Maurice Thévenet, Prix du Livre d’Entreprise du Rotary International

Pour la 14e édition du Prix du Livre d’Entreprise du District 1660 du Rotary International, le jury a choisi de décerner le Prix 2009 à Maurice Thévenet pour
son ouvrage « Manager en temps de crise », publié aux Editions d’Organisation (Groupe Eyrolles).

René Grange, Gouverneur 2009-2010 du District 1660 du Rotary International, lui a remis le Prix vendredi 20 novembre 2009 à 20 h au
Press Club de France en présence des auteurs, éditeurs, journalistes et personnalités du monde économique.

Créé en 1992, ce Prix récompense un ouvrage de management, écrit par un auteur francophone, dont le contenu s’attache à valoriser
l’homme dans l’entreprise, respectant les critères d’éthique rotarienne et la responsabilité sociale.

Le jury a apprécié l’analyse concrète et lucide de la crise actuelle et de ses implications sur les modes de management, avec une remise
en cause des méthodes technocratiques, notamment en Ressources Humaines. L’auteur donne des pistes pour l’avenir en insistant sur l’évolution impérieuse des comportements des managers : nécessité
de partage d’une vision à long terme, besoin d’éthique de proximité (présence, exemplarité, cohérence). Comme l’a souligné Jean-Claude de Schietere, Président du jury, Maurice Thévenet délivre,
au total, un message d’un optimisme réaliste qui replace l’homme au coeur de l’entreprise

Agrégé des Facultés en sciences de gestion, Docteur ès Sciences de gestion, licencié en droit, licencié en
théologie, diplômé de l’Essec, Maurice Thévenet est professeur au Cnam et à Essec Business School. Auteur de nombreux ouvrages sur le management, il a été cofondateur d’Holodis, directeur de
l’Essec et président de l’AGRH (Association francophone de Gestion des Ressources Humaines).

Les nouvelles initiatives du journalisme

Les nouvelles initiatives du journalisme
1er débat CELSA-ACP-Journalisme, un métier à réinventer
Jeudi 26 novembre de 18h à 20h
Celsa – 77 rue de Villiers – 92 200 Levallois Perret
Rue89, la Revue XXI, Bakchich, Polka, Suite101, ACP… Ils inventent de nouveaux modèles pour faire vivre un journalisme de contenu. Quelle a été leur impulsion première, quels sont leur
nouveaux fondamentaux, quelles sont les clés de la réussite… ?
– Pierre HASKI – Rue89
– Nicolas BEAU – Bakchich
– Jeremy REBOUL – Suite101
– Judikael HIREL – ACP
débattront et échangeront avec la salle autour de ces questions et à partir de leurs initiatives.
Avec la participation de Arnaud LE GAL – L’Entreprise magazine
Un débat animé par Bruno FUCHS.
Les résultats de l’enquête CELSA – ACP Le journalisme vu par les plumes de demain seront annoncés à l’occasion de ce débat. Etudiants ou récents promus
d’une des 13 écoles de journalisme homologuées par le CNEPJ, ils feront le journalisme de demain. 272 d’entre eux ont accepté de répondre à l’enquête réalisée par le CELSA et l’ACP du 6
au 18 novembre 2009 pour dire comment ils vivent l’information aujourd’hui, comment ils l’imaginent demain.
Journalisme, un métier à réinventer – une série de 3 débats
En 2009/2010, le CELSA et l’ACP s’associent pour organiser Les débats CELSA – ACP, Journalisme, un métier à réinventer. Ancrés dans la réalité du métier, ces débats donnent la parole aux
professionnels pour y développer leur vision du métier et échanger sur leurs propositions d’avenir.
Novembre : Les nouvelles initiatives du journalisme
Février : Les mutations technologiques, vision des patrons de presse
Avril : Le statut de journaliste, une copie à revoir ?
L’ACP : Première agence de presse de l’ère numérique, l’Agence Centrale de Presse proposera aux médias abonnés, dès janvier 2010, via sa plate-forme
sécurisée, des articles en anglais ou en français, prêts à paraître, émanant d’une communauté internationale de contributeurs freelance, l’ACP fait partie du groupe Imacom.

