Archives de catégorie : Appels à communication

14e Prix d’histoire François Bourdon Techniques, entreprises et société industrielle

attribué par l’Académie François Bourdon et la Fondation Arts et Métiers

Appel à candidature

Ce prix annuel concerne l’ensemble des champs disciplinaires des Sciences Humaines et Sociales. Il porte sur les
techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle à l’époque contemporaine. Il est divisé en deux catégories. La première dotée d’un prix unique de 1500 euros couronne un
ouvrage, le manuscrit original d’une HDR ou une thèse publié ou soutenu entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011.

La seconde catégorie spéciale « jeunes chercheurs » récompense, avec son prix unique de 750 euros, un mémoire ayant été soutenu
entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011.

Pour s’inscrire le candidat doit envoyer, à l’Académie François Bourdon, son écrit en deux exemplaires en version papier, ou en un fichier PDF
avant le 31 janvier 2012 accompagné de son curriculum vitae en version électronique.

(Pour les écrits envoyés sous format papier, un seul exemplaire sera restitué au candidat.)


Adresse d’envoi des écrits : Kharaba.afb@wanadoo.fr

Académie François Bourdon

Cour du Manège-Château de la Verrerie

BP 60031

71201 Le Creusot Cedex

Ivan Kharaba

Directeur


Académie François Bourdon

Cour du Manège-Château de la Verrerie

BP 60031

71201 Le Creusot Cedex

Tél. : 03 85 80 81 51 Fax : 03 85 80 80 84

www.afbourdon.com

L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone

COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISE PAR LE CREC/CERVEPAS/CREW (EA 4399) SORBONNE NOUVELLE UNIVERSITÉ PARIS III – UFR DU MONDE ANGLOPHONE

APPEL A CONTRIBUTIONS

L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone : une analyse de la crise actuelle dans une perspective historique

13-14 avril 2012

La crise financière a vu les pouvoirs publics intervenir massivement dans les économies nationales. Leurs actions ont pris des formes varies : injection de
liquidités dans les marchés financiers, recapitalisation des banques et même parfois la nationalisation de fait d’institutions en faillite. Pourtant, malgré cette intervention importante des
gouvernements dans le domaine de la finance privée, qui a pour l’instant prévenu l’effondrement du système bancaire international, les institutions financières privées sont restées étonnamment
libres de poursuivre leurs affaires comme si de rien n’était. Les appels nombreux à une nouvelle régulation de la finance n’ont pas été suivis par les mesures fondamentales qui pourraient mettre
fin aux pratiques financières à risque qui ont mené à la crise. De fait, une fois sauvés lors du premier épisode de la crise financière et économique actuelle, les banques et marchés de capitaux
ont conservé leur capacité à s’imposer aux autorités publiques qui étaient venues à leur secours, voire à exercer un chantage à leur égard. L’objectif de cette conférence est d’étudier la façon
dont les banques et le secteur financier des pays anglophones (qui comprennent deux des plus importants centres financiers du monde) ont pu échapper au contrôle des gouvernements et par extension
au contrôle démocratique. Comment la finance a-t-elle échappé à l’intervention après avoir été si dépendante des gouvernements pour assurer sa survie ? Les réponses à cette question ne se
trouvent pas seulement dans le traitement immédiat de la crise. Elles doivent assurément être recherchées dans la montée du néo-libéralisme dans le secteur financier mondial depuis la disparition
du système de Bretton Woods au début des années 1970. Pendant plus d’une génération, la dérégulation des marchés, financiers en particulier, a été au coeur des décisions économiques dans le monde
anglophone et au-delà. Plus généralement, la liberté économique et l’indépendance vis-à-vis des gouvernements ont caractérisé la finance au Royaume-Uni et aux Etats- Unis depuis la révolution
industrielle. On peut affirmer que la démocratie dans ces pays n’a jamais vraiment contrôlé le capital. Dans cette conférence, on tentera donc d’analyser l’échec de la démocratie à contrôler la
finance dans une perspective historique et d’identifier les différences et les similarités qui existent dans la relation finance/gouvernement dans le monde anglophone, sachant que l’impact de la
crise actuelle n’a pas été le même dans ces différents pays. La crise a été catastrophique en Irlande et a gravement compromis les perspectives économiques des Etats-Unis et du Royaume- Uni. A
l’inverse son impact a été moins marqué en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande, grâce à des pratiques bancaires plus prudentielles avant la crise.

Les propositions de communications (200-250 mots) et un court CV (5-7 lignes) sont à envoyer avant le 15 décembre 2011 à Nicholas
Sowels (nicholas.sowels@univ-paris1.fr).

L’Ecole Supérieure de Commerce de Tunis : BANQUE FINANCE ET RISQUES

Appel à Communications

 

L’Ecole Supérieure de Commerce de Tunis

organise sa 1re Conférence Internationale

BANQUE FINANCE ET RISQUES

Sous le thème :

STABILITE FINANCIÈRE ET DÉVELOPPEMENT

 

Jeudi 13 octobre 2011

 

En collaboration avec :

L’Université de Manouba, l’Ecole Doctorale ECOFIGES(ESC Tunis) et l’Unité de Recherche
ECOFI

(IHEC Carthage).

 

Après la première journée sur la finance islamique-avril 2010, l’ESCT se propose de réunir à nouveau
les universitaires, les chercheurs et les professionnels intéressés par les domaines de la banque, la finance et la gestion des risques. Cette première conférence constitue un forum d’échanges
privilégiés de connaissance entre tous les acteurs concernés.

 

Soumission

Tous les papiers soumis sont évalués par les membres du comité scientifique et acceptés sur la base de
leur clarté, leur originalité et leur contribution scientifique. Les soumissions d’articles originaux pourront porter sur les domaines suivants (proposition):

– Banques et réglementation prudentielle

– Assurances et Solvency II

– Economie et finance islamique

– Marchés financiers, fonds d’investissement et régulation

– Développement financier et développement régional

Les propositions de communication doivent être envoyées par courrier électronique à l’adresse suivante
:
2011bfr@gmail.com. Ne seront examinées que les propositions comportant un papier intégral.

 

Dates à retenir

· Date limite d’envoi des communications : 31 juillet 2011

· Date de notification aux auteurs : 31 août 2011

· Date limite d’inscription : 15 septembre 2011

· Date de la conférence : 13octobre 2011

 

Indications aux auteurs :

Les textes des communications acceptées devront répondre aux critères suivants :

· 20 pages au maximum (y compris les figures, tableaux et la bibliographie).

· Police de caractère : Times New Roman.

· Taille de caractère : 12.

· Interligne : simple.

· Une seule ligne entre chaque paragraphe.

· La première page comportera le titre de l’article, le nom des auteurs, leur affiliation et adresse
ainsi qu’un résumé de 150 mots maximum.

· Les langues officielles de la conférence sont le français et l’anglais.

· Les textes des communications doivent être envoyés en format word ou en pdf.

 

Publication

Les articles seront publiés dans les actes de la conférence BFR 2011 et seront diffusés sur le site
web de la

conférence. Il est prévu de sélectionner les meilleurs pour un numéro de la « Revue Tunisienne
d’Economie »

et la Revue « Techniques Financières et Développement ».

 

Comité d’organisation

Mr. Hafedh BEN ABDENNEBI             Mme. Fatma ABASSI

Mr. Hichem HAMZA                           Mr. Sami
MENSI

Mme. Sana GUERMAZI-BOUASSIDA Mme. Dorra BERRAIES

Mr. Zied SAADAOUI                           Mme. Fatma
BRAHEM

 

Comité Scientifique

Mr. Jamel Eddine CHICHTI                  Mr. Hafedh BEN ABDENNEBI

Mr. Hatem SALAH                             
Mr. Maher GASSAB

Mr. Riadh EL FERKTAJI.                     Mr. Dhafer SAIDANE

Mme. Samira CHAKER                       Mr. Skander OUNAIES

Mme. Amel ZNAIEDI                           Mr.
Abderrazak ZOUARI

Mr. Hamadi FEHRI                           
 
Mr. Chokri MAMOGHLI

Mr. Zouheir BEN KHELIFA

 

Pour Information et Inscription :

Tél. : (+216) 71 600 615 – Fax. : (+216) 71 601 311

Email : 2011bfr@gmail.com

Site web : www.esct.rnu.tn

Perspectives du mécénat pour la recherche et l’enseignement supérieur

2e COLLOQUE IFFRES

Perspectives du mécénat pour la recherche et l’enseignement supérieur en
France

6 et 7 octobre 2011 à Paris

Centre de Conférence Les Cordeliers de l’Université Pierre et Marie Curie

au cœur du Quartier Latin

Conférence plénière inaugurale présidée par

Michel Rocard

 

Notre ambition renouvelée : d’une part, de conduire une réflexion de fond sur le sujet, et d’autre
part, de favoriser des rencontres entre entreprises, fondations et mécènes avec le monde de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur.

Le colloque s’adresse

A tous les décideurs et opérationnels des entreprises, de la recherche et de l’enseignement supérieur,
des pouvoirs publics nationaux et territoriaux, et des fondations et associations qui, comme nous, placent le financement de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui
comporte une dimension stratégique et sociale, au cœur de leurs préoccupations.

 

Madame, Monsieur,

Le 1er colloque de l’IFFRES, organisé en novembre 2010, premier colloque français sur la
philanthropie et le mécénat des entreprises et des particuliers à destination de la recherche et de l’enseignement supérieur, nous a confirmé l’intérêt d’actions d’animation, de communication et
d’échange dans ce domaine.

Nous avons décidé de renouveler l’expérience en octobre 2011, fort de notre expérience acquise et
d’une compréhension plus complète des enjeux et des besoins.

L’ambition demeure : d’une part de conduire une réflexion de fond sur le sujet, et d’autre part de
favoriser des rencontres entre entreprises, fondations et mécènes avec le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Pour l’entreprise, ce colloque est une tribune pour présenter sa stratégie, son objectif, ses méthodes, son organisation et ses
résultats dans le domaine de la R&D et/ou de la formation permanente. C’est l’occasion pour des entreprises dynamiques et innovantes de promouvoir leur modèle, de contribuer à
l’identification des « Meilleures Pratiques », de construire les bases de leurs succès au cours de rencontres avec leurs homologues et avec leurs partenaires.

Pour le monde de la Recherche et l’Enseignement Supérieur, le colloque offre l’opportunité de dialoguer en direct avec le monde économique, de montrer comment des
acteurs représentatifs répondent aux défis de la mutation en cours et  comment ils mettent en place de nouvelles approches et de nouvelles stratégies,

Pour les Fondations et les associations actives pour la Recherche et l’Enseignement Supérieur, le colloque permet d’échanger sur des expériences innovantes de
partenariat Public/Privé, de témoigner de l’ambition, de valoriser des projets soutenus par du mécénat … et de trouver de nouveaux partenaires pour de nouveaux défis.

