Archives de catégorie : Innovation

Etude Xerfi – Ecoles de commerce : la bulle d’offre ?

Xerfi Canal présente l’analyse de Philippe Gattet, directeur d’études Xerfi-Precepta
La finance ou l’immobilier ne sont pas les seuls secteurs concernés par le phénomène de bulle. Il concerne aussi ? et c’est plus surprenant- les écoles de commerce. Pour en parler, Thibault
Lieurade, journaliste, a interviewé Philippe Gattet, directeur d’études Xerfi-Precepta.1088.jpg

Voir la vidéo

Philippe Gattet, Ecoles de commerce : la bulle d’offre ?, une vidéo Xerfi Canal

politiques-innovation.org

Le FPI a été créé pendant l’été 2014 et a engagé des premières actions en partenariat avec l’ANRT, notamment un
dîner-débat au Sénat, sous la présidence du Sénateur Berson, avec des personnalités du monde de la recherche, tant publique que privée. Notre site,
http://www.politiques-innovation.org
, commence à publier des études du monde entier.

Le Bureau provisoire se réunit tous les mois, le lundi matin à 8h (prochain le 3 février), et définit
progressivement les axes de développement et les manifestations.

Le programme de l’année à venir est précisé dans le document ci-joint et se cale sur notre ambition fondatrice :
« L’ambition du FPI est de compléter les études de haut niveau (rapports, programmes, lois…), qui se succèdent depuis plusieurs décennies, sans réussir à relancer l’Innovation en France,
par une activité d’information et d’élaboration de consensus. Notre projet est de créer un lieu (virtuel, évidemment) où chaque citoyen peut trouver de l’information sur ce qui se fait de mieux
dans le monde en matière de politiques publiques d’innovation et peut en débattre. C’est un besoin urgent pour faire émerger un consensus fort au niveau de l’opinion, sur le minimum à atteindre
puis à maintenir dans le temps, quelles que soient les majorités politiques du moment. Ce forum lancé dès le mois de mai 2013, s’inscrit dans les recommandation du Rapport Beylat – Tambourin sur
le Recherche (mars 2013), mais aussi dans la ligne du rapport Lauvergeon d’octobre 2013.

Pour continuer d’avancer, nous avons besoin de votre soutien actif, à la fois financier (les petits ruisseaux des adhésions constitueront le véritable socle de notre solidité) et pratique
(prise en charge de commissions ou autre contribution d’organisation).

Patrice Noailles (mob. 336 07 43 16 92) et Laurent Guyot-Sionnest (mob. 336 74 19 91 33)
Co-Fondateurs du FORUM des Politiques publiques d’Innovation

Adresser la correspondance à :

FPI C/O Laurent Guyot-Sionnest
10, rue Simon Le Franc
75004 Paris
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Prix d’histoire économique

Le prix d’histoire économique « AFHE BNP Paribas » récompense deux docteurs de haut niveau ayant soutenu une thèse en sciences humaines et sociales dans le champ de l’histoire économique, rédigée en langue française et sur des objets pouvant relever des périodes antique, médiévale, moderne ou contemporaine.
Modalités d’attribution : le prix récompense deux thèses de doctorat soutenues entre le 1er juillet 2011 et le 31 décembre 2012 pour l’édition 2013. Le montant du prix est de 4 000 euros par thèse récompensée. Les candidats doivent être membres de l’AFHE et à jour de cotisation le jour du dépôt de leur candidature.
Pour les candidats non encore membres de l’AFHE, la procédure d’adhésion est disponible en ligne à l’adresse suivante : http://afhe.hypotheses.org/42. La réception par le secrétaire général de la fiche d’adhésion et de son paiement à réception du dossier de candidature est acceptée.

Constitution du dossier
Pour s’inscrire, le docteur doit faire acte de candidature entre le 11 avril et le 10 mai 2013, en envoyant au secrétaire général de l’AFHE un dossier qui comprendra les éléments suivants :
– le formulaire de candidature dûment rempli (en version papier ou électronique téléchargeable sur le site de l’AFHE) ;
– un résumé de la thèse entre 10 000 et 20 000 signes (en version papier ou électronique) ;
– le rapport de soutenance ou une pièce équivalente ou à défaut justificative pour les thèses soutenues hors de France (en version papier ou électronique),
par exemple une copie du diplôme ;
– un curriculum vitae (en version électronique) ;
– un exemplaire de la thèse sous format PDF sur un CD, un DVD, une clé USB ou une adresse Web dédiée. L’AFHE s’engage à ne pas diffuser la version électronique.

Adresse d’envoi des pièces
nicomar[at] univ-perp [point] fr

Adresse postale : Nicolas Marty, Secrétaire général AFHE, Faculté Lettres et sciences Humaines, 52 avenue Paul Alduy, 66 860 Perpignan cedex.

Quel(s) avenir(s) pour le métier d’enseignant-chercheur ?

