Archives de catégorie : Actualité de la gestion

La CDEFM réaffirme son attachement fort aux classes préparatoires aux Grandes écoles

Les grandes écoles de management soulignent la grande qualité de la formation que délivrent les CPGE et leur capacité à offrir aux jeunes qui s’y engagent un monde d’opportunités et de capacité d’impact tout au long de leur vie. Dans une société en mouvement, alors même que les écoles adaptent en permanence leur propre curriculum, elles souhaitent continuer à échanger avec leurs parties prenantes pour identifier les pistes d’évolution qui permettront de renforcer l’attractivité de ce cursus d’excellence et, dans un continuum classes préparatoires – Écoles, de continuer à écrire une histoire commune au bénéfice de notre pays.

Les classes préparatoires aux écoles de commerce permettent de suivre un cursus pluridisciplinaire associant mathématiques, langues étrangères et sciences humaines, enseigné par des professeurs très engagés, qui donne à chacun les fondamentaux de la compréhension du monde actuel et des défis qui s’annoncent. Elles se caractérisent par une activité intellectuelle intense et stimulante, l’acquisition de méthodes de travail, une vraie solidarité et des amitiés à vie se forgent entre les étudiants. Rappelons enfin que tous les élèves issus de cette filière intégreront une école à la fin de leur cursus de classes préparatoires et obtiendront un diplôme de grade Master reconnu internationalement et garantissant une très forte employabilité.

Pour autant, la baisse d’attractivité de ces parcours interroge car les effectifs en classes préparatoires ont fortement fléchi au cours des deux dernières années. Si chacune des écoles de la CDEFM reconnaît l’exceptionnelle qualité du parcours proposé en 5 ans, il est indéniable que le monde change et que les aspirations des élèves se transforment également. La réforme du baccalauréat a eu par exemple des conséquences importantes en créant une certaine dichotomie entre des élèves soucieux d’acquérir de fortes compétences en mathématiques et d’autres plus tournés vers d’autres disciplines. Or, les deux types de talents ont toute leur place en École de commerce. Les mathématiques et la science des données sont aujourd’hui, plus que jamais, cruciales dans la formation des élèves, pour les entreprises et dans la société. De la même manière, sous l’impulsion du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la formation aux enjeux de la transition sociale et écologique prendra dès 2025 une place plus grande dans tous les programmes du 1er cycle. Enfin, si la géopolitique a fait une percée importante dans le cœur des élèves, il est fondamental que les enseignements d’humanités soient toujours plus au service de la compréhension des grands enjeux contemporains.

La CDEFM reste confiante quant à la capacité des CPGE de se saisir de ces enjeux. Elle est prête à se mobiliser et est ouverte à la discussion avec celles et ceux qui partagent avec elle la volonté d’imaginer des pistes d’évolution, et de mettre en place les actions qui en découleront dans une volonté de promouvoir les CPGE et la qualité de leur formation.

Entrepreneuriat et Covid-19 : nouvelles opportunités de croissance ?

Le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qualifiait le COVID-19 de pandémie. Depuis cette date, nos vies ont connu des bouleversements majeurs ; couvre-feu, confinement et télétravail ont alors rythmé nos quotidiens respectifs. Si ces conditions ont eu une influence sur notre vie sociale (Mena et al. 2022), elles ont aussi fortement touché la vie économique (Tang et al., 2021; Khlystova et al., 2022). Selon l’OCDE (2021a), la pandémie et les restrictions associées ont entrainé la plus grave récession mondiale depuis près d’un siècle : le PIB des pays de la zone OCDE a par exemple chuté de 1,8% au premier trimestre 2020, puis de 10,6% au cours du deuxième. Cette récession inédite a également eu une influence singulière sur l’activité entrepreneuriale. Effectivement, parmi les PME qui sont restées ouvertes de mai à décembre 2020, entre 55% et 70% ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires (OCDE, 2021b).

La France a aussi été gravement touchée par cette crise sans précédent. En 2020, le PIB français a diminué de 7,9% alors que la valeur ajoutée des entreprises a connu une diminution de 8,1% (INSEE, 2021). Cette dégradation des indicateurs est notamment expliquée par les confinements et les mesures évolutives (couvre-feux et restrictions de déplacement). Le premier confinement a constitué un choc pour tous les secteurs ; l’arrêt des activités a parfois été brutal et les dirigeants de PME n’ont pas pu l’anticiper. Le second confinement a également eu des répercussions significatives. Toutefois, certains secteurs ont été fortement touchés (hébergement-restauration), alors que d’autres ont profité de cette période pour se développer (livraison à domicile) (INSEE, 2021). Plus largement, en 2020, le nombre total de créations d’entreprises en France a atteint un nouveau record avec 848 200 créations, soit 4% de plus qu’en 2019 – et cela malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 (INSEE première, 2021). Ce constat souligne que si la pandémie a été un frein pour l’activité économique, elle a aussi apporté de nouvelles opportunités (Liguori et Winkler, 2020 ; Messeghem et al., 2022) – c’est-à-dire de nouveaux besoins permettant de développer de l’entrepreneuriat alternatif (durable, social, hybride, etc.) et de générer un profit (Hansen et al., 2011).

Les opportunités amenées par la crise sanitaire sont notamment liées à la transition numérique (OCDE, 2021a). Effectivement, de nombreuses PME ont dû rapidement changer leur business model (Sharma et al., 2022), en intégrant notamment la dématérialisation et la vente en ligne (OCDE, 2021b). L’exploitation de ces opportunités a alors permis à certaines PME de rebondir et d’utiliser la crise comme un levier de croissance (Calabrò et al., 2021). Dans la littérature en entrepreneuriat, les travaux récents ont également porté sur les conséquences de la crise (Gregurec et al., 2021 ; Belitski et al., 2022 ; Newman et al., 2022) et sur la capacité de résilience des PME (Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, 2020 ; Janssen et al., 2021 ; Sharma et al., 2022). La question de la poursuite des opportunités a finalement été peu explorée dans ce contexte spécifique (Lungu et al., 2021), alors que les opportunités contribuent au renouveau stratégique et au maintien des avantages concurrentiels (Chabaud et Messeghem, 2010). Pour combler ce manque, nous proposons d’étudier la crise du COVID-19 comme un générateur d’opportunités entrepreneuriales. Au regard des recommandations de Kuckertz et Brändle (2022), nous mettons en évidence trois axes de recherche :