Pour le monde des Institutions Nationales, Régionales, Locales et de leurs Administrations
de tutelle,
le colloque est l’occasion de mieux faire comprendre leurs objectifs en
matière d’incitation à la coopération entre Monde Académique  et Entreprises et d’identifier les leviers d’action les plus efficaces.

Sur la base des témoignages concrets nous poursuivrons les échanges engagés en 2010 et débattrons
des perspectives du mécénat pour la Recherche et l’Enseignement Supérieur en France.

A la date du colloque, nous aurons une vision plus précise des effets réels tant du « plan Campus »
que du programme «Investissements d’Avenir », source de nouvelle opportunités mais alimentant l’impression du grand public et des donateurs industriels « que la Recherche et l’Enseignement
Supérieur Français sont riches… »

Ainsi, nous attendons des principaux débats et tables rondes :

·                     Que les entreprises présentent les axes d’évolution de leurs relations avec la Recherche et l’Enseignement
Supérieur, précisent quelle y est (ou sera) la place du mécénat et sous quelles conditions ;

·                     Que le monde de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur décrive son objectif concernant ses relations avec
les entreprises et nous précise ce qu’il est prêt à mettre en face des opportunités de mécénat.

Le colloque s’adresse aux décideurs des entreprises, des pouvoirs publics nationaux et territoriaux,
de la recherche, de l’enseignement supérieur et des fondations qui y sont dédiées ainsi qu’aux opérationnels, directeurs de la communication et de la recherche & développement des
entreprises, aux responsables de fondations et autres structures d’intérêt général, aux chercheurs et universitaires, et aux élus et agents des ministères et des collectivités locales.

Nous aurons plaisir à vous rencontrer et échanger avec vous.

Très cordialement

Max Anghilante
                                                       
Jean-Louis Lacombe

Président
IFFRES                                                       
Vice Président IFFRES

 

CONTACT

Max Anghilante

m.anghilante@iffres.comCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript
pour la voir.


max.anghilante@fondadev.comCette adresse email est protégée
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Tél. : 06 63 47 06 26

Rouen et sa région : un berceau de l’économie sociale et solidaire ?

Une approche territoriale comparée de la mutualité et de la
coopération 
du 19e au 21e
siècle
Colloque international d’histoire, Rouen, 2 et 3 octobre 2014

Appel à communications

L’économie sociale et solidaire rassemble différents groupements fonctionnant sur des principes d’égalité de personnes (1
personne, 1 voix), de solidarité entre ses membres et d’indépendance économique. Leur finalité n’est pas la rémunération du capital mais la satisfaction de besoins sociaux.

Il s’agit en fait d’un secteur (qualifié parfois de « tiers secteur »), très diversifié qui peut comprendre aussi bien
des sociétés mutuelles (santé ou assurance), des entreprises coopératives de consommation ou de production, des banques coopératives ou encore des associations d’insertion. Globalement on estime
que l’économie sociale et solidaire représente aujourd’hui en France 220 000 employeurs et plus de 2,5 millions de salariés. Par leurs activités, les entreprises et associations du secteur
peuvent concerner encore davantage de personnes. Ainsi la Fédération nationale de la Mutualité française revendique 38 millions de sociétaires et les banques coopératives ou mutualistes, comme
les caisses d’épargne ou le Crédit agricole, détiennent des millions de comptes de clients ou d’usagers. Il ne fait pas doute que la mutualité et la coopération sont à l’origine d’un profond
mouvement social dont la portée historique demande encore à être précisée. .

Cette diversité même peut faire débat dans la mesure où elle n’est pas exempte de dérives du fait du rôle grandissant de
la finance et de la « marchandisation » de la société. En réaction à cette évolution, à plusieurs reprises, l’économie sociale et solidaire est apparue comme une perspective de renouveau d’une
vision autre de la société. En période de crise particulièrement, les valeurs humanistes de l’économie sociale et solidaire peuvent porter d’autres choix que ceux induits par l’économie de marché
et la financiarisation de la société.

À l’heure où l’économie sociale et solidaire paraît trouver une nouvelle légitimité, consacrée notamment par la création
en France en 2012 d’un ministère délégué ou encore par la décision de l’assemblée générale de l’ONU de faire de 2012 l’année internationale des coopératives, il a paru opportun de porter des
regards historiens sur les diverses composantes de cette économie sociale et solidaire en plein renouvellement.

Dans cette perspective, une rencontre nationale et internationale sera organisée les 2 et 3 octobre 2014 à Rouen par le
Groupe de Recherche d’Histoire de l’université de Rouen (GrHis, EA 38 31) et le Comité d’Histoire économique et sociale de Rouen et sa région, en liaison avec différentes instances régionales ou
nationales. Ce colloque recevra aussi l’appui de différentes associations et entreprises appartenant au secteur de l’économie sociale et solidaire.

Ainsi conçu ce colloque se propose d’explorer l’histoire des formes d’économie sociale et solidaire à Rouen et dans sa
région du XIXe siècle à nos jours. On s’interrogera notamment sur le rôle pionnier joué, à l’échelle régionale, par certaines entreprises et institutions de l’économie sociale. On tentera de
mesurer et d’analyser le développement particulièrement marqué des formes d’économie sociale et solidaire à l’échelle de Rouen et de sa région, tout en s’efforçant de comparer cette histoire avec
celle d’autres régions en France et à l’étranger. L’hypothèse principale du colloque consiste à vérifier ou non la réalité historique de véritables « districts de l’économies sociale et solidaire
», au sens où l’on parle de « districts industriels » (Alfred Marshall, 1890).

Dans cette optique, trois axes de recherche, non exclusifs, semblent pouvoir structurer l’organisation du colloque
:

– dans quelle mesure l’échelle locale et régionale est-elle pertinente pour l’histoire de l’économie sociale ? On
s’interrogera en particulier sur l’existence d’autres régions, en France et à l’étranger, historiquement marquées par le phénomène coopératif et mutualiste, comme le Nord, le Jura, l’Alsace, la
Champagne ou encore les Charentes mais aussi, par exemple, le Limbourg belge, les cantons alémaniques suisses, la vallée de Mondragón au pays basque ou le pays de Bade en Allemagne. À cette
échelle locale et régionale, quels sont les secteurs d’activité qui ont historiquement concentré à Rouen et dans sa région, mais aussi dans d’autres régions françaises ou étrangères, le
développement des expériences d’économie sociale et solidaires ? Quelles sont les formes d’économie sociale dominante (coopération ou mutualisme) ?

– quels sont les facteurs culturels, politiques, économiques et sociaux de l’implantation et de l’essor des entreprises
de l’économie sociale à Rouen et dans sa région ? En comparaison, quels sont les facteurs à l’origine du développement du secteur mutualiste dans d’autres régions de France et à l’étranger ? Un
modèle historique et territorial de développement commun aux différentes formes d’économie sociale peut-il est dégagé ? Ce modèle est-il historiquement rattaché à des modalités de gouvernance
spécifiques ?

– quel bilan peut-on dresser de la croissance du secteur de l’économie sociale à Rouen et à l’échelle des autres régions
de l’économie sociale et solidaire, sur plus de deux siècles ? Que nous enseigne l’histoire de ce secteur sur sa capacité réelle à amortir la conjoncture et à préserver la cohésion sociale,
notamment en temps de crise ?

Modalités pratiques de l’appel à contributions
Langues de travail : Français et Anglais
Les
projets de communications (titre de la contribution, présentation d’une page, comportant la mention des sources envisagées, court CV) doivent être envoyés avant le 16 décembre 2013 à Audrey
Delauney :
au.delauney@gmail.com

Le résultat de l’évaluation scientifique des propositions de contribution par le comité d’organisation scientifique sera
connu le 15 janvier 2014.

Le comité d’organisation prendra en charge le financement des déplacements à Rouen pour le colloque et l’hébergement des
contributeurs pendant la durée du colloque.

Comité d’organisation scientifique
Olivier Feiertag, Yannick Marec et Nicolas Plantrou

Secrétariat scientifique
Audrey Delauney : au.delauney@gmail.com

Comité scientifique
Carole Christen-Lécuyer, Michel Dreyfus, Olivier Feiertag, André Gueslin, Yannick Marec, Martin Petitclerc (Université du Québec à
Montréal), Nicolas Plantrou, Daniel Reger (université du Havre), Patricia Toucas-Truyen, Nadine Vivier

Appel à Com. ISEG Group – ISERAM Colloque international : Le désordre : une vertu créatrice ?

Appel à communications
Le
désordre : une vertu créatrice ?

L’entreprise du XXIe siècle repose sur de nouveaux fondamentaux. Elle apparaît porteuse de germes de désordre qui
pourraient bien remettre en cause les routines organisationnelles et la vision du monde, héritées du siècle précédent. À sa décharge, il faut souligner qu’elle est entrée dans le nouveau siècle
en ayant à gérer une situation paradoxale. Alors que la révolution numérique l’avait dotée de capacités exceptionnelles de traitement de l’information, et que le tournant managérial lui avait
enseigné les mérites du projet, du matriciel, du tableau de bord prospectif, du 360°, du leadership, etc., elle se retrouve désormais à l’intérieur d’une situation de crise, facteur d’anomie, où
la perte de références se conjugue à l’épuisement des solutions héritées des modèles de gouvernance du siècle passé. Elle subit les conditions d’un environnement peu familier aux effets
multiples, issu d’une crise mondiale qui affaiblit et divise les États, menace d’éclatement le système bancaire, et surtout, tend à remettre en cause les grands équilibres et compromis sociaux du
siècle passé. Dans le même temps, l’entreprise ne fait pas que subir, elle peut construire un nouvel environnement, à l’image des modèles d’affaires mis en oeuvre par Apple, Amazon, Free,
Sarenza, etc
. Dans ces conditions, certains débats perdent du sens, comme celui sur l’entreprise et la mondialisation. La mondialisation ne constitue plus l’opportunité à saisir absolument,
ou bien, à l’inverse, la contrainte radicalement infranchissable, elle joue d’abord le rôle d’un dispositif aléatoire ou continu de transmission des fluctuations, qui accélère et amplifie la
diffusion des effets anomiques de la crise avec lesquels l’entreprise doit en permanence composer.

