Archives de catégorie : Appels à communication

Art & Industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

Le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT, EA 3436), de l’Université de Haute-Alsace (UHA), et le laboratoire de
Recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques (RECITS, EA 3897), de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), organisent chaque année les Journées
d’histoire industrielle qui se déroulent sur les deux sites de Mulhouse et de Sevenans (près de Belfort).

Ceci est donc un appel à communications pour les 4ès Journées d’histoire industrielle des 18 et 19
novembre 2010 consacrées au thème Art & Industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

Merci d’envoyer vos propositions et celles de vos doctorants sous forme d’un résumé d’une demi page d’ici le 15 juin
2010 à nicolas.stoskopf@uha.fr et/ou pierre.lamard@utbm.fr

Les actes seront publiés dans la collection « Histoire industrielle et société », dirigée par Pierre Lamard et Nicolas Stoskopf aux Editions
Picard.

 

Les journées d’histoire industrielle

(Belfort – Mulhouse)

 

Conseil scientifique : Jean-Claude Daumas (Institut universitaire de France, Université de Franche-Comté), Michel Hau (Institut
universitaire de France, Université de Strasbourg), Bernard Jacqué (Université de Haute-Alsace), Pierre Lamard (Université de Technologie de Belfort-Montbéliard), Nicolas Stoskopf (Université de
Haute-Alsace), Laurent Tissot (Université de Neuchâtel).

 

Art & industrie (XVIIIe-XXIe siècles)

18-19 novembre 2010

 

Art & industrie : un tel rapprochement sentait le soufre au XIXe siècle !
Nombreux furent ceux qui, à la suite de Ruskin et Morris, nièrent tout lien possible entre les deux. La mécanisation et la fabrication en grande série n’étaient-elles pas antinomiques avec le
geste de l’artiste, le talent ou le génie, l’unicité de l’œuvre d’art ? Aujourd’hui, cette opposition nous paraît totalement démodée. De la promotion du produit industriel en objet d’art,
Roland Barthes donne une illustration, et en même temps une définition parfaite, lorsqu’il voit dans la DS 19 « l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques »,
c’est-à-dire « une grande création d’époque, conçue passionnément par des artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s’approprie en elle un
objet parfaitement magique » (Mythologies). Comment l’art a-t-il  investi l’industrie au point de
se rendre indispensable à la réussite commerciale d’un produit ? Répondre à cette question permet en réalité de revisiter une grande partie de l’histoire manufacturière puis industrielle
depuis le XVIIIe siècle.

 

Trois approches seront privilégiées :

D’une part, on s’intéressera à la façon dont la dimension artistique a résisté à la mécanisation dans
le secteur des arts appliqués, comme l’indiennage, le papier peint, la céramique, le verre, l’orfèvrerie ou l’ébénisterie, et inversement on analysera comment la recherche du beau a conquis
d’autres fabrications dès lors que l’on quittait le registre des produits de première nécessité et qu’il fallait séduire une clientèle exigeante. On retrouve des préoccupations analogues dans
l’architecture industrielle, dans la publicité ou dans l’emballage. Il y a lieu d’établir des chronologies, d’interroger les causalités et de décrire les processus qui ont conduit à ces
évolutions.

L’industrie a émancipé l’art des canons esthétiques traditionnels : elle a progressivement créé
des formes libérées des contraintes de l’ornement, faisant entrer l’art dans la modernité. Ainsi, l’architecte Adolf Loos proclame en 1907 que « l’ornement est un crime ». Dans le
développement des bureaux de style, des agences d’esthétique industrielle et finalement du design, il faut faire la part des innovations technologiques, notamment dans le domaine des matériaux,
des exigences de fonctionnalité et des recherches formelles. L’artiste n’est-il pas alors contraint de s’effacer devant un cahier des charges castrateur ? A contrario, l’idée selon laquelle la forme suivrait la fonction n’est-elle pas trop facilement et communément admise ? Des études de cas devraient
permettre de préciser ces différentes interrogations jusqu’au concept de « design démocratique » cher à Philippe Stark.

Enfin, se posent les question plus concrètes de l’évolution du statut du créateur, dans ou en dehors
de l’entreprise, anonyme ou identifié, et de la protection des œuvres. Les pratiques inventives tangentes à l’acte artistique amènent à réfléchir sur la notion des compétences, donc à l’évolution
des formations, à leur pluralité et aux itinéraires respectifs (architecte, ingénieur, artiste…). L’apparition de disciplines récentes (ergonomie, cognition, écologie…) comme de nouvelles
techniques (laser, réalité virtuelle ou augmentée, holographie…) ne modifie-t-elle pas aussi bien les conditions de création que les structures dans lesquelles s’épanouissent les grands courants
contemporains ? Il s’agira par incidence de porter aussi un regard sur les nouveaux métiers (graphiste, styliste, analyste de style, anthropotechnicien…) ainsi que sur les préoccupations
industrielles en émergence comme le packaging.

 

Bernard Jacqué, maître de conférences à l’UHA

Pierre Lamard, professeur à l’UTBM

Nicolas Stoskopf, professeur à l’UHA, directeur du CRESAT

Appel à contributions : L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone

Message de Nicholas Sowels


Avec des collègues anglicistes à l’université Paris 3, j’organise un colloque en avril 2012 sur comment les
finances ont échappé au contrôle démocratique (dans le monde anglophone). Je vous prie de trouver ci-joint l’appel à communication dans le cas où certains entre vous souhaitent communiquer à ce
colloque.

L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone : une analyse de la crise actuelle dans
une perspective historique

13-14 avril 2012

La crise financière a vu les pouvoirs publics intervenir massivement dans les économies nationales. Leurs actions
ont pris des formes varies : injection de liquidités dans les marchés financiers, recapitalisation des banques et même parfois la nationalisation de fait d’institutions en faillite.

Pourtant, malgré cette intervention importante des gouvernements dans le domaine de la finance privée, qui a pour
l’instant prévenu l’effondrement du système bancaire international, les institutions financières privées sont restées étonnamment libres de poursuivre leurs affaires comme si de rien n’était. Les
appels nombreux à une nouvelle régulation de la finance n’ont pas été suivis par les mesures fondamentales qui pourraient mettre fin aux pratiques financières à risque qui ont mené à la crise. De
fait, une fois sauvés lors du premier épisode de la crise financière et économique actuelle, les banques et marchés de capitaux ont conservé leur capacité à s’imposer aux autorités publiques qui
étaient venues à leur secours, voire à exercer un chantage à leur égard.

L’objectif de cette conférence est d’étudier la façon dont les banques et le secteur financier des pays
anglophones (qui comprennent deux des plus importants centres financiers du monde) ont pu échapper au contrôle des gouvernements et par extension au contrôle démocratique. Comment la finance
a-t-elle échappé à l’intervention après avoir été si dépendante des gouvernements pour assurer sa survie ?

Les réponses à cette question ne se trouvent pas seulement dans le traitement immédiat de la crise. Elles doivent
assurément être recherchées dans la montée du néo-libéralisme dans le secteur financier mondial depuis la disparition du système de Bretton Woods au début des années 1970. Pendant plus d’une
génération, la dérégulation des marchés, financiers en particulier, a été au coeur des décisions économiques dans le monde anglophone et au-delà. Plus généralement, la liberté économique et
l’indépendance vis-à-vis des gouvernements ont caractérisé la finance au Royaume-Uni et aux Etats-Unis depuis la révolution industrielle. On peut affirmer que la démocratie dans ces pays n’a
jamais vraiment contrôlé le capital.

Dans cette conférence, on tentera donc d’analyser l’échec de la démocratie à contrôler la finance dans une
perspective historique et d’identifier les différences et les similarités qui existent dans la relation finance/gouvernement dans le monde anglophone, sachant que l’impact de la crise actuelle
n’a pas été le même dans ces différents pays. La crise a été catastrophique en Irlande et a gravement compromis les perspectives économiques des Etats-Unis et du Royaume- Uni. A l’inverse son
impact a été moins marqué en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande, grâce à des pratiques bancaires plus prudentielles avant la crise.

Les propositions de communications (200-250 mots) et un court CV (5-7 lignes) sont à envoyer avant le 15 décembre
2011 à Nicholas Sowels (nicholas.sowels@univ-paris1.fr.

Première Rencontre Internationale Méditerranéenne

Appel à communication

Première Rencontre Internationale

Méditerranéenne : Nouveaux enjeux, nouvelles perspectives économiques et sociales des
pays

de la rive sud de la Méditerranée

29, 30 Septembre et 1er Octobre 2011 à Hammamet, Tunisie

www.rencontremed.com

 

Le laboratoire d’Economie et Finance Appliquée de l’IHEC Carthage (LEFA), le Centre d’Etudes en
Macroéconomie et Finance Internationale CEMAFI International et l’Université Centrale de Tunis (Ecole Centrale de Droit et Gestion) organisent la première Rencontre Internationale
Méditerranéenne: Nouveaux enjeux, nouvelles perspectives économiques et sociales pour les pays de la rive sud de la Méditerranée, les 29, 30 Septembre et 1er Octobre 2011 à Hammamet.

Ce colloque vise, d’une part, la formation théorique et méthodologique en sciences économiques et
sociales des jeunes chercheurs, d’autre part, la constitution d’un espace de rencontre scientifique, de rapprochements et d’échanges entre chercheurs des deux rives de la Méditerranée.

Le thème du colloque portera sur les enjeux, les perspectives économiques et sociales pour les pays du Sud de la Méditerranée dans le
contexte actuel des mouvements de révolte populaire et sociale. L’aspiration démocratique et la revendication de dignité des peuples du monde arabe ont été au cœur des révoltes ouvertes par
l’insurrection tunisienne. Or il est clair que la crise économique a été le facteur-clé du mouvement de révolte et de révolution dans le monde arabe. L’effondrement brutal des économies arabes
non rentières (puis, de celles rentières) dû à la crise, a-t-il brisé le pacte social tacite qui caractérisait la Tunisie, l’Egypte et la Libye, et qui est encore le modèle dominant d’autres
pays (Jordanie, Maroc, Syrie, pays du Golfe, etc.) ?

En Tunisie, comme dans la très grande majorité des pays, les causes fondamentales de ces changements
sont dues à l’impact de la crise économique mondiale et elles se manifestent, clairement, à travers un régime de croissance faible et instable, au détriment d’une répartition équitable des
revenus.

D’un autre côté, la progression de la pauvreté, une explosion sans précédent du nombre des chômeurs
et des personnes dépourvues de droits, la marginalisation et l’exclusion, ainsi que les disparités territoriales inter- et intra- régionales ont été les principaux facteurs à l’origine de la
chute de régimes politiquement obsolètes.

