Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Jérôme Rive, élu Président du Réseau des IAE

Jérôme Rive, Directeur de l’IAE Lyon, devient le 12ème Président du
Réseau des IAE suite à son élection, ce mercredi 13 Juin 2012, lors du Congrès des IAE à Poitiers.

Un nouveau Président pour le Réseau des IAE
Maître de conférences en Sciences de Gestion, Jérôme Rive, 39 ans, est titulaire d’un doctorat et d’un DEA en Sciences de Gestion de l’IAE Lyon (Université
Jean Moulin – Lyon 3). Responsable pédagogique du programme «Management et Affaires Européennes» entre 2001 et 2008, il entre au Conseil d’Administration de l’IAE Lyon en 2002, année où il
devient également adjoint au directeur en charge des activités internationales. En 2008, il entre au CA de l’Université Jean Moulin et devient également responsable de la zone pacifique du
service des relations internationales de Lyon 3.
Il est élu Directeur de l’IAE Lyon en Juin 2008 et rejoint le bureau du Réseau des
IAE en Juin 2009 en tant que Vice-président Communication et Développements internationaux et correspondant du Réseau des IAE dans le groupe EQUAL (European Quality Link).
Jérôme Rive succède à Pierre Louart, qui a présidé le Réseau durant deux mandats, de 2006 à 2012.
« Je crois profondément au modèle des IAE, dans une période marquée par de profondes mutations structurelles, je souhaite le
défendre et y consacrer de l’énergie »
a précisé Jérôme Rive aux Directeurs des IAE à l’issue de l’élection ce mercredi 13 Juin à
Poitiers.

Les IAE, unis dans la promotion de leur modèle reconnu de « Business Schools » au sein des universités
françaises
C’est avec un profond attachement aux valeurs portées par les IAE que Jérôme Rive s’attachera durant les 3
prochaines années à faire partager sa vision du Réseau des IAE. «
Tout en constituant un espace d’innovation pédagogique et de réflexion
sur les pratiques de management et de gestion, le Réseau des IAE doit être un interlocuteur proactif et d’influence des instances nationales et européennes de régulation de l’enseignement
supérieur et de promotion du management
» précise Jérôme Rive.
La vision
défendue participe également d’une volonté de soutien et d’accompagnement des directions des IAE dans leurs missions et leurs diversités, sur la base d’un socle commun de valeurs partagées.
Enfin, le Réseau renforcera son rôle de représentation internationale et de promotion des activités des IAE.
Dans une période marquée
par de profondes mutations structurelles, tant du paysage universitaire français, que du secteur de la formation et de la recherche en management, les IAE s’affirment comme des acteurs centraux
de l’enseignement supérieur français. En créant de nombreux liens entre formation, recherche et mise en pratique de gestion, ils répondent à la multiplicité des demandes sociales et des besoins
des entreprises, tout en interrogeant et créant du sens.
Unis dans la démarche de certification qualité Qualicert à l’échelle
nationale, et pour certains dans des projets aboutis ou en cours d’accréditations internationales, les IAE sont un exemple et un gage de l’excellence d’un enseignement supérieur assurant ses
missions de service public.

Une nouvelle équipe pour porter collectivement ce projet et affirmer les IAE comme la marque des sciences
de gestion dans l’Enseignement Supérieur public français

Afin de mettre en oeuvre la stratégie visée, un nouveau bureau a été élu :

– Arnaud Thauvron – Vice-président « Développement, Stratégie et Formation
»
Maître de conférences, Arnaud Thauvron est Directeur de l’IAE Gustave-Eiffel (Université Paris-Est Créteil) depuis 2006 et
est responsable des Masters Gestion de Patrimoine et Gestion de Portefeuille. Il y enseigne la finance. Ses travaux portent sur l’asymétrie d’information et la performance à long terme des
opérations financières ainsi que sur l’évaluation d’entreprise. Il était Vice-président Accession aux IAE du Réseau des IAE depuis Juin 2009.