Si certains débats perdent du sens, d’autres gagnent en pertinence, en explorant des questions que les rationalités
procédurales des entrepreneurs du nouveau siècle font émerger, lorsque les impératifs d’agilité et de résilience face à la crise exigent d’explorer des formes d’organisation originales et des
stratégies inédites. De nombreux phénomènes se combinent pour ouvrir une telle perspective. En témoignent notamment l’expansion irrésistible des réseaux sociaux, remettant en cause les liens
verticaux classiques, tant à l’intérieur des organisations que dans la société ; le développement continu de technologies qui confèrent du pouvoir à des unités de plus en plus décentralisées,
s’affranchissant des frontières nationales ; la réévaluation du périmètre traditionnel des entreprises et de leurs stratégies d’innovation et de financement ; ou encore, la transformation du rôle
de l’État, qui se veut de plus en plus un « État-stratège », cherchant à créer des procédures nouvelles pour compenser la réduction du pouvoir de régulation et de stabilisation des instruments
macro-économiques classiques. La conjugaison de ces phénomènes conduit à l’émergence d’organisations et au développement de comportements qui s’écartent des sentiers battus, dérogent aux règles
établies et acceptées antérieurement par le plus grand nombre, et pourraient bien dessiner les orientations possibles du paradigme entrepreneurial du nouveau siècle.

Ces organisations, ces comportements, constitués de manière intentionnelle, en s’écartant des normes sociales et des
routines organisationnelles, éclairent les angles morts de la régulation, de la délibération et de la prise de décision. À ce titre, ces phénomènes interpellent les pouvoirs publics, les
entreprises, les chercheurs et de nombreux acteurs de la société civile. Faut-il s’en défier, comme les ferments d’une remise en cause de la stabilité et de la pérennité de l’ordre social et de
l’économie d’entreprise, et face à l’anomie léguée par la crise, tenter de renforcer le respect de la règle comme fondement de la régulation et de l’équilibre ? À cette vision d’un environnement
normatif et 
prescriptif, n’est-il pas opportun au contraire d’opposer la pertinence des
enseignements d’un Joseph Schumpeter, pour qui l’innovation technique, économique et sociale ne pouvait surgir que d’une « destruction créatrice », où le nouveau devait transgresser les règles de
l’ancien pour parvenir à éclore ? Ou encore, saisir les phénomènes concernés comme des instruments de résilience sociale ou organisationnelle au sens de Karl Weick et/ou des tenants de l’écologie
des populations ? Les termes du débat semblent bien apparaître comme une relation entre fermeture et ouverture du système de représentations, répondant elle-même à une dialectique de l’ordre et
du désordre.

Ces réflexions conduisent à de nouveaux champs d’investigation. Elles concernent, par exemple, la
nature de la rationalité qui conduit à la prise de décision ; et où la transgression des normes, mais aussi l’erreur et l’échec deviennent des situations procédurales à l’intérieur desquelles
s’initient en négatif de nouvelles formes d’apprentissage. Elles s’inscrivent aussi au coeur des conditions de création et de diffusion de l’innovation, où les avantages de l’ouverture
apparaissent bien supérieurs aux risques liés à la propriété intellectuelle, comme le montrent les travaux sur l’open innovation. Elles intéressent également les nouveaux comportements
qui remettent en cause les statuts classiques du producteur et du consommateur, à l’image de l’intervention de l’amateur (pro-am) dans une économie de la contribution qui met en valeur
l’expertise du consommateur pour en faire un co-producteur de biens, de services et de signifiants collectifs. En témoignent les fonctions du patient-expert, du « lanceur d’alertes », de
l’entrepreneur de l’économie sociale, ou encore, des artisans du micro-crédit et des monnaies locales. Un autre champ d’investigation de cette dialectique entre ordre et désordre est constitué
par les créations d’activités dont s’accompagnent les opportunités de la décentralisation de l’État, et qui peuvent se traduire par deux phénomènes contradictoires : d’un côté, d’importants
effets de concurrence et d’éviction entre territoires, en complète contradiction avec la rationalité d’un schéma national d’aménagement harmonisé ; de l’autre, la mise en valeur d’avantages
comparatifs, facteurs de différentiation, qui contribuent à consolider l’ancrage territorial des entreprises sur des secteurs spécifiques, avec une forte complémentarité des rôles entre
entrepreneurs et collectivités pour assurer l’organisation de l’activité.

Ce colloque se donne pour objet de reprendre la question du désordre comme une vertu créatrice de
l’entreprise du XXIe siècle. La problématique est par nature multidimensionnelle. Elle se situe au carrefour de plusieurs disciplines, notamment les sciences économiques, les sciences de gestion,
la sociologie, les sciences juridiques et les sciences politiques. De même, différents champs d’investigation pourront être explorés, et la liste proposée ici n’est nullement limitative.

Axe 1 – La primauté de la règle

– Le désordre, comme affectant les normes établies, dans l’entreprise, dans l’économie et la
société

– Le désordre, comme source d’asymétrie d’information, de fausse information ou de manipulation
d’information (clients/consommateurs, concurrents, fournisseurs, organismes de régulation, etc.)

– Le désordre, comme conduisant à des comportements de non-respect des lois (contre-façon,
malversation, piratage, propriété intellectuelle, trafic d’influence, etc.)

– Le désordre, comme source d’activités illégales, criminelles

– Le désordre, comme source de pressions politiques (lobbying par exemple)

– Le désordre, comme source de mauvaise gouvernance

– Le désordre, comme source d’inéquité dans l’entreprise

Axe 2 – L’exigence de désordre

– Le désordre, comme fondement de l’économie entrepreneuriale (nouveaux business models,
nouvelles activités et/ou niches, nouvelles approches marketing, etc.)

– Le désordre, comme source de changements stratégiques

– Le désordre, comme source d’innovation organisationnelle

– Le désordre, comme source d’innovation managériale (acceptation de l’erreur, de l’échec, de la
transgression des règles, de la co-production des normes, etc.)

– Le désordre, comme source d’innovation sociale, dans les comportements des acteurs : pro-ams,
contributeurs, patients-experts, lanceurs d’alertes, entrepreneurs de l’économie sociale, nouveaux consommateurs, etc.

– Le désordre, comme source de pouvoirs horizontaux (réseaux sociaux, internes et externes)

– Le désordre, comme association de la société civile à la prise de décision (populations locales,
ONG, économistes atterrés, rebelles du marché)

– Le désordre, comme source d’innovations financières

– Le désordre, comme source d’innovation monétaire : monnaies parallèles, monnaies locales,
micro-crédit, crédit municipal

Axe 3 – La règle et le désordre, une réconciliation envisageable
?

– Réseaux d’entrepreneurs, création d’activité et territoires

– Le rôle des territoires dans la constitution de pôles d’innovation

– Les conditions contrastées de l’ancrage territorial des firmes

– Les industries de territoire, services collectifs et industries créatives

– Les partenaires sociaux, les ressources humaines et les conditions du consensus dans
l’entreprise

– Le rôle du management interculturel, comme médiation entre les objectifs économiques de l’entreprise
et la complexité des milieux d’affaires à l’étranger

– La politique financière de l’entreprise face à l’instabilité des marchés : contraintes de
financement et exigences de valorisation des actifs

– L’économie sociale et solidaire, entre marché et bien collectif

– Le rôle des monnaies parallèles et des financements parallèles

– L’économie informelle, au Sud et au Nord

– Les business cycles, depuis Schumpeter 4

Comité scientifique

Boualem Aliouat, Université de Nice

Alain Amintas, Université de Rennes 2, CIAPHS

Gilles Antier, IAURIF et IEP de Rennes

Olivier Babeau, Université Paris 8

Amina Bécheur, Université de Marne-la-Vallée

Danielle Benezech, Université de Rennes 1, CREM

Faouzi Bensebaa, Université Paris 8, ISEG Group

Philippe Béraud, Télécom Bretagne et CIAPHS, Université de Rennes 2

Annie Blandin, Télécom Bretagne et CEDRE/IODE, Université de Rennes 1

Rolande Borrelly, Université de Grenoble 3, ISMEA

Michel Capron, Université Paris-Est-Créteil

Didier Chabaud, Université d’Avignon

Viviane du Castel, ISEG Group

Franck Cormerais, Université de Bordeaux 3, MICA

Pablo Diaz, Institut d’Etudes Politiques de Rennes, CIAPHS, ISMEA

Pierre Guidicelli, Université Paris 1

Marc Humbert, Université de Rennes 1, CIAPHS

Thierry Isckia, Télécom Paris

Adrienne Jablanczy, ISEG Group

Joan Le Goff, Université de Tours

Laurent Loty, CNRS

Ababacar Mbengue, Université de Reims

Karim Messeghem, Université de Montpellier

Pierre Musso, Télécom Paristech et Université de Rennes 2

Jean-Louis Perrault, Université de Rennes 1, CIAPHS, ISMEA

Yvon Pesqueux, CNAM Paris

José Filipe Pinto, Université Lusophone de Lisbonne

Pierre Salama, Université de Paris XIII

Ali Smida, Université Paris 13

Adelino Torres, Université Technique de Lisbonne 5

Comité d’organisation

Faouzi Bensebaa, Philippe Béraud, Viviane du Castel, Adrienne Jablanczy.

Les projets de communication de deux pages maximum, bibliographie comprise, devront être envoyés avant
le 30 décembre 2012 au secrétariat du colloque : viviane.du-castel-suel@iseg.fr La réponse du comité scientifique parviendra aux auteurs au plus tard le 15 janvier 2013.

Le colloque se déroulera à la Maison de l’Europe, à Paris, le jeudi 11 avril 2013. Ce colloque bénéficie de la
collaboration du CIAPHS, laboratoire de recherche de l’Université de Rennes 2, et de l’ISMEA, Fondation François Perroux et de La Revue des Sciences de Gestion.

La fiscalité des entreprises au XXe siècle

Didier Bensadon, Université Paris-Dauphine
Nicolas Praquin, Université Paris-Sud
Béatrice Touchelay, Université Lille Nord de France (Lille 3)
Philippe Verheyde, Université Paris VIII-Saint Denis

 Vous invitent à
proposer une contribution à la 3e journée d’étude
« Histoire, Entreprises et Gestion – HEG
»

consacrée à
« La
fiscalité des entreprises au XXe siècle »
et organisée à
l’
Université Paris-Sud (Sceaux) le vendredi 7 juin 2013

Le groupe de travail « Histoire, Entreprises et Gestion » mêlant historiens et chercheurs en sciences de gestion organise
chaque année un cycle de journées d’études autour d’un thème central.