C’est la raison pour laquelle la réussite du processus espéré de « transition démocratique » exigera
des arrangements et des réformes institutionnelles qui permettent de déboucher sur une économie fondée sur la démocratie, la connaissance et l’innovation, qui favorise la
cohésion sociale et territoriale et qui soit durable du point de vue environnemental et social.

À l’heure où l’actualité politique dans les pays de la rive sud de la Méditerranée met en lumière de
puissantes dynamiques de changement et l’amorce de processus de démocratisation, ce Colloque vise à faire un état des lieux de la situation économique et sociale des pays de la Méditerranée et
à envisager les perspectives à court, moyen et long termes.

Le Colloque consacrera ses sessions à des questions-clés telles que le développement régional, le
développement durable et ses implications, les inégalités et la pauvreté, le marché du travail, la gouvernance, l’économie de la connaissance et les conditions d’une plus forte
productivité.

 



Thèmes :

Développement économique et disparités régionales

 Attractivité des territoires, localisation des activités.

 Développement et disparités territoriales inter et intra régionales.

 Politique publique de développement local et régional

 Politique d’attractivité territoriale et localisation des firmes

 Trajectoires spatiales et mobilité des firmes

Développement durable et développement régional

 Localisation des firmes et développement durable

 Gouvernance territoriale et développement durable

 Développement durable et attractivité des territoires

 Régulation environnementale et localisation des firmes

 Responsabilité sociale des entreprises

 Produits labellisés et économie verte

Inégalité, pauvreté et développement économique

 Analyse des causes et des manifestations de la pauvreté

 Etude des déterminants de la pauvreté et des inégalités

 La croissance pro-pauvre

 Politique économique et sociale de lutte contre la pauvreté et les inégalités.

Marché du travail

 Emploi et marché du travail

 Education, formation et insertion des diplômés

 Salaire et discrimination

 Micro crédit, entrepreneuriat, profession et entreprise

 Trajectoires migratoires

Economie de la connaissance et productivité

 Education, capital humain, productivité et compétitivité

 Innovation, activités de R&D et croissance

 Innovation et inégalités territoriales

 TIC et développement économique

 Innovation des firmes et structure du commerce extérieur

 Innovation et développement durable

Gouvernance et développement économique

 Institutions et croissance économique

 Climat des affaires et investissement privé

 Transition démocratique, démocratie politique et développement économique



 

Calendrier

10 juillet 2011

Date limite d’envoi des propositions de communications (titre,

auteurs avec institutions d’appartenance, e-mail – communication

complète) au site internet du colloque www. rencontremed.com

30 juillet 2011 Date d’envoi de la liste des propositions acceptées

20 septembre 2011 Date limite d’inscription au colloque

 

Comité Scientifique :

BERTHOMIEU Claude: Professeur, Université Nice Sophia Antipolis. GOAIED Mohamed:

Professeur IHEC Carthage (Directeur LEFA).

ALAYA Marouen : Maître assistant, ISAE Gafsa. AMIRAT Amina: Ecole Centrale de Gestion et de Droit. ATTIA
Nicole
: Maître de conférences, Université Nice Sophia Antipolis (Directrice CEMAFI). AYADI Mohamed :
Professeur, ISG Tunis. BALLET Jérôme : Professeur, Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines. Bazin DAMIEN : Maître de conférences, Université Nice
Sophia Antipolis. BEN AYED-MOUELHI Rym : Professeur, ISCAE Tunis. BEN AISSA Safouène : Maître de conférences, FSEG Tunis. BELKACEM Lotfi:
Professeur, IHEC Sousse. BELLONE Flora : Professeur, Université Nice Sophia Antipolis. BEN SLIMANE Sarra : Maitre Assistante, Université de Sousse. BEN
TAHAR Moez
: Université Nice Sophia Antipolis. BEN YOUSSEF Adel: Maître de conférences, Université Nice Sophia Antipolis. BERENGER Valérie : Maître de
conférences, Université Nice Sophia Antipolis. BORELLY Rolande : Professeur, Université Grenoble 2. BOULILA Ghazi : Professeur, ESSEC Tunis. CATIN
Maurice
: Professeur, Université de Toulon et du Var. BOUGHZALA Mongi: Professeur, FSEG Tunis. CHAKER-KRIAA Samira : Professeur, IHEC Carthage.
CHAFFAI Mohamed El Arbi: Professeur, FSEG Sfax. El MANSOURI Yassine : Ecole Centrale de Gestion et de Droit. ESSID Zied : Université Nice Sophia
Antipolis. FERRARI Sylvie: Maître de conférences, Université de Montesquieu-Bordeaux IV. GASPERINI Eric : Maitre de conférences, Université Nice Sophia
Antipolis. GHAZOUANI Samir : Professeur, ESSAIT Tunis. GUETAT Imen: Maitre Assistante, Université de Sousse. GUILHON Bernard : Professeur,
Université de la Méditerranée Aix-Marseille II. GUICHARD Jean-Paul : Professeur, Université Nice Sophia Antipolis. GOUIA Ridha : Professeur, Université Tunis El
Manar. HADDAR Mohamed : Professeur, Université Tunis El Manar (Président de l’Association des Economistes Tunisiens). HILMI Nathalie : Chargé d’étude, Centre
Scientifique de Monaco. LAHOUEL Mohamed Hédi : Chef Economiste, Dubai Economic Council. NANCY Gilles : Professeur, Université de la Méditerranée Aix-Marseille II
(Directeur DEFI). MANSOURI Fayçal : professeur, IHEC Sousse. MAROUANI Albert : Président de l’Université de Nice. MULLER Christophe :
Professeur, Université de la Méditerranée Aix-Marseille II. NASZÁLYI Philippe
: Directeur de la revue des sciences de gestion. SAFA Alain : Université de Nice Sophia
Antipolis. TICHIT Ariane : Maître de conférences, Université d’Auvergne. TRABELSI Jamel : Professeur, FSEG Sfax.

 

Comité d’Organisation :

El MANSOURI Yassine                               
BEN SLIMANE Sarra                               
BEN TAHAR Moez                               
AMIRAT Amina

elmansouri_yassine@yahoo.fr                               
Sarra.BEN-SLIMANE@univmed.fr                               

ben.tahar.moez@etu.unice.fr                               
amirat.amina@universitecentrale.net

 

Soumission des articles

Les propositions seront soumises sous format électronique via le site web du colloque
www.rencontremed.com jusqu’au 10 Juillet 2011. Les auteurs sont invités à soumettre leurs propositions sous forme d’article complet
(format PDF ou Word) en anglais et en français.

 

Valorisation du colloque

Après sélection des communications et procédure de referee, le colloque pourra donner lieu à
des publications dans des revues ou sous forme d’ouvrages

Revue Éthique et Economique – Revue Région et Développement – Revue Economie Appliquée Journal
of Economics and International Finance –


La Revue des Sciences de Gestion

Colloque : Climat, Savoirs et Politique XVIIIe-XXe siècles

Colloque international
organisé par
Jean-Baptiste FRESSOZ (Imperial
College)
Fabien LOCHER (CNRS-EHESS)
Julien VINCENT (Université de Franche-Comté)

ANR-Profutur, CRH (EHESS/CNRS), IHMC (ENS/CNRS)

Ecole Normale Supérieure (Salle Dussane)
45, rue d’Ulm 75007 Paris

Ce colloque international a pour projet d’étudier les  liens entre Climat, Savoirs et Politique qui
marquent le contemporain dans une perspective historique large, portant sur les XVIIIe, XIXe et XXe siècles.
Une première série de questions concerne le caractère transversal de la notion de climat. Commune à plusieurs disciplines et formes de connaissance, relevant à la fois des sciences de l’homme et
des sciences de la nature, l’idée de climat contribuait à dessiner un cadre spatial et temporel commun à différents types de savoirs. À quelles époques et dans quels contextes ce caractère
transversal a-t-il constitué un enjeu important ? Certains types de savoirs, comme la topographie médicale, ont-ils particulièrement oeuvré à la transversalité de la notion ? Inversement, la
recherche d’une science séparée de l’atmosphère et du « temps qu’il fait » a-t-elle contribué à le remettre en cause ? D’autres approches, comme les sciences sociales ou l’économie politique, se
sont-elles constituées en opposition à un usage large de la notion de climat ?
Une deuxième série de questions concerne plus directement l’importance de la notion de climat dans le gouvernement des hommes et des choses. En quoi le climat a-t-il été, depuis l’époque moderne,
une catégorie de la réflexion politique et des formes concrètes du gouvernement ? Comment cette caractérisation justifiait-elle des manières spécifiques de gérer les hommes et les environnements
dans les espaces métropolitains et coloniaux ? Plusieurs travaux ont montré l’importance de la question climatique dans la gestion des ressources forestières. Mais trouvait-elle d’autres objets
d’application, notamment dans ce champ du gouvernement des ressources ?
Un troisième volet de la réflexion concerne le rôle du climat pour situer l’action humaine dans le temps. Catégorie de compréhension du présent et du passé, la notion de climat permettait-elle
d’anticiper et de façonner le futur ? Quels étaient les savoirs administratifs et pratiques mis en ¦uvre pour anticiper les bénéfices ou les difficultés que poserait l’évolution des rapports
entre l’homme et le climat ? Quelle place cette notion a-t-elle occupée dans la réflexivité environnementale des sociétés du passé ? Comment ont été pensées la possibilité d’une action de l’homme
sur le climat et ses conséquences en retour sur les groupes humains, les environnements, voire la planète toute entière ?
Autant de questions fondamentales que ce colloque ambitionne de travailler, dans une approche à l’intersection de l’histoire politique, de l’histoire environnementale et des science
studies
.


