Archives de catégorie : La recherche

Appel à communication : “Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé”

Ce colloque plus actuel que jamais : “Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé” est organisé par :

La Revue des Sciences de Gestion – Direction et Gestion des entreprises – LaRSG.fr

La Revue des Sciences de Gestion - Direction et Gestion des entreprises - LaRSG.fr

le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action

la chaire de Gestion des Services de Santé du Cnam

Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé

La loi n°2002-303 du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, élargit les droits individuels et collectifs des usagers, reconnaissant ainsi la complémentarité de l’expertise de ces derniers avec celle des professionnels. Grâce à l’action individuelle et collective encouragée par le dialogue et la concertation, cette loi permet à chacun de prendre part à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique en santé. Cette réforme majeure fait écho, plus de deux siècles plus tard, aux fondements de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « les Représentants du Peuple Français […] ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs […].

La Revue des Sciences de Gestion, le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action (LIRSA – EA4603) et la chaire de Gestion des services de santé du CNAM proposent une journée pour croiser les regards des chercheurs, des professionnels et des usagers sur la démocratie en santé.

Cette journée traitera à la fois :

  • des droits individuels (accès à une information fiable, accès au dossier médical, confidentialité des données, consentement, réparation des accidents médicaux) ;
  • et des droits collectifs (participation aux instances et aux prises de décision).

La démocratie en santé sera abordée sous deux angles afin de nourrir les débats et les réflexions des chercheurs, des usagers et des professionnels :

  • la prise en considération des usagers par les professionnels dans les parcours de soins et d’accompagnements ;
  • le pouvoir d’agir des usagers sur le système de santé, tant sur le volet sanitaire que sur le volet médico-social ;

Dans le cadre de cet appel à communications, il s’agit de réfléchir aux apports, limites et perspectives de cette loi pour les services et établissements sanitaires et médico-sociaux, publics et privés. Il sera important également d’articuler aux réflexions académiques, les réflexions des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, et bien sûr celles des patients/résidents-citoyens.

Les organisations sont traversées par des tensions multiples, largement exacerbées depuis la promulgation de la loi en 2002 : crise de la Covid-19, manque de personnel médical, soignant et d’accompagnement, exigences accrues des publics, etc.

Ce contexte turbulent et incertain appelle une réflexion et des témoignages notamment sur :

  • la démocratie en santé comme nouveau modèle de gouvernance ;
  • la place de la démocratie en santé dans les projets de service ou les projets d’établissement ;
  • le rôle de la démocratie en santé dans l’organisation du travail des services et des établissements ;
  • la capacité de réponse des équipes de terrain aux attentes et besoins des publics accueillis et de leurs proches ;
  • la place de l’expérience patient, du patient expert et de l’éducation thérapeutique au sein des organisations de santé ;
  • la place des usagers et des associations d’usagers dans la gestion de la crise sanitaire ;
  • l’apprentissage et l’appropriation des droits et des devoirs des usagers par les usagers ;
  • la diffusion d’une information large et fiable afin de favoriser des prises de décisions éclairées de la part des usagers ;
  • l’impact des innovations en santé (NBIC, e-santé, mon espace santé, etc.) sur la démocratie en santé ;
  • la place des représentants des usagers dans les organismes de protection sociale au regard de la démocratie en santé ;
  • le rôle et la place des aidants dans les parcours de santé : autre forme de démocratie en santé ?
  • les expériences à l’étranger de collaboration entre patients et professionnels de santé qui peuvent nous inspirer.

Cette liste n’est pas exhaustive, les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un des axes proposés seront examinées avec la plus grande attention.

Deux types d’article peuvent être proposés 

1) Articles académiques. Ils pourront se fonder sur des études empiriques tout autant que déboucher sur des approches pluridisciplinaires. Leur pertinence sera appréciée au regard de l’apport académique et de l’apport managérial.

2) Témoignages. Cette dimension ouverte se fondera sur une expérience individuelle ou collective mais ne se contentera pas d’une forme narrative, elle devra inclure une problématisation débouchant sur des pistes éventuelles de solution ou de recherche.

Modalités de soumission

MODALITÉS DE SOUMISSION des communications au colloque et sélection des articles pour un numéro spécial de la revue des sciences de gestion

  • Remise des résumés pour le colloque : 15 mars 2023
  • Retours aux auteurs : 2 mai 2023
  • Date limite des inscriptions au colloque : 26 mai 2023
  • Date du colloque : 20 juin 2023
  • Remise de la version intégrale de l’article (50.000 signes espaces compris, bibliographie, schémas, figures, tableaux compris) : le 30 septembre 2023
  • Retour aux auteurs : 28 février 2024
  • Réception des articles modifiés : 15 avril 2024
  • Publication du numéro spécial de La Revue des Sciences de Gestion : septembre 2024
  • Possibilité d’un ouvrage collectif en complément

COMITÉ D’ORGANISATION (ordre alphabétique)

Sandra BERTENEZE, Professeur, titulaire de la Chaire de Gestion des Services de Santé · Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)

Gérard CHEVALIER, Docteur d’État en sciences de gestion, Président du Comité stratégie de CYBEL Group

Francine LAIGLE, Présidente de la Commission des Usagers du groupe Saint Thomas de Villeneuve, membre du Conseil de l’engagement des usagers de la Haute Autorité de Santé (HAS)

Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion

Yves SOULABAIL, enseignant-chercheur en gestion à l’ISTEC, Vice-président de l’Académie des sciences commerciales

Jean-Michel TOULOUSE, Docteur en Droit Public, Directeur honoraire du Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF)

COMITÉ SCIENTIFIQUE (ordre alphabétique)

Alice AMBEREE, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam

Aude d’ANDRIA, Maître de conférences HDR en Sciences de Gestion, Université d’Évry-Val d’Essonne, Paris-Saclay

Daniel BACHET, Professeur émérite en sociologie, Université d’Évry-Val d’Essonne, Paris-Saclay

Philippe BANCE, Professeur des Universités en sciences économiques, Université des Antilles, Président du Conseil scientifique international du CIRIEC (Centre International de Recherches et d’Information sur l’Économie Publique, Sociale et Coopérative)

Mohamed BAYAD, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam

Jérôme BARAY, Professeur des Universités en sciences de gestion à l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne

Sandra BERTEZENE, Professeur du Cnam, titulaire de la chaire de Gestion des services de santé

Marie-Aline BLOCH, Professeur des Universités en biologie et en sciences de gestion, École des Hautes Études en santé publique, Collectif de recherche sur le handicap, l’autonomie, société inclusive (CoRHASI)

Jean-Philippe CAPGRAS, Maître de conférences en sciences de gestion, IFROSS, Université Jean Moulin Lyon 3

François CASSIERE, Maitre de conférences en sciences de gestion, IAE, Université de Clermont-Auvergne

Angélique CHASSY, Enseignant-Chercheur, École de Management de Normandie

Stéphanie CHATELAIN-PONROY, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam

Karine GALLOPEL-MORVAN, Professeur des Universités, École des Hautes Études en Santé Publique (EHSP), Présidente d’ARAMOS

Corinne GRENIER, Professeur de stratégie et d’innovation HDR, Kedge Business School

Olivia GROSS, Maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation HDR, Titulaire de la Chaire de recherche sur l’Engagement des patients

Julien HUSSON, Professeur des Universités en sciences de gestion, IAE Metz School of management 

Jérôme LARTIGAU, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam

Marie-Astrid LE THEULE, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam

Michel NAIDITCH, Médecin de Santé Publique, intervenant au Pôle Ressources Ile de France en Éducation Thérapeutique du Patient et chercheur associé à l’Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé

Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion

Thierry NOBRE, Professeur des Universités en sciences de gestion, EM Strasbourg Business School

Gilles PACHÉ, Professeur des Universités en sciences de gestion, Aix Marseille Université

Christophe PASCAL, Maître de conférences HDR en sciences de gestion, IFROSS, Université Jean Moulin Lyon 3

Jean-Jacques PLUCHART, Professeur émérite à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Club Turgot

Christelle QUERO, Maître de Conférences, IAE Lille University School of Management, Lumen ULR 4999

Abdelkader RACHEDI, Maître de Conférences, Université de Saïda (Algérie)

