Doté d’un montant de 3000 euros en 2022, ce prix est destiné à récompenser annuellement des travaux de recherche académique approfondie (thèses de doctorat, ouvrages, articles de revues scientifiques, études de cas pédagogiques) sur les aspects juridiques (tous travaux juridiques relatifs à la France devront avoir pris en compte les réformes introduites par la « Loi PACTE » du 22 mai 2019), économiques, sociologiques et de gestion de l’actionnariat salarié dans les entreprises, publiés à partir de 2020. Cela inclut aussi des études d’impact sur les relations du travail et la gouvernance des entreprises. Seront également recevables des travaux réalisés notamment dans le cadre d’un contrat CIFRE. Les candidatures tant françaises qu’internationales seront bienvenues.
Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir une fiche décrivant sur une à deux pages l’objet de leurs travaux à Philippe BERNHEIM, Vice-président du Conseil scientifique de la FAS*, avant le 11 octobre 2022.
À l’issue d’une présélection, il sera demandé aux candidats retenus de fournir un exemplaire de leur ouvrage sous format pdf ainsi qu’un curriculum vitae mentionnant le cas échéant la démarche du chercheur ainsi que tous autres travaux publiés. Le Conseil scientifique de la FAS décidera de l’attribution du prix lors de sa réunion du 8 novembre 2022.
La FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés) s’est fixée comme objectif, depuis près de 30 ans, la promotion de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises cotées ou non, de toutes tailles et de tous secteurs. La FAS représente les intérêts communs des 3,5 millions d’actionnaires salariés en France. Elle édite le Guide FAS de l’épargne et de l’actionnaire salarié et réalise chaque année le benchmark FAS des meilleures pratiques par les entreprises. Elle récompense les plus exemplaires à l’occasion du Grand Prix FAS de l’actionnariat salarié.
Contact / Site web / Guide FAS : contact@fas.asso.fr www.fas.asso.fr https://guide.fas.asso.fr/
En 2012, nous avions célébré notre quarantième anniversaire durant une semaine entière en divers lieux et avec diverses institutions : CNRS, UNESCO, Université Paris-Sorbonne, Cité des Sciences, FACO. Le thème de notre colloque central portait sur la synthèse des travaux de quatre décennies de notre communauté académique qui avait débouché sur un ouvrage coordonné par le Professeur Agrégé Roger Tsafack-Nanfosso, aujourd’hui Recteur de l’Université de Dschang (Cameroun), présenté sous le titre de « Bilan d’une réflexion de quatre décennies et enjeux pour le futur». La cérémonie de clôture à l’UNESCO s’était faite avec un orchestre algérien de Tlemcen sur une musique consensuelle arabo-judéo-andalouse et un spectacle de l’Opéra Kosmos célébrant la concorde. Le final s’était clos par l’annonce du prochain Colloque Fédérateur de l’Institut CEDIMES qui devait se tenir en 2013 à Kiev en Ukraine. Le Directeur du CEDIMES-Ukraine, le professeur Pierre Sapoun en annonçait la thématique : La sécurité alimentaire : ses dimensions économique, gestionnaire, géopolitique, environnementale et culturelle.Ce fut une des grandes rencontres du réseau CEDIMES avec ses 34 agences nationales. L’actualité redonne pertinence à l’intérêt porté par la question traitée. L’année suivante, en 2014, notre XXVe colloque fédérateur se tenait à Moscou avec pour thème « Modernisation et développement des systèmes économiques : problèmes, stratégies, changements structurels ».
Cinquantenaire de l’Institut CEDIMES
À l’occasion du cinquantenaire (1972-2022) de l’Institut CEDIMES, notre Réseau Académique International Francophone présente son nouvel appel à communications pour son Colloque anniversaire qui se tiendra fin 2022 à Paris, sous la présidence effective de M. l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin.
Changements de paradigmes d’un demi-siècle écouléet prospectives vers 2050
En 1973, le premier choc pétrolier ébranle le monde et marque la fin des « trente glorieuses » que le plan Marshall des États-Unis avait engagé en 1947. La « dégradation des termes de l’échange », référence majeure d’après-guerre, fait naufrage en ces circonstances. Un entre-deux y succède, marqué par la stagnation et l’inflation. Puis en 1989, débute une période de convergences mondialisées au sein de laquelle le Marché et le Libre-échange apparaissent comme les viatiques consensuels du développement global. Initiés par le triumvirat de Margareth Thatcher, Ronald Reagan et Deng Xiaoping, ils convertissent le monde entier, en même temps que disparaît l’Union soviétique. En 1992, un monde nouveau émerge. La « mondialisation heureuse » combine emplois au Sud et pouvoir d’achat au Nord, en découpant et internationalisant la chaine de valeurs. En 2008, une période plus équivoque s’installe avec la crise des subprimes, issue pourtant d’une généreuse initiative de Bill Clinton. Les effets structurels causés par les délocalisations massives entraîne le chômage des uns et la perte des débouchés des autres, pour une « mondialisation calamiteuse (2007-2021) ». C’est alors que surgissent une pandémie qui met en panne l’économie et la guerre qui laisse la planète en état de sidération. Quelles nouvelles perspectives se dessinent pour les prochaines décennies après ces nouveaux chocs ?
Ces cinquante dernières années ont été traversées de vérités successives. Les générations d’étudiants ont reçu sur les bancs de leurs universités, des enseignements dominants successifs suggérant que les clefs du développement changeaient, mais que la prospérité était à portée dans des élans renouvelés. Tant de postulats ont fait naufrage. 2021 s’annonce comme l’année d’une nouvelle rupture, avec des changements considérables. La césure en est portée par le Covid-19, l’écologie et la guerre. Mais quels nouveaux paradigmes sont en gestation ? Quelle redistribution de la chaîne des valeurs engage-t-elle pour les entreprises ? Quelle résurgence impériale suggère-t-elle pour les territoires ? Quel renversement des croyances pacificatrices des imbrications commerciales porte-t-elle ? Quelle substitution de la fin de l’Histoire du couple « démocratie-marché » propose-t-elle ? Quelles caractéristiques d’une émergence chinoise pour un nouveau leadership en Asie, seraient attachées à cette revanche aux prémices avortées, voici six cents ans ? … Il nous faut esquisser les possibles dans cet horizon pour la charnière du siècle dans lequel nous sommes engagés. 2050, quelles réponses auront nous donné au surarmement, à la surpopulation, à la surexploitation planétaire ? Quelles solutions notre génie inventif proposera-t-il par la science et la technologie ? Un monde hyperconnecté et un homme « augmenté » sont-ils notre futur ?