Contact : climateconferenceparis@gmail.com

Vendredi 16 septembre 2011

10h-10h20 : Introduction par les organisateurs

« Climat, philosophie politique et déterminisme », 10h20-12h30
Denis de CASABIANCA (Marseille)
De l’esprit hippocratique à l’esprit des lois : la place du climat dans la pensée du politique au XVIIIe siècle, le cas de Montesquieu
Jean-Patrice COURTOIS (Université Paris 7-Denis
Diderot)
La disparition de la « théorie des climats » aux XIXe et XXe siècles
James Rodger FLEMING (Colby College)
Molecular Reductionism and Climatic Determinism, Then and Now: Ellsworth Huntington’s Biocosmics of Ozone

Pause déjeuner

« Savoirs et politiques du changement climatique au XIXe siècle », 13h30-15h
Jean-Baptiste FRESSOZ (Imperial College)
Du cosmos à l’économie politique : débats et enquêtes sur les causes du changement climatique (France, Suisse et Grande-Bretagne 1800-1825)
Fabien LOCHER (CNRS-EHESS)
Régulation environnementale et gouvernement de l’opinion : une histoire politique de la climatologie historique (1820-1850)

« La fabrique des climats », 15h30-17h
Vladimir JANKOVIC (Manchester University)
The Other Climate : Indoors and Small-scale Atmospheres ca. 1800
Miruna ACHIM (Universidad Autónoma de México)
Hippocratism and urban reform: Mexico City and Lima, late 18th century

17h-18h : discussion générale
Discutante : Amy DAHAN (CNRS-EHESS)

Samedi 17 septembre

« Climat, travail et colonisation »,
10h20-12h30
Jean-Yves PUYO (Université de Pau et des pays de l’Adour)
Milieu et acclimatement : quels colons pour la Guyane française ? (1817-1835)
Julien VINCENT (Université de Franche-Comté)
Savoirs climatiques, travail et libéralisme : la redéfinition du « climat du travail » dans le monde britannique, XVIIIe-XIXe siècles
Michael A. OSBORNE (Oregon State University)
& Richard S. FOGARTY (University at Albany, State University of New York)
Medical Modernity, Tropical Medicine, and the Persistence of Climatic Thinking in France, 1890-1939
Discutant : Jean-Paul ZUNIGA (EHESS)

Pause déjeuner

« Aléas climatiques et Impérialisme », 13h30-15h
Michitake ASO (University of Wisconsin-Madison)
“Weathering the crisis” : Climate science, government, and social vulnerability in northern Vietnam
Anamaria LAMMEL (Université de Paris 8-Saint-Denis) et Esther KATZ (IRD)
Climat, savoirs et pouvoir chez les Indiens du Mexique

« Climat, gouvernement et territoire », 15h30-17h
Alex CITTADELLA (Università degli studi di Udine)
Climat et météorologie: l’affirmation d’un savoir moderne entre notion scientifique et économie politique. Le cas du Frioul au XIXe siècle
Marina LOSKUTOVA (Académie des sciences de
Russie)
Climate, government and local society in the Russian empire, 1830s-1890s.

17h-17h30 : Discussion générale

 

APPELS A CONTRIBUTIONS POUR UN N° DE LA REVUE TRAVAIL ET EMPLOI

APPEL A CONTRIBUTIONS OUVERT

Diriger une PME

22 avril 2011

 

Soucieux de favoriser l’emploi, les pouvoirs publics élaborent et mettent en oeuvre des politiques de soutien à la création et au développement
des PME. A côté de ces politiques qui influencent l’activité des PME, le management, c’est-à-dire l’organisation et la conduite des activités, reste essentiel dans l’élaboration et à la mise en
oeuvre de la stratégie. Ce management a-t-il des caractéristiques spécifiques ? C’est ce que ce numéro spécial se propose d’examiner en centrant l’attention sur l’activité et les  propriétés des dirigeants.

Par-delà leur identification convenue aux entrepreneurs, il s’agit d’examiner dans leur variété les rôles et les activités des dirigeants de
PME, mais aussi de s’interroger sur leurs parcours et leurs propriétés sociales et professionnelles. Sont indiqués ci-dessous des thèmes et questions que pourront aborder les contributions au
numéro spécial. Si des travaux de sciences de  gestion sont attendus sur un tel sujet, les contributions provenant d’autres sciences sociales du
travail (sociologie, histoire, économie, droit) seront les bienvenues.

 

Les dirigeants de PME

Les origines et les trajectoires professionnelles des dirigeants de PME ne sont pas homogènes. En outre, il pourrait y avoir une évolution du /
des profil(s) des dirigeants de PME, que ce soit sur la longue période historique ou sur les dernières décennies.

Dans quelle mesure, cette évolution supposée des origines et des trajectoires individuelles s’est-elle accompagnée, du point de vue collectif,
d’une évolution du syndicalisme patronal et des organisations professionnelles, nationales et locales, des dirigeants de PME. Le statut juridique du dirigeant de PME, les rapports à ce statut et
les arbitrages auxquels il conduit pourront par ailleurs être examinés.

 

Le management des PME

Le / la dirigeant(e) de la PME tient une place centrale dans le management de celle-ci. La proximité que la taille de l’entreprise lui permet
d’avoir avec son personnel, ou encore la place que peut tenir l’informel quand l’effectif est relativement peu nombreux, invite à s’interroger sur la gestion des ressources humaines qui y est
pratiquée. On pourra notamment se demander si ces modes de gestion comportent, ou non, des spécificités, par exemple dans le rapport au droit du travail ?

Du point de vue externe, l’inscription dans des groupes ou chaînes de valeur et les relations avec des acteurs institutionnels, politiques ou de
la société civile (pouvoirs publics, syndicats de salariés, associations, etc.) sont une dimension importante de l’activité du / de la dirigeant(e). La variété et la complexité de ces activités
conduit à se poser la question des conditions de travail des dirigeants (rémunération, durée du travail) et à s’intéresser à l’accompagnement des dirigeants de PME sous ses différentes formes :
recours à des conseils, soutiens publics et privés… Enfin, une préoccupation spécifique aux dirigeants de PME, celle de la reprise et de la transmission des entreprises mériterait d’être
examinée.

Les articles doivent permettre de rendre compte de la variété de l’univers des dirigeants de PME. Peut-on dégager des spécificités en rapport
avec certains éléments de contexte : âge de l’entreprise, bassin d’implantation, secteur d’activité, degré d’équipement technologique, génération du dirigeant, etc.

 

Modalités de réponse

Les contributeurs sont invités dans un premier temps à proposer une intention d’article de 5 000 à 7 000 signes environ (trois
à quatre pages), présentant clairement la question de recherche étudiée, les matériaux utilisés, outils d’analyse mobilisés et résultats attendus. L’appel est bien sûr ouvert aux propositions
issues de l’association d’équipes travaillant à partir de méthodes quantitatives et / ou qualitatives. Il est aussi ouvert à des enquêtes sur des pays étrangers, pour saisir les éventuelles
spécificités nationales de ces problématiques.

Ces intentions sont à
envoyer par courriel, en pièce jointe, à la rédaction de la revue travail.emploi@dares.travail.gouv.fr et, en copie, à eric.pezet@u-paris10.fr, thomas.amosse@cee-recherche.fr pour le 20
juin 2011 au plus tard
. Les auteurs dont les projets seront susceptibles de s’intégrer dans ce dossier thématique devront ensuite envoyer leur article complet pour le
1er décembre 2011
.

APPEL : Le commerce du luxe – Le luxe du commerce

APPEL À CONTRIBUTION

 

Jeudi 22 et vendredi 23 novembre 2012 – Lyon, musée Gadagne

Le commerce du luxe – Le luxe du commerce. Production, exposition et circulation des objets précieux du Moyen Âge à
nos jours

 

Appel à communication pour le colloque international pluridisciplinaire « Le commerce du luxe – Le luxe du
commerce.

Production, exposition et circulation des objets précieux du Moyen Âge à nos jours » organisé par le LARHRA (UMR
5190 Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes), qui se tiendra au musée Gadagne, 1 place du petit Collège, à Lyon, les jeudi 22 et vendredi 23 novembre 2012.

 

 

ARGUMENTAIRE

Comment se produisent, s’exposent, se diffusent et se consomment les produits du luxe ? Le but de ce colloque est de
revenir sur la question de la spécialisation progressive d’un commerce voué aux objets précieux qui concourent à l’embellissement de la personne ou du cadre de vie. Il entend être une
manifestation largement ouverte d’un point de vue chronologique, spatial et disciplinaire, faisant appel à des spécialistes d’horizons différents : histoire, histoire de l’art, économie,
littérature, sociologie, etc.

Cette approche interdisciplinaire du marché du luxe sur la longue durée, du Moyen Age à nos jours, permettra de
confronter les expériences et de mettre en relief les permanences et les mutations. Le luxe a souvent été cantonné aux productions des beaux-arts ; il s’agira ici de montrer la richesse et la
diversité de ce qui était (et reste) compris sous cette appellation et d’observer comment se sont progressivement mis en place des marchés spécialisés. Ce colloque développera deux approches
spécifiques, d’une part les acteurs et les marchandises, d’autre part les lieux de vente et la puissance matérielle et symbolique attachée à ce secteur particulier de l’économie. Le luxe ne
ressortit pas, en effet, seulement aux logiques et aux formes de l’économie matérielle ; il est également une valeur polémique, commerce symbolique, argument politique, controverse religieuse,
etc., dont les termes croisent, anticipent, s’affranchissent ou prolongent les circuits de sa consommation.

Les communications, qui pourront étudier aussi bien les exemples français qu’étrangers, devront s’inscrire dans les
axes développés ci-dessous :

 

I/ Marché du luxe, marchands et marchandises

– Les acteurs (biographies, carrières) ; les intermédiaires, du producteur au consommateur (marchands, agents…) ; la
professionnalisation du secteur, de l’atelier au commerce spécialisé (galeristes, boutiques et maisons de luxe…).

– L’organisation du commerce du luxe (modes administratifs, professionnels, réglementations et contraintes, etc.)
;

spécialisation progressive et séparation des corps de métier (producteurs/marchands) ; de l’artisanat à l’industrie
du luxe : de la boutique à la marque, de la maison à la holding, la formation de groupes de luxe mondiaux (LVMH, PPR, Richemont, Prada…), aux techniques industrielles (publicité de masse, etc.) ;
la mondialisation du marché du luxe.

– Les matières premières et la production ; importation et transformation ; savoir-faire local ou mondialisation ;
les techniques et procédés industriels ; les formes de sous-traitance et de délocalisation ; les ouvriers, techniciens, industriels, inventeurs du luxe et du demi-luxe.

– La démocratisation du luxe et les objets (simili, faux, plaqué, contrefaçon, seconde main, faux luxe et demi-luxe)
; les traficants (faussaires, truands, revendeurs, marchands…).

– Les catégories du luxe : la notion de produit de luxe dans la longue durée, relativité et fluctuations de la
définition, les niveaux de luxe (accessible, intermédiaire, inabordable…) ; études de cas (le bijou, la tapisserie, le vêtement, l’horlogerie, la maroquinerie, l’automobile, le vin, voire des
services comme le tourisme ou l’immobilier).

– Le commerce de l’art (peinture, sculpture, gravure) et l’art commercial (demi-luxe) ; la mise en place du partage
entre luxe et
beaux-arts ; le chemin d’un objet d’art, de la sortie de l’atelier au musée.

 

II/ Inscription urbaine et architecturale du marché du luxe

– Exposition, mise en scène, promotion : marché du luxe et innovation architecturale.

– L’inscription du commerce de luxe dans l’espace urbain (rues, quartiers…) ; les lieux de vente ou de conservation
et les modes d’emprise urbaine et sociale (boutiques, ateliers, foires, ponts, marchés, hôtels des ventes, galeries, biennales, marchands de couleurs, cercles mondains, associations d’artistes,
show rooms, mégastores…) ; les interactions entre contraintes professionnelles, techniques et socio-psychologiques (la griffe, l’image d’un quartier).