Madina RIVAL, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam

Arnaud RIVIERE, Professeur des Universités en sciences de gestion, Université de Tours

Corinne ROCHETTE, Professeur des Universités en sciences de gestion, IAE, Université de Clermont-Auvergne, Co-titulaire de la chaire de recherche “santé et territoires”

Fatima YATIM-DAUMAS, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam

Contact

Les propositions et questions sont à faire suivre à l’adresse : colloque@larsg.fr

Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié doté d’un montant de 3000 euros

Prix FAS 2022 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié Le Conseil scientifique de la FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires salariés et Anciens salariés) attribuera le 8 novembre 2022 le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

Doté d’un montant de 3000 euros en 2022, ce prix est destiné à récompenser annuellement des travaux de recherche académique approfondie (thèses de doctorat, ouvrages, articles de revues scientifiques, études de cas pédagogiques) sur les aspects juridiques (tous travaux juridiques relatifs à la France devront avoir pris en compte les réformes introduites par la « Loi PACTE » du 22 mai 2019), économiques, sociologiques et de gestion de l’actionnariat salarié dans les entreprises, publiés à partir de 2020. Cela inclut aussi des études d’impact sur les relations du travail et la gouvernance des entreprises. Seront également recevables des travaux réalisés notamment dans le cadre d’un contrat CIFRE. Les candidatures tant françaises qu’internationales seront bienvenues.

Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir une fiche décrivant sur une à deux pages l’objet de leurs travaux à Philippe BERNHEIM, Vice-président du Conseil scientifique de la FAS*, avant le 11 octobre 2022.

À l’issue d’une présélection, il sera demandé aux candidats retenus de fournir un exemplaire de leur ouvrage sous format pdf ainsi qu’un curriculum vitae mentionnant le cas échéant la démarche du chercheur ainsi que tous autres travaux publiés. Le Conseil scientifique de la FAS décidera de l’attribution du prix lors de sa réunion du 8 novembre 2022.

Philippe BERNHEIM
contact@fas.asso.fr
Mobile : 06 71 92 84 10

À propos de la FAS

La FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés) s’est fixée comme objectif, depuis près de 30 ans, la promotion de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises cotées ou non, de toutes tailles et de tous secteurs. La FAS représente les intérêts communs des 3,5 millions d’actionnaires salariés en France. Elle édite le Guide FAS de l’épargne et de l’actionnaire salarié et réalise chaque année le benchmark FAS des meilleures pratiques par les entreprises. Elle récompense les plus exemplaires à l’occasion du Grand Prix FAS de l’actionnariat salarié.

Contact / Site web / Guide FAS : contact@fas.asso.fr www.fas.asso.fr https://guide.fas.asso.fr/

Contacts presse : Agence Fargo – Zarema Kanieva – 06 16 83 29 16 – zkanieva@fargo.agency

CINQUANTENAIRE de l’INSTITUT CEDIMES

En 2012, nous avions célébré notre quarantième anniversaire durant une semaine entière en divers lieux et avec diverses institutions : CNRS, UNESCO, Université Paris-Sorbonne, Cité des Sciences, FACO. Le thème de notre colloque central portait sur la synthèse des travaux de quatre décennies de notre communauté académique qui avait débouché sur un ouvrage coordonné par le Professeur Agrégé Roger Tsafack-Nanfosso, aujourd’hui Recteur de l’Université de Dschang (Cameroun), présenté sous le titre de « Bilan d’une réflexion de quatre décennies et enjeux pour le futur ». La cérémonie de clôture à l’UNESCO s’était faite avec un orchestre algérien de Tlemcen sur une musique consensuelle arabo-judéo-andalouse et un spectacle de l’Opéra Kosmos célébrant la concorde. Le final s’était clos par l’annonce du prochain Colloque Fédérateur de l’Institut CEDIMES qui devait se tenir en 2013 à Kiev en Ukraine. Le Directeur du CEDIMES-Ukraine, le professeur Pierre Sapoun en annonçait la thématique : La sécurité alimentaire : ses dimensions économique, gestionnaire, géopolitique, environnementale et culturelle. Ce fut une des grandes rencontres du réseau CEDIMES avec ses 34 agences nationales. L’actualité redonne pertinence à l’intérêt porté par la question traitée. L’année suivante, en 2014, notre XXVe colloque fédérateur se tenait à Moscou avec pour thème « Modernisation et développement des systèmes économiques : problèmes, stratégies, changements structurels ».

Cinquantenaire de l’Institut CEDIMES

À l’occasion du cinquantenaire (1972-2022) de l’Institut CEDIMES, notre Réseau Académique International Francophone présente son nouvel appel à communications pour son Colloque anniversaire qui se tiendra fin 2022 à Paris, sous la présidence effective de M. l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin.

Changements de paradigmes d’un demi-siècle écoulé et prospectives vers 2050

En 1973, le premier choc pétrolier ébranle le monde et marque la fin des « trente glorieuses » que le plan Marshall des États-Unis avait engagé en 1947. La « dégradation des termes de l’échange », référence majeure d’après-guerre, fait naufrage en ces circonstances. Un entre-deux y succède, marqué par la stagnation et l’inflation. Puis en 1989, débute une période de convergences mondialisées au sein de laquelle le Marché et le Libre-échange apparaissent comme les viatiques consensuels du développement global. Initiés par le triumvirat de Margareth Thatcher, Ronald Reagan et Deng Xiaoping, ils convertissent le monde entier, en même temps que disparaît l’Union soviétique. En 1992, un monde nouveau émerge. La « mondialisation heureuse » combine emplois au Sud et pouvoir d’achat au Nord, en découpant et internationalisant la chaine de valeurs. En 2008, une période plus équivoque s’installe avec la crise des subprimes, issue pourtant d’une généreuse initiative de Bill Clinton. Les effets structurels causés par les délocalisations massives entraîne le chômage des uns et la perte des débouchés des autres, pour une « mondialisation calamiteuse (2007-2021) ». C’est alors que surgissent une pandémie qui met en panne l’économie et la guerre qui laisse la planète en état de sidération. Quelles nouvelles perspectives se dessinent pour les prochaines décennies après ces nouveaux chocs ?

Ces cinquante dernières années ont été traversées de vérités successives. Les générations d’étudiants ont reçu sur les bancs de leurs universités, des enseignements dominants successifs suggérant que les clefs du développement changeaient, mais que la prospérité était à portée dans des élans renouvelés. Tant de postulats ont fait naufrage. 2021 s’annonce comme l’année d’une nouvelle rupture, avec des changements considérables. La césure en est portée par le Covid-19, l’écologie et la guerre. Mais quels nouveaux paradigmes sont en gestation ? Quelle redistribution de la chaîne des valeurs engage-t-elle pour les entreprises ? Quelle résurgence impériale suggère-t-elle pour les territoires ? Quel renversement des croyances pacificatrices des imbrications commerciales porte-t-elle ? Quelle substitution de la fin de l’Histoire du couple « démocratie-marché » propose-t-elle ? Quelles caractéristiques d’une émergence chinoise pour un nouveau leadership en Asie, seraient attachées à cette revanche aux prémices avortées, voici six cents ans ? … Il nous faut esquisser les possibles dans cet horizon pour la charnière du siècle dans lequel nous sommes engagés. 2050, quelles réponses auront nous donné au surarmement, à la surpopulation, à la surexploitation planétaire ? Quelles solutions notre génie inventif proposera-t-il par la science et la technologie ? Un monde hyperconnecté et un homme « augmenté » sont-ils notre futur ?

Cinquante ans nous donnent un surplomb sur une période riche en interprétations économiques, en enjeux sociaux et en perspectives historiques. Les cimetières sont gorgés de paradigmes moribonds. Comment faire l’analyse et le bilan de cette période ? Comment en esquisser de nouvelles perspectives pour les trois prochaines décennies ? Voici un passionnant débat que nous vous proposons d’engager pour esquisser quelques pistes pertinentes. La richesse de notre réseau international qui cherche à croiser nos multiples identités, peut-elle éclairer quelques jalons de notre destin ?

