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Journées d’Études Internationales : Travail et consommation

Travail et consommation, XIXe-XXe-XXIe siècle

Journées d’Études Internationales
27 et 28 Avril 2017
Université Paris Est Créteil

La division du travail scientifique en sous-champs de recherche distincts conduit souvent à fractionner des objets autrement bien plus liés dans l’expérience des individus ou la vie des institutions. Le décloisonnement des sous-champs de recherche est alors un bon moyen de renouveler les discussions scientifiques de manière féconde. En croisant les travaux sur la consommation et ceux sur le travail, c’est un tel décloisonnement que nous souhaitons favoriser lors de ces journées d’études afin de faire dialoguer ces ensembles de travaux couramment disjoints.

En effet, le plus souvent, les recherches sur la consommation oublient la production (Chatriot, Hilton et Chessel, 2004) et/ou la vente tandis que celles s’intéressant au travail évoquent peu les salarié-e-s comme des consommateurs et des consommatrices potentielles. L’histoire des ouvriers au XIXe siècle a été très majoritairement centrée sur le travail et la production, tandis que la consommation est longtemps apparue comme une pratique de la bourgeoisie (Auslander, 1996 ; Tiersten, 2001). Pour les XXe et XXIe siècles, les études historiques sur la « consommation de masse » ont pour leur part eu tendance à occulter la question des stratifications sociales. Sophie Chauveau (2006, p.4) écrit par exemple que la consommation de masse redéfinit « des modalités d’intégration sociale au moment où s’efface la notion de classe sociale, où le sentiment d’appartenance ne passe plus par le métier ».

En sociologie, les sous-champs de la sociologie du travail d’une part et de la consommation d’autre part se sont construits séparément, même si les études statistiques de consommation prennent largement en compte les catégories socioprofessionnelles. Les travaux pionniers de Frédéric Le Play sur les budgets ouvriers, poursuivis notamment par Maurice Halbwachs (2011) ou Paul-Henry Chombart de Lauwe (1956) ont en effet été développés pour toutes les catégories sociales par les approches statistiques plus récentes (Siblot et al., 2015). Celles-ci croisent systématiquement catégories socioprofessionnelles et consommation pour souligner les inégalités qui subsistent dans les budgets des différents groupes sociaux (par exemple Chauvel, 1999, INSEE, 2009). Mais ces recherches rentrent peu dans le détail des professions et dans la nature du lien entre travail et consommation. Par ailleurs, les recherches qualitatives sur la consommation ou les styles de vie ont difficilement accès aux espaces de travail des individus étudiés et traitent ainsi plutôt de segments de l’espace social que de travailleurs ayant des métiers spécifiques (par exemple Hoggart, 1957 ; Perrot, 1961 ; Verret, 1988 ; Weber, 1989 ; Schwartz, 1990). De même, en sociologie du travail, les études qualitatives qui questionnent la consommation des travailleurs sont assez rares.

Pourtant, le travail et la consommation sont intimement liés et surtout se mêlent dans les quotidiens salarié-e-s si bien qu’il est parfois difficile de dissocier d’un côté le temps du travail et de l’autre, celui de la consommation, notamment lorsque les travailleurs/euses consomment le produit, matériel ou immatériel, de leur travail. Qu’il s’agisse de la production de biens ou de services, les salarié-e-s peuvent parfois être mis à contribution dans la conception ou la vente de produits alors même que cela n’est pas initialement prévu dans leur travail. Ce sont alors leurs qualités de consommateur ou consommatrice qui se trouvent mobilisées. Enfin, la consommation peut également être pensée comme un travail, que ce soit en tant que partie du travail domestique féminin (Delphy, 1978) ou comme un travail gratuit d’évaluation des produits (Dujarier, 2014).

En d’autres termes, ces journées d’études ambitionnent de repenser les liens entre travail et consommation dans la lignée de ce que propose Frank Trentmann (2004) lorsqu’il souligne que « toute discussion sérieuse autour de la société de consommation doit recenser les pratiques et les significations de la consommation en tant que phénomène indissociable de structures sociales et d’activités qui ont lieu loin des comptoirs des magasins. Au lieu d’opposer des grilles de lecture – la consommation contre la production – et de faire se succéder des phases historiques – la société de consommation après la société des classes –, le défi du renouvellement de la recherche dans ce domaine sera celui de l’intégration de ces différentes dimensions. »

Dans une approche interdisciplinaire (histoire, sociologie, science politique, anthropologie), il s’agit donc de s’intéresser à tous les métiers d’une part, et à tout type de consommation d’autre part. Trois axes de recherche sont envisagés : les liens entre l’entreprise et la consommation des salariés ; la consommation de travailleurs/euses et leurs identités de race, de classe ou de sexe ; consommation, travail et mobilisations. Les propositions travaillant les catégories de sexe, de classe ou de race seront particulièrement appréciées, de même que les contributions portant sur d’autres pays que la France.

Axe 1 : Les liens entre l’entreprise et la consommation des salariés

La consommation est souvent pensée comme une activité qui a lieu en dehors du travail. Un certain nombre de travaux montrent pourtant bien qu’il y a de la consommation au travail, qu’elle soit amenée par les salarié-e-s ou encouragée par les directions d’entreprises. La question de l’alimentation au travail a, par exemple, fait l’objet de plusieurs études récentes (Bruegel, 2004 ; Bouchet et al., 2016). Les entreprises ont depuis longtemps mis en œuvre des politiques internes susceptibles de favoriser ou d’encadrer la consommation – cantines, vente des produits au personnel, ou autres avantages en nature (Tanner, 1999 ; Clarke, 2012 ; Gallot, 2013). Les salarié-e-s peuvent eux/elles aussi être amené-e-s à participer, dans le cadre de l’entreprise, à l’organisation d’activités liés à la consommation – notamment par le biais du Comité d’entreprise ou des coopératives de consommation. Lors de ces journées d’études, nous souhaitons rendre compte de la diversité et de l’évolution de ces pratiques, en nous interrogeant sur leur rôle dans la construction des identités et leurs effets sur les comportements.

Comment ont évolué les politiques internes des entreprises dans ce domaine depuis le XIXe siècle ? Dans quelle mesure et par quels moyens les entreprises cherchent-elles à mobiliser les salarié-e-s en tant que consommateurs-trices ? Comment s’articulent les identités de travailleur-euse et de consommateur-trice, lorsqu’on achète/acquiert des biens de consommation au travail ? Comment l’expertise sur un produit acquise au travail peut-elle amener le/a travailleur/euse à consommer lui/elle-même ce produit d’une manière spécifique ? Que signifient les pratiques de revente ou de partage de ces biens dans son entourage (on peut penser aux trajets gratuits dont les personnels des compagnies aériennes peuvent faire bénéficier leurs proches) ? En ce qui concerne le monde ouvrier, il a souvent été question de l’attachement de l’ouvrier-ère à sa machine, à son moyen de production, mais qu’en est-il du rapport au produit de son travail, dès lors que les ouvriers-ères des industries de fabrication sont amenés à consommer les produits qu’ils/elles fabriquent ? Dans quelle mesure le produit fabriqué – ou le produit vendu dans le cas des employés du commerce – participe-t-il de l’attachement à l’entreprise ?

On pourra également s’interroger sur le rapport travail/consommation dans les métiers où les pratiques vestimentaires du personnel (souvent imposées) participent fortement à la construction de la marque (hôtesses de l’air, métiers de la mode…).

