Archives de catégorie : Actualité de la gestion

ISTEC : Pierre LARRAT nommé Directeur Général

Pierre LARRAT est nommé Directeur Général de l’ISTEC à partir du 10 mars 2020. Il succède à Benoît HERBERT, qui dirigeait l’école depuis 2000.

Pierre Larrat

Pierre Larrat

Docteur ès Sciences de Gestion (Paris II), diplômé d’un Master II informatique (CNAM) et d’un Master II Sciences de l’information (Université Aix-Marseille), Pierre Larrat a débuté sa carrière en tant que consultant en organisation et systèmes de formation pendant 10 ans puis il intègre le groupe ESCEM en 2002 comme professeur associé. En 2003, il prend la tête d’Atelis et de l’institut de la Compétitivité du Groupe ESCEM, qu’il dirige jusqu’en 2008. Il embrasse ensuite une carrière de manager en tant que Directeur Général du Groupe HAP puis du CIMI (Centre International de Maintenance Industrielle), avant de diriger le Campus de l’IDRAC Bordeaux où il a développé l’offre de formations et les partenariats entreprises. Depuis 2018, il était consultant stratégie auprès de grands comptes et auditeur certification AFNOR sur la norme QUALIOPI.

« Pierre LARRAT apportera à notre école ses compétences en matière de pédagogie et de gestion d’équipe. Nous profiterons également de son expérience dans le domaine de la recherche, qui aidera l’ISTEC à s’ouvrir encore davantage aux exigences actuelles dans un environnement en constante évolution ».

Stéphane CHAPERON (ISTEC 1986), Président du Conseil d’Administration de l’ISTEC – l’ADEC

ISTEC en chiffres

Fondée en 1961, l’ISTEC, Ecole Supérieure de commerce et marketing est un établissement privé d’enseignement supérieur, reconnu par l’Etat. L’école, indépendante, gérée par ses diplômés est une association loi 1901 à but non lucratif. Membre de la Conférence des Grandes Ecoles, l’ISTEC accueille plus de 1 500 étudiants dans ses différents programmes Bac+3 Bachelor inscrit au RNCP Niveau 6 (Nomenclature européenne), Bac+5 Grande Ecole, Diplôme Visé – Grade de Master, MBA, DBA, VAE et formation continue. L’ISTEC donne la possibilité à ses étudiants de suivre leur cursus en alternance ou en apprentissage dès leur 1re année d’études en Programme Bachelor et en Programme Grande Ecole.

L’ISTEC s’appuie sur ses valeurs distinctives ; le Respect, l’Engagement, la Curiosité, l’Audace et la Solidarité pour développer les talents spécifiques de ses étudiants et les préparer à devenir des managers responsables et engagés.

ISTEC : Laurent Ploquin nouveau Directeur Général et Eric Le Deley nommé Directeur Académique

L’ISTEC renforce son équipe de direction avec l’arrivée de Laurent Ploquin au poste de Directeur Général, la nomination d’Eric Le Deley en tant que Directeur Académique et Doyen de la faculté de l’école et celle de Pierre Larrat comme Directeur du Développement du nouveau groupe formé avec l’EEMI.

ISTEC renforce son équipe de direction

Laurent PLOQUIN intègre l’ISTEC fort de 25 années d’expérience professionnelle dans l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, au cours desquelles il a occupé différentes responsabilités de développement, en France et à l’international, d’ingénierie pédagogique, de management d’équipe et de conseil. Il a exercé ses responsabilités essentiellement au sein du Groupe ESSEC dont il est diplômé et pour lequel il dirigeait le Centre de Formation des Apprentis avant de rejoindre l’ISTEC en tant que Directeur Général de l’école.

Eric LE DELEY, Docteur en Sciences de Gestion, a débuté sa carrière comme professeur vacataire à l’ESSEC, maître de conférences à l’ENA ainsi qu’à l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Il a ensuite été Enseignant-chercheur à NEOMA Business School de 2004 à 2015 et directeur de département de 2013 à 2015. Il travaille avec l’École de Guerre Économique depuis 2002. Spécialisé en négociation et gestion des conflits, il a collaboré à la retranscription d’ouvrages de négociateurs et diplomates français. Il a publié en janvier 2021 “Les 7 négociations qui ont fait l’histoire de France”. Éric Le Deley rejoint l’ISTEC en tant que Directeur Académique et Doyen de la faculté de l’école.