Les préinscriptions sont à effectuer avant le 15 juin 2022 en donnant le titre de la communication et 5 à 10 lignes pour en exposer le contenu. Cela peut intervenir dès à présent en adressant votre projet par courriel à cedimes@outlook.fr. Un bulletin d’inscription précisant la date définitive (placée dans la première quinzaine de décembre 2022) vous parviendra dans les prochaines semaines. Des conditions préférentielles seront proposées aux membres du CEDIMES à jour de leur cotisation. Les communications se feront en présentiel et en forum à distance. Les communications finalisées devront être adressées avant le 15 septembre par courriel à cedimes@outlook.fr. Les articles retenus par le Conseil Scientifique feront l’objet d’un numéro Spécial Anniversaire de nos « Cahiers du CEDIMES, Enjeux Sociaux et Stratégies Économiques » fondés en 2007. Elles devront être présentées sous la forme indiquée dans « Règles de présentation des articles », document disponible sur notre site internet www.cedimes.com à la rubrique « Publications – Cahiers ». Des communications en anglais pourront être acceptées.

2nd International Symposium for Finance, Banking and Insurance, ISFBI’22, France, December 2022

Covid-19 pandemic crisis has becoming a major worldwide economic crisis. Researchers and practitioners are now questioning the new world overwhelming their fields of research and industry practices. With a historical low rates levels in the western economies, an exponential unemployment, a negative price for oil barrel and a growing number of companies defaults in key industries, finance -as a disciplinary field- is pushed at its further burdens. Transformation of the whole banking and insurance industry is getting accelerated by the double effect of this unexpected crisis and the growing competition of FinTechs and BigTechs. Central Banks are also in a crossroad: is there a space to classical monetary policy when even money creation is challenged by cryptocurrencies?

http://www.isfbi.org

2nd ISFBI-International Symposium for Finance, Banking and Insurance is also an opportunity to open doors to new challenging fields insufficiently covered by top financial journals and conferences like technological innovations and smart applications in financial Economics, various alternative business models in finance, Digitalization, and the increasing co-influence between finance, accounting and risk management. The last ambition behind ISFBI is to fill the gap between finance -as a core discipline- and other related expertise especially banking and insurance. These two last fields developed their own ecosystem of competencies and know-how and are not sufficiently integrated in the core finance journals and conferences.

ISFBI 2nd edition, is committed to be a core finance interdisciplinary event, open to academia and practitioners as well, to deal with the unprecedented challenges of our times.

Conference Scope

ISFBI is expecting to host high level contributions from academia and from industry as well on these core subjects:

  • Financial Markets
  • Corporate finance
  • Technological innovations, IT and Smart applications
  • Risk management, especially dedicated techniques for banking and insurance
  • Governance of financial institutions in time of crisis
  • Impact of accounting evolving norms and rules on financial management
  • New modelling and forecasting tools for finance, banking and insurance
  • FinTech and BigTech existing and prospective impacts on financial markets, banking and insurance industry
  • Cryptocurrencies and central banking digital currencies impacts on markets and on monetary policy

A separate PhD Workshop is proposed by Conference Chairs. The first page must mention Special Workshop. The objective is to help students to write scientific papers from their PhD chapters.

Publications Opportunities

Articles will be in special issues:

1. Annals of Operations Research, https://www.editorialmanager.com/anor/

2. La Revue des Sciences de Gestion, see guidelines www.LaRSG.fr

3. Journal of Risk and Financial Management, website is: https://www.mdpi.com/journal/jrfm/special_issues/Risk_Management_and_Pricing_Assets_within_Market_Imperfections

Keynote & Honorary Guest Speakers

  • Pr. Giovanni Barone-Adesi, University of Lugano & Swiss Finance Institute, Switzerland
  • Pr. Oldrich Alfons Vasicek, University of Rochester, the UC Berkeley, USA
  • Pr. Ephraim Clark, Middlesex University, UK
  • Pr. M. Rocha Armada, Former Chairman of EFMA, University of Minho, Portugal
  • Pr. Aman Agarwal, Indian Institute of Finance & Finance India, INDIA
  • Pr. Farid Aitsahlia, University of Florida, USA
  • Dr. Achraf Ayadi, Banking Expert (private sector), FRANCE

Honorary Committee

Pr. Gordon Alexander (University of Minnesota, USA)Pr. Bora Aktan (University of Bahrain, Bahrain)
Pr. Ephraim Clark (Middlesex University, UK)Pr. K.C. Chen (California State University, USA)
Pr. Georges Constantinides (University of Chicago, USA)Pr. Dilip Gosh (Rutgers University, USA)

Conference Chairs

Pr. Mondher Bellalah & Pr. Jean-Luc Prigent (CY Cergy Paris University), Pr. Ilyes Abid (ISC Paris)

Scientific Committee

G. Barone-Adesi ; E. Briys ; Giovanni Barone ; Y. Simon ; S. Tahi ; H. Bouakkez ; B. Jacquillat ; J. L. Prigent ; S. Ben Aïssa ; G. Constantinides ; J. L. Prigent ; F. Quittard-Pinon

  • Submission Guidelines, Reviewing Process & Best Three Papers Awards

Authors are invited to submit in word or pdf files on the conference website (coming soon) and by e-mail to Conference Chair: mondher.bellalah@gmail.com.

All submitted articles will be reviewed. The best three papers will be awarded at the conference. The conference chair and the scientific committee will decide the best three papers presented during the conference. The maximum number of papers accepted by each author as leading author is only one.

Important Dates: Deadline for paper submission: September  30th, 2022 Acceptance / Rejection: October 15, 2022 Definitive camera-ready version & Registration of Authors: December 2, 2022

Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers

Les XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Brest les 23, 24 et 25 et mai 2022, en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale et l’unité mixte de recherche AMURE (Centre de droit et d’économie de la mer), sur le thème : Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers.

Lieu de brassage, d’ouverture et d’interaction entre la terre et la mer, le littoral fait l’objet d’une forte convoitise et d’une pression sans précédent. Plus de 60 % de la population mondiale (soit 3,8 milliards d’habitants) vit aujourd’hui à moins de 60 Km des côtes, et 80 % à moins de 100 Km. Ce chiffre atteindra 75% (soit 6,4 milliards d’habitants) à l’horizon de 2025 (d’après les estimations de l’UNESCO ; 2012) . Ces zones sont victimes de leurs succès et de leur attractivité. Elles constituent des portes d’ouverture au commerce international, aux flux de marchandises et offrent souvent des attributs économiques et environnementaux non-négligeables. Néanmoins, cette attractivité n’est pas sans conséquences sur ces zones qui sont particulièrement vulnérables. L’urbanisation, le tourisme de masse, l’industrie, l’agriculture, les activités maritimes, la pression sur les ressources, transport, pollution terrestre et maritime, l’artificialisation, la disparition et la surexploitation des espèces est une liste non-exhaustive des conséquences sociales et économiques de la forte convoitise du littoral.

Le milieu marin est tout aussi impacté par la pression des activités anthropiques. Les pays en développement subissent une surexploitation des ressources marines au même titre que les pays développés (ONU, 2017). La part des stocks de poissons considérés comme biologiquement pérennes est passée de 90% en 1974 à 69% en 2013 (FAO). Les pertes économiques occasionnées par la surpêche, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) sont estimées à 80 milliards de dollars par la FAO. Les pressions anthropiques impactent aussi la biodiversité marine par les phénomènes de pollution et de destruction des habitats naturels. Ceci nécessite la mise en œuvre de politiques de conservation du milieu marin qui soient intelligemment articulées avec les politiques de développement.

Ces conséquences mettent en évidence les limites des modèles de développement actuels. Tous les pays connaissent par-ailleurs de graves mutations à cause du changement climatique qui intensifient les phénomènes d’érosion côtière, des tempêtes, des sécheresses, des inondations et des cyclones (Peduzzi, 2019). Ce qui est à l’origine de perte de moyens de subsistance pour les communautés aggravent les phénomènes migratoires (Réfugiés climatiques, …). L’ensemble de ces pressions anthropiques et climatique sur des territoires déjà fragiles menacent leur durabilité. Face à cette situation, des réflexions et des mesures adaptatives, comme préventives, sont nécessaires pour penser des modèles de développement soutenables et en meilleure adéquation avec les ODD. Il est nécessaire d’anticiper ces évolutions (irréversibles parfois) et leurs impacts aussi bien positifs que négatifs sur le bien-être des populations et l’état de l’environnement. Les pays africains ont commencé à mettre en place des politiques pour promouvoir une croissance bleue durable (Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, CMAE/17/6 2019. « L’économie bleue en Afrique : Guide pratique »).

