Depuis plus de cinquante neuf ans, La Revue des Sciences de Gestion (de son premier titre Direction & Gestion des entreprises) vise à offrir une tribune à des recherches originales et innovantes en gestion.
Sans se limiter à une thématique, sans exclusivité disciplinaire, sans parti-pris méthodologique, La RSG, est une revue indépendante, internationale, généraliste et innovante.
Indépendante
La RSG n’appartient à aucun groupe financier, à aucun groupe d’entreprises, à aucune académie, ni à aucune association ou fondation… Elle n’est liée à aucune école, ni université… Elle appartient à un groupe de porteurs de parts sociales dans le cadre d’une SARL dite de presse, au capital de 25 000 €. Elle répond à toutes les obligations en matière de transparence de la presse et adhère aux organismes représentatifs de la presse française, dans sa spécialité professionnelle. Rare parmi ses consœurs, elle est donc une véritable entreprise, fonctionnant non de subventions, d’adossements divers et variés, mais bien de son lectorat et de ses abonnements.
Internationale
Plus ancienne des revues francophones, elle a été distinguée du titre de « première revue française de management, » par Raymond Barre, alors Premier ministre en 1978. Reconnue internationalement, La Revue des Sciences de Gestion entend bien signifier par-là l’universalisme francophone : une pensée culturellement autonome et pluridimensionnelle.
Comme Michel Berry l’écrit, nous appartenons à ceux qui « en France et à l’étranger… pensent qu’il y a des voies fécondes en dehors du mainstream américain »[1]. Bien que fondamentalement et intrinsèquement francophone, cette recherche entend développer son audience auprès de publics toujours plus variés et souvent non francophones. Nous avons développé un partenariat avec CAIRN International et CAIRN Mundo pour le lectorat anglophone et hispanophone.
Généraliste
Toujours référence dans chacun des domaines traités, elle expose une recherche managériale riche, diversifiée, ouverte aussi bien aux jeunes chercheurs qu’aux plus reconnus, aux hommes d’entreprise pour que la revue puisse « offrir à l’ensemble des Cadres de Direction, une publication qui fasse une synthèse utile également au spécialiste » comme Roger Labourier l’écrivait dans le 1er numéro en 1965…
Innovante
Sortir de la chape de plomb d’un académisme rigide est toujours le credo de la revue. LaRSG préfère publier une recherche inachevée et encore maladroite que des « resucées » plus ou moins digestes de compilations variées, mais sans aucun apport nouveau. Toute recherche innovante peut être proposée dès lors qu’elle se fonde sur des réflexions stimulantes et rigoureuses.
Bâtir une recherche managériale autonome, non pas contre les autres cultures mais à côté et en collaboration avec elles, en particulier l’anglo-américaine, tout en demeurant certains de son droit à l’existence propre, originale, est notre but depuis 1965, car « ce sont les rentes académiques [qui] induisent des rentes financières ».[2]
Un autre visage
de la nouvelle recherche managériale francophone
Première revue internationale francophone de management
depuis 1965
Premier prix 1978 du meilleur article de management
Triple lauréat des Mots d’Or du Français des affaires (1996-2002-2006)
Cette revue est éditée et distribuée par :
Direction et Gestion (La RSG) SARL de Presse
Les évolutions du titre de la publication
Version papier
- Direction et gestion des entreprises
ISSN 0012-320X – n°1 (1965, mars/avr.) – n°167 (1997) - Direction et gestion : la revue des sciences de gestion
ISSN 1291-2905 – n°168 (1997) – n°180/181 (1999-2000) - La Revue des sciences de gestion : direction et gestion des entreprises
ISSN 1160-7742 – depuis le n°182/183 (2000)
Version électronique
- La Revue des sciences de gestion, Direction et gestion
ISSN 1760-6136 – n°150/151 (1995) – n°327 (2024) - La Revue des sciences de gestion (Site)
ISSN 3040-1593 – depuis le n°328 (2024)
60 ans au service de la gestion francophone
Parcours d’une revue scientifique de gestion
1965
Direction et gestion des entreprises a été créée en avril 1965, par Roger Labourier [†] alors responsable de l’Institut de Contrôle de Gestion (ICG). Il s’appuyait sur un groupe pionnier d’universitaires, à l’origine de la création en France des études de gestion : Pierre Lassègue, premier directeur de l’Institut d’administration des entreprises de Paris, Georges Vedel [†] et Pierre Tabatoni [†] (Paris IX Dauphine), qui ont été membres de l’Académie des sciences morales et politiques. Cette revue interdisciplinaire voulait (déjà) être ouverte à la recherche originale.
1970
Durant toutes ces années, elle attire – peu à peu – des signatures d’auteurs extérieurs au groupe, ce qui lui permet de s’intéresser à tous les secteurs du management.