Axe 2 : Consommation de travailleurs/euses et identités de race, de classe ou de sexe

Une autre piste de questionnement est celle de la manière dont les travailleurs signalent une appartenance sociale par leur consommation. Prenant acte que les biens et services sont classés et classants dans l’espace social, les pratiques de consommation peuvent à la fois être vues comme autant d’indices pour reconnaître les appartenances sociales des individus, et comme des stratégies (conscientes [Veblen, 1899] ou inconscientes [Bourdieu, 1979]) mises en place par les individus pour se donner une identité sociale spécifique. Dès lors on peut s’interroger sur les significations des consommations, et au-delà, sur les styles de vie de certains travailleurs appartenant à la même profession ou la même entreprise. Existent-ils des types de consommation caractéristiques d’un groupe de travailleurs/euses ? Comment l’activité de travail peut-elle jouer dans les consommations adoptées par les travailleurs/euses ? Dans quels cas ces pratiques constituent-elles des stratégies de distinction pour les travailleurs/euses, qui cherchent alors à se rapprocher socialement d’un groupe de classe, de sexe et/ou de race par le biais de leur consommation (Albert, 2013 ; Menoux, 2015, Bernard, 2016) ?

Les pratiques de consommation vestimentaire peuvent à ce titre être particulièrement fécondes pour l’analyse, en tant qu’identificateur central du sexe, de la classe et de la race des individus (Gallot, 2012 ; Avril, 2015). Les dépenses pour des prestations de service comme celles de restauration ou de tourisme (Furlough, 2005) sont aussi des pistes intéressantes à creuser, en étudiant par exemple l’utilisation des tickets repas ou des chèques vacances obtenus sur le lieu de travail. Les voyages que permettent les congrès de médecins à l’étranger peuvent ainsi être des moyens de lier statut social acquis par le travail et son renforcement par la consommation. De même, les communications pourront aussi s’interroger sur les consommations culturelles des travailleurs/euses. Par exemple, qu’en est-il des pratiques effectives permises par la possession d’une carte professionnelle donnant un accès gratuit aux musées (pour les journalistes ou les enseignants) ?

Une autre manière d’envisager cette question est la façon dont la sociabilité au travail peut impliquer des consommations qui mettent en jeu l’identité des salarié-e-s (en dehors ou sur le lieu de travail, avec les collègues ou sans) : que ce soit par exemple par la consommation attendue d’alcool entre collègues ou par le biais de discussions lors des pauses où il faut mettre en avant son capital culturel, ce qui provoquerait des consommations culturelles spécifiques. Ce questionnement peut permettre de penser les contradictions entre consommation et statut pouvant être relevées par les collègues ou amis, montrant la circulation entre ces différents aspects dans la vie des travailleurs/euses.

Axe 3 : Consommation, travail et mobilisations

Le thème des mobilisations collectives et de leurs formes est une question classique de l’histoire ouvrière. La consommation a été un motif important des luttes collectives, comme l’ont montré de nombreux historiens : E. P. Thompson dans son article classique sur l’économie morale de la foule (Thompson, 1971), Michelle Perrot dans son ouvrage sur les grèves en France au XIXe siècle (Perrot, 1974) ou Lawrence Glickman dans son étude sur la revendication du living wage (salaire pour vivre) aux États-Unis au début du XXesiècle (Glickman, 1997). Dans la lignée de ces travaux, on s’interrogera sur toutes les formes de mobilisations des travailleurs et des travailleuses où la consommation joue un rôle moteur : les grèves contre la vie chère, pour l’augmentation du pouvoir d’achat ou celles conduisant à la relance de la production, mais aussi les manifestations ou encore les émeutes. Comment s’articulent les rôles de consommateur et travailleur dans ces mobilisations ? Comment évolue cette relation du XIXe au XXIe siècle ?

Le discours du mouvement ouvrier, partis et syndicats, sur la consommation est également une dimension à interroger. Au XIXesiècle, il est dominé par l’idée que le système capitaliste, en recherchant la production de davantage de biens à moindre coût, repose sur l’exploitation des travailleurs et pressure leurs salaires. La consommation de masse est alors condamnée, au motif qu’elle dégrade les conditions de travail des ouvriers ou alors parce qu’elle endort leurs aspirations révolutionnaires en les « embourgeoisant ». La revendication du « salaire pour vivre » ou du « pouvoir d’achat » émerge peu à peu, signe d’un tournant majeur dans la conception de la valeur du travail. Les revendications sur la rémunération se fondent alors de plus en plus sur la quantité de biens qu’il est possible d’acheter, et de moins en moins dans la mesure et la qualité du travail fourni.

On pourra également se demander s’il est possible – et heuristique – d’analyser les mobilisations de consommateurs avec les outils de l’histoire et de la sociologie du travail. Des travaux sur la « politisation de la consommation », en France (Trentmann, 2008 ; Hilton, 2003) ou en France (Chatriot, Chessel, Hilton, 2005) ont ouvert la voie à de telles interrogations. Ces études se sont penchées sur des formes de mobilisations de consommateur, mais qui concernent au premier chef le monde du travail, comme les coopératives de consommation (Furlough, 1991) ou encore les phénomènes de boycott et des listes blanches (Vincent, 2005). Le potentiel révolutionnaire ou insurrectionnel de ces mouvements (Stovall, 2012) est également une question qui rejoint celle de l’histoire du mouvement ouvrier. D’ailleurs ces mobilisations de consommateurs et de consommatrices peuvent tisser des liens originaux avec le monde ouvrier, comme dans le cas de la Ligue Sociale d’Acheteurs, où des femmes de la bourgeoisie luttent par la consommation, pour améliorer les conditions de travail des ouvrières (Chessel, 2012). Aujourd’hui, des associations d’usagers des transports ont vocation de donner la parole à celles et ceux qui sont obligé(e)s de faire un trajet quotidien pour se rendre à leur travail (cette double identité de travailleur/euse et consommateur/trice se résumant parfaitement en anglais dans le mot ‘commuter’). Enfin, on pourra se demander si les luttes collectives de salariées font plus de place que celles des hommes aux questions de consommation.

Modalités de soumission

Les propositions de communication d’une page maximum sont à envoyer avant le 30 novembre à l’adresse suivante :travailetconsommation@gmail.com. Un retour sur les propositions sera effectué avant le 17 décembre.

Bibliographie

Albert Anaïs, « Les midinettes parisiennes à la Belle Époque : bon goût ou mauvais genre ? », Histoire, économie & société, 3/2013 (32e année), p. 61-74.

Avril Christelle, Les aides à domicile. Un autre monde populaire, Paris, La dispute, 2015.

Auslander Leora, Taste and Power: Furnishing Modern France, Berkeley, University of California Press, 1996.

Bernard, Lise, “Des ascensions sociales par un métier commercial. Le cas des agents immobiliers”, Politix, n°114, vol 2, 2016, p. 73-98.

Bouchet Thomas et al., Manger au travail en France et en Europe de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, Arbre Bleu, 2016.

Bourdieu Pierre, La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Editions de minuit, 1979.

Bruegel Martin, « Le Repas à l’usine : industrialisation, nutrition et alimentation populaire », Revue d’histoire moderne et contemporaine, n° 51-53 (2004), p. 183-198.

Chatriot Alain, Marie-Emmanuelle Chessel et Matthew Hilton (dir.), Au nom du consommateur. Consommation et politique en Europe et aux Etats-Unis au XXe siècle, Paris, La Découverte, 2005.

Chauveau, Sophie « Regards sur la consommation de masse », Vingtième Siècle, 2006, 3, p. 3-7.