L’enjeu de ce colloque est de mener une réflexion sur les modes de développement des zones côtières et maritimes dans les pays en développement. L’intérêt est d’apporter et d’adapter des approches croisées entre les deux entités, terre et mer, qui doivent être vues comme un continuum indissociable et non comme des entités distinctes, en tenant compte des spécificités et des besoins institutionnels et culturels de chaque pays.

  • 1. Sur les 10 plus grandes agglomérations mondiales, 8 se situent sur le littoral (New York, São Paulo, Los Angeles, Le Caire, Tokyo, Djakarta, Bombay et Séoul).
  • 2. Selon l’Agence européenne de l’environnement, cette croissance d’aménagement des zones côtières atteint des proportions parfois inquiétantes. A titre d’exemple, en 5 ans, les villes côtières du Portugal ont connu une croissance de 34% sur l’espace littoral et 18% en Espagne.
  • 3. D’après la loi littoral française de 1986 : « La préservation de l’environnement et du patrimoine, qui font souvent de ces territoires littoraux des territoires d’exception et uniques, et la prise en compte des risques concernant les changements climatiques constituent une priorité. La protection, la gestion et la mise en valeur de ces espaces doivent contribuer à sauvegarder ces atouts, seuls gages d’une attractivité durable sur le long terme de notre littoral, mais aussi de son identité forgée au fil d’une histoire souvent très riche. »

Les propositions de communications et de posters pourront relever de champs disciplinaires variés : aménagement et urbanisme, économie, gestion, droit, sociologie et sciences politiques, démographie, histoire, sciences de l’environnement, santé… Elles préciseront, en 1000 mots maximum, la problématique, la méthodologie et le cadre d’analyse, les résultats attendus, et les principaux éléments bibliographiques. Elles pourront porter sur des aspects théoriques, empiriques, ou méthodologiques, qui traitent de l’impact des activités anthropiques sur les espaces terrestres et marins. Les propositions pourront être rédigées en français ou en anglais. Les propositions devront respecter ces consignes de présentation pour être examinées.

AXE A – ACTIVITÉS MARITIMES ET DÉVELOPPEMENT

  • 1. Les activités maritimes comme facteurs de développement : analyse rétrospective et prospective, état des lieux et indicateurs de performance
  • 2. Attractivité du littoral : développement et perspectives
  • 3. Modes de valorisation des espaces, des ressources et de la biodiversité
  • 4. Conditions d’émergence des pôles d’attractivité et dynamique économique
  • 5. Attractivité des zones côtières et émergence de pôles/mégapoles
  • 6. Secteur formel/informel, économie sociale et solidaire, commerce équitable, économie circulaire
  • 7. Aménagement des zones côtières et choix de développement
  • 8. Littoralisation des espaces, modèles, menaces, droit, géographie, aménagement des territoires «littoraux»

AXE B – ACTIVITÉS MARITIMES, RESSOURCES ET ENVIRONNEMENT

  • 1. Gestion et régulation des pêcheries (quotas, stocks…)
  • 2. Pêches versus aquaculture, défis et perspectives
  • 3. Pêche industrielle/artisanale, état des lieux, emploi, exploitation et conflits
  • 4. Port, transport maritime, pollution (gestion portuaire, aménagement du territoire, innovation et transition énergétique…)
  • 5. Enjeux de la coopération internationale/sous-régionale
  • 6. Pollution des milieux aquatiques (Chimique, plastique, marée noire, microbiologique…)
  • 7. Vulnérabilité et résilience des écosystèmes et de la biodiversité
  • 8. La COVID et les activités maritimes

AXE C – MONDIALISATION

  • 1. Organisation mondiale du commerce, coopération internationale et mutations
  • 2. Droit maritime, géopolitique, régulation internationale et souveraineté
  • 3. Commerce international, activités portuaires et transport maritime
  • 4. Commerce sud-sud et nouvelles routes de la soie
  • 5. Transport de marchandises et tourisme : évolution, mutation, adaptations futures
  • 6. Investissements directs étrangers (IDE) et zones franches
  • 7. Systèmes d’observation du climat, des océans, des usages, des risques…

AXE D – MUTATION DES ACTIVITÉS ET PRESSIONS SUR LES RESSOURCES ET LES ESPACES

  • 1. Pression démographiques et anthropiques, mesures et perspectives
  • 2. Pression sur les ressources naturelles et conflits d’usage
  • 3. Ressources en eaux : demande/offre, gouvernance, gestion quantitative et qualitative, usages et conflits d’usage, tarification, pollution, assainissement, gestion intégrée, bassin versant et coopération régionale/sous-régionale…
  • 4. Gestion des déchets, conséquences sur les mieux terrestres et marins
  • 5. Impacts et enjeux en termes de santé et emploi
  • 6. Besoins en services et investissements publics (santé, transports, communication, numérique…)
  • 7. Pressions et spéculations foncières
  • 8. Tourisme, écotourisme et impact économique, environnemental et spatio-temporel
  • 9. La COVID et pressions sur les ressources

AXE E – CHANGEMENTS CLIMATIQUES

  • 1. Risques liés au changement climatique (événements extrêmes, élévation du niveau de la mer, érosion, sècheresse, inondations…)
  • 2. Changements climatiques, enjeux d’adaptation et d’atténuation
  • 3. Responsabilité des pays et émergence de nouveaux modèles de gestion
  • 4. Vulnérabilité et résiliences face au changement climatique
  • 5. Développement durable, transition écologique et justice climatique
  • 6. Changement climatique, pollution, sécurité alimentaire et défis sanitaires

AXE F – GOUVERNANCE ET GESTION INTÉGRÉE (GI)

  • 1. Conflits, gouvernance, planification des espaces terrestres et marins, rôle des États, des collectivités et des communautés
  • 2. Gestion intégrée des bassins versants, de la mer et du littoral, des zones côtières : expériences, outils et résultats
  • 3. Coopération nationale/internationale, régionale/sous-régionale
  • 4. Enjeux et évolution du droit de la mer (Conventions internationales, ZEE, Haute mer…)
  • 5. Financement publics des politiques de gestion (États, ONG, aide au développement…)
  • 6. Micro-finance, méso-finance et finance bleue
  • 7. Évaluation des dispositifs de gestion intégrée (approches participatives, régulation vs. Incitation économiques…)

AXE G – ÉVALUATION DES SERVICES ÉCO-SYSTÉMIQUES

  • 1. Évaluation/valorisation des services éco-systémiques et du capital naturel (comptabilité verte…)
  • 2. Enjeux institutionnels et politiques dans la gestion des ressources dans les PED, session des droits d’accès aux étrangers, spécificités institutionnelles et juridiques
  • 3. Valorisation des aménités littorales, effets direct/indirects/induits, marchand et non marchand
  • 4. Évaluation de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN)
  • 5. La « croissance bleue » comme vecteur de développement économique
  • 6. Approche éco-systémique de la gestion des pêches et de l’environnement

AXE H – TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

  • 1. Littoral comme source d’énergie : expériences, développement et nouvelles technologies
  • 2. Énergies renouvelables versus non renouvelables : perception, acceptabilité sociale et conflits
  • 3. Impact des énergies renouvelables sur l’attractivité du littoral et des territoires
  • 4. Politiques publiques et énergies renouvelables
  • 5. Coopération internationale, transfert technologique et rôle des ONG
  • 6. Financement de la transition énergétique et dispositifs publics

AXE I – SESSION DOCTORANTS & POSTERS

Cette session permet aux doctorants dont les travaux ne s’inscrivent pas dans les sessions précédentes de présenter une communication orale ou sous format d’un poster.