La première journée, organisée à l’Université Paris VIII-Saint-Denis en juin 2011, sur le thème : «
Comptabilités d’entreprises et Histoire XIX-XXe siècles : objets, pratiques et enjeux », a été
l’occasion pour des historiens, des juristes, des sociologues et des spécialistes de sciences de gestion d’examiner
la manière dont la comptabilité et la gestion se sont imposées au
sein des organisations privées. La deuxième journée consacrée à « L’argent des entreprises » s’est déroulée à l’Université Lille 3 le 8 juin 2012 ; elle a montré le rôle et les utilisations des
sources de financement, son impact sur la gestion en période d’abondance ou de carence, et plus généralement la façon dont il pouvait déterminer – ou pas – la reddition des comptes et la
production d’information financière tant pour les entreprises que pour leurs partenaires privés.

Nous souhaitons prolonger ces réflexions et ces échanges sur les réalités et les interprétations du concept d’entreprise,
appréhendée à la fois comme une construction et un vécu, comme un objet d’histoire et comme un système d’organisation inscrit dans le temps et dans l’espace en élargissant cette année la
réflexion à leurs relations avec l’Etat. Nous cherchons à susciter une réflexion collective auprès des chercheurs confirmés, mais également auprès des doctorants et des professionnels des
sciences humaines et sociales qui s’intéressent à l’entreprise comme acteur économique, social et politique, voire culturel.

Le thème de la troisième journée que nous proposons porte sur « les entreprises et la fiscalité ». Cette thématique nous parait particulièrement propice à une approche mêlant tant les échelles spatiales que temporelles et s’appuyant sur des sources et des fonds d’archives
diversifiés. Il s’agira ici de mêler les réflexions des spécialistes en sciences de gestion, des historiens, des juristes, voire des sociologues et des économistes pour évaluer les réactions des
entreprises aux profondes réformes de la fiscalité introduites depuis le début du XXe siècle en France : création de l’impôt sur le revenu en 1914, puis de l’impôt cédulaire sur les bénéfices en
1917 et, plus généralement de toutes les différentes formes de taxation opérées au cours du siècle. La question de l’organisation du contrôle fiscal construit par l’administration, souvent
combattu par les contribuables ou les parlementaires, constitue également un axe d’approche à retenir.

Cette thématique peut être déclinée en quatre niveaux :

Celui du système d’informations comptables
: comment la fiscalité a-t-elle pu modeler et façonner les règles comptables tout au long du XXe siècle ? Comment vers la fin du XXe siècle, l’évolution de
l’environnement économique et financier a pu délier le lien qui associait comptabilité et fiscalité ? Les approches historiques comparatives sont particulièrement bienvenues dans ce cadre dans la
mesure où elles permettent d’éclairer la singularité du système français.

Celui de l’entreprise elle-même : comment les entreprises s’adaptent-elles à ces changements qui les obligent à déclarer leurs revenus et à nouer des relations régulières et directes avec les agents du
fisc ? Quel est l’impact de cette fiscalité directe sur leur gestion ?

Celui de l’entreprise confrontée à l’Etat fiscal
: dans quelle mesure ces évolutions transforment-elles les relations entre les entreprises et l’Etat ? La généralisation tardive de la normalisation
comptable et la persistance du forfait sont-elles le signe de résistances de la part des entreprises ? Comment l’entreprise aborde-t-elle ses relations avec les agents du fisc ? Quels sont les
rôles des comptables ou des conseillers fiscaux ? Comment les contentieux permettent-ils d’éclairer les relations que les entreprises entretiennent avec le fisc ?

Celui de l’Etat, de l’administration fiscale et ses
agents
: comment s’adaptent-ils à ces transformations ? De quels moyens disposent-ils (formation des agents à la comptabilité,
répression des fraudes, etc.) ? Quelle est leur efficacité ? Dans quelle mesure, comment et quand l’amélioration des contrôles des comptabilités des entreprises atténue-t-elle la fraude
?

Les propositions de communications avec titre (1 page) et un court CV sont à envoyer pour le 31 décembre 2012 à Nicolas
Praquin (nicolas.praquin@u-psud.fr) en indiquant dans le sujet du mail : « 3e
journée HEG » ; une notification d’acceptation ou de refus sera adressée courant janvier 2013.

APPEL Les activités professionnelles et le marché du travail

Risques et formes de
travail à travers les nouvelles technologies

Appel
:

  • IUT GACO
  • Licence professionnelle
    assistants gestionnaires de ressources humaines
  • Licence professionnelle
    gestion touristique et hôtelière
  • DUT GACO
  • licence génie industriel
    et maintenance

Colloque du jeudi 29
novembre et vendredi 30 novembre 2012

Lieu Saint Omer
France

LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ET LE
MARCHÉ DU TRAVAIL

Appel à
communications

La crise actuelle, est-elle
si récente bouscule le marché du travail et l’appréhension de ses données et invite à une réflexion pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international. Les réformes
juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des parcours professionnels les changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté les
différentes transitions sur l’activité professionnelle et le marché du travail lui-même, d’ailleurs sachant que le travail n’est pas une marchandise (Art 1 convention fondatrice de l’OIT) est-il
véritablement pertinent de parler de marché du travail (de la formation à l’emploi, du chômage à l’emploi, d’emploi à emploi, de l’emploi à la retraite, …) au cours des dernières années. Afin
de favoriser, de structurer ou d’orienter ces transitions, un grand nombre de politiques publiques ont été mises en œuvre au niveau européen, national ou local. Il existe aussi des initiatives
privées.

D’un point de vue
théorique, il est possible de renouveler largement les réflexions sur les trajectoires et les activités professionnelles. Il s’agit par exemple de la prise en compte des interactions sociales, du
comportement d’embauche des entreprises et de la recherche d’emploi des salariés de l’intégration de la dimension spatiale ou encore des projections de population active basées sur la
micro-simulation, certains sont mêmes tentés de renouveler la définition du contrat de travail pourtant ancrée dans le droit social depuis le 19e siècle..

Des informations
statistiques ont parfois enrichies une double dimension entreprise/salarié qui permet alors de contrôler les effets spécifiques de l’offre et de la demande de travail.

Afin de faire une synthèse
des derniers développements, l’ULCO spécialement la licence gestion des ressources humaines de l’iut saint omer/dunkerque avec le concours des autres formations (licence gestion touristique et
hôtelière, G.I.M.) organisent les 29 et 30 novembre 2012 un colloque sur le thème ” les activités professionnelles et le marché du travail”.

L’objectif de ce colloque
est de croiser les apports théoriques et empiriques des chercheurs relevant des Sciences Humaines et Sociales, mais aussi des autres disciplines scientifiques.

Au cours de ces deux
journées, des moments seront réservés aux échanges entre les chercheurs et les experts d’institutions nationales, internationales ou locales. Des tables rondes seront organisées afin que les
expériences, les dispositifs de politiques publiques, les expériences privées et les outils puissent être partagé, faisant ainsi émerger les nouveaux enjeux auxquels les activités
professionnelles et le marché du travail sont confrontés.

Propositions de
communications

Le colloque rassemblera des
chercheurs de différentes disciplines sur le thème des activités professionnelles et du marché de l’emploi ainsi que ces différentes déclinaisons possibles et souhaitables.

Des communications,
empiriques et théoriques, portant sur les différents aspects des activités professionnelles et du marché du travail (de la formation à l’emploi, du chômage à l’emploi, de l’emploi à l’emploi, de
l’emploi à la retraite) aussi bien que sur les carrières en général et leurs déterminants (genre, santé, éducation, situation géographique, origines sociales,…) sont attendues. Une
attention particulière sera portée à l’évaluation des politiques publiques menées ces dernières années. Des communications sur les retours d’expériences privées et sur les aspects internationaux
seront aussi les bienvenues

Les propositions de
communication pourront s’inscrire dans le thème général du marché du travail appréhendé à travers les thèmes suivants: liste non exhaustive

 

1. Activités
professionnelles, conditions de travail et santé

2. Mobilités
territoriales et migration

3. Réseaux,
interactions sociales

4. Méthodologie de
l’évaluation des politiques publiques et privées

5. Crises et
trajectoires

6. Réformes de la
législation du travail et efficacité du marché du travail

7. Inégalités et
marché du travail (genre, spatiale, ethnique, …)

8. Carrières
internes et organisation du travail

9. Disparités
territoriales et marché du travail et de l’emploi

10. marché du
travail et chômage, emploi, inactivité

11. Capital humain,
employabilité, formation, éducation

12. Trajectoires
alternatives (salariés / non-salariés ; privé / public ;
 marchand / non-marchand)

13. activités
professionnelles et compétitivité des entreprises ou des salariés

14. aspects
juridiques

Les propositions de
communication qui feront l’objet d’une publication pour laquelle les auteurs recevront ultérieurement les indications nécessaires consisteront en un article achevé, en français ou en anglais,
avec un résumé dans l’autre langue ou un projet d’article d’une page minimum indiquant le titre de la proposition, le thème de rattachement, la problématique abordée la(les) méthode(s)
appliquée(s), le terrain d’études le cas échéant, les résultats, cinq à sept mots clés ainsi que le nom, l’affiliation des auteurs et leur adresse e-mail.

Les propositions devront
être envoyées avant le 15 octobre 2012

aux adresses
suivantes : 
iutgaco@univ-littoral.fr  marc_richevaux@yahoo.fr



COMITE SCIENTIFIQUE
   
                                                       
                                

  • Natalia AVILOVA,
    Professeur, Professeur Université technique d’État de Koursk (Russie)
  • Irina Baïkova Professeur
    université de saint Petersburg (Russie)
  • Mohamed BELKADIR
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Hédi BENRABAH, Maître de
    conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Jean-Bernard BOYABE,
    maître de conférences en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Valerius CIUCA,
    professeur de droit, Université « Alexandru Ioan Cuza » de Lasi (Roumanie), ancien juge au TPI-CJCE
  • Philippe ENCLOS, Maître
    de conférences en droit, Université Lille 2 Droit et Santé (France)
  • Joël GEEST professeur
    université du littoral côte d’opale chef du département génie industriel et maintenance
  • Andreî GOLOBODORENKO,
    Vice-Recteur, Université de Rostov sur le Don (Russie)
  • Eric HAEUW responsable de
    la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Alexandru JIVAN,
    professeur d’économie, Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)
  • Patrick LEROY Maître de
    conférences HDR Université de Bretagne occidentale Brest (France)
  • Brigitte LESTRADE
    professeur de civilisation allemande contemporaine, spécialiste des mutations du travail en Allemagne Université Cergy-Pontoise (France)
  • Evguenia MADELEINE maître
    de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Brice-Arsène MANKOU,
    docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire MOULOUNGHI
    Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Cyril NYIECK Doctorant en
    Administration Publique à l’Université Pierre Mendes France de Grenoble Directeur Exécutif de l’Institut pour la Gouvernance en Afrique Centrale (IGAC (Cameroun)
  • Maria ORLOV présidente de
    l’institut des sciences administratives de la république de Moldavie
  • Mireille POIRIER, Maître
    de conférences HDR en droit, Vice-présidente Université Montesquieu Bordeaux IV (France)
  • Anca Alexandra PURCAREA,
    PhD. Professeur, Université Polytechnique de Bucarest, (Roumanie)
  • Marc RICHEVAUX, Maître de
    conférences en droit, responsable de la licence professionnelle gestion des ressources humaines Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Bruno ROUSSEL Chargé de
    Mission aux actions numériques & Responsable de l’Insertion Professionnelle des Doctorants. Université Paul Sabatier Toulouse (France)
  • Doina Corina SERBAN, PhD.
    Maître de conférences Université Polytechnique de Bucarest, (Roumanie)
  • Dan TOP Vice-doyen
    Faculté de droit Université Targoviste (Roumanie)

·      Tudorel TOADER Juge à la Cour Constitutionnelle de la Roumanie Prof. Univ. Dr

  • Crina VERGA université
    Mihaïl Kogalniceanu Iasi (Roumanie)
  • Elena VIKTOROVA,
    Professeur, Université de l’économie et des services Saint-Pétersbourg (Russie)
  • Jeanne-Marie WAILLY,
    docteur en droit, chef du département GACO Université du Littoral Côte d’Opale (France).