Emploi des cadres : une « sortie de crise » à haut risque

Eclairage sur la crise :

recrutement à -50%, management de transition à -20%

 

Selon les informations recueillies par ProCadres International auprès d’un certain nombre
d’acteurs du marché de la recherche de cadres, la
diminution du chiffre d’affaires
des sociétés du secteur, sur la période septembre 2008/août 2009, a été fonction de la
répartition de leurs activités : le
recrutement a baissé de 50% et le management de transition ne s’est replié que de 20%.

Pour Olivier SPIRE, Président de ProCadres International : « La baisse des recrutements a résulté du blocage des investissements, alors que le repli du management de transition était alimenté par le freinage des dépenses mais
catalysé par l’augmentation des opérations de restructuration, les chantiers d’amélioration des performances, la mise aux normes des systèmes d’information et la nécessité de pallier l’absence
des recrutements
 ».

 

Analyse de la « sortie de crise » :

recrutement bloqué, management de transition en nette reprise

 

Pour aller plus loin dans l’analyse, ProCadres International fait remarquer les points
suivants :

·                     Les taux mentionnés ci-dessus correspondent à la période septembre 2008/août 2009, mais en réalité la baisse
n’a vraiment commencé qu’en décembre 2008.
La baisse a donc été beaucoup plus forte sur
janvier/juillet 2009
.

·                     Depuis septembre 2009, le recrutement stagne à -50% mais le
management de transition est en phase de reprise
.

Olivier SPIRE précise : « Chez ProCadres,
nous constatons que les entreprises restent dans un grand attentisme concernant les investissements, notamment le recrutement, en raison de leur manque de visibilité. En revanche, nos activités
de management de transition, qui étaient à un niveau de -30% par rapport à l’année antérieure sur la mauvaise période janvier/juillet 2009, se sont situées à -15% seulement en septembre 2009 et à
-5% pour octobre 2009 ».

 

Une situation dangereuse

 

Cette « sortie de crise » pose beaucoup de problèmes, socialement et
économiquement :

·                     Beaucoup de jeunes cadres restent confrontés à de fortes difficultés d’embauche. Cette situation creuse le fossé qui les sépare de l’entreprise traditionnelle. Elle renforce leur
indépendance et est à l’origine d’une remise en cause du modèle social.

·                     Le malaise des cadres confirmés est omniprésent : stratégies imposées par les actionnaires financiers, position de
fusibles, perte de pouvoir d’achat, craintes pour leur avenir. En plus, on leur demande de gérer les plans sociaux…

Pour Olivier SPIRE : « Les sentiments d’amélioration de la conjoncture s’inscrivent dans la foulée
d’une anticipation favorable de la Bourse, avec une reprise des profits et de la spéculation dans les banques à peine sauvées du désastre, sur une toile de fond de licenciements qui continuent,
d’emploi qui ne s’améliore pas, de jeunes cadres qui ne trouvent pas de postes pérennes et de cadres confirmés mal dans leur peau. Les mesures de lutte contre les discriminations, absolument
nécessaires et dont on parle beaucoup en ce moment, ne sont pas de nature à générer à court terme une reprise des recrutements. Par ailleurs, la sortie de la crise ne peut être solide que si la
confiance est restaurée, par une meilleure concertation, par la mise en œuvre de politiques de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences, ainsi que par un accompagnement efficace de
l’encadrement ».

Une filière d’ingénieurs TIC et santé

Une filière d’ingénieurs TIC et santé ouvrira à Montpellier à la rentrée 2010 avec l’Institut Télécom et l’Université Montpellier 2

A l’occasion du DigiWorldSummit, l’Institut Télécom et l’Université Montpellier 2 ont signé un accord-cadre visant la création d’une filière Technologies de l’information et de la communication pour la santé. Ce projet sera développé en partenariat avec l’Université Montpellier 1 et l’Ecole des Mines d’Ales, et soutenu par le Conseil Régional Languedoc-Roussillon et la communauté d’agglomération de Montpellier.