Date limite d’envoi des propositions de communication : 14 janvier 2022
Date de décision du comité scientifique : 12 février 2022
Date limite d’inscription et d’envoi des communications retenue : 1 avril 2022

Contact :
Jean BROT
6 Les Saules
54230 CHAVIGNY France
Jean-Brot@orange.fr 33 (0)3 83 47 14 04

https://atm2022brest.sciencesconf.org/

Le réseau national des collèges doctoraux formule douze constats et recommandations

Le réseau national des collèges doctoraux (RNCD) a publié début janvier 2022, une enquête qu’il a menée dans les écoles doctorales françaises, auprès des 70400 doctorantes et des doctorants inscrits en doctorat en 2021 et de leurs encadrantes et encadrants. Le fruit de ce travail permet de retenir douze principaux faits marquants et recommandations pour améliorer les pratiques, les conditions et l’offre de formation doctorale.

Trois faits marquants pour le réseau national des collèges doctoraux : contribution centrale pour la recherche, haut niveau de satisfaction et travail en équipe

1. Les réponses à l’enquête montrent que la contribution des doctorants est centrale pour la recherche française et qu’elle est reconnue comme telle par leurs encadrants. 72% des 5831 encadrants qui ont répondu à l’enquête, tous domaines confondus et jusqu’à 85% dans le domaine des sciences et technologies, estiment qu’entre la moitié et jusqu’à la totalité des productions scientifiques, dont ils ont été co-auteurs dans les cinq dernières années, sont associées à un projet doctoral.

2. Un autre fait marquant de cette enquête est le haut niveau de satisfaction exprimé par les 11545 doctorants  qui ont répondu, anonymement, à l’enquête. 68% des doctorants estiment que leur expérience correspond à leurs attentes et à leur vision du doctorat (21% se déclarent très satisfaits, 47% satisfaits, 22% neutres, 8% insatisfaits et 3% très insatisfaits). 78% des doctorants, tous domaines confondus, sont très satisfaits (48%) ou satisfaits (30%) de leur encadrement doctoral, les autres étant neutres (11%), insatisfaits (7%) ou très insatisfaits (4%) ;

3. Un troisième fait marquant de cette enquête est l’importance du travail en équipe. La pratique du co-encadrement concerne plus de 70% des doctorants dans leurs 3 premières années et est apprécié des doctorants, pourvu que les membres de l’équipe s’entendent et se coordonnent bien. Réciproquement, 85% des doctorants dont le directeur de thèse dirige de 1 à 5 doctorants estiment qu’être plusieurs est un avantage, en permettant de former une équipe et de s’entraider. Au-delà de 5 doctorants, 39% estiment que c’est un inconvénient du fait d’un manque de disponibilité de leur directeur de thèse. Le nombre médian de doctorants par directeur de thèse est de 2, 12% des doctorants ont un directeur de thèse qui dirige plus de 5 doctorants et 21% sont seuls. 2

Mais aussi des constats et des recommandations pour améliorer le cadre de la formation doctorale et la qualité de l’encadrement doctoral

4. Entre 5% et 15% des doctorants cumulent plusieurs difficultés ou motifs d’insatisfaction. Leurs réponses montrent qu’une partie de ces doctorants ne bénéficient pas d’un encadrement adapté. Cette enquête sera utilisée pour alimenter des retours du terrain les formations à l’encadrement doctoral destinées aux futurs encadrants et pour adapter les critères pour être autorisé à diriger des doctorants. L’enquête permet aussi d’identifier des facteurs de difficultés ou d’insatisfaction plus structurels. Un de ces facteurs est le financement de la thèse. 79% des doctorants qui ont répondu à l’enquête déclarent bénéficier d’une rémunération pour préparer leur doctorat (+4 points par rapport à la population générale des doctorants). Mais seulement 56% estiment que cette rémunération est suffisante. 28% des doctorants déclarent être parfois en situation difficile et 8% régulièrement. Ces difficultés peuvent se cumuler avec un manque de moyens pour la réalisation de leurs travaux de recherche ou pour rédiger leurs thèses.

5. Les doctorants sont très majoritairement satisfaits ou très satisfaits de l’action de leurs directeurs de thèse sur les différentes composantes de l’encadrement doctoral et leurs visions des rôles et responsabilités des directeurs de thèses convergent avec celles des encadrants, hormis sur l’accompagnement à apporter aux doctorants pour leur intégration dans une communauté scientifique dont les encadrants sous estiment l’importance pour les doctorants.

6. Les comités de suivi sont importants à ce titre. Parmi les doctorants qui en ont déjà eu l’expérience, 49% se déclarent très satisfaits et 33% satisfaits. 4% sont insatisfaits et seulement 2% très insatisfaits. 47% des doctorants ont eu un droit de regard sur la composition de leur comité de suivi et ceux-là sont plus satisfaits de leurs comités de suivi que les autres. Cependant certaines améliorations devraient être apportées, en premier lieu, 5% des doctorants en 3ème année n’ont jamais eu de comité de suivi, alors qu’il est obligatoire de les organiser au moins pour l’inscription en 3ème année. De plus, doctorants et encadrants s’accordent pour dire que le comité devrait apporter un regard extérieur et indépendant, qu’il serait utile de réunir le comité de suivi dès la première année, voire annuellement et de fournir un vademecum aux membres du comité, pour que celui-ci réponde pleinement aux attentes des doctorants.

Améliorer l’attractivité internationale

7. Parmi les doctorants, 33% sont internationaux, ils sont originaires ou ont grandi dans un autre pays que la France. 31% des doctorants internationaux souhaitent, à terme, s’installer dans leur pays d’origine, 23% dans un autre pays que la France ou leur pays de nationalité et 45% en France. Ces derniers arrivent plus tôt en France, en Master ou même en 1er cycle. C’est un élément important à prendre en compte pour la communication auprès des étudiants internationaux et pour l’attractivité internationale du doctorat en France. Leur choix de mobilité vers la France apparaît en effet intégrer une réflexion sur l’attractivité de la France à beaucoup plus long terme.

8. 27% des doctorants déclarent ne pas avoir le choix de la langue de rédaction de leur thèse. Il serait donc utile d’affirmer une position nationale en faveur du sur mesure et de le faire savoir auprès des étudiants internationaux de pays non francophones, qui semblent privilégier les domaines de recherche dans lesquels ils pourront rédiger leurs thèses en anglais.

Améliorer la reconnaissance du doctorat et sa valorisation

9. Les doctorants et les encadrants sont globalement favorables à la systématisation des auditions pour les admissions en doctorat, dans un cadre officiel et bien défini pour tous. Ils y voient, d’abord, un facteur de reconnaissance du doctorat, affirmant son caractère sélectif et, ensuite, un facteur déterminant dans la relation entre les doctorants et leurs encadrants, en plaçant, dès l’admission, les doctorants, à travers la défense de leur projet, en position centrale et de responsabilité. 72% des doctorants qui ont passé une audition de l’école doctorale pour leur admission en doctorat s’en déclarent satisfaits ou très satisfaits.

10. La valorisation du doctorat passe aussi par la visibilité des thèses, or celles-ci ne sont pas toutes déposées (il en manque 5%) et une part significative n’est pas diffusée en ligne (il en manque 30%). Faire figurer l’URL pérenne de la thèse sur le diplôme de doctorat (par exemple sous forme de QRCode) permettrait de valoriser la thèse, de garantir que toutes les thèses soient déposées et de sécuriser les diplômes de doctorat vis-à-vis de possibles falsifications. Plus généralement les actions en faveur de la science ouverte devraient intégrer l’accès aux thèses de doctorat.

11. Pour mettre en avant la dimension de travail en équipe du doctorat, il serait également utile de reconnaître le rôle de chacun dans l’équipe d’encadrement, en les faisant figurer, non pas dans le Jury, mais au titre de leur participation à la direction scientifique des travaux, sur le diplôme, la couverture de thèse et le portail national des thèses www.theses.fr. Des informations à ce sujet pourraient également être demandées aux écoles doctorales et intégrées au bilan annuel de l’état de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en France.