L’Université de Reims Champagne Ardenne et l’Institut de recherche de la FSU organisent en hommage au Professeur Pierre Duharcourt le colloque « Quel(s) avenir(s) pour le métier d’enseignant-chercheur ? »  qui aura lieu le 5 décembre 2013 à Reims. . .
Vous pouvez accéder, sur le site internet de l’Université de Reims Champagne Ardenne, à une page web dédiée à ce colloque dans laquelle vous trouverez le programme de la journée du 5 décembre et différentes informations concernant le colloque : http://www.univ-reims.fr/colloque_duharcourt

Cette page web permet de s’inscrire directement au colloque.
L’inscription au colloque est gratuite mais obligatoire.
Pour faciliter le travail d’organisation matérielle du colloque il est demandé aux personnes qui souhaitent y participer et s’associer ainsi à l’hommage rendu à Pierre Duharcourt de s’inscrire le plus rapidement possible.
Le secrétariat du colloque est assuré par Madame Françoise de Paiva-Nunes-Grandao,: francoise.de-paiva-nunes-grandao@univ-reims.fr
Tel : 03 26 91 38 01

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Les mardis de l’innovation

Formation ouverte et gratuite à l’excellence en innovation

Les Mardis de l’innovation reprennent le 16 octobre. La séance est consacrée au rôle du scientifique dans la dynamique d’innovation et le progrès, avec comme invité Cédric Villani, directeur de l’Institut Henri Poincaré, médaille Fields de Mathématiques.

Pour cette 12e année, les Mardis de l’Innovation se déroulent au grand amphithéâtre de l’ENSAM, Art & Métiers ParisTech, 155 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e.

Les Mardis de l’Innovation sont un cours gratuit inter établissements ouvert aux élèves en fin de formation de toutes les universités, grandes écoles et écoles professionnelles, ainsi qu’à tous les professionnels de l’innovation : responsables de l’innovation, de la R&D, du marketing, de marques, directeurs et chefs de projets, chercheurs, designers, créateurs, réalisateurs, entrepreneurs …

Le but des Mardis de l’innovation est de diffuser une culture partagée de l’innovation et le retour d’expérience des entreprises et organisations les plus innovantes.

Les Mardis de l’Innovation sont structurés en 2 modules :

« Culture de l’innovation » (au premier semestre)

« Stratégies de mise en œuvre de l’innovation » (au second semestre)

Le format ouvert inter-établissements, inter-entreprises, inter-organisations inter générationnel et international vise à faciliter le maillage des multiples talents nécessaires à l’innovation.

Au cours des onze dernières années, les Mardis de l’Innovation ont réalisé près de 350 conférences, accueilli 280 témoignages d’entreprises et organisations parmi les plus innovantes au monde. Ils ont été suivis par plus de 12 000 auditeurs et ont permis la formation de plus de 800 professionnels.

Les séances sont également disponibles en ligne sur la chaîne vidéo des mardis de l’Innovation.

Pour la rentrée 2012 -2013, avec toujours le principe de la gratuité des cours, de nombreuses améliorations sont
introduites, notamment :

– amphi plus grand : 800 places permettant d’accueillir plus d’élèves (notamment promotions complètes de filières d’écoles et universités) et d’auditeurs professionnels.

– accès plus facile avec délivrance d’une carte d’auditeur facilitant l’inscription

– structuration des cours en modules pour en faciliter le suivi et l’intégration des contenus dans les parcours de formation des établissements d’enseignement

Dates des cours : les mardis soir, d’octobre à février, de 18h15 à 20h45

Lieu : Grand amphithéâtre de l’ENSAM, Arts & Métiers ParisTech 155, boulevard de l’Hôpital (Métros : Place d’Italie et Campo Formio)

Professeur responsable : Marc Giget

Université d’été de GS1

GS1 fête ses 40 ans en 2013. Le 3 avril 1973, industriels et distributeurs choisissaient le code à barres comme système d’identification mondial des produits. La prochaine édition de l’Université d’été de GS1 France se
projette dans l’avenir et nous invite à imaginer notre futur « Une journée en 2053 ». Politique, consommation, commerce, nutrition, nouvelles technologies… comment vivrons-nous en 2053 ? Quels
seront les grands défis de l’industrie et du commerce ? Une journée prospective pour imaginer et tenter d’esquisser quelle sera notre société. A découvrir le vendredi 30 août prochain au Collège
des Bernardins à Paris.

