Editorial : « Du fer à la finance »
par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG
Tel est le titre d’un film documentaire[1] qui retrace la lente évolution de la dynastie des Wendel, rattrapés à partir de 2008, par les effets judiciaires, fiscaux et entrepreneuriaux des choix financiers faits par son célèbre représentant d’alors, Ernest-Antoine Seillière ! « Un parcours qui épouse l’évolution du capitalisme français des quarante dernières… » en conclut le journal Le Monde[2]. Il est vrai que le vibrionnant baron, aidé en cela par un ancien des jeunesses communistes d’HEC, qui lui aussi avait été converti à la finance, Denis Kessler, a rebaptisé le CNPF de la Libération en « Mouvement des entreprises de France » (MEDEF), avant de présider aux destinées du patronat européen[3], et de « moderniser » et américaniser celui-ci, en « BusinessEurope » en 2007.
Loin d’être anecdotique, cette volonté de « re-baptiser », s’inscrit dans une perspective quasi religieuse de faire école pour « se démarquer d’un terme qui renvoie davantage au propriétaire d’une entreprise familiale qu’à la figure moderne du manager »[4]. Curieux, mais pas le moindre des paradoxes pour l’héritier d’une maison créée en 1704 et dont le successeur porte le nom de l’entreprise éponyme, François de Wendel.
Ce passage obligé à la finance est un élément majeur pour les entreprises en cette période qui n’en finit pas de s’achever de crise en crise, du moins pour un observateur qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Ce passage obligé, depuis la fin des années 1970, qui découle de l’esprit du « Compromis de Washington » de 1992[5] conduit à faire de la possession du capital un droit absolu. Le gouvernement des entreprises, n’est alors que « le simple usage du droit de propriété » dans cette « idéologie actionnariale »[6] qu’on a imposée. « Les systèmes de reporting, de contrôle de gestion et de normes ont abstrait de plus en plus la réalité matérielle de l’activité humaine dans les entreprises pour ne repérer que sa participation à la création de valeur en termes de profits financiers.[7]»
La finance, c’est bien sûr, dans l’imaginaire collectif, comme dans la réalité des chiffres, les dividendes que l’on distribue. « Les investisseurs mondiaux ont vu leurs dividendes progresser au cours du deuxième trimestre (2014) de 11,7 % par rapport à l’année dernière pour atteindre un nouveau record de 426,8 milliards de dollars US, soit une progression de 44,6 milliards de dollars US », constate Henderson Global Investors[8]. « La France », poursuit le même analyste, pour l’année 2014, « est le pays qui a réalisé la meilleure performance et est également le plus important payeur de dividendes en Europe (hors Royaume-Uni), en hausse de 30,3 % pour atteindre 40,7 milliards de dollars US… Le secteur financier s’est distingué, celui-ci commençant d’effectuer un retour à la normale. Le Crédit Agricole a rétabli ses versements (1,2 milliard de dollars US), Société Générale a réalisé une forte hausse et BNP Paribas a continué ses versements de dividendes malgré la forte amende imposée par les régulateurs américains. AXA fut le plus important payeur en France (2,7 milliards de dollars US). La société de télécommunications Orange a également rétabli son niveau de versement de dividendes après le versement réalisé l’année dernière. »
Cette distribution qui dure depuis plus de 30 ans, n’est pas sans poser plusieurs problèmes de fond que sont une hausse préjudiciable des inégalités et un recul de l’investissement.