  1. Opportunités entrepreneuriales et COVID-19 : la crise sanitaire a amené de nouvelles opportunités dans la mesure où de nouveaux besoins sont apparus. Toutefois, les conditions d’émergence de ces opportunités restent encore floues. L’objectif est de mettre en évidence les déterminants contextuels qui ont favorisé la création ou la découverte (Alvarez and Barney, 2007) de nouvelles opportunités. Cela met par exemple en lumière le rôle des pouvoirs publics (Narula, 2020). En France, quelle a été l’influence des mesures restrictives (restrictions de déplacements et couvre-feux) sur l’entrepreneuriat ? Les deux confinements ont-ils modifié l’engagement entrepreneurial ? La question des opportunités conduit également à adopter une approche processuelle en trois étapes : identification, évaluation et exploitation (Shane et Venkataraman, 2000). Depuis les années 2000, ce processus a été largement étudié en entrepreneuriat général (Chen et Liu, 2020 ; De Massis et al. 2021 ; Healey et al. 2021). Les chercheurs ont ainsi mis en évidence des éléments essentiels pour mieux comprendre les ressorts de la poursuite des opportunités. Toutefois, peu de travaux ont été menés dans un contexte particulièrement incertain, comme celui de la crise de COVID-19. L’idée est alors de mieux comprendre comment un entrepreneur identifie, évalue et exploite des opportunités entrepreneuriales dans une situation de crise. La phase amont (identification et évaluation) peut amener à explorer la vigilance entrepreneuriale, (Kirzner, 1973 ; Tang et al., 2012 ; Bilal et al., 2022), alors que la phase aval (exploitation) peut conduire à une réflexion sur l’orientation entrepreneuriale (Covin and Slevin, 1989 ; Wales et al., 2020 ; Liu and Xi, 2022).
  • Nouveaux modes d’entrepreneuriat en temps de crise : la crise sanitaire a amplifié des dynamiques entrepreneuriales. Elle a par exemple dynamisé l’entrepreneuriat numérique (Ratten, 2021), en poussant de nombreuses PME sur la voie de la digitalisation (OCDE, 2021a). L’entrepreneuriat social (Bacq and Lumpkin, 2021) a également connu un essor, dans la mesure où la majorité des entrepreneurs français ont donné la priorité à l’impact social et/ou environnemental de leur entreprise. Enfin, l’entrepreneuriat de nécessité (Kuratko and Audretsch, 2022) et l’entrepreneuriat hybride (Demir et al., 2022) ont également été relancés, car le premier confinement a entrainé la mise en place du chômage partiel dans tous les secteurs (DARES, 2021). Si l’entrepreneuriat féminin doit encore être stimulé , l’activité entrepreneuriale en général a connu un essor pendant la crise sanitaire. Dans ce contexte, doit-on faire face à un renouvellement de l’engagement entrepreneurial ? Observe-t-on de nouvelles stratégies d’entrées ou de sorties en entrepreneuriat ? Les entrepreneurs doivent-ils revisiter leurs postures pour créer de la valeur (économique, sociale ou environnementale) ? Ces questions invitent à explorer les nouveaux profils d’entrepreneurs, le rôle de la créativité  ou encore les nouvelles stratégies qui sont mises en place en période de crise. Il serait également pertinent d’analyser plus en détails les différents modes d’entrepreneuriat, en insistant sur leurs conditions d’émergence et/ou de développement au sein d’un écosystème.
  • Capacité de résilience des PME et adaptation au choc : la crise sanitaire a entrainé un arrêt brutal des activités et un recul du chiffre d’affaires pour les PME. Toutefois, si certaines entreprises ont fermé, d’autres ont rapidement pivoté et ont fait preuve de résilience (Santoro et al., 2020) ; cela leur a permis de maintenir un niveau de performance suffisant pour financer l’activité courante et déployer une nouvelle stratégie entrepreneuriale. Dans ce contexte, quels ont été les leviers stratégiques permettant de pivoter ? Comment les modèles économiques classiques ont-ils été repensés ? Certains modèles ont-ils particulièrement résisté à la crise ? Pour aider les PME à résister et à rebondir, les structures d’accompagnement (comme les incubateurs) ont joué un rôle clé. Toutefois, ces structures ont également dû faire face à un challenge dans la mesure où elles ont parfois été amenées à repenser leur propres business model. Par conséquent, comment les structures d’accompagnement ont-elles abordé ce virage stratégique ? Quel a été leur rôle pendant et après les confinements ? Comment ont-elles aidé les entrepreneurs à repenser leurs business model et à rebondir à long terme ? La question du rebond est centrale, autant pour les entreprises classiques que pour les entreprises familiales. Ces dernières, avec leurs caractéristiques si singulières, sont connues pour avoir un fort capital social (familiness) pouvant permettre de résister aux chocs externes (Hadjielias et al., 2022). Alors, les entreprises familiales ont-elles mieux résisté au choc, comparé aux entreprises traditionnelles ? Ont-elles rebondi ? Comment caractériser ce rebond ?  

Pour discuter de ces questions, nous vous proposons de participer à la 5e conférence ENIG. Tous les sujets en entrepreneuriat sont bienvenus. Vous pouvez par exemple évoquer les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

  • Entrepreneuriat agricole
  • Entrepreneuriat familial
  • Entrepreneuriat et innovation
  • Entrepreneuriat international
  • Entrepreneuriat, intrapreneuriat et santé
  • Entrepreneuriat numérique
  • Entrepreneuriat et performance
  • Reprise d’entreprise
  • Écosystème entrepreneurial
  • Légitimité entrepreneuriale
  • Opportunité entrepreneuriale
  • Cognition en entrepreneuriat
  • Financement de l’entrepreneuriat
  • Accompagnement entrepreneurial

Appel à publications 

Les meilleurs papiers de la conférence seront présélectionnés pour être publiés dans une revue classée par la FNEGE. Par ailleurs, nous avons donné des pistes de recherche mais toutes les contributions traitant de la thématique globale seront examinées.

Vous pouvez consulter l’appel à publications pour plus de précisions.

