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Déficit commercial record : la France doit davantage s’appuyer sur ses PME dixit la CPME

En janvier 2017, le commerce extérieur a atteint un niveau record de déficit commercial sur un seul mois à -7,9 Mds €. L’appareil exportateur français est de plus en plus concentré sur quelques grandes entreprises. Moins de 125.000 entreprises françaises ont exporté en 2016 dont plus de 20.000 sont des primo exportateurs, et ce chiffre est en baisse par rapport à l’année précédente. Il est impératif d’inverser cette tendance avec de vrais projets. La question de la compétitivité des PME françaises se pose et ce au-delà des coûts, en termes de positionnement et de montée en gamme.

Il s’agit là d’un enjeu majeur pour les années à venir

En 2016, la CPME a organisé des missions en Iran, Russie, Tunisie, Maroc. En 2017 elle accompagnera des chefs d’entreprise en Côte d’Ivoire, en Iran, au Vietnam, au Portugal pour nouer des contacts et faire découvrir aux PME les opportunités d’affaires. Mais cela ne saurait suffire.

Aussi la Confédération des PME dans ses 89 propositions pour les TPE/PME, adressées aux candidats à la Présidence de la République, préconise des mesures pour encourager les entreprises à se tourner vers l’export mais aussi pour renforcer celles qui produisent en France. Fonds propres des PME, baisse du coût du travail, allègement de la fiscalité, des normes et règles administratives, réciprocité des relations commerciales, sont notamment au menu pour agir à court et moyen terme.

Le déficit commercial n’est pas inéluctable

Proposition N°10 : Ramener l’Impôt sur les Sociétés (IS) à 25%, taux moyen en Europe. Le Royaume Uni a ainsi diminué son taux d’IS de 15 points en 7 ans. Au-delà du handicap que cela constitue pour nos entreprises, le taux d’IS est un des points clés de l’attractivité fiscale d’un territoire.

Proposition N°11 : Instaurer un taux réduit d’IS pour la fraction des résultats réintégrés au capital des PME pour favoriser, par effet de levier, le financement et donc l’investissement.

Proposition N°14 : Inciter les PME à se tourner vers l’export en élargissant le champ du crédit impôt export aux salaires des salariés dédiés à l’export.

Proposition N°15 : Mettre en place sur le modèle du Crédit Impôt Recherche (CIR) un Crédit Impôt Production (CIP) pour soutenir les entreprises qui maintiennent ou montent des chaines de production en France.

Proposition N°38 : Ouvrir des “exonérations administratives” lorsqu’un projet français est concurrencé par un produit étranger non soumis aux obligations en vigueur dans notre pays.

Proposition N°44 : Fusionner les allègements de cotisations patronales existants en un dispositif unique remplaçant tout à la fois la réduction générale Fillon, le CICE et les allègements du Pacte de Responsabilité. En lieu et place les cotisations patronales partant de 0 au niveau du SMIC seraient progressives jusqu’à 3,5 SMIC.

Proposition N°60 : Instaurer un principe de réciprocité dans les relations commerciales de l’Union Européenne. Les entreprises appartenant à des pays dont les marchés sont restreints ou fermés aux entreprises européennes ne doivent pas pouvoir accéder librement aux marchés européens.

Proposition N°61 : Veiller au respect de la réglementation communautaire de la part des entreprises des pays tiers qui interviennent sur le marché intérieur. Combattre ce dumping réglementaire n’est pas simplement une question d’équité. Il y va aussi de la sécurité des consommateurs.

Pour lutter contre le déficit commercial, Michel Leclerc lance également un appel aux candidats à la présidentielle.

Déficit commercial CPME

CPME : “Le recrutement dans les PME doit être la priorité du quinquennat d’E. Macron”

Selon un sondage réalisé par Harris interactive pour Indeed* : « 91% des Français jugent que le recrutement dans les PME doit être une priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron. »

Le recrutement comme priorité

La CPME se réjouit de cette prise de conscience collective du rôle et de la place des PME dans l’emploi et l’économie française. Mais cela marque également une forte attente vis-à-vis des réformes en cours, notamment en matière sociale.