– Le blocage de la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises a conduit, via la distribution des dividendes et de très hauts salaires, à un creusement[9] de l’inégalité des revenus. Celle-ci s’est aggravée dans la plupart des pays comme le constate le Bulletin du FMI de mars 2014[10] qui précise que « des inégalités excessives risquent de peser sur la croissance, par exemple en réduisant l’accès à la santé et à l’éducation, en provoquant de l’instabilité politique et économique qui réduit l’investissement et en mettant à mal le consensus social requis pour faire face à des chocs de grande envergure. » L’analyse est claire pour Jonathan D. Ostry et Andrew Berg, experts au Fonds monétaire[11], puisque « de récentes études montrent comment les inégalités ont intensifié le cycle d’endettement et de financement, devenant la source de la crise, ou comment des facteurs d’économie politique, en particulier l’influence des riches, ont permis aux excès financiers de s’accumuler avant la crise. ». Le graphique ci-dessous, emprunté à Michel Husson, illustre bien que depuis le triomphe de la pensée friedmanienne des « shareholders » et de ses différents avatars ou excroissances, l’on a favorisé un système qui accentue la prégnance des revenus financiers. Ce ne sont pas des crises, comme nous l’avons plusieurs fois écrit, c’est un échec ! Au contraire, c’est la redistribution budgétaire qui va de pair en moyenne avec une croissance plus élevée, parce qu’elle contribue à réduire les inégalités, reprend encore une autre étude due à Sanjeev Gupta et Michael Keen, toujours au nom du FMI[12].
Cette inégalité croissante, cette « source du mal social », selon Fréderic Le Play, n’est donc pas seulement moralement condamnable, ce qui n’entrerait pas forcément dans une analyse scientifique, mais est aussi une absurdité qui explique perte de confiance et inefficacité actuelles. « Les 85 personnes les plus riches du monde, qui tiendraient dans un bus à étages londonien, contrôlent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, soit 3,5 milliards de personnes » a déclaré pour le dénoncer Christine Lagarde, à Londres, le 27 mai dernier.[13]
– L’effet le plus visible de cette concentration excessive est ensuite que la richesse accumulée n’inspire ni la prise de risque, favorable à toute croissance et à toute innovation, ni la nécessité d’investir. C’est le goût du court terme qui l’emporte toujours dans les arbitrages d’un système qui donne le pouvoir aux détenteurs de capitaux contre les « managers » que la théorie de l’agence veut assimiler aux premiers et pas aux salariés, devenus coût et non plus ressource. Les arbitrages aberrants, faits par Bercy, lors des discussions de la loi dite Hamon qui prévoyait un droit des salariés à la reprise de leur entreprise en cas de vente de celle-ci, illustrent cette vision d’une économie de la rente contre celle de l’entreprise.
(Source : Christian Chavagneux, 10 mars 2014)[14]
Pire qu’un conservatisme politique louis-philippard favorisant l’une des formes du capital, c’est une erreur économique qui obère durablement l’avenir des entreprises. « Le problème majeur de l’expansion du capitalisme moderne n’est pas celui de l’origine du capital, c’est celui du développement de l’esprit du capitalisme[15] », ici dans son acception la plus étroite et la plus obsolète, celle qui ne considère que le revenu dédié à la propriété qu’incarnent jusqu’à la caricature, les suiveurs de ces « neocons » qui nichent depuis un trop long moment à Bercy et à Bruxelles.
Il est frappant en effet, que la vision qu’on véhicule en France sur l’entreprise ne le soit que par des diplômés de certaines grandes Ecoles où la gestion n’est pas enseignée ou si peu et si mal ou par des « économistes » qui ne s’y connaissent pas plus ! C’est une malédiction française que ce goût d’entreprendre soit incarné tant autour des gouvernants que sur les ondes de la radio et de la télévision voire de la presse écrite par des économistes qui émargent dans la plupart des cas, aux meilleures sources de la finance, mais bien loin de l’entreprise. Nous n’aurons pas la cruauté de citer ces thuriféraires de la libre entreprise qui prônent pour les autres, les efforts salariaux qu’ils ne font pas, fustigent les égoïsmes des chômeurs tandis que leur statut de fonctionnaire les épargne, envisagent les innovations qu’il convient de fonder sur la recherche, eux qui ressassent à l’infini les mêmes idées recuites dans des ouvrages qui doivent plus à leurs nègres qu’à une pensée originale. Ils n’ont à peu près rien vu venir de ce qui s’est déroulé depuis 30 ans. Jadis, les souverains écoutaient les astrologues. Nos Nostradamus modernes, avec leurs « modèles mathématiques », parfois leur numérologie, n’ont guère à leur envier leurs prédictions sentencieuses et absconses. Ils empruntent aux pronostiqueurs de courses de chevaux autant qu’aux bonimenteurs de bazar. Comme tout sophiste, ils ne fondent leur raisonnement que sur des modèles indéfiniment faux, comme la célèbre courbe de Laffer[16], puisque déconnectés de la réalité humaine. Les moins honnêtes les manipulent même pour appuyer le courant dominant et s’y fondre. Quant à leurs solutions, le brio de leurs résultats se lit en nombre de chômeurs, de faillites ou d’endettement quand il n’est pas tout simplement un risque de déflation et un taux de croissance négatif. Leur dernière imposture qui tend à convaincre les moins intelligents, est, sans nul doute de penser que toute croissance est désormais impossible et qu’on ne reverra jamais ce que l’on a vécu. C’est une idée toujours étrange pour qui scrute les faits au-delà de sa propre myopie que d’entendre régulièrement ceux qui n’ont rien à dire, pronostiquer un monde nouveau. A part, les dangereuses idéologies totalitaires, toujours propres à faire accroire à l’arrivée d’un « homme nouveau », le propre des incultes est de penser que le monde commence avec eux. Quelle immodestie ou quelle pauvreté d’esprit que de réduire l’avenir à sa propre petitesse.