- Des universitaires, comme le Doyen Georges Vedel, le professeur Pierre Tabatoni de l’Université de Paris IX Dauphine, qui a été membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, Jacques Lesourne qui présida ensuite aux destinées du journal Le Monde ;
- Des grands commis de l’Etat, comme Pierre Massé, Commissaire au Plan, François Bloch-Lainé qui présida aussi aux destinées du Crédit lyonnais ou François-Xavier Ortoli, qui fut également Ministre des Finances mais également président de la Commission européenne ou Olivier Giscard d’Estaing qui dirigea aussi le comité de perfectionnement de l’INSEAD ;
- Des chefs d’entreprises, comme Paul Huvelin, président du CNPF, Arnaud de Vogüe, Président de Saint-Gobain ; Gérard Chevalier, P.-D.G. de Cybel, mais aussi, Marcel Boiteux qui présida aux destinées d’EDF-GDF après Pierre Massé, mais avant, Pierre Gadonneix qui s’occupait alors de la rubrique stratégie et structure de la revue et qui est devenu ensuite président de GDF puis d’EDF…
- Des syndicalistes, comme G. Nasse, Secrétaire Général de la Confédération Générale des Cadres.
- Citons encore parmi les membres du comité de patronage ou du comité de rédaction : Michel Fitoussi, chargé des modèles économiques et dont on connaît la carrière…, Jean Bénassy, ingénieur général, qui avait en charge les questions de production, Henri Moingeon qui dirigea la recherche à HEC…
1980
L’I.C.G. se transforme en Institut Français de Gestion (I.F.G.). La revue prend alors son indépendance et est exploitée, par Publi-Union, l’ancienne division « livre » de la revue l’Expansion cédée quelques temps après au Groupe Weulersse. A la mort de son fondateur, le fond éditorial revient à «Village Mondial» devenu Pearson, et la revue à son rédacteur en chef « historique », Jean-Pierre Gravier.
Jean-Pierre Gravier [†] était un journaliste professionnel, ancien élève de l’EDHEC. C’est sous son impulsion que naît en 1986 la revue, sous la forme d’une petite «SARL de presse», comme cela existait alors.
1990
Rachat du titre auprès de Jean-Pierre Gravier, son Rédacteur en chef de l’époque qui en était devenu lui-même propriétaire, par son actionnaire principal actuel Philippe Naszályi. Afin de relancer cet organe de presse, qui ne paraissait plus qu’épisodiquement, un groupe de porteurs de parts sociales se constitue pour racheter cette SARL dite de presse. Il recevra l’apport du groupe, Cybel, et de son dirigeant, Gérard Chevalier, qui entre dans le capital social.
Dès les années 1990, la revue fait le choix de l’International comme axe de développement.
Grâce à Claude Martin, et profitant des bouleversements européens du moment, deux colloques sont organisés en avril 1991[1] et 1992[2], placé sous le haut patronage de Otto de Habsbourg, où sont traitées pour les entreprises les opportunités de l’ex Europe de l’Est.
1992
A peine deux ans après la reparution et seule parmi toutes les revues de gestion française, la revue bénéficie de la reconnaissance du Fonds d’aide à l’expansion de la Presse française à l’étranger (FAEPFE), devenu en 2012, Fonds stratégique, dépendant des services de l’action culturelle de la France[3]. Depuis lors et chaque année, sur examen de son dossier, la revue a reçu, l’appui de l’État pour le « renforcement de la pensée managériale francophone dans le monde »[4].
Retenons aussi que pour le 30e anniversaire de la revue, en 1995, tous les candidats aux élections présidentielles[5], acceptent de répondre à notre revue.
1997
Sous l’impulsion d’Alexandre Baetche, Professeur à la Sorbonne et parce ce que ce titre n’existait pas parmi les revues francophones généralistes, le titre de La Revue des Sciences de Gestion, avec l’acronyme : LaRSG est choisi et enregistré.
L’idée force est bien de signifier par-là, l’universalisme francophone : une pensée culturellement autonome et pluridimensionnelle.
Le comité scientifique s’étoffe ensuite autour du professeur Alexandre Baetche, son directeur, Pierre Lassègue, membre fondateur de la revue et Robert Goffin, tous deux professeurs à Paris I (Panthéon-Sorbonne). Ce comité prestigieux est également composé de Denise Flouzat qui siège au Conseil de la Banque de France, Collette Rolland, Alain Couret, Professeurs des Universités (Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne), d’Alain Burlaud, Professeur des Universités (Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris), mais aussi d’un physicien de renom Christian Frétigny, Directeur de Recherche au CNRS, directeur de l’UMR 7615. Claude Martin qui préside aux destinées du Groupe de Recherche des Pays du groupe de Vysegrad, et loin de Paris, cède la direction de ce comité et prépare l’étape suivante.