Chauvel Louis, « Du pain et des vacances : la consommation des catégories socioprofessionnelles s’homogénéise-t-elle (encore) ? », Revue Française de Sociologie, 1999, 40-1, p. 79-96.

Chessel Marie-Emmanuelle, Consommateurs engagés à la Belle époque : la Ligue sociale d’acheteurs, Paris, Les Presses de Sciences Po, 2012.

Clarke, Jackie, « Work, Consumption and Subjectivity in Postwar France: Moulinex and the Meanings of Domestic Appliances 1950s–70s », Journal of Contemporary History, n°47/4 (2012), p. 838-859.

Delphy Christine, « Travail ménager ou travail domestique ? », in A. Michel (dir.), Les femmes dans la société marchande, Paris, PUF, 1978, p. 39-54.

Dujarier Marie-Anne, Le travail du consommateur, De Mac Do à eBay : comment nous coproduisons ce que nous achetons, Paris, La Découverte, 2014.

Furlough Ellen, Consumer Cooperation in Modern France: The Politics of Consumption, Ithaca, Cornell University Press, 1991.

Furlough Ellen, « Tourisme, mouvement ouvrier et critique de la consommation en France (1945-1985) », in Alain Chatriot, Marie-Emmanuelle Chessel et Matthew Hilton (dir.), Au nom du consommateur, Paris, La Découverte, 2005, p. 391-404.

Gallot Fanny, « La revanche du soutien-gorge. Le corps des ouvrières de la lingerie (1968-2012) », Clio. Femmes, Genre, Histoire [En ligne], n°38 (2013), p. 61-78.

Glickman Lawrence, A Living Wage: American Workers and the Making of Consumer Society, Ithaca, Cornell University Press, 1997.

Hilton Matthew, Consumerism in Twentieth Century Britain: The Search for a Historical Movement, Cambridge, Cambridge University Press, 2003.

Hoggart Richard, The Uses of Literacy. Aspects of Working Class Life, London, Chatto & Windus, 1957.

INSEE, Cinquante ans de consommation, Paris, INSEE, 2009.

Menoux Thibaut, « La distinction au travail. Les concierges d’hôtel de luxe », in Quijoux Maxime (dir.), Bourdieu et le travail, Rennes, PUR, 2015, p. 247‑66.

Perrot Michelle, Les ouvriers en grève. France 1871-1890, Paris/La Haye, Mouton, 1974.

Schwartz, Olivier, Le monde privé des ouvriers. Hommes et femmes du Nord, Paris, Presses Universitaires de France, 1990.

Siblot, Yasmine, Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Nicolas Renahy, Sociologie des classes populaires contemporaines, Paris, Armand Colin, 2015.

Stovall Tyler, Paris and the Spirit of 1919 ; Consumer Struggles, Transnationalism, and Revolution, Cambridge, Cambridge University Press, 2012.

Tanner Jakob, Fabrikmahlzeit. Ernährungswissenschaft, Industriearbeit und Volksernährung in der Schweizt 1880-1950, Chronos Verlag, 1999.

Thompson Edward P., « The moral economy of the English crowd in the eighteenth century », Past and Present, n°50, 1971, p. 76-136.

Tiersten Lisa, Marianne in the Market: Envisioning Consumer Society in Fin-de-Siècle France, University of California Press, 2001.

Trentmann Frank, « Beyond Consumerism: New Historical Perspectives on Consumption », Journal of Contemporary History n° 39/3 2004, p.373-401

Trentmann Frank, Free Trade Nation. Commerce, Consumption and Civil Society in Modern Britain, Oxford, Oxford University Press, 2008.

Veblen Thorstein, Théorie de la classe de loisir, Paris, Gallimard, 1970 [1899].

Verret, Michel, La culture ouvrière, Paris, L’Harmattan, 1996 [1988].

Vincent Julien, « L’économie morale du consommateur britannique en 1900 » in Alain Chatriot, Marie-EmmanuelleChessel et Matthew Hilton (dir.), Au nom du consommateur, Paris, La Découverte, 2005, p. 231-246.

Walton Whitney, France at the Crystal Palace: Bourgeois Taste and Artisan Manufacture in the Nineteenth Century, Berkeley, University of California Press, 1992.

Organisation

Anaïs Albert (historienne, Centre d’histoire du XIXe, Université Paris 1) ; Amélie Beaumont (sociologue et politiste, CESSP/Cresppa-CSU, Université Paris 1); Jackie Clarke (historienne, School of Modern Languages and Cultures, University of Glasgow); Fanny Gallot (historienne, CRHEC, UPEC-ESPE)

Action financée par la Région Ile-de-France, le CRHEC et le Cresppa-CSU

Colloque “Produits menacés, produits oubliés, produits disparus.”

Colloque “Produits menacés, produits oubliés, produits disparus. Causes et mécanismes du déclin, XIVe-XXIe siècle”, co-organisé par Philippe Meyzie et Corinne Marache dans le cadre du programme TERESMA à Bordeaux les 4 et 5 avril 2017.

Colloque TERESMA
4-5 avril 2017
Université Bordeaux-Montaigne

Produits menacés, produits oubliés, produits disparus.
Causes et mécanismes du déclin
XIVe-XXIe siècles

Organisation scientifique : Corinne Marache et Philippe Meyzie

Loin d’être toujours linéaire, la trajectoire des produits alimentaires est faîte de succès, de phases de diffusion spatiale et sociale, de modes éphémères ou durables, mais aussi parfois de défiance, de désintérêt voire de peurs qui entrainent des moments de repli ou de déclin. Dans les théories du marketing, chaque produit s’inscrit dans un cycle de vie caractérisé par des phases de croissance, de maturité et de déclin. Parfois même certains aliments, boissons ou plats disparaissent avant de réapparaitre plus tard sous une forme légèrement différente. L’heure est aujourd’hui au succès, à la relance, voire à l’exhumation de produits longtemps boudés ou méprisés, tandis que d’autres sont menacés pour des raisons éthiques ou sanitaires. Les recherches développées par le programme ViValTer (La ville, espace de valorisation des produits de terroir) et aujourd’hui par le programme TERESMA (Produits de terroir, espaces et marchés, hier et aujourd’hui) à l’initiative de ce colloque, ont montré que les produits de terroir connaissent un renouveau qui interroge la nature des liens des consommateurs aux territoires et l’ancrage de ces produits dans l’histoire. Les salaisons, les fromages, les fruits, les animaux, les vins et autres produits associés à une origine géographique auront donc une place de choix au sein des réflexions de cette rencontre scientifique qui vise néanmoins à prendre en compte tous les types d’aliments et de boissons ainsi que les différentes formes de production. Réelle ou artificielle, la notoriété que connaissent aujourd’hui tous ces produits un temps tombés dans l’oubli ne doit pas pour autant faire oublier pourquoi et dans quel contexte ils ont pu décliner, se voir menacer ou carrément disparaître.