Modalités de soumission

Trois types de papiers peuvent être soumis :

  • Résumé long (500 mots max)
  • Papier court (3000 mots max)
  • Papier complet

Processus de soumission et inscriptions

Les soumissions et les inscriptions se feront sur SciencesConf. Le prix d’une inscription est de 80 euros pour tous les participants. Si vous avez des questions, vous pouvez contacter Dorian Boumedjaoud à l’adresse suivante :  dboumedjaoud@edcparis.edu.

Consignes aux auteurs

Les soumissions peuvent être rédigées en anglais ou en français. Les papiers courts devront respecter la structure suivante :

  • Introduction (750 mots max)
  • Cadre théorique (500 mots max)
  • Cadre méthodologique (500 mots max)
  • Résultats (500 mots max)
  • Discussion (750 mots max)

Tous les papiers devront respecter les critères suivants :

  • Interligne simple et marges de 2,5cm
  • Times New Roman 12
  • Tous les auteurs devront transmettre deux versions de leur papier : une version complète et une version anonymisée

Date : 23 mai 2023
Lieu : EDC Paris Business School, 74/80 rue Roque de Fillol, 92800 Puteaux
Laboratoire de recherche : OCRE

Dates importantes

  • Réception des communications : 17 mars 2023
  • Notification aux auteurs :31 mars 2023
  • Réception des communications révisées : 28 avril 2023

Pour toutes questions, vous pouvez envoyer un message à dboumedjaoud@edcparis.edu.

Comité d’organisation

  • Dorian Boumedjaoud, EDC Paris Business School
  • Jihène Cherbib, EDC Paris Business School
  • Zied Ftiti, EDC Paris Business School
  • Nizar Ghamgui, EDC Paris Business School
  • Allane Madanamoothoo, EDC Paris Business School
  • Waleed Omri, EDC Paris Business School

Comité scientifique

  • Bénédicte Aldebert, Aix-Marseille Université
  • Thierno Bah, Université de Rouen
  • Annie Bellier, CY Cergy Paris University,
  • Wissal Ben Arfi, EDC Paris Business School
  • Yosr Ben Tahar, Paris School of Business
  • Younès Ben Zaied, EDC Paris Business School
  • Maali Benhissi, EDC Paris Business School
  • Dorian Boumedjaoud, EDC Paris Business School
  • Sonia Boussaguet, NEOMA Business School
  • Sophie Casanova, Université de Montpellier
  • Didier Chabaud, IAE Paris
  • Jihène Cherbib, EDC Paris Business School
  • Jean-Marie Courrent, Université de Montpellier
  • Julien De Freyman, South Champagne Business School
  • Nadr El Hana, EDC Paris Business School
  • Colette Fourcade, Université de Montpellier
  • Zied Ftiti, EDC Paris Business School
  • Nizar Ghamgui, EDC Paris Business School
  • Annabelle Jaouen, Montpellier Business School
  • Mohamed Karim Kefi, EDC Paris Business School
  • Muhammad Atif Khan, EDC Paris Business School
  • Anis Khedhaouria, Montpellier Business School
  • Galina Kondrateva, EDC Paris Business School
  • Catherine Léger-Jarniou, Université Paris-Dauphine, PSL
  • Allane Madanamoothoo, EDC Paris Business School
  • Amandine Maus, Aix-Marseille Université
  • Karim Messeghem, Université de Montpellier
  • Waleed Omri, EDC Paris Business School
  • Mohamed Sellami, EDC Paris Business School
  • Étienne St-Jean, Université du Québec à Trois-Rivières

Nous remercions chaleureusement nos partenaires. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter leurs sites respectifs :

Bibliographie

Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation. (2020). La résilience entrepreneuriale, un nouvel enjeu de formation ? Revue Française de Gestion, 46(293), 219–231.

Alvarez, S. A., & Barney, J. B. (2007). Discovery and creation: alternative theories of entrepreneurial action. Strategic Entrepreneurship Journal, 1(1–2), 11–26.

Bacq, S., & Lumpkin, G. T. (2021). Social Entrepreneurship and COVID‐19. Journal of Management Studies, 58(1), 285–288.

Belitski, M., Guenther, C., Kritikos, A. S., & Thurik, R. (2022). Economic effects of the COVID-19 pandemic on entrepreneurship and small businesses. Small Business Economics, 58(2), 593–609.

Bilal, A. R., Fatima, T., Iqbal, S., & Imran, M. K. (2022). I can see the opportunity that you cannot! A nexus between individual entrepreneurial orientation, alertness, and access to finance. European Business Review, 34(4), 556–577.

Calabrò, A., Frank, H., Minichilli, A., & Suess-Reyes, J. (2021). Business families in times of crises: The backbone of family firm resilience and continuity. Journal of Family Business Strategy, 12(2).

Chabaud, D., & Messeghem, K. (2010). Le paradigme de l’opportunité. Des fondements à la refondation. Revue française de gestion, 36(206), 93–112.

Chen, J., & Liu, L. (2020). Customer participation, and green product innovation in SMEs: The mediating role of opportunity recognition and exploitation. Journal of Business Research, 119, 151–162.

Covin, J. G., & Slevin, D. P. (1989). Strategic management of small firms in hostile and benign environments. Strategic Management Journal, 10(1), 75–87.

DARES. (2021). En 2020, l’activité partielle a concerné tous les secteurs et tous les profils de salariés.

De Massis, A., Eddleston, K. A., & Rovelli, P. (2021). Entrepreneurial by Design: How Organizational Design Affects Family and Non‐family Firms’ Opportunity Exploitation. Journal of Management Studies, 58(1), 27–62.

Demir, C., Werner, A., Kraus, S., & Jones, P. (2022). Hybrid entrepreneurship: a systematic literature review. Journal of Small Business & Entrepreneurship, 34(1), 29–52.

Gregurec, I., Tomičić Furjan, M., & Tomičić-Pupek, K. (2021). The Impact of COVID-19 on Sustainable Business Models in SMEs. Sustainability, 13(3).

Hansen, D. J., Shrader, R., & Monllor, J. (2011). Defragmenting Definitions of Entrepreneurial Opportunity. Journal of Small Business Management, 49(2), 283–304.

Healey, M. P., Bleda, M., & Querbes, A. (2021). Opportunity evaluation in teams: A social cognitive model. Journal of Business Venturing, 36(4).