Lorsque le code-à-barres est apparu dans nos vies il y a 40 ans, comment imaginions-nous le quotidien des individus au début du 21e siècle ? Tout, à peu près, avait été envisagé sauf l’émergence
d’internet et le boom du numérique qui ont largement bouleversé nos codes et habitudes de consommation. Tenter aujourd’hui de se projeter en 2053 n’est pas un exercice facile et certains
facteurs, encore inconnus, viendront très certainement modifier notre vision. Mais osons tout de même apporter un coup de projecteur sur ce futur à la fois proche et lointain : comment
vivrons-nous en 2053 ? Que mangerons-nous ? Comment ferons-nous nos courses ? Quels seront les grands défis de l’industrie et du commerce ? Quelles places les technologies tiendront-elles dans
notre vie de tous les jours ? Quelles relations entretiendrons-nous avec les robots ? Irons-nous vers toujours plus de mondialisation ?

L’Université d’été GS1 est ouverte aux entreprises adhérentes et non adhérentes et uniquement aux offreurs de solutions abonnés à GS1 Partenaires ou sur invitation.

Programme :

L’Université d’été est animée par Olivier Bitoun, journaliste.

9h00-9h15 Introduction : Pierre Georget, CEO, GS1 France

9h15-9h40 : On se trompe toujours en imaginant le futur. Et pourant. Olivier Disle,Dirigeant d’un cabinet de conseil en communication et
stratégie de marqueet Jean-Claude Boulay, sémiologue, spécialiste des marques.

Toutes les entreprises destinées à imaginer le futur, surtout sur le temps long, semblent vouées à l’échec. Car nous ne pouvons en effet extrapoler qu’à partir de ce qui existe déjà. Ce n’est pas
le Concorde qui a changé la société moderne mais la pilule contraceptive et le numérique.
Cependant, en s’appuyant justement sur des représentations anciennes du futur, que pouvons-nous apprendre sur ce type d’entreprise ? Quels sont les pièges à éviter ? A quoi correspond l’idée de progrès fondamentalement ? Quels repères pouvons-nous poser pour interpréter tous les travaux que nous allons découvrir ?

9h40-10h05 : Un paysage politico-institutionnel européen et mondial possible. Marie-Hélène Caillol, Présidente du LEAP/E2020.

A partir d’une image de l’Europe et du monde en 2053 réalisée sur la base des travaux du LEAP depuis 10 ans, Marie-Hélène Caillol abordera les thèmes suivants : quelle forme de gouvernance et
quelles structures institutionnelles pour l’Europe et le monde ? Quelle démocratie ? Comment ces mutations s’opéreront-elles ? Cela se fera-t-il de façon conflictuelle ou pacifique ? Enfin quels
débats agiteront ces futures sociétés ?

10h05-10h30 : Demain, quels scenarii pour les territoires ? Francis Aubert, Géographe, chercheur à l’INRA.

Quelle sera l’organisation du territoire dans le futur ? Quatre scenarii sont envisageables : les « communautés incertaines », les « laboratoires verts », les « spécialités en concurrence » et «
les « satellites interconnectés ». Seront-ils exclusifs l’un de l’autre ou se complèteront-ils ? Des interrogations fondamentales pour les métiers de la logistique…

10h30-11h00 PAUSE

11h00-11h25 : L’internet physique est-il l’avenir de la logistique ? Eric Ballot, Professeur à l’Ecole des Mines de Paris.

Un regard dans le passé montre les progrès fulgurants de la logistique. Pour autant il reste de nombreux progrès et des défis conséquents en matière environnementale. L’Internet Physique est une
réponse. Imaginons un instant de retourner la métaphore de l’autoroute de l’information, les marchandises remplaçant ici les données. Elles parcourent la planète à l’intérieur de réseaux
hétérogènes (moyens de transport et de stockage) mais interconnectés. Quels gains en perspective ? Economies de coûts, grâce à des transports et des stockages optimisés et bénéfices écologiques
par la suppression de trajets inutiles. C’est à cette réflexion et à la découverte de travaux récents sur le sujet que nous vous invitons ici.

11h25-11h50 : Les robots marchent vers l’autonomie : libérez les robotsYvan Méasson, roboticien, chargé d’affaires en robotique et réalité
virtuelle, CEA LIST

En 2013, les robots sont pour l’essentiel des machines qui exécutent seules des gestes programmés dans un périmètre de travail circonscrit. Trois voies de progrès s’ouvrent pour les prochaines
décennies. Les robots devront en premier lieu apprendre à exécuter une tâche en commun avec l’homme. Il s’agira pour eux de nous assister dans nos gestes (puissance, endurance, précision,
vitesse…) tout en se reposant sur notre capacité de décision. Se posera aussi la question de leur mobilité. Demain les robots se déplaceront pour exécuter des tâches multiples. Viendra enfin le
temps de l’autonomie de décision. C’est-à-dire la capacité qu’aura une machine à imaginer et à planifier seule une série d’actions pour parvenir à un résultat. Ce qui demande une capacité de
perception pour comparer en temps réel le rendu avec l’idée de départ, et de jugement pour corriger si nécssaire.