Si l’histoire et les sciences sociales en général se sont beaucoup intéressées aux success stories, aux produits qui ont réussi à se diffuser largement, à s’inscrire dans la durée, à assoir leur notoriété et à entraîner la croissance de secteurs économique, d’entreprises ou de territoires, l’échec peut lui aussi être un objet historique permettant de mettre en lumière les transformations économiques, sociales et culturelles d’une époque et d’une espace. Si cette thématique est parfois abordée dans l’étude de certains secteurs agro-alimentaires ou d’entreprises, elle n’a pour l’instant pas suscité de recherches d’ampleur pour en interroger spécifiquement les caractéristiques et les enjeux. En prenant le contrepied des études consacrées à l’analyse de l’adoption réussie de nouvelles denrées (café, sucre, maïs), à la notoriété bien établie des grands vins ou de produits industriels de marques mondialement connues ou à celle de la conquête des marchés internationaux par des productions localisés renommées, la problématique du déclin possède également des vertus heuristiques lorsqu’on s’intéresse à un produit, son histoire, sa géographie, son insertion dans le marché ou sa place dans les consommations. Elle permet en effet de mieux comprendre comment un aliment s’inscrit dans des modes de consommation qui peuvent évoluer, comment un produit parvient à se diffuser sur le marché avant de se voir concurrencer par d’autres, comment une production locale largement implantée dans une région devient peu à peu une culture résiduelle. Etudier les multiples processus de déclin, de la menace latente sur un aliment à sa disparition définitive, conduit ainsi à interroger les choix alimentaires et leurs contraintes, les orientations du secteur agro-alimentaire ou les politiques menées dans ce domaine.

Dans le cadre du programme TERESMA qui s’intéresse aux liens entre produits de terroirs, territoires, espaces et marchés hier et aujourd’hui, ce colloque se propose donc d’essayer de comprendre les causes et les mécanismes du déclin de certains produits du XIVe au XXIe siècle. Dans l’esprit qui prévaut dans ce programme collectif de recherche international, nous souhaitons croiser les réflexions des sciences humaines, mais aussi du droit et de l’économie en s’inscrivant dans une perspective diachronique permettant de mesurer les changements et l’importance des différents contextes historiques autour de trois axes principaux.

  • Le déclin d’un produit alimentaire, d’une gamme de produits, d’un plat ou d’une boisson se manifeste à travers différents mécanismes qu’il convient de mesurer et d’interroger, en particulier dans ses dimensions socio-économiques et spatiales : recul de la consommation, repli sur des marchés régionaux ou des marchés de niche, production devenue résiduelle sur des territoires de plus en plus restreints, perte de réputation, de notoriété et d’identification, oubli des savoir-faire de production, disparition totale, etc. Les variations des échelles spatiales et temporelles doivent permettre de dégager les mécanismes à l’œuvre qui menacent la production et la consommation d’un aliment ou d’une boisson, peuvent entraîner une baisse significative, conduire à une disparition définitive ou, dans certains cas, temporaire, à l’échelle locale, nationale ou internationale. Il conviendra également de s’interroger pour savoir si la baisse significative de la production ou de la consommation d’un aliment entraine nécessairement un déclin de sa notoriété ou si au contraire certains produits ne gagnent pas en notoriété et en attractivité à partir du moment où leur production diminue.
  • Ce colloque a aussi pour objectif de proposer une réflexion sur les causes du déclin. Il s’agira pour cela de prendre en compte les transformations économiques : la raréfaction de la matière première, la perte d’avantages comparatifs, la concurrence d’autres produits typiques ou industriels, l’évolution des pratiques agricoles, le passage de l’agriculture vivrière à l’agriculture commerciale, productiviste et mondialisée et ses corollaires, la nécessité de rentabilité, résistance et inadaptation de certains produits ou modes de production aux exigences de l’agriculture productiviste. Dans un contexte de mondialisation entamé au XIXe siècle qui a largement favoriser la standardisation des comportements et des goûts alimentaires, l’évolution de la distribution et notamment l’arrivée de la grande distribution, à même d’influencer les choix de l’industrie agroalimentaire, comme les modes, de s’imposer en trend-setter, ont aussi joué un rôle dans la disparition (ou la « réapparition ») des produits, qu’il s’agira d’interroger. Les logiques socio-culturelles à l’origine du déclin de certains produits devront également retenir l’attention des intervenants (évolution des goûts et de la demande, modes culinaires, transformation des usages, des modes de vie et des manières de cuisiner et de consommer, impact du discours médical et des notions de santé et de bien-être, prise en compte de la défense animale dans les modes de consommation). Si ces différents types de déclin s’inscrivent dans la durée, d’autres peuvent être engendrés par des événements plus ponctuels : effets des crises sanitaires et les principes de précaution qui en découlent qui peuvent conduire à ne plus consommer certains produits ou certains morceaux (abats…) ; aléas climatiques, question environnementale, crises écologiques… ; mesures législatives, décisions politiques, traités, tarifs douaniers… à l’échelle locale, nationale, européenne ou mondiale. Il conviendra également de prendre en compte le rôle des acteurs dans ces processus de déclin : immobilisme, incapacité à s’adapter à la demande, erreurs stratégiques peuvent-ils être à l’origine des déclins ou tout du moins accélérer leur rythme ?
  • Enfin, il semble nécessaire aussi de s’attacher à l’analyse de la relance de ces produits oubliés dont certains, à l’image aujourd’hui du panais ou du topinambour, mais aussi de certaines races bovines, ovines ou porcines comme le porc Kintoa au Pays Basque, connaissent une vraie renaissance. Ces produits en déclin apparaissent alors comme une ressource à l’innovation, à la relance économique, touristique et patrimoniale d’un territoire. Le déclin, la rareté, voire la menace de disparition de ces produits les rendent synonymes de production à taille humaine et leur consommation apparaît comme un soutien à la sauvegarde de la richesse de notre patrimoine alimentaire et des savoir-faire qui y sont associés, un acte écoresponsable… Reste à savoir si cela suffit à instaurer des productions durables et viables. La lecture en creux du renouveau de certains produits offre ainsi un autre versant de la compréhension des causes et des mécanismes du déclin.

Les propositions de communication sont à renvoyer avant le 1er novembre 2016 à corinne.marache@gmail.com, phmeyzie@club-internet.fr et villeretmaud@gmail.com.

Elles doivent comprendre impérativement :

– le titre de votre communication
– un résumé de 10 à 15 lignes
– une courte présentation biographique

Comité scientifique

Isabelle Bianquis, Université François Rabelais de Tours
Giovanni Ceccarelli, Université de Parme
Marc Dedeire, Université de Montpellier
Jaroslaw Dumanowski, Université de Torun
Marc de Ferrière Le Vayer, Université François Rabelais de Tours
Stefano Magagnoli, Université de Parme
Corinne Marache, Université Bordeaux Montaigne
Philippe Meyzie, Université Bordeaux Montaigne
Isabelle Parmentier, Université de Namur
Raphaël Schirmer, Université Bordeaux Montaigne
Paolo Tedeschi, Université de Milan
Jean-Pierre Williot, Université François Rabelais de Tours

« Penser le travail / Thinking Work » conférence à Londres

Penser le travail – dans toutes ses formes et ses modes, dans toutes ses intensités et absences – a été une source constante d’inspiration et d’intérêt dans les contextes français et francophones à travers l’art, la littérature, le cinéma, la philosophie et la pensée politique. Mais qu’entend-on par travailler ? Quelle est la subjectivité, la phénoménologie, l’économie, la psychologie, ou la neurologie du travail ?

Nous invitons mastérants et doctorants à nous faire parvenir des propositions de communications (en anglais ou en français) traitant le thème de la journée d’études. La durée des communications ne devra pas excéder 20 minutes. Vous trouverez ci-dessous une liste non-exhaustive de sujets possibles : Les heures et les lieux de travail – la production – les douleurs du travail – les économies du travail – l’exploitation – les tensions et les blessures – fonctionnement et dysfonctionnement – le travail du sexe – le surmenage – la répartition du travail – les processus – le travail du négatif – le travail du deuil – le travail de la psychanalyse – la plasticité – le travail du génie, le travail de l’œuvre d’art – le travail de l’écriture – le loisir – l’ennui – la répétition – l’épuisement, la saturation, le point de rupture – les excès – les déchets – le désœuvrement – l’inactivité, la stagnation – la lenteur et l’accélération – la distraction, la procrastination – l’invention, la création – « it will never work » – l’industriel – la robotique – le mode d’emploi – l’emploi du temps – le déplacement – le remplacement

Veuillez adresser vos propositions de communications (250 à 300 mots) à : thinkingwork2016@gmail.com

La date limite de soumission des propositions est le 1er septembre 2016.
Comité d’organisation : Ben Dalton (KCL), Kate Foster (KCL) et Adina Stroia (KCL).