Pierre LARRAT, titulaire d’un doctorat en sciences de gestion et d’un master en systèmes d’information, a commencé sa carrière en tant que consultant, avant d’intégrer le monde académique comme professeur puis directeur. Après avoir accompagné l’an dernier l’école dans sa transformation. Il évolue à présent en tant que Directeur du Développement du nouveau groupe formé par l’ISTEC et l’EEMI.

Une équipe dirigeante mobilisée autour d’un projet académique innovant

La volonté de l’ISTEC est d’offrir une expérience pédagogique unique portée par une offre de programmes renouvelée, la création de double-diplômes, la mise en oeuvre de passerelles et de nouvelles spécialisations, le soutien aux porteurs de projets entrepreneuriaux et le développement de partenariats en France et à l’étranger.

Cette ambition s’appuie sur l’excellence académique de ses enseignements, le recrutement de nouveaux professeurs-chercheurs, la qualité des publications de recherche, l’expertise de ses intervenants professionnels et une forte proximité avec les entreprises qui s’illustre notamment par la possibilité qui est donnée aux étudiants de suivre leur cursus en alternance dès leur 1ère année d’études post bac en Bachelor (Bac+3) et en Grande École (Bac+5).

L’objectif est l’accélération de la différenciation de l’ISTEC soutenue par un portefeuille de nouvelles formations valorisant la complémentarité des compétences : retail, marketing, digital et l’intégration des enjeux sociétaux au sein des programmes Bachelor, Grande Ecole et MBA pour une insertion professionnelle réussie de ses étudiants et diplômés.

À propos de l’ISTEC

Fondée en 1961, l’ISTEC, Ecole supérieure de commerce et marketing est un établissement privé d’enseignement supérieur, reconnu par l’Etat. Située dans le 1er décile des Business Schools françaises, membre de la Conférence des Grandes Ecoles, l’école dispense des titres RNCP (6 et 7) et des diplômes reconnus par l’Etat et visés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (Bachelor Bac+3 et Grande Ecole – Grade de Master Bac+5). En 2021, l’ISTEC accueille plus de 1200 étudiants dans ses différents programmes Bac+3 Bachelor, Bac+5 Grande Ecole – Grade de Master, MBA, DBA, et VAE. Fidèle à son histoire, l’ISTEC s’appuie sur ses valeurs distinctives ; le Respect, l’Engagement, la Curiosité, l’Audace et la Solidarité pour développer les talents spécifiques de ses étudiants et les préparer à devenir des managers responsables et engagés. Think, Create, Act, Together.

www.istec.fr – https://twitter.com/ISTEC_Paris

Allocations de recherche en histoire

La Mission historique de la Banque de France propose des allocations de recherche en histoire qui s’adressent à des étudiants inscrits en mastère 1 ou 2, en thèse ou éventuellement en recherches postdoctorales et relevant des disciplines suivantes : histoire, sociologie, sciences politiques, sciences économiques, droit.

Ces allocations, d’une durée d’un an, renouvelables dans le cas d’une inscription en thèse.

Les sujets de recherche devront revêtir une dimension historique. Ils comporteront une exploitation précise des sources d’histoire de la
Banque de France, conjointement à l’exploitation de toute autre source pouvant nourrir le sujet.

Les sujets proposés seront jugés en fonction de leur pertinence scientifique : nouveauté du sujet, originalité de la démarche et prise en compte de l’état de la question et des travaux historiques déjà existants dans le champ de recherche choisi.

Les dossiers de candidature peuvent être téléchargés sur le site internet de la Banque de France.

Les dossiers seront examinés par le Conseil scientifique de la Mission historique, composé d’universitaires et de chercheurs de la Banque de France.

Les candidat(e)s retenu(e)s seront averti(e)s par courrier courant janvier 2012.

Emmanuel Prunaux
Mission historique de la Banque de France

1069-historique-ut@banque-france.fr

Mise en place d’un comité de crise face à la situation de dégradation des délais de paiement

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, et François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, ont décidé la mise en place d’un comité de crise sur la question du crédit inter-entreprises pour répondre aux cas les plus difficiles et désamorcer une tendance à la cessation ou au retard de paiement, à rebours des orientations voulues par l’État en matière de relations entre les clients et leurs fournisseurs.

Un scoop : un nouveau comité… en France

Bruno Le Maire et François Villeroy de Galhau ont indiqué que « le comité de crise permettra de traiter en temps réel les cas les plus graves de détérioration du crédit inter-entreprises et d’encourager, au travers de leurs représentants, les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à fluidifier leurs relations commerciales, en veillant à la santé des petites et moyennes entreprises, plus fragiles en général que les grandes entreprises sur l’état de leur trésorerie ».