12h00-13h30 : PAUSE DEJEUNER

13h30-14h00 INTERMEDE ARTISTIQUE. Représentation théâtrale du 3 avril 1973, date à laquelle a été choisi le code à barres comme symbole d’identification des produits

14h00- 14h25 : L’alimentation humaine en 2053 : quelle réponse au crash des protéines ? Olivier Siegler, Directeur Associé, CapGemini.

Produire des protéines animales coûte cher en eau, en terres agricoles ou encore en bilan carbone. Si aujourd’hui le monde arrive à peu près à se nourrir, avec des amplitudes de plus en plus
fortes des cours des matières premières, la projection des besoins de la population en 2053 est limpide : nous allons droit vers un crash des protéines. Quelles évolutions anticiper dans les
grands besoins de l’alimentation humaine en 2053 ? En quoi les insectes peuvent-ils être une réponse à ces enjeux majeurs demain ? Cette réponse n’est-elle pas déjà une réalité aujourd’hui ?

14h25-14h50 : Le corps, centre commercial du futur. Olivier Badot, docteur en économie industrielle et docteur en anthropologie, doyen de la
recherche à l’ESCP Europe.

Demain deux types de commerce co-existeront. Ce sera à la fois un commerce de destination (vers des lieux cultes, d’exception, d’exaltation) et un commerce de viscosité multicanal qui épousera
des flux physiques et mentaux (via une articulation entre le commerce physique, le commerce virtuel, les réseaux sociaux entre autres). Dans la continuité de cette logique de viscosité, en 2053,
les détecteurs d’émotion, les lunettes, les lentilles … auront remplacé les outils actuels (téléphone portable, écrans divers …): le commerce de demain se fera directement sur l’enveloppe corporelle.
Etayée par une approche philosophique et anthropologique cette vision du commerce du futur permettra de comprendre le point de départ et l’horizon de ces transformations.

14h50-15h15 : Une consultation chez l’astrologue. Emmanuel Grimaud, Anthropologue, Chercheur au CNRS.

Ondes électromagnétiques, champ magnétique terrestre… nous sommes environnés de forces invisibles … connues et identifiées … et de toutes celles que nous ne soupçonnons pas. Les connaîtrons-nous mieux en 2053 ? En Inde, astrologue et astronome ne font souvent qu’un. Ils sont les intermédiaires traditionnels entre les hommes, l’univers et le monde de l’invisible… Et si nous allions
consulter un astrologue pour connaitre notre futur environnement ?

15h15-15h45 : PAUSE

15h45-16h10 : 2053, en route vers des modes de vie colloaboratifs. Aurélien Fouillet, Directeur de Projet, Eranos.

Les Hommes se sont toujours racontés des histoires pour cimenter les sociétés et fabriquer du lien social. Mais les discours anciens qu’ils soient politiques (grandes idéologies), religieux ou
mythologiques se sont effrités avec le temps. Pour réassembler les individus, nos sociétés contemporaines ont ainsi créé de nouvelles « socialités » (« enromancement », Zombiwalk, Flashmob…).
Leur particularité ? Elles rassemblent les individus en micro communautés et annoncent surtout une révolution dans nos rapports avec tous les détenteurs de l’autorité (pouvoirs publics,
institutions, marques, parents…).

16h10-16h35 : Clôture : Et si la mondialisation n’était pas l’horizon de la modernité ? Philippe Lemoine, Président d’Action Forum
Modernité et Co-président de GS1 France.

Sponsors de l’événement : AGENA 3000 et AXWAY

Prix Cilac/Jeune chercheur en patrimoine industriel

Afin d’encourager la recherche et la valorisation du patrimoine industriel et les initiatives innovantes des étudiants dans ce domaine, le Cilac a décerné, vendredi 23 septembre 2011, le premier Prix Cilac/Jeune chercheur au projet « Usine des mémoires » de l’université d’Artois, consacré au site et aux anciens salariés de l’usine Penarroya-Metaleurop de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais).

Le Prix Cilac/Jeune chercheur a vocation à rendre compte de la vitalité de l’enseignement et de la recherche, théorique et appliquée, dans le vaste champ du patrimoine industriel, scientifique et technique. Tout étudiant dans les domaines des sciences humaines et sociales, des sciences de l’ingénieur, de l’architecture, de l’urbanisme et des arts plastiques, de niveau master 1 et 2 et thèse, peut y candidater.

A l’issue du 16e colloque international, réuni du 21 au 24 septembre 2011 à Belfort, au cours duquel les candidats sélectionnés ont présenté leur travail, le Cilac a récompensé le projet de l’équipe Anachronique Symposium Committee intitulé « Usine des mémoires ».

Présenté par trois étudiants du Master 1 Mise en valeur du Patrimoine (université d’Artois) – Arthur Mettetal, Charlotte Delannée et Pauline Brunelot – ce projet a pour objet le site et les anciens salariés de l’usine Penarroya-Metaleurop de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais).