Cinquante ans nous donnent un surplomb sur une période riche en interprétations économiques, en enjeux sociaux et en perspectives historiques. Les cimetières sont gorgés de paradigmes moribonds. Comment faire l’analyse et le bilan de cette période ? Comment en esquisser de nouvelles perspectives pour les trois prochaines décennies ? Voici un passionnant débat que nous vous proposons d’engager pour esquisser quelques pistes pertinentes. La richesse de notre réseau international qui cherche à croiser nos multiples identités, peut-elle éclairer quelques jalons de notre destin ?
Les préinscriptions sont à effectuer avant le 15 juin 2022 en donnant le titre de la communication et 5 à 10 lignes pour en exposer le contenu. Cela peut intervenir dès à présent en adressant votre projet par courriel à cedimes@outlook.fr. Un bulletin d’inscription précisant la date définitive (placée dans la première quinzaine de décembre 2022) vous parviendra dans les prochaines semaines. Des conditions préférentielles seront proposées aux membres du CEDIMES à jour de leur cotisation. Les communications se feront en présentiel et en forum à distance. Les communications finalisées devront être adressées avant le 15 septembre par courriel à cedimes@outlook.fr. Les articles retenus par le Conseil Scientifique feront l’objet d’un numéro Spécial Anniversaire de nos « Cahiers du CEDIMES, Enjeux Sociaux et Stratégies Économiques » fondés en 2007. Elles devront être présentées sous la forme indiquée dans « Règles de présentation des articles », document disponible sur notre site internet www.cedimes.comà la rubrique « Publications – Cahiers ». Des communications en anglais pourront être acceptées.
Covid-19 pandemic crisis has becoming a major worldwide economic crisis. Researchers and practitioners are now questioning the new world overwhelming their fields of research and industry practices. With a historical low rates levels in the western economies, an exponential unemployment, a negative price for oil barrel and a growing number of companies defaults in key industries, finance -as a disciplinary field- is pushed at its further burdens. Transformation of the whole banking and insurance industry is getting accelerated by the double effect of this unexpected crisis and the growing competition of FinTechs and BigTechs. Central Banks are also in a crossroad: is there a space to classical monetary policy when even money creation is challenged by cryptocurrencies?
2nd ISFBI-International Symposium for Finance, Banking and Insurance is also an opportunity to open doors to new challenging fields insufficiently covered by top financial journals and conferences like technological innovations and smart applications in financial Economics, various alternative business models in finance, Digitalization, and the increasing co-influence between finance, accounting and risk management. The last ambition behind ISFBI is to fill the gap between finance -as a core discipline- and other related expertise especially banking and insurance. These two last fields developed their own ecosystem of competencies and know-how and are not sufficiently integrated in the core finance journals and conferences.
ISFBI 2nd edition, is committed to be a core finance interdisciplinary event, open to academia and practitioners as well, to deal with the unprecedented challenges of our times.
Conference Scope
ISFBI is expecting to host high level contributions from academia and from industry as well on these core subjects:
Financial Markets
Corporate finance
Technological innovations, IT and Smart applications
Risk management, especially dedicated techniques for banking and insurance
Governance of financial institutions in time of crisis
Impact of accounting evolving norms and rules on financial management
New modelling and forecasting tools for finance, banking and insurance
FinTech and BigTech existing and prospective impacts on financial markets, banking and insurance industry
Cryptocurrencies and central banking digital currencies impacts on markets and on monetary policy
A separate PhD Workshop is proposed by Conference Chairs. The first page must mention Special Workshop. The objective is to help students to write scientific papers from their PhD chapters.
Pr. Giovanni Barone-Adesi, University of Lugano & Swiss Finance Institute, Switzerland
Pr. Oldrich Alfons Vasicek, University of Rochester, the UC Berkeley, USA
Pr. Ephraim Clark, Middlesex University, UK
Pr. M. Rocha Armada, Former Chairman of EFMA, University of Minho, Portugal
Pr. Aman Agarwal, Indian Institute of Finance & Finance India, INDIA
Pr. Farid Aitsahlia, University of Florida, USA
Dr. Achraf Ayadi, Banking Expert (private sector), FRANCE
Honorary Committee
Pr. Gordon Alexander (University of Minnesota, USA)
Pr. Bora Aktan (University of Bahrain, Bahrain)
Pr. Ephraim Clark (Middlesex University, UK)
Pr. K.C. Chen (California State University, USA)
Pr. Georges Constantinides (University of Chicago, USA)
Pr. Dilip Gosh (Rutgers University, USA)
Conference Chairs
Pr. Mondher Bellalah & Pr. Jean-Luc Prigent (CY Cergy Paris University), Pr. Ilyes Abid (ISC Paris)
Scientific Committee
G. Barone-Adesi ; E. Briys ; Giovanni Barone ; Y. Simon ; S. Tahi ; H. Bouakkez ; B. Jacquillat ; J. L. Prigent ; S. Ben Aïssa ; G. Constantinides ; J. L. Prigent ; F. Quittard-Pinon
Submission Guidelines, Reviewing Process & Best Three Papers Awards
Authors are invited to submit in word or pdf files on the conference website (coming soon) and by e-mail to Conference Chair: mondher.bellalah@gmail.com.
All submitted articles will be reviewed. The best three papers will be awarded at the conference. The conference chair and the scientific committee will decide the best three papers presented during the conference. The maximum number of papers accepted by each author as leading author is only one.
Important Dates: Deadline for paper submission: September 30th, 2022 Acceptance / Rejection: October 15, 2022 Definitive camera-ready version & Registration of Authors: December 2, 2022
Les XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Brest les 23, 24 et 25 et mai 2022, en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale et l’unité mixte de recherche AMURE (Centre de droit et d’économie de la mer), sur le thème : Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers.
