Archives de catégorie : Innovation

ENSAE accueille SICSS-Paris : une école d’été en sciences sociales computationnelles

Déclinaison française du Summer Institute in Computational Social Sciences (SICSS) initié en 2017 à Duke et à Princeton University, SICSS-Paris rassemblera 20 à 25 jeunes chercheuses et chercheurs en sciences sociales (économie, droit, géographie, histoire, science politique, sociologie…), du 23 juin au 2 juillet prochain,intéressé·e·s à développer leurs compétences et leurs collaborations dans le domaine des méthodes computationnelles.

L’ENSAE reçoit le SICSS

Collecter de données depuis internet, nettoyer et augmenter une base de données, extraire de l’information depuis un corpus textuel, analyser les réseaux sociaux, mais aussi réaliser des expérimentations en ligne, mettre en place une collaboration de masses voire pratiquer de la « citizen science » … : depuis un peu plus d’une décennie, les possibilités de recherche augmentée par ordinateur se sont multipliées. L’objectif de cette école d’été est de proposer une formation à ces méthodes numériques, mais aussi d’offrir une réflexion sur l’apport et les limites de ces (plus ou moins) nouvelles approches pour mener des recherches en sciences sociales. Les cours magistraux alterneront avec des applications pratiques, et des travaux collaboratifs. En fin de journée, des invité·e·s extérieur·e·s viendront présenter leur recherche et échanger avec les participant·e·s.

L’école d’été en sciences sociales computationnelles aura lieu à l’ENSAE, sur le plateau de Saclay au sud de Paris. L’école d’été est entièrement gratuite, l’hébergement (en chambre individuelle) et la plupart des repas sont pris en charge par l’organisation. Une prise en charge des frais de déplacement est aussi possible, si le département d’origine (ou l’employeur) n’est pas en mesure de l’assurer.

L’objectif de SICSS

L’école est prioritairement destinée aux jeunes chercheuses et chercheurs (master avancés, en thèse ou ayant soutenu depuis quelques années seulement), ainsi qu’aux personnes qui sont amené·e·s à travailler activement avec des données numériques sur des problématiques de sciences sociales. La participation se fait sans restriction de discipline ou de pays d’origine. L’objectif de SICSS est en effet de permettre les rencontres entre personnes d’horizons disciplinaires, intellectuels et professionnels variés.

Les informations relatives au programme, au processus de candidature ou à la localisation sont disponibles à cette adresse (https://compsocialscience.github.io/summer-institute/2020/paris/). Le site est en anglais, mais les cours seront principalement dispensés en français.

Les candidatures sont à déposer le 20 mars 2020 au plus tard. La décision relative à la sélection sera communiquée début avril.

Pour toute question : sicssparis@gmail.com

L’école d’été SICSS-Paris est rendue possible par le financement de l’ENSAE, de la Russell Sage Fundation, du CREST, et du Labex ECODEC.

École d’été SICSS — PARIS: Summer Institute in Computational Social Sciences
23 juin — 2 juillet 2020
ENSAE — Plateau de Saclay

Finale de Tremplin Entreprises le 20 juin 2016, au Sénat

Co-organisé par le Sénat et l’ESSEC Business School, cette finale de Tremplin Entreprises, concours de référence pour les entreprises innovantes en France, présentera, le 20 juin prochain au Sénat, les 30 startups finalistes aux investisseurs et business angels.

Cette année, 380 porteurs de projets ont participé au concours, un nouveau record pour cette 16e édition. Après avoir été sélectionnées par notre jury de 45 experts, 30 pépites de l’innovation sont prêtes à relever le dernier défi : séduire les investisseurs et recevoir l’un des 8 Prix à la Finale.

Les 30 startups finalistes seront dévoilées aux investisseurs

Originaires de la France entière, les 30 startups finalistes recherchent entre 500 k€ et 14 M€ pour un montant cumulé de 77 M€. En moyenne, elles cherchent à lever 1 M€ pour le secteur « Energies, matériaux et composants », 1,4 M€ pour « Internet et services », 2,1 M€ pour « Logiciels et systèmes », et 5 M€  pour « Sciences de la vie ».

Jacques Chatain, Président du Directoire d’Auriga Partners et partenaire Grand Prix Logiciels et systèmes déclare : « En tant que partenaire historique, je constate une évolution de la maturité des startups candidates – chaque année, le niveau est meilleur, les entrepreneurs sont de plus en plus souvent de multi-entrepreneurs avec de grandes ambitions et notamment une volonté internationale très affirmée. Ces 30 pépites ont moins de 5 ans d’existence et près de la moitié d’entre elles ont déjà réalisé une première augmentation de capital ! »

Un cru prometteur

À l’image de la France qui innove,  les lauréats développent des projets ambitieux : capteurs wireless ; robot sous-marin ; matériaux polymères ; biocolorants ; streaming P2P ; cyber-sécurité ; bots ; assurance P2P ; économie collaborative ; emotech ; e-RH; mobilité ; intelligence artificielle ; vidéo mapping ; thérapies ciblées ; bioconversion; radiothérapie ; seconde peau ; molécule anti-stress ; etc.