« Usine des mémoires » a su séduire le jury par la solidité de sa démarche méthodologique, une approche pluridisciplinaire très originale et une collaboration étroite avec une association d’anciens salariés, Aced-Metallia. A partir d’une campagne d’archives orales menée par les étudiants auprès des anciens salariés de l’usine Penarroya-Metaleurop, deux photographes plasticiens ont réalisé une enquête balisée par les traces visibles et invisibles d’une histoire plus que centenaire, et à la
conclusion douloureuse. La démarche historique, documentaire et artistique, mêle images fixes et vidéo, d’hier et d’aujourd’hui, et les témoignages enregistrés et transcrits. Le projet donnera
lieu à une exposition présentant une lecture globale, documentée et documentaire, et artistique de l’histoire de la fonderie Penarroya-Metaleurop.

Le 16e colloque international du Cilac, intitulé Patrimoine industriel : nouvelles politiques urbaines et sens de la reconversion, était organisé en partenariat avec le laboratoire Récits de l’université technologique de Belfort Montbéliard et la direction générales des patrimoines
du ministère de la Culture et de la Communication.

Contact : Bernard André, secrétaire général du Cilac

Tél. & fax : +33 (0)2 97 40 10 23 – cilac@wanadoo.frwww.cilac.com

 

Global information technology report (GITR) 2013

Le rapport mondial sur les TIC de l’INSEAD souligne la fracture numérique actuelle et les implications
économiques


L’étude annuelle sur les technologies de l’information réalisée en collaboration avec le WEF (le World Economic Forum) se penche sur le Networked Readiness Index (NRI-l’état de préparation aux
réseaux) de 144 économies ; elle révèle que la plupart des nations en développement peinent à combler le retard de compétitivité en matière de TIC.
 

L’INSEAD, l’école de management international de grande renommée, a publié aujourd’hui le 12e rapport annuel
intitulé Global Information Technology Report (GITR) 2013. Le thème de cette nouvelle étude est « Croissance et emploi dans un monde hyper connecté ». Le GITR 2013 a été réalisée par l’INSEAD en
association avec le WEF et le soutien de Booz & Company et CISCO.

Le rapport évalue les écosystèmes numériques de 144 pays développés et en développement — représentant plus de 98
pour cent du PIB mondial. En classant chaque pays à l’aide de l’indice de préparation aux réseaux (Networked Readiness Index, NRI), l’étude examine les moyens utilisés par ces marchés pour
exploiter les progrès des technologies de l’information et de la communication (TIC) et ainsi augmenter la productivité économique et le développement social.

Le GITR analyse différents facteurs, dont l’infrastructure des réseaux, l’accessibilité économique et les
compétences liées en matière de « connaissances », pour déterminer les nations qui avancent, qui stagnent ou retardent au regard des outils numériques essentiels à la compétitivité. Il tient
compte de nombreux facteurs, tels que le cadre commercial et réglementaire dont dispose un pays pour soutenir le recours aux TIC.

Les chercheurs ont remarqué que les politiques de certaines économies en développement peinent à capitaliser sur
les investissements dans les TIC, pendant que l’Europe est également confrontée à des défis en matière de TIC qui menacent sa compétitivité, son innovation et ses capacités de création
d’emplois.

« Notre étude 2013 révèle des disparités et une persistance significatives de la “fracture numérique” qui sépare
les meilleurs élèves de ceux qui s’efforcent de combler les écarts en matière de TIC et de compétences, a déclaré Bruno Lanvin, corédacteur du GITR et Directeur exécutif de l’Initiative de
compétitivité européenne de l’INSEAD (IECI-INSEAD European Competitiveness Initiative). Notre analyse montre combien il est important d’investir parallèlement dans les TIC et dans les compétences
et l’innovation pour aider les économies à franchir un seuil au-delà duquel la rentabilité des investissements augmente de manière significative. »

 

Les observations principales du rapport sont :

·Pour rétablir sa compétitivité, l’Union européenne doit investir dans une modernisation majeure de son réseau de
télécommunications fixes et mobiles, un coût estimé entre 250 et 320 milliards d’Euros. Si elle ne le fait pas, elle risque de perdre le leadership des télécommunications en faveur des États-Unis
et de l’Asie, où les abonnements aux mobiles 4G dépassent déjà de loin ceux d’Europe ;

· Les économies du BRIC doivent combler leurs
lacunes dans leurs écosystèmes numériques pour garantir des gains de productivité et une croissance future durables ;

· La fracture numérique est plus apparente dans
l’Afrique subsaharienne, où l’utilisation des TIC demeure très faible, alors même que les pays continuent à construire des infrastructures pour ces technologies ;

· Le Big Data est une nouvelle classe d’actifs
qui présente le potentiel de redynamiser l’économie mondiale et de renforcer la cohésion sociale. Ce n’est que par le haut débit (notamment le haut débit pour les mobiles), que ce potentiel peut
être libéré.