Une filière de dernière année d’ingénieur en 2010, un projet d’école en 2012

Dès la rentrée 2010, les élèves ingénieurs des écoles de l’Institut Télécom et des écoles partenaires pourront suivre leur dernière année de formation à Montpellier sur le campus de l’UM2 et obtiendront le diplôme de leur école d’origine.

La formation comprendra une période de compréhension et d’appropriation des enjeux du monde de la santé puis 4 blocs
d’enseignement appliqué : traitement et analyse des données, robotique médicale, TIC pour le médicament, système d’information…

Parallèlement, deux demi-journées par semaine seront réservées à la réalisation d’un projet proposé par une entreprise ou un laboratoire de recherche, réalisé en alternance entre le lieu de formation et l’organisme qui a proposé le sujet.

Le second semestre sera consacré à un stage, d’une durée de 5 mois au minimum, en entreprise ou au sein d’un laboratoire du secteur de la santé ou dans un service hospitalier.

Le parcours est conçu pour permettre aux
diplômés d’exercer les fonctions habituelles de l’ingénieur : recherche et développement, architecture système, chef de projet, conseil, créateur d’entreprise ou d’activité … Les diplômés ont également la capacité d’exercer des métiers spécifiques liés à la santé tels que robotique médicale, architecture de SI hospitalier, imagerie médicale, fouille de données médicales, génie génétique, conception de médicaments.

Cette nouvelle filière préfigure le développement d’une école de plein exercice qui proposera à terme une formation d’ingénieurs TIC pour la santé, des formations supérieures de type Master, des programmes de formation continue et des activités de recherche et développement.

La santé, un domaine d’avenir pour les TIC

Le domaine de la santé est l’un de ceux où les technologies de l’information et de la communication connaissent un fort développement. L’Institut Télécom en a fait une de ses priorités en formation et recherche, et l’Université Montpellier 2 et les autres acteurs académiques et industriels de Montpellier et de la Région rassemblent déjà un fort potentiel de compétences dans ce domaine.

Cela permet à ce programme d’être basé sur la mise en commun de complémentarités pédagogiques et scientifiques de haut niveau de la part des partenaires. Les partenaires locaux, UM2, UM1, école des mines d’Alès apportent leur maîtrise du domaine du vivant, de la santé, de l’informatique, de la robotique et des micro/nanotechnologies. L’Institut Télécom offre quant à lui son expertise en communication (technologies, contenus, services, usages).

Les industriels et les centres de recherche publics et privés ainsi que les collectivités locales, régionales et territoriales participent à ce programme.

A propos de l’Institut Télécom

L’Institut Télécom est un organisme d’enseignement supérieur et de recherche en sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC), acteur européen de référence dans le domaine. Il regroupe les grandes écoles Télécom ParisTech, Télécom Bretagne, Télécom SudParis et Télécom Ecole de Management ainsi que deux filiales Télécom Lille1 et EURECOM soit 5400 étudiants, 600 enseignants-chercheurs et 820 doctorants, post-docs et sabbatiques. Depuis mai 2008, l’Institut Télécom compte également deux écoles associées : Télécom Saint-Etienne et l’ENSPS.

L’Institut Télécom a été labellisé Institut Carnot avec sa filiale EURECOM en 2006 pour la qualité de sa recherche partenariale. Il crée en moyenne près de 50 start-up par an dans ses 5 incubateurs.

A propos de l’UM2 www.univ-montp2.fr

La DFCG blog complètement

Des auteurs de renommée internationale : Richard Posner, Andrew W. Lo, Richard Layard…

Dix mois après son lancement, le Blog de la DFCG, premier blog des professions financières, rencontre un véritable succès !

Consacré à l’actualité des professionnels de la fonction finances-gestion, celui-ci est animé par le Comité scientifique de notre association. N’hésitez pas à le consulter régulièrement et à prendre part aux débats qui y sont lancés en commentant les articles publiés !

« Remise du 11e Prix du Livre d’Economie » par Christine Lagarde

Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, remettra avec Philippe Séguin, Premier
président de la Cour des Comptes, le 11ème Prix du Livre d’Economie le vendredi 4 décembre à 12 h30, au Centre de Conférences Pierre Mendès France.