– Médiatisation et stratégies différenciées de visibilité (enseignes, « triangle d’or », publicité, journaux
spécialisés, revues financées par des galeristes, Internet…).

 

III/ Circulations et usages du luxe

– Les réseaux socio-professionnels et géographiques du marché du luxe, des lieux de production aux lieux de
consommation ; relations verticales (négociants, producteurs, grossistes, industriels, financiers, détaillants…) et horizontales (réseaux de collaboration professionnelle, du local à
l’international), etc.

– Jeu d’échelles et dynamiques territoriales du marché du luxe : quelles circulations pour quels produits (aires de
chalandise) ? Les limites de la ville, de la région, du pays ; produits de luxe, dynamiques de proximité et mondialisation ; etc.

– Perpétuation, démocratisation, dévalorisation, réinvention du luxe ; quelles sources pour estimer l’élargissement
du marché, les variations de la notion de luxe et la circulation des produits dans la société ? (le luxe à la campagne, le luxe populaire…) ; les mécanismes de diffusion du luxe et les rapports
imitation/invention/ distinction ; les relations entre l’évolution du luxe et celle de la société.

 

IV/ L’économie intellectuelle du luxe

– Conceptions et usages socio-politiques du luxe : de la sphère privée à la sphère publique, luxe visible et luxe
intime (maisons princière, bourgeoise), la parade sociale (carrosses, blasons, vêtements…).

– Le luxe dans tous ses états : munificence, prodigalité, gloire et préciosité etc.

– Le luxe des autres : sa place dans les récits de voyage, les utopies.

– Le luxe et ses opposants : réception et critique du développement du commerce du luxe ; le luxe, nécessité
culturelle ou gangrène sociale ? Le luxe est-il une valeur ou un stigmate ? La querelle du luxe au siècle des Lumières et ses prolongements au XIXe siècle.

 

Modalités pratiques

– Les propositions de communication sont à envoyer à Alain Bonnet, maître de conférences habilité d’histoire de
l’art à l’université de Nantes et à Natacha Coquery, professeur d’histoire à l’université de Lyon 2.

alainjeanclaudebonnet@gmail.com

natacha.coquery@wanadoo.fr

 

– Le délai pour l’envoi des propositions de communication est fixé au 1er janvier 2012.

 

– Comité d’organisation : LARHRA

 

– Comité scientifique :

Marco BELFANTI, université de Brescia

Bruno BLONDÉ, université d’Anvers

Alain BONNET, université de Nantes

Stéphane CASTELLUCCIO, université de Paris IV

Adeline COLLANGE, musée des Beaux-Arts, Nantes

Natacha COQUERY, université de Lyon 2

Damien COULON, université de Strasbourg

Jean-Claude DAUMAS, Institut universitaire de France, université de

Besançon

Pascal JULIEN, université de Toulouse

Yannick LEMARCHAND, université de Nantes

Yann LIGNEREUX, université de Nantes

Lesley MILLER, Victoria and Albert Museum

France NERLICH, université de Tours

Maria-Anne PRIVAT-SAVIGNY, musées Gadagne, Lyon

Pierre VERNUS, université de Lyon 2

Patrick
VERLEY, ex-université de Genève

Appel IMEC Abbaye d’Ardenne

APPEL À CONTRIBUTION

21-22 Juin 2012

IMEC Abbaye d’Ardenne

14 280 Saint Germain La Blanche Herbe – CAEN

Au regard de l’état critique atteint par le capitalisme contemporain, les intellectuels et les experts sont
nombreux à s’interroger sur les réponses possibles à apporter à une crise, qui remet brutalement et profondément l’Homme en question dans tous les aspects de sa vie. Mais, une crise ne devient
catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, c’est-à-dire par des préjugés. Cela suppose donc d’échapper aux abstractions idéologiques, en général exagérément
simplificatrices.

Or, la première grande crise du XXe siècle, la crise de 1929, qui, au-delà de sa dimension économique, constituait
déjà un malaise dans la civilisation a ouvert le champ, notamment en France, à de nombreux groupes d’intellectuels non-conformistes à la recherche d’un autre modèle
d’organisation sociale. Ainsi, l’ « esprit » des années 30 façonne des mouvements de pensée et des formulations conceptuelles, qui resteront éminemment présents à l’issue de la guerre. Elles
autorisent, aujourd’hui plus que jamais, des opérations de pensée.

Par conséquent, nous vous proposons de croiser les pensées, les démarches et les méthodes de plusieurs non
conformistes
français, en longue durée avec un regard sur le présent. Il s’agit d’introduire une réflexion multidisciplinaire, voire interdisciplinaire « autour » de personnalités de la même
génération, dont les rapports intellectuels ont été avérés et réguliers : Henri DESROCHE (1914-1994), Louis-Joseph LEBRET (1897-1966), Henri LEFEBVRE (1901-1991), François PERROUX (1903-1987) et
Emmanuel MOUNIER (1905-1950).

Leurs pensées sont essentiellement antitotalitaires, intrinsèquement politiques et explicitement
économiques. Elles sont antitotalitaires en réaction aux dérives des années 30 et visent, dans l’engagement, une production de l’Homme par l’Homme, une civilisation solidaire, une
humanisation de l’économie. Elles sont intrinsèquement politiques et interrogent les dogmatismes philosophiques et politiques, les tensions sociales et économiques, en aspirant, contre
le « fétichisme de la cohérence », au pluralisme et à l’imagination politique. Explicitement économiques, elles rejettent l’individualisme libéral et le marxisme dogmatique, l’économisme
productiviste de l’Ouest et de l’Est. Et, nourries de la pensée de Marx, elles s’engagent pour une créativité individuelle et collective, un progrès humain et intégral, une logique d’émancipation
et le refus du désenchantement.

À ce titre, elles restent prometteuses. Et, avec la promesse, elles nous permettent de nous tourner vers le futur,
car elles restent prospectives ; c’est-à-dire qu’elles permettent de dire et d’agir sur le monde (Paul RICOEUR). C’est pourquoi , au carrefour de la mémoire, de l’analyse
historique et de la prospection critique, depuis et au-delà de leurs oeuvres et de leurs méthodes, en mettant à profit ce que leurs réflexions et leurs démarches ont en commun, nous vous
proposons de réfléchir sur la performativité et l’actualisation de leurs méthodes et de leurs approches.
Institut de Sciences
Mathématiques et Économiques Appliquées
59 boulevard Vincent Auriol – 75013 Paris Cedex 13 – www.ismea.org

Bien que leurs recherches, leurs actions de terrain et leur rayonnement soient d’une portée universelle, ces
intellectuels, en leur temps et de nos jours, sont restés souvent relégués aux périphéries du discours académique. Pour autant, ils ont défini une utopie réaliste, allant jusqu’à revendiquer un
mouvement scientifique pour accréditer l’utopie (DESROCHE). Ils ne voulaient pas s’encombrer d’illusions supérieures ou de fatalisme, et ne rêvaient pas devant l’impossible (PERROUX). Mais ils
revendiquaient d’amener les virtualités (favorables) à se réaliser (LEFEBVRE). Ils ont pris comme projet essentiel de changer la vie, en définissant des concepts qui proviennent de la pratique et
qui y reviennent.

Dans le cadre de ce congrès, nous vous proposons d’approcher et de croiser ces auteurs, autour des quatre grands
thèmes suivants :

LES DIFFÉRENCES ET LES
CONVERGENCES
[entre ces penseurs de la différence et de la convergence] ;

LA PERSONNE, LA CRÉATION ET LE COLLECTIF
;

LA CROYANCE, LA PENSÉE ET LACTION ;

LE
DÉVELOPPEMENT
, LE
PROGRÈS
, LUTOPIE.

Il s’agit, pour chaque thème, d’éviter le point de vue biographique et de privilégier l’analyse, la comparaison et
la critique des concepts et des méthodes ; tout en conservant, pour chacun de ces thèmes, la réflexion sur les enjeux présents. Tous les éclairages sont nécessaires pour dépasser le seul
éclairage économique, et étant entendu, comme l’invoque Henri LEFEBVRE, que toutes les questions arrivent au politique.

Les propositions d’un maximum de 500 caractères, sont à envoyer, sous format .DOC, par courriel, avant le 15
décembre 2011, au Comité scientifique du colloque : Sebastien.Petrus@univ-rennes2.fr.Elles doivent
précisément mentionner les appartenances institutionnelles des auteurs. Les évaluations seront retournées pour le 30 janvier 2012.

Les articles complets devront être envoyés pour le 30 mai 2012. Ils comporteront environ 60 000
caractères
, espaces compris, au format Times new Roman 12, auxquels s’ajoutent les références, selon le format suivant :

Références aux auteurs cités dans le corps du texte : [entre crochets, Nom(s), initiale(s) prénom(s) année entre
parenthèses, virgule, pages p.], exemple : [Martin J.-M. (1959), p. 54-59].

Nom de l’auteur – virgule – initiale(s). du (des) prénom(s) point [année de publication entre crochets]
virgule,

1/ Ouvrage : Titre de l’ouvrage en italique, virgule, Éditeur, lieu d’édition, point.

Exemple : Dupont, J. [1999], Économie du travail, Éditions ouvrières, Paris.

2/ Article : Titre de l’article « entre guillemets », virgule, Titre de la revue ou de l’ouvrage en
italique,
virgule, série, numéro, tome, volume, mois, pages (un seul p.) point.

Exemple : Durand, F. *1999+, « Économie d’énergie », Revue verte, tome XXXIII, n° 3, mars, p. 3-33.

Au-delà de ce colloque, l’objectif de notre projet est de mettre en oeuvre un programme de recherche
interdisciplinaire et pluri-annuel, détaillé par ailleurs, dans le domaine des Sciences humaines et sociales, au carrefour, entre autres, de ces oeuvres et, sans doute, en élargissant à d’autres
auteurs.

Appel à Com de l’ESCT sur le thème BANQUE FINANCE ET RISQUES

Appel à Communications

L’Ecole Supérieure de Commerce de Tunis

organise sa 1re Conférence
Internationale

BANQUE FINANCE ET RISQUES

Sous le thème
:

STABILITE FINANCIÈRE ET DÉVELOPPEMENT

 

Jeudi 13 octobre 2011

En collaboration avec :

L’Université de Manouba, l’Ecole Doctorale ECOFIGES(ESC Tunis) et l’Unité de Recherche ECOFI

(IHEC Carthage).

Après la première journée sur la finance islamique-avril 2010, l’ESCT se propose de réunir à nouveau
les universitaires, les chercheurs et les professionnels intéressés par les domaines de la banque, la finance et la gestion des risques. Cette première conférence constitue un forum d’échanges
privilégiés de connaissance entre tous les acteurs concernés.

