CNAM – 292 Rue Saint-Martin, 75003 Paris [transport pour venir] Métro ligne 3 ou 11, stations Arts et Métiers Vos questions sont à envoyer à colloque@larsg.fr
Programme prévisionnel
A partir de 8h30 – Petit déjeuner d’accueil Coursive de l’amphithéâtre Abbé Grégoire
Bénédicte FAUVARQUE-COSSON, Administratrice Générale du CNAM
Madina RIVAL, co-directrice du LIRSA, CNAM
Philippe NASZALYI, Directeur de la Revue des Sciences de Gestion
Sandra BERTEZENE, Professeur titulaire de la chaire de Gestion des services de santé du CNAM
9h30 – 12h00. SEANCE PLENIERE Démocratie en santé et pouvoir d’agir des usagers : enjeux pour notre société et perspectives à venir AMPHITHEATRE ABBE GREGOIRE
Animé par Philippe NASZALYI, Directeur de la Revue des Sciences de Gestion
Marie Aline BLOCH, professeure à l’École des hautes études en santé publique et chercheure en science de gestion (EA MOS 7348)
Christian BRUN, président du du Groupe de travail permanent spécialisé dans le domaine des droits des usagers (GTP-DU)1 du système de santé de la Conférence nationale de Santé (CNS) et président de la CRSA Auvergne-Rhône-Alpes
Thierry NOBRE, professeur agrégé des universités en sciences de gestion · EM Strasbourg Business School, représentant l’association ARAMOS (Association de Recherche Appliquée au Management des Organisations de Santé)
Jean-Michel TOULOUSE, directeur honoraire des hôpitaux, auteur d’ouvrages sur la démocratie en santé
Fatima YATIM-DAUMAS, maître de conférences en sciences de gestions au Cnam, spécialiste de la démocratie en santé, chercheure au Lirsa (EA4603)
Échanges avec le public
14h00 – 17h00. ATELIERS
Atelier 1 – Démocratie en santé, pouvoir d’agir – Des exemples de réalisations Salle 17.01.08 : accès 17, 1er étage, salle n°08
Écoute extra-européenne comme ouverture démocratique pour le patient acteur de sa thérapie – Luc PERERA, Pierre JOUVELOT
L’expérience du dernier chez-soi les logiques de la participation en EHPAD – Elvire BORNAND, Julien BOTTRIAUX, Frédérique LETOURNEUX
Optimiser la prise en charge des nourrissons à risques de séquelles neuromotrices par une approche centrée sur la famille – Sébastien KRUMM, Colin FROMION, Nicolas MEUNIER-BEILLARD, Anne THEUREL, Corinne CHANTEGRET, Denis SEMAMA, Élise GUILLERMET
Quelle place pour le patient expert dans les pathologies non reconnues ou en manque de consensus – Bérangère LUC
Témoignage : Les usagers co-constructeurs de la stratégie régionale – Elise GUILLERME, Romain FRANÇOIS, Hélène PROU, Laure COUSIN, Anne SIZARET, Lauriane BRUET, Laurent MARIE
Témoignage : Documenter les refus et renoncements au traitement post exposition (TPE) – Paul-Emmanuel DEVEZ, Christophe ROUQUETTE
Atelier 2 – Démocratie en santé, pouvoir d’agir – La production de connaissances nouvelles Amphithéâtre Abbé Grégoire
L’expression de la démocratie sanitaire en situation d’expertise : participation des associations de lutte contre le SIDA à l’élaboration des recommandations nationales de prise en charge des personnes vivant avec le VIH – Hélène MEUNIER, Benoît PREVOST, Christophe ROUQUETTE
Les conditions d’une institutionnalisation efficace de conseils citoyens – Philippe BANCE, Angélique CHASSY
Processus de déconstruction reconstruction de l’accompagnement – Fatima YATIMDAUMAS, Sandra BERTEZENE
Les facteurs de l’apprentissage organisationnel dans le cadre de l’expérience patient : expérimentation au sein d’un hôpital public français – François KOUKOUI
Témoignage : Ce que participer veut dire : apports pratiques et théoriques d’un travail de capitalisation d’expériences de démarches participatives en Grand Est – Julien AIME, Coline BARBAY
Témoignage : Dispensation trimestrielle des antirétroviraux : valoriser le point de vue des usagers – Christophe ROUQUETTE, Paul-Emmanuel DEVEZ
Atelier 3 – Démocratie en santé, pouvoir d’agir – Le numérique comme levier Salle 21.1.04 : accès 21, 1er étage, salle n°04
Comprendre et améliorer l’expérience patient grâce à l’intelligence artificielle – Guillaume ROUSSON, Didier VINOT, Jean-Baptiste CAPGRAS
Guichet numérique unique pour les aidants : quel impact d’une communauté de pratique sur le pouvoir d’agir des patients et des aidants ? – Nadine DUBRUC, Fatima BANNOUT
L’imagerie médicale – vers un diagnostic du dirk side de l’empowerment des patients ? – Jennifer MARY, Sondès ZOUAGHI
La digitalisation de l’information au service des usagers – Pour une potentielle démocratie en santé du secteur public des pays émergents – Sana TEBESSI, Rym HACHANA, Ichraf BIMOUH
Pouvoir d’agir des usagers : une analyse à partir de la e-réputation des établissements de santé – Anne GIRAULT
Témoignage : De nouveaux défis pour la démocratie en santé, témoignage d’un observateur impliqué dans les changements écosystémiques en cours – Alexis VERVIALLE
Atelier 4 – Démocratie en santé, pouvoir d’agir – Le rôle particulier de l’expérience patient et des patients partenaires Salle 21.1.00 : accès 21, 1er étage, salle n°08
La construction du modèle luxembourgeois du partenariat patient : état des lieux et perspectives – Sarah GARIDI, Sylvain VITALI, Laurent WOLF, Guillaume SCHAACK
La quête de légitimité de l’Union Francophone des Patients Partenaires – Fabienne BOSC, Didier CHABANET, Laurence CIMAR, Pascale DAYNES, Bertrand DENIS, Damien RICHARD
Patients-experts addictions : la certification des compétences, une clé pour leur intégration durable dans les parcours d’accompagnement ? – Emmanuelle JOUET, Françoise GAUDEL, Alain DEJOUR
Repenser l’importance de la participation des patients partenaires dans la gouvernance sanitaire au prisme de la politique et plan intersectoriel de prévention en santé au Québec – Andrews Adandjesso KOSSI EDEN
Témoignage : Soutenir le partenariat patient-professionnel dans les projets et les organisations de santé : l’expérience du Pôle de Ressources en Éducation Thérapeutique du Patient d’Ile-de-France – Marina DORSA, Marie DUVIVIER, Tiffany LACAMOIRE, Andrea LIMBOURG, Thomas SANNIE, Michel NAIDITCH, Pierre-Yves TRAYNARD