INSEE. (2021). Pandémie de Covid-19 et pertes d’activité : évaluation de l’impact de la crise sur les trajectoires des entreprises françaises en 2020.

INSEE première. (2021). Un nouveau record de créations d’entreprises en 2020 malgré la crise sanitaire.

Janssen, F., Tremblay, M., St-Pierre, J., Thurik, R., & Maalaoui, A. (2021). L’entrepreneuriat et la PME à l’heure de la Covid-19… et après. Revue internationale P.M.E.: Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise, 34(2).

Khlystova, O., Kalyuzhnova, Y., & Belitski, M. (2022). The impact of the COVID-19 pandemic on the creative industries: A literature review and future research agenda. Journal of Business Research, 139, 1192–1210.

Kirzner, I. (1973). Competition and Entrepreneurship, University of Chicago Press, Chicago.

Kuckertz, A., & Brändle, L. (2022). Creative reconstruction: a structured literature review of the early empirical research on the COVID-19 crisis and entrepreneurship. Management Review Quarterly, 72(2), 281–307.

Kuratko, D. F., & Audretsch, D. B. (2022). The future of entrepreneurship: the few or the many? Small Business Economics, 59(1), 269–278.

Liguori, E., & Winkler, C. (2020). From Offline to Online: Challenges and Opportunities for Entrepreneurship Education Following the COVID-19 Pandemic. Entrepreneurship Education and Pedagogy, 3(4), 346–351.

Liu, Y., & Xi, M. (2022). Linking CEO Entrepreneurial Orientation to Firm Performance: The Perspective of Middle Managers’ Cognition. Entrepreneurship Theory and Practice, 46(6), 1756–1781.

Lungu, A. E., Bogoslov, I. A., Stoica, E. A., & Georgescu, M. R. (2021). From Decision to Survival—Shifting the Paradigm in Entrepreneurship during the COVID-19 Pandemic. Sustainability, 13(14), 7674.

Mena, C., Karatzas, A., & Hansen, C. (2022). International trade resilience and the Covid-19 pandemic. Journal of Business Research, 138, 77–91.

Messeghem, K., Lasch, F., Valette, J., Casanova, S., Courrent, J.-M., Nakara, W., et al. (2022). Situation de l’activité entrepreneuriale en France : Rapport 2020-2021 du Global Entrepreneurship Monitor (p. 74). Montpellier, Labex Entreprendre.

Narula, R. (2020). Policy opportunities and challenges from the COVID-19 pandemic for economies with large informal sectors. Journal of International Business Policy, 3, 302–310.

Newman, A., Obschonka, M., & Block, J. (2022). Small Businesses and Entrepreneurship in Times of Crises: The Renaissance of Entrepreneur-Focused Micro Perspectives. International Small Business Journal: Researching Entrepreneurship, 40(2), 119–129.

OCDE. (2021a). Le dynamisme des entreprises pendant la pandémie de COVID-19 : quelles politiques pour une reprise inclusive ? Lutte contre le coronavirus (COVID-19) pour un effort mondial.

OCDE. (2021b). Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat 2021, Éditions OCDE , Paris.

Ratten, V. (2021). COVID‐19 and entrepreneurship: Future research directions. Strategic Change, 30(2), 91–98.

Shane, S., & Venkataraman, S. (2000). The promise of entrepreneurship as a field of study. Academy of Management Review, 25(1), 217–226.

Sharma, G. D., Kraus, S., Liguori, E., Bamel, U. K., & Chopra, R. (2022). Entrepreneurial challenges of COVID-19: Re-thinking entrepreneurship after the crisis. Journal of Small Business Management, 1–23.

Tang, J., Baron, R. A., & Yu, A. (2021). Entrepreneurial alertness: Exploring its psychological antecedents and effects on firm outcomes. Journal of Small Business Management, 1–30.

Tang, J., Kacmar, K. M. (Micki), & Busenitz, L. (2012). Entrepreneurial alertness in the pursuit of new opportunities. Journal of Business Venturing, 27(1), 77–94.

Wales, W. J., Covin, J. G., & Monsen, E. (2020). Entrepreneurial orientation: The necessity of a multilevel conceptualization. Strategic Entrepreneurship Journal, 14(4), 639–660.

Mission histoire Société Générale : aides à la recherche du Master au Doctorat de 2 500 € à 5 000 €

La mission histoire Société Générale accorde des aides à des étudiants engagés dans des recherches portant sur l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales, et s’appuyant au moins en partie sur des archives bancaires.

Un état des fonds et des perspectives de recherche sont disponibles sur le site www.societegenerale.com ou sur demande.

Informations et candidatures pour bénéficier de l’aide de la Mission histoire Société Générale

Les aides à la recherche sont de : 2 500 € par an en master, 5 000 € par an en doctorat. Votre dossier de candidature doit comprendre dans l’ordre :

  • titre, présentation du sujet, nom de l’université et du directeur de recherche (2 pages)
  • les sources envisagées (notamment bancaires)
  • un cv
  • l’avis du directeur de recherche

Les dossiers de candidature doivent être envoyés sous format électronique, au plus tard au 15 novembre 2022

Société générale – service des archives historiques
01 42 13 11 53 – archives.historiques@socgen.com

Contact

Farid Ameur
service des archives historiques
+33 1 42 13 11 53
farid.ameur@socgen.com

XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde

Les XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Bordeaux du 31 mai au 1er juin 2023, en partenariat avec l’UMR 6060 CNRS, Bordeaux Science Economique (BSE), l’Université de Bordeaux, l’UMR CNRS 5319 Passages, l’Université de Bordeaux- Montaigne et le LAM, Sciences Po Bordeaux, sur le thème : 

politiques de développement, acteurs et évaluations.

Le calendrier est le suivant :

  • Date limite d’envoi des propositions de communication – 25 novembre 2022
  • Date de décision du comité scientifique – 13 janvier2023
  • Date limite d’inscription et d’envoi des communications retenue – 31 mars 2023

L’appel à communications, la fiche de proposition pour les XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers- Monde 2023 ainsi que l’invitation des Jeunes chercheurs à postuler au prix Philippe Hugon peuvent être téléchargés sur le site :

http://www.mondesendeveloppement.eu/medias/files/xxxviii-journe-es-atm-bordeaux-2023-24ix22.pdf

Guillaume de Beauregard, nouveau directeur du site ENSM du Havre

Chef de projet « Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) » depuis 2018 en Côte d’Ivoire et coordinateur régional Action de l’Etat en mer pour le golfe de Guinée au sein du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Guillaume de Beauregard a été nommé directeur du site ENSM du Havre, le 14 août.