Réduire l’inquiétude des doctorants vis-à-vis de leur avenir professionnel – la piste d’un portail de l’emploi des docteurs

12. Les doctorants sont inquiets vis-à-vis de leur avenir professionnel, dans des proportions importantes (plus d’un tiers) voire alarmantes, et leur inquiétude augmente avec la durée de la thèse (significativement au-delà de 4 ans). Pourtant, les enquêtes sur le devenir professionnel des docteurs montrent plutôt une embellie sur ce plan, même si l’emploi académique est limité. Les doctorants qui déclarent disposer d’informations sur les débouchés, jugent ces informations utiles et adaptées et sont moins inquiets que les autres. Il serait donc opportun de mettre à disposition un portail de l’emploi des docteurs permettant de consolider, au niveau national, les réponses aux enquêtes des établissements sur l’emploi des docteurs et d’explorer les données de manière interactive.

Nucléaire : une affaire industrielle, politique et climatique

La France, avec seulement 47% de son énergie consommée provenant de combustibles fossiles (à comparer à 71%, en moyenne, pour l’Europe et 81% pour le monde), apparait dans une position favorable pour réussir sa mutation énergétique. Ce colloque « Nucléaire : une Affaire industrielle, politique et climatique » permettra un débat sur cette question.

Le 24 janvier 2022 de 14h à 18h
Palais du Luxembourg – Salle Médicis
15 rue de Vaugirard 75006 Paris

Une affaire industrielle, politique et climatique

Son mix électrique, fondé essentiellement sur le nucléaire, à plus de 70%, complété par de l’hydraulique, autour de 12%, et les énergies intermittentes, éolien et solaire, en croissance, autour de 8%, sont à l’origine de cette situation favorable. Il est la preuve que, dans les conditions spécifiques de notre pays, une solution éprouvée existe permettant de garantir une production électrique quasiment totalement décarbonée.
Ce colloque fera intervenir des responsables politiques, industriels, académiques et associatifs sur la situation industrielle, politique et climatique du nucléaire. Et cela à la veille de notre élection présidentielle où les enjeux industriels et technologiques sont au cœur d’une croissance économique, durable et solidaire.

Ce colloque sera ouvert par Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale et clôturé par Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’Airbus, président de la Fabrique de l’Industrie.

Présentation et introduction : 14h00 – 14h30

Bernard Accoyer, Président de PNC France, ancien Président de l’Assemblée Nationale
Gérard Longuet, ancien Ministre, Sénateur de la Meuse, président de l’OPECST
Émile H. Malet, directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes

Première session : 14h30 – 16h00

Président de la session : Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies

Brice Lalonde, Président d’Équilibre des Énergies, ancien ministre de l’Environnement
Claude Imauven, Président du Conseil d’administration, Orano
Pierre-Marie Abadie, Directeur général, Andra
Xavier Ursat, Directeur Exécutif, Direction Ingénierie et Projets Nouveau Nucléaire, EDF

Deuxième session : 16h15 – 17h45

Président de la session : Alain Vallée, ancien président de NucAdvisor

Bernard Salha, Directeur R&D d’EDF, président de la SNETP
Christian Pierret, ancien Ministre de l’énergie et de l’industrie, Avocat aux barreaux de Paris et de Bruxelles
Thomas Veyrenc, Directeur de la stratégie, RTE (s.r.)
Stéphane Sarrade, Directeur des programmes Énergies, CEA

Conclusion : 17h45 – 18h00

Louis Gallois, ancien dirigeant de la SNCF et d’Airbus, président de la Fabrique de l’Industrie

INSCRIPTION OBLIGATOIRE. PARTICIPATION GRATUITE

Inscription à passages4@wanadoo.fr. L’inscription ne sera effective qu’à la réception d’une confirmation envoyée par le secrétariat de Passages-ADAPes.

Colloque : La viande cellulaire ? Est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable ?

Colloque “La viande cellulaire ? Est-ce possible ? Est-ce bon ? Est-ce acceptable” de l’Académie d’agriculture de France et de l’Association française de zootechnie. En partenariat avec l’Académie vétérinaire de France et la Société Française de Nutrition. Le jJeudi 18 novembre 2021 de 9h 30 à 17h30

Pour participer à ce colloque sur la viande cellulaire

  • en présentiel : en salle des séances de l’Académie d’agriculture de France (18, rue de Bellechasse – 75007 Paris). Séance ouverte à tous. Entrée limitée aux 60 premiers inscrits. Attention : respect des conditions sanitaires en vigueur (masque et QR code obligatoires). Inscription par mél auprès de : claude.allo@orange.fr
  • en visioconférence :
    – matinée : séance ouverte à tous. Lien pour s’inscrire
    – après-midi : séance réservée aux membres des sociétés organisatrices. Lien pour s’inscrire.

Objectif du colloque

Les techniques de culture cellulaire initialement mises au point pour des applications médicales, vont-elles devenir le nouvel instrument de l’industrie agroalimentaire pour produire des « cellules musculaires cultivées », ce que certains nomment de la « viande de culture » ?

Depuis la présentation en 2013 du premier tissu musculaire cultivé in vitro à visée alimentaire, les annonces se multiplient. L’autorisation de vente de nuggets issus de la production in vitro de tissu musculaire de poulet a été annoncée en 2020 à Singapour.

En quelques années le nombre de start-ups qui s’y intéressent a notablement augmenté captant des financements conséquents. Les grandes entreprises alimentaires mondiales et la « Tech » s’y impliquent. Les producteurs sont optimistes sur les perspectives et annoncent une production de masse d’ici 5 à10 ans en visant l’imitation, sous différentes formes, de la chair des animaux terrestres ou aquatiques.

Malgré les incertitudes qui subsistent (nutritionnelles, économiques, sensorielles, etc.), ces produits sont parfois présentés comme des réponses aux critiques envers l’élevage, ainsi qu’aux questions de sécurité alimentaire mondiale. Ils sont aussi parfois évoqués comme des pistes pour assurer la transition nutritionnelle, particulièrement dans les pays en cours de développement.

Réalité ? Utopie ? Aberration ?

Le sujet, controversé, pose des questions de société majeures. Il interpelle tout particulièrement les professionnels des filières de l’élevage et les consommateurs. Au moment où les systèmes alimentaires sont à l’ordre du jour du sommet des Nations Unies, ce colloque a pour objectif de présenter l’état actuel de l’art en matière de cultures de cellules musculaires et d’instaurer un dialogue scientifique, ouvert et argumenté à propos des questions posées, clairement exposées.

Les interventions de la première demi-journée du colloque seront consacrées à l’analyse de l’existant : état des projets en cours, évolution des procédés, caractéristiques des produits existants, stratégies des entreprises et perspectives, avec le témoignage d’acteurs majeurs de start-ups étrangères.

L’après-midi, les grandes questions que posent le développement éventuel de cultures musculaires à visée alimentaire seront débattues dans trois tables rondes.

  • y-a-t-il un avantage alimentaire et environnemental comparé à l’élevage ?
  • quelles réponses aux questions sémantiques, règlementaires et éthiques ?
  • finalement, les produits proposés sont-ils de la « viande » et quelles perspectives ouvrent-ils pour l’alimentation du futur ?

PROGRAMME

9h15 : Ouverture du colloque : Jacques BRULHET, Président de l’Académie d’agriculture de France

Matinée : présentation de l’état de l’art
Techniques utilisées, produits, stratégies d’entreprise et perspectives
Présidence : Claude ALLO, Académie d’agriculture de France

9h30-10h10 : Quelle place dans l’alimentation du futur ?