 

Soumission

Tous les papiers soumis sont évalués par les membres du comité scientifique et acceptés sur la base de
leur clarté, leur originalité et leur contribution scientifique. Les soumissions d’articles originaux pourront porter sur les domaines suivants (proposition) :

– Banques et réglementation prudentielle

– Assurances et Solvency II

– Economie et finance islamique

– Marchés financiers, fonds d’investissement et régulation

– Développement financier et développement régional

Les propositions de communication doivent être envoyées par courrier électronique à l’adresse suivante
:
2011bfr@gmail.com. Ne
seront examinées que les propositions comportant un papier intégral.

 

Dates à retenir

· Date limite d’envoi des communications : 31 juillet 2011

· Date de notification aux auteurs : 31 août 2011

· Date limite d’inscription : 15 septembre 2011

· Date de la conférence : 13octobre 2011

 

Indications aux auteurs :

Les textes des communications acceptées devront répondre aux critères suivants :

· 20 pages au maximum (y compris les figures, tableaux et la bibliographie).

· Police de caractère : Times New Roman.

· Taille de caractère : 12.

· Interligne : simple.

· Une seule ligne entre chaque paragraphe.

· La première page comportera le titre de l’article, le nom des auteurs, leur affiliation et adresse
ainsi qu’un résumé de 150 mots maximum.

· Les langues officielles de la conférence sont le français et l’anglais.

· Les textes des communications doivent être envoyés en format word ou en pdf.

 

Publication

Les articles seront publiés dans les actes de la conférence BFR 2011 et seront diffusés sur le site web
de la

conférence. Il est prévu de sélectionner les meilleurs pour un numéro de la « Revue Tunisienne
d’Economie »

et la Revue « Techniques Financières et Développement ».

 

Comité d’organisation

Mr. Hafedh BEN ABDENNEBI                               
Mme. Fatma ABASSI

Mr. Hichem HAMZA                               
Mr. Sami MENSI

Mme. Sana GUERMAZI-BOUASSIDA                               
Mme. Dorra BERRAIES

Mr. Zied SAADAOUI                               
Mme. Fatma BRAHEM

 

Comité Scientifique

Mr. Jamel Eddine CHICHTI                               
Mr. Hafedh BEN ABDENNEBI

Mr. Hatem SALAH                               
Mr. Maher GASSAB

Mr. Riadh EL FERKTAJI                               
Mr. Dhafer SAIDANE

Mme. Samira CHAKER                               
Mr. Skander OUNAIES

Mme. Amel ZNAIEDI                               
Mr. Abderrazak ZOUARI

Mr. Hamadi FEHRI                               
Mr. Chokri MAMOGHLI

Mr. Zouheir BEN KHELIFA

 

Pour Information et Inscription :

Tél. : (+216) 71 600 615 – Fax. : (+216) 71 601 311

Email : 2011bfr@gmail.com

Site web : www.esct.rnu.tn

IMEC Abbaye d’Ardenne

APPEL À CONTRIBUTION

21-22 Juin 2012

IMEC Abbaye d’Ardenne

14 280 Saint Germain La Blanche Herbe – CAEN

 

Au regard de l’état critique atteint par le capitalisme contemporain, les intellectuels et les experts sont
nombreux à s’interroger sur les réponses possibles à apporter à une crise, qui remet brutalement et profondément l’Homme en question dans tous les aspects de sa vie. Mais, une crise ne devient
catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, c’est-à-dire par des préjugés. Cela suppose donc d’échapper aux abstractions idéologiques, en général exagérément
simplificatrices.

Or, la première grande crise du XXe siècle, la crise de 1929, qui, au-delà de sa dimension économique, constituait
déjà un malaise dans la civilisation a ouvert le champ, notamment en France, à de nombreux groupes d’intellectuels non-conformistes à la recherche d’un autre modèle
d’organisation sociale. Ainsi, l’ « esprit » des années 30 façonne des mouvements de pensée et des formulations conceptuelles, qui resteront éminemment présents à l’issue de la guerre. Elles
autorisent, aujourd’hui plus que jamais, des opérations de pensée.

Par conséquent, nous vous proposons de croiser les pensées, les démarches et les méthodes de plusieurs non
conformistes
français, en longue durée avec un regard sur le présent. Il s’agit d’introduire une réflexion multidisciplinaire, voire interdisciplinaire « autour » de personnalités de la même
génération, dont les rapports intellectuels ont été avérés et réguliers : Henri DESROCHE (1914-1994), Louis-Joseph LEBRET (1897-1966), Henri LEFEBVRE (1901-1991), François PERROUX (1903-1987) et
Emmanuel MOUNIER (1905-1950).

Leurs pensées sont essentiellement antitotalitaires, intrinsèquement politiques et explicitement
économiques. Elles sont antitotalitaires en réaction aux dérives des années 30 et visent, dans l’engagement, une production de l’Homme par l’Homme, une civilisation solidaire, une
humanisation de l’économie. Elles sont intrinsèquement politiques et interrogent les dogmatismes philosophiques et politiques, les tensions sociales et économiques, en aspirant, contre
le « fétichisme de la cohérence », au pluralisme et à l’imagination politique. Explicitement économiques, elles rejettent l’individualisme libéral et le marxisme dogmatique, l’économisme
productiviste de l’Ouest et de l’Est. Et, nourries de la pensée de Marx, elles s’engagent pour une créativité individuelle et collective, un progrès humain et intégral, une logique d’émancipation
et le refus du désenchantement.

À ce titre, elles restent prometteuses. Et, avec la promesse, elles nous permettent de nous tourner vers le futur,
car elles restent prospectives ; c’est-à-dire qu’elles permettent de dire et d’agir sur le monde (Paul RICOEUR). C’est pourquoi , au carrefour de la mémoire, de l’analyse
historique et de la prospection critique, depuis et au-delà de leurs oeuvres et de leurs méthodes, en mettant à profit ce que leurs réflexions et leurs démarches ont en commun, nous vous
proposons de réfléchir sur la performativité et l’actualisation de leurs méthodes et de leurs approches.
Institut de Sciences
Mathématiques et Économiques Appliquées
59 boulevard Vincent Auriol – 75013 Paris Cedex 13 www.ismea.org

Bien que leurs recherches, leurs actions de terrain et leur rayonnement soient d’une portée universelle, ces
intellectuels, en leur temps et de nos jours, sont restés souvent relégués aux périphéries du discours académique. Pour autant, ils ont défini une utopie réaliste, allant jusqu’à revendiquer un
mouvement scientifique pour accréditer l’utopie (DESROCHE). Ils ne voulaient pas s’encombrer d’illusions supérieures ou de fatalisme, et ne rêvaient pas devant l’impossible (PERROUX). Mais ils
revendiquaient d’amener les virtualités (favorables) à se réaliser (LEFEBVRE). Ils ont pris comme projet essentiel de changer la vie, en définissant des concepts qui proviennent de la pratique et
qui y reviennent.

Dans le cadre de ce congrès, nous vous proposons d’approcher et de croiser ces auteurs, autour des quatre grands
thèmes suivants :

LES DIFFÉRENCES ET LES
CONVERGENCES
[entre ces penseurs de la différence et de la convergence] ;

LA PERSONNE, LA CRÉATION ET LE COLLECTIF
;

LA CROYANCE, LA PENSÉE ET LACTION ;

LE
DÉVELOPPEMENT
, LE
PROGRÈS
, LUTOPIE.

Il s’agit, pour chaque thème, d’éviter le point de vue biographique et de privilégier l’analyse, la comparaison et
la critique des concepts et des méthodes ; tout en conservant, pour chacun de ces thèmes, la réflexion sur les enjeux présents. Tous les éclairages sont nécessaires pour dépasser le seul
éclairage économique, et étant entendu, comme l’invoque Henri LEFEBVRE, que toutes les questions arrivent au politique.

Les propositions d’un maximum de 500 caractères, sont à envoyer, sous format .DOC, par courriel, avant le 15
décembre 2011, au Comité scientifique du colloque : Sebastien.Petrus@univ-rennes2.fr.Elles doivent précisément mentionner les appartenances institutionnelles des auteurs. Les évaluations seront
retournées pour le 30 janvier 2012.

Les articles complets devront être envoyés pour le 30 mai 2012. Ils comporteront environ 60 000
caractères
, espaces compris, au format Times new Roman 12, auxquels s’ajoutent les références, selon le format suivant :

Références aux auteurs cités dans le corps du texte : [entre crochets, Nom(s), initiale(s) prénom(s) année entre
parenthèses, virgule, pages p.], exemple : [Martin J.-M. (1959), p. 54-59].

Nom de l’auteur – virgule – initiale(s). du (des) prénom(s) point [année de publication entre crochets]
virgule,

1/ Ouvrage : Titre de l’ouvrage en italique, virgule, Éditeur, lieu d’édition, point.

Exemple : Dupont, J. [1999], Économie du travail, Éditions ouvrières, Paris.

2/ Article : Titre de l’article « entre guillemets », virgule, Titre de la revue ou de l’ouvrage en
italique,
virgule, série, numéro, tome, volume, mois, pages (un seul p.) point.

Exemple : Durand, F. *1999+, « Économie d’énergie », Revue verte, tome XXXIII, n° 3, mars, p. 3-33.

Au-delà de ce colloque, l’objectif de notre projet est de mettre en oeuvre un programme de recherche
interdisciplinaire et pluri-annuel, détaillé par ailleurs, dans le domaine des Sciences humaines et sociales, au carrefour, entre autres, de ces oeuvres et, sans doute, en élargissant à d’autres
auteurs.

Les effets de la mondialisation sur le management des organisations dans les pays en développement

UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION

SEMINAIRE INTERNATIONAL

SUR

‘’ Les effets de la
mondialisation sur le management

des organisations dans les pays en développement

 

le mardi 6 et mercredi 7 décembre 2011.

 

Appel à Communication

 

Le séminaire a pour objectif de permettre aux enseignants chercheurs et aux praticiens des pays en développement qui
ont connu de profondes mutations suite à l’intégration de leur l’économie dans le système économique mondial, d’analyser les impacts de la mondialisation sur le management de leurs
entreprises.

La confrontation des expériences des entreprises qui s’ouvrent à de nouveaux marchés, pourrait fournir des exemples
d’analyse, qui offriraient probablement matière à débattre, à échanger, entre les intervenants issus de différents pays. L’intérêt d’une telle confrontation est de savoir ‘’comment, face à un
même phénomène, l’ouverture à l’économie de marché, les entreprises des pays en développement réagissent-elles ?’’