Quelle raison pourrait bien empêcher les femmes et les hommes à venir de trouver des voies nouvelles de développement et de croissance ?
Quelle force pourrait empêcher les femmes et hommes d’entreprise au sens premier de ce terme, de créer, inventer, innover… ?
Écouter les gestionnaires, serait enfin, peut être une solution, en tout cas innovante, pour refonder un système qui fonctionne si mal : Les gestionnaires, c’est-à-dire, ceux qui connaissent assez les entreprises pour les faire fonctionner, en déceler les forces et les faiblesses, en prévoir ou en imaginer les évolutions. Un premier pas semble se réaliser avec la présence d’un « représentant spécial des entreprises auprès du Premier ministre »[17] qui est un véritable industriel. Ce ne peut être qu’un début car les entreprises sont diverses, leurs impératifs sont différents et surtout, elles ont besoin aussi de réflexion et de recul sur leur fonctionnement. Et nous savons que les « pratiques managériales ne font qu’un usage très limité des connaissances accumulées par la recherche en management[18] » ?
La véritable innovation sera certainement de vivifier, de renforcer ou simplement de créer les passerelles entre la recherche publiée et les pratiques entrepreneuriales. Il ne peut y avoir de solutions que par ce travail commun. Notre revue, il y a bientôt 50 ans, s’est assigné cette tâche. Elle entend notamment l’illustrer, le 26 mars 2015 lors d’un colloque consacré à la publication francophone du management. « La Presse professionnelle », comme le rappelle Axel Kahn « a une 1re vertu totalement essentielle qui est de structurer, de consolider, de créer une discipline. Il n’y a pas de discipline sans lieu où puisse s’exprimer cette discipline[19] ». Les sciences de gestion sont une discipline qu’il convient de prendre enfin en considération en France si l’on veut valoriser l’entreprise.
Il est vrai que les sciences de gestion, sciences encore jeune au regard de l’histoire de l’Université, ont parfois besoin de balayer devant leur porte. Quelques uns de ses représentants, parvenus à des rangs professoraux de manière curieuse, vue leur absence de publications et de recherche, parfois aussi par leurs façons de faire et leur vocabulaire de maquignons, épris de lucre, déconsidèrent un ensemble de chercheurs et d’enseignants-chercheurs d’une très grande qualité.
Et pourtant, il faut écouter les gestionnaires parce que la modélisation que la micro-économie présente, n’est pas la solution.
Et pourtant, il faut écouter les gestionnaires parce que l’importation sans réflexion de systèmes, souvent nés Outre-Atlantique, est un échec.
Il faut que les gouvernants comprennent que les « gestionnaires » ont un message à délivrer, des exemples à développer, des pistes à faire émerger pour que l’entreprise puisse être cette réalité innovante et créatrice de richesses qu’ils appellent de leurs vœux, mais sans écouter ceux qui savent réellement de quoi ils parlent ! La suppression du Commissariat général au plan fut à cet égard, l’une des nombreuses erreurs du Gouvernement de l’époque. A quand un Conseil du management et des entreprises plutôt que le conseil d’Analyse économique dont on attend depuis sa création, qu’il apporte enfin une idée utile !