  • Céline LAISNEY Directrice du Cabinet AlimAvenir. Présentation de 40’, questions incluses

10h10-11h30 : La vision des entrepreneurs :

  • Didier TOUBIA, cofondateur et PDG de ALEPH FARMS (Israël). Présentation de 30’ questions incluses
  • Gabriel LESVEQUE-TREMBLAY, cofondateur et CTO de ORBION BIO (USA). Présentation de 30’ questions incluses
  • Débat avec la salle et les internautes : 11h15-11h30

Pause : 11h30-11h45

11h45-12h 20 : Du labo aux applications : une approche scientifique multidisciplinaire

  • Marie-Pierre ELLIES-OURY, Bordeaux Sciences Agro avec les contributions de S. CHRIKI ISARA et Jean François HOCQUETTE, INRAE Présentation de 40’ questions incluses : 10′

12h30 : Sous réserve de l’accord des promoteurs, présentation de produits

Après-midi : Les questions posées par la « culture de cellules musculaires » à visée alimentaire
Séance réservée aux membres des sociétés organisatrices
Présidence : Eric Poudelet, Académie vétérinaire de France

14h-15h : Débat 1 : Y a-t-il un bénéfice environnemental comparé à l’élevage ?
Animatrice Marie Pierre ELLIES-OURY

Intervenants :

  • Gabriel LESVEQUE-TREMBLAY : Orbillion Bio Inc (10’)
  • Eric BIRLOUEZ, agronome, sociologue de l’agriculture et de l’alimentation (10’)
  • René LAPORTE, Académie de la Viande (10’)

Débat avec la salle et les internautes (20 à 30’)

15h-16h : Débat 2 : Les questions sémantiques, réglementaires et éthiques
Animateur : Michel DUCLOS, INRAE et membre de l’AAF

Intervenants

  • Hervé THIS, INRAE et membre de l’AAF (10’)
  • Eric DUMOULIN, DGAL, inspecteur général de santé publique(10’)
  • Frédéric DENHEZ, écologue, auteur et chroniqueur. (10’)

Débat avec la salle et les internautes (20 à 30’)

16h-17h : Débat 3 : Les questions de qualité nutritionnelle, sensorielle et sanitaire
Animatrice : Béatrice MORIO, présidente de la Société Française de Nutrition

Intervenants :

  • Didier TOUBIA, ALEPH FARMS (10mn)
  •  Anne-Marie VANELLE, Académie vétérinaire de France (10mn)
  • Jean-Michel LECERF, Institut Pasteur de Lille, membre de l’AAF (10mn)

Débats avec la salle et les internautes (20 à 30 mn)

17h-17h15 Conclusion : Jean-François HOCQUETTE, INRAE,Président de l’AFZ

XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde

Les XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Brest les 23, 24 et 25 et mai 2022, en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale et l’unité mixte de recherche AMURE (Centre de droit et d’économie de la mer), sur le thème :

Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers.

Les documents peuvent être téléchargés sur les sites : http://www.mondesendeveloppement.eu rubrique Association Tiers-Monde Journées ATM Brest 2022

https://atm2022brest.sciencesconf.org

« Éthique en sciences de gestion et nouveaux modèles d’affaires »

Appel à communication pour le dossier : « Éthique en sciences de gestion et nouveaux modèles d’affaires ».
Rédacteur en chef invité : Mohamed Karim KEFI – Enseignant – Chercheur EDC PARIS mkefi@edcparis.edu

En partenariat avec :

Cet appel, faisant suite au colloque organisé par l’ISTEC le 5 décembre 2019 sur le thème de « Entrepreneuriat social et solidaire, éthique en sciences de gestion », offre la possibilité aux chercheurs de présenter leurs travaux les plus aboutis sur la relation entre crise sanitaire, éthique et nouveaux modèles d’affaires.

Les décisions politiques liées à la situation sanitaire génèrent de nombreux impacts nécessitant des adaptations de la part des acteurs privés comme publics. Quel que soit le statut des parties prenantes, l’éthique et l’objectif sociétal – qu’il soit porté par des processus plus responsables, coopératifs ou des productions plus locales, durables… – visent à émerger pour porter plus de sens aux financement des projets.

Selon les approches théoriques et traditionnelles, l’entrepreneuriat solidaire et les nouveaux modèles d’affaires se focalisent sur des indicateurs sociaux réinventés, des modèles plus éthiques et de nouvelles formes de financements.

  • Les indicateurs sociaux permettent d’étudier le lien social défini par l’existence de relations interpersonnelles et de proximité entre les agents ayant pour fonction de maintenir et d’entretenir une solidarité entre les membres d’une communauté (Farrugia, 1997). La solidarité en entrepreneuriat, pour sa part, a pour objet de mettre en œuvre des formes de socialisation (Mesquita, 2009 ; Guérin, 2000 ; Vallat, 1999 ; Ould Ahmed, 2010). Elle peut être vectrice de lien social primaire mais, même si ces situations existent, elles restent marginales (Charbonneau, 1998).
  • Plusieurs théories ont étudiés les mécanismes de coordination entre l’éthique en sciences de gestion et les actions d’investissement ou financement solidaires (Mercader, 2020 ; Umberto, 2020 ; Dangayach, 2011 ; Vigneron, 2008 ; Lobez et Vilanova, 2006 ; Eber, 1999 ; Guille, 1994 ; Rivaud Danset & Salais, 1992).
  • L’entrepreneuriat solidaire s’adresse principalement à des agents qui ne trouvent pas de réponses à leurs besoins de financement dans les circuits de marché classiques. Elle met en relation des agents, non bénéficiaires du financement. Elle offre une plus grande liberté dans l’engagement car l’adhésion est volontaire, planifiée par une organisation et le poids des obligations et la charge affective sont plus faibles que les relations sociales primaires (Granovetter, 2000).

Aujourd’hui, il est nécessaire de rapprocher l’éthique à la réalité des entreprises et des consommateurs pour un bien-être collectif. Comment ? Quels sont les nouveaux modèles d’affaires fondés sur des valeurs éthiques partagées et sur la responsabilité des entreprises et des consommateurs ? L’objectif de ce cahier sera de rassembler les processus émergeants en apportant des pistes de réponses aux questions suivantes :

  • Quelle est la place de l’éthique d’aujourd’hui au sein des acteurs économiques ?
  • Comment rapprocher l’éthique à la réalité de marché ?
  • Quelles sont les solutions capables de produire des changements radicaux dans les modèles classiques ?
  • Quelle est la place de l’éthique dans la gestion de projet ?
  • Les nouveaux modèles d’affaires sont-ils tous respectueux de l’éthique et d’une relation solidaire et sociétale entre les acteurs économiques et les consommateurs/clients ?
  • Quel est l’impact de l’entrepreneuriat social et solidaire sur la firme et sur la société dans les nouveaux modèles d’affaires ?

Les dates à retenir

  • Soumission des manuscrits 20 décembre 2021
  • Avis aux auteurs 20 janvier 2022
  • Soumission des manuscrits révisés 20 mars 2022
  • Relectures supplémentaires et acceptation définitive 20 avril 2022
  • Soumission de la version finale du numéro spécial à envoyer à La RSG : juin 2022

Soumission des articles : https://v3.bubblz.net/#/partner/b334af950f-istec-articleslarsg2022-nouvelle-proposition-d-article

Toutes les propositions d’articles qui ne respecteront les normes de la revue (https://www.larsg.fr/, voir la rubrique « Proposer un article ») ne seront pas prises en compte et seront rejetées.

Références

Annette F., Valeau P. et Eynaud P. (2018), L’entrepreneuriat institutionnel : un vecteur du développement de l’économie sociale et solidaire de La Réunion ?, RECMA, 2018/4 (n°350), pages 38 à 54.

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Aglietta M. et Orléan A. (2002), La monnaie entre violence et confiance, Paris, Odile Jacob.

Andreani E. et Neuberger D. (2004), Relationship finance by banks and nonbanks institutional investors: a review within the theory of the firm, Thuenen – Series of Applied Economic Theory, 46, Université de Rostosk, Allemagne.

Arrow KJ. (1974), The limits of organization, Norton, New-York.

Artis A (2007), La finance solidaire territorialisée : une réponse de proximité en faveur de la construction d’un territoire de référence dans un processus de mondialisation, Cahier du Ceren, n°19, p. 20-40.

Barou N. (1932), Co-operative banking, Westminster P.S. King & Son, Ltd, Orchard House.

Berger A. (1999), The dynamics of market entry: the effects of mergers and acquisitions on de novo entry and small business lending in the banking industry, Finance and Economics Discussion Paper, series 1999-41, Board of Governors of the Federal Reserve System.

Bilan Y., Mishchuk H. et Pylypchuk R. (2017), Tow ards sustainable economic development via social entrepreneurship, Journal of Security & Sustainability, n° 6(4).

Boot A. (2000), Relationship banking: what do we know?, Journal of Financial

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Boot A. et Thakor A. (2000), Can relationship banking survive competition?, The Journal of Finance n°55, p. 679-713.

Coase R. (1937), The Nature of the Firm, Economica, 4(16), 386-405.