La conception, le management et la mission même de l’entreprise seront probablement modifiés . Reconsidérés, les
flux d’information, de connaissances, les échanges de biens et de services, prenant des proportions inédites, suite au processus d’intégration économique à différentes échelles, vont impacter en
premier lieu le management, n’épargnant ainsi aucun domaine . Ainsi pour pouvoir s’adapter aux exigences de l’économie de marché les entreprises doivent être capables d’opérer des ruptures qui
s’imposent, sans pour cela perdre leur équilibre et leur âme. Toutes ces transformations souvent douloureuses, se manifestent par des multiples pressions (économiques, financières, sociales,
institutionnelles, environnementales), vu les enjeux socioéconomiques considérables qui les soutiennent.

Le processus de mondialisation en projetant les entreprises des pays en développement, confinées pour l’heure, dans
des espaces économiques réduits, à l’échelle de l’économie mondiale, aura certainement un impact sur le management de celles –ci.

Les impacts du processus d’intégration à l’économie mondiale, comment vont-ils se manifester au niveau du management
des entreprises algériennes ?

Les théories centrées sur la vie interne de l’entreprise, ( sur la valeur, sur les coûts de transaction, sur les
ressources, sur les activités ) et celles sur l’environnement, (théorie des réseaux, celle de la C.G.V,des parties prenantes… ), en développant dans leurs sillages d’innombrables approches
managériales innovantes, élargissent ainsi, le décalage entre les entreprises du système économique développé et les entreprises des économies en développement.

 

Si au niveau des pays développés, chaque décennie constitue un tournant dans la vie des organisations, introduisant
ainsi de nouveaux paradigmes, creusant davantage la réflexion dans ce domaine, le champ couvert par cette science s’élargit ainsi, de plus en plus : dans quelles conditions et dans quelles
mesures ces nouveaux paradigmes, peuvent-ils être transmis aux systèmes managériaux des pays en développement ?

Les stratégies de déploiement des firmes au niveau international, contrôlant en amont et en aval, la chaîne globale
de valeur, ne laissent aucune liberté de manœuvre aux entreprises locales, particulièrement celles dans les pays en développement : le processus de mondialisation va-t-il favoriser la
convergence des deux types de management, ou bien au contraire, les facteurs de divergence seront-ils plus forts ne laissant ainsi, aucune chance à au management local d’émerger
?
Les théories et les pratiques managériales se sont affirmées dans des systèmes économiques développés, une fois transposées ( par le biais de la délocalisation ou de l’ externalisation )
dans des systèmes économiques sous développés ou en développement, auront-elles la même résonance ? Le croisement supposé du management universel avec le management local pourrait générer un type
de management tout à fait nouveau ? l’impact du management local sera-t-il perceptible ?

Les expériences vécues par les universités développées, au niveau de la recherche et de l’enseignement en matière de
management des organisations peuvent offrir l’occasion à l’université algérienne de concevoir et de dispenser autrement l’enseignement de cette matière. Dans la perspective de développement
de l’entreprise algérienne,
la reconsidération de la science de gestion au sein de l’Université algérienne, constitue un enjeu de taille.

Le management entrepreneurial n’offre t-il pas une nouvelle percée dans la conception et dans les pratiques
managériales ?

 

Les deux journées du séminaire permettront de répondre aux questions suivantes :

Premièrement,
le processus d’intégration est-il un processus d’uniformisation ou bien de différenciation des systèmes managériaux ?

Deuxièmement, comment s’articule le management local sur le management international ?

Troisièmement, le savoir managérial, patrimoine universel, une fois transposé au niveau local ne mérite –t-il pas d’être recontextualisé
?

Quatrièmement, le processus d’intégration des entreprises algériennes, quels sont les enseignements ?

Cinquièmement, la modernisation du management des entreprises algériennes, quels effets sur leur intégration au marché mondial?

 

Les thèmes proposés :

Axe 1 : Les
effets de la globalisation sur les systèmes managériaux locaux : ou la perspective du croisement du management local avec le management international ?

Axe 2 : les
enjeux de la globalisation et leurs manifestations au niveau du management local : ( les facteurs de tensions économiques, organisationnelles, institutionnelles, …)

Axe 3 : Les
effets de la mondialisation sur les performances économiques et financières des entreprises .

Axe 4 :
L’intégration et les types de gouvernance des entreprises nouvellement intégrées.

Axe 5 :
L’émergence des entreprises algériennes : ou l’affirmation d’un modèle managérial

Axe 6 : Le
processus d’intégration managérial et rôle des Etats-Nations (les réformes, l’accompagnement)

Axe 7 : Les
perspectives du management dans les pays en développement : bilans, expériences.

Axe 8 : La
conception de l’entreprise et les pratiques managériales dans les pays en développement : quelles perspectives ?

 

Axe 9 :
L’enseignement des sciences de gestion dans les universités des pays en développement, que faut-il changer ?

Le séminaire organisé par le département de gestion est soutenu par le ‘’Laboratoire de recherche en management des
organisations ‘’ –LARMO, et le ‘’Laboratoire de recherche en économie ‘’- LAREE’’.

 

Les dates clefs du calendrier

20 septembre : intention de communication (une page, 3 à 5 mots clefs)

1er octobre :
réponse aux intentions

30 octobre :
Envoi du texte complet. (16 pages maximum, bibliographie et renvoies, tableaux, tous compris)

10 novembre :
Confirmation définitive d’acceptation.

 

Recommandations aux auteurs

Les communications ne doivent pas dépasser 16 pages, le texte sera accompagné d’un résumé dans les trois langues
(français, anglais, arabe). Les communications se dérouleront en arabe, français, anglais.

Le résumé qui accompagne le texte final ne doit pas dépasser 150 mots,

Sur la page de garde, vous devez mentionner le titre de la communication (en format 16),votre nom, le prénom,
l’université d’origine, votre grade, vos coordonnées .

Sur la première page de votre communication vous ne devez mentionner que le titre de votre communication (en
format 16)

Le texte doit être saisi selon la police Times New Roman, format 12.

En word office 2007.

 

Comité d’organisation

– Dr MADI Belgacem Doyen de le Faculté président d’honneur .

– Dr Djaba Ahmed, Docteur Hammana Kamel, Mr djebar samir,

– Dr Layouni Zouhir, Docteur Benya omar, Mr Messaoudène kamel,

– Mr Touil Hassouna, Docteur Chébira boualem .

– Melle Berrahou Souhilla, Mr Belkébir Boumédinne,

– Mr Souames Radwane, Mr Chemas Kamel, Mr Zitoun Tayeb

– Mme AMIRAT Bariza, Melle Yakhlef farida,

– Melle Bechker Ilhem, Docteur Chaib F Zohra.

 

Le comité scientifique

Présidente du Séminaire Dc Hadjar Abida.

Pr Slaimi Ahmed,Univ Annaba, Pr Nacib Radjem, univ Annaba, Pr Béribéche Said, univ Annaba, Pr Sari Mohamed, univ
Annaba, Pr Besnosmane Mahfoud, univ Annaba, Pr Boumendjel Said, univ Annaba, Pr Mataallah Kheieddine, université de Guelma, Dc Hamzaoui Cherif, univ Annaba, Dc Maadi Belgacem, univ Annaba, Dc
Haouam Djemaa, univ annaba, Pr Philippe Bernoux, univ Lyon II, Dc Moula Abdallah, univ Annaba, Dc Nait Merzoug MD-El Arbi, univ Annaba, Professeur agrégée F-Zohra Oufriha, univ Alger, Dc
Boukalboul El Hadi, univ Annaba, Pr Jamil Chaabouni, univ Sfax, Pr Ferfera Mohamed Yassine, directeur du CREAD, Pr Farid yaici, univ Bejaia, Dc Rihane Chérif, univ Annaba

 


hadjar.abida@univ-annaba.org ou management2011@univ-annaba.org ou bien hadjarabida@yahoo.fr 

 

Appel POUR UN NUMERO THEMATIQUE DE LA REVUE TRAVAIL ET EMPLOI

APPEL A CONTRIBUTIONS

 

Diriger une PME

Soucieux de favoriser l’emploi, les pouvoirs publics élaborent et mettent en oeuvre des politiques de
soutien à la création et au développement des PME. A côté de ces politiques qui influencent l’activité des PME, le management, c’est-à-dire l’organisation et la conduite des activités, reste
essentiel dans l’élaboration et à la mise en oeuvre de la stratégie. Ce management a-t-il des caractéristiques spécifiques ? C’est ce que ce numéro spécial se propose d’examiner en centrant
l’attention sur l’activité et les propriétés des dirigeants.

Par-delà leur identification convenue aux entrepreneurs, il s’agit d’examiner dans leur variété les
rôles et les activités des dirigeants de PME, mais aussi de s’interroger sur leurs parcours et leurs propriétés sociales et professionnelles. Sont indiqués ci-dessous des thèmes et questions que
pourront aborder les contributions au numéro spécial. Si des travaux de sciences de gestion sont attendus sur un tel sujet, les contributions provenant d’autres sciences sociales du travail
(sociologie, histoire, économie, droit) seront les bienvenues.

 

Les dirigeants de PME

Les origines et les trajectoires professionnelles des dirigeants de PME ne sont pas homogènes. En
outre, il pourrait y avoir une évolution du / des profil(s) des dirigeants de PME, que ce soit sur la longue période historique ou sur les dernières décennies. Dans quelle mesure, cette évolution
supposée

des origines et des trajectoires individuelles s’est-elle accompagnée, du point de vue collectif,
d’une évolution du syndicalisme patronal et des organisations professionnelles, nationales et locales, des dirigeants de PME. Le statut juridique du dirigeant de PME, les rapports à ce statut et
les arbitrages auxquels il conduit pourront par ailleurs être examinés.

 

Le management des PME

Le / la dirigeant(e) de la PME tient une place centrale dans le management de celle-ci. La proximité
que la taille de l’entreprise lui permet d’avoir avec son personnel, ou encore la place que peut tenir l’informel quand l’effectif est relativement peu nombreux, invite à s’interroger sur la
gestion des ressources humaines qui y est pratiquée. On pourra notamment se demander si ces modes de gestion comportent, ou non, des spécificités, par exemple dans le rapport au droit du travail
?

Du point de vue externe, l’inscription dans des groupes ou chaînes de valeur et les relations avec des acteurs institutionnels, politiques ou de la société civile
(pouvoirs publics, syndicats de salariés, associations, etc.) sont une dimension importante de l’activité du / de la dirigeant(e). La variété et la complexité de ces activités conduit à se poser
la question des conditions de travail des dirigeants (rémunération, durée du travail) et à s’intéresser à l’accompagnement des dirigeants de PME sous ses différentes formes : recours à des
conseils, soutiens publics et privés… Enfin, une préoccupation spécifique aux dirigeants de PME, celle de la reprise et de la transmission des entreprises mériterait d’être examinée.