Ce comité de crise sera réuni sous la forme de conférences téléphoniques autant que nécessaire sous l’égide du Médiateur des entreprises et du Médiateur du crédit et associera les fédérations d’entreprises (AFEP, CPME, MEDEF, U2P), les chambres consulaires ainsi que la DGCCRF.

Les missions du comité de crise sur les délais de paiement

  • Identifier la profondeur de la détérioration des délais de paiement et détecter les cas les plus manifestes ;
  • Trouver les moyens de mesurer instantanément et d’informer sur la situation en matière de crédit inter-entreprises ;
  • Rappeler les moyens dont disposent le Médiateur des entreprises et le Médiateur du crédit pour résoudre certaines difficultés qui, au-delà de cas isolés, peuvent concerner des branches professionnelles entières ;
  • Mettre un terme aux situations critiques par l’engagement des représentants des entreprises en mesure d’agir auprès des entreprises dont le comportement est anormal ;

Valoriser les entreprises s’engageant volontairement dans la solidarité économique.

Adoption de l’ordonnance créant l’Autorité de contrôle prudentiel

Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de
l’Industrie et de l’Emploi, a présenté en Conseil des ministres une ordonnance portant fusion des autorités d’agrément et de contrôle de la banque et de l’assurance prise en application de la loi
de modernisation du 4 août 2008.

Cette ordonnance, qui sera publiée dans les prochains jours, permettra de mettre en place courant
février 2010 l’Autorité de contrôle prudentiel, nouvelle autorité administrative indépendante, chargée du contrôle des banques, entreprises d’investissement, entreprises d’assurance, mutuelles et
institutions de prévoyance, ainsi que des intermédiaires dans les domaines de la banque et de l’assurance.

La réforme poursuit trois objectifs :

          accroître l’efficacité du système français de surveillance du secteur financier ;

          améliorer la sécurité des consommateurs de produits bancaires et d’assurance grâce au renforcement des contrôles de la commercialisation et à la mise en commun de moyens avec
l’Autorité des marchés financiers au sein d’un pôle partagé entre les deux autorités ;

          renforcer l’influence de la France dans les débats internationaux dans ces domaines.

L’Autorité
sera présidée par le Gouverneur de la Banque de France. Le Vice-président, expérimenté en matière d’assurance, et les autres membres du collège ainsi que ceux de la commission des sanctions, seront
nommés dans les prochaines semaines. En termes de fonctionnement, l’Autorité est adossée à la Banque de France. Elle accueillera l’ensemble des personnels affectés aux autorités existantes.

La Mission historique de la Banque de France reprend

Le séminaire des doctorants de la Mission historique de la Banque de France reprend cette année. Comme l’année dernière, son objectif est de
donner la parole à de jeunes chercheurs, doctorants ou post-doctorants, qui présentent leurs travaux sous le regard critique d’un chercheur confirmé.

Les séances ont toujours lieu un lundi, au 4 rue de la Banque (Paris 2e, métro Bourse ou Palais Royal) de 16h à 18h.

Entrée libre.

Renseignements : vincent.duchaussoy@banque-france.fr

Prochaine séance :

Lundi 16 avril 2012 – 16h :

Paul Ferreira (Doctorant, Université de Rouen) :

Le Crédit industriel de Normandie face à la nationalisation :

entre contraintes nationales et marché régional (1981-2007).

Discutant : Hubert Bonin (Institut d’études politiques de Bordeaux) 

La Banque de France ouverte aux doctorants, historiens et économistes

La Mission historique de la Banque de France organise, pour l’année 2011, un séminaire ayant pour objectif de permettre aux
doctorants, historiens ou économistes, de présenter leurs travaux. Vous en trouverez ci-dessous le programme complet.

Sur la base de sept séances réparties au long de l’année, le séminaire, ouvert à tous mais principalement destiné aux étudiants
de Master et aux doctorants, se veut une opportunité de mettre en relations les jeunes chercheurs en histoire économique et monétaire en leur offrant l’occasion de confronter leurs
travaux.

La première séance de ce séminaire aura lieu le 7 février prochain à 14h30, au 4 rue de la Banque (Paris,
2e)

 

Interviendront au cours de cette séance :

        
 Olivier Feiertag (Professeur, Université de Rouen)

Introduction historiographique

 

         Vincent
Duchaussoy
(Doctorant, Banque de France – Mission historique)

La lente mue du réseau de la Banque : modernisation structurelle ou ajustements contraints (1965-1990) ?