– Laurent Bironneau – Vice-président « Qualité et Accréditations » et
Trésorier
Maître de conférences, Laurent Bironneau est Directeur
de l’IGR-IAE de Rennes
(Université de Rennes I) depuis novembre 2008. Il est co-responsable du Master 1 Comptabilité, contrôle, audit
en apprentissage. Chercheur au Centre de Recherche en Economie et Gestion (CREM), UMR CNRS, ses recherches portent sur la gestion des systèmes de production et l’optimisation de la chaîne
logistique globale (pilotage des flux) et l’intégration des systèmes d’information. Il était Vice-président Formation et Trésorier du Réseau des IAE depuis Juin 2009.

– Grégory Wegmann – Vice-président « Activités Internationales »
Maître de conférences – HDR, Grégory Wegmann est Directeur de l’IAE de Dijon
(Université de Bourgogne) depuis Janvier 2012. Ses enseignements et travaux de recherche portent sur le contrôle de gestion. Il est depuis mai
2012 Vice-président du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire de l’Université de Bourgogne. Il est rattaché au LEG, Laboratoire d’Economie et de Gestion, UMR CNRS 5118. Il a durant
plusieurs années exercé la fonction de responsable des relations internationales pour l’IAE de Dijon et a été Attaché de coopération universitaire près le Consulat Général de France à Shanghai de
2009 à 2011.

– Isabelle Barth – Déléguée à la Recherche
Professeur des Universités, Isabelle Barth est Directrice Générale de l’EM Strasbourg
(Université de Strasbourg). Après 10 années passées en entreprise à des postes de développement commercial, Isabelle Barth a rejoint
l’Université en 1994. Sa carrière s’est déroulée au sein de 4 universités où elle a toujours assuré des responsabilités et mené des projets de développement. Avant d’être nommé Directrice
Générale de l’EM Strasbourg, elle y était directrice de la recherche depuis septembre 2008. Ses travaux de recherche actuels s’organisent autour de trois thématiques principales : le management
commercial, le management de la diversité et les comportements émergents de consommation.

– Fabrice Le Vigoureux – Chargé de mission « Enseignement à distance »
Maître de conférences HDR, Fabrice Le Vigoureux est Directeur de l’IAE de Caen
(Université de Caen) depuis 2003, au sein duquel il a développé une offre importante de programmes de Management en e-learning. Au sein du
laboratoire NIMEC, ses travaux de recherche portent sur la propriété et les stratégies des entreprises de taille moyenne, notamment familiales. De 1999 à 2012, Il a été successivement membre du
conseil d’administration et du conseil des études et de la vie universitaire de son Université.

– Sarah Lempereur – Directrice Exécutive
Après 5 années passées en entreprise dans des missions de Communication et de Ressources Humaines au sein d’un groupe leader de l’agro-alimentaire, Sarah
Lempereur a rejoint le monde universitaire en 2009 au sein du Réseau IAE où elle occupait jusqu’à présent le poste de Responsable Relations Publiques et Partenariats.