Lieu de brassage, d’ouverture et d’interaction entre la terre et la mer, le littoral fait l’objet d’une forte convoitise et d’une pression sans précédent. Plus de 60 % de la population mondiale (soit 3,8 milliards d’habitants) vit aujourd’hui à moins de 60 Km des côtes, et 80 % à moins de 100 Km. Ce chiffre atteindra 75% (soit 6,4 milliards d’habitants) à l’horizon de 2025 (d’après les estimations de l’UNESCO ; 2012) . Ces zones sont victimes de leurs succès et de leur attractivité. Elles constituent des portes d’ouverture au commerce international, aux flux de marchandises et offrent souvent des attributs économiques et environnementaux non-négligeables. Néanmoins, cette attractivité n’est pas sans conséquences sur ces zones qui sont particulièrement vulnérables. L’urbanisation, le tourisme de masse, l’industrie, l’agriculture, les activités maritimes, la pression sur les ressources, transport, pollution terrestre et maritime, l’artificialisation, la disparition et la surexploitation des espèces est une liste non-exhaustive des conséquences sociales et économiques de la forte convoitise du littoral.
Le milieu marin est tout aussi impacté par la pression des activités anthropiques. Les pays en développement subissent une surexploitation des ressources marines au même titre que les pays développés (ONU, 2017). La part des stocks de poissons considérés comme biologiquement pérennes est passée de 90% en 1974 à 69% en 2013 (FAO). Les pertes économiques occasionnées par la surpêche, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) sont estimées à 80 milliards de dollars par la FAO. Les pressions anthropiques impactent aussi la biodiversité marine par les phénomènes de pollution et de destruction des habitats naturels. Ceci nécessite la mise en œuvre de politiques de conservation du milieu marin qui soient intelligemment articulées avec les politiques de développement.
Ces conséquences mettent en évidence les limites des modèles de développement actuels. Tous les pays connaissent par-ailleurs de graves mutations à cause du changement climatique qui intensifient les phénomènes d’érosion côtière, des tempêtes, des sécheresses, des inondations et des cyclones (Peduzzi, 2019). Ce qui est à l’origine de perte de moyens de subsistance pour les communautés aggravent les phénomènes migratoires (Réfugiés climatiques, …). L’ensemble de ces pressions anthropiques et climatique sur des territoires déjà fragiles menacent leur durabilité. Face à cette situation, des réflexions et des mesures adaptatives, comme préventives, sont nécessaires pour penser des modèles de développement soutenables et en meilleure adéquation avec les ODD. Il est nécessaire d’anticiper ces évolutions (irréversibles parfois) et leurs impacts aussi bien positifs que négatifs sur le bien-être des populations et l’état de l’environnement. Les pays africains ont commencé à mettre en place des politiques pour promouvoir une croissance bleue durable (Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, CMAE/17/6 2019. « L’économie bleue en Afrique : Guide pratique »).
L’enjeu de ce colloque est de mener une réflexion sur les modes de développement des zones côtières et maritimes dans les pays en développement. L’intérêt est d’apporter et d’adapter des approches croisées entre les deux entités, terre et mer, qui doivent être vues comme un continuum indissociable et non comme des entités distinctes, en tenant compte des spécificités et des besoins institutionnels et culturels de chaque pays.
1. Sur les 10 plus grandes agglomérations mondiales, 8 se situent sur le littoral (New York, São Paulo, Los Angeles, Le Caire, Tokyo, Djakarta, Bombay et Séoul).
2. Selon l’Agence européenne de l’environnement, cette croissance d’aménagement des zones côtières atteint des proportions parfois inquiétantes. A titre d’exemple, en 5 ans, les villes côtières du Portugal ont connu une croissance de 34% sur l’espace littoral et 18% en Espagne.
3. D’après la loi littoral française de 1986 : « La préservation de l’environnement et du patrimoine, qui font souvent de ces territoires littoraux des territoires d’exception et uniques, et la prise en compte des risques concernant les changements climatiques constituent une priorité. La protection, la gestion et la mise en valeur de ces espaces doivent contribuer à sauvegarder ces atouts, seuls gages d’une attractivité durable sur le long terme de notre littoral, mais aussi de son identité forgée au fil d’une histoire souvent très riche. »
Les propositions de communications et de posters pourront relever de champs disciplinaires variés : aménagement et urbanisme, économie, gestion, droit, sociologie et sciences politiques, démographie, histoire, sciences de l’environnement, santé… Elles préciseront, en 1000 mots maximum, la problématique, la méthodologie et le cadre d’analyse, les résultats attendus, et les principaux éléments bibliographiques. Elles pourront porter sur des aspects théoriques, empiriques, ou méthodologiques, qui traitent de l’impact des activités anthropiques sur les espaces terrestres et marins. Les propositions pourront être rédigées en français ou en anglais. Les propositions devront respecter ces consignes de présentation pour être examinées.
AXE A – ACTIVITÉS MARITIMES ET DÉVELOPPEMENT
1. Les activités maritimes comme facteurs de développement : analyse rétrospective et prospective, état des lieux et indicateurs de performance
2. Attractivité du littoral : développement et perspectives
3. Modes de valorisation des espaces, des ressources et de la biodiversité
4. Conditions d’émergence des pôles d’attractivité et dynamique économique
5. Attractivité des zones côtières et émergence de pôles/mégapoles
4. Enjeux et évolution du droit de la mer (Conventions internationales, ZEE, Haute mer…)
5. Financement publics des politiques de gestion (États, ONG, aide au développement…)
6. Micro-finance, méso-finance et finance bleue
7. Évaluation des dispositifs de gestion intégrée (approches participatives, régulation vs. Incitation économiques…)
AXE G – ÉVALUATION DES SERVICES ÉCO-SYSTÉMIQUES
1. Évaluation/valorisation des services éco-systémiques et du capital naturel (comptabilité verte…)
2. Enjeux institutionnels et politiques dans la gestion des ressources dans les PED, session des droits d’accès aux étrangers, spécificités institutionnelles et juridiques
3. Valorisation des aménités littorales, effets direct/indirects/induits, marchand et non marchand
4. Évaluation de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN)
5. La « croissance bleue » comme vecteur de développement économique
6. Approche éco-systémique de la gestion des pêches et de l’environnement
AXE H – TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
1. Littoral comme source d’énergie : expériences, développement et nouvelles technologies
2. Énergies renouvelables versus non renouvelables : perception, acceptabilité sociale et conflits
3. Impact des énergies renouvelables sur l’attractivité du littoral et des territoires
4. Politiques publiques et énergies renouvelables
5. Coopération internationale, transfert technologique et rôle des ONG
6. Financement de la transition énergétique et dispositifs publics
AXE I – SESSION DOCTORANTS & POSTERS
Cette session permet aux doctorants dont les travaux ne s’inscrivent pas dans les sessions précédentes de présenter une communication orale ou sous format d’un poster.