 

 Si vous souhaitez assister à
cette séance, merci de suivre les modalités indiquées en annexe du programme.

 

Séminaire des doctorants de la Mission historique

de la Banque de France

Programme 2011 (sous réserve de modifications)

 

Coordination scientifique : Vincent Duchaussoy, Olivier Feiertag,
Michel Margairaz.

 

 

Les séances auront lieu de 16h à 18h, au 4 rue de la Banque (Paris 2e).

 

 

Lundi 7 février 2011 : Séance
introductive

Attention, exceptionnellement, séance à 14h30

        
Olivier Feiertag (Professeur, Université de Rouen)

        
Vincent Duchaussoy (Doctorant, Mission historique / Université de Rouen)

 

Lundi 28 février 2011 : Politique
monétaire et contrainte de crédit

         Éric Monnet (Doctorant, Paris School of Economics)

         Discutant
:
Michel Margairaz (Professeur, Université de Paris 1)

 

Lundi 28 mars 2011 : L’Europe de
l’intégration monétaire

         Emmanuel Mourlon-Druol (Post-doctorant, London School of Economics)

        
Discutant : Didier Bruneel (Conseiller du gouverneur, Banque de
France)

 

Lundi 9 mai 2011 : Monnaie et
contrainte extérieure en France (XXe siècle)

 

        
Julien Brault (Doctorant, Institut des Hautes Études Internationales de Genève)

        
Alexandre Reichart (Doctorant, Université Paris 1)

 

Lundi 6 juin 2011 : Les réseaux
internationaux de banquiers centraux

        
Renaud Boulanger (Doctorant, Université de Rouen)

        
Floriane Galeazzi (Doctorante, Université de Rouen)

 

Lundi 3 octobre 2011 : Vichy et la
question de l’or

 

        
Arnaud Manas (Doctorant, Université Paris 1 / Chef du Service du Patrimoine historique et des Archives, Banque de
France)

         Discutant
:

 

Lundi 7 novembre 2011 : La Banque de
France au XIXe siècle

        
Muriel Bordogna (Docteure, Mission historique)

        
Discutant : Michel Lescure (Professeur, Université
Paris-Ouest)

 

 

Les étudiants souhaitant assister aux séances du séminaire sont priés de s’inscrire en renseignant les informations suivantes
:

 

Nom :

Niveau : Master Doctorat

Directeur de recherches :

Université / École :

Titre de la recherche en cours :

 

Inscription et information : Vincent Duchaussoy (vincent.duchaussoy@banque-france.fr)

 

Banque de France

Service du Patrimoine historique et des Archives

Mission historique.

 

10-1069

31 rue Croix-des-Petits-Champs

75049 PARIS Cedex 01.

 

01.42.97.74.51

06.87.93.36.68

Nomination au Comité d’audit du Conseil général de la Banque de France

Monique MILLOT-PERNIN, commissaire aux comptes et expert-comptable, est
nommée Présidente du Comité d’audit du Conseil général de la Banque de France

 

Le Conseil général de la Banque de France a nommé Monique MILLOT-PERNIN à la fonction de Présidente du Comité d’audit sur proposition du
Gouverneur M. Christian NOYER. Choisie pour ses compétences en matière d’audit et de contrôle interne pour des entreprises à la fois privées et publiques, elle vient de prendre ses fonctions le 6
février 2009.

 

Le rôle du Comité
d’audit

 

Créé par une décision du 22 octobre 2004, le Comité d’audit
renforce la structure de gouvernance de la Banque de France. Il rend compte dans les domaines de l’information financière, de l’audit externe et
interne, et de la maîtrise des risques, auprès du Conseil Général.

Le Comité d’audit est aujourd’hui composé de 3 membres : l’ancien Ministre et contrôleur d’Etat Serge LEPELTIER, le chef d’entreprise
François CALVARIN, et Monique MILLOT-PERNIN, commissaire aux comptes et expert-comptable, pour présider ce Comité.

« L’Ordonnance du 8 décembre 2008 transposant la 8ème directive européenne sur le contrôle légal des comptes, confère désormais au Comité d’audit un rôle
tout à fait central et prudentiel pour la gestion des risques au sein de la Banque de France. Ce rôle est d’autant plus accentué du fait des difficultés actuelles du système bancaire
»,
souligne Monique MILLOT-PERNIN.