Initiative pour l’entrepreneuriat social : premier débouché législatif


L'Union sociale pour l'habitat se félicite de la proposition de Marc Tarabella (SD-B), rapporteur du Parlement européen sur la proposition de révision de la directive marchés publics, de prendre en considération les spécificités des entreprises sociales chargées de la gestion d'un SIEG en matière de coopération public-public (art.11 de la proposition de directive marchés publics).
Il s'agit d'un tout premier débouché législatif à la Communication de la Commission relative à "l'initiative pour l'entrepreneuriat social" et à la constitution d'un "écosystème" favorable au développement des entreprises sociales au service des objectifs de l'Europe 2020.
Lors de l'audition de l'intergroupe services publics qui s'est tenue hier sur les marchés publics et les concessions à l'initiative de sa Présidente, Françoise Castex, Marc Tarabella a en effet déclaré avoir enrichi la proposition de la Commission en matière de définition du champ de la coopération public public, en y intégrant les coopérations verticales et horizontales entre entreprises sociales chargées de la gestion de SIEG.
Ces entreprises sociales, créées spécifiquement pour satisfaire des besoins d'intérêt général autre qu'industriel et commercial et bien que disposant de participations privées sans but lucratif, peuvent être qualifiées de pouvoirs adjudicateurs par le juge communautaire dès lors qu'elles sont financées majoritairement par des compensations de service public et/ou contrôlées par l'Etat à des fins de bonne exécution de leurs obligations de service public (notion "d'organisme de droit public" qui constitue aux côtés des autorités publiques, une catégorie à part entière de pouvoirs adjudicateurs, y compris des entités disposant de participations privées sans but lucratif).
Ainsi, le rapporteur propose d'enrichir l'article 11 de la proposition de directive marchés publics relative aux coopérations entre pouvoirs adjudicateurs de la façon suivante : "Les exclusions prévues par les paragraphes 1 à 4 cessent de s'appliquer dès lors qu'une participation privée a lieu, de sorte que les contrats en cours doivent être ouverts à la concurrence par des procédures ordinaires de passation de marchés publics, sauf s'il s'agit de participations privées propres aux pouvoirs adjudicateurs participants, dans le cadre de l'exécution de leur mission de service public impartie par un État membre, en leur qualité d'organismes de droit public, obéissant ainsi exclusivement à des considérations d'intérêt public ou d'utilité sociale sans poursuivre d'objectifs de nature différente, conformément à la notion d'entreprise sociale".
Une avancée majeure en ces temps de crise et de rareté des fonds publics où la coopération entre entreprises sociales chargées de la gestion de SIEG est devenue nécessaire à la continuité des services publics sociaux et à l'exigence de bon accomplissement des missions d'intérêt général.
La coopération entre entreprises sociales, notamment par la mutualisation de moyens, est devenue un axe central de modernisation et de performance face à la complexité croissance des besoins sociaux dans les territoires car elle permet de concilier efficience économique et sociale et ancrage local.
L'Union sociale pour l'habitat appelle les Députés européens et les membres du Conseil à soutenir ce premier débouché législatif à l'initiative pour l'entrepreneuriat social de la Commission européenne.


Contact
Laurent Ghekiere
Union Sociale pour l'Habitat - Chef de mission Affaires européennes
Représentant auprès de l'Union européenne
Représentation de l'Union sociale
pour l'habitat auprès de l'Union européenne

Enquête 2012 sur l’insertion des jeunes diplômés, selon la CGE

La Conférence des Grandes Écoles a présenté ce matin les résultats de son enquête 2012 sur l’insertion des jeunes diplômés.

Dans la lignée de 2011, les indicateurs d’insertion professionnelle des jeunes diplômés se sont améliorés : :
82,5 % sont en situation d’emploi moins de 2 mois après leur sortie d’école
– 79,8% des diplômés de grandes écoles sont embauchés en CDI
– Recherche d’emploi toujours inférieure à 6 mois pour la majorité des jeunes.

En synthèse, les grandes tendances de 2012 :
– Un taux net d’emploi qui continue de progresser
– Les salaires des jeunes diplômés sont en légère augmentation
– La région parisienne redevient le premier bassin d’emploi devant la province
– Le taux de transformation stage/emploi est nettement plus important pour les ingénieurs que les managers
– La structure des secteurs recruteurs, tant pour les diplômés ingénieurs que ceux des écoles de management, traduit une tendance lourde à
l’externalisation 

Déclaration de Jérôme Despey (FNSEA) sur la formation professionnelle continue

Ne sciez pas notre branche

« Depuis 1995, les réformes successives de la formation professionnelle continue réduisent inexorablement le poids des branches professionnelles dans leurs capacités à développer leurs
politiques de formation. Chaque réforme porte son lot de mesures limitant l’autonomie des branches et accroît la reprise en main par l’Etat de la gestion des fonds paritaires.

Cette volonté s’est récemment traduite par l’encadrement des frais de gestion des Organismes Paritaires
Collecteurs Agréés (OPCA) dans les Conventions d’objectifs et de moyens (COM). Bien entendu, nous comprenons que l’Etat soit le garant de la bonne gestion des fonds mutualisés dont l’utilisation
doit être conforme à son objet, cependant, dans ce cas au détriment de l’innovation, de la recherche ou encore de l’expérimentation. Les partenaires sociaux ne voient pas d’un bon oeil cet
encadrement trop contrit après 40 ans de construction et de résultats concrets.