Penser le travail
Colloque des doctorants en études francophones de Londres
Vendredi 4 novembre 2016

Conférencière invitée : Dr Claire White (King’s College London)

Salle G35, Institute of Modern Languages Research, University of London,
Senate House, Malet Street, London WC1E 7HU.

Penser le travail

Appel à communications et à publications dans la revue Gestion 2000

L’Université d’Avignon, avec le soutien de son laboratoire en Gestion (PRATIC) et de la revue Gestion 2000, organise la 1ère journée de recherche sur les relations entre industrie et grande distribution alimentaire. Elle se tiendra à Avignon le 29 mars 2007. Les meilleures contributions seront publiées dans un numéro spécial de la Revue Gestion 2000.

Comité scientifique
Président : Marc Filser (Université de Bourgogne)

Dates à retenir
20 octobre 2006 : Envoi des propositions
20 décembre 2006 : Retour des évaluations
30 janvier 2007 : Envoi de la version finale

Contacts
Pour les envois de communication et inscriptions, nous vous invitons à prendre contact avec : François Fulconis ou Karim Messeghem à l’adresse suivante :
ComIndus@univ-avignon.fr http://www.iut.univ-avignon.fr/recherche/comindus

APPEL de La revue Travail et Emploi sur le thème Diriger une PME

 

 

La revue Travail et Emploi lance un appel à contributions pour un numéro thématique sur “Diriger
une PME”, centré sur l’activité et les propriétés sociales des dirigeants, coordonné par Eric Pezet. Les propositions provenant de sociologie et d’histoire sont les bienvenues.

Les intentions d’article (5 à 7.000 signes environ) sont à envoyer pour le 20 juin 2011 au plus
tard, les auteurs sélectionnés devront ensuite renvoyer le projet d’article complet pour le 1er décembre 2011.

Merci de diffuser cet appel aux personnes susceptibles d’être intéressées,

Bien cordialement.

 

Odile Join-Lambert

Institut de Recherches Économiques et Sociales (IRES)

16 bd du mont d’Est

93192 Noisy-le-Grand

 

PS : la revue Travail et Emploi va être très bientôt accessible sur Cairn. Ses archives de 1979 à
2004 sont consultables grâce à un moteur de recherche permettant des recherches par mots-clés et/ou auteurs :


http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/publications/Revue_Travail-et-Emploi/index.htm

Médias 011 : Y a-t-il une Richesse des Réseaux ?

Appel à communication en ligne sur le site du colloque : www.medias011.univ-cezanne.fr
Aix en Provence les 8 et 9 décembre 2011.

Quels journalismes ?

Quelle sociologie des réseaux ?

Quelles solutions juridiques ?

Quels marketings et managements alternatifs ?

Quelles innovations technologiques ?

 

Les réseaux sont désormais au cœur de nos modes de communications Derrière leur fulgurance et leur prédominance,
qu’y a-t- il réellement ? Transforment-ils nos sociétés ? Modifient-ils notre manière de nous informer ? Nous ‘rendent-ils idiots’ ? Fragilisent-ils nos droits ? Ces interrogations ont pour objet
de réunir des réponses venant d’univers scientifiques variés réunissant les sciences de l’information et de la communication, la sociologie, le droit, l’économie, la gestion et le management, les
sciences entre autres…

Une étude récente menée par l’Université de Colombie Britannique montre que les réseaux sociaux sont de plus en plus
utilisés pour s’informer. 61% des moins de 34 ans considèrent que les médias sociaux sont aussi importants que ceux en ligne ou en version papier. La curation sociale utilisant des sites comme
Paper.li1 ou Scoop.it, dernière tendance du web, semble annoncer une réappropriation du web par les internautes à l’opposé du tri effectué par des robots. Facebook compte plus de 600 millions de
comptes alimentés par plus de 700 millions de minutes de connexion, tandis que 600 millions de Smartphones seront vendus en 2011. Nous sommes de plus en plus nombreux à informer notre communauté
en temps réel de nos faits et gestes. Nous partageons notre vie et réclamons parfois ensuite le droit à ‘l’oubli’. Nous achetons en prenant conseil dans notre réseau. Le f-commerce devient
shopping collaboratif. Les changements ne touchent pas que les pratiques, ils touchent aussi les produits. Le Cabinet Deloitte, dans son étude annuelle, montre que fin 2011, plus de 50% du
matériel informatique seront des Smartphones et des tablettes numériques. Les changements impliquent des choix technologiques par exemple entre la 3,5 ou la 4G (LTE) pour les
opérateurs. 

Si les réseaux sociaux devraient franchir fin 2011 le cap du milliard de visiteurs uniques, les recettes
publicitaires qui leur sont directement liées resteraient modestes, environ 4 dollars par visiteur soit, en cumulé, moins de 1% du total des dépenses publicitaires mondiales2. Chiffres
impressionnants mais modèle économique fragile. Les réseaux sociaux constituent de nouveaux marchés où le marketing utilise des méthodes nouvelles et créatives (marketing affinitaire, marketing
viral, hyperciblage, géomarketing, création de blogs ou de pages Facebook, Facebook deals3 ou encore la toute nouvelle monnaie virtuelle de Facebook4). Ces marketings alternatifs, soulèvent de
nombreuses questions : efficacité des moyens, contraintes juridiques, gestion de la e-réputation, contrôle de l’image de la marque, utilisation des médias sociaux, community management…

Nous espérons des travaux de recherche interdisciplinaires sur les thèmes suivants :

  • Les modes de production et de diffusion de l’information dans les réseaux sociaux
  • Les modèles de communication des réseaux socionumériques qui font l’équilibre entre SIC et STIC.
  • Le métier de journaliste face aux réseaux sociaux
  • Les nouveaux comportements des lecteurs d’information
  • L’innovation informationnelle dans les réseaux sociaux
  • La curation sociale
  • Les frontières poreuses entre identités professionnelles
  • Vers une nouvelle sociologie des médias ?
  • Comparaisons internationales portant sur les médias
  • Le droit de l’individu au sein d’une communauté numérique
  • Le droit à l’oubli
  • Le droit de l’économie numérique
  • Le droit de la communication numérique
  • Les enjeux de la communication numérique
  • Les métiers et les compétences de la communication numérique
  • Les processus créatifs mobilisés au sein des nouveaux marketings
  • La gestion de la relation client au sein des réseaux sociaux
  • La gestion de son e-réputation
  • La défense juridique de le-réputation
  • L’intelligence des foules ?
  • Etc.

L’originalité de ce colloque est d’être interdisciplinaire et porté par trois laboratoires de l’Université Paul
Cézanne : le CERGAM (Centre de recherche en Gestion d’Aix Marseille), le LID2MS (Laboratoire interdisciplinaire de droit des médias et des mutations sociales) et le LSIS (Laboratoire des Sciences
de l’Information et des Systèmes). Il a pour ambition de faire se rencontrer des chercheurs de disciplines académiques travaillant sur des objets communs mais de manière souvent isolée. Ce
colloque souhaite fournir l’occasion de rencontres interdisciplinaires afin de croiser des méthodes et des regards scientifiques différents. Ce colloque souhaite rassembler, entre autres, les
disciplines suivantes : droit, économie, management, socio-économie, sciences et technologies, sciences de l’information et de la communication (info-com), sociologie, philosophie…

Les contributions théoriques ou empiriques sont les bienvenues.