L’ancien élève de l’Ecole d’administration des affaires maritimes et de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr a occupé divers postes au ministère des armées, comprenant plusieurs missions à l’étranger, puis au ministère de la mer où il a notamment exercé les fonctions de chef du Pôle maritime de Saint-Pierre et Miquelon.

Ancien directeur-adjoint du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Corsen au sein de la Direction interrégionale de la Mer Nord Atlantique Manche Ouest, il a ensuite rejoint l’École nationale de sécurité et d’administration de la Mer (ENSAM) à Nantes en tant que chef de département des affaires internationales, de la recherche et de l’innovation, département également en charge des formations CROSS et des embarquements, avant de rejoindre la Côte d’Ivoire pour le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Il a par ailleurs accompagné et dirigé trois promotions de jeunes administrateurs des affaires maritimes dans le cadre des missions « Jeanne d’Arc ».

Au Havre, où 6600 m² sont dédiés à l’enseignement, l’ENSM accueille plus de 300 élèves.

Guillaume de Beauregard encadrera une équipe pédagogique composée d’une quinzaine d’agents, d’une trentaine d’enseignants et d’une vingtaine de vacataires.

Le Havre étant le siège social de l’ENSM, il sera également l’hôte d’une quarantaine de personnes des services support et de la direction générale.

Guillaume de Beauregard - Ensm
Guillaume de Beauregard – Ensm

La France se dote d’un Observatoire des métavers

Cette création de l’Observatoire des métavers, association à but non lucratif, a pour objet d’analyser le développement sociétal et professionnel des métavers. Parmi ses principales missions, l’Observatoire des métavers procédera à des auditions de parties prenantes, des études et rapports d’impact, des recommandations à destination des acteurs économiques et des pouvoirs publics afin de favoriser la prise de décisions.

Il est vrai que les métavers sont depuis plusieurs mois au cœur des réflexions des entreprises et des pouvoirs publics en France comme dans le monde. Forts de ce constat, il devenait impératif de créer un outil à disposition de tous les acteurs de la société : l’Observatoire des métavers.

Créé à l’initiative de Philippe Cassoulat, entrepreneur reconnu dans l’écosystème numérique, l’Observatoire des métavers est un projet collectif dont les membres fondateurs sont le groupe Talan, Bpifrance, le groupe La Poste, La Mutuelle Générale, le groupe Devinci Exécutive Éducation.

L’observatoire des métavers devrait compter d’ici fin 2023 une cinquantaine d’adhérents parmi lesquels des entreprises de premier plan, des personnes morales de droit privé ou de droit public, des organismes publics ou privés de recherche ou de formation, de nombreux acteurs de l’écosystème numérique et des personnalités de premier plan. Ils participeront à des groupes de travail afin de produire les rapports d’impact de l’Observatoire et échanger sur leurs expériences respectives.

L’Observatoire des métavers va réunir et mobiliser ses adhérents, afin de répondre aux objectifs suivants :

  • Écouter : procéder à des auditions des principaux acteurs de ce secteur d’activité pour mieux analyser les stratégies des différentes parties prenantes ;
  • Éclairer : Publier un rapport annuel sur l’impact des métavers en France et dans le monde en s’appuyant sur les retours d’expérience de ses membres ainsi qu’un baromètre sur la perception des Français face au métavers ;
  • Partager des expériences et des bonnes pratiques : analyser et partager les meilleures expériences de déploiement des métavers ; Promouvoir les meilleures pratiques, technologies et méthodologies ;
  • Réaliser des études prospectives : stimuler et favoriser le développement des métavers, à travers des études, des échanges, des réflexions et l’élaboration de propositions concrètes ;
  • Prôner un usage responsable : promouvoir le développement et le partage d’outils favorisant et vérifiant l’usage responsable des métavers et favoriser un usage inclusif ;
  • Participer au débat public : prendre de la hauteur, nourrir le débat public et formuler des recommandations aux pouvoirs publics ;

« Beaucoup considèrent le Métavers comme une comète qui va rapidement disparaître. Je pense au contraire qu’il s’agit d’un sujet de fond qui va radicalement changer le quotidien de centaines de millions de personnes et obliger les entreprises et les pouvoirs publics à se positionner rapidement. L’Observatoire des métavers s’inscrit, de manière totalement agnostique, dans une démarche collective, constructive et inclusive afin d’analyser ce mouvement de fond et partager avec l’ensemble de ses membres et des pouvoirs publics les meilleures pratiques et orientations du métavers. Je suis depuis toujours partisan de la Tech humaniste, la technologie au service de l’humain qui est la raison d’être de mon engagement dans mon parcours entrepreneurial et c’est dans cette dynamique positive que je veux, au côté de nos membres fondateurs, inscrire mon mandat de président de l’Observatoire, en ouvrant le débat sur tous les sujets majeurs qui se poseront sans exclusion : usages, inclusion, enjeux environnementaux, développement économique… Aucun sujet ne sera écarté.

“Nous sortirons chaque année grâce à nos membres et aux travaux qui seront effectués dans les différents groupes de réflexion de l’Observatoire des analyses sur l’impact des métavers. J’invite à cette occasion toutes les entreprises, les organismes de formation, les organismes de recherche, les spécialistes qui maîtrisent ces enjeux à nous rejoindre en adhérant à l’Observatoire des métavers afin de participer à ce débat et partager ainsi, avec les autres adhérents, leur point de vue.” indique Philippe Cassoulat, président de l’Observatoire des métavers.

Parmi les premières actions, une intervention publique se fera aux côtés de députés, des pouvoirs publics et d’entreprises le 20 septembre 2022 lors du 1er Forum des métavers organisé par RM conseil qui se déroulera à la maison de la Chimie à Paris de 8h30 à 12h30. Les débats porteront sur l’enjeu sociétal des métavers, le développement économique et le rôle que doivent jouer les pouvoirs publics dans la création de Métavers français et européens. Également dès septembre, les premiers groupes de travail de l’Observatoire se mettront en ordre de marche.
 