Fretel A. (2008), L’association comme réponse à la question sociale du XIXe au XXe siècle, Revue de la régulation, n°2, janvier.

De Hoe R. et Janssen F. (2014), L’entrepreneuriat social et l’entrepreneuriat durable sont-ils liés ?, In Entrepreneuriat, développement durable et territoires : approches contextualisées, Hachette, p. 69-94.

Glémain P. (2008), Epargnants solidaires. Une analyse de la finance solidaire en France et en Europe, Presses Universitaires de Rennes, Collection Economie et Société, 152 p.

Guérin I. (2000), La finance solidaire en France : coupler intermédiation financière et intermédiation sociale, Revue des études coopératives, mutualistes et associatives, 277, pp. 79-93.

Guider H. et Roux M. (2009), La banque coopérative en Europe, Revue Banque Edition.

Gözü, C., Falbe, C. M. et Aktan, M. (2009), Implementations of Social

Entrepreneurship: A Comparative Approach in Developing Countries», International Symposium on Sustainable Development, June 9-10 2009, Sarajevo.

Lelart M. (2005), De la finance informelle à la microfinance, éd° Archives Contemporaines et AUF, 140 p.

Montagne, S. (2005), Pouvoir financier contre-pouvoir salarial dans les fonds de pension : contribution du droit à la légitimité financière, Annales HSS, n° 6, pp.1299-1325.

Morck R., Nakamura M. et Shivdasani A., (2000), Banks, ownership structure, and firm value in Japan, Journal of Business, vol. 73, p. 539-567.

Ould Ahmed P. (2010), La solidarité vue par l’économie sociale et solidaire, Revue Tiers Monde 2010/4 (n°204).

Aux chercheurs en ESS et sujets connexes

Aux chercheurs en ESS et sujets connexes : « The Independant Social Research Foundation (ISRF) seeks to fund innovative research which breaks with existing explanatory frameworks so as to address afresh empirical problems with no currently adequate theory or investigative methodology.
Innovation may also come from controversial theoretical approaches motivated by critical challenge of incumbent theories. Interdisciplinarity in the generation of new investigative initiatives may be achieved by combining and transforming empirical methods and theoretical insights from the social sciences. Projects ranging across the breadth of the social scientific disciplines and interdisciplinary research fields are welcome, and relevant applications from scholars working within the humanities and the natural sciences are also encouraged.”

Independant Social Research Foundation ISRF
Independant Social Research Foundation ISRF


Voici les liens pour les différents types de financement :

https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/early-career-fellowships/

https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/political-economy-fellowships/

https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/small-group-projects/

https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/independent-scholar-fellowships/

https://www.isrf.org/funding-opportunities/essay-competitions/2022-essay-prize-in-economics/  (climate change : RIODD ; critical mangement study; interdisciplinary)

Les post-doctorant.e.s et collègues français.e.s étant très sous-représenté.e.s dans les candidatures, la Fondation souhaiterait remédier à cette situation. 

Agir pour une transition citoyenne avec l’économie sociale et solidaire

Le séminaire coorganisé par l’ADDES et la République de l’ESS dans le cadre du centenaire de la RECMA est : ‘Agir pour une transition citoyenne avec l’économie sociale et solidaire’. il aura lieu le 4 juin, de 9h30 à 12h30 en distanciel autour des thèmes :

  • Comment fabriquer la transition écologique et sociale ?
  • Comment dépasser les seules propositions en termes d’innovations technologiques pour introduire des processus participatifs pérennes orientés vers la solidarité ?

Inscription obligatoire : https://attendee.gotowebinar.com/register/5525545521059943183

L’ADDES et la République de l’ESS proposent deux tables rondes pour explorer ensemble des initiatives citoyennes et des pistes d’action, ouvrir le champ des possibles et identifier les leviers de l’essaimage.

A l’issue des deux tables rondes, remise du prix de thèse de l’ADDES.

Programme

Introduction
Nadine Richez-Battesti, Aix-Marseille Université et LEST-Cnrs
Eric Bidet, Le Mans Université et ARGUMans
Timothée Duverger, Sciences Po Bordeaux

Quelles stratégies de transformation ? Polliniser, transformer et faire système (1h15)

Cadrage et animation : Jean-François Draperi, CNAM, CESTES
Jérôme Du Boucher, représentant du projet Licoornes
Olivier Palluault, cofondateur et gérant d’Ellyx
Marion Besse, présidente d’Ïkos
Maelle Coppey, présidente du Réseau des Territoires pour l’Economie Solidaire (RTES)

État d’urgence écologique : des solutions citoyennes et solidaires (1h15)

Cadrage et animation : Thomas Lamarche, Paris-Diderot Sorbonne Paris Cité et Ladyss-cnrs
Alexandra Debaisieux, Directrice générale déléguée de Railcoop
Catherine Dulong, coordinatrice d’Episol
Damien Gaucherand, directeur d’Innovales

Conclusion

Danièle Demoustier, Sciences Po Grenoble

12h 15 Remise du prix de thèse de l’ADDES

recma addes

Préparation du 6e Forum franco-allemand

Séminaires du Comité Énergies. Mobilités. Innovations. (CEMI)
Visioconférence

La transition énergétique est une réalité, l’Europe s’est engagée sur un programme ambitieux en 2050 : la neutralité carbone. Les sources de production d’énergie sont variées, au regard de la protection du climat et des exigences écologiques elles seront plus décarbonées. C’est pourquoi, il faut s’attendre à une demande accrue d’électromobilité avec toutes les transformations qui vont avec : la mutation des transports (véhicules électriques…), la redynamisation des territoires, l’habitat mieux connecté, les nouveaux emplois. Et aussi, quelle sera la place des innovations dans le contexte d’une triple transition : énergétique, numérique et sociale.

Le 1er juin 2021 de 8h30 à 10h

Les mix énergétiques en Europe

– Les modèles français et allemand : spécificités et convergences ?
– Les bilans carbone de l’énergie ?
– Où en sommes-nous avec l’hydrogène ?

Intervenants

  • Thierry Kalfon, Directeur Général de la Global Business Line Renouvelables d’Engie
  • Ulrich Benterbusch, Deputy Director General II B – Efficiency and heat in industrie and households, sustainable mobility, Federal Ministry of Economic Affairs and Energy
  • Alain Vallée, Président, NucAdvisor
  • Mathieu Marrony, Group Manager in Hydrogen, EIFER
  • Nurten Avci, Directrice générale d’EIFER

Débats modérés par :

  • Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
  • Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques

Le 21 septembre 2021 de 8h30 à 10h

Les financements et la compétitivité de la transition énergétique

Intervenants :

  • Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies
  • Jean-Philippe Gouy, Chef du secteur Euratom
  • Jean-Paul Bouttes, ancien directeur de la stratégie et de la prospective et professeur chargé de cours en sciences économiques

Débats modérés par :

  • Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
  • Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques

Séminaire gratuit, inscription obligatoire.
Inscription à passages4@wanadoo.fr ou sur https://www.passages-adapes.fr/s%C3%A9minaires-energies-mobilit%C3%A9s-innovations/

Vous recevrez le lien de la visioconférence après l’inscription.

Journée de Recherche Ripco

L’inscription à la Journée de Recherche Ripco est désormais ouverte à tout le monde. Elle est gratuite et soumise à inscription en renseignant ce court formulaire.

Vous êtes invités à suivre la journée dans son intégralité dans la mesure de vos possibilités (ouverture, sessions parallèles, conférence plénière et clôture). A l’issue de la session plénière un point sera fait sur cette journée, serons annoncés les les lauréats des distinctions (meilleure communication en lien avec le focus de la journée, meilleure communication en dehors du focus et meilleure communication jeune chercheur).

Toutes les informations relatives à l’inscription sont disponibles en ligne : https://ripco-online.com/fr/jr/2021/home.asp

Avant de vous inscrire, vous pouvez télécharger la version PDF de la brochure avec l’ensemble des informations.

Seront adressés, à tous les inscrits avant le 15 juin, les liens de connexion Zoom pour se connecter aux ateliers et aux autres sessions de la journée.

L’équipe éditoriale de la RIPCO espère vous voir nombreuses et nombreux lors de cette journée et reste à votre disposition pour toutes questions : contact@ripco-online.com