 

  1. Paper.li, est une startup suisse qui développe un outil vous permettant de fabriquer votre propre journal (ou
    suivre celui des autres) basé sur les liens, articles de blog, vidéos et photos postés sur Twitter et Facebook.
  2. Ces tendances mondiales sont annoncées par Deloitte dans son étude annuelle «Technology, Media &
    Telecommunications Predictions», présentée le 4 février 2011.
  3. Facebook deals = de manière instantanée, le client reçoit des ‘bons plans’ proposé par le magasin dans lequel il
    entre.
  4. Lancement prévu le 1er juillet 2011 de la monnaie virtuelle ‘Facebook credits’. Principe : un achat en ligne donne
    droit à un crédit Facebook qui peut être utilisé pour régler en autre achat ou jouer en ligne.

Réponse à l’appel à communication

  • Date limite de soumission des résumés : 10 juin 2011.

Les organisateurs souhaitent recevoir des résumés de proposition n’excédant pas 6000 caractères ainsi que les
principaux éléments de bibliographie (sans limite de caractères). Les résumés peuvent être rédigés en anglais ou en français.

Les résumés et les éléments de bibliographie doivent être mis en ligne via un formulaire directement sur le site du
colloque

Les auteurs des résumés retenus par le comité scientifique après un processus de double lecture en aveugle seront
informés le 15 juillet 2011.

  • La date limite pour les papiers complets est le 19 septembre 2011

Les articles peuvent être rédigés en anglais ou en français.

Voir
toutes les conditions sur http://www.medias011.univ-cezanne.fr/index.php?id=5867

Appel à com. de r2ie sur le thème « Systèmes d’aide à la décision et Big Data »

La Revue Internationale d’Intelligence Economique (R2IE), éditée par Lavoisier, présente son dernier appel à
communication sur le thème « Systèmes d’aide à la décision et Big Data ». L’appel vise à recenser les derniers développements en sciences humaines (droit, économie, gestion, etc.)
relatifs à l’impact du Big Data sur le management stratégique des organisations mais également la protection des données personnelles. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de
recherche transversal et indépendant visant à établir un dialogue fertile entre le monde de la recherche et celui des décideurs ou experts confrontés à cette problématique sur le terrain.

Sur www.revue-r2ie.com la version complète de l’appel à
communication. La date limite de dépôt des intentions de contribution sous forme d’abstract détaillé est fixée au 15 mars 2013.

Romain Zerbib
Secrétaire Général
Adjoint de la R2IE
redaction.r2ie@gmail.com

veille mag

Appel à com : ERUDITE de l’Université Paris-Est

L’axe Territoire, Emploi, Santé du laboratoire ERUDITE de l’Université Paris-Est organise une session spéciale à
l’occasion du 51e colloque de l’ASRDLF qui aura lieu les 7, 8, et 9 juillet 2014 à la Cité Descartes, Marne-la-Vallée.

Dans ce cadre, un appel à communications est lancé, disponible sur  http://www.asrdlf2014.org/sites/default/files/s12-nouvelles_formes_de_travail_et_territoires.pdf

Les réponses sont attendues pour le 27 janvier 2014. Les propositions s’effectueront directement en ligne sur le site du colloque : http://asrdlf2014.org en spécifiant qu’elles s’inscrivent dans le cadre de la session spéciale S12 – Nouvelles formes de travail et territoires.

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Les territoires de la Seconde Révolution industrielle du XXe au XXIe siècle

Appel à communication
Usines en bord de Seine

Colloque historique international

Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande & GrHis EA3831
Duclair (Seine-Maritime), les 16 et 17 novembre 2017

La basse vallée de la Seine, comme bien d’autres espaces similaires, en France ou dans le reste du monde, est marquée à partir de la Première Guerre mondiale par une vague d’industrialisation d’un nouveau type : le « tournant taylorien » (Patrick Fridenson), issu de la généralisation des méthodes de travail à la chaîne théorisées par l’ingénieur américain Frederick Taylor avant la guerre, bouleverse les systèmes productifs à plusieurs échelles, jetant les bases de la « Seconde Révolution industrielle ».

L’histoire de cette mutation, relativement moins connue que la Première Révolution industrielle du XIXe siècle, est au centre des questions que ce colloque vise à explorer : quel rôle joue le contexte exceptionnel de la Première Guerre mondiale dans la poussée industrielle qui marque en profondeur la période ? Dans quelle mesure la guerre renouvelle-t-elle « les logiques de l’entreprise » (Aimée Moutet), non seulement du point de vue de la rationalisation de son système technique, mais également de ses relations sociales de travail ou encore de ses rapports à l’État et au marché ? Comment, surtout, la Seconde Révolution industrielle, plus encore que la première, modifie l’organisation du territoire, c’est-à-dire de l’espace vécu, en faisant évoluer les jeux d’échelles du local au national et du national au global ? Le tournant « taylorien » ne cache-t-il pas un autre tournant, de plus grande portée encore, celui de la « mondialisation » des hommes, des capitaux et des informations ?

Autant de questions qui n’appartiennent pas qu’au passé mais conduisent jusqu’à nos jours. L’histoire de la Seconde Révolution industrielle, de son projet de société, de son modèle économique et des modalités de son rapport au territoire, éclaire bien entendu tout le reste du XXe siècle, de la crise de 1929 à la croissance des Trente Glorieuses. Mais elle donne aussi tout son sens à la désindustrialisation qui frappe de plein fouet depuis les années 1970 les territoires usiniers et les sociétés ouvrières locales qui en vivaient.

Les propositions de contribution s’efforceront de prendre en compte certains aspects de ce questionnement, sur la base de la bibliographie existante et de sources originales, en particulier d’archives primaires et/ou publiées. L’approche pourra aussi bien être historique que patrimoniale.

Modalités pratiques de l’appel à communication

Comité de pilotage du colloque

François Bost, Olivier Feiertag, Patrick Fridenson, Florence Hachez-Leroy, Isabelle Lespinet-Moret, Gaëlle Le Floch, Marine Simon et Laurent Warlouzet.

Langues de travail : Français et Anglais

Les projets de communications (titre de la contribution, présentation d’une quinzaine de lignes, comportant la mention des sources envisagées, court CV) doivent être envoyés avant le 15 septembre 2016 à : Marine Simon (marine.simon@pnr-seine-normande.com).

Le résultat de l’évaluation des propositions de contribution par le comité d’organisation sera connu le 30 octobre 2016.

Les contributeurs retenus s’engagent à fournir avant le 15 septembre 2017 un résumé de leur intervention d’un volume d’environ 5 000 signes, espaces compris.

