Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Madagascar : Déploiement d’une mission électorale de la Francophonie

A l’invitation des autorités malgaches, la Secrétaire générale de la Francophonie, Son Excellence Madame Louise MUSHIKIWABO, déploie une mission électorale de la Francophonie (MEF) à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle du 16 novembre 2023 à Madagascar.

Conduite par S.E. Mme Madame Micheline CALMY-REY, ancienne Présidente de la Confédération Suisse, et Envoyée spéciale de la Secrétaire générale pour Madagascar, la MEF, composée de personnalités et d’experts issus de plusieurs pays francophones, séjournera à Antananarivo du 13 au 20 novembre 2023.
Cette MEF qui s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des processus démocratiques dans l’espace francophone, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako (2000), rencontrera les principaux acteurs et institutions impliqués dans la préparation et la conduite du processus électoral, les représentants de la société civile ainsi que les partenaires internationaux sur place.

Le jour du scrutin, les membres de la MEF se rendront dans certains centres de vote d’Antananarivo et ses environs et évalueront le déroulement des opérations électorales en s’appuyant également sur les observations des partenaires de l’OIF au sein des organisations de la société civile malgache.

Depuis un an l’OIF apporte un appui multidimensionnel au processus électoral malgache en cours dans les domaines suivants : audit du registre électoral national et des listes électorales ; soutien à des organisations féminines et de la société civile ainsi qu’aux responsables de médias pour renforcer la sensibilisation et la participation des femmes et des jeunes aux élections, soutien à l’observation électorale nationale, formation des journalistes à la couverture équilibrée des activités politiques et à lutter contre la désinformation.

A l’issue du processus électoral, les constats et conclusions de la mission feront l’objet d’un rapport qui formulera des recommandations en vue du renforcement du système électoral et de la démocratie à Madagascar.

MADE IN FRANCE « ENSEMBLE » : rejoignez la pétition !

Depuis 12 ans Guillaume Gibault – le fameux Président du Slip Français – s’engage pour la fabrication française avec ses 80 partenaires industriels et de tous ceux qui font vivre le Made in France avec lui.
Depuis des mois ce collectif alerte sur le besoin de donner un vrai cap et cadre stratégique et à ce sujet. Depuis des semaines ils attendent des réponses des pouvoirs publics sur leurs propositions concrètes. Pourtant, rien ne bouge.

Le Made in France est bon pour le pays

Plus d’emploi, plus de lien social, moins d’impact carbone le Made in France est pourtant l’évidence et chacun appelle à la reconquête industrielle.

Dans le contexte économique difficile actuel, il est impératif de soutenir les entreprises qui font le choix de fabriquer en France. Elles défendent une certaine vision du monde, un modèle social et 3,2 millions d’emplois en France qui sont autant d’histoires, de familles, de vies.

Ensemble, rendons l’impossible possible !

À la veille de l’incontournable salon du Made In France, les citoyens peuvent décider que cela change. C’est pourquoi Guillaume Gibault appelle à déposer votre signature.

Une signature pour une pétition nationale pour un projet de loi en faveur des entreprises du Made in France.

Une pétition pour composer un collectif de 100.000 citoyens dans une demande claire aux pouvoirs publics : La mise en place d’un cadre économique en faveur des entreprises fabriquant en France.

L’objectif : atteindre 100.000 signatures avant la fin de l’année afin que ce cadre nécessaire à une reconquête industrielle soit débattu et décidé à l’Assemblée nationale.

“Particuliers, entreprises, associations, fédérations, signez, relayez, partagez… on compte sur vous” précise Guillaume Gibault.

#madeinfranceensemble

MADE IN FRANCE ENSEMBLE !

SIGNEZ LA PÉTITION EN FAVEUR DE LA FABRICATION FRANÇAISE ET SOUTENEZ LES PROJETS MADE IN FRANCE !

Je signe la pétition !

Le XIXe Sommet de la Francophonie en France sous le signe de la création, l’innovation et l’entreprenariat en français

Au terme de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) qui s’est tenue à Yaoundé, au Cameroun, ces 4 et 5 novembre 2023, la France a reçu de la Tunisie la présidence de la CMF pour les deux prochaines années, au titre de pays hôte du XIXe Sommet de la Francophonie qu’elle accueillera en octobre 2024. La délégation française à Yaoundé était emmenée par la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Madame Catherine Colonna. 

Aux côtés de la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, la Secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou, a présenté les enjeux de ce prochain Sommet aux États et gouvernement membres de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Le Sommet de la Francophonie 2024

Le Sommet de la Francophonie s’ouvrira, le 4 octobre 2024, à la Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, lieu entièrement dédié à la langue française et aux cultures francophones, inauguré le 30 octobre dernier par le Président de la République, Emmanuel Macron. Le Sommet se poursuivra à Paris le 5 octobre 2024.

Le XIXe Sommet de la Francophonie sera un événement majeur, tant sur le plan diplomatique, que politique, économique et culturel, avec la langue française en trait d’union. En France, il sera l’un des temps forts internationaux de l’année 2024 avec l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques.

La France et l’OIF

La France et l’OIF nourrissent l’ambition de promouvoir une Francophonie au service des peuples, d’en démontrer les dynamiques et les opportunités.

La France et l’OIF sont convenus que la créativité, l’innovation et l’entreprenariat dans la diversité de l’espace francophone seront placées au cœur de l’événement. La Francophonie est en effet un formidable vecteur de débats intellectuels, de création et d’emploi et le monde francophone est porteur de talents et d’opportunités dont nous devons être fiers. La thématique retenue invitera chacune et chacun à « Créer, innover et entreprendre en français ».

Pour illustrer ce thème, la France a souhaité organiser, en marge du Sommet, un Festival de la francophonie, afin de valoriser une Francophonie dynamique auprès des Françaises et des Français et de l’ensemble de la communauté francophone. Ce Festival, bâti en dialogue avec l’OIF, ses Etats membres et les sociétés civiles, contribuera à la perception d’une francophonie ouverte, vivante, plurilingue, contemporaine, utile et attractive. Il permettra de valoriser la vitalité des scènes culturelles, académiques, scientifiques et entrepreneuriales francophones, et s’étendra à tout le territoire métropolitain et ultramarin, mais aussi en ligne et dans tout l’espace francophone.

À Paris, il intégrera un Village de la Francophonie, organisé conjointement avec l’Organisation internationale de la Francophonie et ses États et gouvernements membres participant au Sommet.

L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.

Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

ESCEM et Caisse d’Epargne Loire-Centre – Chaire Management de la RSE

Tamym Abdessemed, Directeur Général de l’ESCEM et Jean François Paillissé, Président du Directoire de la Caisse d’Epargne Loire Centre inaugurent aujourd’hui la Chaire dédiée au Management de la responsabilité sociale. L’Escem et la Caisse d’Epargne s’engagent conjointement sur 3 ans dans une démarche de recherche partenariale active, dans un domaine au cœur de l’actualité économique et sociale.

Convaincus que ces préoccupations modifient profondément les rapports entre l’entreprise, la société et les individus, Tamym Abdessemed et Jean-François Paillissé estiment que ce champ « a besoin d’une pensée nouvelle et originale pour orienter les dirigeants dans la vision globale de leurs responsabilités et leurs styles de management ». Telle est la vocation de cette chaire.

Docteur en gestion, professeur en ressources humaines à l’Escem, Anne-Marie Fray est nommée Directeur Scientifique de la Chaire.  « La responsabilité sociale en tant que telle doit maintenant faire l’objet de management dans les organisations, en particulier sur le plan des ressources humaines. Elle amène des horizons de décision et des normes de performances inédits de même qu’elle impose des qualités nouvelles chez les managers », indique Anne-Marie Fray.