Deux groupes dominent
le NRI cette année : les économies d’Europe du Nord et les économies dites des Tigres en Asie. Les dix meilleurs pays sont, dans l’ordre : La Finlande, Singapour, la Suède, les Pays-Bas, la
Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni, le Danemark, les Etats-Unis, Taïwan et la République de Chine. Les chercheurs ont trouvé d’importants écarts parmi les pays d’Europe, notamment des disparités
entre les nations mieux préparées au nord et leurs homologues moins bien préparés au sud.

Pour obtenir la liste complète des pays et le rapport, veuillez-vous rendre sur http://www3.weforum.org/docs/WEF_GITR_Report_2013.pdf>

En outre, le rapport donne plusieurs sous-indices qui classent des facteurs tels que les environnements politiques,
réglementaires et d’affaires, l’infrastructure et l’accessibilité économique au contenu numérique, les compétences numériques et l’utilisation des TIC.

Depuis la première édition du GITR en 2002, l’INSEAD est un partenaire stratégique qui apporte des points de vue et des analyses permettant de comprendre l’environnement mondial des affaires, en
constante évolution. Pour Bruno Lanvin, cette recherche apporte de précieux points de vue aux responsables politiques et à leurs partenaires en affaires ainsi qu’aux académiques.

« Ces données nous aident à comprendre les changements vitaux des TIC dans les économies à l’échelle mondiale, puis à voir le rapport entre ces évolutions et la compétitivité », a déclaré Bruno
Lanvin, indiquant que le paysage mondial s’est transformé au cours des 12 dernières années, depuis que l’INSEAD et le WEF (Forum économique mondial) ont publié le premier Global Information
Technology Report. Les économies émergentes et développées se concentrent sur l’innovation et rivalisent à l’échelle mondiale sur le plan du talent et de la part de marché. Les TIC se situent au
cœur de cette nouvelle réalité. »

Bruno Lanvin a signalé que sur la dernière décennie, les business models ont été redéfinis, les espaces de travail revus et des pans entiers de la société — de l’éducation à la santé — sont
repensés en conséquence des évolutions technologiques. Le rapport cherche à mesurer et évaluer des éléments importants qui motivent ces changements. Son indice NRI donne aux décideurs un cadre
conceptuel utile pour évaluer l’impact des TIC au niveau mondial et pour comparer l’état de préparation aux TIC et l’utilisation qu’en font les pays.

Cette année, le rapport s’est intéressé particulièrement à l’état de préparation aux réseaux face à la croissance sociale et économique, en tenant également compte de la transformation par les
TIC des services mobiles, des informations de santé et des télécommunications. Le GITR 2013 comporte aussi des études de cas indiquant comment la Colombie et le Rwanda s’adaptent pour exploiter
les TIC afin d’obtenir un avantage durable. En Colombie, les responsables politiques cherchent à surmonter quatre obstacles principaux à une large utilisation d’Internet — dont l’infrastructure,
les services et les applications. Les dirigeants essaient de donner un plus large accès à des services à prix réduits tout en développant des outils informatiques et plus de contenu numérique.
Dans le même temps, encouragé par ses ressources naturelles limitées, le Rwanda continue à progresser dans la transformation de son économie à travers des outils de TIC, avec un plan appelé
Vision 2020, élaboré pour la première fois en 2000.


Le Global Information Technology Report 2013 est le résultat d’un partenariat de longue date entre le WEF et l’INSEAD.
Le NRI repose sur une combinaison de données de sources accessibles au public, ainsi que sur les résultats de l’Executive Opinion Survey, une enquête annuelle exhaustive menée par le Forum en
collaboration avec des instituts partenaires, un réseau de 167 instituts de recherche et des organisations économiques de premier plan. Cette enquête qui porte sur plus de 15 000 dirigeants apporte
des informations sur des domaines essentiels pour la préparation aux réseaux.

 

Réconcilier doctorat et entreprises

La CDEFI lance un parcours de formation qui permet aux doctorants d’acquérir les
compétences nécessaires à leur intégration en entreprise

Le monde de l’enseignement supérieur fait depuis longtemps le constat que le doctorat manque de reconnaissance et
de valeur dans le monde professionnel français. C’est pour répondre à ce problème que la CDEFI a conçu, avec l’accord du MESR, un parcours de formation pour les doctorants, appelé «
compétences pour l’entreprise »
. Ce parcours, destiné à favoriser l’insertion professionnelle des doctorants, vise donc à leur transmettre un certain nombre de compétences attendues par
les entreprises, et validées par un certificat de réussite.

Cette formation sera suivie dans les écoles d’ingénieurs, qui par leur gouvernance, leurs formateurs, leurs
contacts étroits avec les entreprises, paraissent dans le monde de l’enseignement supérieur les mieux placées pour délivrer un savoir-faire entrepreneurial. Tout en constituant une formation
solide, « compétences pour l’entreprise » est un parcours souple qui demeure sans incidence sur l’organisation académique du doctorat. Pour le mettre en œuvre, les écoles d’ingénieurs doivent se
mettre en relation avec les écoles doctorales dans un processus qui doit se faire en bonne intelligence avec le directeur de thèse de l’étudiant concerné.