Président du comité de sélection, Philippe Adnot, Sénateur et Président du conseil départemental de l’Aube salue « la qualité qui le dispute à la variété des projets. La dynamique de cette édition atteste de la richesse de notre diversité entrepreneuriale. Elle nous rappelle aussi que notre recherche, qui gagne en pluridisciplinarité, est un formidable générateur de projets innovants ».

Jean-Michel Blanquer, Directeur général de l’ESSEC Business School souligne quant à lui que : « les projets primés témoignent de la vitalité de la création d’entreprise en France. L’ESSEC, qui a fait de l’entrepreneuriat, l’une des dimensions essentielles de son modèle pédagogique, est fière de contribuer, grâce au concours Tremplin, au développement d’idées et de start-up nouvelles, ainsi qu’à la promotion de l’esprit d’entreprise ».

Tremplin Entreprises : un levier pour les startups innovantes

Une enquête* réalisée auprès des lauréats des 5 dernières éditions a révélé que 55% des startups interrogées ont réalisé une augmentation de capital pour un montant moyen de 1,4 M€, à la suite de leur participation au concours. Les startups lauréates se développent à l’international et créent de l’emploi puisque 26% d’entre elles exercent leur activité également sur d’autres marchés et elles comptent 13,5 salariés en moyenne.

Julien Morel, directeur d’ESSEC Ventures et co-président du comité Internet et services souligne que  « la valeur d’un concours, c’est son aura, sa médiatisation, son jury, sa sélectivité, mais c’est surtout les résultats : plus de la moitié des lauréats des 5 dernières éditions de Tremplin ont trouvé leurs investisseurs et 92% sont encore en activité. »

Chiffres clés de cette finale de Tremplin Entreprises

– 380 candidatures – 30 lauréats finalistes
– 30 partenaires
– Un jury de 45 experts
– 4 Grand Prix de 10 000 euros décernés par Auriga Partners, Inserm Transfert & Inserm Transfert Initiative, l’ESSEC Business School & Stanwell Consulting et KPMG
– 3 Prix coup de cœur de 5 000 euros en sciences de la vie décernés par France Biotech
– 1 Prix coup de cœur décerné par Le Figaro Economie

Les investisseurs peuvent s’inscrire à la Finale du 20 juin 2016, au Sénat sur :  www.tremplinentreprises.com

finale de Tremplin Entreprises

Yves Poilane élu Président de l’Association Pasc@line

Yves POILANE, par ailleurs Directeur de ParisTech, qui a présidé préalablement l’Association Pasc@line de 2008 à 2010, a déclaré : «Ma mission aujourd’hui est de renforcer notre action pour déployer la
culture numérique auprès des jeunes, du secondaire jusqu’au supérieur. Nous poursuivons également nos travaux sur le e-leadership au sein de l’Observatoire Pasc@line, en collaboration avec
l’enseignement supérieur et les entreprises, nous développons nos relations avec les pouvoirs publics, la Communauté Européenne et les acteurs concernés par ce thème, comme le CIGREF ou
l’Observatoire du Numérique par exemple…
»

À Propos de l’Association
Pasc@line
Créée en 2006, l’Association Pasc @line représente aujourd’hui plus de 1200 entreprises à travers 2 syndicats
professionnels et plus de 75 établissements d’enseignement supérieur. Elle constitue un lieu unique d’échanges, de rencontres, d’anticipation et d’action entre le monde de l’éducation et les
entreprises autour des technologies numériques. L’Association s’est donnée pour mission de promouvoir les formations aux métiers d’ingénieurs dans le domaine des technologies numériques, elle est
un référent dans ce domaine.
Son action s’inscrit dans le développement des trois dimensions indispensables à la formation des
ingénieurs et futurs cadres : connaissances, aptitudes, compétences.
En tant que force de proposition, elle conduit des actions
concrètes auprès des garçons et filles, lycéens, étudiants et jeunes diplômés : campagne d’information «Tu seras Ingénieure Ma fille !» ; Colloque sur l’Approche Compétences dans l’enseignement
supérieur, Tribune sur l’Apprentissage dans les métiers à forte valeur ajoutée ; participation à la création avec le Ministère de l’Education Nationale, du nouvel enseignement Informatique et
Sciences du Numérique – ISN en classes terminales S.
Elle appuie la crédibilité de son action sur la qualité et l’engagement des
établissements d’enseignement supérieur et des entreprises membres, qui travaillent ensemble à la réflexion et à la préparation de l’avenir pour une meilleure adéquation des formations avec les
besoins des marchés du numérique.