Date limite d’envoi des propositions de communication : 14 janvier 2022 Date de décision du comité scientifique : 12 février 2022 Date limite d’inscription et d’envoi des communications retenue : 1 avril 2022
Contact : Jean BROT 6 Les Saules 54230 CHAVIGNY France Jean-Brot@orange.fr 33 (0)3 83 47 14 04
Le réseau national des collèges doctoraux (RNCD) a publié début janvier 2022, une enquête qu’il a menée dans les écoles doctorales françaises, auprès des 70400 doctorantes et des doctorants inscrits en doctorat en 2021 et de leurs encadrantes et encadrants. Le fruit de ce travail permet de retenir douze principaux faits marquants et recommandations pour améliorer les pratiques, les conditions et l’offre de formation doctorale.
Trois faits marquants pour le réseau national des collèges doctoraux : contribution centrale pour la recherche, haut niveau de satisfaction et travail en équipe
1. Les réponses à l’enquête montrent que la contribution des doctorants est centrale pour la recherche française et qu’elle est reconnue comme telle par leurs encadrants. 72% des 5831 encadrants qui ont répondu à l’enquête, tous domaines confondus et jusqu’à 85% dans le domaine des sciences et technologies, estiment qu’entre la moitié et jusqu’à la totalité des productions scientifiques, dont ils ont été co-auteurs dans les cinq dernières années, sont associées à un projet doctoral.
2. Un autre fait marquant de cette enquête est le haut niveau de satisfaction exprimé par les 11545 doctorants qui ont répondu, anonymement, à l’enquête. 68% des doctorants estiment que leur expérience correspond à leurs attentes et à leur vision du doctorat (21% se déclarent très satisfaits, 47% satisfaits, 22% neutres, 8% insatisfaits et 3% très insatisfaits). 78% des doctorants, tous domaines confondus, sont très satisfaits (48%) ou satisfaits (30%) de leur encadrement doctoral, les autres étant neutres (11%), insatisfaits (7%) ou très insatisfaits (4%) ;
3. Un troisième fait marquant de cette enquête est l’importance du travail en équipe. La pratique du co-encadrement concerne plus de 70% des doctorants dans leurs 3 premières années et est apprécié des doctorants, pourvu que les membres de l’équipe s’entendent et se coordonnent bien. Réciproquement, 85% des doctorants dont le directeur de thèse dirige de 1 à 5 doctorants estiment qu’être plusieurs est un avantage, en permettant de former une équipe et de s’entraider. Au-delà de 5 doctorants, 39% estiment que c’est un inconvénient du fait d’un manque de disponibilité de leur directeur de thèse. Le nombre médian de doctorants par directeur de thèse est de 2, 12% des doctorants ont un directeur de thèse qui dirige plus de 5 doctorants et 21% sont seuls. 2
Mais aussi des constats et des recommandations pour améliorer le cadre de la formation doctorale et la qualité de l’encadrement doctoral
4. Entre 5% et 15% des doctorants cumulent plusieurs difficultés ou motifs d’insatisfaction. Leurs réponses montrent qu’une partie de ces doctorants ne bénéficient pas d’un encadrement adapté. Cette enquête sera utilisée pour alimenter des retours du terrain les formations à l’encadrement doctoral destinées aux futurs encadrants et pour adapter les critères pour être autorisé à diriger des doctorants. L’enquête permet aussi d’identifier des facteurs de difficultés ou d’insatisfaction plus structurels. Un de ces facteurs est le financement de la thèse. 79% des doctorants qui ont répondu à l’enquête déclarent bénéficier d’une rémunération pour préparer leur doctorat (+4 points par rapport à la population générale des doctorants). Mais seulement 56% estiment que cette rémunération est suffisante. 28% des doctorants déclarent être parfois en situation difficile et 8% régulièrement. Ces difficultés peuvent se cumuler avec un manque de moyens pour la réalisation de leurs travaux de recherche ou pour rédiger leurs thèses.
5. Les doctorants sont très majoritairement satisfaits ou très satisfaits de l’action de leurs directeurs de thèse sur les différentes composantes de l’encadrement doctoral et leurs visions des rôles et responsabilités des directeurs de thèses convergent avec celles des encadrants, hormis sur l’accompagnement à apporter aux doctorants pour leur intégration dans une communauté scientifique dont les encadrants sous estiment l’importance pour les doctorants.
6. Les comités de suivi sont importants à ce titre. Parmi les doctorants qui en ont déjà eu l’expérience, 49% se déclarent très satisfaits et 33% satisfaits. 4% sont insatisfaits et seulement 2% très insatisfaits. 47% des doctorants ont eu un droit de regard sur la composition de leur comité de suivi et ceux-là sont plus satisfaits de leurs comités de suivi que les autres. Cependant certaines améliorations devraient être apportées, en premier lieu, 5% des doctorants en 3ème année n’ont jamais eu de comité de suivi, alors qu’il est obligatoire de les organiser au moins pour l’inscription en 3ème année. De plus, doctorants et encadrants s’accordent pour dire que le comité devrait apporter un regard extérieur et indépendant, qu’il serait utile de réunir le comité de suivi dès la première année, voire annuellement et de fournir un vademecum aux membres du comité, pour que celui-ci réponde pleinement aux attentes des doctorants.