Les organisateurs du colloque prendront en charge le financement des déplacements à Duclair et l’hébergement des contributeurs pendant la durée du colloque.

parc naturel

Les espaces d’interaction entre les élites économiques françaises et allemandes, 1920–1950

Colloque international
Institut historique allemand (IHA), Paris
21– 22 septembre 2017

Organisation : Philipp Müller (univ. de Fribourg), Hervé Joly (CNRS/UMR Triangle/univ. de Lyon), Stefan Martens (IHA)

Les élites économiques ont joué un rôle déterminant dans les relations franco-allemandes entre les années 1920 et 1950. Qu’ils soient patrons de grands groupes, administrateurs de sociétés, dirigeants de PME ou responsables de syndicats professionnels, nombreux sont ceux qui ont été associés à des tentatives d’ententes économiques ou d’accords politiques, à des occupations militaires et à des phases de reconstruction. Leurs relations qui ont transcendé les régimes politiques, les entrées et sorties de guerre se sont concrétisées à travers un grand nombre d’associations et d’institutions, animées au moins en partie par des représentants des milieux d’affaires.

Les membres du Comité d’études franco-allemand, créé en 1926 à l’initiative de l’industriel luxembourgeois Émile Mayrisch, se sont ainsi, lors de leurs rencontres, particulièrement occupés de l’évolution de la situation économique nationale et internationale, qui a connu une nouvelle actualité avec le traité de commerce conclu l’année suivante entre les deux pays. Quelques-uns appartenaient aussi à l’Union douanière européenne créée en 1925 qui, à défaut d’un véritable espace commun, a mis les entreprises françaises et allemandes au centre du jeu. On retrouve des continuités avec l’appartenance de personnalités en vue des milieux économiques au Comité France-Allemagne fondé en 1935, qui s’est donné pour but d’encourager les relations bilatérales publiques et privées, les représentants français ignorant dans ce contexte la menace représentée par le régime nazi. Les liens économiques établis dans ce cadre se sont prolongés sous Vichy, les conditions étant cette fois-ci largement dictées par la puissance occupante. Les différentes formes de collaboration – qu’il s’agisse de la livraison de matières premières, de biens d’équipements ou de produits de consommation, la fourniture de main-d’œuvre, plus rarement la formation d’entreprises franco-allemandes comme Francolor dans l’industrie des colorants ou France-Rayonne dans celle des textiles artificiels – ont également été l’occasion de nombreux échanges entre les responsables économiques du secteur privé. Après la guerre, de nouvelles relations économiques se sont établies au sein de la zone d’occupation française en Allemagne, dans un rapport de forces inversé au départ. Par ailleurs, des membres des organisations d’avant-guerre se sont retrouvés au sein de la Ligue européenne de coopération économique (1946), de l’Association pour le commerce et l’industrie français en Allemagne (1947) ou l’Association française pour les relations économiques avec l’Allemagne (1949).

Le colloque vise à étudier les continuités dans les relations entre les élites économiques françaises et allemandes et à appréhender ainsi l’intégration européenne à travers certaines de ses prémisses. Il faudra ici se demander comment et sous quelles formes ces élites se sont faites porteuses d’une politique économique publique, comment cette évolution a été favorisée par leur culture politique et sociale et a été affectée par les changements intervenus. Quel rôle a joué également leur consanguinité avec les carrières des élites administratives et politiques ? Dans quelle mesure l’histoire des relations franco-allemandes entre les années 1920 et 1950 peut-elle être revisitée à travers les transformations des élites économiques et de leurs organisations bilatérales ?

Le colloque se tiendra à l’Institut historique allemand, à Paris. Les frais de voyage (à l’intérieur de l’Europe) et de séjour des intervenants seront pris en charge. Les langues du colloque seront le français et l’anglais. Les propositions de contributions sont à envoyer sous la forme d’un résumé de 2 000 signes maximum en langue allemande, française ou anglaise

jusqu’au 20 juin 2016 à Philipp Müller (philipp.mueller@unifr.ch)

Les propositions doivent comporter, avec le titre et les éléments de contenu, une indication succincte du statut académique.

Le programme sera établi en concertation avec le conseil scientifique composé de : Laurence Badel (univ. Paris 1/Sirice), Werner Bührer (TU Munich), Alain Chatriot (Centre d’histoire Sciences Po Paris), Olivier Dard (univ. Paris-Sorbonne/Sirice), Jean-François Eck (univ. Lille 3/IRHiS), Patrick Fridenson (EHESS/CRH), Dieter Gosewinkel (WZB Berlin), Jakob Vogel (Centre d’histoire Sciences Po Paris), Andreas Wilkens (univ. de Lorraine/CRULH), Andreas Wirsching (LMU Munich).

19e Colloque International E.Thil – 13 et 14 octobre 2016

Appel à communication

Le 19e Colloque International E.Thil sur le commerce, la consommation et la distribution aura lieu les 13 et 14 octobre 2016 à l’Institut du Marketing et Management de la Distribution (IMMD), nouveau campus de la distribution à Roubaix, France.
Le colloque sera précédé le 12 octobre d’une visite de concepts commerciaux innovants.

Procédure de soumission et calendrier

Dépôt des propositions avant le 4 avril 2016.
Évaluation en double aveugle et retour aux auteurs avec avis du comité scientifique pour le 6 juin 2016.
Envoi des communications définitives avant le 5 septembre 2016.
Les soumissions pourront se faire en français ou en anglais (see call for paper). Merci de suivre les recommandations de Journal of Retailing, en incluant un résumé managérial d’une page. Nombre de pages maximum : 7 pages.
Procédures spécifiques pour l’histoire, la géographie et la sociologie : se reporter à la plateforme en ligne.

Soumission électronique des papiers via : http://thil2016.sciencesconf.org

Thèmes des communications

Cette 19e édition du Colloque est spécifiquement placée sous le signe de l’international. Les recherches académiques françaises ou internationales portant sur les différents thèmes majeurs en distribution sont les bienvenues : Concepts et formats innovants européens et mondiaux – Parcours et expériences shoppers, E-commerce f et m-commerce – Gestion des réseaux d’enseignes, des marques enseignes – Gestion des données clients & Big Data, Centrales d’achat et relations d’amont – Commerce et ville – Commerce et système d’information, Éthique – Commerce et histoire – Sociologie de la consommation – Management des équipes, vendeurs – Merchandising, prix, promotion et de façon générale, tout thème relatif à la relation marchande.

Présidente du Conseil Scientifique
Dr Aurélia Michaud-Trévinal
amichaud@univ-lr.fr

Inscriptions au 19e Colloque

La date limite pour les inscriptions à tarif préférentiel est jusqu’au 14 juillet 2016 inclus. Inscriptions uniquement via le site web du Colloque : http://ethil.org

Lieu du Colloque

Institut du Marketing et du Management de la Distribution (IMMD)
Tél. : +33 (0)3 20 73 08 05

Droits d’inscription

Pour les participants académiques adhérents de l’Association E.Thil
avant le 15 juillet………………………………………….. € 250
à partir du 15 juillet………………….…………………….… € 300

Pour les doctorants adhérents de l’Association
E.Thil…………………………………………………………… € 100
Pour les doctorants non adhérents de l’Associatio
E.Thil…………………………………………………………… € 150

Pour les participants académiques non adhérents
avant le 15 juillet………………………………………….. € 320
à partir du 15 juillet………………………………………. € 360
(incluent l’accès aux sessions, actes, déjeuner et thés/cafés des jeudi et vendredi, et le dîner de gala).
Personnes accompagnantes ………………………….. € 100 (incluent le dîner de Gala jeudi)

Paiement par transfert de carte de crédit, chèque ou par bon de commande sur le site web du Colloque

Hébergement

Le comité d’organisation a présélectionné quelques hôtels de différentes catégories proches du lieu du colloque. Nous vous recommandons d’effectuer vos réservations dès que possible. Consultation de la liste d’hébergements sur le site : http://ethil.org

Comité d’organisation

Pr Isabelle Collin-Lachaud, Dr Mbaye Faye Diallo, Dr Maud Herbert, Dr Fatima Regany, Mme Pascaline Defives

Secrétariat du Colloque

Pour toute question concernant le 19e colloque et l’association E.Thil, merci de vous connecter sur :

http://ethil.org et http://thil2016.sciencesconf.org

thil2016@sciencesconf.org

colloque thil 2015

thil-picom

 

ISRICH

Appel à communication

4e Conférence & numéro spécial du “journal of social management”

Paris, France

13-14 Mai 2010

La question de la survie des systèmes de santé en Occident est une question aussi cruciale que complexe. Comment en effet faire face à l’augmentation prévisible de la demande en soin du au vieillissement de la population avec des moyens financiers égaux ou inférieurs ?