Témoignage : Trajectoires de mères de jeunes patients : valoriser nos expériences, développer nos connaissances pour contribuer au renforcement des compétences de toutes les parties prenantes en parcours de soin pédiatrique – Célia CARDOSO, Laure-Hélène VIDIL
Atelier 5 – Démocratie en santé, pouvoir d’agir – Les enjeux pour le système de santé Salle 21.2.23 : accès 21, 2e étage, salle n°23
Associations d’usagers, la révolution douce du système de santé – Marie-George FAYN, Samy MANSOURI
PMA quelle place pour le patient – Audrey ROCHAS, Julien ARTUS
Construction d’échelle de mesure de la satisfaction des patients : cas des centres de soin de Ben Arous – Wahiba BALI, Raja BEZRATI, Zorha GHALI
Témoignage : « Vas-y ! » ou le soutien inconditionnel aux projets de vie – Stéphane MURAT
Témoignage : Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé – Lucie FALGOUX
La France, avec seulement 47% de son énergie consommée provenant de combustibles fossiles (à comparer à 71%, en moyenne, pour l’Europe et 81% pour le monde), apparait dans une position favorable pour réussir sa mutation énergétique. Ce colloque « Nucléaire : une Affaire industrielle, politique et climatique » permettra un débat sur cette question.
Le 24 janvier 2022 de 14h à 18h Palais du Luxembourg – Salle Médicis 15 rue de Vaugirard 75006 Paris
Une affaire industrielle, politique et climatique
Son mix électrique, fondé essentiellement sur le nucléaire, à plus de 70%, complété par de l’hydraulique, autour de 12%, et les énergies intermittentes, éolien et solaire, en croissance, autour de 8%, sont à l’origine de cette situation favorable. Il est la preuve que, dans les conditions spécifiques de notre pays, une solution éprouvée existe permettant de garantir une production électrique quasiment totalement décarbonée. Ce colloque fera intervenir des responsables politiques, industriels, académiques et associatifs sur la situation industrielle, politique et climatique du nucléaire. Et cela à la veille de notre élection présidentielle où les enjeux industriels et technologiques sont au cœur d’une croissance économique, durable et solidaire.
Ce colloque sera ouvert par Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale et clôturé par Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’Airbus, président de la Fabrique de l’Industrie.
Présentation et introduction : 14h00 – 14h30
Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale Gérard Longuet, ancien Ministre, Sénateur de la Meuse, président de l’OPECST Émile H. Malet, directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
Première session : 14h30 – 16h00
Président de la session : Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies
Brice Lalonde, Président d’Équilibre des Énergies, ancien ministre de l’Environnement Claude Imauven, Président du Conseil d’administration, Orano Pierre-Marie Abadie, Directeur général, Andra Xavier Ursat, Directeur Exécutif, Direction Ingénierie et Projets Nouveau Nucléaire, EDF
Deuxième session : 16h15 – 17h45
Président de la session : Alain Vallée, ancien président de NucAdvisor
Bernard Salha, Directeur R&D d’EDF, président de la SNETP Christian Pierret, ancien Ministre de l’énergie et de l’industrie, Avocat aux barreaux de Paris et de Bruxelles Thomas Veyrenc, Directeur de la stratégie, RTE (s.r.) Stéphane Sarrade, Directeur des programmes Énergies, CEA
Conclusion : 17h45 – 18h00
Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’Airbus, président de la Fabrique de l’Industrie
INSCRIPTION OBLIGATOIRE. PARTICIPATION GRATUITE
Inscription à passages4@wanadoo.fr. L’inscription ne sera effective qu’à la réception d’une confirmation envoyée par le secrétariat de Passages-ADAPes.
Colloque “La viande cellulaire ? Est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable” de l’Académie d’agriculture de France et de l’Association française de zootechnie. En partenariat avec l’Académie vétérinaire de France et la Société Française de Nutrition. Le jJeudi 18 novembre 2021 de 9h 30 à 17h30
Pour participer à ce colloque sur la viande cellulaire
en présentiel : en salle des séances de l’Académie d’agriculture de France (18, rue de Bellechasse – 75007 Paris). Séance ouverte à tous. Entrée limitée aux 60 premiers inscrits. Attention : respect des conditions sanitaires en vigueur (masque et QR code obligatoires). Inscription par mél auprès de : claude.allo@orange.fr
en visioconférence : – matinée : séance ouverte à tous. Lien pour s’inscrire – après-midi :séance réservée aux membres des sociétés organisatrices. Lien pour s’inscrire.
Objectif du colloque
Les techniques de culture cellulaire initialement mises au point pour des applications médicales, vont-elles devenir le nouvel instrument de l’industrie agroalimentaire pour produire des « cellules musculaires cultivées », ce que certains nomment de la « viande de culture » ?
Depuis la présentation en 2013 du premier tissu musculaire cultivé in vitro à visée alimentaire, les annonces se multiplient. L’autorisation de vente de nuggets issus de la production in vitro de tissu musculaire de poulet a été annoncée en 2020 à Singapour.
En quelques années le nombre de start-ups qui s’y intéressent a notablement augmenté captant des financements conséquents. Les grandes entreprises alimentaires mondiales et la « Tech » s’y impliquent. Les producteurs sont optimistes sur les perspectives et annoncent une production de masse d’ici 5 à10 ans en visant l’imitation, sous différentes formes, de la chair des animaux terrestres ou aquatiques.
Malgré les incertitudes qui subsistent (nutritionnelles, économiques, sensorielles, etc.), ces produits sont parfois présentés comme des réponses aux critiques envers l’élevage, ainsi qu’aux questions de sécurité alimentaire mondiale. Ils sont aussi parfois évoqués comme des pistes pour assurer la transition nutritionnelle, particulièrement dans les pays en cours de développement.