Qu’on ne s’y méprenne pas ! Il ne s’agit pas de penser que la recherche est immédiatement opérationnelle. C’est une illusion que les petits esprits essaient d’accréditer, souvent pour discréditer la recherche qu’ils qualifient de fondamentale. Du décryptage du génome humain au lit du patient, il est évident pour tous, que des étapes sont indispensables…
De la même manière, on ne fait pas d’un article de gestion, un mode d’emploi pour je-ne-sais-quelle manipulation ! L’analyse et la réflexion nécessitent des étapes avant leur entrée en fonction. En revanche, l’on ne peut attendre d’un chef d’entreprise, des innovations si son esprit est sans cesse ramené au quotidien. « Dans la communauté des scientifiques, l’information est un élément constitutif du métier. D’ailleurs, une découverte est jugée par ce qui a été publié. C’est comme un brevet. C’est donc un moteur, un outil constitutif de la pensée.
Dans la recherche finalisée, nous sommes là pour transmettre et sans presse, nous vivrions sur une planète isolée » l’affirme Marion Guillou[20]. Le temps de lecture d’un article est un élément de cette vivification de l’esprit d’entreprise qui éviterait à nos entrepreneurs d’être si souvent distancés. On prétend que les industriels allemands lisent un tiers de temps plus que les cadres français. Est-ce si étranger au fait que leur économie se porte mieux ?
Notre revue a été créée en 1965, pour être une revue de gestion pour des cadres d’entreprise dont le triple objectif était de :
– se tenir informés de l’ensemble des problèmes de l’entreprise ;
– mieux connaître les possibilités offertes par les diverses méthodes permet- tant de résoudre ces problèmes ;
– faire périodiquement le point de l’évolution de ces méthodes et des progrès réalisés dans leur application.
Les cadres que formaient alors l’IFG, lisaient. Les entreprises innovaient et nous connaissions la croissance. Que dire aujourd’hui ?
Ce serait prétentieux que de croire que de la simple lecture de notre revue puisse sourdre la croissance, mais il n’est pas illusoire de penser que la formation, et particulièrement celle qui a lieu tout au long de la vie, est l’une des clés de la réussite des entreprises. La lecture de la presse professionnelle, celle qui informe et qui forme, est un élément constitutif de cette formation. Car comme insiste Thierry Marx, à la fois Chef étoilé et chef d’entreprise, elle « est une presse où l’on peut débattre, analyser, se tromper aussi, sans tomber sous les foudres de la critique et avancer ensemble. Avoir raison tout seul, je ne suis pas sûr que cela soit très productif, mais avoir raison ensemble, c’est encourageant. L’idée même que la presse professionnelle soit un cerveau collectif est intéressante. Et quand je parle de presse “amie”, je ne veux pas dire béni-oui-oui. Mais une presse qui accompagne, qui est un relais, qui diffuse de la connaissance dans toutes les strates de l’entreprise, c’est une « alliée »[21].
À côté de ces témoignages de véritables chefs d’entreprise, il est plaisant de rappeler pour mémoire que c’est ce même gouvernement qui abolissait en 2005, le Commissariat au Plan qui supprima la possibilité d’inclure le montant des abonnements à la presse professionnelle dans le budget de la formation continue. Décidément c’est bien une vision erronée des réalités entrepreneuriales que « ces gens-là » véhiculent et qu’il faut changer
Ce numéro double placé sous le vocable de la « finance dans tous ses états », permet en trois forts dossiers d’illustrer en quelque sorte « la règle des 3 C (capital social, capital économique et capital informationnel) »[22] en posant deux questions de fond :
– Éthique et finances : la difficile cohabitation ?
– Information ou communication financière ?
avant de présenter quelques « différentes formes de capitalisation financière ».
Le sujet n’est pas épuisé loin de là, mais il ouvre des voies de réflexion et d’action d’une finance au service d’un projet commun qu’est l’entreprise.
Après Christine Lagarde, nous faisons nôtre cette formule de Winston Churchill : « Je préférerais que la finance soit moins fière et l’industrie plus prospère[23] », en quelque sorte un retour « de la finance au fer » !