Actions à portée nationale et régionale en RSE

Avec un budget de l’ordre de 60 000 €, l’Escem et la Caisse d’Epargne Loire Centre ont la volonté de mettre en commun une expertise partagée en RSE afin de concevoir et développer des initiatives concrètes à court et moyen terme comme la création d’un observatoire des meilleures pratiques. La chaire travaillera également à construire des outils de pilotage et des indicateurs de mesure. Ces travaux associeront les universités partenaires de l’Escem afin de faire émerger un réseau de recherche et d’enseignement rôdé à ces problématiques.

Les actions porteront sur des publics diversifiés : les entreprises établies sur le territoire de la Caisse d’Epargne Loire-Centre, de même que les publics internes à la banque, comme par exemple ses sociétaires et ses équipes managériales.

A moyen terme, il est également prévu que la Chaire finance des bourses doctorales.

Un engagement et des convictions partagés

Adhérente au Pacte Global de l’humanité, l’Escem affiche le label Global Compact. Membre de l’Association des Campus Responsables, l’Ecole procure depuis 2003 à tous ses étudiants en formation initiale et continue, un enseignement dédié à la RSE. Elle a également développé au Canada, avec l’université de Sherbrooke, un parcours de spécialisation parmi les tout premiers de l’enseignement supérieur.

Forte de 2 siècles de philanthropie, après les bains douches et les jardins ouvriers, le livret A et le logement social, la Caisse d’Epargne a financé, de 2001 à 2008, des missions d’intérêt général par les programmes d’économie locale et sociale. Dans ce cadre elle a porté 942 projets solidaires pour plus de 16 millions d’euros.

Dès 2003, par ailleurs, le Groupe Caisse d’Epargne s’est engagé dans une démarche de développement durable avec, en premier jalon, la signature du Pacte mondial des Nations Unies. La même année, la Caisse d’Epargne Loire Centre a construit son plan d’actions sur la base des résultats de l’audit sollicité auprès de l’agence de notation Vigeo. En 2007 est lancé « Bénéfices Futur », programme innovant qui dynamise la démarche développement durable. A partir de 2009, la Caisse d’Epargne Loire Centre met en place une politique de responsabilité sociale composée à la fois d’engagements externes partagés (philanthropie, inclusion financière) et d’initiatives à caractère social ou environnemental dans la gestion de son activité. Elle engagera chaque année un montant important de son PNB à cette politique de RSE.

Quatre chaires spécialisées en cohérence avec les valeurs de l’Ecole

Etre en ligne avec les valeurs d’humanisme qu’elle défend et participer au développement de nouvelles connaissances en science de gestion pour l’entreprise, tel est le fil conducteur des projets de Chaires de l’Escem depuis 4 ans.

Confortée par le leadership de son pôle ATELIS, l’Escem lance en 2005 sa première Chaire en intelligence économique avec Microelectronics. 2007 et 2008 voient la création de deux nouvelles chaires spécialisées. L’une dans la finance solidaire avec l’ONG fondée et dirigée par Jacques Attali (PlaNet Finance) et l’autre avec le groupe Audiens, en vue de promouvoir la recherche en économie sociale.

Le lancement de cette quatrième Chaire en Management de la Responsabilité Sociale en partenariat avec la Caisse d’Epargne Loire-Centre permet à l’Escem de poursuivre la promotion des thèmes et des valeurs qui lui sont chers mais aussi de conforter le développement de son offre de formation initiale et continue.

Manifeste pour une ESS rassemblée, claire et conquérante !

Nous sommes des acteurs militants, responsables, dirigeants, entrepreneurs, chercheurs, qui croyons plus que jamais en la pertinence de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) dans un monde en pleine mutation économique et écologique, et face à des enjeux majeurs pour notre démocratie et pour la cohésion sociale. Au moment où des débats parfois tendus animent le monde de l’entrepreneuriat social et à impact, et où l’ESS est collectivement interpellée quant à ses fondamentaux, nous appelons au rassemblement de ses acteurs autour de la clarté de ses principes d’action, et dans une organisation collective refondée, moteur d’une dynamique de conquêtes et de progrès.

Premiers signataires (suite de la liste à la fin du manifeste)

Jérôme Saddier, président d’ESS France et de Coop.fr (Les Entreprises Coopératives) / Claire Thoury, présidente du Mouvement Associatif / Benoît Hamon, ancien ministre de l’ESS / Marion Lelouvier, présidente du Centre français des fonds et fondations / Eric Chenut, président de la Mutualité Française / Elisa Braley, Collectif FemmESS / Hugues Sibille, président du Labo de l’ESS / Mahel Coppey, adjointe à la maire de Nantes, présidente du Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) / Bastien Sibille, président de Mobicoop / Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, président du GSEF (Forum Mondial de l’Economie Sociale) / Michel Jezequel, président de la Chambre Régionale de l’ESS (CRESS) Bretagne et 1er vice-président d’ESS France / Claude Alphandéry, président d’honneur du Labo de l’ESS et de France Active / Pierre-René Lemas, président de France Active / Patrick Jacquot, au nom de l’Association des Assureurs Mutualistes, P-DG de la Mutuelle des Motards…

Nous sommes engagés pour l’ESS

Que nous soyons engagés dans des entreprises et organisations qui façonnent certains secteurs économiques et sociaux, parfois depuis des décennies au point de faire partie du paysage familier de nos concitoyens et parfois plus récemment, ou que nous soyons engagés dans celles qui explorent les voies de l’innovation sociale, écologique et démocratique, nous sommes convaincus de la force de nos modèles pour agir, créer et entreprendre en faveur du progrès social, économique et écologique, et pour rendre la société plus inclusive.

Notre ambition commune, dans notre grande diversité des familles et réseaux d’acteurs de l’ESS, ce sont en effet nos raisons d’agir : nous avons toujours su et nous pouvons encore faire des choses bien plus grandes que ce que nous sommes, parce que nos modèles sont résilients et proches des besoins fondamentaux et des aspirations humaines, parce qu’ils expriment et incarnent un potentiel puissant et transformateur de la société. Nous le mesurons au quotidien, quelles que soient les difficultés que nous rencontrons et, parfois, l’adversité de la concurrence et l’inconstance des pouvoirs publics.

L’ESS n’est pas pour nous un conservatoire de bonnes idées, mais une dynamique fondée sur une énergie inépuisable : le pouvoir d’agir et d’initiative de la citoyenneté. Il prend des formes différentes variées dans nos associations, coopératives, entreprises sociales, fondations, mutuelles, mais il s’incarne toujours dans la volonté de repousser les frontières de l’économie du Bien commun et de l’innovation sociale.

Les « nouveaux rivages de l’ESS »

Devant nous sont les conquêtes possibles, les « nouveaux rivages de l’ESS », qui doivent encore affranchir certaines activités essentielles des risques et dérives de la prédation financière : sécurité alimentaire, habitat, accès à l’eau et à l’énergie, protection sociale, préservation des espaces naturels et de la biodiversité, démocratie numérique, éducation, culture… Ce sont les communs à construire, à développer, à rendre incontournables, dans un monde qui ne peut compter seulement sur la croissance ni sur la technologie pour trouver des solutions à ce qui est désormais une crise de modèle. Ces conquêtes ont besoin de l’initiative collective, de la gestion non-lucrative ou à lucrativité limitée, de la démocratie économique qu’incarne l’ESS, autant que d’un esprit entrepreneurial motivé par une forte ambition transformatrice.

Ensemble, nous faisons bloc autour de la notion d’Economie sociale et solidaire telle qu’elle a été définie par la loi du 31 juillet 2014, après de longs débats, et qui a inspiré ces deux dernières années les résolutions reconnaissant l’ESS aux niveaux européen et international. Il s’agit d’un acquis précieux qui, complété de la définition de notre utilité sociale et environnementale, suffit à nous qualifier et qui nous projette vers l’avenir en garantissant notre liberté d’agir, sans tutelle d’aucune sorte et en pleine responsabilité de nos actes.