 

comité
d’organisation
 

  • Hédi BENRABAH, Maître de
    conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Mohamed BELKADIR
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Séverine BOUTEILLER
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Eric HAEUW responsable de
    la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France) chef du département gaco iut saint omer dunkerque
  • Stany LARDEUR Université
    du littoral côte d’opale (France)
  • Brice-Arsène MANKOU,
    docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Clotaire MOULOUNGHI
    Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Marc RICHEVAUX, Maître de
    conférences en droit, responsable de la licence professionnelle gestion des ressources humaines Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Françoise VANDENBERGHE,
    Université du Littoral Côte d’Opale (France)
  • Jeanne-Marie WAILLY,
    docteur en economie, Université du Littoral Côte d’Opale (France).

    Journées d’Histoire du Management et des Organisations

    Les Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management, aujourd’hui Journées d’Histoire du
    Management et des Organisations
    , constituent depuis leur première édition en 1995, un rendez-vous annuel incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et à la gestion. Elles
    rassemblent des gestionnaires, historiens, juristes, sociologues et économistes.

    Comme chaque année, toutes les propositions de communications sont les bienvenues, mais nous souhaitons
    néanmoins proposer un axe de réflexion. Ainsi, l’Association pour l’Histoire du Management et des Organisations, l’Institut de Recherche en Gestion (IRG, université Paris-Est) et l’université
    Paris-Est – Marne-la-Vallée, avec le soutien de l’Association Francophone de Comptabilité, lancent cet appel à communication sur le thème de l’Innovation.

    A la rencontre de la technologie, des besoins de l’utilisateur et des contraintes du marché, l’innovation touche
    toutes les fonctions de l’entreprise. On distingue ainsi traditionnellement quatre types d’innovations : innovation de produit, de procédé, marketing ou organisationnelle.

    Au cours de ces 19e Journées d’Histoire du Management et des Organisations, nous souhaitons aborder
    l’innovation dans son épaisseur historique et en contexte, en envisageant dans leur diversité les pratiques innovantes.

    Nous suggérons ici certaines approches :

    étudier les pratiques
    de conception, s’intéressant aux mécanismes cognitifs et organisationnels en jeu dans la créativité et l’innovation

    proposer une approche
    des milieux innovants, des réseaux et des transactions que génèrent les collectifs de l’innovation

    questionner les
    modèles et outils de gestion de l’innovation, dans leur dimension historique

    analyser les modalités
    de la légitimation, de l’appropriation et de la diffusion de l’innovation

    étudier les
    institutions de l’innovation, à travers notamment le rôle des brevets

    décrire les marchés
    émergents de l’innovation, et mettre en évidence les outils permettant de les approcher

    Enfin, la thématique
    de l’innovation pose la question de la résistance des acteurs au changement.

    Dans la continuité des précédentes Journées, sont attendues des communications à caractère historique couvrant
    les domaines de la comptabilité, du management ainsi que ceux de la stratégie, du nouveau management public, du marketing, de la finance…

    Comme chaque année, toutes les propositions de communication intégrant une dimension historique sont
    bienvenues.
     

    Tutorat de thèses / Atelier méthodologique
    Cette journée est ouverte à tous les participants.

    Les Journées d’Histoire débuteront par un atelier doctoral organisé le 26 mars, comprenant un tutorat de thèses
    d’histoire du management et des organisations, et, l’après-midi, un atelier méthodologique portant sur “L’Ecriture de l’Histoire”, par Patrick Fridenson.

    Les doctorants souhaitant présenter leurs recherches à l’occasion de cet atelier devront fournir un document
    d’une dizaine de pages maximum spécifiant leur champ de recherche (thème, questions de recherche), le cadre théorique ou l’articulation théorique de la thèse, leur démarche méthodologique, les
    premiers résultats (le cas échéant), leurs principales références bibliographiques.

    Les doctorants en début de thèse sont encouragés à participer.


    Dates à retenir

    Date limite de soumission des textes des communications (30 000 signes minimum – 70 000 signes maximum) :
    15 décembre 2013

    Décision du comité de lecture : 19 janvier 2014

    Version définitive des textes : 9 février 2014


    Les propositions devront être envoyées en français ou anglais accompagnées d’un résumé en français et anglais à l’adresse suivante : jhmo@univ-mlv.fr

    Chaque proposition de communication fera l’objet d’une lecture anonyme.


    Contact
    : jhmo@univ-mlv.fr

    Site internet : https://sites.google.com/site/jhmo2014/home

    Comité scientifique :
    Amina Bécheur
    Eugénie Briot
    Ludovic Cailluet
    Pierre Labardin
    Eve Lamendour
    Yannick Lemarchand
    Michel du Moutier
    Marc Nikitin
    Muriel Petit
    Eric Pezet
    Nicolas Praquin
    Pierre Prétou
    Béatrice Touchelay
    Catherine Vuillermot

    Comité d’organisation :

    Marianne Abramovici

    Eugénie Briot

    Cécile Fonrouge

    Cédric Poivret
    Mathias
    Szpirglas

     


    Journées d’Histoire de la comptabilité et du management de mars 2013

    Les prochaines Journées d’Histoire de la comptabilité et du management auront lieu à
    La Rochelle les 27, 28 et 29 mars 2013.

    Ces Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management constituent, depuis leur première
    édition en 1995, un rendez-vous annuel incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’histoire et à la gestion. Elles rassemblent des gestionnaires, historiens, juristes, sociologues et
    économistes.

    Pour la 18e édition, l’axe de réflexion proposé porte sur le thème : La magie du chiffre.
    Quantification, normes et croyance.

    Preuve d’efficacité, affirmation de la scientificité de la démarche, outil de distanciation, argument rhétorique,
    dans la doctrine taylorienne le chiffre relève de multiples usages et stratégies. Par l’approche historique, il nous semble opportun de nous interroger sur les finalités et usages du chiffre par
    les praticiens et les théoriciens de la gestion.

    Nous invitons à des communications permettant par l’approche historique de questionner l’hégémonie de la
    quantification dans divers domaines, de l’évaluation politique (du sondage aux indicateurs d’appréciation des politiques publiques) à la recherche en gestion et en économie. Le développement de
    la statistique administrative au XIXe siècle a des prémisses que l’on peut chercher pour la France chez Condorcet par exemple. L’obsession pour le chiffre dans la gouvernance publique
    et privée ne relève-t-elle pas d’un régime de croyance dont l’histoire et la critique peuvent encore être faites ?

    Des indicateurs chiffrés garants de l’efficience des politiques publiques à la dénomination des normes de qualité
    (iso 9001, 14001, etc.), le chiffre apparaît autant comme un instrument d’objectivation (notamment comptable) que comme un procédé de la rhétorique managériale. La norme comptable ou autre
    contribue à poser un référentiel fondé sur la mesure quantifiée des critères que l’on entend évaluer. Ce faisant, elle est susceptible de faire écran à la réalité tangible de ce qui est mesuré et
    elle n’est pas indemne de ce qui nous semble relever du régime de la croyance. Code, le chiffre est non seulement un langage inaccessible aux non initiés, il est aussi susceptible de porter une
    dimension mystique si l’on se réfère à la vertu accordée au nombre d’or dans l’exégèse pythagoricienne ou franc-maçonne. Luca Pacioli, crédité du premier exposé de la méthode de la comptabilité
    en partie double en 1494 est lui-même l’auteur d’un traité sur la Divine Proportion dont on retrouve des éléments dans le Modulor, unité de mesure créée par Le Corbusier (1948).

    L’histoire des entreprises offre des exemples nombreux de cette mystique du chiffre, du krach de l’Union générale
    au rôle du cabinet Arthur Anderson auprès d’Enron. Autre exemple de ces phénomènes dans l’histoire récente, le guide Parker établit une évaluation des vins selon une grille de notation
    extrêmement précise dont l’ultime mesure est le goût d’un individu, Robert M. Parker.

    Dans la continuité des précédentes Journées, sont attendues des communications à caractère historique couvrant les
    domaines de la comptabilité, du management ainsi que ceux de la stratégie, du nouveau management public, du marketing, de la communication en particulier financière. Sont bien sûr attendues des
    recherches en histoire des religions quand la foi n’exclut pas sa mesure.

    Comme chaque année, toutes les propositions de communication intégrant une dimension historique sont
    bienvenues.

    Tutorat de thèses

    Les Journées d’Histoire vont débuter par un atelier doctoral comprenant un tutorat de thèses d’histoire de la
    gestion et des séminaires méthodologiques organisés le 27 mars. Les doctorants intéressés devront fournir un document d’une dizaine de pages maximum spécifiant leur champ de recherche (thème,
    questions de recherche), le cadre théorique ou l’articulation théorique de la thèse, leur démarche méthodologique, les premiers résultats (le cas échéant), leurs principales références
    bibliographiques.

    Les doctorants en début de thèse sont encouragés à participer.

    Dates à retenir

    Date limite de soumission des textes des communications : 15 décembre 2012

    Décision du comité de lecture : 19 janvier 2013

    Version définitive des textes : 9 février 2013

    Les propositions (60.000 signes au plus) devront être envoyées en français ou anglais accompagnées d’un résumé en
    français et anglais à l’adresse suivante : jhcm2013@univ-lr.fr

    Chaque proposition de communication fera l’objet d’une lecture anonyme.