2000
La politique de la revue est alors de s’assurer une présence sur des sites Internet. Ce qu’elle fait dès février 2000 en étant référencée sur Bell + Howell Proquest ABI/INFORM. La revue se fera ensuite renforcée dans le monde de la recherche académique anglo-saxonne en août 2005 avec la signature d’un accord avec EBSCO… Citons aussi Pressed – ouvert sur le monde financier et des entreprises – qui place en ligne les articles de La RSG jusqu’à l’été 2014.
Depuis, le lectorat ne cesse de s’agrandir et de se diversifier. Ce lectorat nouveau est essentiellement estudiantin et étranger.
2005
Pour fêter son 40e anniversaire, La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises change sa présentation et développe son internationalisation par l’utilisation de résumés en anglais, en espagnol et s’affiche sur la toile.
La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises lance son blog larsg.over-blog.com, une plateforme d’échanges qui rassemble en moins de deux ans plus de 900 professionnels et universitaires.
2008
Suite à la demande de ses lecteurs, La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises se dote d’un site internet contenant plus de 5 années d’archives que l’on peut consulter aujourd’hui sur https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion.htm
En 2011, un conseil restreint de rédaction (CRR) qui fonctionnait de manière informelle depuis 2009, est officialisé. Aude d’Andria, Maître de Conférences, Habilitée à Dirigée des Recherches à l’Université d’Evry-Val-d’Essonne en assure la coordination puis devient la 2e rédactrice en chef de notre revue scientifique en septembre 2012.
2012
Une recherche originale est le deuxième pilier réaffirmé du choix rédactionnel.
Le Comité international (CIVIS), prend la forme officielle d’un Comité d’évaluation et de lecture (CIEL) et se dote d’un secrétariat général opérationnel, en mutualisant ses forces, avec la Revue internationale d’intelligence économique.
En même temps, deux réseaux internationaux de chercheurs s’agrègent. Celui que préside Claude Martin, le Groupe PGV dans l’Europe centrale et orientale, et le CEDIMES (Centre d’études du développement international et des mouvements économiques et sociaux), mené par Claude Albagli (Paris-Est).
Des évaluateurs ponctuels et spécialisés sont appelés également pour réduire les délais de réponse aux propositions d’articles toujours plus nombreuses.
Notre revue adhère à une labellisation éthique et de qualité de la lutte anti-plagiat de Michelle Bergadaà (UNIGE).
2014
Un site entièrement nouveau est développé, rassemblant les informations exclusives de la rédaction à destination des enseignants-chercheurs comme des professionnels ainsi que le contenu rédactionnel de la publication dans sa version papier. Elle en fait un outil de recherche doctorale dans le domaine des sciences humaine et sociales.
2015 – 50 ans
Comme membre du Syndicat de la Presse Économique, Juridique et Politique (SPEJP), dépendant de la Fédération Nationale de la Presse Française (FNPS), La RSG se veut à l’avant-garde du management en proposant à ses lecteurs des recherches utiles à la direction et à la gestion des organisations. Nous favorisons pour cela cela la valorisation des travaux universitaires (thèses de doctorat, papier des centres de recherche, des institutions d’enseignement…).
2016 – Cap sur l’avenir
Plus que jamais, LaRSG garde une vue sur l’avenir. Avec le développement des nouvelles technologies, elle diffuse à présent une revue papier et une revue électronique.
À suivre…
[1] « L’économie de marché en Hongrie et en Tchécoslovaquie : quelles perspectives pour les entreprises ? », en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et le Centre d’Études des entreprises, 12 avril 1991, n°128-129, 2e trimestre 1991, pages 6-20.
[2] « Colloque Europe centrale, Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie : des marchés pour les entreprises françaises» en partenariat avec l’équipe P.A.R.I.S du CNRS, le groupe de recherche de l’Université de Grenoble, et Carolus à l’IFG, Paris, 10 avril 1992, n°136-137, 4e trimestre 1992, pages 3-42.
[3] Direction du Développement des Médias (DDM), devenue Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC).
[4] Convention 2012/FSDP3/1°/25 du 30 novembre 2012, signée entre l’État et Direction et gestion, société de presse éditrice de La Revue des Sciences de Gestion.
[5] Entretiens avec : Jacques Chirac, Edouard Balladur, Lionel Jospin, Robert Hue, Jean-François Hory, Arlette Laguiller, Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers, Antoine Waechter, direction et gestion des entreprises n°150-151, novembre 1994-février 1995, pp. 7-52.
[1] Michel Berry, Classement des revues : le CNRS va-t-il perdre son âme ? Lettre ouverte au CNRS, 2003.
[2] Jean-Claude Thoenig, Décider, gérer, réformer. Les voies de la gouvernance, Revue Sciences humaines, n°44 (hors série), mars-avril-mai 2004.