Site internet de l’observatoire des métavers : https://observatoiredesmetavers.fr/

observatoire des metavers

Classement FNEGE des revues scientifiques en sciences de gestion – Edition 2022

Depuis 2010, la FNEGE réunit les Associations Académiques en Sciences de gestion en un Collège Scientifique dans le but de classer les publications scientifiques. La FNEGE en partenariat avec son Collège Scientifique publie tous les 3 ans, le classement des revues scientifiques en sciences de gestion. Le classement précédent avait été établi en 2019. La prochaine révision aura lieu en 2025.

La Revue des Sciences de Gestion renouvelée dans le classement

LaRSG perpétue sa position au sein du classement des revues de Sciences de Gestion avec cette édition FNEGE 2022.

Pour connaître les autres indexations de LaRSG, une page est spécialement destinée aux chercheurs de la communauté scientifique.

Contre le tout-anglais, procès gagné au Conseil d’État !

Dans sa décision du 7 juin 2022, le Conseil d’État a fait droit au recours déposé par 15 associations (dont l’Afrav) en septembre 2020 et annule donc le décret et l’arrêté du 3 avril 2020 portant sur l’obligation de se présenter à une certification en anglais pour obtenir une licence, un DUT ou un BTS.

Rappel des faits

En dépit de protestations de tous horizons et d’un vote défavorable du conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER), le 3 avril 2020 paraissait un décret qui conditionnait l’obtention de diplômes de 1er cycle de l’enseignement supérieur à la simple passation d’une « évaluation externe » en langue anglaise – sans condition d’obtention, de résultat ou de niveau minimal.

Dès sa parution, l’ensemble de la communauté universitaire et scientifique s’est opposé à ce décret, dénonçant entre autres :

– une atteinte au plurilinguisme au sein des universités par la seule obligation de l’anglais et, de ce fait, un appauvrissement des profils des étudiants et étudiantes s’agissant des langues vivantes.

– le financement d’organismes privés par de l’argent public pour l’obtention d’un diplôme national public, puisque le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI) imposait des certifications venant d’organismes certificateurs privés (le coût total de cette mesure se serait élevé, à terme, à 32 millions d’euros).

Interpellé à plusieurs reprises par de nombreux courriers d’associations, de sociétés savantes et universitaires, d’hommes et de femmes politiques ou encore de pétitions, le MESRI n’a jamais répondu aux demandes de dialogue.

Aussi, 15 associations civiles et universitaires, non syndicales, ont-elles décidé de déposer un recours devant le Conseil d’État.

Loin de retirer sa mesure décriée et contestée, le gouvernement a désigné comme prestataire une société privée grecque, LanguageCert, quasi inconnue, alors même que l’argument phare du Ministère pour justifier la mise en place de cette mesure résidait dans la « reconnaissance internationale et par le milieu socio-économique » de la certification choisie.

Appel de l’Ordre des experts-comptables aux candidats à la présidentielle pour le pouvoir d’achat

À l’aube du second tour de l’élection présidentielle, l’Ordre des experts-comptables a souhaité rappeler les 100 propositions portées depuis de nombreux mois sur un enjeu crucial pour notre pays : le pouvoir d’achat.

“Nous sommes au cœur de l’économie et au cœur de la société, nous sommes des chefs d’entreprise au service des chefs d’entreprise : nous sommes légitimes pour proposer et orienter nos dirigeants.”

Selon l’Ordre des experts-comptables

L’Ordre des experts-comptables proposent aux candidats à la présidentielle 2022

L’Ordre des experts-comptables propose de :

  • Supprimer les cotisations sociales (hors retraite) des salaires et transférer le financement de la protection sociale par une hausse de la TVA et une micro-taxe sur les mouvements financiers ;
  • Augmenter le pouvoir d’achat en exonérant de cotisations sociales (salariales et patronales) et d’impôts les heures supplémentaires et complémentaires. Cette mesure favoriserait à la fois le pouvoir d’achat des salariés et la capacité des entrepreneurs à assurer leur production malgré les difficultés de recrutement ;
  • Pérenniser la prime PEPA version 2021 exonérée de cotisations sociales et d’IR (intéressement simplifié pour les petites entreprises jusqu’à 50 salariés) ;
  • Autoriser les déblocages exceptionnels de l’épargne salariale, sans conditions d’utilisation ;
  • Exonérer les dons d’argent pour l’acquisition d’un bien immobilier (achat, construction, investissement locatif…) ;
  • Augmenter le montant des donations exonérées et réduire la durée des abattements. Par exemple : 150 000 euros tous les 12 ans (donation en nue-propriété) ou 300 000 euros tous les 6 ans (donation en pleine propriété).

« Être acteurs plutôt que spectateurs, proposer plutôt que protester, construire plutôt que dénigrer… Fiers d’être experts-comptables ! » disent-ils.

Pour les présidentielles : les experts-comptables formulent 100 propositions concrètes pour la France

Les experts-comptables formulent 100 propositions concrètes pour une France plus forte, juste et compétitive.

Les experts-comptables formulent 100 propositions !

À moins de trois mois de l’élection présidentielle, les experts-comptables de France assument un choix qui résonne désormais comme une évidence : « se mêler de ce qui les regarde ».

Au programme :

  • Faciliter la vie des entrepreneurs ;
  • Accompagner les TPE/PME vers les enjeux sociétaux, écologiques et digitaux ;
  • Pérenniser le modèle social français ;
  • Moderniser la vie démocratique : le regard des experts-comptables élus ;
  • Dynamiser nos territoires ultra-marins.

Ces 100 propositions seront soumises à tous les candidats à l’élection présidentielle, quelle que soit leur couleur politique. Elles sont une contribution concrète au nécessaire débat.

Être acteurs plutôt que spectateurs, proposer plutôt que protester, construire plutôt que dénigrer… voici la mission de l’ordre national des experts-comptables !

Lionel Canesi
Président de l’Ordre national des experts-comptables
Présidentielle expert

Promesse d’Emmanuel Macron sur l’utilisation du Français : le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF) en attente d’action

Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)a organisé, le 20 mars 2022, la journée mondiale de la Francophonie, un rassemblement des francophones de divers pays sur la place du Panthéon, et une marche en cortège dans le Quartier latin « Pour le français, la Francophonie et le respect de la diversité linguistique de l’Europe ».

