Perspectives 2009 dans les TPE et PME : myopie ou presbytie ?

Une enquête menée par BVA et l’Observatoire de l’Institut Sage montre que
les entreprises sont plus pessimistes sur l’économie en général que sur leur propre activité

 

BVA a interrogé, à la demande de l’Institut Sage, plus de 4 500
dirigeants et fonctions administratifs et financiers* sur leur anticipation de la situation économique tant pour leur entreprise que pour la France. Ils se montrent plus inquiets pour la
conjoncture globale que pour leur propre entreprise.

 

Des professionnels moins inquiets pour leur entreprise qu’ils ne le sont
pour la France

Effet amplificateur des médias sur une crise devenue mondiale, ou optimisme d’entrepreneurs comptant sur leur capacité de rebond et
d’inventivité ?

Interrogés sur les perspectives économiques de leur entreprise en 2009 à 3 mois et à horizon d’un an, les professionnels interrogés s’attendent majoritairement à
une situation économique stable.

Plus d’un quart d’entre eux (27%) envisage même une amélioration à l’horizon d’un an, fruit des aménagements et réorganisations internes à
l’entreprise, ou bien des mesures de soutien.

En revanche les dirigeants et les fonctions administratifs et financiers se montrent nettement plus pessimistes quant à la situation économique
globale de la France : plus de la moitié pense qu’elle va se dégrader dans les 3 prochains moins, et 41% pensent qu’elle sera dégradée à échéance d’un an.

Ils s’avèrent nettement moins pessimistes sur l’avenir économique de la France, que ne le sont les Français dans leur ensemble. Dans une étude
réalisée en février*, les Français étaient 63% à penser que la situation économique de leur pays allait se détériorer dans les 3 prochains mois, soit 11 points de plus que les professionnels ici
interviewés.

Toutefois, près d’un tiers des interrogés pense que la situation s’améliorera d’ici là.

 

Davantage d’optimisme à échéance d’un an

Que ce soit à propos de la situation économique de la France ou de celle de leur propre entreprise, les personnes interrogées sont moins
pessimistes pour les 12 prochains mois qu’ils ne le sont pour les 3 prochains.

17% d’entre eux pensent que la situation de leur entreprise va s’améliorer au cours des 3 prochains mois, alors qu’ils sont 27% à l’espérer pour
l’année à venir. De la même manière, s’ils sont seulement 12% à penser que la situation économique de la France va s’améliorer au cours des 3 prochains mois, ils sont 31% à le penser pour l’année
qui vient. Là non plus, leur opinion ne diverge pas selon la taille de leur entreprise.

 

Les PME légèrement plus inquiètes que les TPE

La perception de l’avenir économique de l’entreprise, à 3 mois ou à 12 mois, est partagée de manière assez homogène quelle que soit la taille de
l’entreprise, de 0 à 20 salariés, de 20 à 100, ou au-delà de 100 salariés.

Ce constat vaut également pour la perception de la situation économique de la France.

L’inquiétude à très court terme est cependant un peu plus marquée du point de vue des entreprises de taille plus importante : 56% d’entre
elles anticipent une dégradation de la situation économique de la France d’ici 3 mois contre 52% en moyenne.

 

* Sondage
réalisé par BVA auprès de 4647 dirigeants et responsables administratifs et financiers. Entreprises équipées de solution Sage de 0 à plus de 100 salariés. Interviews par téléphone (CATI) réalisés
du 16 mars au 6 avril 2009.

Lancement de la plateforme visant à accompagner les auto-entrepreneurs

 

Hervé NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme et des Services, a
participé le 3 juin à la signature de 4 conventions de partenariat avec l’Union des Auto-entrepreneurs (UAE). Ces accords de partenariat signés par l’UAE avec AVIVA, la BANQUE POSTALE, l’ACFCI et
l’APCE permettront à l’UAE de proposer aux auto-entrepreneurs des services pour les aider et les accompagner dans la création, la gestion et le développement de leurs activités.

Face au succès grandissant du régime, il s’est déclaré déterminé à soutenir toutes les initiatives visant à accompagner les auto-entrepreneurs
au quotidien. C’est pourquoi il soutient et souligne l’importance de l’action de l’Union des Auto-Entrepreneurs, qui vise à accompagner les auto-entrepreneurs dans la création et dans la gestion
de leur activité. Cette association, présidée par François HUREL, a pour vocation de promouvoir, défendre et développer le régime de l’auto-entreprise en proposant aux auto-entrepreneurs des
services et des partages d’expériences.