Améliorer l’attractivité internationale
7. Parmi les doctorants, 33% sont internationaux, ils sont originaires ou ont grandi dans un autre pays que la France. 31% des doctorants internationaux souhaitent, à terme, s’installer dans leur pays d’origine, 23% dans un autre pays que la France ou leur pays de nationalité et 45% en France. Ces derniers arrivent plus tôt en France, en Master ou même en 1er cycle. C’est un élément important à prendre en compte pour la communication auprès des étudiants internationaux et pour l’attractivité internationale du doctorat en France. Leur choix de mobilité vers la France apparaît en effet intégrer une réflexion sur l’attractivité de la France à beaucoup plus long terme.
8. 27% des doctorants déclarent ne pas avoir le choix de la langue de rédaction de leur thèse. Il serait donc utile d’affirmer une position nationale en faveur du sur mesure et de le faire savoir auprès des étudiants internationaux de pays non francophones, qui semblent privilégier les domaines de recherche dans lesquels ils pourront rédiger leurs thèses en anglais.
Améliorer la reconnaissance du doctorat et sa valorisation
9. Les doctorants et les encadrants sont globalement favorables à la systématisation des auditions pour les admissions en doctorat, dans un cadre officiel et bien défini pour tous. Ils y voient, d’abord, un facteur de reconnaissance du doctorat, affirmant son caractère sélectif et, ensuite, un facteur déterminant dans la relation entre les doctorants et leurs encadrants, en plaçant, dès l’admission, les doctorants, à travers la défense de leur projet, en position centrale et de responsabilité. 72% des doctorants qui ont passé une audition de l’école doctorale pour leur admission en doctorat s’en déclarent satisfaits ou très satisfaits.
10. La valorisation du doctorat passe aussi par la visibilité des thèses, or celles-ci ne sont pas toutes déposées (il en manque 5%) et une part significative n’est pas diffusée en ligne (il en manque 30%). Faire figurer l’URL pérenne de la thèse sur le diplôme de doctorat (par exemple sous forme de QRCode) permettrait de valoriser la thèse, de garantir que toutes les thèses soient déposées et de sécuriser les diplômes de doctorat vis-à-vis de possibles falsifications. Plus généralement les actions en faveur de la science ouverte devraient intégrer l’accès aux thèses de doctorat.
11. Pour mettre en avant la dimension de travail en équipe du doctorat, il serait également utile de reconnaître le rôle de chacun dans l’équipe d’encadrement, en les faisant figurer, non pas dans le Jury, mais au titre de leur participation à la direction scientifique des travaux, sur le diplôme, la couverture de thèse et le portail national des thèses www.theses.fr. Des informations à ce sujet pourraient également être demandées aux écoles doctorales et intégrées au bilan annuel de l’état de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en France.
Réduire l’inquiétude des doctorants vis-à-vis de leur avenir professionnel – la piste d’un portail de l’emploi des docteurs
12. Les doctorants sont inquiets vis-à-vis de leur avenir professionnel, dans des proportions importantes (plus d’un tiers) voire alarmantes, et leur inquiétude augmente avec la durée de la thèse (significativement au-delà de 4 ans). Pourtant, les enquêtes sur le devenir professionnel des docteurs montrent plutôt une embellie sur ce plan, même si l’emploi académique est limité. Les doctorants qui déclarent disposer d’informations sur les débouchés, jugent ces informations utiles et adaptées et sont moins inquiets que les autres. Il serait donc opportun de mettre à disposition un portail de l’emploi des docteurs permettant de consolider, au niveau national, les réponses aux enquêtes des établissements sur l’emploi des docteurs et d’explorer les données de manière interactive.
La France, avec seulement 47% de son énergie consommée provenant de combustibles fossiles (à comparer à 71%, en moyenne, pour l’Europe et 81% pour le monde), apparait dans une position favorable pour réussir sa mutation énergétique. Ce colloque « Nucléaire : une Affaire industrielle, politique et climatique » permettra un débat sur cette question.
Le 24 janvier 2022 de 14h à 18h Palais du Luxembourg – Salle Médicis 15 rue de Vaugirard 75006 Paris
Une affaire industrielle, politique et climatique
Son mix électrique, fondé essentiellement sur le nucléaire, à plus de 70%, complété par de l’hydraulique, autour de 12%, et les énergies intermittentes, éolien et solaire, en croissance, autour de 8%, sont à l’origine de cette situation favorable. Il est la preuve que, dans les conditions spécifiques de notre pays, une solution éprouvée existe permettant de garantir une production électrique quasiment totalement décarbonée. Ce colloque fera intervenir des responsables politiques, industriels, académiques et associatifs sur la situation industrielle, politique et climatique du nucléaire. Et cela à la veille de notre élection présidentielle où les enjeux industriels et technologiques sont au cœur d’une croissance économique, durable et solidaire.
Ce colloque sera ouvert par Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale et clôturé par Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’Airbus, président de la Fabrique de l’Industrie.
Présentation et introduction : 14h00 – 14h30
Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale Gérard Longuet, ancien Ministre, Sénateur de la Meuse, président de l’OPECST Émile H. Malet, directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
Première session : 14h30 – 16h00
Président de la session : Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies
Brice Lalonde, Président d’Équilibre des Énergies, ancien ministre de l’Environnement Claude Imauven, Président du Conseil d’administration, Orano Pierre-Marie Abadie, Directeur général, Andra Xavier Ursat, Directeur Exécutif, Direction Ingénierie et Projets Nouveau Nucléaire, EDF
Deuxième session : 16h15 – 17h45
Président de la session : Alain Vallée, ancien président de NucAdvisor
Bernard Salha, Directeur R&D d’EDF, président de la SNETP Christian Pierret, ancien Ministre de l’énergie et de l’industrie, Avocat aux barreaux de Paris et de Bruxelles Thomas Veyrenc, Directeur de la stratégie, RTE (s.r.) Stéphane Sarrade, Directeur des programmes Énergies, CEA
Conclusion : 17h45 – 18h00
Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’Airbus, président de la Fabrique de l’Industrie
INSCRIPTION OBLIGATOIRE. PARTICIPATION GRATUITE
Inscription à passages4@wanadoo.fr. L’inscription ne sera effective qu’à la réception d’une confirmation envoyée par le secrétariat de Passages-ADAPes.