DRH 3.0 et nouvelle culture managériale

Le digital est omniprésent. Les entreprises doivent s’adapter aux évolutions technologiques mais également aux nouveaux modes d’organisation du travail en transformant leur culture managériale amenant au DRH 3.0 . Dans ce contexte, Deloitte et le Cercle de l’Excellence RH, publient leur étude « Le DRH au cœur de la tourmente digitale de l’entreprise » réalisée auprès d’un panel de DRH représentatif de l’ensemble des secteurs d’activité. Ce rapport analyse les conséquences de la digitalisation sur les collaborateurs, le DRH, le manager et l’apparition d’une nouvelle fonction au sein des organisations, le Chief Digital Officer (CDO).

  • La digitalisation de l’entreprise joue un impact positif sur la mobilité (97%), la productivité (87%) et la relation à l’espace et au temps de travail (84%).
  • Les missions du DRH les plus impactées par la transformation digitale sont la formation (74%), le recrutement (58%), le sourcing (50%) et l’administration du personnel (50%).
  • 76% des DRH pensent que les managers n’ont pas une bonne vision des conséquences de la transformation digitale sur leurs équipes.
  • Plus d’un tiers du panel d’entreprises interrogé a déjà recruté un CDO. Parallèlement, 1 DRH sur 2 estime qu’il est nécessaire de créer une direction de la digitalisation.

Le digital : vecteur de partage qui promeut la coopération et décloisonne l’entreprise

Les DRH interrogés notent le niveau de digitalisation de leur entreprise à 5.4/10. En outre, si près de deux tiers d’entre eux (63%) déclarent que les salariés se sentent déjà impactés par la digitalisation de l’entreprise, seulement un tiers des collaborateurs (39%) partage une vision commune de la stratégie digitale. Il y a donc un véritable décalage entre la perception de la digitalisation et la compréhension de la stratégie de transformation digitale.

Selon les DRH, la digitalisation de l’entreprise a un impact positif sur la mobilité (97%), la productivité (87%) et la relation à l’espace et au temps de travail (84%). En effet, les outils numériques permettent de partager l’information plus rapidement, d’optimiser le travail d’équipe, et rend l’organisation à la fois plus transparente et plus accessible. Le management devient donc moins pyramidal, les échanges plus horizontaux et la liberté d’entreprendre s’en trouve facilitée.

À noter son impact par contre négatif sur la charge de travail (64%) et sur l’équilibre vie professionnelle et personnelle (50%). Toutefois, les trois quarts (75%) des répondants déclarent que leurs salariés sont favorables à cette transformation. Ce sont les métiers de la communication (81%), du marketing (78%) et de l’informatique (68%) qui s’adaptent le plus vite à cette transformation digitale ; les Ressources Humaines se classent seulement à la 5e place (35%).

Les nouvelles missions du DRH 3.0

La digitalisation va faire évoluer les missions des DRH pour 94% des répondants. En effet, elle permet de supprimer les silos, de déhiérarchiser les entreprises, et de transformer la relation au travail en proposant une expérience candidat, une expérience salarié et une expérience apprenant. Les DRH considèrent que leurs missions les plus impactées par cette transformation sont la formation (74%), le recrutement (58%), le sourcing (50%) et l’administration du personnel (50%).

Par ailleurs, le digital, au-delà des outils, représente aussi pour le DRH l’occasion de faire évoluer les modalités de travail dans l’organisation et d’y impulser une nouvelle culture managériale pour 9 répondants sur 10. Le déploiement des outils digitaux (50%), la mise en place d’outils collaboratifs (31%) et l’accompagnement sur les nouveaux modes managériaux au sein de l’entreprise (29%) représentent les moyens les plus efficaces de développer cette nouvelle culture.

Cependant, si 7 DRH sur 10 pensent que c’est au DRH de prendre le leadership de la transformation digitale, près d’1 sur 2 pense qu’il n’a pas encore une bonne compréhension des enjeux d’évolution des compétences liées au digital.

La transformation digitale implique un véritable changement de modèle managérial

Pour 9 DRH sur 10, le rôle de manager est impacté par l’introduction du digital. Or, 83% d’entre eux estiment que les managers ne se sentent pas assez compétents aujourd’hui pour être porteurs de la transformation digitale et se retrouvent désarmés face à ces changements. En effet, trois quarts des DRH (76%) pensent que les managers n’ont pas une bonne vision des impacts de la transformation digitale sur leurs équipes.