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L’UNESCO annonce les principaux orateurs de la première réunion d’examen du SMSI +10

L’UNESCO annonce les principaux orateurs de la réunion d’examen du SMSI +10 à venir (du 25 au 27 février 2013, au siège de l’UNESCO à Paris). En tant qu’organisateur, l’UNESCO et ses partenaires adresseront les questions majeures de l’édification de sociétés du savoir pour le développement durable : l’accès à l’information et au savoir, l’apprentissage électronique, l’e-science, l’identité culturelle, la diversité linguistique et culturelle, les contenus locaux, les médias et la liberté d’expression ainsi que la dimension éthique de la société de l’information.

La réunion d’examen du SMSI +10 débutera le 25 février avec la cérémonie d’ouverture de Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, M. Hamadoun Touré, Secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications, M. Supachai Panitchpakdi, Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, M. Jean-Guy Carrier, Secrétaire général de la Chambre de commerce internationale, Mme Katalin Bogyay, Présidente de la conférence générale de l’UNESCO et ambassadrice de la Hongrie et Mme Grace Githaiga, de KICTANET (Kenya).

Puis le professeur Jeffrey D. Sachs, spécialiste du développement économique et conseiller principal aux Nations Unies pour les objectifs du millénaire pour le développement depuis 2002, adressera l’importance de combler le fossé numérique et de connaissance afin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, mais aussi pour faire face aux défis les plus importants du développement durable.

Cette matinée sera conclue par un débat : “ Broadband, technology and education – lessons of past ten years” [« Haut débit, technologie et éducation : les leçons des dix dernières années »]. Les conclusions du rapport “Technology Broadband and Education” [« Le haut débit et l’éducation »] seront présentées au cours de ce débat, animé par des membres de la Commission ainsi que par des spécialistes des TIC et de l’éducation, des représentants des multinationales, de l’éducation et des pouvoirs publics.

Les forums thématiques du SMSI +10

Forum thématique I : From Digital to Knowledge Divide [« De la fracture numérique à la fracture du savoir »]
· Où : Siège de l’UNESCO, Bâtiment Fontenoy, Salle de conférence 1
· Quand : lundi 25 février 2013, de 16h15 à 17h30
· Organisation : Secteur de la communication et information, UNESCO, organisé par M. Indrajit Banerjee, Directeur de la division pour les sociétés du savoir
· Thème : ce débat s’attachera aux questions qui ont lien à la fracture numérique et du savoir et examinera les effets de la fracture numérique sur la fracture du savoir ainsi que leurs impacts sur le développement durable et équitable. La fracture numérique n’est-elle pas la base de l’inégalité et de l’exclusion socio-économiques ?

Forum thématique II : Freedom, Rights and Ethics [« Liberté, droits et éthique »]
· Où : Siège de l’UNESCO, Bâtiment Fontenoy, Salle de conférence 2
· Quand : lundi 25 février 2013, de 16h15 à 17h30
· Organisation : Secteur communication et information, UNESCO, présidé par Mme Sylvie Coudray, Chef de la section pour la liberté d’expression, Division pour la liberté d’expression et le développement des médias.
· Thème : La déclaration de principes du sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), adoptée lors du premier SMSI à Genève en 2003 réaffirme l’engagement aux valeurs universelles des droits et des libertés de l’homme. Au cours des dix dernières années, Internet a fait apparaître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour la protection de ces droits. Des questions éthiques en ce qui concerne le contrôle des contenus tombent de plus en plus souvent dans les mains de multinationales des médias ou d’intermédiaires d’Internet, comme les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, dont la portée dépasse les frontières et les juridictions nationales. Ce débat très interactif tentera de répondre à cette question : “Quels changements ont découlé de l’engagement multipartite du SMSI de faire respecter les droits, la liberté et l’éthique sur Internet ?” Les intervenants donneront un court discours et répondront ensuite aux questions du public, de la salle et à distance. Ce débat sera conclu par la présentation de recommandations clés sur les legs du SMSI pour la liberté, les droits et l’éthique, même après 2015.

Mme Irina Bokova ©
UNESCO

Le nombre d’entreprises en EdTech en augmentation de 47% depuis 3 ans

MOOC, adaptive learning, cours à distance, campus étendu, student analytics, réalité mixte, intelligence artificielle sont autant d’usages qui viennent transformer l’éducation de demain. Dans ce contexte, Deloitte Digital en collaboration avec la Caisse des Dépôts, publie l’observatoire en EdTech, une filière d’entreprises innovantes dédiées au secteur de l’éducation et de la formation.

EdTech et chiffres

Cette filière dynamique compte 242 structures : des start-up en très grande majorité mais aussi des PME historiques et des associations.