Les branches professionnelles ont toutes leur place dans la définition des politiques de formation, et ce, à plus
d’un titre. Tout d’abord, elles financent. Ensuite, elles sont le lien direct entre les entreprises, les salariés, les financements et les territoires, enfin elles sont une alternative aux
politiques nationales et compensent bien souvent les échecs de la formation initiale.

Pour la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), les choses sont simples, les branches
professionnelles et, notamment, celles qui ne sont pas acquises à la cause de l’interprofession ont une capacité de mobilisation qui leurs donne les moyens de définir une logique de branche qui
s’inscrit pleinement dans les territoires. Grâce à l’ensemble des professionnels du secteur investis au sein des structures touchant à la formation, elles ont les moyens de décliner une réelle
logique de branche au sein de nos territoires et permettre ainsi de donner de la cohérence à l’outil formation et de l’adapter au mieux aux besoins des entreprises. Cette présence territoriale
nous permet de faire vivre nos territoires et c’est la garantie de l’adéquation emploi-formation. Le croisement de la

logique de branche et de la logique territoriale est impératif. Il est de la responsabilité des partenaires
sociaux qui, à travers leurs OPCA, s’appuient sur des réseaux organisés de responsables professionnels afin de mener des actions de proximité.

Récemment, nous avons assistez de la part de l’Etat à la création d’un schéma d’une grande complexité visant à
mettre la main sur les fonds paritaires. En effet, en 2009, dans la loi sur l’orientation et la formation tout au long de la vie, il crée le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours
Professionnels (FPSPP) auquel il prendra par la voie réglementaire en 2 ans près de 600 millions d’euros.

Il s’était par ailleurs déjà entraîné à la réquisition des fonds des entreprises pour financer sa politique dans
le cadre du rapprochement de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) et l’Union Nationale Interprofessionnelle pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce (UNEDIC) qui a donné naissance au
désormais bien connu, Pôle emploi. En reprenant la main sur les fonds paritaires l’Etat à donner un sérieux coup au paritarisme et à ses structures.

Alors dans l’éventualité d’une prochaine réforme, ne sciez notre branche. »

Jérôme Despey
Secrétaire Général Adjoint de la
FNSEA

Paris, le 2 mai 2012

FEDERATION NATIONALE DES SYNDICATS D’EXPLOITANTS AGRICOLES
11, rue de la Baume
75008 PARIS
Tél.
01.53.83.47.47


http://blog.lefigaro.fr/agriculture/2012/02/23/fnsea.jpg

Suppression de la qualification : le SGEN-CFDT récuse une réforme à la sauvette

Selon un communiqué, daté du 24 juin 2013,
que nous reprenons intégralement : 
« C’est avec surprise que le Sgen-CFDT a appris que le Sénat avait
supprimé, le 21 juin, lors de la discussion sur le projet de loi sur l’ESR, les procédures nationales de qualification des enseignants-chercheurs par le CNU.

Bien que préconisée par le rapport des assises, cette suppression n’a jamais figuré dans le
projet de loi, ni été évoquée lors des différentes auditions avec les parlementaires, et en particulier avec les deux rapporteur-e-s de la loi, Dominique Gillot et Vincent Feltesse.

Le Sgen-CFDT reste attaché à la procédure nationale de qualification parce qu’il est favorable
à l’autonomie des établissements, et que cette autonomie n’a de sens que si les recrutements s’effectuent par des procédures transparentes et collégiales. Or le CNU est, à ce jour, la seule
instance démocratique en mesure de garantir ce juste équilibre entre l’autonomie des établissements et un cadre national de recrutement, indispensable pour les enseignants-chercheurs qui sont, et
restent, des fonctionnaires d’État.