Les articles doivent permettre de rendre compte de la variété de l’univers des dirigeants de PME.
Peut-on dégager des spécificités en rapport avec certains éléments de contexte : âge de l’entreprise, bassin d’implantation, secteur d’activité, degré d’équipement technologique, génération du
dirigeant, etc.

 

Modalités de réponse

Les contributeurs sont invités dans un premier temps à proposer une intention
d’article
de 5 000 à 7 000 signes environ (trois à quatre pages), présentant clairement la question de recherche étudiée, les matériaux utilisés, outils d’analyse mobilisés et résultats
attendus. L’appel est bien sûr ouvert aux propositions issues de l’association d’équipes travaillant à partir de méthodes quantitatives et / ou qualitatives. Il est aussi ouvert à des enquêtes
sur des pays étrangers, pour saisir les éventuelles spécificités nationales de ces problématiques.

Ces intentions sont à envoyer par courriel, en pièce jointe, à la rédaction de la revue


travail.emploi@dares.travail.gouv.fr

et, en copie, à

eric.pezet@u-paris10.fr
,

thomas.amosse@ceerecherche.fr

pour le 20 juin 2011 au plus tard
.
Les auteurs dont les projets seront susceptibles de s’intégrer dans ce dossier thématique devront ensuite envoyer leur article complet pour le 1
er

décembre 2011
.

Vers une économie humaine. Pensées critiques d’hier et aujourd’hui

APPEL
À CONTRIBUTION

 

Au regard de l’état critique atteint par le capitalisme contemporain, les intellectuels et les experts sont
nombreux à s’interroger sur les réponses possibles à apporter à une crise, qui remet brutalement et profondément l’Homme en question dans tous les aspects de sa vie. Mais, une crise ne devient
catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, c’est-à-dire par des préjugés. Cela suppose donc d’échapper aux abstractions idéologiques, en général exagérément
simplificatrices.

Or, la première grande crise du XXe siècle, la crise de 1929, qui, au-delà de sa dimension économique, constituait
déjà un malaise dans la civilisation a ouvert le champ, notamment en France, à de nombreux groupes d’intellectuels non-conformistes à la recherche d’un autre modèle
d’organisation sociale. Ainsi, l’ « esprit » des années 30 façonne des mouvements de pensée et des formulations conceptuelles, qui resteront éminemment présents à l’issue de la guerre. Elles
autorisent, aujourd’hui plus que jamais, des opérations de pensée.

Par conséquent, nous vous proposons de croiser les pensées, les démarches et les méthodes de plusieurs non
conformistes
français, en longue durée avec un regard sur le présent. Il s’agit d’introduire une réflexion multidisciplinaire, voire interdisciplinaire « autour » de personnalités de la même
génération, dont les rapports intellectuels ont été avérés et réguliers : Henri DESROCHE (1914-1994), Louis-Joseph LEBRET (1897-1966), Henri LEFEBVRE (1901-1991), François PERROUX (1903-1987) et
Emmanuel MOUNIER (1905-1950).

Leurs pensées sont essentiellement antitotalitaires, intrinsèquement politiques et explicitement
économiques. Elles sont antitotalitaires en réaction aux dérives des années 30 et visent, dans l’engagement, une production de l’Homme par l’Homme, une civilisation solidaire, une
humanisation de l’économie. Elles sont intrinsèquement politiques et interrogent les dogmatismes philosophiques et politiques, les tensions sociales et économiques, en aspirant, contre
le « fétichisme de la cohérence », au pluralisme et à l’imagination politique. Explicitement économiques, elles rejettent l’individualisme libéral et le marxisme dogmatique, l’économisme
productiviste de l’Ouest et de l’Est. Et, nourries de la pensée de Marx, elles s’engagent pour une créativité individuelle et collective, un progrès humain et intégral, une logique d’émancipation
et le refus du désenchantement.

À ce titre, elles restent prometteuses. Et, avec la promesse, elles nous permettent de nous tourner vers le futur,
car elles restent prospectives ; c’est-à-dire qu’elles permettent de dire et d’agir sur le monde (Paul RICOEUR). C’est pourquoi , au carrefour de la mémoire, de l’analyse
historique et de la prospection critique, depuis et au-delà de leurs oeuvres et de leurs méthodes, en mettant à profit ce que leurs réflexions et leurs démarches ont en commun, nous vous
proposons de réfléchir sur la performativité et l’actualisation de leurs méthodes et de leurs approches.

Bien que leurs recherches, leurs actions de terrain et leur rayonnement soient d’une portée universelle, ces
intellectuels, en leur temps et de nos jours, sont restés souvent relégués aux périphéries du discours académique. Pour autant, ils ont défini une utopie réaliste, allant jusqu’à revendiquer un
mouvement scientifique pour accréditer l’utopie (DESROCHE). Ils ne voulaient pas s’encombrer d’illusions supérieures ou de fatalisme, et ne rêvaient pas devant l’impossible (PERROUX). Mais ils
revendiquaient d’amener les virtualités (favorables) à se réaliser (LEFEBVRE). Ils ont pris comme projet essentiel de changer la vie, en définissant des concepts qui proviennent de la pratique et
qui y reviennent.

Dans le cadre de ce congrès, nous vous proposons d’approcher et de croiser ces auteurs, autour des quatre grands
thèmes suivants :

LES DIFFÉRENCES ET LES
CONVERGENCES
[entre ces penseurs de la différence et de la convergence] ;

LA PERSONNE, LA CRÉATION ET LE COLLECTIF
;

LA CROYANCE, LA PENSÉE ET LACTION ;

LE
DÉVELOPPEMENT
, LE
PROGRÈS
, LUTOPIE.

 

Il s’agit, pour chaque thème, d’éviter le point de vue biographique et de privilégier l’analyse, la comparaison et
la critique des concepts et des méthodes ; tout en conservant, pour chacun de ces thèmes, la réflexion sur les enjeux présents. Tous les éclairages sont nécessaires pour dépasser le seul
éclairage économique, et étant entendu, comme l’invoque Henri LEFEBVRE, que toutes les questions arrivent au politique.

Les propositions d’un maximum de 500 caractères, sont à envoyer, sous format .DOC, par courriel, avant le 15
décembre 2011, au Comité scientifique du colloque : Sebastien.Petrus@univ-rennes2.fr. Elles doivent précisément mentionner les appartenances
institutionnelles des auteurs. Les évaluations seront retournées pour le 30 janvier 2012.

Les articles complets devront être envoyés pour le 30 mai 2012. Ils comporteront environ 60 000
caractères
, espaces compris, au format Times new Roman 12, auxquels s’ajoutent les références, selon le format suivant :

Références aux auteurs cités dans le corps du texte : [entre crochets, Nom(s), initiale(s) prénom(s) année entre
parenthèses, virgule, pages p.], exemple : [Martin J.-M. (1959), p. 54-59].

Nom de l’auteur – virgule – initiale(s). du (des) prénom(s) point [année de publication entre crochets]
virgule,

1/ Ouvrage : Titre de l’ouvrage en italique, virgule, Éditeur, lieu d’édition, point.

Exemple : Dupont, J. [1999], Économie du travail, Éditions ouvrières, Paris.

2/ Article : Titre de l’article « entre guillemets », virgule, Titre de la revue ou de l’ouvrage en
italique,
virgule, série, numéro, tome, volume, mois, pages (un seul p.) point.

Exemple : Durand, F. *1999+, « Économie d’énergie », Revue verte, tome XXXIII, n° 3, mars, p. 3-33.

Au-delà de ce colloque, l’objectif de notre projet est de mettre en oeuvre un programme de recherche
interdisciplinaire et pluri-annuel, détaillé par ailleurs, dans le domaine des Sciences humaines et sociales, au carrefour, entre autres, de ces oeuvres et, sans doute, en élargissant à d’autres
auteurs.

Institut de Sciences Mathématiques et Économiques Appliquées 59 boulevard
Vincent Auriol – 75013 Paris Cedex 13 – www.ismea.org

APPEL A COM Le profit dans les PME, perspectives historiques

Entreprises et profits ­ Etudes de cas

Le profit dans les PME, perspectives historiques, 19e ­ 20e siècles

 

Pendant longtemps, les historiens se sont intéressés au profit dans les grandes entreprises et les secteurs
industriels considérés comme stratégiques pour l’industrialisation (sidérurgie, automobile, industrie électrique, etc.), ce phénomène a souvent été favorisé par la disponibilité d’archives de
grands groupes. À l’opposé, l’analyse du profit dans les PME est restée à l’état embryonnaire et les approches existantes portent rarement sur plusieurs pays et différents secteurs. Ces dernières
années, de nombreuses monographies ou travaux thématiques ont commencé à combler cette lacune, toutefois, les résultats de ces recherches restent disséminés et très peu de travaux analysent cette
problématique d’un point de vue global ou transnational.

L’objectif du présent projet est de lancer une réflexion sur le profit dans les PME dans une perspective
internationale qui doit aboutir à un livre collectif. Cet ouvrage pourra s’appuyer sur les exemples français, suisses et scandinaves marqués par le rôle crucial des PME dans le décollage
économique. Mais il ne néglige pas pour autant le monde anglo-saxon où ce type de structure semble sous-estimé. Enfin, les cas plus récents de l’Allemagne, du Japon, de l’Italie et de l’Espagne,
voire de la Chine, offrent également de belles pistes de réflexion autour du thème du profit.

Les propositions de communication peuvent couvrir différents champs d’étude et adopter diverses méthodologies. Elles
peuvent aborder la thématique de l’analyse des profits sous un angle théorique ou méthodologique (comment analyser le profit, quels outils construire et utiliser, quelles sources utilisées ­
sources d’entreprises et sources externes, comment établir des comparaisons entre secteurs et entre entreprises ?, etc.). Des études de cas peuvent également être proposées, dans divers types de
PME et divers secteurs. Nous invitons aussi les chercheurs à se pencher sur des thématiques classiques, telles que l’analyse du profit dans les entreprises familiales, mais nous les invitons à
traiter ces thématiques sous de nouveaux angles. Par exemple, en étudiant les questions de risques et de profits, dans les secteurs du luxe et de la mode. Les perspectives par secteurs sont
vivement encouragées, est-ce que la notion de profit est identique dans des entreprises de bien de consommation ou dans des entreprises d’équipement ? Enfin, l’approche devrait aussi favoriser
des angles particuliers, tels que les stratégies personnelles des entrepreneurs ou des managers.

De plus, l’analyse du profit concernera son utilisation et sa répartition.

Que devient le profit ? Quelles sont les parts prélevées par les actionnaires, par les cadres salariés ? Quelles
sont les parts consacrées à l’autofinancement ? Aux ouvriers ? Comment les entrepreneurs camouflent-ils le profit ? Quelles sont les stratégies de gestion de l’inventaire et de l’amortissement.
Enfin, la question peut aussi aborder les plans comptables, notamment pour les pays où ils ne sont pas imposés. La question du calcul du profit et de la rentabilité, liée ou pas à l’introduction
de nouvelles méthodes comptables (comptabilités industrielles) peuvent aussi faire l’objet d’analyses.