    Contact

    : jhcm2013@univ-lr.fr

    RESSOURCES HUMAINES, TERRITOIRES, FORMATIONS SUPÉRIEURES

    colloque licence gestion des ressources humaines iut saint omer /dunkErque ulco
    Saint Omer France les 29 et 30 novembre 2014

    La crise actuelle, est-elle si récente, bouscule le marché du travail et l’appréhension de ses données et invite à une réflexion
    pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international. Les réformes juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des parcours professionnels, les
    changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté le marché du travail. Cela n’est pas sans conséquences sur l’entreprise elle-même dans son organisation
    interne spécialement en matière de ressources humaines mais aussi dans son rapport avec les territoires dans lesquels elle évolue.

    La crise du modèle taylorien-fordien a provoqué (et a été provoquée par) des flux
    d’innovation et des changements, quelquefois profonds, souvent irréversibles, tant dans les domaines de la technologie, que dans ceux de l’organisation des entreprises, des activités des
    individus, du contenu des territoires. Ceci induit d’importantes conséquences en matière de ressources humaines et ouvre des défis aux formations universitaires correspondantes, ainsi qu’aux
    responsables des territoires qu’il s’agisse des politiques des administrations des associations des usagers et de toutes les parties prenantes.

    La gestion harmonieuse des relations sociales va devenir un enjeu important pour
    toutes les entreprises ; dans les PME, mais aussi dans les entreprises de plus grandes tailles qui devront assumer entre autres :

    – le recrutement du personnel et la gestion des compétences dans le cadre de la
    mobilité interne et externe au niveau local, national à l’échelle européenne, voire mondiale ;

    – la gestion des rémunérations en période de modulation multiple mais aussi
    les adaptations qu’implique le passage d’une forte croissance à une croissance faible voire nulle;

    – l’application de la législation de l’hygiène et de la sécurité,

    – la gestion de la formation permanente des salariés.

    – l’intégration des entreprises dans les territoires

    Pour l’entreprise le territoire a toujours été et devient encore plus un élément
    à prendre en compte dans ses stratégies globales et aussi dans sa politique de ressources humaines.

    Il peut s’agir d’une PME locale bien intégrée dans son territoire tant pour sa
    production que pour sa clientèle et qui, connaissant bien son secteur d’implantation et de diffusion pourra chercher à optimiser cette situation en favorisant autant que possible des recrutements
    locaux.

    A l’inverse nous pouvons être confrontés à des entreprises de très grandes
    dimensions pour lesquels la notion de territoire se décline à l’échelle régionale, nationale, européenne, voire mondiale, et pour lesquelles la gestion des ressources humaines se réglera d’abord
    en termes de de mobilité géographiques de salariés les autres aspects ayant un caractère relativement secondaire.

    Le territoire pour l’entreprise c’est aussi parfois celui où elle a été implanté depuis parfois fort
    longtemps et que des changements dans l’économie en général et dans la stratégie de l’entreprise en particulier l’amène à déserter fermant des usines qui avaient été longtemps de gros pourvoyeurs
    d’emploi à cet échelon créant alors un besoin de reconversion de bassin d’emploi dans lesquels elle sera plus ou moins partie prenante

    Le territoire c’est aussi l’effacement des modèles traditionnels de frontières géographique avec de
    nouvelles méthode de travail telles que le télé travail qui efface les distance et remet en cause la notion de collectivité de travail telle qu’elle a été forgée au 19 e et 20 e siècle obligeant
    les responsables de ressources humaines à faire preuve d’imagination dans leur gestion

    Le territoire c’est aussi la prise en compte par l’entreprise de nombreux acteurs locaux, politiques
    associatifs syndicats ou autres…

    Ceci pose bien des questions aux responsables d’entreprises qui savent bien que de plus en plus souvent une
    entreprise performante passe par une gestion des ressources humaines performante et qui sera d’autant plus performante qu’elle sera harmonieuse d’autant plus que l’on sait que pour l’entreprise
    l’inverse peut s’avérer très couteux.

    Ces défis qui se posent à l’entreprise et aux responsables des territoires dans lesquelles elle évolue pose
    de nombreuses questions aux universitaires responsables des formations supérieures dans le domaine des ressources humaines.

    La crise actuelle, est-elle si récente, bouscule le marché du travail et
    l’appréhension de ses données et invite à une réflexion pour les renouveler tant au niveau interne qu’au niveau européen et international.

    Les réformes juridiques visant à favoriser la sécurisation et la dynamisation des
    parcours professionnels les changements dus au progrès technique et à la mondialisation ont sensiblement affecté les différentes transitions sur l’activité professionnelle et le marché du travail
    lui-même, et les formes de travail de gestion de l’entreprise et la problématique du rapport entre l’entreprise et le territoire.

    Un grand nombre de politiques publiques ont été mises en œuvre au niveau
    européen, national ou local pour essayer de donner des réponses à ces questions. Il existe aussi des initiatives privées.

    D’un point de vue théorique, il est possible de renouveler largement les
    réflexions sur les trajectoires et les activités professionnelles, les stratégies des entreprises et celles des acteurs locaux. Il s’agit par exemple de la prise en compte des interactions
    sociales, du comportement d’embauche des entreprises et de la recherche d’emploi des salariés de l’intégration de la dimension spatiale.

    Afin de faire une synthèse des derniers développements, et de chercher des
    réponses à ces nouveaux défis, l’ULCO, spécialement la licence gestion des ressources humaines de l’IUT Saint-Omer / Dunkerque avec le concours des autres formations (licence gestion touristique
    et hôtelière, G.I.M.) organisent les : 29 et 30 novembre 2013 un colloque sur le thème

    « ressources humaines, territoires,
    formations supérieures »

    L’objectif de ce colloque est de croiser les apports théoriques et empiriques des
    chercheurs relevant des sciences humaines et sociales, mais aussi des autres disciplines scientifiques, de les confronter aux réflexions d’hommes terrain : responsables d’entreprises mais
    aussi acteurs des territoires. Au cours de ces deux journées, des moments seront réservés aux échanges entre les chercheurs et les experts d’institutions nationales, internationales ou locales et
    les praticiens, responsables et/ou acteurs de l’entreprise. Des tables rondes seront organisées afin que les expériences, les dispositifs de politiques publiques, les expériences privées et les
    outils puissent être partagé, faisant ainsi émerger les nouveaux enjeux auxquels les entreprises, les territoires et l’université sont confrontés.

     

    Conditions de soumission

    Le colloque rassemblera des chercheurs de différentes disciplines sur le thème
    ressources humaines, territoires, formations supérieures. 
    Des
    communications, empiriques et théoriques, portant sur les différents aspects des
    ressources
    humaines, territoires, formations supérieures
    aussi bien que sur les carrières en général et leurs déterminants (genre,
    santé, éducation, situation géographique, mobilité, stratégies locales ou régionales des entreprises origines sociales,…) sont attendues.
    Une attention particulière sera portée à l’évaluation des politiques publiques menées ces dernières années.
    Des communications sur les retours d’expériences privées et sur les aspects internationaux seront aussi les bienvenues.

    Les propositions de communication pourront s’inscrire dans le thème général du
    marché du travail appréhendé à travers les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

    1. Mobilités territoriales et migration des salariés
    2. Stratégies des entreprise au regard des territoires
    3. Réseaux, interactions sociales, entreprises acteurs politiques et syndicaux autres acteurs
    4. Méthodologie de l’évaluation des politiques publiques et privées
    5. Crises et trajectoires
    6. Réformes de la législation du travail et efficacité du marché du travail prise en compte du  territoire par la législation
    7. Inégalités et marché du travail (genre, spatiale, ethnique, …)
    8. Carrières internes et externes et organisation du travail
    9. Disparités territoriales et marché du travail et de l’emploi
    10. Marché du travail et chômage, emploi, inactivité
    11. Capital humain, employabilité, formation, éducation
    13. Compétitivité des entreprises ou des salariés

    14. contextes sociaux et culturels des territoires

    15. Les niveaux de territoire (politiques publiques d’éducation, le territoire vécu des acteurs sociaux, le territoire «
    rêvés » ou « stigmatisés ».

    16. Politiques éducatives territorialisées

    17. Acteurs et territoires de l’orientation

    18. Trajectoires scolaires et territoires

     

    Les propositions de communication qui feront l’objet d’une publication
    consisteront en un article achevé, en français ou en anglais, avec un résumé
    dans l’autre langue ou un projet d’article d’une page minimum indiquant le titre de la proposition, le thème
    de rattachement, la problématique abordée la(les) méthode(s) appliquée(s), le terrain d’études le cas échéant, les résultats, cinq à sept mots clés ainsi que le nom, l’affiliation des auteurs et
    leur adresse e-mail.

    Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes :

    • iutgaco@univ-littoral.fr
    • marc_richevaux@yahoo.fr

    avant le 15 septembre 2013

     

    Comité scientifique 

    • Natalia Avilova, Professeur, Professeur Université technique d’État de Koursk
      (Russie)
    • Irina Baïkova Professeur université de saint Petersburg (Russie)
    • Mohamed Belkadir Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Hédi Benrabah, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université
      du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Fabien Berteloot, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale
      (France)
    • Jean-Bernard Boyabe, maître de conférences en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Valerius Ciuca, professeur de droit, Université « Alexandru Ioan Cuza » de Lasi (Roumanie), ancien juge au TPI-CJCE
    • Pilar Munuera, Profesora Titular
      de la Facultad de Trabajo Social Universidad Complutense de Madrid
    • Joël Geest professeur université du littoral côte d’opale chef du département génie industriel et maintenance
    • Andreî Golobodorenko, Vice-Recteur, Université de Rostov sur le Don (Russie)
    • Eric Haeuw responsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Alexandru Jivan, professeur d’économie, Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)
    • Patrick Leroy Maître de conférences HDR Université de Bretagne occidentale Brest (France)
    • Brigitte Lestrade professeur de civilisation allemande contemporaine, spécialiste des mutations du travail en Allemagne Université
      Cergy-Pontoise (France)
    • Evguenia Madeleine maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Brice-Arsène Mankou, docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Clotaire Moulounghi Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Cyril Nyieck Doctorant en Administration Publique à l’Université Pierre Mendes France de Grenoble Directeur Exécutif de l’Institut
      pour la Gouvernance en Afrique Centrale (IGAC) (Cameroun)
    • Maria Orlov présidente de l’institut des sciences administratives de la république de Moldavie
    • Mireille Poirier, Maître de conférences HDR en droit, Vice-présidente Université Montesquieu Bordeaux IV (France)
    • Anca Alexandra Purcarea, PhD. Professeur, Université Polytechnique de Bucarest (Roumanie)
    • Marc Richevaux, Maître de conférences en droit, responsable de la licence professionnelle gestion des ressources humaines
      Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Bruno Roussel Chargé de Mission aux actions numériques & Responsable de l’Insertion Professionnelle des Doctorants. Université
      Paul Sabatier Toulouse (France)
    • Doina Corina Serban, PhD. Maître de conférences Université Polytechnique de Bucarest (Roumanie)
    • Toader Tudorel Doyen de la faculté de droit Universite de Iasi (Roumanie)
    • Dan Top Vice-doyen Faculté de droit Université Targoviste (Roumanie)
    • Crina Verga université Mihaïl Kogalniceanu Iasi (Roumanie)
    • Jeanne-Marie Wailly, docteur en droit, chef du département GACO Université du Littoral Côte d’Opale (France)