 

Le lauréat ou la lauréate sera désigné(e) parmi  les
trois finalistes :

 

Daniel Cohen, la Prospérité du Vice, éd. Albin Michel

Dominique Nora, Les Pionniers de l’Or vert, éd.Grasset

Jean-Marc Vittori, L’Effet sablier, éd. Grasset

 

Auparavant, Yann Algan, Nicolas Baverez, Alain Bauer, Pierre BergÉ, Daniel Cohen, André Comte-Sponville, Mercedes Erra, Gérard
Longuet, Michel Rocard et Louis Schweitzer, entre
autres personnalités, auront débattu autour du thème : « Chaos global, crises locales : quel nouveau monde économique pour la France ? »

 

Programme

 

9h : discours inaugural, allocution de Jean-Paul
REDOUIN, Premier sous-gouverneur de la Banque de France

 

9h15 : présentation d’un sondage par Brice Teinturier

 

9h30-12h30 : tables rondes

 

12h30 :
remise du prix

HEC Paris à nouveau en tête du classement général

des “business schools” européennes du Financial Times 2009

 

Pour la 4e année consécutive, HEC Paris est en tête du classement général annuel des
“business schools” européennes, publié ce lundi 7 décembre 2009 par le Financial Times (sur 70 écoles listées). Il confirme ainsi l’excellence des
programmes diplômants et de formation continue d’HEC Paris.

Ce classement général est une synthèse des 5 “rankings” publiés chaque année par le Financial Times : le MSc/programme Grande Ecole (2e mondial, 1re business school classée), le MBA full time (29e mondial),
l’Executive MBA (2e mondial) et les programmes de formation continue (2me mondial pour les programmes sur mesure).

« Le classement général du Financial Times qui distingue tous les programmes d’HEC confirme le
bien-fondé de la stratégie de changement exprimée par la modernisation et le développement du campus HEC dans lequel s’investit la CCIP
»
commente Pierre Simon, Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris.  

Cette première place confirme à nouveau la réussite
exceptionnelle des diplômés d’HEC grâce à l’excellence académique du corps professoral et à la véritable proximité de l’école avec les entreprises. 
En quelques années, HEC Paris est devenue une école de réputation mondiale, offrant à plus de
4.000 étudiants des parcours internationaux prestigieux ainsi que la possibilité de nombreux doubles diplômes en partenariat avec les plus grandes business schools mondiales.

« La
présence en France d’une école de management de réputation mondiale est un enjeu essentiel pour la compétitivité de notre pays et constitue un atout considérable pour nos entreprises. Le résultat
du classement du FT encourage l’ambition d’HEC Paris et souligne la gestion performante de son Directeur Général, Bernard Ramanantsoa et de l’ensemble de son équipe », 


ajoute Henri Proglio, Président du Conseil d’Etablissement d’HEC.

Aucun enjeu électoral ne justifie qu’on mette en péril la reprise

Christian Estrosi : « Aucun enjeu électoral ne justifie qu’on mette en péril
la reprise d’Heuliez et l’avenir de ses 600 salariés »

 

Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, déplore  la mise en scène politicienne du
prétendu sauvetage d’Heuliez hier, à l’issue de l’assemblée extraordinaire sur l’avenir de l’entreprise. Ce genre d’attitudes et de déclarations fait courir des risques considérables pour
l’avenir d’Heuliez et de ses 600 salariés. Or, aucun enjeu électoral ne justifie qu’on mette en péril la reprise de cette PME innovante et créative  comme l’avenir de ses 600
salariés.

Le ministre chargé de l’Industrie rappelle que le Tribunal de Commerce de Niort a validé le 8 juillet
dernier un projet de reprise d’Heuliez par Bernard Krief Consulting (BKC) avec, sur le plan financier : 17 M€ de fonds propres apportés par le repreneur (1 M€ apporté par BKC et 16 M€ par
Midex Airlines, partenaire de BKC dans l’opération), 10 M€ de fonds propres apportés par le FSI, 5 M€ de fonds propres apportés par la Région Poitou-Charentes, 2,3 M€ d’Oséo.