Lors de la signature ce matin des partenariats avec l’UAE, l’ACFCI et l’APCE, deux réseaux majeurs d’accompagnement à la création d’entreprise,
Hervé NOVELLI a souligné l’importance de permettre à chaque français d’être informé sur le régime et à chaque auto-entrepreneur d’être accompagné du lancement de son activité à son passage sous
une autre forme d’entrepreneuriat.

Hervé NOVELLI s’est en outre félicité que la BANQUE POSTALE renforce, via l’UAE, son offre pour l’accompagnement et le développement du régime.
Ces nouvelles opérations de valorisation du régime s’inscrivent dans le prolongement de la convention passée entre l’Etat et la BANQUE POSTALE le 4 février dernier qui a crée une offre bancaire
dédiée aux auto-entrepreneurs.

Le partenariat entre l’UAE et l’assureur AVIVA permettra de faciliter l’accès des auto-entrepreneurs à une offre d’assurance. L’assurance des
entrepreneurs est un gage supplémentaire donné sur le professionnalisme des auto-entrepreneurs qui sont des entrepreneurs à part entière dans notre société. La capacité donnée à chaque
auto-entrepreneur membre de l’UAE de pouvoir signer un contrat d’assurance en quelques clics sur internet et d’être suivi par un agent d’assurance dans le développement de son activité est une
avancée significative dans la reconnaissance du régime, la sécurité de l’auto-entrepreneur et de ses clients.

Conformément à la
demande du Président de la République, Nicolas SARKOZY, le 14 mai lors de la réception donnée pour les auto-entrepreneurs à l’Elysée, Hervé NOVELLI et Laurent WAUQUIEZ, secrétaire d’Etat à
l’Emploi, réuniront dans les prochains jours, les fonds de formation professionnelle des travailleurs non salariés afin de permettre aux auto-entrepreneurs de bénéficier d’une formation
professionnelle adaptée.

HEC Montréal, 16e au classement mondial de AméricaEconomia

Seule université canadienne à se classer au Top 20 des meilleures écoles de gestion

 

HEC Montréal figure au 16e rang du classement mondial 2009 des 50 meilleures écoles de gestion compilé par le magazine
AméricaEconomia. Référence au sein de la communauté d’affaires d’Amérique latine, cette publication d’affaires inscrit l’École dans son Top 20 des écoles de gestion hors Amérique latine
qui offrent un programme de MBA.

« Cette prestigieuse reconnaissance de AméricaEconomia confirme une fois de plus l’excellence du programme que nous offrons ainsi que
le leadership de l’École, affirme avec enthousiasme Michel Patry, directeur de HEC Montréal. Nous nous réjouissons d’autant plus de cette réussite puisque l’École en est à sa première
participation à ce palmarès. Notre accession au Top 20 du classement fera indubitablement rayonner l’École dans cette vaste région du monde. »

Parmi les critères ayant servi à l’élaboration du classement, on retrouve entre autres la qualité de l’enseignement et le caractère innovateur du programme MBA. On
tient également compte du score GMAT des étudiants inscrits, les frais de scolarité globaux du programme ainsi que la progression salariale des diplômés. Enfin, on sonde la notoriété de l’École
sur le continent sud-américain en menant des entrevues auprès des dirigeants de ce continent.

 

Classement mondial 2009 (hors Amérique latine)

 

1. Harvard
Business School (États-Unis)

2. IE Business
School (Espagne)

3. Stanford
Graduate School of Business (États-Unis)

4. ESADE
Business School (Espagne)

5. Columbia
University Graduate School of Business (États-Unis)

6. IESE
Business School (Espagne)

7. Haas School
of Management – UC Berkeley (États-Unis)

8. Kellogg
School of Management – Northwestern U. (États-Unis)

9. Thunderbird
School of Global Management (États-Unis)

10. F.W. Olin
Graduate School of Business – Babson College (États-Unis)

11. Wharton –
U. of Pennsylvania (États-Unis)

12. Anderson
School of Management – UCLA (États-Unis)

13. Sloan
School of Management – MIT (États-Unis)

14. INSEAD
(France)

15. Stern
School of Business – New York University (États-Unis)

16. HEC Montréal (Canada)

17. Fuqua
School of Business – Duke U (États-Unis)

18. Darden
School of Business – U. of Virginia (États-Unis)

19. London
Business School – (Royaume Uni)

20. Chapman
Graduate School of Business – FIU (États-Unis)

Le Collegium de Lyon en vidéo


Le Collegium de Lyon a pour vocation de créer une communauté scientifique internationale d’excellence. Ses activités de recherche sont principalement centrées sur les sciences de l’homme et de la
société mais elles invitent également à l’analyse des sciences exactes. Le Collegium de Lyon prône en effet une recherche libre et interdisciplinaire, sans contrainte de sujet, résolument ouverte
sur le monde. L’Institut est ainsi organisé de manière à favoriser les échanges entre les disciplines, les cultures et les langues. Lieu de rencontre et de partage entre l’élite de la recherche
internationale, cet environnement fertile favorise l’émergence de recherches pionnières.