Réalité ? Utopie ? Aberration ?
Le sujet, controversé, pose des questions de société majeures. Il interpelle tout particulièrement les professionnels des filières de l’élevage et les consommateurs. Au moment où les systèmes alimentaires sont à l’ordre du jour du sommet des Nations Unies, ce colloque a pour objectif de présenter l’état actuel de l’art en matière de cultures de cellules musculaires et d’instaurer un dialogue scientifique, ouvert et argumenté à propos des questions posées, clairement exposées.
Les interventions de la première demi-journée du colloque seront consacrées à l’analyse de l’existant : état des projets en cours, évolution des procédés, caractéristiques des produits existants, stratégies des entreprises et perspectives, avec le témoignage d’acteurs majeurs de start-ups étrangères.
L’après-midi, les grandes questions que posent le développement éventuel de cultures musculaires à visée alimentaire seront débattues dans trois tables rondes.
y-a-t-il un avantage alimentaire et environnemental comparé à l’élevage ?
quelles réponses aux questions sémantiques, règlementaires et éthiques ?
finalement, les produits proposés sont-ils de la « viande » et quelles perspectives ouvrent-ils pour l’alimentation du futur ?
PROGRAMME
9h15 : Ouverture du colloque :Jacques BRULHET, Président de l’Académie d’agriculture de France
Matinée : présentation de l’état de l’art Techniques utilisées, produits, stratégies d’entreprise et perspectives Présidence : Claude ALLO, Académie d’agriculture de France
9h30-10h10 : Quelle place dans l’alimentation du futur ?
Céline LAISNEY Directrice du Cabinet AlimAvenir. Présentation de 40’, questions incluses
10h10-11h30 : La vision des entrepreneurs :
Didier TOUBIA, cofondateur et PDG de ALEPH FARMS (Israël). Présentation de 30’ questions incluses
Gabriel LESVEQUE-TREMBLAY, cofondateur et CTO de ORBION BIO (USA). Présentation de 30’ questions incluses
Débat avec la salle et les internautes : 11h15-11h30
Pause : 11h30-11h45
11h45-12h 20 : Du labo aux applications : une approche scientifique multidisciplinaire
Marie-Pierre ELLIES-OURY, Bordeaux Sciences Agro avec les contributions de S. CHRIKI ISARA et Jean François HOCQUETTE, INRAE Présentation de 40’ questions incluses : 10′
12h30 : Sous réserve de l’accord des promoteurs, présentation de produits
Après-midi : Les questions posées par la « culture de cellules musculaires » à visée alimentaire Séance réservée aux membres des sociétés organisatrices Présidence : Eric Poudelet, Académie vétérinaire de France
14h-15h : Débat 1 : Y a-t-il un bénéfice environnemental comparé à l’élevage ? AnimatriceMarie Pierre ELLIES-OURY
Intervenants :
Gabriel LESVEQUE-TREMBLAY : Orbillion Bio Inc (10’)
Eric BIRLOUEZ, agronome, sociologue de l’agriculture et de l’alimentation (10’)
René LAPORTE, Académie de la Viande (10’)
Débat avec la salle et les internautes (20 à 30’)
15h-16h : Débat 2 : Les questions sémantiques, réglementaires et éthiques Animateur : Michel DUCLOS, INRAE et membre de l’AAF
Intervenants
Hervé THIS, INRAE et membre de l’AAF (10’)
Eric DUMOULIN, DGAL, inspecteur général de santé publique(10’)
Frédéric DENHEZ, écologue, auteur et chroniqueur. (10’)
Débat avec la salle et les internautes (20 à 30’)
16h-17h : Débat 3 : Les questions de qualité nutritionnelle, sensorielle et sanitaire Animatrice :Béatrice MORIO, présidente de la Société Française de Nutrition
Intervenants :
Didier TOUBIA, ALEPH FARMS (10mn)
Anne-Marie VANELLE, Académie vétérinaire de France (10mn)
Jean-Michel LECERF, Institut Pasteur de Lille, membre de l’AAF (10mn)
Débats avec la salle et les internautes (20 à 30 mn)
17h-17h15 Conclusion : Jean-François HOCQUETTE, INRAE,Président de l’AFZ
Les XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Brest les 23, 24 et 25 et mai 2022, en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale et l’unité mixte de recherche AMURE (Centre de droit et d’économie de la mer), sur le thème :
Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers.
Les documents peuvent être téléchargés sur les sites : http://www.mondesendeveloppement.eurubrique Association Tiers-Monde Journées ATM Brest 2022
Le séminaire coorganisé par l’ADDES et la République de l’ESS dans le cadre du centenaire de la RECMA est : ‘Agir pour une transition citoyenne avec l’économie sociale et solidaire’. il aura lieu le 4 juin, de 9h30 à 12h30 en distanciel autour des thèmes :
Comment fabriquer la transition écologique et sociale ?
Comment dépasser les seules propositions en termes d’innovations technologiques pour introduire des processus participatifs pérennes orientés vers la solidarité ?
L’ADDES et la République de l’ESS proposent deux tables rondes pour explorer ensemble des initiatives citoyennes et des pistes d’action, ouvrir le champ des possibles et identifier les leviers de l’essaimage.
A l’issue des deux tables rondes, remise du prix de thèse de l’ADDES.
Programme
Introduction Nadine Richez-Battesti, Aix-Marseille Université et LEST-Cnrs Eric Bidet, Le Mans Université et ARGUMans Timothée Duverger, Sciences Po Bordeaux
Quelles stratégies de transformation ? Polliniser, transformer et faire système (1h15)
Cadrage et animation : Jean-François Draperi, CNAM, CESTES Jérôme Du Boucher, représentant du projet Licoornes Olivier Palluault, cofondateur et gérant d’Ellyx Marion Besse, présidente d’Ïkos Maelle Coppey, présidente du Réseau des Territoires pour l’Economie Solidaire (RTES)
État d’urgence écologique : des solutions citoyennes et solidaires (1h15)
Cadrage et animation : Thomas Lamarche, Paris-Diderot Sorbonne Paris Cité et Ladyss-cnrs Alexandra Debaisieux, Directrice générale déléguée de Railcoop Catherine Dulong, coordinatrice d’Episol Damien Gaucherand, directeur d’Innovales
Séminaires du Comité Énergies. Mobilités. Innovations. (CEMI) Visioconférence
La transition énergétique est une réalité, l’Europe s’est engagée sur un programme ambitieux en 2050 : la neutralité carbone. Les sources de production d’énergie sont variées, au regard de la protection du climat et des exigences écologiques elles seront plus décarbonées. C’est pourquoi, il faut s’attendre à une demande accrue d’électromobilité avec toutes les transformations qui vont avec : la mutation des transports (véhicules électriques…), la redynamisation des territoires, l’habitat mieux connecté, les nouveaux emplois. Et aussi, quelle sera la place des innovations dans le contexte d’une triple transition : énergétique, numérique et sociale.