Or, à ce jour, BKC n’a apporté que 1 M€ sur les 17 M€ prévus. C’est pour cette raison que le 8
décembre dernier, Christian Estrosi a appelé solennellement BKC à tenir ses engagements. C’est aussi la raison pour laquelle le FSI a demandé un audit et n’a pas participé à l’assemblée générale
d’hier à laquelle M. Petiet, président de BKC, n’était lui-même pas présent.

La vigilance du FSI et de l’Etat s’impose dans le contexte des réserves exprimées par le président de
Tribunal de commerce de Niort  dans son jugement du 8 juillet: « Sur le plan financier, le plan proposé est séduisant mais le concret de ce jour à l’audience est décevant. Dans une
stricte optique juridique, je devrais conclure au rejet de l’offre aujourd’hui, étant donné la faiblesse des garanties financières concrètes ». Sans l’engagement déterminant de l’Etat, via
le FSI, à hauteur de 10 M€, le Tribunal de commerce n’aurait jamais validé le plan de reprise proposé par BKC. Aujourd’hui, l’enjeu n’est pas d’obtenir un nième engagement de M. Petiet, mais de
voir BKC passer aux actes avec l’apport effectif des 16 M€.

Christian
Estrosi appelle l’ensemble des acteurs de ce dossier à revenir au sang froid et à la rigueur qu’exige le traitement de ces dossiers délicats de reprises industrielles. Pour sauver Heuliez, Etat et
collectivités ont le devoir de parler d’une seule voix, sans considération égocentrique, partisane ou  électorale. Quand l’avenir des salariés, de l’entreprise et d’un territoire est en jeu,
toute autre attitude est indigne et irresponsable.

L’Institut français d’histoire en Allemagne aide la recherche

Installé depuis peu à Francfort, l’Institut français d’histoire en Allemagne succède à la Mission Historique Française en Allemagne qui était implantée à Göttingen. En particulier, il propose chaque année des postes aux chercheurs qui travaillent sur le monde germanique. À partir de l’été 2010, c’est notamment une bourse annuelle d’aide à la mobilité qui est offerte pour des doctorants, sur le modèle des bourses d’aide à la recherche que fournissait la Mission Historique.

Les dossiers de candidature des doctorants susceptibles d’être intéressés doivent être postés avant le 31 décembre 2009.

Institut français d’histoire en Allemagne

Senckenberganlage 31 PF 141

D-60325 Frankfurt am Main

Tél.: +49 69 798 31 900

ifha@institut-francais.fr

Remise du rapport « Promouvoir et Développer l’Alternance »

et lancement des ateliers de l’apprentissage et de l’alternance

 

Henri PROGLIO, Président Directeur Général d’EDF, a remis jeudi 10 décembre à Laurent WAUQUIEZ,
Secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, le rapport « Promouvoir et Développer l’Alternance », dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Président de la République en avril
dernier.

Laurent WAUQUIEZ a tenu à féliciter Henri PROGLIO et les grandes entreprises pour leur participation à
la mobilisation générale pour soutenir l’alternance pendant la crise, qui a permis la signature de 150 000 contrats d’alternance en septembre et octobre, soit un niveau équivalent à celui de
la rentrée 2008 alors que la baisse était au premier semestre de – 20 % pour les contrats d’apprentissage et de – 40% pour les contrats de professionnalisation.

Le Secrétaire d’Etat à l’emploi a fait part de son souhait de mettre en œuvre le plus rapidement
possible certaines des propositions du rapport, telles que la promotion de l’alternance dans les clauses d’exécution des marchés publics ou encore la création d’un grand portail de l’alternance
pour rapprocher l’offre et la demande.

D’autre propositions devant être approfondies et discutées dans un champ élargi d’acteurs (centres de
formations, jeunes apprentis, chambres consulaires etc), Laurent WAUQUIEZ a annoncé le lancement d’ateliers de l’apprentissage et de l’alternance. Ces ateliers, dont les conclusions sont
attendues en février, devront permettre de lever les freins structurels qui entravent le développement de l’alternance en France et d’atteindre l’objectif ambitieux fixé par le Secrétaire
d’Etat : 1 jeune sur 5 en alternance à l’horizon 2015.