C’est sur ces bases que nous appelons tous les acteurs à soutenir et à rejoindre les familles et les réseaux de l’ESS qui les représentent dans le respect de nos valeurs fondamentales, tout en donnant aux acteurs émergents de l’innovation sociale et environnementale, de l’économie solidaire ainsi que de l’entrepreneuriat social toute leur place dans ce large rassemblement où doivent s’opérer des convergences nécessaires.

Nos statuts ne sont pas figés, ils sont même les moteurs de la pérennité de nos engagements : la loi de 2014 a étendu leurs principes à toutes les sociétés commerciales qui veulent s’inscrire dans les ambitions et les règles de l’ESS ; l’intégration d’entreprises conventionnelles dans l’ESS est un enjeu à portée de mains. C’est parce que nous avons confiance en nos principes que nous disons notamment aux entreprises à mission : vous avez fait le pas d’intégrer une mission d’intérêt général à vos statuts ; surtout ne vous arrêtez pas là, limitez désormais votre lucrativité et devenez démocratiques !

Nous avons aussi besoin de nous renforcer dans notre diversité, au sein d’une ESS cohérente et engagée collectivement dans son développement, comme en coalition avec des mouvements d’entreprises engagées. Cette nouvelle étape est nécessaire pour répondre efficacement à cette quête de sens qui traverse notre société, pour promouvoir la citoyenneté et l’émancipation, pour encourager les projets portés dans les territoires et amplifier notre capacité transformatrice, pour renforcer le pouvoir d’agir des individus, pour défricher l’avenir, et pour nous projeter dans un horizon européen et international.

Ce qu’ESS France a su construire

Cette convergence, à partir de ce qu’ESS France a su construire, doit aussi incarner la clarté des principes qui nous animent et leur déclinaison grâce à la notion d’utilité sociale et environnementale. La plupart de nos entreprises et organisations savent parfaitement la démontrer à leurs parties prenantes ; à l’heure où la notion « d’impact » est de plus en plus répandue au risque d’une confusion avec nos modèles socio-économiques et d’une banalisation de l’ESS, il nous appartient de mieux nous faire connaître du grand public selon des outils et méthodes qui nous soient propres, et développés en toute liberté et responsabilité. Cette exigence nous oblige au regard du rôle que nous voulons jouer à l’avenir, mais aussi pour lutter contre le « social » et le « green washing ».

C’est aussi à ce titre que nous avons besoin de repenser notre organisation collective en tant qu’employeurs, en tant qu’entrepreneurs, en tant qu’acteurs du mouvement social, pour que l’ESS dans son ensemble soit identifiée à partir de pratiques cohérentes avec nos principes, notamment en termes de partage de la valeur et de dialogue social. Répondre à une quête de sens au travail ne suffira pas : la visée transformatrice de l’ESS doit aussi s’illustrer dans la démocratie de l’économie et de l’entreprise, dans l’attention à la qualité de vie au travail, dans l’atteinte réelle de l’égalité femmes-hommes, dans la juste répartition de la valeur créée en fonction de nos modèles économiques. La cohérence implique aussi de nouer entre organisations et entreprises de l’ESS des alliances privilégiées, et de s’engager dans le développement mutuel en renouant avec une ambition collective et solidaire.

Pour toutes ces raisons, nous poursuivrons ensemble la défense d’une conception exigeante et ambitieuse de l’ESS et nous proposerons dans les prochaines semaines les contours d’une organisation collective refondée incarnant toutes ces ambitions. Nous travaillerons aussi à ce que cette dynamique inspire des politiques publiques ambitieuses, qui viendront soutenir nos projets et accompagner les efforts de ceux qui entreprennent avec une haute conception de leur responsabilité à l’égard de la société ; une loi de programmation au service des enjeux de l’ESS est devenue indispensable.

Au moment où la reconnaissance de l’ESS s’impose en Europe, et même au niveau mondial où elle incarne la nouvelle efficacité nécessaire à la réalisation des Objectifs du Développement Durable des Nations-Unies, nous voulons favoriser l’engagement, accompagner les transitions, dynamiser les coopérations territoriales et internationales. Notre histoire démontre que nous avons su le faire sans tout attendre des pouvoirs publics, mais l’ampleur des enjeux justifie pleinement qu’ils investissent résolument dans le potentiel que nous représentons collectivement, comme ils avaient su le faire hier, notamment à l’occasion de crises sociales.

Cette ESS doit désormais s’emparer des menaces croissantes

Cette ESS, reconnue à l’échelle internationale, doit désormais s’emparer des menaces croissantes (écologiques, numériques, financières…) et des enjeux d’une transformation profonde de modèle socio-économique, sans jamais cesser de s’appuyer sur la nécessité de renforcer la citoyenneté et de s’appuyer sur elle. C’est notre responsabilité face aux générations futures. Nous appelons tous ceux qui veulent de bonne foi œuvrer avec nous pour inventer une économie de proximité et durable, rechercher une post croissance sobre et équitable, transformer le travail… Nous les invitons à nous rejoindre, à apporter à ce grand mouvement, leurs intelligences et leurs énergies entrepreneuriales, particulièrement les jeunes inquiets du futur et désireux de sens, d’inclusion, de coopération et de sobriété, de s’engager concrètement avec nous pour une autre économie.

Nous annonçons le rassemblement de l’ESS, nous nous y engageons collectivement et résolument. Oui, nous pensons qu’en agissant ensemble, dans la clarté des identités, l’ESS peut devenir la norme de l’économie de demain, et contribuer ainsi aux nécessaires changements systémiques.