S’il est indéniable que la création d’emplois est avant tout liée au carnet de commandes, il est impératif de créer les conditions permettant aux entrepreneurs d’être suffisamment confiants pour embaucher. Le coût du travail, la stabilité des textes et des normes tant en matière sociale que fiscale ou environnementale sont, à cet égard, déterminants. De même, il est essentiel que les règles applicables soient le plus simple possible et prennent en compte la réalité des PME.

La réforme du Code du travail sera sur ce point un test grandeur nature.

Les PME continueront à recruter si l’embellie économique se confirme, si on leur redonne de la souplesse et qu’on allège les carcans fiscaux et sociaux qui freinent leur développement.

Les Français l’ont compris, aider les PME est un enjeu prioritaire.

On se demande alors pourquoi, suite à ce communiqué de la CPME, François Asselin comme président de la CPME n’aura pas souhaité soutenir l’action menée à l’occasion de la présidentielle concernant le projet de relance économique proposé par Michel Leclerc visant au retour au plein-emploi en France, et donc faciliter l’embauche dans les PME du pays en supprimant toutes les cotisations sociales des fiches de salaire tout en maintenant l’intégralité du financement de la protection sociale… Il s’agit de ce que Michel Leclerc appelle le plan TRES, emprunté à Charles de Gaulle.

* Sondage « les 100 jours d’Emmanuel Macron » réalisé du 8 au 10 août 2017 sur un échantillon de 994 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.

CPME recrutement François Asselin

La CGPME devient la CPME

La CGPME change de nom et devient la CPME, la Confédération des PME. Un nom plus direct et une nouvelle identité visuelle qui affirme les valeurs de l’organisation.

La CGPME tourne une page. L’organisation patronale des TPE et PME françaises créée en 1944 se dote d’un nouveau nom plus simple, qui revendique son héritage. Et amorce son changement d’identité visuelle avec un nouveau logotype.

Organisation patronale interprofessionnelle nationale, la CPME défend avec énergie les TPE-PME de tous les secteurs de l’économie. Elle rassemble 125 unions territoriales en métropole, en Outre-mer et près de 200 fédérations et syndicats de métiers.

Elu en 2015 Président de la Confédération, François Asselin a fait approuver une feuille de route stratégique dont les quatre objectifs à horizon 2020 sont :
– Encourager la prise de risque au sein des TPE-PME
– Agir pour un environnement économique et social favorable
– Etre le moteur de l’innovation et du développement responsable
– Favoriser un dialogue social serein et non contraint, dans l’entreprise.
L’organisation déploie une communication proactive, qui fait peau neuve, afin de développer la visibilité de la CPME et promouvoir l’image des petites et moyennes entreprises.

Pourquoi la CPME

François Asselin explique que les PME : « ce sont des patrons qui dirigent directement leur entreprise avec liberté et esprit d’initiative, qui risquent leur propre patrimoine. Ils sont en contact avec tous les salariés, d’où une éthique et une solidarité très fortes. »

Ainsi, la CPME affiche un nouveau logotype qui porte ses valeurs :
– Les valeurs humaines, le lien à l’œuvre dans les TPE-PME, symbolisés par l’enchevêtrement des lettres et les formes courbes, évocatrices de convivialité.
– La proximité, évoquée par les caractères minuscules.
– La rigueur, la fiabilité de l’organisation, avec les caractères droits.
– La couleur rouge symbolise le dynamisme, la combativité.
– La créativité de ces entreprises, représentée par la police de création du logo.
– La CPME est l’institution des PME françaises, avec les couleurs bleu blanc rouge.

Nouveau nom, nouvelle identité visuelle, la CPME se donne un nouvel élan à l’aube d’une année cruciale où elle compte bien placer les préoccupations des PME au cœur de l’élection présidentielle.

http://www.cpme.fr/

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