Au Président de la République, le Haut Conseil et ses 34 associations membres ont rappelé sa promesse du 7 mars 2021, réitérée en mai, transmise par lettres de son gouvernement (S.E. Affaires européennes), d’utiliser son tour de présidence du Conseil de l’Union, au 1er semestre de 2022, pour mettre fin au coup d’État de la Commission européenne, du Parquet européen et de la Cour des Comptes de l’UE. Ces trois institutions de l’Union avaient en effet, dès l’officialisation du Brexit, décidé de leur propre chef de garder l’anglais et même de le promouvoir « langue commune », faisant de lui leur unique langue de travail de fait. Coup d’État, puisqu’une telle décision relevait du seul Conseil des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union. Décision illégitime, puisque l’Europe est diversité politique, surtout linguistique et culturelle. Décision illégale, violant les textes de base de l’Union : le traité de Rome de 1957, la Charte des Droits fondamentaux, et le Règlement n° 1 de 1958 sur les langues officielles et de travail. Saisi d’un recours par Avenir de la Langue française (ALF), le Tribunal européen s’est déclaré en août 2021 incompétent sur le fond.

Le Haut Conseil international attend du Président de la République exerçant ce présent semestre la présidence du Conseil de l’Union, d’accomplir sa promesse solennelle avant la fin de cette présidence, et de l’annoncer publiquement avant le 10 avril, date du premier tour de l’élection présidentielle.

Palmarès de la 35e édition du Prix TURGOT du Meilleur Livre d’Economie Financière

Sous le Haut Parrainage de Bruno LE MAIRE Ministre de l’Économie
Avec la participation de la Secrétaire Générale de la Francophonie Louise MUSHIKIWABO
les Présidents, Jean-Claude TRICHET et Jean-Louis CHAMBON, proclament le Palmarès de la 35e édition du Prix TURGOT du Meilleur Livre d’Economie Financière

« … Ce rendez-vous annuel, incontournable, de la littérature et de la pédagogie Economique, met à l’honneur des auteurs confirmés et de nouveaux talents très prometteurs… une contribution essentielle à la nécessaire stratégie d’éducation financière pour sensibiliser nos concitoyens aux enjeux économiques et financiers et aux défis du « nouveau monde »…

LAUREAT de la 35e Edition du PRIX TURGOT
Aurélie JEAN
« Les algorithmes font-ils la loi ? » – Editions de l’Observatoire
Remis par Patrick DIXNEUF – Président du Cercle Turgot  

PRIX du JURY : avec Patrick COMBES Président du Groupe VIEL
Jérôme MATHIS
« Combien vaut une vie » – Tremplin

Mentions d’honneur ex-aequo :

– Julie ANSIDEI et Noam LEANDRI : « La Finance Verte » – La Découverte
– Pierre VELTZ : « l’économie désirable » – Le Seuil

Prix Spéciaux avec Philippe DESSERTINE, Directeur Général de l’Institut de Haute Finance IHFI – groupe INSEEC

  • de l’économie financière : Pascal BLANQUÉ : « Dix semaines en Covid 19 » – Economica

 Remis par Michel BON – Grand JURY

  • du Jeune Talent : Ferghane AZIHARI : « les écologistes contre la modernité » – Presses de la Cité

Avec Philippe LEGREZ – Délégué Général de la fondation Michelin

  • des Ouvrages Collectifs : s/direction de Eric BRIONES : « Luxe et Résilience » – Dunod

Avec André-Paul BAHUON Président du CCEF

  • de la Géopolitique : Madame l’Ambassadeur Sylvie BERMANN : « Good bye britannia » – Stock

Avec Jean-Claude LELAN – Président d’Argan
des Directeurs Financiers – DFCG-Turgot :

  • Jérôme BRISSEBOURG – Christophe HANNEZO – Thierry PICQ :   « L’Art de la Performance » – Dunod

Avec Emmanuel MILLIARD – Président de la DFCG
de la Francophonie-FFA-Turgot :

  • Xavier DURAND : « Oser le Risque » – Herman

Avec Steve GENTILI Président du Forum francophone des Affaires

SUP’DE COM Paris lance un nouveau bachelor communication et engagement citoyen

L’école de communication SUP’DE COM proposera en septembre 2022 un Bachelor Communication et Engagement Citoyen sur son campus de Paris. Alors que l’éthique, le développement durable et les actions solidaires et citoyennes sont plus que jamais au cœur des stratégies des associations, ONG et autres structures engagées, SUP’DE COM lance une formation dédiée. Ce Bachelor répond à la fois aux aspirations des jeunes qui ont à cœur de s’impliquer dans le secteur associatif et de donner du sens à leurs actions notamment dans leur vie professionnelle, mais aussi aux attentes des recruteurs qui souhaitent s’engager et impliquer leur entreprise en termes de responsabilité sociale et environnementale.

Une formation qui répond aux aspirations des jeunes

Selon une étude publique de 2018 de l’INJEP, 36% des 18-29 ans déclaraient adhérer à une association et 57% des jeunes français de 15-30 ans affirmaient avoir participé durant l’année écoulée de manière ponctuelle ou régulière aux activités d’une association. Des chiffres qui montrent que les jeunes ont de plus en plus cette volonté de s’engager dans le secteur associatif et d’y consacrer leur vie professionnelle puisque 70% des 18-29 ans aimeraient travailler dans l’économie sociale et solidaire selon l’étude « Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi ».  Un constat partagé par SUP’DE COM :

 « C’est un fait, la génération Z est une génération ultra engagée. SUP’DE COM a pour ambition de répondre aux aspirations des jeunes et de coller au plus près des attentes des recruteurs en cohérence avec les valeurs qu’elle porte depuis sa création : engagement, diversité, audace et innovation » affirme Emmanuel Roullier, Directrice du campus SUP’DE COM de Paris.

Cette ouverture de Bachelor répond alors à ces nouvelles aspirations et ambitions des jeunes générations, alors qu’aucune formation similaire n’existe aujourd’hui sur le territoire francilien. Pour construire et organiser ce Bachelor, les étudiants de Paris ont été mobilisés et consultés afin de réfléchir sur la notion d’engagement et statuer sur le nom du programme.