Suite des signataires

  • Colas Amblard, avocat et président de l’Institut ISBL
  • Frédéric Annette, président de la CRESS Réunion
  • Alexandre André, président de Mutuelle Avenir Santé
  • Alain Arnaud, président du CIRIEC France
  • Kadafi Atoumani, président de la CRESS Mayotte
  • Jean-Louis Bancel, ancien Président du Crédit Coopératif et de Coopératives Europe
  • Sylvie Ben Jaber, présidente de la Mutuelle Familiale
  • Fatima Bellaredj, déléguée générale de la Confédération Générale des SCOP
  • Emmanuelle Beyer, présidente de la CRESS Grand Est
  • Eric Bidet, chercheur, co-président de l’ADDES
  • Yannick Blanc, président de l’Institut Français du Monde Associatif
  • Christiane Bouchart, ancienne présidente du RTES
  • Sylvie Bourbigot, ancienne vice-présidente en charge de l’ESS au Conseil Départemental des Côtes d’Armor
  • Arnaud Breuil, secrétaire général de l’ICOSI
  • Guylaine Brohan, Présidente de la Fédération nationale des Familles Rurales
  • Patrick Brothier, président du Groupe AESIO
  • Jean-Philippe Brun, expert Institut ISBL
  • Jean-Louis Cabrespines, ancien président du CNCRES et du CEGES, délégué général du CIRIEC, expert ISBL
  • Philippe Calmette, président de la FISAF (Fédération des acteurs des handicaps sensoriels et des troubles du langage) et du think-tank FRATERNITÉ
  • Gilles Cavé, président de la CRESS Pays de la Loire
  • Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole
  • Christiane Châteauvieux, présidente de la Fédération française des coopératives d’habitants (Habiccop)
  • David Cluzeau, délégué général de Hexopée
  • Alain Coheur, président ESS Forum International
  • Patricia Coler et Josette Combes, co-présidentes du Mouvement pour une Economie Solidaire
  • Adrien Couret, directeur général AEMA Groupe
  • François Debiesse, président d’Admical
  • Michelle Demessine, présidente de l’Union nationale des associations de tourisme
  • Danielle Desguées, présidente Fonds « Entreprendre autrement » et directrice générale du Réseau BGE PaRIF
  • Jean-Louis Desnoues, président de la CRESS Centre Val de Loire
  • Camille Dorival, journaliste et éditrice à Coopaname, ancien directrice générale d’Alternatives Économiques
  • André Ducournau, président de la CRESS Occitanie
  • Timothée Duverger, chercheur à Sciences Po Bordeaux et président de l’Association des Lecteurs d’Alternatives Economiques
  • Abdelaali El Badaoui, président du Fonds de dotation France du Coeur
  • Myriam Faivre, présidente-directrice générale de la CAE Clara
  • Maryline Filippi, universitaire, rédactrice en chef de la RECMA
  • Alain Forest, président du Mouvement associatif Pays de la Loire
  • Eric Forti, président de la Ligue de l’Enseignement Ile de France
  • Christophe Fourel, Mouvement convivialiste
  • Françoise Fromageau, présidente de Mona Lisa, administratrice du Mouvement Associatif de Bretagne
  • Bernard Gaillard, personne qualifiée, CESER de Bretagne
  • Yannick Gallien, président du Mouvement associatif PACA
  • Jean Luc Garde, président de la Mutuelle Malakoff Humanis, membre du Bureau de la Mutualité Française
  • Jean Gatel, ancien ministre de l’ESS
  • Morgane Gauquelin, directrice générale de REC Innovation et vice-présidente de la CRESS Ile-de-France
  • Christophe Gaydier, président d’Animafac
  • Cyril Gayssot, co-fondateur de FMS – Entreprise Adaptée
  • Dominique Gillot, présidente de la Fédération Générale des PEP
  • Pascal Glémain, Université Rennes 2, ESO UMR 6590 du CNRS, Institut ISBL
  • Laurent Grandguillaume, président de Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée
  • Dominique Guillen Isenman, présidente de la Fédération Nationale Solidarité Femmes
  • Dominique Hays, président du Réseau Cocagne
  • David Hiez, professeur de droit, spécialiste en droit de l’ESS, Université du Luxembourg
  • Thierry Jeantet, président d’Honneur de ESS Forum International, membre du conseil du GSEF
  • Dominique Joseph, présidente de MutElles
  • Jacques Landriot, président de la Confédération Générale des SCOP
  • Françoise Lareur, présidente de la Fondation Macif
  • Georges Laumuno, président de la CRESS des Îles de Guadeloupe
  • Daniel Le Guillant, président de la Fédération Française des Coopératives et Groupements d’Artisans
  • Maryvonne Le Pezennec Charrier, Union Régionale Bretagne CLCV
  • Gérard Lejeune, expert-comptable et commissaire aux comptes, expert Institut ISBL
  • Patrick Levy-Waitz, président de la Fondation Travailler Autrement et de l’Association France Tiers Lieux
  • Marie-Martine Lips, ancienne présidente du Conseil national des CRESS…
  • Pierre-Edouard Magnan, président de la CRESS Normandie
  • Dominique Mahé, président de France Active Garantie
  • Pierre Marini, élu et dirigeant mutualiste
  • Alexis Masse, président de France Active Initiative
  • Nathalie Mayance, présidente d’APIVIA MACIF MUTUELLE
  • Catherine Mechkour Dimaria, secrétaire générale du Réseau national des ressourceries et recycleries
  • Pascal Michard, président AEMA Groupe
  • Benoît Miribel, ancien président du CFF, secrétaire général Fondation Une santé durable pour tous, président d’honneur d’Action contre la faim
  • Viviane Monnier, présidente de l’Union Régionale Solidarité Femmes IDF
  • Stéphane Montuzet, président de la CRESS Nouvelle-Aquitaine
  • Stéphanie Motté, co-présidente Familles Rurales 35
  • Jean-Paul Nanguet, président du Mouvement associatif de La Réunion
  • Carole Orchampt, déléguée générale du RNMA, experte Institut ISBL
  • Christian Oyarbide, dirigeant mutualiste
  • Nils Pedersen, président de la Fonda
  • Loïc Pelletier, président de la Fédération Nationale des Coopératives de Consommateurs
  • Yves Pellicier, président de la MAIF
  • Josyane Pérez, présidente du Mouvement associatif de Nouvelle-Aquitaine
  • Philippe Perrault, président de la MACIF
  • Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire de Bordeaux, vice-président du RTES
  • Denis Philippe, président de la CRESS Sud
  • Laurent Pinet, président de Coorace
  • Charlotte de Poncins, co-présidente du F3E
  • Olivier Pouyaud, président du Groupe mutualiste RATP
  • Valentina Ricci, déléguée générale de l’Institut ISBL
  • Nadine Richez-Battesti, universitaire Aix-Marseille Université et LEST-CNRS, co-présidente de l’ADDES
  • Peggy Robert, présidente de la CRESS Hauts-de-France
  • Armand Rosenberg, entrepreneur social et président de la CRESS Auvergne Rhône-Alpes
  • Pierre-Jean Rubini, président de la CRESS Corse
  • Laurence Ruffin, vice-présidente de la Confédération Générale des SCOP
  • Christian Sautter, président d’honneur de France Active
  • Pierre Siquier, président de France Générosités
  • Françoise Sturbaut, présidente de la Ligue de l’Enseignement
  • Robert Sturgis, président du Mouvement associatif Ile de France
  • Céline Thiébault-Martinez, secrétaire générale de l’IPSE
  • Frédéric Tiberghien, président de FAIR
  • Loreline Vidal, administratrice référente, au nom du CA collégial du Réseau national des maisons des associations
  • Hugues Vidor, président de l’Union des Employeurs de l’Economie Sociale (UDES)
  • Jérôme Voiturier, directeur général de l’Uniopss
  • Elisa Yavchitz, directrice générale des Canaux
  • Serge Widawski, directeur général APF Handicap

L’IAE de Caen s’ouvre au 7e art

L’UFR des Sciences de l’Homme – Département des Arts du Spectacle – s’associe à l’IAE de Caen et la Maison de l’Image Basse-Normandie pour mettre en place le Master Professionnel « Métiers de la production cinématographique et audiovisuelle »

Dans quelques jours s’ouvrira le 65e Festival de Cannes. Mais le festival n’existerait pas sans les producteurs qui mettent à la disposition des réalisateurs les moyens nécessaires à la réalisation de leur film. Et point de producteur sans une formation solide. Ainsi à la rentrée 2012-2013, l’UFR des Sciences de l’Homme – Département des Arts du Spectacle de l’Université de Caen Basse-Normandie ouvrira un Master Professionnel universitaire sur les « Métiers de la production cinématographique et audiovisuelle ». Ce Master en deux ans (M1 – M2) formera des producteurs délégués ou offrira des débouchés vers les professions de producteur exécutif, directeur de production, administrateur de production et chargé de production. Il est accessible aux étudiants diplômés d’une Licence Arts du Spectacle, Economie et Gestion, Droit ou Management, ainsi qu’aux étudiants ayant suivi d’autres parcours spécialisés en lien avec la création artistique.
Il est aussi ouvert à la formation continue pour les personnes déjà impliquées depuis plusieurs années dans le monde professionnel.

Des partenariats de qualité

De nombreux partenariats de haut niveau, académiques et professionnels du secteur, ont été noués pour offrir aux étudiants une formation d’excellence et les meilleurs débouchés possibles. Ainsi, l’IAE de Caen s’est associé à cette formation pour dispenser aux étudiants 280 heures de cours en comptabilité analytique et générale, en gestion financière, en droit et en finance pour leur donner les bases de gestion nécessaires pour suivre la formation. Pour Fabrice Le Vigoureux, directeur de l’IAE de Caen : « La gestion et le management sont un facteur clé de succès dans la création d’une œuvre cinématographique. L’IAE a souhaité s’associer à ce projet pour apporter aux étudiants de ce cursus les fondamentaux de la gestion, comptabilité, droit, applicables dans toute entreprise. Les étudiants formés au sein de ce master auront ainsi acquis à la fois les enseignements artistiques et éléments de compréhension du secteur et de ses enjeux, mais aussi les compétences en gestion et management leur permettant de mener à bien leurs projets de manière pertinente, tant sur le plan artistique que financier, juridique ou organisationnel. » A ce partenaire s’ajoutent des acteurs institutionnels et professionnels incontournables du secteur cinématographique comme La Maison de l’Image Basse-Normandie, Les Lutins du court-métrage et de nombreuses sociétés de production.