La participation au parcours « Compétences pour l’entreprise » repose sur le volontariat et s’adresse de
préférence aux doctorants en deuxième année de thèse.
La CDEFI tient à souligner que le sens de ce
dispositif est de s’ouvrir à d’autres disciplines que celles qui sont directement en rapport avec l’ingénierie.

Ce parcours, entièrement gratuit, a été conçu sur la base de deux années d’expérimentation dans neuf écoles
d’ingénieurs. Les retours d’expérience de terrain fournis par les écoles ont permis d’élaborer un référentiel, qui s’est enrichi des recommandations du comité de suivi paritaire – industriels et
enseignants – mis en place par la CDEFI pour évaluer l’expérimentation.

 

La CDEFI est aujourd’hui très heureuse de présenter un projet abouti permettant aux écoles d’ingénieurs de
partager leur expérience dans la formation entrepreneuriale au niveau du doctorat, en valorisant un grade qui le mérite et en créant de nouvelles collaborations dans l’enseignement
supérieur.


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L’innovation, un moteur essentiel pour l’avenir pour l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Selon un communiqué de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques que nous reprenons intégralement : “Bruno
Sido
, sénateur, (UMP, Haute-Marne) président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
(OPECST), et Jean-Yves Le Déaut, député, (SRC, Meurthe-et-Moselle), premier vice-président, saluent la qualité du rapport de la Commission « Innovation 2030 » présidée par Anne Lauvergeon. Cette
réflexion a parfaitement cerné les domaines dans lesquels la France possède un véritable potentiel pour réussir des innovations majeures. Cela est vital pour notre pays, car nous avons manqué le
train des grands tournants technologiques des 20 dernières années : numérique et communication, biotechnologies, énergies renouvelables et écotechnologies. Ce sont les Allemands ou les Danois qui
fabriquent des éoliennes, les Américains ou les Coréens des tablettes numériques ou des robots chirurgicaux, les Chinois ou les Japonais des panneaux photovoltaïques…

Les conclusions de la Commission font écho à celles du rapport de l’OPECST d’octobre 2009 dressant un premier
bilan du principe de précaution, ou encore à celles du rapport de l’OPECST de janvier 2012 soulignant combien l’innovation est primordiale : « C’est un moteur essentiel du progrès, de la
compétitivité, de la croissance. Elle doit placer le citoyen au centre de cette dynamique pour être acceptée par la société toute entière… Car innover, c’est changer et changer, c’est
risquer.
» [1]

Anne Lauvergeon indique clairement le besoin d’un effort particulier sur les technologies de rupture et notamment
sur le stockage de l’énergie. Elle rejoint ainsi l’analyse du rapport de l’OPECST sur « La transition énergétique » publié par Bruno Sido et Jean-Yves Le Déaut en septembre 2013, où ceux-ci
montrent que nous n’atteindrons pas les objectifs que nous nous sommes assignés pour 2025 sans progrès sur le stockage de l’énergie. Ses autres propositions, notamment sur la mutation verte de la
chimie, sur le rôle de l’innovation dans la médecine de demain, sur l’utilisation des ressources naturelles et leur recyclage, sur la valorisation des données informatiques et l’amélioration de
nos capacités en cyberdéfense, constituent des défis majeurs.

L’innovation nécessite « d’anticiper sur le marché, de soutenir les technologies émergentes pour être les
premiers à commercialiser un produit ou procédé susceptible d’être développé
»1. Anne Lauvergeon propose d’en inscrire le principe dans le préambule
de la Constitution, en contrepoint du principe de précaution, et de confier à l’OPECST l’évaluation de sa prise en compte dans les politiques publiques.

Le rapport de Fleur Pellerin, attendu en novembre, devra notamment indiquer comment soutenir les secteurs
stratégiques en favorisant des écosystèmes propices à l’innovation, en adaptant la réglementation et la fiscalité, en mobilisant les financements, et en développant la commande publique.

Au-delà des propositions de la Commission « Innovation 2030 », l’OPECST se félicite aussi du fait qu’Anne
Lauvergeon prévoit d’organiser un concours d’innovation pour soutenir la R&D dans les technologies de rupture.

__________________________

 

[1] Rapport au nom de l’OPECST sur «
L’innovation à l’épreuve des peurs et des risques » par Jean-Yves Le Déaut et Claude Birraux (janvier 2012).

Audition sur la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur

Mission
d’évaluation et de contrôle (MEC)

La mission d’évaluation et de contrôle (MEC) de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire,
présidée par M. Alain Claeys
(SRC, Vienne) et M. OlivierCarré (UMP, Loiret), poursuit ses auditions ouvertes à la presse sur le thème de la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur.
Les rapporteurs sur ce sujet sont M. Alain CLAEYS (SRC, Vienne) et M. Patrick HETZEL (UMP, Bas-Rhin).