Il s’agira ainsi d’apporter des réponses concrètes à trois questions :

o        comment aider le jeune en alternance dans sa vie quotidienne (aide à trouver une entreprise, aide au logement ou à la mobilité, aide à trouver la bonne
formation…) ?

o        comment développer l’alternance partout et pour tous (dans tous les métiers et pas seulement les métiers manuels, à tous les niveaux de diplôme et donc y compris dans les
grandes écoles, pour tous les employeurs y compris les employeurs publics) ?

o        comment aider enfin les entreprises à s’engager encore davantage dans les formations en alternance en simplifiant les démarches et les financements ?

Les trois ateliers de travail, qui seront installés dans les prochains jours, seront pilotés par des
praticiens : Didier MALAMAS, DRH du groupe Eiffage, Christian DAPILLY, DRH adjoint de Veolia Environnement, Gilles VERMOT-DESROCHES, Directeur du développement durable de Schneider
Electric.

 

http://www.economie.gouv.fr

A l’issue du conseil d’administration de l’ENA

Eric WOERTH fait un premier bilan de la réforme de
l’ENA

 

Le dernier conseil d’administration de l’ENA de l’année au cours duquel a été présenté et
approuvé le contrat d’objectifs et de performance de l’ENA pour la période 2009-2011 a permis de faire un bilan sur l’avancement de la réforme de l’ENA.

Partant des deux missions principales de l’ENA, recruter et former, le contrat traite
notamment de la modernisation des concours et de la formation, de la diversité de la politique de sélection, du nouveau mode d’affectation, conformément aux quatre axes de réforme présentés en
Conseil des ministres le 25 mars 2009 par Eric WOERTH :

          promotion de la diversité des talents et l’égalité des chances ;

          rendre la scolarité plus opérationnelle et réduire sa durée totale ;

          créer une meilleure adéquation entre, d’un côté, les besoins des administrations et, de l’autre, les compétences et aspirations des élèves ;

          développer le rôle de l’ENA dans l’accompagnement et la formation des hauts fonctionnaires.

La réforme de l’ENA fait écho aux annonces faites par le Président de la République le
11 janvier 2008 à Lille et le 17 décembre dernier à l’Ecole Polytechnique.

En matière de diversité, Eric WOERTH a ouvert le 7 octobre 2009 la
scolarité de la première classe préparatoire au concours externe de l’ENA le 7 octobre, en présence de Fadela AMARA, secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville, de Martin HIRSCH,
Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et Haut-commissaire à la jeunesse, et de Yazid SABEG, Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances.

Les 15 élèves, sélectionnés par un jury sur 150 candidatures sur la
base de critères sociaux, de leur niveau d’études, de leur personnalité et de leur motivation, ont ainsi entamé une formation de préparation d’un an aux épreuves du concours externe de
l’ENA.

En ce qui concerne la scolarité, un décret qui va être publié d’ici la fin de l’année va
permettre de conduire la réforme des concours, des cycles préparatoires, de la formation et des évaluations.

Les limites d’âge seront supprimées. La durée de la scolarité sera ramenée de 27 à 24 mois et
son contenu sera professionnalisé. Ainsi, les stages en situation de responsabilité représenteront au moins la moitié de la scolarité. Un des trois stages sera réalisé en
entreprise.

Le nombre des évaluations sera réduit et les élèves pourront par des bilans personnalisés
construire leur projet professionnel.

Quant à la procédure de sortie, conformément aux engagements pris et grâce aux travaux de la
commission présidée par Jean-Pierre JOUYET, une procédure de sortie ouverte et transparente a été redéfinie. Les élèves, à l’issue de leur formation, ne seront plus affectés en fonction d’un
classement mais recrutés par les employeurs sur la base d’un dossier d’aptitude et des préférences des élèves. Il s’agit d’assurer une meilleure adéquation entre, d’un côté, les besoins des
administrations et, de l’autre, les compétences et aspirations des élèves. Cette nouvelle procédure respecte les principes fondamentaux en matière d’accès aux emplois publics : égalité de
traitement et appréciation comparée des mérites. Le caractère anonyme des candidatures en début de procédure et le caractère collégial des délibérations finales apportent les garanties
nécessaires.