Une particularité : sa dimension artistique

Demandez à Charles Gassot (producteur de Claude Miller, Patrice Chéreau et Etienne Chatiliez) de définir son métier, et il vous dira qu’il est un directeur artistique. Bien entendu, un producteur délégué est aussi un chef d’entreprise et un gestionnaire de projets, mais si la dimension artistique est placée au premier plan, alors il est d’autant plus stimulant et jubilatoire de se projeter dans la perspective d’un « beau film ». Il revient alors au producteur de repérer des talents, de les associer, de savoir écouter, lire entre les lignes, évaluer la maturité d’un projet, le chiffrer, convaincre et tenir le cap contre vents et marées. Pour Yann Calvet, maître de conférences chargé de cette formation : « Cette double approche économique et artistique fait la force de ce Master et permet de former des producteurs plus sensibles à l’aspect artistique et ainsi d’aiguiser leur discernement pour que s’épanouisse leur flair ».

Des stages formateurs

Durant leur formation les étudiants suivront deux stages dans des sociétés de production. Le premier de 4 semaines lors de la première année de Master, le second de 11 ou 12 semaines lors de la deuxième année de master selon la filière choisie : production déléguée ou direction de production et administration de production.

Validation du Master

En plus des examens tout au long du Master pour valider les compétences acquises au sein de chaque enseignement, les étudiants devront soutenir devant un jury universitaire leurs mémoires de stage en fin de 1re et 2e année. En 2e année, pour la filière production déléguée, les étudiants seront également évalués sur la présentation orale d’un projet de création d’activité – business plan – devant un jury professionnel, comité de sélection de la couveuse d’entreprises.

Dépôt du dossier d’inscription avant vendredi 17 juin (dernier délai).

Planète PME, le congrès des patrons de PME

Pour sa 7e édition, Planète PME attend plus de 15 000 visiteurs, dont 2/3 de dirigeants, et de nombreuses personnalités
politiques et économiques.

Lieu de services par excellence,
le congrès renouvelle les espaces plébiscités : L’Espace PME, le Forum de la Formation Professionnelle, la Place des Métiers, le Village International qui cette année met les Pays de l’Europe
Centrale et Orientale à l’honneur.

Porteur de solutions, il développe trois nouveaux espaces, synonymes d’avenir
pour vos entreprises, Planète Numérique, Planète Business Vert et Planète Innovation.

Moment de rencontres privilégié, il mettra à l’honneur avec les Planètes d’Or,
les entreprises qui auront excellé dans des domaines comme la Formation Professionnelle, la Croissance, l’Emploi, le Numérique, le Développement à l’international…

Rendez-vous majeur des entreprises, il sera l’occasion pour la CGPME d’interpeller les pouvoirs publics avec les demandes et propositions élaborées à partir des résultats de la
consultation nationale réalisée en avril/mai.

Par toutes ces actions, Planète PME veut cette année plus que jamais être un rendez-vous, convivial, utile et porteur.

 

http://www.planetepme.org

Le 28 juin 2012, la France a rendez-vous avec ses TPE-PME !

Planète PME – Palais des Congrès de Paris

Le jeudi 28 juin prochain au Palais des Congrès de Paris, la CGPME organise la 10e édition de Planète PME ! Les dirigeants, créateurs d’entreprise et leurs partenaires sont invités à débattre de leur avenir.

Echanges, rencontres, idées, business, Planète PME renouvelle son engagement pour des PME performantes et durables !

Alors que le nouveau Président de la République aura constitué son gouvernement et que nos députés auront été élus, deux plénières réuniront responsables politiques, grands partenaires des PME, experts, dirigeants de PME… pour confronter leurs points de vue et nous éclairer sur les enjeux PME face aux grandes tendances de l’économie mondiale. L’éditorial privilégiera la prospective du modèle économique PME pour les 5 années à venir.

Des espaces thématiques accueillent les dirigeants de PME pour une information exhaustive et des réponses à leurs questions autour de :

-la formation professionnelle, l’emploi et le recrutement ;

-le financement ;

-la reprise et la transmission d’entreprise ;

-le développement à l’international ;

-les services aux entreprises ;

-la performance PME (focus sur l’optimisation des coûts et la performance commerciale) ;

-les relations Grands Groupes/PME, l’innovation, la RSE…

Emploi et Formation professionnelle seront au cœur des échanges avec, regroupés dans un Forum dédié, l’ensemble des partenaires privés et publics sur ces sujets. Et toujours les opérations à succès, Job Dating et Job Matching VIE pour des recrutements en direct.

Après leur plébiscite en 2011, les Rendez-vous d’Affaires mettront en contact exposants et visiteurs pour des rencontres préparées, constructives.

Pour son 10e anniversaire, Planète PME démultiplie également les réseaux avec une soirée spéciale networking, le Business Quick Meeting !

Rendez-vous politique attendu, au lendemain des élections présidentielles et législatives, Planète PME sera certainement la première prise de parole du nouveau gouvernement sur le thème des PME.

L’édition 2011a rassemblé : 160 journalistes – 11.300 visiteurs dont 2/3 de patrons – 130 partenaires et exposants – 85 ateliers et conférences – 200 intervenants – présence de François Fillon, Christine Lagarde et 7 autres membres du gouvernement, des chefs d’entreprise : Emmanuel Chain, Joël de Rosnay, Guy Savoy… – 150 postes pourvus et 83 missions VIE conclues à l’issue des Job Matching et Job Dating – 1971 Rendez-vous d’affaires réalisés.

Les PME en chiffres : la France compte
3 287 000 PME. Celles-ci emploient 13 253 000 salariés, soit 80% des salariés du secteur privé. Elles produisent 55% du chiffre d’affaire, 57% de la valeur ajoutée, 40% des exportations, 66% des
investissements.

Retrouvez toutes les informations sur www.planetepme.org

Mastère Management de l’Innovation, Intrapreneuriat et Entrepreneuriat

Télécom Ecole de Management, Télécom SudParis, l’Ensiie et l’Université d’Evry-Val-d’Essonne
lancent leur Mastère Spécialisé

 

M2IE : Management de l’Innovation, Intrapreneuriat et Entrepreneuriat

 

Accrédité par la Conférence
des Grandes Ecoles (CGE), cette formation de haut niveau sera enseignée conjointement par quatre établissements membres du Pôle Scientifique d’Evry Vals de Seine : Télécom Ecole de
Management, Télécom SudParis, l’Ecole nationale supérieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise (Ensiie), et l’Université d’EvryVald’Essonne. Les inscriptions sont ouvertes pour une rentrée prévue  en janvier 2011.

 

Accompagner le développement du bassin économique d’Evry centrée sur les
NTIC et les biotechnologies. Le Mastère Spécialisé M2IE (Management de l’Innovation,
Intrapreneuriat et Entrepreneuriat) a pour but de favoriser la création d’entreprises et d’accompagner le développement des PME innovantes dans le bassin économique d’Evry centré sur les NTIC et
les biotechnologies. Il est donc soutenu par de nombreux partenaires : les entreprises innovantes, les collectivités territoriales et les structures œuvrant au développement économique local
(Bioparc Genopole, l’Agence pour l’Economie en Essonne, Opticsvalley, la Fédération SYNTEC, la CGPME Ile de France, AGEFA-PME et l’association FIPES).