Le 1er juin 2021 de 8h30 à 10h
Les mix énergétiques en Europe
– Les modèles français et allemand : spécificités et convergences ? – Les bilans carbone de l’énergie ? – Où en sommes-nous avec l’hydrogène ?
Intervenants
Thierry Kalfon, Directeur Général de la Global Business Line Renouvelables d’Engie
Ulrich Benterbusch, Deputy Director General II B – Efficiency and heat in industrie and households, sustainable mobility, Federal Ministry of Economic Affairs and Energy
Alain Vallée, Président, NucAdvisor
Mathieu Marrony, Group Manager in Hydrogen, EIFER
Nurten Avci, Directrice générale d’EIFER
Débats modérés par :
Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques
Le 21 septembre 2021 de 8h30 à 10h
Les financements et la compétitivité de la transition énergétique
Intervenants :
Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies
Jean-Philippe Gouy, Chef du secteur Euratom
Jean-Paul Bouttes, ancien directeur de la stratégie et de la prospective et professeur chargé de cours en sciences économiques
Débats modérés par :
Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques
L’inscription à la Journée de Recherche Ripco est désormais ouverte à tout le monde. Elle est gratuite et soumise à inscription en renseignant ce court formulaire.
Vous êtes invités à suivre la journée dans son intégralité dans la mesure de vos possibilités (ouverture, sessions parallèles, conférence plénière et clôture). A l’issue de la session plénière un point sera fait sur cette journée, serons annoncés les les lauréats des distinctions (meilleure communication en lien avec le focus de la journée, meilleure communication en dehors du focus et meilleure communication jeune chercheur).
Avant de vous inscrire, vous pouvez télécharger la version PDF de la brochure avec l’ensemble des informations.
Seront adressés, à tous les inscrits avant le 15 juin, les liens de connexion Zoom pour se connecter aux ateliers et aux autres sessions de la journée.
L’équipe éditoriale de la RIPCO espère vous voir nombreuses et nombreux lors de cette journée et reste à votre disposition pour toutes questions : contact@ripco-online.com
Créé en décembre 2019, le CDJM entend contribuer au dialogue et au retour de la confiance entre le public, les journalistes et les médias. Outre le recours offert au public lorsqu’il s’interroge sur le respect des règles déontologiques, il se veut aussi un lieu d’échange et de réflexion. Dans ce cadre, il organisera régulièrement des webinaires ouverts au public et/ou aux professionnels.
Ce premier rendez-vous sera l’occasion d’échanger avec l’équipe, faire le point sur les seize premiers mois d’activité du CDJM, ses décisions, les attentes du public ou encore les interrogations des professionnels.
RESSOR, le Réseau de recherche et de formation en ESS du Grand Est, organise ses nouvelles rencontres en visio-conférence. Le RESSOR vous invite ainsi à deux journées scientifiques gratuites sur inscription le jeudi 19 et le vendredi 20 novembre 2020 pour échanger avec les enseignants-chercheurs du réseau, sur la thématique « ESS et transitions : vers des territoires soutenables et inclusifs ? »
Visitez l’exposition virtuelle des travaux étudiants pendant les rencontres !
Programme des journées du RESSOR Grand Est 2020
Vous pouvez vous inscrire en ligne en cliquant sur les dates.
9h30-11h45 : Atelier I Monique Combes-Joret (URCA, Chaire ESS) ESAT de demain : vers des organisations responsables et capacitantes Elise Marcandella (Université de Lorraine) Vers un territoire capacitant et inclusif : quelle place pour l’ESS ? Melaine Cervera, Vincent Lhuillier (Université de Lorraine) et Josiane Stoessel-Ritz (Université de Haute-Alsace) ESS et transition : regards croisés sur deux territoires, Ungersheim (France) et Esch sur Alzette (Luxembourg)
11h45-14h : Pause déjeuner
14h-16h : Assemblée Générale de RESSOR (réservée aux membres et aux personnes souhaitant adhérer. ODJ communiqué par mail)
9h30-11h45 : Atelier II Anne Carbonnel etRaphaël Didier (Université de Lorraine) La gouvernance partagée pour des organisations plus résilientes en période de COVID 19 ? Les cas d’une monnaie locale et d’un magasin bio & tiers lieu en Grand-Est Tatiana Stoica, Bérangère Szostak et Paul Muller (Université de Lorraine) Projet Ecomédiance (lutte contre la fracture numérique des jeunes défavorisés) Sophie Bollinger (Université de Strasbourg) et Quoclac Tran Thanh (directeur d’un Foyer d’action éducative, Groupe SOS) Projet ECO : la transition du foyer Oberholz (Groupe SOS) témoignage de Quoclac Tran Thanh
12h : Clôture des rencontres et annonce de l’édition 2021
A l’occasion de la journée internationale pour la défense des libertés académiques, le SNESUP-FSU organise un colloque à l’ENS site JOURDAN, le samedi 8 février 2020 de 14h à 17h, au 48 boulevard Jourdan, Paris XIVe.
Au programme des interventions et des témoignages à propos : – des attaques contre les libertés académiques dans le monde, avec un focus sur la Turquie et un autre sur l’Europe et la France ; – du développement du néolibéralisme au niveau international et de ses attaques contre les libertés académiques, sous la formes de l’autoritarisme étatique, de la mise en concurrence et de la focalisation sur l’innovation marchande ; – des mobilisations pour la défense des libertés académiques et de la coopération syndicale internationale sur ce sujet.