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[1]. « Du fer à la finance, l’empire Wendel », (2014), documentaire de Patrick Benquet, production de La Compagnie des Phares et Balises avec la participation de France Télévisions.
[2]. Ernest-Antoine Seillière : la retraite à 75 ans, 23 mars 2013, http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/26/ernest-antoine-seilliere-la-retraite-a-75-ans_3148076_3234.html#7tPZayv2z7df0BHR.99.
[3]. Président de l’Union des confédérations des industries et des employeurs d’Europe (UNICE) de 2005 à 2009.
[4]. Sylvain Laurens et Louis Weber, (2009), Entretien avec Michel Offerlé : “Un patronat entre unité et divisions. Une cartographie de la représentation patronale en France”, Savoir/Agir, n°10, décembre 2009, pp. 73-84.
[5]. Texte signé le 20 novembre 1992 entre les États-Unis et la CEE, dans le cadre des accords du GATT et souvent « traid not aid ».
[6]. Jean-Philippe Robé (2009), « À qui appartiennent les entreprises ? », Le débat, mai-août, n° 155, page 33.
[7]. Pierre-Yves Gomez, http://www.atlantico.fr/decryptage/tous-pression-comment-entreprises-ont-tue-valeur-ajoutee-salaries-grands-coups-management-intrusif-ecologie-humaine-pierre-yves-1873643.html#GYBGtdCD1XIUQxud.99.
[8]. Henderson Global Dividend Index (HGDI), 3e édition, aout 2014, http://www.reporterre.net/IMG/pdf/entreprises-forte_hausse_des_dividences_actions-henderson-aout_2014.pdf.
[9]. Michel Husson (2010) Compression salariale et inégalités de revenus, http://hussonet.free.fr/solineg.pdf
[10]. http://www.imf.org/external/French/pubs/ft/survey/so/2014/POL031314AF.htm, 13 mars 2014.
[11]. http://www.imf.org/external/french/np/blog/2014/022614f.htm, février 2014.
[12]. http://www.imf.org/external/french/np/blog/2014/031914f.htm.
[13]. http://www.france24.com/fr/20140527-capitalisme-crise-inegalites-finance-lagarde-prince-charles-bill-clinton-conference-londres.
[14]. http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2014/03/10/les-distributions-de-dividendes-plombent-l%E2%80%99investissement-des-entreprises.
[15]. Max Weber (1964), L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme (1904-1906), traduction par J. Chavy, Plon, 1964.
[16]. Hubert Huertas, (2013) Extraordinaire : l’austérité est une erreur mathématique !, 9 janvier 2013, http://www.franceculture.fr/emission-le-billet-politique-d-hubert-huertas-extraordinaire-l-austerite-est-une-erreur-mathematique.
[17]. Gérard Huot, industriel et ancien président de la CCI de l’Essonne occupe ce poste.
[18]. Présentation de l’édition française par Hervé Laroche de « Hard Facts, dangerous half-truths & total nonsense », Jeffrey Pfeffer et Robert Sutton, Harvard Business School Press, 2006, traduction de l’américain par Sabine Rolland, Éditions Vuibert, Paris 2007, 265 pages.
[19]. Axel Kahn, Directeur de recherche à l’INSERM et ancien directeur de l’Institut Cochin, il a été également le président de l’université Paris Descartes (2007-2011), lors du 40e anniversaire de la FNPS.
[20]. Marion Guillou, préside aujourd’hui Agreenium, l’institut français de coopération en Agro-Sciences. Elle a été présidente directrice générale de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de 2004 à 2012. Elle a présidé le conseil d’administration de l’École polytechnique de 2008 à 2013. Lors du 40e anniversaire de la FNPS.
[21]. Lors du 40e anniversaire de la FNPS, 25 novembre 2014.
[22]. Michel Offerlé (2009) Sociologie des organisations patronales. Repères, La Découverte, Paris, 124 pages, page 101.
[23]. Cité par Christine Lagarde « Inclusion économique et intégrité financière — Allocution lors de la conférence sur le capitalisme inclusif », Londres 27 mai 2014. https://www.imf.org/external/french/np/speeches/2014/052714f.htm