 

120 000 euros de bourses réservés aux doctorants. Les créateurs et partenaires du Mastère Spécialisé M2IE ont prévu de verser 120 000 euros de bourse aux doctorants qui suivront la formation,
permettant ainsi la prise en charge partielle ou intégrale d’une dizaine de participants.

 

A qui s’adresse le MS M2IE ?

§         aux doctorants, qui pourront prendre conscience des possibilités et opportunités que leur
donne leur projet de thèse, valoriser leur insertion professionnelle en tant que cadre ou entrepreneur, et se préparer à l’accompagnement de grands projets innovants.

§         aux cadres en activité, pour compléter leurs acquis et leur permettre d’évoluer
rapidement vers des fonctions de haut niveau dans l’accompagnement de projets innovants dans l’entreprise.

§         aux jeunes diplômés de formation scientifique, pour acquérir des compétences spécialisées
dans le domaine du management en vue d’intégrer un premier poste à responsabilité.

 

420 heures de cours et la mise en œuvre d’un projet d’activité réel

Les participants suivront des matières telles que : Gestion de projets innovants, Stratégie d’entreprise et Management, Environnement
juridique de l’innovation, Ingénierie Financière, Marketing & Business Développement, Technologie & Entrepreneuriat. Ils pourront choisir entre 2 modules de spécialisation :
Management des Biotech ou Management des NTIC. Ces spécialisations incluent la mise en œuvre d’un projet d’activité réel au contact des acteurs économiques et scientifiques locaux.

 

Informations pratiques

§         Frais de scolarité : 10 000
euros.

§         Gratuit pour les doctorants, sous
condition.

§         Le programme peut être dispensé en
alternance sur 24 mois.

§         Conditions d’admission : doctorant,
diplômés bac+5,  bac+4 avec 3 ans d’expérience professionnelle.

 

Inscription et renseignements

Olivier Epinette, Directeur des Programmes Spécialisés de Télécom Ecole de Management

Coordonnées :

olivier.epinette@telecom-em.eu


½
(+33)1 60 76 47 52

6 mesures pour accroître l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur

Pour la première fois et pour répondre à un contexte international de plus en plus concurrentiel, la Conférence des Présidents d’Université (CPU), la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), la Conférence des grandes écoles (CGE) et le Forum Campus France proposent conjointement à la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation six mesures pour accroître l’attractivité des établissements français d’enseignement supérieur auprès des étudiants étrangers.

Pour plus d’attractivité des établissements français d’enseignement supérieur

Ces propositions présentée à Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, par les trois conférences et le forum Campus France portent sur :

  • le renforcement des bourses du gouvernement français ;
  • une campagne mondiale de communication ;
  • une augmentation des moyens alloués aux établissements pour l’accueil des étudiants et chercheurs étrangers ;
  • une simplification des processus de candidature et le développement de formations innovantes ;
  • une simplification du séjour des étudiants et jeunes chercheurs étrangers ;
  • le développement de la mobilité sortante des étudiants français.

Frédérique Vidal enseignement supérieur
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (photo du Gouvernement)

Le texte commun détaillant chacune de ces six mesures a été remis ce matin à Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, à l’occasion des Rencontres de la Recherche et de l’Innovation de Campus France. Cet événement se tient du Lundi 3 Juillet au Mercredi 5 Juillet à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris.

Pour information : selon l’Unesco, le nombre d’étudiants en mobilité diplômante dans le monde a été multiplié par deux en douze ans, passant de 2 170 000 en 2002 à 4 300 00 en 2014. Après plusieurs années, comme troisième pays de destination, derrière les USA (842 000 étudiants) et le Royaume-Uni (428 000), la France vient de passer à la quatrième place derrière l’Australie (266 000).

Chiffres clés de la mobilité internationale des étudiants

PJ : la note commune CPU/CDEFI/CGE/Forum Campus France sur les mesures nécessaires pour accroître l’attractivité des établissements français d’enseignement supérieur

  • À propos de la CPU
    Fondée en 1971, la Conférence des présidents d’université (CPU) rassemble les dirigeants exécutifs des universités et établissements d’enseignement supérieur et de recherche afin de porter la voix et les valeurs des universités dans le débat public. Elle comprend actuellement 130 membres (présidents d’université, directeurs d’écoles normales supérieures, d’INP, d’INSA, administrateurs généraux) mais également des membres associés.
    Force de proposition et de négociation auprès des pouvoirs publics, des différents réseaux de l’enseignement supérieur et de la recherche, des partenaires économiques et sociaux et des institutions nationales et internationales, la CPU réagit aux évolutions du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche et propose des éléments de transformation.
    Dans un contexte de profondes mutations du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche, la CPU a également un rôle de soutien aux présidents dans leurs nouvelles missions et de promotion de l’Université française et de ses valeurs en France et à l’étranger.
    Pour en savoir plus : www.cpu.fr
  • À propos de la CDEFI
    Fondée en 1976, la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) réunit l’ensemble des directeurs et directrices des établissements ou composantes d’établissements, publics ou privés, accrédités par la Commission des titres d’ingénieur (CTI) à délivrer le titre d’ingénieur diplômé. Elle a pour principale mission d’étudier tous sujets relatifs au métier et à la formation des ingénieurs, ainsi qu’au développement de la recherche et à la valorisation de celle-ci. Elle a, de plus, vocation à promouvoir l’Ingénieur de l’école française, dans le monde comme en France. Ainsi, la dimension internationale est au cœur de ses préoccupations, notamment dans l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche.
    Pour en savoir plus : www.cdefi.fr 
  • À propos de la CGE
    Créée en 1973, la Conférence des grandes écoles (CGE) regroupe 223 établissements d’enseignement supérieur et de recherche français et étrangers, représentant tout le spectre des formations supérieures en Grandes écoles de niveau Master et au-delà. Assurant une formation de masse (41 % des Masters délivrés chaque année en France) et de recherche intensive, les Grandes écoles mettent en cohérence un projet pédagogique en fonction du profil de l’étudiant et des débouchés professionnels. Think tank pour l’enseignement supérieur et la recherche, et défenseur des intérêts des Grandes écoles, la Conférence accrédite aussi des formations (MS, MSc, BADGE, CQC). Les 265 membres de la CGE (Grandes écoles, entreprises et organismes) permettent à la France de proposer une offre de formation et de recherche à déclinaisons multiples.
    Pour en savoir plus : www.cge.asso.fr
  • A propos du Forum Campus France
    Prévu par le décret constitutif du 30 décembre 2011, le Forum Campus France permet l’association la plus large de tous les établissements français susceptibles de représenter à l’étranger la qualité et l’originalité de notre enseignement supérieur.
    Les établissements d’enseignement supérieur, regroupés au sein de ce Forum, sont chargés d’émettre des recommandations au conseil d’administration pour la promotion à l’international de l’enseignement supérieur français.
    La coordination des travaux du Forum Campus France, est assurée par un Bureau, présidé par un représentant de la Conférence des Présidents d’Université (CPU) et de deux vice-présidents issus respectivement de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) et de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI).
    Aujourd’hui, le Forum est constitué de 342 établissements d’enseignement supérieur français.
    Pour en savoir plus : www.campusfrance.org

Note d’orientation générale de P. Tapie, nouveau président de la CGE

Texte intégral, repris de la conférence de presse du 23 juin 2009, intitulé Début de présidence de la CGE

 

« Au moment où débute ma présidence de la CGE, je partirai de quatre grandes remarques et de cinq
convictions.

 

Remarques :

 

1 – Les enjeux de
l’enseignement supérieur, du développement des compétences et des qualifications, de la recherche et de l’innovation, n’ont sans doute jamais été reconnus comme aussi stratégiques qu’aujourd’hui
en France. Notre pays est entré dans le temps de l’économie de la connaissance : ceci est reconnu par tous. Dans ce cadre, la désaffection des élèves pour les études scientifiques, en
contradiction avec la demande de main d’oeuvre scientifique et technique qualifiée qui ne cesse d’augmenter, représente un défi national.