 

Seules seront prises en compte les communications qui s’attachent à traiter le sujet de manière très précise.

Les langues du livre sont le français, l’anglais et l’allemand.

 

Calendrier :

L’appel à contribution est ouvert jusqu’à fin mai 2011 avec confirmation fin juin 2011. Les textes devront être
remis le 30 novembre 2011 et la publication aura lieu en septembre 2012. Selon les possibilités, deux journées d’études seront organisées aux Universités de Toulouse et de Neuchâtel en
janvier-février 2012.

Les chercheurs sont invités à soumettre un papier d’une page, présentant le projet, accompagné d’une courte
biographie. Les articles devront comprendre 30’000 à 40’000 signes, notes et espaces compris. Pour les personnes qui s’inscrivent des indications rédactionnelles plus précises seront transmises
ultérieurement.

 

Contacts :

Veuillez envoyer votre proposition d’article à l’une des deux adresses

ci-dessous.

 

Alain CORTAT

Collaborateur scientifique

Institut d¹histoire

Université de Neuchâtel

alain.cortat@unine.ch

++41 79 3 907 607

 

Jean-Marc OLIVIER

Professeur d’histoire économique contemporaine

Directeur du laboratoire CNRS Framespa

Université de Toulouse

jean-m.olivier@wanadoo.fr

(0)5 61 50 36 32

Management dans les pays en développement : effets de mondialisation

UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION

 

SEMINAIRE INTERNATIONAL SUR

‘’Les effets de la
mondialisation sur le management des organisations dans les pays en développement

le mardi 6 et mercredi 7 décembre 2011

 

Appel à Communication

Le séminaire a pour objectif de permettre aux enseignants chercheurs, aux praticiens des pays en développement qui
ont connu de profondes mutations suite à l’intégration de leur l’économie dans le système économique mondial, d’analyser les impacts de la mondialisation sur le management de leurs
entreprises.

La confrontation des expériences des entreprises qui s’ouvrent à de nouveaux marchés, pourrait fournir des exemples
d’analyse, qui offriraient probablement matière à débattre, à échanger, entre les intervenants issus de différents pays. L’intérêt d’une telle confrontation est de savoir ‘’comment, face à un
même phénomène, l’ouverture à l’économie de marché, les entreprises des pays en développement réagissent-elles ?’’

La conception, le management et la mission même de l’entreprise seront probablement modifiés. Reconsidérés, les flux
d’information, de connaissances, les échanges de biens et de services, prenant des proportions inédites, suite au processus d’intégration économique à différentes échelles, vont impacter en
premier lieu le management, n’épargnant aucun domaine. Ainsi pour pouvoir s’adapter aux exigences de l’économie de marché les entreprises doivent se transformer, s’adapter, bref changer. Toutes
ces transformations se déroulent souvent sous des pressions multiples, économiques, financières, sociales, institutionnelles, environnementales.

Le processus de mondialisation en projetant les entreprises des pays en développement, confinées jusqu’à l’heure,
dans des espaces économiques réduits, à l’échelle de l’économie mondiale, aura certainement un impact sur le management de celles-ci.

Les impacts du processus d’intégration à l’économie mondiale, comment vont-ils se manifester au niveau du management
des entreprises algériennes ?

Les théories centrées sur la vie interne de l’entreprise (sur la valeur, sur les coûts de transaction, sur les
ressources, sur les activités) et celles sur l’environnement, (théorie des réseaux, celle de la C.G.V,des parties prenantes…), en développant dans leurs sillages d’innombrables approches
managériales innovantes, élargissent ainsi le décalage entre les entreprises du système économique développé et les entreprises des économies en développement.

Si au niveau des pays développés, chaque décennie constitue un tournant dans la vie des organisations, introduisant
de nouveaux paradigmes, creusant davantage la réflexion dans ce domaine, le champ couvert par cette science s’élargit, de plus en plus : dans quelles conditions et dans quelles mesures ces
nouveaux paradigmes, peuvent-ils être transmis aux systèmes managériaux des pays en développement ?

Les stratégies de déploiement des firmes au niveau international, contrôlant en amont et en aval, la chaîne globale
de valeur, ne laissent aucune liberté de manœuvre aux entreprises locales, particulièrement celles dans les pays en développement : le processus de mondialisation va-t-il favoriser la
convergence des deux types de management, ou bien au contraire, les facteurs de divergence seront-ils plus forts ne laissant ainsi, aucune chance à au management local d’émerger
?
Les théories et les pratiques managériales se sont affirmées dans des systèmes économiques développés, une fois transposées (par le biais de la délocalisation ou de l’externalisation) dans
des systèmes économiques sous développés ou en développement, auront-elles la même résonance ? Le croisement supposé du management universel avec le management local pourrait générer un type de
management tout à fait nouveau ? l’impact du management local sera-t-il perceptible ?

Les expériences vécues par les universités développées, au niveau de la recherche et de l’enseignement en matière de
management des organisations peuvent offrir l’occasion à l’université algérienne de concevoir et de dispenser autrement l’enseignement de cette matière. Dans la perspective de développement
de l’entreprise algérienne,
la reconsidération de la science de gestion au sein de l’Université algérienne, constitue un enjeu de taille.

Le management entrepreneurial n’offre t-il pas une nouvelle percée dans la conception et dans les pratiques
managériales ?

 

Les deux journées du séminaire permettront de répondre aux questions suivantes :

Premièrement,
le processus d’intégration est-il un processus d’uniformisation ou bien de différenciation des systèmes managériaux ?

Deuxièmement, comment s’articule le management local sur le management international ?

Troisièmement, le savoir managérial, patrimoine universel, une fois transposé au niveau local ne mérite –t-il pas d’être recontextualisé
?

Quatrièmement, le processus d’intégration des entreprises algériennes, quels sont les enseignements ?

Cinquièmement, la modernisation du management des entreprises algériennes, quels effets sur leur intégration au marché mondial?

Les thèmes proposés :

Axe 1 : Les
effets de la globalisation sur les systèmes managériaux locaux : ou la perspective du croisement du management local avec le management international ?

Axe 2 : les
enjeux de la globalisation et leurs manifestations au niveau du management local : (les facteurs de tensions économiques, organisationnelles, institutionnelles…)

Axe 3 : Les
perspectives du management dans les pays en développment : bilans, expériences.

Axe 4 :
L’intégration et les types de gouvernance des entreprises nouvellement intégrées.

Axe 5 :
L’émergence des entreprises algériennes : ou l’affirmation d’un modèle managérial

Axe 6 : Le
processus d’intégration managérial et rôle des Etats- nations (les réformes, l’accompagnement)

Axe 7 :
L’enseignement des sciences de gestion dans les universités des pays en développement, que faut-il changer ?

Axe 8 : La
conception de l’entreprise et les pratiques managériales dans les pays en développement : quelles perspectives ?

Le séminaire organisé par le département de gestion est soutenu par le ‘’Laboratoire de recherche en management des
organisations ‘’ –LARMO, et le ‘’Laboratoire de recherche en économie ‘’- LAREE’’.

 

Les dates clefs du calendrier :

10 Août :
intention de communication (une page, 3 à 5 mots clefs)

30 Août :
réponse aux intentions

30 Septembre : Envoi du texte complet. (16 pages maximum, bibliographie et renvoies, tableaux, tous compris)

20 octobre :
Confirmation définitive d’acceptation.

 

Recommandations aux auteurs ;

Les communications ne doivent pas dépasser 16 pages, le texte sera accompagné d’un résumé dans les trois
langues,(français, anglais, arabe). Les communications se déroulent en arabe, français, anglais. Le résumé qui accompagne le texte final ne doit pas dépasser 150 mots.

Sur la page de garde, vous devez mentionner le titre de la communication (en format 16),votre nom, le prénom,
l’université d’origine, le grade, vos coordonnées.

Sur une deuxième page vous ne devez mentionner que le titre de votre communication (en format 16)

Le texte doit être saisi selon la police Times New Roman,format 12.

 

Comité d’organisation :

Dr. MADI Belgacem Doyen de le Faculté président d’honneur.

– Docteur Djaba Ahmed, Docteur Hammana Kamel, Mr djebar samir,

– Docteur Layouni Zouhir, Docteur Benya omar, Mr Messaoudène kamel,

– Mr Touil Hassouna, Docteur Chébira boualem.

– Melle Berrahou Souhilla, Mr Belkébir Boumédinne,

– Mr Souames Radwane, Mr Chemas Kamel, Mr Zitoun Tayeb

– Mme AMIRAT Bariza, Melle Yakhlef farida,

– Melle Bechker Ilhem, Docteur Chaib F Zohra.

 

Le comité scientifique

Présidente du Séminaire Dc Hadjar Abida.

Pr Slaimi Ahmed,Univ Annaba, Pr Nacib Radjem, univ Annaba, Pr Béribéche Said, univ Annaba,Pr Sari Mohamed, univ
Annaba, Pr.Besnosmane Mahfoud, unic Annaba, Pr. Boumendjel Said, univ Annaba, Dc Hamzaoui Cherif, univ Annaba, Dc Maadi Belgacem, univ Annaba, Dc Haouam Djemaa, univ annaba, Pr Philippe Bernoux,
univ Lyon II, Dc Moula Abdallah, univ Annaba, Dc Nait Merzoug MD-El Arbi, univ Annaba, Professeur agrégée F-Zohra Oufriha, univ -Alger, Dc Boukalboul El Hadi, univ Annaba, Pr Jamil
Chaabouni,univ-Sfax, Pr Ferfera Mohamed Yassine,directeur du CREAD, Pr Farid yaici, univ Bejaia,Dc Rihane Chérif, univ –Annaba, Pr Chérabi Abdelaziz univ Constantine, Pr Derbal Abdelkader, univ
-Oran, Dc Mokhtari faiçal, univ Mascara, Docteur Tchiko Faouzi, univ Mascara, Dc Arif Salah Eddine, univ d’Evry- Essonne, Pr Silem Ahmed, univ Lyon 3, Pr Al Baghli Claude, val de Marne Paris 12,
Pr Léger-Jarniou, Cathérine, Paris Dauphine, Pr des universités Chanlat J-François, Paris Dauphine., Pr Benguerna Mohamed, CREAD Alger, Pr Elizabeth Du Reau, univ Sorbonne Nouvelle, Pr Rahal Ali,
univ Batna,

 

Adresse électronique pour l’envoi des communications :

Melle Dr.HADJAR ABIDA

hadjar.abida@univ-annaba.org

Tel /Fax : 038.55.26.94 / 038.55.26.93 –Mobile : 0550934924