Colloque “La viande cellulaire ? Est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable” de l’Académie d’agriculture de France et de l’Association française de zootechnie. En partenariat avec l’Académie vétérinaire de France et la Société Française de Nutrition. Le jJeudi 18 novembre 2021 de 9h 30 à 17h30
Pour participer à ce colloque sur la viande cellulaire
en présentiel : en salle des séances de l’Académie d’agriculture de France (18, rue de Bellechasse – 75007 Paris). Séance ouverte à tous. Entrée limitée aux 60 premiers inscrits. Attention : respect des conditions sanitaires en vigueur (masque et QR code obligatoires). Inscription par mél auprès de : claude.allo@orange.fr
en visioconférence : – matinée : séance ouverte à tous. Lien pour s’inscrire – après-midi :séance réservée aux membres des sociétés organisatrices. Lien pour s’inscrire.
Objectif du colloque
Les techniques de culture cellulaire initialement mises au point pour des applications médicales, vont-elles devenir le nouvel instrument de l’industrie agroalimentaire pour produire des « cellules musculaires cultivées », ce que certains nomment de la « viande de culture » ?
Depuis la présentation en 2013 du premier tissu musculaire cultivé in vitro à visée alimentaire, les annonces se multiplient. L’autorisation de vente de nuggets issus de la production in vitro de tissu musculaire de poulet a été annoncée en 2020 à Singapour.
En quelques années le nombre de start-ups qui s’y intéressent a notablement augmenté captant des financements conséquents. Les grandes entreprises alimentaires mondiales et la « Tech » s’y impliquent. Les producteurs sont optimistes sur les perspectives et annoncent une production de masse d’ici 5 à10 ans en visant l’imitation, sous différentes formes, de la chair des animaux terrestres ou aquatiques.
Malgré les incertitudes qui subsistent (nutritionnelles, économiques, sensorielles, etc.), ces produits sont parfois présentés comme des réponses aux critiques envers l’élevage, ainsi qu’aux questions de sécurité alimentaire mondiale. Ils sont aussi parfois évoqués comme des pistes pour assurer la transition nutritionnelle, particulièrement dans les pays en cours de développement.
Réalité ? Utopie ? Aberration ?
Le sujet, controversé, pose des questions de société majeures. Il interpelle tout particulièrement les professionnels des filières de l’élevage et les consommateurs. Au moment où les systèmes alimentaires sont à l’ordre du jour du sommet des Nations Unies, ce colloque a pour objectif de présenter l’état actuel de l’art en matière de cultures de cellules musculaires et d’instaurer un dialogue scientifique, ouvert et argumenté à propos des questions posées, clairement exposées.
Les interventions de la première demi-journée du colloque seront consacrées à l’analyse de l’existant : état des projets en cours, évolution des procédés, caractéristiques des produits existants, stratégies des entreprises et perspectives, avec le témoignage d’acteurs majeurs de start-ups étrangères.
L’après-midi, les grandes questions que posent le développement éventuel de cultures musculaires à visée alimentaire seront débattues dans trois tables rondes.
y-a-t-il un avantage alimentaire et environnemental comparé à l’élevage ?
quelles réponses aux questions sémantiques, règlementaires et éthiques ?
finalement, les produits proposés sont-ils de la « viande » et quelles perspectives ouvrent-ils pour l’alimentation du futur ?
PROGRAMME
9h15 : Ouverture du colloque :Jacques BRULHET, Président de l’Académie d’agriculture de France
Matinée : présentation de l’état de l’art Techniques utilisées, produits, stratégies d’entreprise et perspectives Présidence : Claude ALLO, Académie d’agriculture de France
9h30-10h10 : Quelle place dans l’alimentation du futur ?
Céline LAISNEY Directrice du Cabinet AlimAvenir. Présentation de 40’, questions incluses
10h10-11h30 : La vision des entrepreneurs :
Didier TOUBIA, cofondateur et PDG de ALEPH FARMS (Israël). Présentation de 30’ questions incluses
Gabriel LESVEQUE-TREMBLAY, cofondateur et CTO de ORBION BIO (USA). Présentation de 30’ questions incluses
Débat avec la salle et les internautes : 11h15-11h30
Pause : 11h30-11h45
11h45-12h 20 : Du labo aux applications : une approche scientifique multidisciplinaire
Marie-Pierre ELLIES-OURY, Bordeaux Sciences Agro avec les contributions de S. CHRIKI ISARA et Jean François HOCQUETTE, INRAE Présentation de 40’ questions incluses : 10′
12h30 : Sous réserve de l’accord des promoteurs, présentation de produits
Après-midi : Les questions posées par la « culture de cellules musculaires » à visée alimentaire Séance réservée aux membres des sociétés organisatrices Présidence : Eric Poudelet, Académie vétérinaire de France
14h-15h : Débat 1 : Y a-t-il un bénéfice environnemental comparé à l’élevage ? AnimatriceMarie Pierre ELLIES-OURY
Intervenants :
Gabriel LESVEQUE-TREMBLAY : Orbillion Bio Inc (10’)
Eric BIRLOUEZ, agronome, sociologue de l’agriculture et de l’alimentation (10’)
René LAPORTE, Académie de la Viande (10’)
Débat avec la salle et les internautes (20 à 30’)
15h-16h : Débat 2 : Les questions sémantiques, réglementaires et éthiques Animateur : Michel DUCLOS, INRAE et membre de l’AAF
Intervenants
Hervé THIS, INRAE et membre de l’AAF (10’)
Eric DUMOULIN, DGAL, inspecteur général de santé publique(10’)
Frédéric DENHEZ, écologue, auteur et chroniqueur. (10’)
Débat avec la salle et les internautes (20 à 30’)
16h-17h : Débat 3 : Les questions de qualité nutritionnelle, sensorielle et sanitaire Animatrice :Béatrice MORIO, présidente de la Société Française de Nutrition
Intervenants :
Didier TOUBIA, ALEPH FARMS (10mn)
Anne-Marie VANELLE, Académie vétérinaire de France (10mn)
Jean-Michel LECERF, Institut Pasteur de Lille, membre de l’AAF (10mn)
Débats avec la salle et les internautes (20 à 30 mn)
17h-17h15 Conclusion : Jean-François HOCQUETTE, INRAE,Président de l’AFZ
Les XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Brest les 23, 24 et 25 et mai 2022, en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale et l’unité mixte de recherche AMURE (Centre de droit et d’économie de la mer), sur le thème :
Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers.