 

2 – La loi LRU apporte un
certain nombre d’avancées dans la responsabilisation des établissements d’enseignements supérieurs en donnant une plus grande marge d’autonomie aux établissements concernés, dont un assez grand
nombre de grandes écoles. Celles ci souhaitent s’engager résolument dans l’appropriation des nouveaux outils mis en place par la loi et souhaitent bénéficier des transferts de compétences
proposés. Les écoles concernées souhaitent un accompagnement positif et constructif de la tutelle dans la phase transitoire. Certaines résistances apparues récemment à l’application de la LRU ont
été surmontées, ce dont nous nous réjouissons pour tous les établissements de l’enseignement supérieur. IL faudra sans doute continuer à progresser sur le chemin de l’autonomie.

 

3 – De nombreuses
contre-vérités continuent à circuler au sujet des grandes écoles :

Les grandes Ecoles ne se limitent pas à quelques écoles historiques parisiennes mais sont réparties sur l’ensemble
du territoire

Il existe une recherche d’excellence dans les établissements de la Conférence des Grandes Ecoles.

Ces établissements représentent un flux de 25 % du total des docteurs diplômés chaque année en France, et plus de
50% de ceux diplômés dans leurs secteurs. Les laboratoires des écoles mobilisent des milliers de chercheurs et un certain nombre de ceux-ci font partie des fleurons internationaux de leurs
disciplines.

L’ouverture sociale est un souci constant des grandes écoles et leurs résultats, dans ce domaine, sont tout à fait
méconnus : Lorsque l’on observe les éléments comparables, à savoir les flux de diplômés à bac +5, les biais de sélection sociale sont identiques dans les écoles et dans les autres formations
diplômantes de ce niveau. C’est donc dans la capacité même des personnes et dans les orientations scolaires dont elles ont fait l’objet, qu’il faut rechercher les discriminants sociaux dont la
France est malheureusement dépositaire, mais non dans l’opposition stérile de systèmes de formation à l’enseignement supérieur.

Les grandes écoles correspondraient à un petit dispositif de formation, trop petit au regard des exigences
internationales. Il faut rappeler à cet endroit que les écoles délivrent un tiers de tous les diplômes de niveau master délivrés en France chaque année. Les Grandes Ecoles ont très rapidement mis
en place les différentes dispositions et organisations propres à l’espace européen d’enseignement supérieur souvent dénommé « processus de Bologne ». A ce jour elles ont réorganisé leurs cursus,
développé grandement la mobilité étudiante et enseignante, proposent un supplément au diplôme, intègrent l’international dans leurs projets stratégiques…

Si les acteurs individuels sont de tailles variables, la variété de ces tailles peut correspondre à la variété des
destinations professionnelles auxquelles préparent ces écoles. Des tailles moyennes permettent souvent une personnalisation des études et une relation aux PME plus difficile dans des institutions
de grande taille. L’enjeu d’aménagement du territoire est conséquent, et les écoles représentent souvent un élément catalytique de leur espace. L’ensemble des dispositifs des grandes écoles est
tout sauf petit en tant qu’acteur de l’enseignement supérieur en France, même si la question de la taille unitaire souhaitable pour les acteurs, selon les fonctions universitaires à accomplir,
est légitime.

Il est faux de dire qu’à l’étranger, seul un dispositif de grandes universités pluridisciplinaires serait la règle.
Il existe des universités scientifiques et technologiques de grande qualité regroupant seulement 2000 étudiants. De nombreuses business schools dans le monde sont petites et autonomes,
non inscrites à l’intérieur d’une grande institution universitaire ; elles peuvent regrouper quelques centaines d’étudiants et être mondialement célèbres. Nous ne sommes pas les seuls dans ce
type d’écoles qui, lorsqu’elles existent à l’étranger, correspondent souvent à des institutions d’élite. L’élite se caractérise davantage par l’intensité critique que par la masse
critique.

 

4 – La France ne sait pas
toujours reconnaître les atouts internationaux dont elle dispose.

L’intégration entre la formation universitaire et la formation professionnelle telle qu’elle est déployée dans les
grandes écoles, est enviée à l’étranger.

La France a su garder une haute sélectivité dans ses formations d’ingénieurs, ce qui n’est plus toujours le cas dans
les pays avancés ; en fait, seules l’Allemagne et la France continuent à être dans ce cas. Dans la plupart des pays, cette sélectivité s’applique à l’entrée dans l’enseignement supérieur (au
moins dans les Universités d’élite qui sont très souvent citées). Pratiquée par nos grandes écoles en France, elle conduit à un parcours de la réussite (en opposition à la sélection par l’échec
pratiqué dans les formations non sélectives, drame social des jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme ni aucune qualification professionnelle).

Pour des formations au management, aux sciences et aux disciplines techniques, le dispositif classes préparatoires +
grande école manifeste une très grande pluridisciplinarité au regard de leurs équivalents internationaux. Pluridisciplinarité

entre de multiples sciences pour les écoles d’ingénieurs, enrichies de disciplines de sciences humaines et sociales.
Pluridisciplinarité entre histoire, philosophie, mathématiques et langues vivantes, comme socle des études des écoles de management grâce aux classes préparatoires.

Les grandes écoles françaises sont à la pointe mondiale du niveau d’exigence d’internationalisation imposé à chacun
de leurs étudiants.

Les grandes écoles vivent comme constitutive, dans une grande diversité de modèles, l’autonomie institutionnelle
inscrite au coeur de leur identité.

L’intégration entre les entreprises et les écoles, le lien avec l’emploi préparé par un enseignement renouvelé et
pertinent, est organisée dans les grandes écoles françaises d’une manière exemplaire au regard d’autres lieux internationaux. Si dans des modèles internationaux, les systèmes de financement par
des chaires du mécénat, sont mieux avancés qu’en France, en revanche, l’intégration des besoins des entreprises et des organisations publiques vers les projets pédagogiques eux-mêmes, est
exceptionnellement avancée dans les dispositifs des grandes écoles françaises. De même la recherche contractuelle et le transfert de technologie se sont considérablement développés dans ces
écoles ; on sait que ce point est névralgique dans notre pays.

 

Convictions :

 

1 – Les grandes écoles doivent
promouvoir ce qu’elles sont. Nous faisons de la recherche et il faut que ceci soit mieux connu des chercheurs les plus exigeants, y compris de l’Académie des Sciences. Il nous faut promouvoir à
l’étranger ce modèle de formation de mastère spécialisé qui représente un “post master degree” et qui, dans le contexte des évolutions de Bologne, constitue une opportunité remarquable,
en particulier en Europe. Les qualités de nos formations sont déjà perçues de l’étranger puisque nos grandes écoles accueillent des élèves en provenance du monde entier, qui ont fait le choix
positif de les rejoindre dans un marché très concurrentiel au niveau mondial. Leur choix conforte nos points de vue quant au positionnement stratégique et aux performances de ce modèle
d’organisation d’enseignement supérieur et de recherche.

Il nous faut mieux promouvoir à l’étranger le modèle de formation intégrée entre l’entreprise et l’institution
universitaire, le concept de stage correspondant à une originalité de nos formations, le mot français de « stage » représentant une richesse et une exigence pédagogique intégrée très supérieure à
la version anglaise « d’internship ».

Vis-à-vis des journalistes, nous devons mieux expliquer la diversité de nos écoles et de leurs projets, la richesse
de leur couverture du territoire et des milieux professionnels extraordinairement variés qu’elles servent, tant en termes de secteur que de taille d’entreprises.

Enfin, nous représentons souvent une étape importante de la chaine de valorisation du savoir dans le lieu de la
recherche technologique ou managériale. Cet espace est souvent mal organisé en France, voire inexistant. Il s’agit de faire reconnaître notre action.