    Comité d’organisation

    • Hédi Benrabah, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université
      du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Fabien Berteloot, Maître de conférences associé en Ressources Humaines. Université du Littoral Côte d’Opale
      (France)
    • Mohamed Belkadir Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Séverine Bouteiller Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Eric Haeuw responsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France) chef du
      département gaco iut saint omer dunkerque
    • Stany Lardeur Université du littoral côte d’opale (France)
    • Brice-Arsène Mankou, docteur en sociologie Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Clotaire Moulounghi Docteur en Droit Maître de conférences Université du Littoral Côte d’Opale (France)
    • Jeanne-Marie Wailly, docteur en économie, Université du Littoral Côte d’Opale (France)

    Appel à Com : La place des petites et moyennes entreprises dans la première « révolution industrielle »

    Ecole d’été du Réseau de Recherche sur l’Innovation
    Pensez les révolutions industrielles  
    – 27-30 août 2014–
    Université du Littoral – Boulogne-sur-mer

    Appel à communications pour la session

    La place des petites et moyennes entreprises dans la première « révolution industrielle »

    Organisée par : Cédric Perrin et Sophie Boutillier

    Si l’expression « révolution industrielle » inventée par Adolphe Blanqui en 1837 a laissé dans les
    représentations collectives l’image d’un processus rapide, soudain et quasi inattendu, l’historien attentif remarque avec raison qu’il n’en a rien été et qu’en dépit de l’ampleur du processus, il
    a été progressif. Ce qui nous conduit à souligner deux points d’importance : d’une part depuis la Renaissance, il existait des formes embryonnaires de grandes entreprises (voir par exemple les
    manufactures royales ou encore l’industrie des indiennes qui se développent à partir du 17e siècle), d’autre part l’industrialisation qui débute à la fin du 18e siècle n’a pas entrainé la
    disparition radicale des petites entreprises et ateliers. Une division du travail, selon les secteurs d’activité, a perduré, processus qu’A. Marshall avait bien mis en évidence. La révolution
    industrielle a certes donné naissance à de grandes entreprises mobilisant des milliers d’ouvriers travaillant dans des conditions difficiles sur des machines-outils actionnées par le feu de la
    machine à vapeur, mais des différences géographique et sectorielles sont manifestes.
     
    Comme le souligne fort justement P. Verley (1997), le système usinier, qui se met en place avec la première révolution industrielle, permettait la production de demi-produits (fonte, fer, fil)
    qui fut écoulée sur de vastes marchés. En revanche, la production de biens différenciés, pour des marchés proches du consommateur final, était davantage le fait de petites unités de production.
    Ainsi, en 1860 la taille moyenne des entreprises industrielles en France était de dix salariés, contre 350 dans les mines et près de 200 dans la sidérurgie. Dans de nombreux autres pays d’Europe,
    la grande entreprise n’apparaît que tardivement, dans la seconde moitié du 20è siècle. La grande entreprise se concentre dans les secteurs situés en amont du processus industriel, à forte
    intensité capitalistique et en main-d’oeuvre, alors que la petite entreprise se situe plus en aval. Marshall souligne à ce propos la grande souplesse de la petite entreprise, laquelle assimile
    rapidement les informations nouvelles venant de l’extérieur. Aussi si le petit industriel (selon les termes de Marshall) est rarement au premier rang dans la marche vers le progrès, il a la
    capacité de l’assimiler rapidement. Le poids des petites entreprises dans le système industriel des pays européens est resté important en fonction du degré de personnalisation du produit. Ainsi,
    la fabrication de vêtements masculins s’est industrialisée plus rapidement que celle des femmes parce que le vêtement masculin s’est uniformisé, standardisé avant celui de la femme. Par ailleurs,
    les petites entreprises occupent une autre place importante dans le système industriel par le biais la sous-traitance, de capacité ou de spécialité. Sans nier l’existence de relations
    concurrentielles, il existe bien une division du travail entre grandes et petites entreprises, qui est à la fois évolutive dans le temps (en fonction de l’évolution des techniques), mais aussi
    des secteurs d’activité. La petite, voire très petite, ou la moyenne entreprise apparaissent beaucoup plus comme complémentaires que concurrentes de la grande entreprise. Cette composante de
    l’organisation industrielle, observable au 19e siècle, perdure de nos jours. La France, l’Italie, le Japon, voire l’Allemagne, ont développé des structures industrielles dualistes, dans
    lesquelles quelques grandes entreprises co-existent avec un tissu dense de PME. Portant, c’est le poids relativement élevé des petites entreprises dans le système industriel français qui a été
    désigné par nombre d’historiens, notamment anglo-saxons (voir par exemple les travaux de D. Landes), comme étant la raison du retard relatif français par rapport à l’industrie britannique. La
    société française, trop attachée à ses traditions, aurait tardé à prendre le tournant de la modernisation. Les troubles engendrés par la Révolution de 1789, puis l’instabilité politique qui en a
    découlé pendant plusieurs décennies, ont très certainement freiné la modernisation du pays, bien que cette période ait été riche d’innovations techniques dans différents domaines (machine à
    coudre, conserve alimentaire, etc.) touchant la vie quotidienne des individus. L’histoire économique est longtemps restée centrée sur le rôle moteur de la grande entreprise et sur le modèle
    anglais. Mais, depuis la fin du 20è siècle, différents travaux ont conduit à réapprécier la place des petites entreprises dans le processus d’industrialisation ; notamment (mais pas uniquement)
    en se réappropriant le concept de district industriel de Marshall. S’agissant de la première révolution industrielle, la petite entreprise apparaît désormais davantage comme la norme et la grande
    entreprise l’exception ; y compris en Angleterre. Ce n’est véritablement que lors de la seconde révolution industrielle à la fin du 19è siècle que la grande entreprise émerge. Le concept de
    révolution industrieuse de J. de Vries insiste sur le caractère protéiforme et dispersé de l’industrialisation sur la longue durée.
     
    Ce questionnement sur la place des petites entreprises pendant la première révolution industrielle en entraine un autre. Celui de la croissance de la taille des firmes. Une petite entreprise
    est-elle une grande entreprise « dans l’enfance » ou une entreprise qui n’est pas destinée à grandir ? Une petite entreprise qui n’est pas rachetée par une plus grande ou qui n’en devient pas une
    est-elle nécessairement une entreprise qui a échoué ?
     
    Par ailleurs, l’expression « petite entreprise », si elle est commode d’utilisation, est aussi fondamentalement imprécise. L’entreprise est-elle petite en raison de l’effectif employé, des
    capitaux mobilisés, de ses marchés (plutôt locaux que mondiaux) ? Le seuil est-il bien le même dans toutes les branches d’activité ? Quel rôle joue l’entrepreneur en tant qu’acteur économique ?
    Le dirigeant d’une petite entreprise n’est-il qu’un « simple » chef d’entreprise ou peut-il être un entrepreneur schumpéterien ?
     
    Enfin, dernier point important : quelles ont été les politiques publiques suivies en faveur des petites entreprises au 19e siècle ? Les petits patrons avaient-ils une force de négociation
    suffisante pour imposer leurs revendications vis-à-vis de la concurrence – parfois féroce – du système usinier ? Qui étaient précisément ces petits patrons du 19e siècle, qui avaient parfois au
    niveau local un poids politique important ?
     
    Les propositions de communication peuvent traiter des questions suivantes :
     
    1.    Poids des petites entreprises selon les secteurs d’activité, évolution de la division du travail dans le temps ;
    2.    Situation du système productif français et comparaison avec d’autres pays européens ;
    3.    Monographie d’une petite entreprise/entrepreneur dans un secteur d’activité donné, qu’elle soit restée une petite entreprise ou devenue une grande entreprise ;
    4.    Politique économique vis-à-vis des petites entreprises au 19e siècle ;
    5.    Evolution historiographique relative à la place des petites entreprises dans la révolution industrielle ;
    6.    Financement des petites entreprises (épargne propre de l’entrepreneur, rôle de la famille, rôle des banques, etc.) ;
    7.    Le poids des petites entreprises dans le progrès technique.
     
     
    Dates importantes

    Plus d’informations : http://says.univ-littoral.fr/

    –      Envoi du résumé de la communication avant le 15 avril 2014 à
    Sophie Boutillier : Sophie.Boutillier@univ-littoral.fr ou
    Cédric Perrin : cp2002@orange.fr
    –      Réponse du comité scientifique au plus tard le 15 mai 2014
    –      Inscription au Congrès avant le 30 juin 2014. L’inscription est gratuite pour les membres du RRI
    –      Envoi des papiers finaux avant le 15 août 2014.

    Appel à communication : Florence Frontier Research in Economic and Social History (FRESH) Meeting

    Appel à communication pour un “FRESH meeting” (Frontier Research In Economic and Social History) qui se tiendra à
    l’Institut Universitaire Européen à Florence, le 6 décembre prochain, avec pour thème “la pratique de l’interdisciplinarité en histoire économique contemporaine”.

    “An Interdisciplinary Perspective on Modern Economic History”

    Date and Venue: December 6, 2013 @ Sala Del Capitolo (Badia Fiesolana)
    Hosting Institution: European University Institute (Department of History and Civilization)
    Keynote Speaker: Giovanni Vecchi (University of Rome Tor Vergata and World Bank)
    Local Organizers: Gabriele Cappelli, Alexis Frédéric Drach, Rémi Gilardin, Alfredo Mazzamauro
    FRESH Organizers: Rowena Gray, Paul Sharp and Jacob Weisdorf

    FRESH meetings are well known for enabling researchers in social and
    economic history to present early-stage and unpublished research to a friendly audience of peers. The Florence FRESH Meeting hosted by the European University Institute aims to bridge different
    perspectives on modern economic history. In particular, the workshop welcomes participants whose work is developed across disciplinary and departmental borders, in order to enhance on-going
    research and benefit from the exchange of ideas and criticisms that such a meeting is likely to foster.