  • L’organisation EdTech est jeune, parisienne et de petite taille : l’âge moyen des structures est de 4 ans, 50% d’entre elles sont situées à Paris intramuros, et seuls 31 acteurs ont plus de 20 employés
  • 95% des entreprises de l’EdTech ont un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 euros
  • La filière est plutôt BtoB : 44 % des structures s’appuient sur ce modèle uniquement
  • 50% des levées de fonds dans l’EdTech sont inférieures à 300 000 euros

La filière EdTech mobilise des compétences très diverses

37% des entreprises de l’EdTech offrent des outils de gestion pour l’éducation et la formation, elles proposent également des services permettant le développement de compétences liées au digital (36%) ainsi que le développement de compétences techniques et professionnelles spécialisées (33%). En outre, les technologies les plus plébiscitées par les utilisateurs sont les contenus innovants (49%), les games et learning apps (35%), et les solutions de distribution (33%) que sont les MOOC (formation en ligne ouverte à tous) et SPOC (cours en ligne privé).

La start-up éducative est de petite taille puisque 181 structures de l’EdTech comptent moins de dix collaborateurs et 73% des organisations créées entre 2014 et 2017 sont composées de un à cinq employés.

Les EdTech s’adressent en priorité aux établissements d’enseignement (62%) et aux entreprises (60%). Mais si la filière s’est structurée initialement autour du BtoB, ce modèle économique tend à s’amoindrir au profit du modèle BtoC. Ce modèle double en volume depuis 3 ans, avec une majorité d’utilisateurs adultes (56%), 40% sont des enfants et 37% des étudiants.

Comme dans d’autres filières tech, l’étude constate une diminution de la présence des technologies historiques (Learning Management de diffusion et de distribution (+8%). Néanmoins, la croissance pressentie des technologies liées à l’apprentissage (adaptative learning, learning app) n’est pas confirmée : le nombre de start-up qui mettent en avant des technologies telles que l’iOT ou la réalité virtuelle progressent moins rapidement que prévu et stagnent à 6%.

Des levées de fonds tardives et relativement faibles

Les start-up de l’éducation font face à une véritable difficulté à grandir : le modèle économique, les services proposés, les cibles adressées ne semblent pas avoir d’impact significatif sur la capacité à lever des fonds. Seulement 50% des fonds sont levés avant la deuxième année d’existence de l’organisation et pour des montants plutôt faibles. 1 levée de fonds sur 2 est inférieure à 300 000€.

La grande majorité des start-up ayant déjà levé des fonds (93%) ont également eu recours aux subventions publiques, avances et prêts. Néanmoins, quelques belles levées de fonds témoignent d’une certaine vitalité de la filière et d’un potentiel qui reste à exploiter.

L’EdTech : une filière dynamique en attente de consolidation

Le développement des start-up de l’éducation s’accélère avec une multiplication des structures (+ 47% depuis trois ans), ainsi qu’une diversification des offres et des cibles. Elles couvrent la majorité des segments : étudiants, établissements de l’enseignement, particuliers, individus en reconversion ou sans emploi. Malgré leur petite taille et leurs faibles revenus, ces entreprises sont agiles et parviennent à proposer une offre riche et équilibrée : elles s’investissent dans le développement des compétences techniques spécialisées, académiques et digitales, sans oublier le champ de la gestion de l’éducation et de la formation ou celui de l’accompagnement scolaire.

Cependant, la filière n’est pas encore consolidée et connait une croissance relativement lente. Elle existe depuis plus de 10 ans, pourtant 95% des entreprises qui en sont issues disposent d’un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 euros.

En France, la culture de l’achat de services numériques doit évoluer en s’ouvrant à des acteurs aux modèles économiques mélangeant BtoC et BtoB, ou privilégiant des modèles économiques innovants. Bien que le niveau de maturité de la filière n’ait pas encore atteint celui observé dans certains pays comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, elle devrait se structurer dans les années à venir. Les levées de fonds à plusieurs millions d’euros se multiplient depuis 2016, le rythme de nouveaux projets ne faiblit pas, et les acteurs majeurs du secteur s’investissent de plus en plus dans l’animation et la structuration de l’écosystème.

L’accompagnement à la scolarité et l’orientation, l’offre de formation relative aux métiers du numérique, la découverte de la culture et des sciences pour les plus jeunes, la certification de compétences et l’apprentissage des langues ne se conçoivent plus aujourd’hui sans l’apport des start-up de l’EdTech. Sur ce marché au fort potentiel où la formation professionnelle représente 30 milliards d’euros et où les dépenses d’éducation avoisinent les 150 milliards d’euros, il est primordial de renforcer le lien entre les entrepreneurs et les acteurs de l’enseignement, voire les acteurs de l’entreprise.

EdTech

Manifestation nationale à la Cité des Sciences et de l’Industrie

Dans le prolongement du succès de la « JNI 2013 » qui réunissait pour sa 1re édition en mars 2013, près de 3000 participants dans 12 grandes villes de France, la Journée Nationale de l’Ingénieur 2014 s’articule autour du thèmeEntreprendre ». Elle se déroulera dans 28
villes de France avec des conférences, colloques, table ronde et ateliers, où interviendront des entrepreneurs, des ingénieurs, des innovateurs et des personnalités de premier plan qui yleur expérience et leur témoignage Ces manifestations sont organisées en partenariat avec des entreprises et des organismes de dimension nationale, avec la participation locale desfrançaises, des écoles d’ingénieurs et des associations de diplômés.journée nationale de ingenieur

Les objectifs de la Journée Nationale de l’Ingénieur sont :
– de souligner aux yeux de tous l’importance pour notre pays de la profession d’ingénieur, moteur de l’innovation, de l’industrie et de la
compétitivité,
– d’encourager les ingénieurs à s’engager dans la voie de l’innovation et de l’entrepreneuriat,
– de mettre en lumière le métier d’ingénieur en le valorisant aux yeux du grand public et des décideurs pour susciter des vocations et générer de l‘employabilité,
– de renforcer chez les ingénieurs le sentiment d’appartenance
à un corps professionnel engagé dans la reconstruction économique du pays et participant à sa vie publique,
– de renforcer les associations d’anciens élèves et leur rôle de faciliteur social en les rapprochant de leurs écoles.

Les intervenants illustreront à l’aide de témoignages et de retour d’expériences vécues sur le terrain, comment et pourquoi ils ont
innové, et quelle place tient l’innovation dans leur appréhension des responsabilités. Un accent particulier sera mis sur l’échange entre intervenants et participants, avec un système de questions en direct par SMS et Tweet, qui s’afficheront tout au long des débats.

PROGRAMME

08h30 : ACCUEIL

09h00 : Ouverture de la Journée Nationale de l’Ingénieur 2014
par Julien ROITMAN, Président d’IESF

LECON INAUGURALEde Xavier FONTANET, Président d’Honneur d’ESSILOR*
INGENIEUR? INNOVATEUR? ENTREPRENEUR? «DEVENEZ STRATEGE EN 3H»
(Retransmis en direct sur Internet)

12h00 :
L’INNOVATION, CLE DU REDRESSEMENT FRANÇAIS Fleur PELLERIN, Ministre des PME, de l’Innovation et de l’Economie Numérique

12h30 : DEJEUNER LIBRE

13h45:
SESSION PLENIERE
Allocution de bienvenue et ouverture de la session par Claudie HAIGNERÉ, Présidente d’UNIVERSCIENCE
Introduction au thème « Innover, Entreprendre
»
Julien ROITMAN, Président d’IESF

14h15 : Table ronde : « SAVOIR PRENDRE DES RISQUES »
Animée par Agnès BRICARD, Présidente de Femmes Administrateurs
Intervenants : Nicolas DUFOURCQ, Directeur Général, BPI France
Pierre GANDEL, Directeur
Général
, MMT Denis GARDIN, Senior Vice Président, CT Office, AIRBUS Group
Pascale SOURISSE, Directeur Général, Dvlpt International, THALES Group

15h30: 3
ATELIERS EN PARALLELE
Atelier 1 : « INNOVATION ET RECHERCHE : QUI ENTRAÎNE QUI ? »
Animé par Marie-Odile MONCHICOURT, Journaliste à France Info
Intervenants : Sylvain ALLANO, Directeur Scientifique, Groupe PSA
Gérald FAFET, Directeur Général, SAINT-GOBAIN Recherche
Bernard SCHERRER, Délégué Innovation, EDF
Cécile THARAUD, Directeur Général, INSERM Transfert

Atelier 2 : « INNOVATION ET TRADITION : COMPATIBLES ? »
Animé par Valentine FERRÉOL, Présidente du G9+
Intervenants : Héloïse DELIQUIET, Avocat associé, Directeur IP/IT, Groupe
FIDAL
Delphine DESGURSE, Directeur Innovation Numérique, LA
POSTE
François LEFEBVRE, Directeur Général,
PONTICELLI
Pierre SCHANNE, Chef Mission Innovation Participative, Ministère de la Défense

Atelier 3 : « BOOSTER L’INNOVATION : COMMENT FAIRE ? »
Animé par Denis JACQUET, Président de Parrainer la croissance Intervenants : Nathalie BOULANGER, Directeur Innovation, ORANGE Didier GODART, Directeur Innovation, SAFRAN Yves LAPIERRE, Directeur Général, INPI
Jean-Pierre LE GOFF, Président,
CIRANOE

SESSION PLENIERE

17h00 : Table ronde : « REGARD SUR LES PAYS INNOVANTS »
Animée par l’Ambassadeur Jean-Daniel TORDJMAN, Conseiller du CEA-Tech
Intervenants : François BARRAULT, Président de l’IDATE, Président FDB Partners
Lawrence CANNON, Ambassadeur du Canada en
France
Dr David HARARI, Chairman of Tactical Robotics
Ltd
David-Pierre JALICON, Président FKCCI, Architecte
DPLG/GEO, DPJ&Partners Ltd

18h15:
Conclusion de la Journée Nationale de I’Ingénieur 2014
Julien ROITMAN, Président d’IESF

18h30:
INTERVENTION DE CLÔTURE
Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement
productif
Amorçage de la Semaine de I’Industrie

19h00:
Annonce de la Journée Nationale de I’Ingénieur 2015

Cocktail de clôture

PLAN D’ACCES
plan-Cite-des-Sciences-et-de-Industrie.jpg
Accès : Paris
périphérique nord, sortie “Porte de la Villette”
Il existe 1 Parking à proximité : Parc-autos
payant, entrée quai de la Charente et boulevard Macdonald
Taxi Parisien : 01.45.85.44.44
Gare les
plus proches :
Gare du Nord et Gare de l’Est
Accessible depuis : la station
de métro : Ligne 7 (Porte de la Villette) ou
(Corentin Cariou)
Tramway T3b (Pte de Vincennes – Pte de la Chapelle)
Les lignes d’autobus les plus proches donnant accès : Lignes : 139, 150, 152, station
“Porte de la Villette”

IESF – Organe représentatif de la profession
Reconnu d’Utilité Publique depuis 1860
7, rue Lamennais
75008 Paris
Tél. 01 44 13 66 73

scanR : première cartographie de la “Recherche et Innovation” en France

Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lance scanR, la première application donnant à voir une cartographie “Recherche et Innovation” des laboratoires publics et des entreprises en France.


scanR est lancé

Développée par les équipes du ministère et C-Radar, scanR est une application qui vise à mieux faire connaitre et donner à comprendre les orientations scientifiques, les partenariats, l’activité des structures publiques et des entreprises s en matière de R&D et d’innovation.

En combinant des données issues uniquement de sources ouvertes et des informations extraites des sites web des entités, scanR propose, pour près de 15 000 acteurs de la recherche implantés en France, un vaste ensemble d’informations permettant de les décrire et de les caractériser :

  • Localisation
  • Responsables et dirigeants
  • Thématiques
  • Relations institutionnelles et participations aux réseaux de recherche
  • Publications et thèses
  • Projets de recherche engagés via des Appels à projets (AAP)
  • Brevets publiés
  • Entreprises essaimées

scanR est proposé en version bêta avec en plus des informations descriptives les principales fonctionnalités suivantes :

  • un moteur de recherche auquel il est possible d’associer des filtres;
  • des graphiques dynamiques ; un accès à une grande partie des données sous-jacentes proposées en licence ouverte ;
  • une application responsive ;
  • de larges possibilités de réutilisation notamment via la mise à disposition d’une API ;
  • la possibilité de réagir sur le contenu proposé pour contribuer à améliorer la qualité et la pertinence.

https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr/

scanR

Examen de l’article 22 du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche

La commission des affaires sociales, présidée par Mme Catherine Lemorton (SRC, Haute-Garonne), procèdera
à
l’examen pour avis sur l’article 22 du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la
recherche
(n° 835), dont le rapporteur pour avis est M. Olivier Véran (SRC, Isère).

Mardi 23 avril 2013 à 16 heures 45

Retransmission en direct sur le site de l’Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.tv/direct.html

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a7/Logo_de_l'Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise.svg/220px-Logo_de_l'Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise.svg.png

Nouveau numéro de Management international / International Management / Gestión Internacional

La revue Management international / International Management / Gestión Internacional
partenaire de LaRSG, vient de publier le volume 17, numéro hors série
 sous le
thème :

Management et Diversité : lignes de tension et perspectives

Sous la direction de Jean-François Chanlat, Stéphanie Dameron, Jean-Pierre Dupuis, Maria Ester de
Freitas et Mustafa Ozbilgin

http://www.erudit.org/revue/mi/2013/v17/nmi0591/index.html

www.managementinternational.ca

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Prix de thèse ATLAS-AFMI / FNEGE 2014 pour la meilleure thèse en Management International

Cet appel à candidatures s’adresse aux directeurs de thèse et aux jeunes docteurs
Dans le cadre du programme de recherche mis en place en 1997 avec le concours des associations scientifiques, la FNEGE reconduit le volet relatif à la distinction des meilleurs travaux doctoraux. Comme l’an passé il est prévu l’attribution d’un prix pour chacune des associations, un prix pour la meilleure thèse transversale et un prix pour publication. Pour la première année, un prix de la meilleure thèse en Management International est mis en place. Le lauréat recevra un prix d’un montant de 1500 euros.

Qui peut candidater ?
Pour l’ensemble de ces Prix, les thèses éligibles devront avoir été soutenues entre janvier 2012 et décembre 2013, dans un établissement français. Les jeunes docteurs de nationalité étrangère peuvent participer à cette sélection. Seules les thèses en langue française sont admises.

Comment candidater ?
Le dépôt des candidatures s’opère exclusivement par voie électronique et ce jusqu’au 2 mars 2014 inclus. Les candidats doivent adresser :
– 1 exemplaire de la thèse
– Les deux pré-rapports à la soutenance
– Le rapport de soutenance

Les documents sont à adresser à :atlas_theses@bruno-amann.fr

Un comité scientifique indépendant procèdera à la sélection de la meilleure thèse. Le lauréat sera annoncé lors de la conférence annuelle d’Aix-Marseille, 19, 20 et 21 Mai 2014.
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Le docteur n’est-il qu’un chercheur ?

Conférence organisée par ABG, dans le cadre du Club Cursus&Insertion de l’AEF, qui se tiendra le vendredi 31 janvier prochain à
Paris.

« Le docteur n’est-il qu’un chercheur ? », de  9 h à 11 h (Université Paris Descartes – 12 rue de l’Ecole de Médecine, 75006 Paris)

Accès gratuit sur inscription préalable (nombre limité de places)
Conférence destinée à un public de professionnels des mondes académique (enseignement supérieur et recherche), institutionnel et socio-économique (PME, ETI, TPE, grands groupes, collectivités
territoriales…).

Mélanie Ribas, Ph.D.
Directrice adjointe
ABG-L’intelli’agence
+33 (0)1 42 74 47 13
ABG-Intelli’agence

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Discours de François Hollande à Strasbourg : accélération des restructurations universitaires…

Information reprise d’une communication SNESUP : “Intervenant à
l’Institut de Science et d’Ingénierie Supramoléculaires de Strasbourg, à l’occasion de son déplacement à Strasbourg sur le thème de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR), le président
de la République a dessiné des perspectives à court terme.

Au-delà du choix symbolique de la ville de Strasbourg, de sa dimension européenne, de la qualité scientifique des
recherches de l’Université de Strasbourg, la recomposition territoriale est au centre du discours de F. Hollande. Au détour d’une interpellation des élus de la région Alsace, le président a
révélé l’un des pans de la prochaine loi de décentralisation. Les universités, la recherche pourraient prochainement faire explicitement partie des « domaines de compétences directes »
des Régions. Mettant au centre de son dispositif les métropoles, comme maillons nécessaires au développement économique, indissociable de la formation et de la recherche, il choisit d’accélérer
la restructuration tant des territoires que de l’université et de la recherche publique.
Si l’enseignement supérieur et la recherche sont présentés comme épargnés dans les 50Md€ de coupes budgétaires dans les services publics « pour aider les entreprises », on peut craindre
que ces annonces creusent des inégalités à la fois entre les établissements et également entre les territoires, inégalités qu’il conviendrait au contraire de réduire d’urgence.
En précisant le lancement du deuxième plan d’investissement d’avenir, et une pléthore de nouveaux appels à projets soumis à un jury international, le président de la République se réapproprie une
méthode, initiée par le gouvernement précédent, et vivement rejetée par la communauté scientifique. Elle a créé de profondes fractures au sein des établissements, des équipes et des personnels.
En distinguant les établissements à « dimension mondiale » de ceux « de taille régionale », il remet en selle le modèle d’un ESR à deux vitesses. Le maintien du Crédit Impôt
Recherche « élargi », toujours plus attractif pour les entreprises, dont le contrôle est perçu comme « tatillon », continue de priver le Service Public d’ESR des ressources
dont il a besoin.
« L’excellence attire l’excellence » dit le président de la République : que dire du devenir de ceux –très majoritaires- qui ne seront pas retenus, de ces collèges universitaires
dont on tait le nom, de leurs liens avec la recherche…
Au centre de cette intervention, l’attractivité (internationale, de chercheurs, d’étudiants…) est omniprésente. « Tout ne se résume pas à la taille [des structures] ». Malgré les
précautions d’usage, la masse critique figure désormais comme un enjeu incontournable. La recomposition sous forme de COMUE ou d’établissements fusionnés dotés d’antennes sous tutelle, pouvant
contractualiser directement avec l’Etat voit son calendrier accéléré. « En juillet 2014, tout doit être prêt». Comment, dans de telles conditions, les acteurs de l’ESR, pourraient ils se
consacrer sereinement à leurs missions ? Comment croire un seul instant aux « ressources sécurisées dans le temps » quand les universités sont frappées par l’austérité et que
s’annoncerait une année blanche pour l’emploi scientifique au CNRS? Et enfin, comment croire, avec de tels calendriers, à une volonté de concertation, à l’heure où le suffrage indirect est par
ailleurs poussé un peu partout ?
L’obligation de concentration inscrite dans la loi ESR est concrétisée par la carotte du plan d’investissement d’avenir et le bâton de la
« relégation » en collège universitaire, selon un plan de restructuration qui oublie le maillage territorial des formations. Formations que d’ailleurs le président a souverainement
ignorées, ne prononçant « enseignement supérieur » qu’une fois en fin de discours. Il est par ailleurs frappant de noter que ce discours s’est déroulé dans une université qui, toute
excellente, internationale et fusionnée qu’elle soit, se trouve dans une situation budgétaire fort précaire. Après le vote difficile de son budget (avec un mois de retard), le rectorat a exigé
une réduction de 20% en 2014 des budgets de ses composantes, services et laboratoires. Nous saurons rappeler que le Service Public d’Enseignement Supérieur et de Recherche nécessite vraiment un
changement de politique, de paradigme et de discours.”

SNESUP

16e Prix d’histoire François Bourdon

Prix Techniques, entreprises et société industrielle attribué par l’Académie François Bourdon et la Fondation Arts et Métiers

Appel à candidature

Ce prix annuel concerne les travaux à caractère historique de l’ensemble des champs disciplinaires des Sciences Humaines et Sociales. Il porte sur les techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle à l’époque contemporaine. Il est divisé en deux catégories. La première dotée d’un prix unique de 1500 euros couronne un ouvrage, le manuscrit original d’une HDR ou une thèse publié ou soutenu entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013.
La seconde catégorie spéciale « jeunes chercheurs » récompense, avec son prix unique de 750 euros, un mémoire ayant été soutenu entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013.
Pour s’inscrire le candidat doit envoyer, à l’Académie François Bourdon, son écrit en deux exemplaires en version papier, ou en un fichier PDF avant le 31 janvier 2014 accompagné de son curriculum vitae en version électronique.
(Pour les écrits envoyés sous format papier, un seul exemplaire sera restitué au candidat.)

Adresse d’envoi des écrits :
Kharaba.afb@wanadoo.fr

Académie François Bourdon
Cour du Manège-Château de la Verrerie
BP 60031
71201 Le Creusot Cedex

Ivan Kharaba
Directeur
Académie François Bourdon
Cour du Manège-Château de la Verrerie
BP 60031
71201 Le Creusot Cedex
Tél. : 03 85 80 81 51
www.afbourdon.com

Pour le Syntec, l’innovation managériale est l’avenir de la compétitivité française

Position du Syntec Conseil en Management

Pour Hervé Baculard, Président de Syntec Conseil en Management : « Si tous les experts s’accordent à dire que seule l’innovation permettra de renouer avec la croissance, l’attention des media – et donc du public – ne se focalise que sur l’innovation technologique.
Un trou noir préjudiciable. »

Lorsque 10 articles scientifiques traitent de l’innovation technologique, un seul évoque un autre type d’innovation : l’innovation managériale. Mais cette vision est parcellaire, rappelons les chiffres : 51 % des innovations réalisées n’ont pas de composantes technologiques (source OCDE). Ce chiffre est de 30% seulement en France (rapport Morand). La France progresse mais il faut cesser de ne mettre en lumière que l’innovation technologique au détriment de l’innovation managériale.

Il faut pousser nos chercheurs, et les chercheurs en management français sont disponibles, à travailler sur cette question et les appuyer dans leur démarche comme Syntec Conseil en Management le fait à travers le Prix académique de la Recherche en Management. L’enjeu : rattraper notre retard. La France publie 2% (contre 69% pour les États-Unis) des articles mondiaux en science de gestion contre 5% dans le domaine des publications scientifiques et techniques.

Dans l’économie du XXIème siècle, le couple industrie et services est devenu indissociable : l’innovation est tout autant managériale que technologique pour monter en gamme. L’innovation managériale permet par exemple de définir un positionnement stratégique différenciant, d’apporter un avantage concurrentiel de type organisationnel ou de process, de construire de meilleurs réseaux commerciaux; elle est aussi la seule à même de préparer les femmes et les hommes qui composent l’entreprise aux nouveaux défis qui les attendent.

Autre avantage, et non des moindres: elle est moins gourmande en capitaux et d’un retour sur investissement performant !

La France, si elle souhaite être compétitive demain doit développer l’innovation non technologique, comme nous le rappelions d’ailleurs dans notre livre blanc « Compétitivité AAA » en proposant, notamment, l’élargissement de l’éligibilité du Crédit Impôt Innovation aux dépenses d’innovations non technologiques, ou encore la création d’un « pôle de compétitivité » réseau regroupant entreprises, consultants et chercheurs pour renforcer la “compétitivité immatérielle” (capital humain,
organisationnel, relationnel) française ».

Hervé Baculard, Président Syntec Conseil en Management, syndicat professionnel représentant les activités de conseil en stratégie et management en France. La profession compte plus de 20 000 consultants réunis dans 300 entreprises de plus de 5 personnes. En 2011, Syntec Conseil en Management a publié aux éditions Eyrolles un livre Blanc Compétitivité AAA – Pour un nouveau pacte France-Entreprises – évoquant 49 propositions pour un nouvel élan de la Maison France ; un travail complété par un fascicule bilan des actions mises en œuvre pour relancer la compétitivité sur l’année écoulée (accessible directement en ligne) : Compétitivité AAA, l’An 1 enfin !

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