L’Université d’Hiver de la Formation Professionnelle (UHFP) aura lieu à Biarritz du 31 janvier au 2 février 2018, sur le thème : Compétences, transitions, pratiques : le défi de l’innovation.
Organisée par Centre Inffo tous les 2 ans, l’UHFP est le rendez-vous incontournable des acteurs et des professionnels de la formation. C’est le lieu idéal pour échanger sur les enjeux et sur les pratiques de l’orientation et de la formation professionnelle.
Rappelons que Centre Inffo, référent en matière d’information et de documentation sur la formation continue, développe à la fois une offre de formation professionnelle, une expertise juridique et documentaire, une dimension d’ingénierie et de conseil ainsi qu’un rôle d’animateur du débat public. Pour cela, il dispose d’une équipe d’experts, juristes, consultants, documentalistes, journalistes et professionnels du multimédia. Cette édition 2018 se tiendra alors même que le Gouvernement aura envisagé les bases d’une réforme de la formation professionnelle.
Transformation numérique et innovation solidaire
L’impact de la transformation numérique sera analysé dans une série de conférences et d’ateliers : la place de l’intelligence artificielle dans la formation ; les Nouveaux supports pédagogiques (MOOC, SPOC, blendedlearning). Autant de sujets fortement débattus par les professionnels alors que les nouvelles technologies transforment rapidement les métiers et les formations. Autre sujet : l’innovation solidaire, avec plusieurs thèmes de réflexions : Comment favoriser l’insertion et la reconnaissance par des nouveaux parcours pédagogiques ? Comment favoriser l’accès de tous à la formation ?
Les neurosciences au cœur de la formation de demain
Le jeudi 1er février, une conférence s’interrogera sur la manière dont les neurosciences peuvent contribuer à améliorer nos modèles d’apprenance. Alors que de nouvelles méthodes permettent d’explorer les différences de fonctionnement du cerveau d’un individu à l’autre, l’avenir est peut-être à des formations 100% personnalisées et accessibles à tout moment.
Récompenser les projets innovants
Autre nouveauté: les 1ers Innov’Trophées. Créés par le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP), le Copanef, en partenariat avec Centre Inffo, ces Trophées de l’innovation en Formation récompenseront des pratiques, des méthodes et des expériences très innovantes dans le domaine de la formation.
La 8e école d’été d’histoire économique se réunira à Suse, en Italie (province de Turnin les 26, 27 et 28 août 2019. Les séances auront lieu à l’Archivio Diocesano à partir de 9h00 le lundi 26 août. La thématique retenue cette année est : “Entreprendre dans les économies medievales et modernes. innover, risquer, organiser”.
Affiche du colloque
La 8e école d’été d’histoire économique se réunira à Suse
(Piémont, Italie) les 26, 27 et 28 août 2019. La thématique retenue cette
année, « Entreprendre dans les économies médiévales et modernes : innover,
risquer, organiser », insistera sur la liaison entre les innovations
techniques et l’action économique. Entreprendre signifie en effet agir sur le
réel et, à cette fin, implique de mobiliser des compétences, des savoirs, des
techniques et de les mettre à la preuve de la vie économique.
Ce thème, « Entreprendre dans les économies médiévales et modernes :
innover, risquer, organiser », permettra de poursuivre et d’approfondir
celles qui ont été développées les années précédentes (la valeur des choses, la
pauvreté, les biens communs, les moyens de paiement, la qualité, l’organisation
du travail, les écritures de l’économie[1][1]
Institutions partenaires
L’école d’été d’histoire économique rassemblera des chercheurs, des
enseignants-chercheurs, des chercheurs postdoctoraux, et des doctorants de
toutes nationalités. Les institutions partenaires sont l’Université Paris 1
Panthéon-Sorbonne, l’Université de Toulouse 2 Jean-Jaurès, l’EPHE, les
Archives Nationales (Paris) et le CNRS. Les laboratoires impliqués sont les
suivants : LAMOP (UMR 8589, Paris 1/CNRS), FRAMESPA (UMR 5136, Toulouse
2/CNRS), SAPRAT (EA 4116 EPHE), IDHES (UMR 8533 Paris 1/CNRS). La manifestation
reçoit également l’appui financier du LabEx HASTEC (Histoire et Anthropologie
des Savoirs, des Techniques et des Croyances) et se déroulera sous le patronage
de l’Association Française d’Histoire économique (AFHé).
La nature du thème implique, outre la mobilisation d’historiens médiévistes
et modernistes, la présence d’économistes et de sociologues spécialisés dans
l’étude de la vie économique. La méthode proposée est de faire présenter une
série d’exposés par des spécialistes et de les mettre en débat. Le but
poursuivi est d’approfondir nos connaissances et nos réflexions sur ces
matières et de permettre à des doctorants ou à des postdoctorants de s’associer
à ces travaux par une participation active. La partition des
doctorants/postdoctorants prendra la forme d’exposés sur leurs propres travaux
et de prises de paroles dans le débat suivant les interventions.
Thématique de la session
2019
Entreprendre dans les économies medievales
et modernes
innover, risquer, organiser
Entreprendre ne peut se concevoir sans un arrière-plan de compétences et de
techniques. Le Moyen Âge a beaucoup entrepris et su innover. Si le secteur
agraire a longtemps connu une sorte de stase technologique, il a cependant
toujours eu à sa disposition les moyens matériels et organisationnels de sa
croissance et a pu par conséquent mener des entreprises de plus ou moins grande
taille qui ont assuré l’augmentation globale de la production et de la
richesse. La question de la mobilisation du stock technique disponible a permis
aux agents de multiplier les constructions d’infrastructures de toute taille,
souvent d’importance vitale. Édifier un moulin suppose, par exemple, de
maîtriser les problèmes du foncier, ceux de l’hydraulique, ainsi que la
métallurgie nécessaire à la mise en place et à l’entretien des engrenages.
L’opération, au total, n’est pas compliquée, mais elle est complexe dans le
détail de sa réalisation. Elle suppose aussi que des risques soient assumés.
Risque du crédit souvent nécessaire à la réalisation d’infrastructures même de
petite taille. Risque aussi de la perte, si l’affaire n’est pas bien menée ou
pensée.