    Proposals from any field and branch of modern economic history (roughly
    from 1800 to the present day) are welcomed – as well as papers from other disciplines that are developed in a historical perspective. Accepted papers will receive 30 minutes each: 15 / 20 for
    presentation and 10 / 15 for discussion. Please note that the presentation time may vary according to the number of participants.

    A participation fee of 70 Euros must be paid on acceptance of submission.
    The organizers will offer refreshments, lunch and dinner – but travel and hotel expenses must be covered by the participants themselves. Further information on bookings and how to get to the
    venue will be provided to the participants. For more information on the EUI please visit
    www.eui.eu.

    How to Apply

    Prospective speakers should send a one-page (500 words) abstract and a CV
    to Gabriele Cappelli (
    gabriele.cappelli@eui.eu) no later than July 7,
    2013. Notification of acceptance will be given by the end of July 2013.

    Would you like to organize a FRESH meeting?

    FRESH meetings have no permanent venue but take place at any institution
    around the world where there is an interest in having the FRESH meeting. Hosting institutions will be asked to provide a venue, including electronic equipment, and lunch and dinner for the
    meeting participants (usually 10 – 15 persons). If you would like to organize a FRESH meeting at your institution, please contact the meeting organizers (contact details on the FRESH
    website:
    www.sdu.dk/ivoe/fresh).

    Would you like to keep updated on FRESH activities?

    There are two ways to sign up for updates on our activities. You can either
    ‘like’ FRESH on our Facebook page (
    www.facebook.com/freshmeetings), or you can
    subscribe to eh.news at
    eh.net.

    http://www.eui.eu/Projects/THINK/Images/logos/eui.png

    Le big bang de l’économie numérique : désordre et normalisation

    L’ISERAM (le laboratoire de recherche l’ISEG Group) organise un colloque international.

    Appel à communication

     

    THEME:  Le big bang de l’économie numérique : désordre et
    normalisation
    DATE: Jeudi 10 avril 2014
    LIEU: Maison de l’Europe
    – 35-37, rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris.

    Les projets de communication de deux pages maximum, bibliographie comprise, devront être envoyés pour le 15 février 2014au secrétariat du
    colloque : viviane.du-castel-suel@iseg.fr

    L’économie numérique apparaît comme le résultat conjugué des applications technologiques issues de l’Internet, des usages
    individuels et collectifs qui en découlent, ainsi que d’une économie de la dématérialisation à l’intérieur de laquelle se redéfinissent le rôle et le fonctionnement des organisations et des
    marchés. Ce qu’il est convenu d’appeler depuis quelques années « la révolution numérique » constitue un phénomène dont l’origine est très proche dans le temps, avec l’émergence de l’IP
    (Internet Protocol) et du Web 2.0. Cette économie a revêtu rapidement une ampleur exceptionnelle, impliquant tous les champs d’activités de l’économie et de la société. Les effets
    induits par la convergence voix-données-images, la croissance irrésistible des capacités de traitement, de stockage et de transport de l’information, le caractère cumulatif des innovations de
    produit, de service et de procédé, le développement de la culture « bottom-up » semblent donner au numérique le statut d’une « nouvelle révolution industrielle »(
    1), qui transformerait les comportements et les
    représentations, métamorphoserait chaque utilisateur en noeud de son cercle de connaissances et ferait émerger de « nouveaux maîtres du monde » en mesure de peser sur le
    futur(
    2).

    Cette économie numérique est à la source de nouvelles activités qui peuvent apparaître comme
    des gisements potentiels de croissance et d’emploi et partant, comme des solutions possibles de sortie de crise. C’est le cas, en particulier, des industries créatives dont la légitimité est
    supportée en Europe à la fois par les institutions communautaires, les États et les collectivités territoriales, sans parler des acteurs industriels eux-mêmes. La difficulté est à la fois de
    s’entendre sur une délimitation précise du périmètre de ces activités et d’en mesurer la portée économique réelle. Cette difficulté concerne également l’identification de la nature véritable de
    ce qui est à l’oeuvre dans ces ateliers numériques que sont les Fab Labs où les Makers du 2.0 élaborent des produits innovants, à l’image des imprimantes 3D. Ces lieux peuvent
    être associés à la révolution industrielle évoquée ci-dessus ou, plus modestement, à des espaces de bricolage numérique.

    Pour autant, les interrogations autour de l’économie numérique ne s’épuisent pas dans la vision
    positive du progrès technique ou dans l’approche matérielle renouvelée d’un consumer capitalism qui verrait se démultiplier à l’infini les objets du désir. L’économie numérique fait
    émerger de nouveaux espaces de réflexion, conjuguant notamment les problématiques :

    – des supports techniques et des normes,

    – des relations sociales et du facteur humain,

    – de la gestion des données personnelles et des big data,

    – de l’organisation économique et des nouvelles formes de coordination de l’activité,

    – de l’appropriation des richesses,

    – de la transparence et de la démocratie.

    Par ailleurs, l’économie numérique est loin de constituer un espace lisse dénué de rapports de
    forces. Ainsi, de grandes entreprises, comme Google, Amazon, Facebook, Ebay ou Tweeter, Apple et Microsoft, continuent à vouloir imposer des conditions nouvelles de production et de marché. De
    même, des organisations – marchandes bien sûr mais également étatiques, mafieuses, etc. – s’évertuent à vouloir contrôler les données numériques et leurs sources. De plus, si la participation des
    utilisateurs à la définition du produit contribue à faire émerger un modèle de la co-conception, la valeur du travail des contributeurs ne donne pas
    matière à rétribution, alors même que ceux-ci cèdent également l’usage de leurs données personnelles. Celles-ci apparaissent
    infimes, mais agrégées, elles ont beaucoup de valeur. Dès lors, bien que l’économie numérique et les technologies qui lui sont associées soient censées accroître les richesses et les
    opportunités, ces richesses et ces opportunités semblent être de façon croissante sous le contrôle d’un nombre limité d’acteurs. Il y a ainsi loin de la coupe aux lèvres.

    Ces développements indiquent que les représentations de l’économie numérique comportent des degrés de complexité
    qui impliquent de s’engager dans des analyses approfondies. Ces degrés de complexité conduisent également à affronter les contradictions, à proposer des démarches d’explication et de
    compréhension et à tenter de déployer des visions prospectives qui puissent contribuer à ouvrir les chemins de la connaissance. L’ambition du colloque de l’ISEG-ISERAM du 10 avril 2014, organisé
    sur le thème de l’économie numérique à la Maison de l’Europe, consiste précisément à tenter d’y voir un peu plus clair sur les interprétations qui s’accumulent ici et là, sans toujours souligner
    les défis en cours et sans faire apparaître les enjeux contradictoires qui semblent pourtant essentiels à l’appréhension de cette économie.

    Les intentions de communication pourront s’articuler autour de cinq thèmes majeurs, sans que ceux-ci ne
    constituent pour autant une liste limitative.

    1er thème. Économie numérique et
    monétisation : économie de la contribution et propriété intellectuelle ; effets du tout-gratuit.

    2e thème.
    Économie numérique et enjeux sociétaux : avancée ou recul de la démocratie ; big data ; culture du bottom up ; espionnage ; malveillance ; manipulation froide ; régulation ; RSE
    ; traçabilité des produits ; transformation de l’État ; univers collaboratif.

    3e thème. Économie numérique et
    voies de financement singulières : crowfunding ; monnaies parallèles ; nouveaux leviers de financiarisation.

    4e thème. Économie numérique,
    changements stratégiques et business models : cantines, Fab Labs et Makers 2.0 ; cloud à la demande ; concentration croissante de l’information ; entrepreneurs
    schumpétériens ou kirznériens ; innovation et quête de la rente ; mobilité ; MOOC et formation ; réseaux sociaux.

    5e thème. Économie numérique,
    industries et territoires : écosystèmes industriels ; industries créatives, culturelles et numériques en Europe comme solutions de sortie de crise ; mutations des services publics (hôpitaux,
    collectivités locales, distribution de l’eau, de l’électricité, etc.) ; open innovation, milieux innovateurs et pôles de compétitivité ; redéfinition des usages urbains.

    Comité scientifique

    Boualem Aliouat, Université de Nice, Sophia Antipolis

    Abdelmajid Amine, Université Paris-Est-Créteil

    Alain Amintas, Université de Rennes 2, CIAPHS

    Gilles Antier, IAURIF et IEP de Rennes

    Olivier Babeau, Université Paris VIII

    Faouzi Bensebaa, Université Paris VIII

    Amina Bécheur, Université Marne-La-Vallée

    Danielle Benezech, Université de Rennes 1, CREM

    Philippe Béraud, Télécom Bretagne et CIAPHS, Université de Rennes 2

    Annie Blandin, Télécom Bretagne et CEDRE/IODE, Université de Rennes 1

    Rolande Borrelly, Université de Grenoble 3, ISMEA

    Didier Chabaud, Université d’Avignon

    Franck Cormerais, Université de Bordeaux 3, MICA

    Aude d’Andria, Université d’Evry

    Arnaud de l’Épine, Ars Industrialis

    Pablo Diaz, Institut d’Etudes Politiques de Rennes, CIAPHS, ISMEA

    Viviane Du Castel, ISEG Group, ISERAM.

    Marc Humbert, Université de Rennes 1, CIAPHS

    Adrienne Jablanczy, ISEG Group, ISERAM

    Karim Medjad, CNAM Paris

    Karim Messeghem, Université de Montpellier 1

    Pierre Musso, Télécom Paristech et Université de Rennes 2

    Hadj Nekka, Université d’Angers

    Joan Le Goff, Université de Tours

    Robert Paturel, Université de Bretagne-Occidentale

    Jean-Louis Perrault, Université de Rennes 1, CIAPHS, ISMEA

    Jean-Jacques Perseil, CNAM Paris

    Yvon Pesqueux, CNAM Paris

    José Filipe Pinto, Université Lusophone de Lisbonne

    Michel Renault, Université de Rennes 1, CREM

    Pierre Salama, Université Paris XIII

    Ali Smida, Université Paris XIII

     

    Adelino Torres, Université Technique de Lisbonne
     

    (1) Chris Anderson, Makers : la nouvelle révolution industrielle,
    Pearson France, 2012.
    (2) Jaron
    Lanier, Who Owns the Future, Simon & Schuster, 2013.