La mission entendra mardi
22 avril 2014 :

A 15 heures : M. Bernard BIGOT,
administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA)

A 16 heures : M. Jean-Charles HOURCADE,
directeur général de France Brevets


fromantin assemblee nationale

Assemblée nationale : Mission d’évaluation et de contrôle (MEC) sur la gestion des programmes d’investissements d’avenir

Audition ouverte à
la presse

sur la gestion des
programmes d’investissements d’avenir

relevant de la mission
Recherche et enseignement supérieur

 

Mardi 8 avril
2014

La mission d’évaluation et de contrôle (MEC) de la
commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, présidée par M. Alain Claeys (SRC, Vienne) et M. Olivier Carré (UMP, Loiret), poursuit ses auditions sur le
thème de la gestion des programmes d’investissements d’avenir relevant de la mission Recherche et enseignement supérieur. Les rapporteurs sur ce sujet sont M.
Alain CLAEYS (SRC, Vienne) et M. Patrick HETZEL (UMP, Bas-Rhin).

La mission entendra, mardi
8 avril 2014, en présence des journalistes :

 

Mme Pascale
Briand
, directrice générale de
l’Agence nationale de recherche (ANR).


fromantin assemblee nationale

« Investissements d’avenir, mais idées du passé » dixit le SNESUP

Selon un message du SNESUP : « Cher-e camarade,

En annonçant le 9 juillet une nouvelle vague de financements dans le cadre des « investissements d’avenir », Jean-Marc Ayrault
traduit les engagements de campagne de François Hollande.
Le gouvernement actuel poursuit l’½uvre de déstructuration du tissu universitaire. Le Premier ministre le confirme, en déclarant que ce nouveau PIA « obéira aux principes d’engagement par le
Commissariat Général aux Investissements et ses opérateurs qui garantissent la qualité de l’investissement (mise en compétition, sélectivité, analyse indépendante, caractère transformant ou
innovant du projet, retour sur investissement) ». Il ajoute que « Les dépenses du nouveau PIA monteront progressivement en puissance et prendront le relais du Programme d’Investissements d’Avenir
(PIA)1 dont les investissements décéléreront à partir de 2016 ». Ainsi, 3,65 milliards (sur les 12 consacrés à ce deuxième PIA) seront pour « Recherche et Universités ». Jean-Marc Ayrault se
livre à un véritable panégyrique du PIA, le qualifiant d’ « outil remarquable » qui « obéit à une méthodologie rigoureuse », qui « exerce un puissant levier sur les collectivités et les
financeurs privés puisqu’il intervient pour 20 % à 30 % en moyenne dans le financement des projets ».
Belle opération de communication, alors qu’en réalité le PIA1 n’a fait l’objet d’aucun bilan quant à ses effets sur la qualité de la recherche française. Comme pour le PIA1, la différence entre
les sommes impressionnantes annoncées et la réalité du terrain est flagrante : les 3,65 milliards sont en fait un capital dont seuls les dividendes viendront
in finealimenter les laboratoires, soit environ 100 millions d’euros par an. Malgré l’affichage, cette somme est dérisoire face
aux 5,8 milliards, échappant aux recettes de l’État, que ce gouvernement a décidé de consacrer au Crédit Impôt Recherche, pourtant vivement critiqué (voir notamment le rapport de la Cour des
comptes de 2008 à ce sujet). Ce dispositif ne remplace pas la création d’emplois statutaires, dont la recherche et l’enseignement supérieur ont besoin.
A l’heure où les postes au CNRS permettront, au mieux, de remplacer les départs en retraite et où les gels de postes sont légion dans les universités (au moins 300 postes de plus cette année), ce
PIA2 est en opposition complète avec la conception de la recherche que nous portons. Il s’inscrit dans la politique de généralisation de la recherche sur projets. Outre la perte de temps
colossale que constituent la course aux projets et la rédaction des demandes, ce type de financement réduit les thématiques sur une petite minorité de laboratoires concentrant l’essentiel des
financements. La résolution de problèmes complexes ne se programme pas.
Le SNESUP condamne cette conception de la recherche, engagée par la loi Pacte Recherche et par les Initiatives d’Excellence. Elle pousse à la spécialisation thématique des établissements,
concentre les financements sur quelques pôles au détriment des autres champs territoriaux de la recherche, fragilise le lien Formation-Recherche, exacerbe les logiques de concurrence à l’opposé
de la coopération entre équipes. Il réclame une réattribution massive de ces crédits pour financer majoritairement par crédits récurrents la recherche publique, en respectant le maillage
territorial des formations et de la recherche.
Fraternellement,

Claudine Kahane et Marc Neveu
Co-secrétaires généraux »

SNESUP