Une information à jour et pertinente entre les écoles membres de la Conférence et la Conférence est indispensable
afin de disposer de données consolidées.

A partir de nos réalisations et de nos expériences, la CGE souhaite amplifier son action propre de benchmarking, de
think tank, de propositions pour notre pays, pour toutes les questions qui traitent de ses métiers tels que définis par les missions universitaires. Il nous faut mieux exprimer combien nous
préparons à des métiers variés, où tous les goûts et talents peuvent trouver leur place. Manifester notre connaissance des métiers, et l’ouverture de nos formations vers une diversité des
horizons professionnels que nous servons, représente sans doute une voie de progrès pour que chacun puisse se dire « vu mes goûts, pourquoi pas moi dans telle école ? »

Par ailleurs, toujours en ce qui concerne l’emploi, nous avons à banaliser l’entreprenariat. Pour la France, la
préparation d’un nombre croissant de jeunes à une culture de l’innovation, l’entreprenariat, la valorisation, la création d’entreprises, ce que nos écoles savent particulièrement réaliser,
représente un enjeu immense. D’autres pays savent mieux que nous créer de nouvelles entreprises qui en 30 ans rassembleront plus de 100 000 salariés : pourquoi cela serait-il impossible en France
? L’émergence de pays à main d’oeuvre qualifiée peu onéreuse, et la crise mondiale, nous obligent à inventer.

 

3 – Nous devons exiger pour
nous le respect des principes de la République. La discrimination du droit à agir en tant qu’acteurs universitaires, au regard du statut administratif des établissements, doit cesser.

L’ostracisme parfois subi dans certains PRES doit être dépassé.

Enfin, nous devons redresser, chaque fois que cela est nécessaire, les informations inexactes diffusées par erreur
ou omission.

 

4 – L’enjeu du mérite
républicain et de la qualification des personnes constitue notre enjeu collectif d’universitaires. L’enjeu plus large de la qualification des jeunes, et tout particulièrement des 150 000 jeunes
exclus aujourd’hui d’une qualification à l’issue de leurs études, ne peut nous être étranger. L’imagination pédagogique collective est mise au défi par ce drame de notre pays. Pourrions-nous
avoir l’ambition de nous y pencher ?

 

5 – Nos deux privilèges
fondamentaux que sont droit à choisir les étudiants et autonomie de la gouvernance, ne seront légitimes à long terme en France que dans un paysage apaisé de l’enseignement supérieur. Les
difficultés de tel type d’établissement constituent aussi une vraie difficulté pour les autres, dans les destins sont interconnectés. Il n’y pas d’opposition grande école/université, et
aujourd’hui, au regard des critères internationaux, de nombreuses « grandes écoles » sont devenues des « universités » quand un certain nombre « d’universités » sont devenues des « grandes écoles
».

Nous devons aider la France à dire la vérité sur son enseignement supérieur parce que ces prérogatives particulières
créent, pour nous, une obligation citoyenne. »

 

SKEMA Business School 25e du classement du Financial Times

Le Financial Times vient de publier son Classement annuel mondial 2018 des programmes Masters in Management. Présente dans ce palmarès depuis sa création en 2009, SKEMA Business School se classe 25e sur 100 institutions pédagogiques internationales cette année et progresse ainsi de 10 places par rapport à l’édition 2017.

SKEMA Business School en progression

L’école SKEMA Business School était en effet au 26e rang en 2016, 35e en 2017 et reprend sa place à cette 25e place cette année. A noter, en guise de réflexion, que les périmètres changent, le nombre d’écoles, de même que les critères de classification.

SKEMA Business School se hisse également à la 5e place parmi les 25 meilleures Grandes Écoles françaises représentées.

Dans ce panorama mondial, SKEMA se distingue particulièrement sur plusieurs critères :

  • La mobilité internationale des étudiants (International Mobility): l’école gagne une place et se situe au 17e rang
  • Les objectifs atteints par les diplômés grâce à leur diplôme (Aims achieved): SKEMA progresse de 12 places et se situe au 20e rang mondial
  • La proportion d’étudiantes (Female students)en comparaison des étudiants : SKEMA se classe 13e
  • La féminisation du corps professoral (Female Faculty): SKEMA figure en progression de 4 rangs sur ce critère et se classe 21e

Une progression qui fait écho au modèle pédagogique que développe SKEMA et qui s’appuie sur les trois nouvelles académies autour desquelles se déploie désormais le corps professoral de l’école : innovation, globalisation, digitalisation.

Alice Guilhon, Directrice Générale de SKEMA et Présidente du Chapitre des Ecoles de Management de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) se réjouit de ce résultat : « Si nous ajoutons à ce palmarès notre 4e place dans le dernier classement mondial du FT sur les formations en Finance (programme MSc Financial Markets and Investments), la pertinence de notre modèle se voit renforcée».

SKEMA Business School

Rendez-vous Sciences, Éducation et Société le 24 Juin 2010

La CGE s’associe aux rendez-vous Sciences, Éducation et Société du Groupe INSA : Les P’tits Déjeuners de la Science.

Prochain rendez-vous le 24 Juin 2010 au Palais de la Découverte à Paris.

Au programme les intervenants suivants :

Philippe Vivien, DRH et Membre du
comité Exécutif d’Areva – Invité d’honneur
Stéphane Jobert, PDG de Kuribay HR Consulting
Gérard Duwat, Responsable de l’Observatoire des Ingénieurs CNISF
Charles Gadéa, Sociologue et Directeur du Laboratoire Printemps – CNRS

PROJET DE LOI SUR LES LIBERTES DES UNIVERSITES

La Conférence des Grandes Ecoles a alerté Valérie PECRESSE, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sur les dangers de mettre en œuvre un projet
ambitieux dont aucune des dispositions, notamment celles relatives aux nouvelles responsabilités des universités (titre III), ne s’appliqueraient aux Grandes Écoles.
Bien que l’ensemble du dispositif d’enseignement supérieur et de recherche national soit en voie de paupérisation par rapport à ses grands
concurrents internationaux, la CGE comprend que l’objectif actuel du gouvernement est de renforcer les universités.
Elle ne demande donc pas de mesures financières mais réclame que certaines mesures concernant la gouvernance et les nouvelles responsabilités
puissent s’appliquer à l’ensemble des EPSCP (Etablissements Publics à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel) d’une part, et aux établissements publics d’enseignement supérieur et de
recherche qui le souhaiteraient d’autre part. Les modifications à apporter concernent par ordre décroissant d’importance :
1. Les responsabilités et compétences en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines (cf. titre III- article 15)
2.De la même manière (cf. article 16), la définition par le conseil d’administration des principes généraux de répartition des obligations de
service des personnels, la mise en place de dispositifs d’intéressement des personnels, et les possibilités de recrutement, pour une durée déterminée ou indéterminée, d’agents contractuels
(article 16)
3. La possibilité de rémunérer les étudiants pour des activités de tutorat ou des services (article 18)
4. Les dispositions propres aux personnels de recherche : limitées aux EPSCP elles auraient comme conséquence une évidente inégalité de
traitement entre des personnels de recherche qui exercent dans les EPSCP et pourraient participer à la vie démocratique de l’établissement et d’autres qui en seraient exclus (article 20)
5. Les compétences particulières en matière de création de fondations (article 23), de transfert de la pleine propriété des biens mobiliers et
immobiliers (article 24) et de l’accès à des ressources complémentaires (article 25)
En outre, l’élection du Président du CA des Universités par les seuls membres élus (article 5) ne paraît pas conforme à l’esprit du texte qui
veut donner plus de poids aux membres extérieurs.
La CGE a exprimé son souhait de pouvoir rencontrer à nouveau La Ministre pour s’entretenir de ces questions.