Cette nouvelle procédure a été approuvée par le Conseil d’administration de l’ENA ainsi que
par les représentants des élèves. Elle a également été validée par le Conseil d’Etat dans un avis du 3 novembre. Ce dernier a toutefois relevé une difficulté concernant le recrutement des
auditeurs du Conseil d’Etat dont les modalités sont fixées par un article législatif du Code de justice administrative. Afin de garantir la sécurité juridique de la réforme, Eric WOERTH a fait le
choix de reporter la mise en œuvre de cet aspect de la réforme afin de permettre de résoudre la difficulté soulevée par le Conseil d’Etat. Son entrée en vigueur interviendra dès l’adoption
définitive de l’amendement de clarification déposé par le Gouvernement dans la proposition de loi de simplification et d’amélioration de la qualité du droit qui a déjà fait l’objet d’un vote à
l’Assemblée nationale le 2 décembre dernier.

Dans le cadre du renforcement de la formation continue, l’ENA a redéfini le séminaire de prise de poste
prévu pour chaque nouveau Directeur d’administration centrale, désormais sur 4 jours. Le 16 décembre  prochain, un cycle d’animation trimestrielle des
directeurs d’administration centrale sera inauguré par Eric WOERTH.

Le
contrat comporte également un volet sur la gestion de l’ENA. Un projet de réorganisation doit être mené par l’ENA qui vise notamment à regrouper deux directions pédagogiques. Il est également prévu
que l’école s’engage dans des actions de simplification, de modernisation et de rationalisation pour une gestion plus efficiente (ressources humaines, budget, systèmes d’information,
publications).

[EM Strasbourg – IEP] associés pour un cursus en management public.

 

Ouverture dès la rentrée 2010

Ce nouveau parcours de spécialisation, proposé en dernière année d’étude à une trentaine d’étudiants des deux établissements de
l’université de Strasbourg, sera porté par une équipe pédagogique commune aux expertises complémentaires.

L’objectif de ce cursus est de former des cadres de haut niveau ayant acquis une forte expérience internationale et professionnelle pour les organismes publics
(administration nationale, collectivités, organisations internationales, etc.). Ce programme est un atout considérable pour les étudiants qui bénéficieront du croisement des savoir-faire des deux
établissements tant en administration publique qu’en management des organisations. En effet, « ce partenariat répond d’abord au besoin de formation de cadres ayant la double culture du management
et du secteur public » souligne le directeur de l’IEP Sylvain Schirmann. Pour le directeur de l’EM Strasbourg, Michel Kalika, « ce projet de diplôme renforce la politique de transversalité
des disciplines au sein de l’Université de Strasbourg »
.

Pour les deux directeurs, ce partenariat s’inscrit dans une logique de rapprochement des deux écoles qui ont une culture voisine :
recrutement sur concours nationaux, forte internationalisation du parcours de formation et des d’enseignants-chercheurs rattachés parfois aux mêmes équipes de recherche.

 

Ecole de Management de Strasbourg : un pôle d’enseignement unique en France

 

Ce nouveau pôle d’enseignement, membre de la Conférence des Grandes Ecoles et du Réseau national des IAE, propose un Programme
Grande École en management avec une spécificité internationale et près de 40 formations bac +3 à bac +8 dans tous les grands domaines de la gestion : Audit, Commerce, Comptabilité-contrôle,
Entrepreneuriat, Finance, Marketing, Management, Ressources Humaines, Supply Chain. Ces cursus se déclinent en formation initiale, continue et en apprentissage.

Accréditée EPAS pour son Programme Grande Ecole et labellisée Qualéthique, l’EM Strasbourg a pour ambition de former des managers
capables de s’adapter aux nouveaux défis du management de la mondialisation et la numérisation de l’économie. L’Ecole garantit à chaque diplômé la maîtrise de savoirs et savoir-faire à la fois
transversaux et spécialisés, indispensables au développement des entreprises à travers le monde. Elle insiste sur la transmission des valeurs sur le management du développement durable, de
l’éthique et de la diversité.