Le Sgen-CFDT appelle donc les parlementaires à maintenir la qualification. En l’état actuel, sa suppression ne
peut que créer un obstacle à l’acceptation d’un projet de loi que le Sgen-CFDT juge toujours indispensable pour rompre avec les logiques néfastes de la loi LRU. »

sgen-cfdt.JPG

Lancement de la campagne « Protection de l’information » par le CDSE

Le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) avec le soutien de la
Délégation Interministérielle à l’Intelligence Économique (D2IE) annonce le lancement d’une campagne sur la protection de l’information dans les entreprises. Cette démarche de communication se
décline en une série de quatre visuels (affiches et cartes postales) libres de droit. Ils pourront être déployés dans les entreprises quelles que soient leurs tailles, mais aussi dans les
collectivités publiques ou encore dans les lieux de savoirs.

Cette série de visuels dynamiques et colorés a pour
objet de sensibiliser, de façon ludique, le plus large public aux questions de la protection de l’information et d’améliorer le comportement de chacun en incitant à des réflexes de bonne conduite
et de bon sens applicables quotidiennement, tels que : protéger son matériel informatique (par un mot de passe solide par exemple), utiliser une clef USB avec vigilance, ranger et sécuriser les
documents sensibles de l’entreprise ou encore maîtriser les informations que nous diffusons oralement à l’extérieur de notre lieu de travail…

Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’aller
encore plus loin dans le développement d’une culture de la sécurité économique. En effet, la protection de l’information est aujourd’hui un sujet majeur pour l’ensemble acteurs économiques. Le
baromètre CDSE-Opinion Way de décembre 2012 rappelait d’ailleurs que 84 % des entreprises annoncent être victimes de vol d’informations. Protéger un savoir-faire, un système d’information ou une
réputation, c’est éviter de graves conséquences sur la compétitivité, le développement et donc sur l’emploi : la sécurité économique, c’est la sécurité des emplois.

La réalisation de cette campagne s’inscrit parmi les
nombreuses actions menées dans le cadre du partenariat entre le CDSE, la Délégation Interministérielle à l’Intelligence Économique, et plus largement avec les services de l’Etat, témoignant ainsi
de la volonté commune des pouvoirs publics et des entreprises de renforcer la sécurité de l’environnement économique nécessaire et propice au développement et à la compétitivité.

 

www.cdse.fr


cdse-cle-virus.jpg

Résultats de la 15e édition du prix d’histoire François Bourdon

“Techniques, entreprises et société industrielle”

Pour sa quinzième édition le prix
d’histoire de l’Académie François Bourdon-Le Creusot et de la Fondation Arts et Métiers : « François Bourdon, Techniques, entreprises et société industrielle »
, doté d’une somme de 1 500 €., a été attribué à

Jessica Dos Santos pour sa thèse L’utopie en héritage. La Société du Familistère de Guise, de la mort de
Jean-Baptiste Godin à la dissolution de l’Association (1888-1968)
, thèse de doctorat en histoire, Université Charles de Gaulle-Lille
 

Le prix jeune chercheur doté d’une somme de 750 €, a été attribué à Rémi Laroere pour son mémoire La fabrique de dentelle
Surrel à Craponne (1853-1914)
, mémoire de Master Culture, Territoire et Patrimoine, Université Blaise Pascal-Clermont
II
 

Cette année encore les membres du jury se félicitent de la diversité des écrits reçus qui permet au prix
d’histoire François Bourdon de s’ancrer plus fortement encore dans l’ensemble des domaines de l’histoire industrielle et des entreprises et plus généralement de la société industrielle.