Bien que le rôle de manager reste toujours le même, à savoir le pilotage de la performance et le développement de ses équipes, ses compétences vont, quant à elles, devoir évoluer pour intégrer des dimensions nouvelles. Pour assurer ce rôle nouveau, le manager devra se doter de compétences appropriées. Les DRH ont identifié la capacité à adopter une posture de facilitateur (51%), à comprendre et savoir utiliser les nouvelles technologies digitales (48%) et enfin à se positionner comme un régulateur (44%).

« Le manager doit assurer un rôle de régulateur auprès de ses équipes et savoir prendre du recul pour distinguer l’urgence de l’importance afin de ne pas perdre de vue les missions principales de ses équipes. D’une part, parce que la rapidité de circulation de l’information peut noyer les équipes car elles doivent traiter toujours plus d’informations, toujours plus vite. Cette surexposition digitale soulève le risque d’éclipser les sujets importants au profit des sujets purement urgents. D’autre part, l’utilisation des outils digitaux permet de travailler de chez soi, sans coupure réelle avec le moment habituellement dédié au travail » estime Philippe Burger, Associé responsable Capital Humain chez Deloitte.

Le tournant du digital se fera grâce à un binôme DRH/CDO

Le CDO définit et pilote la stratégie digitale d’une entreprise en collaboration étroite avec le DRH 3.0. Son rôle est à la fois d’élaborer et d’appliquer une vision stratégique pour l’entreprise (50%) et d’accompagner les managers et les équipes vers ce changement culturel (46%).

Si 1 DRH sur 2 semble mesurer l’importance de cette nouvelle fonction au sein de l’organisation, seules 39% des entreprises du panel ont recruté un CDO ou sont en cours d’en recruter un.

« Un Chief Digital Officer est un bon moyen d’anticiper les évolutions et innovations restant à venir, ainsi que d’orienter la stratégie digitale de l’organisation. Le tournant du digital doit être porté par les DRH et les CDO garants ensemble du digital et de l’humain, chacun devant apporter son expertise à l’autre. Une fois la transformation digitale finie ou en cours d’achèvement, la culture du digital se sera infusée dans l’ensemble de l’organisation et ainsi les missions du CDO seront diluées au sein de l’entreprise entre les différents départements. Il n’y aura plus d’expert du digital mais au contraire une part de digital dans chaque métier et dans chaque interaction interne et externe » conclut Edgard Added, Président Fondateur du Cercle de l’Excellence RH.

Méthodologie

À l’initiative du Cercle de l’Excellence RH, l’étude DRH 3.0 a été réalisée auprès de 103 entreprises sur une population composée à 94% de DRH parmi les membres du Cercle de l’Excellence RH. Le panel est représentatif de l’ensemble des secteurs d’activité, il est composé à 23% d’entreprises de moins de 500 salariés, à 38% d’entreprises de 500 à 5000 salariés et à 39% d’entreprises de plus de 5000 salariés.

deloitte DRH 3.0

Intelligence économique et éthique : paradoxe ?

Vendredi 20 mars 2015, la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants (FNCD) a tenu ses 7es Assises Nationales au Palais du Luxembourg. Brigitte DUMONT (Directrice de la RSE du groupe Orange, Vice-présidente de l’ANDRH), Franck DECLOQUEMENT (professeur et conférencier Expert à l’IRIS), Philippe DETRIE (Président-fondateur de la Maison du Management) et Emmanuel TONIUTTI (Président de l’international Ethics Consulting Group, professeur de leadership à HEC Paris, coach d’équipes dirigeantes), experts reconnus, ont passionné la nombreuse assistance autour du thème « Intelligence économique et éthique ».

Stratégies d’influence et sécurité économique

En plus d’exploiter des données stratégiques, l’intelligence économique englobe les stratégies d’influence et de protection de l’information.

Dans ce contexte, Franck DECLOQUEMENT a évoqué les conséquences qui pourraient être liées à la signature du traité transatlantique (guerre des normes, intérêts plus particuliers des Etats-Unis pour certains domaines – agriculture et numérique notamment – mais aussi obtenir la docilité de l’Europe dans la perspective du « containment » de la Chine…). Par ailleurs, l’expert a souligné l’importance de la sécurisation des données face aux risques humains volontaires et involontaires.

Intelligence économique : responsabilité des décideurs

La performance des entreprises est directement corrélée à la participation des salariés à la gouvernance. C’est pourquoi les experts insistent sur les notions d’échange, de partage et d’accompagnement amenant à des relations de confiance entre les différents acteurs. Selon Philippe DETRIE : « le management est l’art de créer le contexte optimal pour mettre en oeuvre une stratégie ». La FNCD place le management et l’humain au coeur de ces nouveaux enjeux.