Ce phénomène- connu également sous le nom de « Papy Crash »- a déjà des impacts perceptibles sur les organisations du système de santé et ses personnels. Le thème principal de la 4e conférence ISRICH est la question de la continuité et de la durabilité eu égard au changement démographique. Dès lors la notion de progrès est-elle encore pertinente pour qualifier les systèmes de santé ? Quelles sont les solutions économiques possibles face au papy crash ? Devrait-il y avoir plus de compétition ou de régulation entre les différents acteurs ? En quoi l’innovation peut-t-elle contribuer à la continuité des soins ?

La question de la continuité des soins renvoie à celle du développement durable de la santé. Cette notion a-t-elle un sens dans ce secteur et si oui quels sont les instruments permettant de la mesurer ?

Les thèmes de la conférence sont :

– Comment les changements démographiques affectent les systèmes de santé et le travail des professionnels de santé ?

– Comment les nouvelles innovations et savoirs atteignent-ils le
patient et comment cela modifie-t-il la continuité des soins ?

– Que signifie le développement durable dans le secteur de la
santé ?

– Quel impact cela a-t-il sur la mesure, la performance et
l’efficacité des organisations et du travail des professionnels de santé ?

Les contributions de toutes disciplines sont les
bienvenues
Procédure de soumission :

La participation à la conférence est basée sur un abstract étendu (environ 1000 mots) incluant les théories, la méthodologie, les données et les résultats attendus.

Le résumé devra inclure de manière concise le nom de l’auteur, ainsi que ses coordonnées. Il
devra être envoyé à bertrandpauget@ebs-paris.com avant le 31
mars 2010.

L’article complet devra être envoyé le 2 mai 2010. L’envoi de l’article complet conditionne l’acceptation finale à la conférence.

Les meilleurs papiers seront sélectionnés pour un numéro spécial de la revue ‘journal of social management’. Une réécriture spécifique pourra être demandée aux auteurs.

Toute communication devra être soumise en anglais.

Date à retenir

31 mars 2010 : Deadline pour les abstracts étendus à Bertrand Pauget (bertrandpauget@ebs-paris.com)

15 avril, 2010 :   Notification de rejet ou d’acceptation des papiers à la conférence

2 mai 2010 :      Papier complet à envoyer. Début du processus de reviewing pour le numéro spécial de la revue ‘journal of social management’

04 mai, 2010 :   Deadline pour l’enregistrement et le paiement des frais de participation à la conférence

The International Society for Research on Innovation and Change in Health Care Systems (ISRICH)est une initiative de chercheurs de différentes disciplines et pays. Notre intérêt principal est de comprendre et d’améliorer l’évolution du système de santé.

Comité scientifique
ISRICH (liste non exhaustive) :

Martina Eckardt, Andrássy University Budapest, Hungary

Thomas Grebel, University of Jena, Germany

Stefan Okruch, Andrássy University Budapest, Hungary

Bertrand Pauget, EBS Paris, France

 

Comité d’organisation

A2ID (Association Internationale Interdisciplinaire de la Décision)

Ali SMIDA, Professeur, Université de Paris 13, France

Bernard CADET, Professeur émérite, Université de Caen – Basse
Normandie, France

Alina GOMEZ, Senior Professor, Université Javeriana de Cali,
Colombia.

EBS Paris

Bertrand PAUGET, Professeur, EBS Paris, France

Marc Lenglet, Professeur assistant, EBS Paris, France

Frais de participation :

Les frais de participation sont de 180 euros. Ils incluent les pauses, les déjeuners du 13 & 14 mai ainsi que la participation à la soirée de gala du 13 mai au soir. Les doctorants peuvent demander une déduction à hauteur de 50 % en écrivant une lettre au comité scientifique justifiant de leur condition.

Les frais de participation sont à régler avant le 4 mai prochain à c/o Stefan Okruch- ISRICH

IBAN: DE43 6309 0100 0079 7400 14

BIC: ULMVDE66

CERR 2014 – COLLOQUIUM ON EUROPEAN RETAIL RESEARCH 2014

BREMEN, September 25th – 27th, 2014

CALL FOR PAPERS

PURPOSE
The purpose of the colloquium is to provide an opportunity for researchers and practitioners to present research within the field of retailing in
post-crisis Europe.

SESSIONS
The colloquium will be held on Thursday 25th, Friday 26th and Saturday 27th September, 2014 at Bremen University.

THEMES AND COMMUNICATIONS
This year’s special theme: Contemporary retailing issues in post crisis
Europe 
We also welcome submissions on topics related to retailing such as:
– Shopper Behaviour
– Retail Marketing
– Retail Strategy
– Retail Operations
Franchise
Multi-channel
Retail Logistics and Supply Chain Management
Supplier relationship management,
Retailing in post crisis Europe

PAPER SUBMISSION
Authors may submit a paper in electronic form in one of two ways:
– An extended abstract no
longer than 1 500 words
– A full paper (<3000 words, included in proceedings only with authors’ authorization).

Selected papers presented at the CERR will be considered for publication in a special issue of theInternational Journal of Retail and Distribution Management. Abstracts and Papers must
be structured according to the author guidelines.

IMPORTANT DATES
Submission date of abstract: February 3rd, 2014.
Notification of acceptance for presentation: March 3rd, 2014
Submission of revised abstract and full papers: June 15th 2014
Deadline for Book of Abstract (Registration & Fee): August 25th 2014
Colloquium: September 25-27 2014
All details are on the colloquium’s web site.

ORGANIZING COMMITTEE


CERR-2014.jpg

Prix Jacques Tymen de l’Association d’Économie Sociale

Dans le cadre des XXXIIe Journées de l’Association d’Économie Sociale

À Aix-en-Provence, les jeudi 13 et vendredi 14 septembre 2012

organisées par le LEST-CNRS UMR 6123

Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme

L’Association d’Économie Sociale décernera au cours de son colloque annuel, qui se tiendra à Aix-en-Provence les 13 et 14 septembre 2012, le prix Jacques Tymen. Ce prix récompensera les meilleurs travaux individuels, de type universitaire, non encore publiés, soutenus entre le 1er janvier 2011 et le 1er avril 2012, de jeunes chercheurs oeuvrant dans le champ de l’économie sociale (emploi, revenus, travail, protection sociale, santé, éducation et formation, culture, logement, famille, pauvreté, …).

Un prix de 1400 € récompensera une thèse ou un travail équivalent.

Un prix de 700 € récompensera un mémoire de M2 recherche (DEA) ou équivalent.

Les travaux proposés au concours doivent être adressés en deux exemplaires (les thèses devant être accompagnées du rapport de
soutenance) à :

Secrétariat Axe Institutions, UG2

Prix Jacques Tymen

Maison des Sciences Economiques

106-112, boulevard de l’Hôpital

75647 Paris Cedex 13

Date limite de réception : lundi 26 mars 2012