Pour plus de sérénité entre agriculteurs, industriels, distributeurs

Comme ils l’ont annoncé, Michel BARNIER, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche et Luc CHATEL, Secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation,
porte-parole du Gouvernement, ont réuni aujourd’hui les représentants de la FNSEA, des Jeunes Agriculteurs, de l’ANIA, de Coop de France, de la Fédération des Entreprises du Commerce et de la
Distribution (FCD) et de la Confédération Générale de l’Alimentation en Détail (CGAD) et des consommateurs, en présence des Présidents des Commissions des Affaires Economiques de l’Assemblée
nationale et du Sénat, et du Président de la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales.

Tous les participants ont souhaité l’instauration d’une plus grande sérénité dans les relations entre
agriculteurs, industriels et distributeurs.

Plusieurs chantiers ont été ouverts en vue d’améliorer la transparence dans les mécanismes de
formation de prix et la loyauté des relations commerciales :

          L’accélération des travaux de l’observatoire des prix et des marges, avec des moyens renforcés par la désignation d’experts indépendants et le lancement d’études
complémentaires ;

          L’élaboration d’un guide de bonnes pratiques contractuelles entre les producteurs, les PME fournisseurs et les distributeurs ;

          La préparation des dispositions du projet de loi de modernisation de l’agriculture et de l’agroalimentaire destinées à renforcer la contractualisation entre les agriculteurs et
les transformateurs ;

          L’ouverture dans le cadre du Conseil Supérieur d’Orientation de l’économie agricole et agroalimentaire d’une réflexion stratégique sur l’évolution des filières
agroalimentaires ;

          Le travail à l’élaboration de la position française sur l’indication du lieu de production des produits agricoles sur l’étiquetage des produits alimentaires dans le cadre des
travaux européens sur la qualité des produits agricoles.

Un calendrier précis des travaux sera établi dans les prochains jours.

Michel BARNIER et Luc CHATEL, ainsi que Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et
de l’Emploi qui suit attentivement l’évolution du dossier, rappellent la totale détermination du Gouvernement pour une pleine application de la loi de modernisation de l’économie, qui passera par
un renforcement des contrôles au travers de la création de la brigade de contrôle de la LME au sein de la DGCCRF.

Les
Ministres appellent avec force les différents acteurs à la responsabilité, à l’apaisement et au dialogue sur le terrain.

Les distributeurs s’engagent autour de la FCD pour sortir de crise

La FCD, mandatée par l’ensemble des acteurs du commerce y compris Intermarché et Leclerc – qui n’en sont pas membres
– a participé à la réunion de ce jour au Ministère de l’économie.

En préalable à toute discussion, la FCD appelle les pouvoirs publics à ses responsabilités et leur demandent de
faire cesser immédiatement les dégradations des biens, les violences et leurs conséquences pour les salariés et les clients. Lors d’une rencontre hier avec les pouvoirs publics, les distributeurs
se sont déclarés conscients des difficultés d’un certain nombre de filières agricoles suite à la dérégulation du marché et au démantèlement de la politique agricole commune. Ils ont unanimement
affiché leur volonté de contribuer à des initiatives de sortie de crise et à la recherche de solutions pérennes.

Ils ont également confirmé leur volonté de participer à des réunions par filière de production pour aborder des
solutions concrètes dont plusieurs ont déjà été émises (prix de référence, prix de soutien, opération de dégagement entre autres). Cependant, ces réunions doivent être ouvertes à l’ensemble des
organisations représentatives du monde agricole.

Les distributeurs s’engagent à donner suite à toutes initiatives engagées par les pouvoirs publics. Ils ne
s’opposent pas à toute revalorisation des prix des produits agricoles validés par les pouvoirs publics, tout en rappelant que l’administration dispose de tous les éléments de facturation, de
tarification et de marges. Ils confirment leur volonté de contribuer au bon fonctionnement de l’observatoire des prix.