Ethique, confiance et exemplarité en entreprise

Brigitte DUMONT, par des exemples précis, a su mieux faire comprendre les enjeux de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Pour 1 français sur 2 la RSE est source de performance pour les entreprises.

Pour Emmanuel TONIUTTI, il faut privilégier la création de valeur envers l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise (et pas uniquement à destination des actionnaires), là se trouve la clé pour devenir un leader responsable, un leader qui sait mesurer l’impact de ses comportements sur lui-même et sur les autres.

Celui-ci doit aussi apprendre à se connaître lui-même, à identifier ses forces et à faire face à ses peurs dans une logique aristotélicienne « Le courage, c’est le juste équilibre entre la lâcheté et la témérité » selon Emmanuel TONIUTTI.

Enfin on ne pouvait pas clore ce débat sans évoquer la semaine de la langue française et de la francophonie. Mesdames Odile CANALE et Claire EXTRAMIANA du Ministère de la Culture ont évoqué les manifestations sur ce thème tant en France qu’à l’étranger sur l’éducation, la culture. A n’en pas douter, c’est bon aussi pour nos entreprises.

La Fédération Nationale des Cadres Dirigeants (FNCD) présidée par Guy SALZIGER organise chaque année des Assises abordant des sujets de préoccupation communs aux cadres dirigeants.

L’année dernière, pour ses 6èmes Assises « Le dirigeant salarié au coeur du dialogue social et de la dynamique managériale « , la FNCD assistée du cabinet d’avocats Barthélémy a longuement évoqué le thème de la représentativité.

La FNCD confirme son engagement pour la représentativité des cadres dirigeants et la création d’un collège électoral spécifique

La Fédération a apporté sa contribution en novembre 2014 à la loi de 2008 sur la démocratie sociale. Par ailleurs, lors de son entretien avec la directrice-adjointe du cabinet du Ministre François REBSAMEN, la FNCD a exprimé sa volonté de participer à des groupes de travail autour de thématiques spécifiques (risques psychosociaux, transformation des entreprises etc.) En février 2014, Michel SAPIN s’était engagé à examiner avec attention la question de la représentativité des cadres dirigeants. « Nous sommes toujours en attente de la concrétisation de cette promesse faite au nom du Ministère du Travail…» déclare Guy SALZIGER.

Enfin, Isabelle DEBRE, vice-présidente du Sénat et sénatrice des Hauts-de-Seine s’est engagée à étudier avec le plus grand soin les propositions d’amendements de la FNCD dans le cadre de la loi « Croissance et activité ».

En complément de ces actions, la FNCD publie annuellement depuis 2010 un « Baromètre social des cadres dirigeants » qui propose une analyse fine de leur ressenti.

Le baromètre social 2015 témoigne d’un regain d’optimisme des cadres dirigeants : la majorité d’entre eux déclarent avoir plaisir à travailler et entretenir des relations sociales professionnelles satisfaisantes. Cependant, de nombreux points restent à améliorer : maintien des compétences, niveau et progression de la rémunération et des carrières, relations avec les instances de gouvernance etc. Plus de transparence, plus de considération et de confiance, mais aussi plus d’autonomie, voilà ce que veulent les cadres dirigeants !

Ces 7es Assises Nationales ont contribué à renforcer la place de la FNCD dans le débat sur la démocratie sociale. La thématique « Intelligence économique et éthique » a su fédérer le public et les intervenants autour de sujets d’intérêts communs. Le bilan est donc positif même si la route reste encore longue pour aboutir à une reconnaissance légitime des cadres dirigeants.

www.fncd.eu

FNCD

Michael Page et l’ANDRH : 2e édition du Prix des Ressources Humaines Edition Grand-Ouest

Après le succès de la première édition en 2012, Michael Page et l’ANDRH annoncent le 2e
Prix des Ressources Humaines Edition Grand-Ouest
afin de mettre à l’honneur les entreprises régionales
qui s’engagent et
innovent en matière de Ressources Humaines.

Cette 2e édition se déroulera le jeudi 12 décembre 2013 à l’école Audencia à Nantes. Son objectif sera de récompenser un responsable ou un directeur RH qui a développé avec son département une initiative RH particulièrement innovante et
performante. Deux
catégories seront distinguées :

– le Prix Groupe pour les entreprises de plus 250 salariés,

– le Prix PME pour les entreprises de 50 à 250 salariés.

Le jury se laisse toutefois la possibilité de décerner un Prix spécial.