« Les communicants évoluent dans un secteur d’activité en pleine mutation. Il est du ressort de SUP’DE COM d’accompagner au mieux les apprenants en proposant de nouveaux modèles pédagogiques. C’est dans l’ADN de SUP’DE COM. Aujourd’hui nous sommes sensibles à cet équilibre : stratégie, nouveaux outils, nouveaux modèles et nouveaux métiers ». affirme Eda Dogan, Directrice de la marque SUP’DE COM.

Approfondir les connaissances des étudiants en communication engagée et responsable

En plus des 3 Bachelor Responsable de Communication : Communication & Création, Communication & Digital, Communication & Événementiel, dispensés sur les 9 campus SUP’DE COM, le Bachelor Communication et Engagement Citoyen s’articule autour de 180 heures d’enseignements dédiés (sur les 3 années). Ce Bachelor a vocation de permettre aux apprenants d’approfondir leurs connaissances en communication engagée et responsable. Ces enseignements spécifiques viendront en complément de ceux dispensés dans le cadre du Bachelor Responsable de communication avec des thématiques comme : le marketing social et solidaire, le management de projet, la psychosociologie de l’engagement citoyen ou même la communication des organisations engagées. Ce Bachelor vise à former les futurs responsables de communication opérationnelle et à les accompagner dans la conception et le déploiement de stratégies de communication responsables, impactantes et engagées. À la suite du Bachelor, il est possible d’intégrer le Mastère Manager de la communication de SUP’DE COM en choisissant par exemple la spécialité Communication Responsable et RSE parmi les 12 disponibles sur l’ensemble du cycle afin de continuer d’évoluer vers la thématique engagement et responsabilité. Une formation qui permet d’accéder à des professions comme chef de mission communication, chef de projet, responsable des partenariats, responsable du mécénats ou chargé de relations publics.

Un nouveau Bachelor répondant aux besoins des recruteurs et aux spécificités territoriales

SUP’DE COM continue à développer la stratégie de la marque sur l’ensemble de son réseau d’établissements et à répondre aux besoins des recruteurs et des professionnels de la communication avec la mise en place de plusieurs leviers comme le Comité d’experts qui réunit des communicants de tous horizons, ou le Baromètre des Métiers qui interroge les entreprises sur leurs besoins en termes de recrutements, mais également sur les tendances du marché. Deux consultations qui permettent d’identifier les compétences et savoir-être plébiscités par les recruteurs et d’optimiser les enseignements dispensés pour coller au plus près à leurs attentes. Avec l’ouverture de ce Bachelor, l’école de communication poursuit sa volonté de proposer de nouvelles formations sur l’ensemble du territoire et de répondre à la fois aux demandes des apprenants et aux spécificités territoriales. Pour cette formation, le choix du campus de Paris fait sens dans la mesure où la ville accueille les sièges de structures d’envergure dans le secteur de l’engagement tels que l’Unesco ou Handicap International. Ce nouveau Bachelor va alors permettre aux futures promotions d’apprendre et d’évoluer dans un espace géographique propice à différentes opportunités.

Le Gouvernement accroît l’insertion des docteurs au sein des administrations d’Etat en facilitant la réalisation de thèses dans l’administration, au service de l’action publique

Le renforcement des liens entre la recherche et l’action publique est un élément essentiel de la rénovation de notre État, pour le rendre plus expert, plus divers et plus réactif. Dans ce cadre, Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, et Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques, agissent pour renforcer les ponts existants entre administration et recherche et d’en créer des nouveaux, partout où cela est nécessaire. L’insertion des docteurs au sein des administrations de la fonction publique d’Etat est l’un d’entre eux ; il a notamment donné lieu à la création d’un concours réservé à ce public à l’Institut national du service public.

Le succès des Conventions Industrielles pour la Formation par la Recherche (CIFRE) est connu : en 40 ans d’existence, il a fait la preuve de sa capacité à accélérer l’innovation des entreprises, à élargir le champ et l’impact de la recherche, à étendre les perspectives professionnelles des doctorants, et surtout à construire un langage commun entre des mondes qui ne se parlaient pas assez. Il n’était cependant pas ouvert à la fonction publique d’État.

Le  Gouvernement a donc donné une impulsion supplémentaire pour créer un dispositif qui s’inspire des thèses CIFRE afin de proposer aux administrations d’État, aux établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche, aux laboratoires de recherche et aux doctorants un cadre nouveau, simplifié et attrayant facilitant la réalisation de thèses en administration qui permettront d’acquérir une expérience différenciante pour intégrer à terme ces institutions.

Frédérique Vidal et Amélie de Montchalin annoncent ainsi aujourd’hui l’expérimentation COFRA (Convention de Formation par la Recherche en Administration) : fondée sur un travail partenarial mené depuis plusieurs mois, elle vise à mettre en place 20 COFRA dès la rentrée 2022 avec des administrations volontaires, avec l’ambition faire monter en puissance le dispositif pour proposer 100 COFRA à la rentrée 2023.

Ce dispositif expérimental vise à répondre aux objectifs suivants :

  • Définir un format de convention cadre simple et efficace pour les parties prenantes ;
  • Former les référents du doctorant au sein de l’administration afin d’assurer un accueil de qualité des doctorants ;
  • Imaginer les grandes lignes d’un fonctionnement opérationnel assurant l’excellence des thèses COFRA ;
  • Offrir un co-financement à 50% pour la phase d’expérimentation ;
  • Lancer un travail afin de lever les contraintes liées aux schémas d’emploi des administrations pour ce public spécifique.

La réalisation de thèses au sein de l’administration  est un moteur pour la transformation de l’action publique : apporter aux administrations et à leurs agents des réflexions et contenus à la pointe des connaissances scientifiques du moment  et des grands enjeux contemporains tout en ouvrant un terrain nouveau d’exploration pour les chercheurs. Enfin c’est aussi permettre la rencontre fructueuse entre des hommes et des femmes qui ont suivi des parcours différents au service du public et de la recherche pour favoriser au sein de nos administrations la diversité, l’engagement et l’excellence.

Un travail de suivi sera mené dans la durée de l’insertion professionnelle de leurs bénéficiaires.

Le Gouvernement reste pleinement mobilisé pour assurer l’insertion des docteurs au sein de l’administration et ainsi renforcer les liens entre recherche et pris de décision publique.