Située au cœur de Strasbourg, capitale européenne, étudiante et culturelle, l’Ecole de Management Strasbourg accueille plus de 1
750 étudiants et compte 90 enseignants-chercheurs, 30 visiting professors, 350 intervenants professionnels et près de 11 000 diplômés.

 

www.em-strasbourg.eu

Culture et médias sous l’Occupation

Le GDR “Les entreprises françaises sous l’Occupation” du CNRS a le plaisir de vous

annoncer la parution aux éditions du CTHS de l’ouvrage issu de ses travaux (colloque à

l’IMEC, Abbaye d’Ardenne, Calvados, avril 2008) intitulé : Culture et médias sous l’Occupation

Sous la direction de Agnès Callu, Patrick Eveno et Hervé Joly

Cet ouvrage mesure, dans le contexte particulier de la France de Vichy, avec quelques éclairages comparatifs sur
d’autres pays européens, la réalité du concept « entreprise » dans deux secteurs volontairement placés côte à côte : la culture et les médias, tous deux vecteurs d’idées et d’informations auprès
de l’opinion publique. En choisissant une approche multiple des domaines (livre, cinéma, musique, spectacles ou arts plastiques) ainsi que l’analyse croisée d’organisations et d’itinéraires
biographiques, l’étude de la circulation économique d’objets culturels ou encore l’examen des dispositifs de contrôle français et allemands, ce volume se propose de donner un panorama aussi large
que possible, de l’avant-guerre aux années 1950.

Sont particulièrement soulignées les difficultés d’un positionnement stratégique, les adaptations nécessaires,
variables d’une structure à l’autre, ou encore l’émergence de phénomènes sociaux dans un contexte politique, intellectuel et socio-économique choisi par le gouvernement de Vichy et les autorités
d’occupation.

 

ISBN : 978-2-7355-0700-9

400 p., 15×22 cm, br.

2009. Prix : 32 ¤

Collection : CTHS histoire

Code Sodis : F30749.5

 

http://cths.fr/ed/edition.php?id=5131

WOERTH présente un plan d’actions pour les cadres dirigeants de l’Etat

en lançant un nouveau cycle du Cercle des Directeurs

 

Eric WOERTH, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de
l’Etat, a ouvert le Cercle des Directeurs dans les locaux parisiens de l’ENA devant les 200 directeurs d’administration centrale, ce mercredi 16 décembre.

Le ministre a rappelé les principaux objectifs de la Révision Générale des Politiques Publiques
(RGPP) : une réduction des dépenses, une meilleure qualité de service et de meilleures conditions de travail pour les agents. Il a présenté la nouvelle phase de la RGPP qui doit conduire
notamment à une réduction des dépenses de fonctionnement et à l’amélioration de la qualité de service par une revue des démarches des usagers.

Le ministre a rappelé le rôle déterminant des directeurs d’administration centrale dans la conception
et la mise en œuvre de ces réformes.

S’appuyant sur les conclusions d’un groupe de travail privé-public qu’il avait missionné, il a
détaillé les principales mesures, dorénavant en vigueur, en faveur d’une véritable gestion des cadres dirigeants :

– une évaluation annuelle selon un processus normé fondé sur une lettre
d’objectifs ;

– une rémunération pour partie liée à la performance ;

– un dispositif de formation avec notamment un séminaire de prise de poste rallongé (4 jours), plus
interactif et centré sur la conduite du changement ;

– un dispositif de suivi avec la mise en place d’un accompagnement professionnel pour les cadres
dirigeants le souhaitant et la réunion trimestrielle du cercle des directeurs, permettant un retour d’expériences ;

– un directeur, placé auprès du Secrétaire Général du Gouvernement, en charge du suivi des directeurs
d’administration.

Il a par ailleurs incité chaque ministère à mettre en place les mécanismes classiques de revue de
carrière, les comités ministériels d’évaluation et de rémunération quand cela n’est pas déjà le cas et des viviers de hauts potentiels.

Eric WOERTH
s’est enfin montré favorable au lancement d’un baromètre dédié aux cadres dirigeants permettant à la fois un retour formel et un suivi régulier de l’opinion des directeurs de la Fonction publique
sur la mise en œuvre des mesures RGPP ainsi que sur l’accompagnement managérial dont ils font l’objet.

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