Lors de la première édition, 22 entreprises candidates, réparties entre la Bretagne, la Basse Normandie, les Pays de la Loire, le Poitou
Charente et le Centre ont proposé leur initiative. Les sociétés MerAlliance, Chrono Flex Groupe Inov-on, Quille Construction et l’Institut Cancérologique de l’Ouest ont été récompensées
respectivement pour leurs actions sur le bien-être au travail, leur programme de valorisation de l’initiative managériale, leur politique Handi Accueillante et l’uniformisation du statut social
de leurs salariés. Cette année, Michael Page et l’ANDRH vont décliner l’événement dans les autres régions de France.

 

A qui s’adresse ce prix ?

– Aux responsables ou directeurs RH qui exercent leurs fonctions au sein d’un service RH, soit dans une entreprise ayant son siège social dans
la région Grand-Ouest, soit dans un établissement situé dans cette même région.

– L’entreprise ou l’établissement doit avoir un effectif d’au moins 50 personnes.

– Les candidats seront évalués sur les actions ou projets développés au cours des années 2012/2013.

 

Agenda

– Les dossiers de candidatures sont à déposer avant le lundi 30 septembre 2013

– La réunion du jury avec soutenance des finalistes se tiendra courant octobre 2013

– La remise des prix aura lieu le jeudi 12 décembre 2013 à Audencia Nantes

 

Les fondateurs et partenaires

Les fondateurs : Michael Page et l’ANDRH

Les partenaires média : Le Journal des Entreprises, Le Figaro Eco, Cadremploi

Le partenaire académique : Audencia Nantes

Les autres partenaires : ADP, AG2R La Mondiale, Deloitte, Edenred, Leyton

 


Assises Nationales de l’ANDRH

Les Assises Nationales de l’ANDRH, qui clôturent les étapes de leur Tour de France, auront lieu le vendredi 18 juin
2010 à Paris, à l’hôtel Westin (Paris 1er).

Le thème abordé sera : « DRH : Les défis de l’après-crise. Talents – Santé – Engagement. Fondamentaux et mutations ».

A l’issue de ces Assises, les propositions de l’ANDRH seront remises aux pouvoirs publics et à l’ensemble des
acteurs du marché du travail et des médias.

Pour
obtenir la pré-invitation : tourdefrance@andrh.fr

Les Assises Nationales 2010 de l’ANDRH

Les Assises Nationales 2010 de l’ANDRH auront lieu le vendredi 18 juin 2010 à l’hôtel Westin, 3, rue de Castiglione, 75001 Paris, de 14h à 18h, sur le thème :

Talents-Santé-Engagement

DRH : les défis de l’après-crise

Fondamentaux et mutations

Ces Assises Nationales seront l’occasion de présenter la synthèse des travaux du Tour de France de l’ANDRH, à travers trois tables rondes dédiées, ainsi que les propositions ANDRH 2010. Celles-ci seront ensuite remises aux pouvoirs publics et à l’ensemble des acteurs du monde économique et social.

L’équipe ANDRH

tourdefrance@andrh.fr

Michel YAHIEL élu Président de l’ANDRH

Le nouveau Conseil d’Administration de l’ANDRH réuni à Paris le 27 juin dernier, a élu Michel YAHIEL, DGRH de la Ville de Paris, nouveau Président de l’ANDRH, en
remplacement de Charlotte DUDA, par 52 voix contre 25 à Alain MAURIES, Vice-président Europe des Relations sociales de Coca Cola.

 

Le nouveau bureau national est composé de :

– Brigitte DUMONT, DRH d’Orange, Vice-présidente Exécutive,

– Catherine GINER, Directrice du développement social de Vinci, Trésorière,

– Pascal BERNARD, DRH d’Eau de Paris, Vice-président,

– Jean Christophe SCIBERRAS, DRH France/DRS Europe de Rhodia, Vice-président.

 

Un Comité directeur d’une quinzaine de membres sera constitué avant le 14 juillet.

 

L’ANDRH est l’Association Nationale des DRH. Elle regroupe près de 5000 membres répartis dans 80 groupes locaux sur
tout le territoire. Fondée en 1947, sa vocation est de :

 

– échanger les bonnes pratiques et développer le professionnalisme de ses adhérent-e-s,

– promouvoir la contribution de la fonction RH à l’amélioration de la performance des organisations privées et
publiques,

– représenter les DRH auprès des pouvoirs publics, des instances internationales, des partenaires sociaux et des
media sur tous les sujets qui concernent les pratiques professionnelles de ses adhérent-e-s.

 

www.andrh.fr