Comme le veut le principe du prix, le quinzième jury était composé d’industriels et d’universitaires.
Participaient à ce jury mesdames Claudine Cartier, Conservateur général honoraire du patrimoine, Anne Dalmasso, professeur d’histoire à l’Université de Grenoble
, Anne-Françoise Garçon professeur d’histoire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Dominique Varinois, IA-IPR, rectorat de Bordeaux; messieurs
Antoine de Badereau, ingénieur centralien ; Gérard Chrysostome, ingénieur centralien ; Jean-Claude Daumas, professeur à l’Université de
Franche-Comté, Membre senior de l’Institut universitaire de France ; François Labadens, ancien secrétaire général d’USINOR ; Paul Lacour, ancien directeur de
Wendel-Participations ; Philippe Mioche, professeur d’histoire Aix-Marseille Université, chaire Jean Monnet de l’histoire de l’intégration européenne ; Philippe
Raulin
, ingénieur des Ponts et Chaussées, ancien secrétaire général de FRAMATOME ; Olivier Raveux, chargé de recherche au CNRS-UMR Telemme ; Serge
Wolikow
, professeur d’histoire émérite à l’Université de Bourgogne;

Jessica Dos Santos L’utopie en héritage. La Société du Familistère de Guise, de la mort de
Jean-Baptiste Godin à la dissolution de l’Association (1888-1968)

Lorsqu’il meurt en 1888, Jean-Baptiste Godin lègue à ses ouvriers un héritage multiforme : une entreprise florissante au fonctionnement
semi-coopératif, un ensemble architectural original garant d’une vie en communauté, un système social et éducatif complet. Pour ses successeurs, il s’agit dès lors de s’approprier l’ensemble de
cet héritage et de le conserver intact, en dépit des évolutions économiques et sociales. Entre l’attachement à la tradition, les contraintes de la concurrence et le progrès des droits sociaux, la
Société du Familistère de Guise peine cependant à trouver son équilibre. Si la mémoire de Godin reste l’élément central d’une identité commune, elle ne suffit pas à maintenir la cohésion d’une
association ouvrière qui choisit de se dissoudre, poussée par les difficultés économiques, en plein cœur du mouvement social de mai 1968.
Jessica Dos Santos est agrégée d’histoire, enseignante au
Lycée Louis Pasteur de Somain (59).

Rémi Laroere La fabrique de dentelle Surrel à Craponne (1853-1914)

La dentelle constitue, jusqu’au début du XXe siècle au moins, l’un des symboles de l’industrie du luxe
à la française. Craponne constitue l’un des principaux centres de production de dentelles en France au sein de la fabrique de Haute-Loire au XIXe siècle, et encore au début du
XXe siècle. L’étude de ce secteur dentellier, permise par des archives privées rares dans ce secteur d’activité, laisse entrevoir un ensemble productif éclaté mettant en scène tout une
microsociété montagnarde.
Au sein de ce centre de production, les fabriques de dentelles Surrel ont su tirer profit de l’héritage
d’une organisation productive rurale pour intégrer les réseaux commerciaux mondiaux en pleine expansion. Organisé du local au global autour des dentellières et du fabricant, ce système doit faire
face aux évolutions perpétuelles de la demande dans le secteur de la mode.
Par l’importance et la longévité de son activité, la
famille Surrel illustre encore aujourd’hui la production craponnaise de dentelles dans ses plus beaux jours. La construction de ce modèle est le fruit de stratégies économiques et sociales
réfléchies à l’échelle locale et sur les marchés internationaux du secteur dentellier.
Rémi
Laroere
termine actuellement un master professionnel en Action culturelle à l’Université Blaise Pascal de
Clermont-Ferrand

www.afbourdon.com

Quels modèles économiques pour sortir de la crise ? par Daniel BACHET et Philippe NASZALYI

Voici la vidéo de la conférence-débat sur le thème Quels modèles économiques pour sortir de la crise
avec Daniel BACHET et Philippe NASZALYI du samedi 6 octobre à 20h30 réalisée au Château de Fontenay les Briis.

Daniel Bachet a été directeur du département « Entreprise » au Centre d’études des systèmes et des technologies avancées
(CESTA), puis chargé de mission au Commissariat général du plan. Chargé de mission à l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) jusqu’en 1996, il est aujourd’hui
professeur de sociologie à l’université d’Évry et chercheur au Centre Pierre-Naville.
Pour sa part, Philippe Naszàlyi, docteur en sciences économiques, est directeur de La Revue des Sciences de Gestion depuis 1990. Il est professeur associé à l’université d’Évry, où il dirige des
formations en alternance, et membre de l’équipe de recherche en management.