D’autres opérations supposent également de savoir mobiliser et risquer pour
réussir. Les opérations de peuplement, par exemple, entraînent des prises de
risque financier souvent considérable, même durant le haut Moyen Âge. Il faut
souvent procéder à des emprunts sur gage foncier pour couvrir l’investissement
que constitue l’ouverture d’un nouveau terroir, la construction des habitations
paysannes et des fortifications nécessaires à leur mise en sûreté et à
l’affirmation du pouvoir seigneurial. L’entreprise de peuplement amène les
seigneurs, d’autre part, à user de leur prestige pour convaincre ou de leur
force pour contraindre : les conditions concrètes des déplacements de
population, même sur de courtes distances sont, elles aussi parfois
compliquées. Si l’entreprise agraire médiévale passe par l’utilisation des
instruments de domination et de pouvoir que sont les seigneuries, elles ne
s’affranchissent cependant pas des règles qui amènent ou non à la réussite
d’une opération et l’incompétence du seigneur autant que les difficultés
matérielles peuvent être cause d’échecs et de matérialisation des risques. Les
défrichements organisés selon des opérations de grand style peuvent être
abandonnés. Les villages de fondation ne pas connaître l’expansion que les
seigneurs espéraient. Dans ces domaines, au demeurant, les actions
individuelles, souvent subreptices, font de la prise d’initiative individuelle
un facteur de changement économique et favorisent l’accroissement de la
production.
Le monde artisanal, de son côté, connaît une organisation structurée qui ne
se limite pas à l’encadrement juridique, moral et religieux que proposent les
corporations. Les ateliers sont de véritables entreprises dont la logique
économique peut être retracée. Le monde de la métallurgie a ainsi fait l’objet
ces dernières années d’enquêtes novatrices qui montrent quelles sont les
logiques à l’œuvre en matière d’organisation du travail et en matière
d’utilisation des innovations. Les moulines du xve
siècle, qui combinent un dispositif de soufflerie et un moulin à battre sont,
en Catalogne, un très bel exemple de ce qu’est une entreprise de la fin du
Moyen Âge et du début de l’époque moderne : un instrument de production,
identifié par le nom de son propriétaire et la qualité de ses produits. Les
dépouillements systématiques des registres de notaires ont permis, de plus, de
cerner assez précisément les identités sociales des agents, montrant que les
propriétaires de moulines avaient parfois une formation intellectuelle non
négligeable (l’un d’eux était apothicaire) et qu’ils maîtrisaient parfaitement
aussi, depuis, leurs villages, les circuits financiers, de même que les
techniques de maniement de l’argent, nécessaires à leur activité.
Entreprendre, dans ces cas, signifie élaborer des objets identifiables par
leurs propriétés et dont la valorisation se fait aisément. Les ateliers
proposent, en fonction des savoir-faire et de la nature des minerais des
produits de qualité différente. Il a fallu pour cela raffiner des procédés de
fabrication déjà sophistiqués afin de parvenir à fabriquer les objets demandés
par un marché exigeant, mais surtout segmenté et éclaté en fonction des besoins
spécifiques de chaque activité ou de chaque localité. La petite taille des
unités de production dont chacune correspond peu ou prou à une entreprise
correspond à l’état de ce marché. Des remarques analogues peuvent être faites pour
le textile médiéval, ou pour toute autre branche d’activité devant allier des
compétences, des tours de main mais aussi des capitaux et des réseaux.
Entreprendre, dans ces conditions, c’est mettre en valeur tous ces éléments.
Cela implique aussi la mobilisation des réseaux familiaux et clientélaires,
l’échange, né et développé autour des produits, échappant souvent aux règles du
marché mais recoupant aussi des préoccupations non directement économiques.
Entreprendre, c’est aussi organiser des activités à grande échelle. Le
commerce à longue distance est ainsi le vecteur d’innovations techniques de
première importance. Son activité repose sur les progrès de la navigation et
donc sur les modifications intervenues dans la construction navale. Elle repose
aussi sur la mobilisation de formes juridiques particulières, celles des
associations commerciales qui vont des ententes les plus simples, comme celles
de la commenda, aux formes les plus
sophistiquées qui organisent la vie des grandes compagnies, de leur formation à
leur dissolution. L’action de l’entrepreneur passe donc aussi par l’invention
et l’utilisation de formes juridiques qui permettent de rassembler des capitaux
afin de promouvoir une activité et de programmer la répartition des bénéfices
ainsi que le partage des risques qui, au Moyen Âge, sont considérables. Des
formes documentaires neuves apparaissent et se perfectionnent autour de ces
activités, et en particulier les comptabilités, qu’elles soient strictement
analytiques ou qu’elles reposent sur une capacité mathématique importante
commSTLS e le sont les comptabilités à partie double, apparues au xve siècle, sans que leur
usage soit jamais généralisé dans l’activité commerciale.
Ces entreprises sont désormais mieux connues grâce à l’attention portée aux
correspondances commerciales qui, à la fin du Moyen Âge et durant l’époque
moderne, documentent la matérialité même de la vie des bureaux comme elles
éclairent la nature et les modalités des échanges, les négociations qui ont
lieu autour des prix, les vérifications de poids des marchandises, l’estimation
des pertes et des coulages, bref tout ce qui fait le quotidien de la vie
commerçante. Les grandes firmes internationales, comme celle de Francesco di
Marco Datini, qui ont des représentants et des boutiques dans tout le bassin
méditerranéen, tiennent par la multiplication des courriers. Cela suppose un
personnel compétent, toujours à la recherche d’informations de toute nature,
susceptibles de guider les choix du patron qu’est Datini ou de rendre compte ou
d’expliquer ceux effectués par les facteurs répartis dans un très vaste espace.
Le réseau de correspondance qui naît et se développe alors, d’une densité tout
à fait remarquable, est une nouveauté : il mobilise des formes d’écriture
particulières et inaugure une communication éloignée des formes documentaires
très sophistiquées des correspondances officielles, qu’elles relèvent de l’État
ou de l’Église. Elles donnent à voir un monde grouillant, dont la novellistique
italienne du xive
siècle, qu’il s’agisse des textes de Boccace ou de ceux Sercambi, a donné un
aperçu extraordinaire. Le monde de l’entreprise commerciale et le monde de la
haute culture ou celui des humanistes sont en rapport l’un avec l’autre et ce
rapport donne à l’action économique une saveur particulière propre à la fin du
Moyen Âge sans doute et aux débuts de l’époque moderne.