Les documents peuvent être téléchargés sur les sites : http://www.mondesendeveloppement.eurubrique Association Tiers-Monde Journées ATM Brest 2022
Appel à communication pour le dossier : « Éthique en sciences de gestion et nouveaux modèles d’affaires ». Rédacteur en chef invité :Mohamed Karim KEFI – Enseignant – Chercheur EDC PARIS mkefi@edcparis.edu
En partenariat avec :
Cet appel, faisant suite au colloque organisé par l’ISTEC le 5 décembre 2019 sur le thème de « Entrepreneuriat social et solidaire, éthique en sciences de gestion », offre la possibilité aux chercheurs de présenter leurs travaux les plus aboutis sur la relation entre crise sanitaire, éthique et nouveaux modèles d’affaires.
Les décisions politiques liées à la situation sanitaire génèrent de nombreux impacts nécessitant des adaptations de la part des acteurs privés comme publics. Quel que soit le statut des parties prenantes, l’éthique et l’objectif sociétal – qu’il soit porté par des processus plus responsables, coopératifs ou des productions plus locales, durables… – visent à émerger pour porter plus de sens aux financement des projets.
Selon les approches théoriques et traditionnelles, l’entrepreneuriat solidaire et les nouveaux modèles d’affaires se focalisent sur des indicateurs sociaux réinventés, des modèles plus éthiques et de nouvelles formes de financements.
Les indicateurs sociaux permettent d’étudier le lien social défini par l’existence de relations interpersonnelles et de proximité entre les agents ayant pour fonction de maintenir et d’entretenir une solidarité entre les membres d’une communauté (Farrugia, 1997). La solidarité en entrepreneuriat, pour sa part, a pour objet de mettre en œuvre des formes de socialisation (Mesquita, 2009 ; Guérin, 2000 ; Vallat, 1999 ; Ould Ahmed, 2010). Elle peut être vectrice de lien social primaire mais, même si ces situations existent, elles restent marginales (Charbonneau, 1998).
Plusieurs théories ont étudiés les mécanismes de coordination entre l’éthique en sciences de gestion et les actions d’investissement ou financement solidaires (Mercader, 2020 ; Umberto, 2020 ; Dangayach, 2011 ; Vigneron, 2008 ; Lobez et Vilanova, 2006 ; Eber, 1999 ; Guille, 1994 ; Rivaud Danset & Salais, 1992).
L’entrepreneuriat solidaire s’adresse principalement à des agents qui ne trouvent pas de réponses à leurs besoins de financement dans les circuits de marché classiques. Elle met en relation des agents, non bénéficiaires du financement. Elle offre une plus grande liberté dans l’engagement car l’adhésion est volontaire, planifiée par une organisation et le poids des obligations et la charge affective sont plus faibles que les relations sociales primaires (Granovetter, 2000).
Aujourd’hui, il est nécessaire de rapprocher l’éthique à la réalité des entreprises et des consommateurs pour un bien-être collectif. Comment ? Quels sont les nouveaux modèles d’affaires fondés sur des valeurs éthiques partagées et sur la responsabilité des entreprises et des consommateurs ? L’objectif de ce cahier sera de rassembler les processus émergeants en apportant des pistes de réponses aux questions suivantes :
Quelle est la place de l’éthique d’aujourd’hui au sein des acteurs économiques ?
Comment rapprocher l’éthique à la réalité de marché ?
Quelles sont les solutions capables de produire des changements radicaux dans les modèles classiques ?
Quelle est la place de l’éthique dans la gestion de projet ?
Les nouveaux modèles d’affaires sont-ils tous respectueux de l’éthique et d’une relation solidaire et sociétale entre les acteurs économiques et les consommateurs/clients ?
Quel est l’impact de l’entrepreneuriat social et solidaire sur la firme et sur la société dans les nouveaux modèles d’affaires ?
Les dates à retenir
Soumission des manuscrits 20 décembre 2021
Avis aux auteurs 20 janvier 2022
Soumission des manuscrits révisés 20 mars 2022
Relectures supplémentaires et acceptation définitive 20 avril 2022
Soumission de la version finale du numéro spécial à envoyer à La RSG : juin 2022
Toutes les propositions d’articles qui ne respecteront les normes de la revue (https://www.larsg.fr/, voir la rubrique « Proposer un article ») ne seront pas prises en compte et seront rejetées.
Références
Annette F., Valeau P. et Eynaud P. (2018), L’entrepreneuriat institutionnel : un vecteur du développement de l’économie sociale et solidaire de La Réunion ?, RECMA, 2018/4 (n°350), pages 38 à 54.
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Artis A (2007), La finance solidaire territorialisée : une réponse de proximité en faveur de la construction d’un territoire de référence dans un processus de mondialisation, Cahier du Ceren, n°19, p. 20-40.
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Bilan Y., Mishchuk H. et Pylypchuk R. (2017), Tow ards sustainable economic development via social entrepreneurship, Journal of Security & Sustainability, n° 6(4).
Boot A. (2000), Relationship banking: what do we know?, Journal of Financial
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Guérin I. (2000), La finance solidaire en France : coupler intermédiation financière et intermédiation sociale, Revue des études coopératives, mutualistes et associatives, 277, pp. 79-93.
Guider H. et Roux M. (2009), La banque coopérative en Europe, Revue Banque Edition.