Ils ont récemment rédigé ensemble « L’autre finance », un ouvrage qui pose
la question de l’alternative à la banque capitaliste, démontrant que la finalité des banques et des entreprises n’étant pas de répondre aux impératifs de la Bourse mais de se mettre au service du
développement de l’économie réelle.

 

Comment déclarer les copies de LaRSG ?

En tant que salariés, consultant, enseignants, chercheurs ou étudiants, nous sommes tous concernés par la photocopie d’articles : ce que l’on appelle le droit de copie. cfc centre français d'exploitation du droit de copieAujourd’hui, la quasi-totalité des entreprises et
des établissements de l’enseignement supérieur disposent des autorisations nécessaires pour que chacun puisse photocopier en toute tranquillité et en respect de la législation.

Soutenir une diffusion libre et autonome de la revue
Pourquoi s’impliquer personnellement alors ? Parce qu’ainsi, vous pouvez soutenir la diffusion libre et autonome en déclarant les
reproductions de La Revue des Sciences de Gestion.

Avez-vous pensé à le faire dernièrement ?
Cette déclaration dite
de « droit de copie » ne coûte rien, n’engage personnellement à rien… sauf à signaler les œuvres reproduites.

Soutenir la diffusion des informations de ce site est possible
simplement 
en complétant le document à télécharger mis à votre disposition ici qui doit être retourné
par courriel à l’adresse unique enseignement-superieur@cfcopies.com ou par courrier à :

Centre Français d’exploitation du droit de Copie-CFC
Enseignement
supérieur
20, rue des Grands-Augustins
75006 Paris

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter http://www.cfcopies.com

Journée de l’étudiant aux Archives nationales du monde du travail – Roubaix

Lundi 3 juin 2013
9h-12h, 14h-17h

Visite du service, conférences

Les archives, qu’est-ce que c’est ?
Quelles sont les particularités des archives du monde du travail ?
Je commence un mémoire…
Je n’ai pas encore de sujet…

Comment se déroule la journée ?

Le 3 juin 2013, les Archives nationales du monde du travail organisent leur première journée de
l’étudiant

Organisée à la fin de l’année universitaire et en prévision de la rentrée 2013, cette journée est destinée en priorité aux étudiants de L3, de
M1 et de M2. Elle a pour but de faciliter le travail des étudiants en leur permettant de découvrir ou de mieux connaître les documents conservés aux Archives nationales du monde du travail et de
préciser ou de réorienter leurs pistes de recherche.

Les visites par groupe de 9 h – 12 h (sur
réservation
)

– de la salle de lecture et du bâtiment (plateaux, magasins)

– les groupes seront limités à 10, inscription obligatoire sur anmt@culture.gouv.fr avant le 27 mai 2013.

 

Les conférences 14 h – 17 h (entrée libre)

Conférences générales :

– 14h00 Que sont les archives ? Louis Le Roc’h Morgère, directeur des ANMT

– 14h30 Préparer ses recherches en ligne. Marie Triot, archiviste

 

Conférences spécialisées :

15h00 Les archives d’entreprises. Gersende Piernas, archiviste

– 15h30 Les archives d’architectes. Elsa Vignier, archiviste

– 16h00 Les archives d’associations. Déborah Pladys, archiviste

16h30 Les archives
syndicales.
Frédérique Le Du, archiviste

Et rencontre avec des étudiants ayant déjà travaillé sur ces fonds.

Informations pratiques :

Pour les visites de 9h à 12h : sur réservation avant le 27 mai 2013
Pour les conférences de 14 h-17 h : entrée libre.

78, bld du général Leclerc – 59 100 Roubaix
– métro depuis Lille : ligne 2,
direction CH DRON, station Eurotéléport
– tramway depuis les gares Lille-Flandres ou Lille-Europe : ligne R, station
Eurotéléport

Renseignements et réservation : anmt
@culture.gouv.fr
Ce programme est disponible à l’adresse suivante : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/