D’autres formes d’entreprise très spectaculaires requièrent des prodiges
d’organisation. Il en est ainsi du travail de la mine, spécialement en contexte
colonial à l’époque moderne. L’extraction de l’argent du Potosi, par exemple,
et son transport jusqu’en Espagne entraînent une activité matérielle
considérable, la construction d’une infrastructure, le recours au travail forcé
des Indiens et l’organisation d’un transport toujours périlleux et de toute
façon délicat à mettre en œuvre. À une autre échelle, et avec des valeurs
moindres, l’économie de transhumance pose des problèmes de logistique
considérables. Elle pose également la question du rapport entre l’entreprise
privée qu’est l’élevage et le public, puisqu’il faut parcourir des distances
importantes et, pour cela, utiliser les routes et les chemins qui, eux,
relèvent d’une gestion publique. La question de l’affectation des espaces de
pâturage implique les autorités de l’État comme elle implique aussi les
communautés humaines auxquels ils appartiennent. La question de la réunion et
de la gestion des capitaux nécessaires à l’organisation du déplacement de
troupeaux de plusieurs milliers de têtes, qu’il s’agisse de moutons, de bovins
ou de chevaux n’est pas de facile résolution et fait passer l’élevage du stade
d’une économie largement informelle et ne nécessitant pas l’apport d’un capital
particulier à une économie d’entreprise mobilisant d’importants capitaux ainsi
que différents métiers, complémentaires les uns des autres et ayant besoin pour
exister d’un rapport stable à l’État, caractérisé par des droits d’usage sur
l’espace public et ses infrastructures et s’appuyant sur les biens communs
produits par l’État, à savoir la justice et la sécurité.
Enfin, entreprendre suppose aussi d’assumer le risque de l’échec. Celui-ci
se marque matériellement dans le territoire par l’abandon, celui de sites
d’habitat mal choisis ou celui de sites industriels lorsque cesse l’activité.
L’échec se marque aussi par la faillite, qui est l’un des problèmes de droit
commercial les plus importants et les plus complexes qui soient. La faillite
est également une question d’ordre politique et social, parce qu’elle est un
des modes de régulation de la vie économique et des conflits qui traversent les
élites sociales, comme dans la Florence du xive
siècle, où les faillites des grandes compagnies des Bardi et des Peruzzi
apparaissent comme éléments d’un système économique qui intègre la disparition
et la liquidation dans ses paramètres de fonctionnement. Le risque et la perte
font partie intégrante de la vie économique. Ce ne sont pas seulement des
accidents mais aussi des moments normaux, voire attendus dans des processus de
régulation.
Le fait d’entreprendre afin d’agir sur son environnement et de produire,
d’échanger et de transformer des biens, a une histoire. Celle-ci part des
actions individuelles, non formalisées, comme les défrichements subreptices
opérés aux dépens de la forêt seigneuriale, et culmine avec les grandes
institutions commerciales ou industrielles de la fin du Moyen Âge et de
l’époque moderne, qui sont, elles de véritables entreprises au sens où
l’entendent les économistes.
L’étude de cette évolution, qui oblige à multiplier les angles d’approche
et à considérer différents niveaux d’organisation et d’institutions comme elle
oblige aussi à considérer la capacité des sociétés anciennes à lier techniques,
innovations et prise de risques, a été puissamment renouvelée ces dernières
années à la fois par l’histoire des techniques mais aussi par celle des
entreprises comme du travail. C’est de ce renouvellement que nous voudrions
discuter lors de la 8e école d’été d’histoire économique.
C’est pourquoi nous envisageons une école d’été comportant six sessions de
leçons, entrecoupées d’études de cas présentées par les doctorants et
postdoctorants. D’autre part, la documentation produite par les entreprises
sera mise en valeur dans un atelier dirigé par deux conservateurs des Archives
Nationales afin que la question de la documentation et des sources puisse être
abordée.
1. L’historiographie
médiévale et moderne
2. Le point de vue des
économistes et des sociologues
3. Entreprendre :
figures et réseaux
4. Entreprendre :
investir, risquer, financer
5. Innover et organiser
une entreprise
6. Présentation de deux
fonds des Archives Nationales
Laboratoire en Innovation, Technologies, Economie et Management
Recherche organisée dans le cadre de la Journée LITEM
Telecom Ecole Management, Grenoble Ecole Management et Université d’Evry-Val d’Essonne
jeudi 26 mars 2015 sur le Campus de Télécom Ecole de Management (Evry)
PROGRAMME Inscription obligatoire Plan Vigipirate – une pièce d’identité sera demandée à l’entrée
Enjeux et Perspectives de la publication en français en sciences de gestion
en partenariat avec
50 ans d’innovations
Depuis cinquante ans, La Revue des Sciences de Gestion – Direction & Gestion des entreprises vise à offrir une tribune à des recherches originales en gestion. Sans se limiter à une thématique, sans exclusivité disciplinaire, sans parti-pris méthodologique, LaRSG privilégie les articles innovants.
A l’occasion de l’anniversaire de la parution du 1er numéro (mars-avril 1965), cette journée d’étude aborde les enjeux et les perspectives de la publication en français en sciences de gestion.
Elle accueille à dessein des communications originales qui ne trouvent pas nécessairement leur place dans les canaux académiques traditionnels de diffusion. Qu’elles se situent à la frontière de plusieurs disciplines, qu’elles concernent des thématiques émergentes pour lesquelles les champs institutionnels ne sont pas encore constitués, qu’elles fassent entendre des voies dissidentes par rapport aux théories bien établies, les propositions de communication sont considérées avec bienveillance, dès lors qu’elles sont stimulantes et rigoureuses.
Les recherches réflexives sur les pratiques professionnelles de la communauté académique sont particulièrement bienvenues mais, à l’image de la politique éditoriale de La RSG, toute recherche innovante peut être proposée.
Programme provisoire
8h30 – 9h00 Accueil des participants
9h00 – 9h30 50 ans de publication francophone en gestion
Philippe Naszályi (Directeur de La Revue des Sciences de Gestion-direction et gestion des entreprises)
« Le dogmatisme, voilà l’ennemi ! »
Aude d’Andria (Rédactrice en Chef de La Revue des Sciences de Gestion – LITEM – UEVE)
Chantal Ammi (Directrice du LITEM – TEM)
9h45 – 11h15 Sessions parallèles : Ateliers 1-2-3 et 4
Droit et gestion : la pluridisciplinarité à l’épreuve de la non reconnaissance des publications juridiques d’enseignants-chercheurs rattachés aux départements de gestion
Emmanuel Bayo (ESSCA Ecole de Management)
La publication au Maroc
Hayat El Adraoui (Université Hassan II, Casablanca)
La recherche et la publication francophone en management stratégique
Mouhoub Hani (IRG – Université Paris-Est Créteil)
L’Afrique, un continent en marche vers une constitution de bases de données d’entreprises : une application aux entreprises camerounaises
Nadège Ingrid Gouanlong Kamgang (Université de Ngaoundéré-Cameroun)
Atelier 2 : Quelles nouvelles pistes en entrepreneuriat ? Présidente : Aude d’Andria (LITEM-UEVE-rédactrice en chef de LaRSG)
Etude de la motivation entrepreneuriale des jeunes entrepreneurs de la génération Y
Inès Gabarret (EDC Paris Business School) et Pascal Etzol (EDC Paris Business School)
Bricolage et effectuation dans les pratiques d’accompagnement des petits incubateurs
Annabelle Jaouen (Montpellier Business School), Walid A. Nakara (Montpellier Business School), Benjamin Vedel (IAE Lille, École universitaire de Management) et Inès Gabarret (EDC Paris Business School)
Sur l’intrapreneuriat dans le champ de la stratégie : quelques implications épistémologiques
Aurélie Ewango-Chatelet (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
Le projet est mort, vive le projet ! Le rôle de l’effectuation dans la survie des entreprises en création
Benjamin Vedel (IAE Lille, École universitaire de Management), Florence Law (EDC Paris Business School) et Inès Gabarret (EDC Paris Business School)
Atelier 3 : Recherche et action Président : Chantal Ammi (LITEM-TEM)
Une démarche innovante de recherche-action : le voyage apprenant
Elizabeth Poutier (ESSCA Ecole de Management) et Valérie Billaudeau (Université d’Angers)
Une approche philosophique de la responsabilité sociale du chercheur
Jean-Jacques Pluchart (Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
Réflexivité et éthique du chercheur dans la conduite d’une recherche intervention
Pascale Château-Terrisse et al. (Université Paris-Est Marne-la-Vallée, IRG)
L’évaluation des compétences orthographiques lors du processus de recrutement : une analyse expérimentale des décisions et des discours d’un échantillon de recruteurs
Christelle Martin-Lacroux (Université de Toulon)
Atelier 4 : La finance, toujours des questions ? Président : Fredj Jawadi (LITEM-UEVE)
La contagion des crises financières à travers l’interdépendance de long terme des marchés des actions
Nadhem Selmi (Université de Sfax) et Nejib Hachicha (Université de Sfax)
Une refonte des enseignements et de la recherche en finance
Catherine Karyotis (Neoma Business School), Denis Dupré (Université de Grenoble), Emmanuel Raufflet (HEC Montréal) et Sharam Alijani (Neoma Business School)
La relation entre la politique d’endettement et la gestion du résultat
Safa Lazzem (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Tunis)
11h30 – 13h00
Table ronde n°1 : Publication et évaluation de la recherche animée par Sylvie Chevrier (Université Paris-Est, Marne-la-Vallée)
Participants :
Jean-François Chanlat (Université Paris-Dauphine)
Claude Martin (Président du réseau PGV, Université Pierre Mendès France deGrenoble)
Eric Pezet (Université Paris Ouest, Nanterre La Défense)
Eric Séverin (IAE de Lille, Ecole universitaire de Management)
13h00 – 14h15 Buffet-Déjeuner
14h30 – 16h30
Table ronde n°2 : La publication scientifique francophone et la vie des entreprises animée par Philippe Naszályi (Directeur de La Revue des Sciences de Gestion– LITEM-UEVE)
Participants :
Gérard Chevalier (président de Cybel)
Lionel Ferraris (Directeur du Développement Durable, des Achats et de l’Immobilierde l’UCANSS)
Patrice Noailles (auteur et ancien conseiller du Ministre de la Recherche, Seillans Investissement)
Thierry Perdereau (Président de l’Association des Acteurs Economiques de l’Arpajonnais)
16h30 Clôture de la journée par M. Denis Guibard, directeur de Télécom Ecole de management et pot du cinquantenaire
—————
Comité d’organisation : Chantal Ammi, Aude d’Andria, Sylvie Chevrier, Philippe Naszályi, Eric Séverin, Yves Soulabail, Thibaut Daudigeos, Romain Zerbib
Comité scientifique :
– Amina Bécheur, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Sami Ben Larbi, Université de Toulon/Kedge Business School
– Martine Brasseur, Université Paris Descartes
– Didier Chabaud, Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse
– Amélie Clauzel Charbaut, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
– Andrée De Serres, ESG, Université du Québec à Montréal, GIREF
– Delphine François-Philip de Saint-Julien, Université Versailles St Quentin
– Inès Gabarret, Ecole des Dirigeants & Créateurs d’entreprise, Paris La Défense
– Fredj Jawadi, Université d’Evry Val d’Essonne
– Annabelle Jaouen, Groupe Sup de Co Montpellier-Montpellier Business School
– Vassili Johannidès, Grenoble École de Management / Queensland University of Technology
– Catherine Léger-Jarniou, Université Paris Dauphine
– Jérôme Maati, IAE de Lille, Ecole universitaire de Management
– Olivier Mamavi, ICD/LARA, groupe IGS
– Olivier Meier, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Maria Mercanti-Guérin, Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris
– Gilles Paché, Aix-Marseille Université
– Serge Raynal, Université du Québec à Chicoutimi
– Evelyne Rousselet, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Michel Roux, Groupe international de recherche en éthique financière et fiduciaire (GIREF)
– Sylvie Scoyez, IAE de Valenciennes
– Pascale Terrisse, Université Paris-Est Marne la Vallée
– Benjamin Vedel, IAE de Lille, Ecole universitaire de Management