Gözü, C., Falbe, C. M. et Aktan, M. (2009), Implementations of Social
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Ould Ahmed P. (2010), La solidarité vue par l’économie sociale et solidaire, Revue Tiers Monde 2010/4 (n°204).
Le séminaire coorganisé par l’ADDES et la République de l’ESS dans le cadre du centenaire de la RECMA est : ‘Agir pour une transition citoyenne avec l’économie sociale et solidaire’. il aura lieu le 4 juin, de 9h30 à 12h30 en distanciel autour des thèmes :
Comment fabriquer la transition écologique et sociale ?
Comment dépasser les seules propositions en termes d’innovations technologiques pour introduire des processus participatifs pérennes orientés vers la solidarité ?
L’ADDES et la République de l’ESS proposent deux tables rondes pour explorer ensemble des initiatives citoyennes et des pistes d’action, ouvrir le champ des possibles et identifier les leviers de l’essaimage.
A l’issue des deux tables rondes, remise du prix de thèse de l’ADDES.
Programme
Introduction Nadine Richez-Battesti, Aix-Marseille Université et LEST-Cnrs Eric Bidet, Le Mans Université et ARGUMans Timothée Duverger, Sciences Po Bordeaux
Quelles stratégies de transformation ? Polliniser, transformer et faire système (1h15)
Cadrage et animation : Jean-François Draperi, CNAM, CESTES Jérôme Du Boucher, représentant du projet Licoornes Olivier Palluault, cofondateur et gérant d’Ellyx Marion Besse, présidente d’Ïkos Maelle Coppey, présidente du Réseau des Territoires pour l’Economie Solidaire (RTES)
État d’urgence écologique : des solutions citoyennes et solidaires (1h15)
Cadrage et animation : Thomas Lamarche, Paris-Diderot Sorbonne Paris Cité et Ladyss-cnrs Alexandra Debaisieux, Directrice générale déléguée de Railcoop Catherine Dulong, coordinatrice d’Episol Damien Gaucherand, directeur d’Innovales
Séminaires du Comité Énergies. Mobilités. Innovations. (CEMI) Visioconférence
La transition énergétique est une réalité, l’Europe s’est engagée sur un programme ambitieux en 2050 : la neutralité carbone. Les sources de production d’énergie sont variées, au regard de la protection du climat et des exigences écologiques elles seront plus décarbonées. C’est pourquoi, il faut s’attendre à une demande accrue d’électromobilité avec toutes les transformations qui vont avec : la mutation des transports (véhicules électriques…), la redynamisation des territoires, l’habitat mieux connecté, les nouveaux emplois. Et aussi, quelle sera la place des innovations dans le contexte d’une triple transition : énergétique, numérique et sociale.
Le 1er juin 2021 de 8h30 à 10h
Les mix énergétiques en Europe
– Les modèles français et allemand : spécificités et convergences ? – Les bilans carbone de l’énergie ? – Où en sommes-nous avec l’hydrogène ?
Intervenants
Thierry Kalfon, Directeur Général de la Global Business Line Renouvelables d’Engie
Ulrich Benterbusch, Deputy Director General II B – Efficiency and heat in industrie and households, sustainable mobility, Federal Ministry of Economic Affairs and Energy
Alain Vallée, Président, NucAdvisor
Mathieu Marrony, Group Manager in Hydrogen, EIFER
Nurten Avci, Directrice générale d’EIFER
Débats modérés par :
Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques
Le 21 septembre 2021 de 8h30 à 10h
Les financements et la compétitivité de la transition énergétique
Intervenants :
Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies
Jean-Philippe Gouy, Chef du secteur Euratom
Jean-Paul Bouttes, ancien directeur de la stratégie et de la prospective et professeur chargé de cours en sciences économiques
Débats modérés par :
Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques
L’inscription à la Journée de Recherche Ripco est désormais ouverte à tout le monde. Elle est gratuite et soumise à inscription en renseignant ce court formulaire.
Vous êtes invités à suivre la journée dans son intégralité dans la mesure de vos possibilités (ouverture, sessions parallèles, conférence plénière et clôture). A l’issue de la session plénière un point sera fait sur cette journée, serons annoncés les les lauréats des distinctions (meilleure communication en lien avec le focus de la journée, meilleure communication en dehors du focus et meilleure communication jeune chercheur).
Avant de vous inscrire, vous pouvez télécharger la version PDF de la brochure avec l’ensemble des informations.
Seront adressés, à tous les inscrits avant le 15 juin, les liens de connexion Zoom pour se connecter aux ateliers et aux autres sessions de la journée.
L’équipe éditoriale de la RIPCO espère vous voir nombreuses et nombreux lors de cette journée et reste à votre disposition pour toutes questions : contact@ripco-online.com
Créé en décembre 2019, le CDJM entend contribuer au dialogue et au retour de la confiance entre le public, les journalistes et les médias. Outre le recours offert au public lorsqu’il s’interroge sur le respect des règles déontologiques, il se veut aussi un lieu d’échange et de réflexion. Dans ce cadre, il organisera régulièrement des webinaires ouverts au public et/ou aux professionnels.
Ce premier rendez-vous sera l’occasion d’échanger avec l’équipe, faire le point sur les seize premiers mois d’activité du CDJM, ses décisions, les attentes du public ou encore les interrogations des professionnels.
Aux chercheurs en ESS et sujets connexes : « The Independant Social Research Foundation (ISRF) seeks to fund innovative research which breaks with existing explanatory frameworks so as to address afresh empirical problems with no currently adequate theory or investigative methodology. Innovation may also come from controversial theoretical approaches motivated by critical challenge of incumbent theories. Interdisciplinarity in the generation of new investigative initiatives may be achieved by combining and transforming empirical methods and theoretical insights from the social sciences. Projects ranging across the breadth of the social scientific disciplines and interdisciplinary research fields are welcome, and relevant applications from scholars working within the humanities and the natural sciences are also encouraged.”
Independant Social Research Foundation ISRF
Voici les liens pour les différents types de financement :
Les post-doctorant.e.s et collègues français.e.s étant très sous-représenté.e.s dans les candidatures, la Fondation souhaiterait remédier à cette situation.
Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion