20e Colloque International Etienne Thil

Le thème majeur du 20e colloque est celui du « commerce en profonde mutation ». Nous invitons toutes les communications – quelle que soit la discipline – à présenter des réflexions sur le commerce et la consommation qui permettront de nourrir mais aussi de renouveler notre analyse des processus stratégiques, décisionnels et opérationnels dans les organisations du commerce de gros et de détail. Anthropologues, économistes, géographes, juristes, historiens,  sémioticiens, sociologues, spécialistes de finance, logistique,  marketing, ressources humaines, comment appréhendons-nous les enjeux du  commerce suivants ? Quelles évolutions en matière d’expériences de  shopping, de concepts et formats, de stratégie des enseignes et des  réseaux, de gestion des canaux de distribution, de politique  d’assortiment, de prix, de merchandising ou de communication ? Quelles  évolutions de la gestion des réseaux de points de vente (forme  organisationnelle, marque, système d’information, ressources  humaines) ? Quelle est la place du commerce dans la société, le  territoire, la ville, le quartier, ou encore la famille ? Quid des liens  entre identité et commerce, plaisir et commerce, éthique et commerce ? En quoi, et comment, les 20 dernières années nous invitent-elle à  (re)penser le commerce, la distribution et la relation marchande ?

Dates-clés prévisionnelles

  • 21 Février 2017 : date d’ouverture des soumissions en ligne
  • 21 avril 2017 : date limite des soumissions en ligne
  • 9 juin 2017 : date de notification des décisions aux auteurs
  • 9 juillet 2017 : date limite de soumission des communications modifiées

Formats des soumissions

  • Communication courte, en français ou anglais, de 7 pages maximum présentant une recherche aboutie ou une recherche en cours
  • Candidature au prix de thèse multidisciplinaire en distribution, sur la base d’un résumé de la thèse en 5 pages, d’un CV et du rapport de soutenance.
  • Soumission électronique via https://thil2017.sciencesconf.org/

Principales nouveautés 2017

  • La remise de prix « Thil d’or, d’argent et de bronze » Les trois meilleures thèses et les trois meilleures communications seront présentées en séance plénière, et récompensées par un Thil d’or, Thil d’argent et Thil de bronze. Les Thil d’or recevront un prix de 1000€. • L’accueil de personnalités du commerce de premier plan Parmi elles, nous aurons notamment le plaisir d’accueillir Sébastien Badault, Directeur Général d’Alibaba France.
  • Des moments festifs pour les 20 ans
    Nous célébrerons toutes celles et ceux qui ont contribué depuis 20 ans au succès du colloque.

Présidence du Comité Scientifique

Karine Picot-Coupey, IGR-IAE Rennes, Université de Rennes 1, CREM UMR CNRS 6211

Lieu du Colloque

Institut du Marketing et du Management de la Distribution (IMMD)
651 avenue des Nations Unies, Roubaix.

Le guide des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS

Le Conseil supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire vient d’adopter le guide des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS ainsi qu’un rapport Égalité Femmes-Hommes

Dans le cadre des missions confiées à cette instance par la loi de 2014 relative à l’ESS, le Conseil supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS) a élaboré deux rapports qu’il a adoptés ce jour.Le premier, un « guide définissant les conditions d’amélioration continue des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS » a déjà été présenté lors du CSESS de juin dernier. Il a depuis fait l’objet d’une phase d’expérimentation de la part de quelques entreprises volontaires.

Pour la Commission « gouvernance » qui a produit ce rapport, l’objectif était de travailler entre familles de l’ESS à développer un cadre global souple, profitable au changement d’échelle des entreprises de l’ESS.

A travers ce guide dédié aux entreprises de l’ESS, il s’agit donc de valoriser les bonnes pratiques existantes au sein de ces organisations, sous forme de « soft law », définie par les acteurs eux-mêmes, dans leur propre intérêt.

Le guide des bonnes pratiques a été pensé pour instiller l’idée que, dans les entreprises de l’économie sociale et solidaire, les valeurs et les pratiques devaient être en progrès constant.

Par ailleurs, l’article 4-V de la loi sur l’économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014 prévoit que le CSESS est chargé d’établir, tous les trois ans, un rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ESS et de formuler des propositions pour :

  • assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’ESS, en permettant notamment une meilleure articulation entre la vie personnelle et professionnelle des salarié(e)s
  • favoriser l’accès des femmes à tous les postes de responsabilité, de dirigeant(e)s salarié(e)s comme de dirigeant(e) s élu(e)s ;
  • assurer la parité entre les femmes et les hommes dans toutes les instances élues des entreprises de l’ESS.

Aussi, 11 propositions ont été formulées par la Commission « Egalité Femmes-Hommes »  dont la première consiste à satisfaire l’objectif d’une représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les instances dirigeantes élues des entreprises de l’ESS, égale au moins à 40% des sièges attribués à chaque sexe.L’ensemble de ces propositions concernent à la fois les modes et pratiques de gouvernance de l’ESS, l’égalité dans l’emploi et les métiers, la création d’entreprises et initiatives au féminin, et enfin, les moyens qui peuvent être envisagés pour rassembler, soutenir et dynamiser les ressources existantes pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ESS.

À l’ordre du jour également, un projet d’avis sur le sujet de l’« Écosystème de l’innovation sociale », l’occasion de travailler à la caractérisation de l’innovation sociale.

En effet, si une définition en est donnée dans la loi, elle est difficilement intégrée dans les indicateurs : « C’est un domaine sur lequel il est pourtant essentiel de bénéficier d’un référentiel communément admis, voire partagé au niveau européen » selon la secrétaire d’État Martine PINVILLE. La prochaine réunion du Conseil supérieur en avril prochain sera l’occasion cette fois de travailler à la stratégie de développement de l’ESS, confiée là encore par la loi, aux soins du CSESS.

Indexer les répertoires des Ponts et chaussées

Les registres des avis rendus par le Conseil général des ponts et chaussées et ses sections sont le reflet de la politique de l’aménagement du territoire. Ils concernent toutes les décisions des Ponts et Chaussées, relatives aux infrastructures des transports (ponts, routes, voies navigables, ports et chemins de fer) et à la gestion des zones humides et des irrigations, sur l’ensemble du territoire français. Pour y accéder, des tables et répertoires ont été constitués de 1814 à 1965.

Les Archives nationales, en partenariat avec le comité d’histoire du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer (MEEM), l’École nationale des ponts et chaussées et l’association Rails et histoire, mettent en oeuvre le projet collaboratif des Ponts et Chaussées consistant en un relevé des informations contenues dans ces tables et répertoires, afin d’en permettre un accès par le moteur de recherche de la salle des inventaires virtuelle accessible sur internet. La participation des contributeurs permettra d’accéder à cette source.

Pour en savoir plus : http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/

84% des jeunes diplômés envisagent leur avenir professionnel en France

Deloitte dévoile aujourd’hui les résultats de son baromètre de « L’humeur des jeunes diplômés » en partenariat avec OpinionWay. Cette sixième édition dresse un état des lieux du marché de l’emploi des jeunes dans une année fortement politique.

  • 77% (contre 70% fin 2015) des jeunes diplômés sont actuellement en poste. Score le plus élevé depuis 2012
  • 59% des jeunes en recherche d’emploi déclarent être confiants en ce qui concerne leurs perspectives de trouver un emploi avant l’automne
  • Le délai pour trouver un emploi n’a jamais été aussi court : 8 semaines (près d’un tiers ont trouvé en moins de 15 jours)
  • 41% des jeunes diplômés ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau personnel
  • Les jeunes en quête d’expatriation souhaiteraient plutôt travailler en Europe (67%) qu’en Amérique du Nord (52%)
  • Startup, Gafa, CAC 40 n’ont pas la cote : 53% plébiscitent la PME/ETI
  • 1 jeune sur 2 (48%) envisage de créer sa propre entreprise
  • Plus de trois jeunes sur quatre (75%) estiment être trop souvent absents dans la campagne pour l’élection présidentielle

Les jeunes diplômés et la recherche d’emploi : le réseau comme principal levier

L’embellie de la situation professionnelle des jeunes diplômés se poursuit pour la troisième année consécutive : 77% des diplômés depuis moins de 3 ans sont en poste dans une entreprise, soit une hausse de 7 points en un an. Ce chiffre atteint son plus haut niveau depuis 2012. Les jeunes diplômés en poste sont en grande majorité en CDI (70%, en hausse de 2 points) et à temps plein (84%).

Dans ce contexte favorable à l’emploi, les jeunes non employés aujourd’hui croient de plus en plus en la possibilité de remédier à cette situation à moyen terme : 59% d’entre eux déclarent être confiants en ce qui concerne leurs perspectives de trouver un emploi avant l’automne, soit une hausse de 8 points en deux ans.

Néanmoins, une fracture se creuse entre les jeunes diplômés ayant trouvé un emploi et ceux toujours en recherche. Alors que les jeunes en poste ont en moyenne décroché leur emploi actuel en 8 semaines, ceux en recherche d’emploi ont largement dépassé ce délai (plus de 5 mois), soulignant leur difficulté à s’extraire de ce chômage qui perdure et à franchir le cap de l’embauche.

À l’évidence, le réseau, qu’il soit personnel ou professionnel, est une des clés pour trouver un emploi plus rapidement : 41% d’entre eux déclarent qu’ils ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau personnel, au bouche à oreille (23%), à leur réseau professionnel en étant recrutés à la fin de leur stage ou de leur alternance (18%).

 « Le taux d’emploi des jeunes est le plus fort depuis l’existence de ce baromètre. On constate un retour de l’embellie et de la confiance sur le marché de l’emploi des jeunes diplômés. En matière de recrutement, malgré la diversité de l’offre, c’est le réseau personnel, un moyen traditionnel et informel, qui fonctionne le mieux auprès des jeunes pour trouver un emploi. La finesse de l’intuition humaine et de la confiance l’emportent sur la technologie », commente Sami Rahal, Associé DRH de Deloitte France.

Leur entreprise idéale : une ETI ou une PME en France, offrant autonomie et flexibilité

Dans un contexte d’incertitude, l’expatriation séduit moins tandis que la France gagne en attractivité : 84% des jeunes diplômés voient leur avenir en France. Ceux qui envisagent de partir le voient avec une durée déterminée (67%) dans un périmètre européen proche de la France : 67% (+11 points) en Europe vs 52% en Amérique du Nord.

Les jeunes diplômés expriment de fortes attentes vis-à-vis de l’entreprise qui doit entamer sa mutation en matière d’organisation du travail. Ils plébiscitent la flexibilité des horaires (87%) et le choix des missions (78%), montrant ainsi leur souhait de pouvoir évoluer dans un environnement de travail où la confiance et l’autonomie sont favorisées. En outre, l’entreprise doit leur proposer des services permettant la convivialité comme le restaurant d’entreprise (68%) et la cafétéria (69%) en priorité.

 « La manière de travailler dans les entreprises se transforme, progressivement poussée par l’arrivée des nouvelles générations exprimant des attentes fortes à leur égard. Le détachement physique, que ce soit chez soi ou dans un espace professionnel prévu à cet effet, est apprécié mais ne représente pas un enjeu majeur. Sceller une relation de confiance entre employeur et salarié en privilégiant une plus grande autonomie est aujourd’hui au cœur des préoccupations des jeunes diplômés », analyse Géraldine Segond, Associée DRH adjointe chez Deloitte France.

À l’image de leurs attentes vis-à-vis de l’entreprise, les jeunes préfèrent travailler dans une ETI (29%) ou une PME (24%) plutôt que dans une entreprise du CAC 40 (11%), une start-up (10%) ou un des GAFA (5%).

Près d’un jeune sur deux (48%) a comme projet de créer un jour sa propre entreprise.

Les jeunes, grands absents de la campagne présidentielle de 2017

75% des jeunes ont le sentiment d’être trop souvent absents des discours des candidats à l’élection présidentielle. Pourtant, ils attendent des mesures fortes concernant l’emploi. Plus qu’une réforme de l’éducation, ils attendent des actions au niveau de l’entreprise : favoriser les premiers contrats à l’emploi, soutenir l’embauche des jeunes, une baisse des charges en faveur de l’emploi.

jeunes diplômés

Institut Europlace de Finance : appel à candidatures du prix du meilleur article de finance

Voici le règlement de cet Institut Europlace de Finance qui vise à promouvoir par un prix, le meilleur article de finance.

Prix proposé par cet Institut Europlace de Finance

Article I – Il est institué des prix du meilleur article de l’Institut Europlace de Finance (EIF). Ces prix sont destinés à récompenser les publications en finance des chercheurs et des enseignants-chercheurs exerçant en France parues dans l’une des revues suivantes :

  • Econometrica
  • Finance and Stochastics
  • Journal of Economic Theory Journal of Finance
  • Journal of Financial Economics
  • Journal of Financial and Quantitative Analysis
  • Mathematical Finance
  • Mathematics and Financial Economics Review of Economic Studies
  • Review of Finance Review of Financial Studies
  • SIAM Journal on Financial Mathematics

Le jury est constitué des membres du Conseil scientifique de l’EIF.

Article II – Les prix du meilleur article de l’Institut Europlace de Finance sont au nombre de deux :   Prix du meilleur article en finance,   Prix du meilleur article sur un sujet d’actualité.

Article III – Les prix sont attribués tous les ans. Pour la session 2017, sont éligibles tous les articles écrits ou co-écrits par des chercheurs et enseignants-chercheurs exerçant en France et publiés en 2016 (date de la sortie papier) dans l’une des revues de la liste ci-dessus. La publicité de ce prix est faite par l’intermédiaire de l’EIF.

Article IV th – Chacun des Prix 2017 est doté d’un montant de 5 000 Euros et sera remis au cours du 10  Financial Risk International Forum qui se tiendra les 27 et 28 mars 2017. Si aucun des travaux soumis ne correspond à ses attentes, le jury peut renoncer à attribuer le prix.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 février 2017 auprès de Karol Alhaire (karol.alhaire@europlace-finance.com). Les candidats devront transmettre par mail à cette adresse, un exemplaire de la publication concernée, ainsi qu’un résumé (en français) d’une page maximum présentant et discutant les principaux résultats du travail soumis. Ce résumé devra bien mettre en perspective l’intérêt du travail pour l’industrie financière au sens large. Le mail comportera, en objet, la mention “Prix EIF 2017”.

Institut Europlace de Finance

L’IAE Aix-Marseille fait la part belle aux femmes

Alors que la Journée de la Femme – de toutes les femmes – aura lieu le mercredi 8 mars 2017, l’IAE Aix-Marseille rappelle être un pionnier particulièrement actif de la parité homme-femme dans l’univers de l’enseignement supérieur du management. Depuis 3 ans, l’Établissement a pris plusieurs initiatives pour féminiser ses 3 instances de gouvernance : Conseil d’administration, Comité de Direction, Comité Exécutif.

Les femmes responsables

Pour Virginie de BARNIER, Directrice de l’IAE Aix-Marseille : « Quand j’ai pris la direction de l’Établissement, en septembre 2013, notre Conseil d’Administration comptait seulement 8 femmes sur ses 26 membres. Aujourd’hui nous avons atteint la parité puisque notre CA est composé de 13 hommes et de 13 femmes. Je rappelle que l’IAE Aix-Marseille est porteur d’une vision éthique et sociale du management. Peut être plus que les hommes, les femmes partagent cette démarche responsable ».

L’IAE Aix-Marseille a aussi féminisé sa gouvernance opérationnelle : le Comité de Direction et le Comité Exécutif sont composés à 80% de femmes.

Et Virginie de BARNIER d’ajouter : « La plupart des Business Schools françaises privées ont peu de femmes dans leurs instances de gouvernance. Elles se privent de compétences, de savoir-faire, de créativité et de différentiation. Pour paraphraser Aragon, je le dit très clairement : la femme est l’avenir de l’enseignement supérieur en management ! ».

Et les étudiantes ?

Parmi les étudiants présents à l’IAE, les jeunes femmes (58% de l’effectif total) choisissent principalement les formations en Communication, en RH, en International Business et en marketing des services.

Proportion de femmes à l’IAE aix-Marseille
Personnel administratif 87% de femmes
Codir (Comité de direction) 80% de femmes
Comex (Comité exécutif) 80% de femmes
CA (Conseil d’Administration) 46% de femmes
Cergam research advisory board 33% de femmes
Strategic advisory board 20% de femmes
Professeurs permanents 43% de femmes
Effectif étudiants 58% de femmes

Diplômés 2014 : différences Hommes / Femmes

Femmes Hommes
Inscrits 0,55 45%
Salaire 30K€ 32K€
Salaire avec bénéfices 32K€ 40K€
taux d’emploi 93% 95%
Durée de recherche 100 % 6 mois 100 % 6 mois
CDI 72% 81%
vivent à l’étranger 22% 19%
Paris 31% 29%
PACA 31% 44%
continuing studies 3% 2%
Secteur :
Audit 7% 6%
Banking 8% 12%
Commerce 13% 6%
Communication 11% 8%
consulting 5% 8%
Engineering 16% 22%
Master :
Audit 48% 52%
Communication 83% 17%
MG (Général) 27% 63%
MGIM (Management de projets innovants) 61% 39%
IMMIT 51% 49%
RH 96% 4%
GSI (science de l’informatique) 11% 89%
IB (International Business) 67% 23%
MFI (Finance) 47% 53%
MBM (Marketing) 48% 52%
MAS (Marketing des services) 62% 38%
CDG (Finance) 48% 52%

femmes

Le CETA est-il constitutionnel ?

Cinq députés déposent une « Saisine du Conseil constitutionnel sur la compatibilité du CETA avec la Constitution française ».

Question de constitutionnalité du CETA

L’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (AECG ou CETA en anglais) est un ensemble imposant et hétérogène de textes. C’est un accord dit de « nouvelle génération », qui va bien au-delà des traités de libre-échange classiques et des accords bilatéraux d’investissement.

En effet, d’une part, il accentue encore la libéralisation des échanges commerciaux entre le Canada et les États membres de l’Union, et d’autre part il introduit un mécanisme d’arbitrage entre investisseurs et États visant la suppression des mesures – lois, règlements, pratiques nationales – réputées faire obstacles aux investissements des entreprises « du Canada » dans les Etats membres de l’Union et réciproquement.

Ce tribunal, même public, menace les normes sociales et environnementales commandées par le progrès.  Le Traité emporte ainsi clairement un transfert de souveraineté des États, dépassant celui auquel ils ont consenti au profit de l’Union. En outre, les conditions d’exercice des pouvoirs que les Etats membres ont transféré à l’Union européenne sur la base des traités européens risquent d’être significativement bouleversées.

L’impact de ce Traité sur tous les niveaux de l’ordre juridique national et européen ainsi que la volonté affichée de la Commission européenne de conclure au nom des Etats membres – sans un consentement réellement démocratique  – ce traité de « nouvelle génération », conduisent les députés soussignés, au nombre de 106 à ce jour, à demander au Conseil constitutionnel de réaliser un examen détaillé de la compatibilité de ces nouvelles stipulations avec la Constitution.

Liste des députés :

  • Danielle Auroi, députée écologiste du Puy-de-Dôme
  • Jean-Noël Carpentier, député radical du Val d’Oise
  • Jean-Paul Chanteguet, député socialiste de l’Indre
  • André Chassaigne, député front de gauche du Puy-de-Dôme
  • Suzanne Tallard, députée socialiste de Charente-Maritime

CETA

Le Programme Grande Ecole de l’INSEEC couronné par l’association internationale AMBA

Par un courrier du 24 janvier dernier, l’International Accreditation Advisory Board de l’Association of MBA’s (AMBA) a décerné officiellement son prestigieux label au Programme Grande Ecole de l’INSEEC, pour une durée de 3 ans.

Le Programme Grande Ecole de l’INSEEC reconnu

Cette excellente nouvelle confirme la progression et la dynamique de l’INSEEC BS qui lui ont permis de satisfaire aux standards académiques internationaux les plus exigeants. En effet, l’INSEEC BS entre ainsi dans le cercle restreint des 10 établissements français en Management dont le programme Grande Ecole est accrédité par l’AMBA. Dans le monde, seules 2% des Business Schools ont déjà obtenu ce label international.

Le rapport d’accréditation a notamment salué :

  • la localisation des campus et la qualité des infrastructures
  • l’excellence et la diversité du corps professoral
  • les performances du centre de recherche
  • la professionnalisation des étudiants et la qualité du réseau des partenaires et anciens
  • le dynamisme et le potentiel d’innovation et de créativité de l’école

« L’AMBA a souligné des innovations pédagogiques récentes et particulièrement originales comme le Challenge Stratégie 360 ou le Programme Start-up Factory délivré sur les campus de Genève et San Francisco » se réjouit Catherine Lespine, Présidente du Groupe INSEEC.

Pour sa part, Rémy CHALLE, Directeur de l’INSEEC Business School, tient à souligner que « le travail fourni par les équipes pour l’obtention de cette accréditation se révèle un véritable levier managérial et permet de disposer d’indicateurs de qualité de formation très pertinents ».

Programme Grande Ecole de l'INSEEC

Réseaux et séquences en études de parenté

S’inspirant souvent de la notion sociologique de carrière, de nombreuses recherches en sciences sociales montrent l’utilité d’analyser comparativement, à l’aide de statistiques, des corpus biographiques ou des parcours de vie. En particulier, depuis la fin des années 1980, l’analyse de séquences (ou trajectoires) a été souvent invoquée, afin d’étudier l’interdépendance des choix individuels, ainsi que leur enchaînement dans le temps. Les objets que ces études ont balisés sont déjà nombreux ; à titre d’exemple, on peut mentionner les parcours professionnels, les âges de la vie, la déviance, mais également la formation des couples, la fertilité, les migrations, les formes de résidence, etc.

Dans ce vaste horizon, certains travaux ont dû associer, à la prise en compte de parcours de vie, l’analyse des réseaux sociaux et, entre autres, des réseaux de parenté. Cette alliance permet en effet d’appréhender des « choix individuels » compte tenu des cadres normatifs et relationnels dans lesquels ces choix sont pensés et se déploient. Par exemple, l’occurrence dans une famille d’un événement comme une naissance, un décès, un mariage ou un départ en migration peut non seulement avoir un impact important sur les probabilités qu’un autre événement du même type ait lieu dans la même famille, mais également sur la forme des unités résidentielles qui la composent. Ce changement morphologique peut encourager à son tour l’occurrence d’un certain type d’événements. Il paraît alors pertinent de se pencher sur le déploiement conjoint des techniques d’analyse relevant, d’une part, de l’étude des séquences et, d’autre part, de l’étude morphologique des réseaux de parenté.

L’analyse de ce type de logiques peut atteindre, très rapidement, de très hauts degrés de complexité. Cependant, les techniques et les concepts issus de l’étude la parenté permettant d’analyser l’espace social dans sa dynamique diachronique restent largement à développer. C’est ici que l’interaction entre disciplines (anthropologie, démographie, histoire, sociologie) et méthodes de recherche (études morphologiques, analyse de séquences, analyse des parcours de vie) s’imposent. Cette journée d’étude visera donc à explorer à partir d’exemples concrets cette zone de frontière, à la fois méthodologique et théorique, entre la morphologie de la parenté et l’étude des biographies, séquences ou encore stratégies.

Il ne s’agira pas uniquement de revenir sur des questions classiques qui remontent en surface, qu’elles portent par exemple sur le rapport entre structures et intentionnalité ou sur les choix d’échelle et de périodisation ; cette journée servira également à interroger les outils disponibles (Puck, Cubix, TraMineR…) afin de mener ce type d’analyses, tout en déterminant leurs apports et, éventuellement, leurs limites. C’est pourquoi les échanges prendront la forme d’un atelier, dans lequel les intervenants pourront partager aussi bien leurs travaux en cours que des recherches abouties. Chaque communication pourra partir d’un cas empirique ou de la présentation d’un outil d’analyse spécifique, et visera à soulever des questionnements en s’ancrant aux choix et/ou problèmes, à la fois méthodologiques et analytiques, rencontrés au cours de l’enquête.

Vendredi 3 mars 2017
INED, 133, boulevard Davout – 75020 Paris, Salle Sauvy
Journée d’étude organisée études de parenté par

Pietro Fornasetti (IMAF – EHESS), Aurélien Dasré Université Paris-Nanterre/GTM­CRESPPA/Ined), Pascal Cristofoli (LaDéHiS – EHESS), Michaël Gasperoni (CNRS – CRM).

Programme études de parenté

9:00 : Petit-déjeuner offert par l’INED

9:30 : Introduction 

9:40 : Première session

  • Eva Lelièvre (Directrice de recherche, INED)
    Séquences de lignées versus entourage pendant l’enfance. Approches plurielles
  • Matthias Studer (Chargé de cours, IDESO, Université de Genève)
    Une introduction à l’analyse de séquence et à la librairie R TraMineR

10:30 : Pause (10 minutes)

  • Arnaud Bringé (Ingénieur de recherche, INED)
    Constitution et analyse de fichiers de trajectoires : Données, méthodes, limites
  • Pascal Cristofoli (Ingénieur de recherche, LaDéHiS – EHESS)
    Le modèle de « nœud relationnel » proposé par Puck : un instrument pour saisir des séries d’événements relationnels

11:30 : Discussion générale

14:20 : Deuxième session

  • Aurélien Dasré (Maître de conférences, Université Paris Nanterre/GTM-CRESPPA/Ined)
    Analyse de séquences et dynamique des structures familiales : Essai à partir d’une enquête longitudinale au Mali
  • Klaus Hamberger (Maître de conférences, LAS – EHESS)
    Analyser des données relationnelles longitudinales avec Puck : Parenté, résidence, mobilité

15:20 : Pause (10 min)

  • Sébastien Plutniak (Doctorant, Lisst-Cers – EHESS / École française de Rome)
    Le groupe d’archéologues préhistoriens de la « typologie analytique » (1962–1989) : saisir la dynamique d’un collectif scientifique entre réseau socio-cognitif et agrégation d’itinéraires individuels
  • Pietro Fornasetti (Doctorant, IMAF – EHESS)
    Parcours migratoires et relations de germanité : Exploration d’un corpus généalogique ouest-africain par le regroupement de séquences

16:30 : Discussion générale

Institut national d'études démographiques ined études de parenté

Michel Leclerc propose un plan de hausse du pouvoir d’achat par le plein-emploi

C’est à l’occasion de l’émission Flash Talk sur France Ô du 11 février à 19h15, reprise sur la chaîne parlementaire LCP le 12 février à 18h40, que Michel Leclerc – le plus jeune frère d’Edouard Leclerc – a décidé de lancer son appel à l’attention de tous les candidats à la présidentielle 2017 que l’on peut résumer en 6 points essentiels :

  • Augmenter le pouvoir d’achat
    de 31 à 33% de pourvoir d’achat en +
    et +10% pour les retraites
  • Supprimer les cotisations sur les salaires
    100% de charges patronales en –
    pour tous les employeurs
  • Relancer la croissance
    +6,0% dès 2017
    +6,5% pour 2018
  • Créer 4 millions d’emplois
    en 2 ans par la relance
    économique intérieure et extérieure
  • Baisser les prix d’achat
    de 10 à 20 % pour les consommateurs
    et pour faciliter les exportations
  • Relancer les grands travaux
    +500.000 logements par an
    +500 collèges techniques…

Michel Leclerc souhaite ainsi que la hausse du pouvoir d’achat puisse éradiquer le chômage en France. Il s’agit maintenant que les candidats à la présidence de la République se saisissent de ce plan massif de relance – appelé T.R.E.S. – pour que puisse être augmenté le pouvoir d’achat en France à hauteur de 34%. Explication de son appel.

Michel Leclerc favorable à la TVA sociale sous condition

Son propos est simple : il souhaite que puisse être enfin mis en oeuvre aujourd’hui la réflexion issue des échanges entre Charles de Gaulle et Édouard Leclerc le fondateur des centres distributeurs. Ce plan, d’une simplicité étonnante, est ainsi applicable par les candidats à l’élection présidentielle dès le lendemain des résultats du scrutin. De quoi s’agit-il ? Pour le découvrir, un site a été mis en place présentant les détails du plan : www.TVAsociale.fr

Découvrir le plan T.R.E.S.

Michel Leclerc

 

Jean Audouard nouveau Directeur de l’ESCE

Mme Catherine Lespine, Présidente du groupe INSEEC-EIFFEL, annonce l’intégration de M. Jean Audouard en qualité de Directeur de l’ESCE.

Jean Audouard – Directeur de l’ESCE

Jean Audouard

Jean Audouard prendra ses fonctions dès le 13 février prochain. A 56 ans, il a déjà été à la direction de l’École pendant de nombreuses années et a marqué des générations d’étudiants et d’anciens. Titulaire d’un DEA en Économie publique et planification de Paris I, et diplômé de l’IFACI et du cycle ESCP Senior, M. Jean Audouard a débuté sa carrière dans un cabinet ministériel et comme assistant en Sciences économiques à Paris I. Il a ensuite rejoint le groupe pétrolier BP France où il a occupé différentes fonctions pendant dix ans, notamment l’enseignement, il intègre l’ESCE en 1995, en prend la direction en 2004 et contribuera à son développement et son rayonnement jusqu’en 2014. Il mène ensuite une mission de deux ans de coordination du pôle parisien du groupe IGS.

Sa longue expérience, sa connaissance approfondie de l’École, son attachement au métier de l’éducation et aux jeunes, sauront être des atouts essentiels pour la réussite et le développement de l’ESCE au sein de ce nouvel ensemble.

En effet, cette période importante voit émerger de nombreux projets à l’échelle du groupe, de ses Écoles et de ses campus, tant en France qu’à l’étranger. Les priorités vont à l’accompagnement et à la réussite professionnelle des étudiants, à l’innovation pédagogique et au développement de compétences nouvelles dans un environnement digital et global.

La force du groupe INSEEC-EIFFEL, sa large palette de programmes et d’expertises, l’implantation exceptionnelle de ses campus, l’énergie de toutes les équipes au service des étudiants et des diplômés, sont fondamentales pour contribuer au rayonnement de l’ESCE.

Catherine Lespine – Présidente du groupe INSEEC-EIFFEL

Départ de M. Jérôme Caby de la Direction Générale de l’ESCE

Compte-tenu de l’envergure du nouveau groupe constitué l’été dernier, après le rapprochement du groupe INSEEC et des Écoles du Campus Eiffel, et à la suite des changements d’organisation et de gouvernance qui en ont résulté, une décision conjointe a été prise du départ de Jérôme Caby.

Jérôme Caby avait rejoint l’ESCE en septembre 2015, et commencé à définir certaines orientations pour l’École qui seront poursuivies.  L’ESCE, qui rassemble 3 000 élèves, est aujourd’hui un des piliers de ce nouveau groupe qui reste, plus que jamais, convaincus de son potentiel de réussite et de rayonnement académique.

Jérôme Caby

Portrait statistique des principales conventions collectives de branche en 2014

Fin 2014, 15,3 millions de salariés sont couverts par 712 conventions collectives de branche (hors branches agricoles) regroupées en 466 conventions collectives agrégées, précise une étude de la DARES.

La situation des conventions collectives de branche

La taille de ces branches est très variable : les 65 conventions agrégées les plus grosses concentrent 74 % de salariés alors que la centaine des conventions les plus petites couvre moins de 0,2 % de salariés.
Les caractéristiques des salariés et des emplois couverts, relativement stables d’une année sur l’autre, varient fortement selon les branches. Ces différences s’expliquent par la diversité des métiers exercés. La part des femmes et celle des salariés de moins de 30 ans sont ainsi très différentes selon les branches, de même que les taux de CDD et de temps partiel.
Dans l’ensemble des conventions collectives de branche, le salaire net moyen d’un équivalent temps plein (EQTP) est de 2 240 euros par mois en 2014. Les écarts salariaux entre branches sont à rapprocher des différences de profils des salariés. À catégorie socioprofessionnelle donnée, les écarts de salaire moyen par branche restent toutefois marqués, en particulier pour les cadres.
Le salaire net mensuel d’une femme en EQTP est en moyenne inférieur de 19 % à celui d’un homme. En 2014, cet écart diminue dans 82 % des branches de 50 000 salariés ou plus mais il reste supérieur à 25 % dans 8 branches. Cet écart salarial est le plus élevé chez les cadres (20 %) et le plus faible chez les employés (7 %).

conventions collectives de branche DARES étude

LaRSG arrive sur Twitter

LaRSG arrive enfin sur Twitter… Et oui, il y a toujours du neuf au sein de La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises. Du neuf pour aider à développer la recherche en gestion francophone, du neuf pour diffuser les auteurs qui font confiance à notre publication.

LaRSG sur les réseaux sociaux dont Twitter

Nous mettons toujours à disposition sur notre site internet les titres des articles que nous diffuserons dans nos prochains numéros.

LaRSG la revue des sciences de gestion

“Stratégie, marketing, data” une journée d’étude organisée par l’ANVIE

Voici un colloque organisé par l’ANVIE sur le thème Stratégie, marketing, data, de la veille à l’innovation, comment rendre les données “smart” ?

Data, un thème très à la pointe

Groupe de travail – 28 mars, 27 avril, 18 mai 2017 – Paris

L’explosion de la quantité de données produites par les objets connectés ou sur les réseaux sociaux et leur circulation rapide confrontent les décideurs au règne de l’instantanéité. La veille s’effectue en quasi temps réel et le rythme de la prise de décision connaît une accélération sans précédent. De nouveaux concurrents peuvent faire irruption à tout moment sur le marché et faire vaciller des leaders solidement établis. Leur maturité digitale leur permet d’adopter un positionnement original et une approche agile, à l’écoute des nouveaux besoins des clients.
Les entreprises ont plus que jamais besoin d’appréhender de manière efficiente les données pour en tirer pleinement parti et innover. Tout l’enjeu pour les décideurs consiste désormais à repérer les opportunités et les menaces de leur écosystème avec un maximum d’anticipation et de réactivité pour agir en conséquence.
Quelles sont les clés pour sélectionner l’information utile parmi la masse de données et la conjuguer avec une vision stratégique seule à même de lui donner du sens? Jusqu’où une approche data-driven peut-elle permettre d’améliorer la connaissance client ? Quelles opportunités de création de valeur et d’innovation offrent le big data et l’open data ?

Objectifs : Identifier les leviers d’action pour mettre les data au service de la stratégie et du marketing. Développer des dispositifs de veille, d’écoute client et d’innovation au service de la compétitivité

Cibles: Ouvert à tous les cadres d’entreprise, ce groupe de travail s’adresse notamment aux praticiens des fonctions marketing stratégique, marketing clients et data, veille, études, stratégie, prospective, organisation, innovation et open data.

Animateur scientifique : Romain ZERBIB Enseignant-chercheur en stratégie au Lara/ICD Business School et chercheur associé au CEREGE

Dans quelle mesure intégrer le big data à la surveillance et l’analyse du marché ? le 28 mars 2017 14h-17h30

En théorie, le big data démultiplie la capacité à collecter et exploiter des volumes sans précédent d’informations issues de sources variées. En pratique, une modélisation par des algorithmes nécessite de déterminer comment interconnecter des données qualifiées et structurées, en prenant garde aux biais consistant à reproduire des scénarios issus du passé en occultant les signaux faibles. Comment dès lors envisager la collecte et l’analyse des mégadonnées ? En quoi le big data est-il susceptible d’avoir un impact sur les dispositifs de veille, de gestion des risques et de prise de décision stratégique ?

  • Olivier MAMAVI, Enseignant-chercheur ICD Business School
  • Jean-Michel OUDJANI, Directeur des Etudes et de l’Intelligence Economique CNP Assurance
  • Boris SCHEFFLER, Project Manager Business Intelligence Solutions & Strategic Analysis Thales

Comment mettre le big data au service du marketing et de la satisfaction client ? le 27 avril 2017 14h-17h30

À partir de gisements informationnels diversifiés (objets connectés, réseaux sociaux) désormais interconnectés avec des outils de tracking (utilisation de capteurs, GPS, puces, cartes de fidélité…), il est désormais possible d’observer plus finement les comportements des clients. En plus de d’accroître la personnalisation des produits et services, l’analyse des usages et des besoins peut s’effectuer en temps réel (real-time marketing). Comment organiser l’exploitation des données et l’analyse prédictive pour adapter les produits et services existants, tout en imaginant les nouvelles offres de demain ? Comment faire du big data un levier de différentiation pour l’expérience client ?

  • Yann GOURVENNEC, Responsable de Mastère spécialisé Stratégie Digitale Grenoble Ecole de Management
  • Jean-Christophe BRUN, Directeur Centre de solutions et services Big Data Carrefour
  • Alain MONZAT, Data Intelligence Director Groupe Rocher (à confirmer)

Comment innover et imaginer de nouvelles activités à partir des nouveaux gisements de données ? le 18 mai 2017 14h-17h30

API, Datalab, Digital Factory, lacs de données… pour innover à partir des mégadonnées, les entreprises se lancent dans des démarches de partenariats voire d’innovation ouverte à travers l’open data. Si les données ont une valeur, leur interconnexion et la conception de modèles prédictifs pourrait offrir de nouvelles opportunités, mais supposent la mise en œuvre de nouvelles compétences, à l’interface de la data science, de l’innovation et du marketing. Quelles stratégies mettre en œuvre au sein des organisations et plus largement des écosystèmes d’innovation qui se forment autour des mégadonnées ?

  • Louis-David BENYAYER, Chercheur associé ESCP Europe
  • Françoise MOUMEN, Responsable Marketing stratégique Orange, Direction Innovation Marketing et Technologie
  • Siham HARROUSSI, Open Innovation and Prospective Director Humanis

À propos de L’Anvie

Créée en 1991 à l’initiative des pouvoirs publics et de grandes entreprises françaises, l’Anvie est un lieu sans équivalent de rencontre et de réflexion entre les chercheurs en sciences humaines et sociales et les décideurs du monde économique, qui souhaitent mieux comprendre les évolutions de la société ayant un impact sur l’activité des entreprises. Elle se démarque de toute autre instance par son approche des questions d’entreprise analysées à la lumière d’un ensemble de phénomènes peu quantifiables (représentations, émotions, opinion…) mais dont l’influence sur la performance est réelle. Sur la base de son travail de veille et d’analyse prospective, l’Anvie conçoit et propose des actions (rencontres, groupes de travail, clubs, petits-déjeuners) qui permettent :

  • D’éclairer les questions des professionnels par les dernières avancées de la recherche dans des domaines variés : sociologie, sciences de gestion, psychologie, management de l’innovation, marketing…
  • De confronter l’apport de la recherche à des expériences d’entreprises, pour concevoir des pistes d’action innovantes.

Informations et inscriptions

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