Pour sortir
des tensions interprofessionnelles actuelles, ils demandent au Premier Ministre d’organiser ces réunions sous son égide.

Londres, la place financière la plus convoitée par les jeunes diplômés

40% des étudiants français aimeraient travailler dans la finance à Paris contre 41%
à Londres.

 

La dernière enquête réalisée par eFinancialCareers.com analyse à l’échelle européenne l’impact qu’ont eu les événements des dix derniers mois sur les aspirations
professionnelles des étudiants dans le secteur de la finance. Il semblerait malgré tout que les futurs jeunes diplômés de la finance restent désireux de décrocher un emploi dans ce
secteur.

Plus de 600 étudiants ont répondu à cette enquête, menée sur 3 pays européens, qui était en ligne du  20 mai au 10 juin
2009. Les résultats montrent que les futurs jeunes diplômés français préparent leur entrée sur le marché du travail avec une certaine sérénité et ne se laissent pas influencer par les
incertitudes du marché.

 

Des opportunités de carrière plutôt limitées sur l’Europe

Même s’ils n’ont pas encore leur diplôme en poche, les étudiants mettent tout en œuvre pour optimiser leur chance de réussir dans le secteur de la finance. Certains
se lancent même dans une recherche active avant d’être diplômés. Malgré leurs efforts, peu d’entre eux ont réussi à sécuriser un poste. En France et en Italie par exemple, seulement 16% et 11%
des étudiants respectivement ont réussi à décrocher un emploi pour la rentrée. Il semblerait que les jeunes diplômés anglais aient un peu plus de chance, puisque 22% ont déjà signé leur premier
contrat de travail.

 

Les futurs diplômés restent malgré tout fidèles au secteur de la finance

Malgré les incertitudes liées au marché, l’étude menée par eFinancialCareers montre qu’une majorité écrasante des futurs diplômés souhaite toujours rester dans la
finance et ne se laisse pas démotiver par le contexte économique. Presque 74% des étudiants britanniques sont prêts à intensifier leur recherche pour décrocher un job dans ce secteur après
l’obtention de leur diplôme. En France et en Italie, les niveaux d’implication sont même plus élevés : 76% des étudiants italiens et 80% des français continueront à rechercher un job dans le
secteur de la finance après avoir été diplômés.

Il est intéressant de noter que peu d’étudiants européens semblent se soucier de la mauvaise réputation actuelle du
secteur Banque et Finance. Seulement 4% des étudiants italiens et 9% des français ont avoué être gêné d’annoncer leur décision de travailler en banque d’investissement à leur entourage. De
l’autre cote de la Manche, plus d’un tiers des étudiants anglais sont gênés d’expliquer  leur choix de carrière à leurs amis.

De plus, d’après un autre sondage eFinancialCareers, 26% des étudiants anglais et 32% des étudiants français interrogés
avouent même que leurs parents ont exprimé des avis négatifs quant à leur désir de travailler dans ce secteur.

 

Londres reste la place financière la plus convoitée par la plupart des futurs jeunes diplômés
européens

Pour les étudiants anglais et français, débuter sa carrière financière à Londres fait partie du schéma classique et incontournable, même s’ils se mettent d’accord
sur le fait que Londres a quelque peu récemment perdu de son attrait.

82% des étudiants anglais et 53% des étudiants français souhaitaient en début de cursus universitaire débuter leur carrière à la City. Ils ne sont aujourd’hui plus
que 65% en Angleterre et 41% en France à la citer comme place principale.

D’autre part, il semble que Paris retrouve les faveurs des étudiants français. S’ils avaient le choix, 40% se tourneraient vers Paris.

Les étudiants italiens quant à eux positionnent Milan comme une place de premier choix et placent Londres en deuxième position.

 

Certaines institutions financières restent toujours aussi attractives

Parmi les institutions financières dans lesquelles les jeunes diplômés aimeraient débuter leur carrière, Goldman Sachs est cité systématiquement par les étudiants
français et anglais avant leurs groupes bancaires nationaux, BNP Paribas et Barclays. Les étudiants italiens considèrent BNP Paribas et le Crédit Suisse comme les grands favoris. De plus, pour la
grande majorité des étudiants interrogés, travailler pour une banque nationalisée est perçu comme une alternative acceptable pour un premier emploi.

 

L’enquête eFinancialCareers souligne aussi de grandes différences culturelles. Alors que plus de la moitié des étudiants italiens et britanniques seraient prêts à
travailler gratuitement pour s’assurer un premier emploi, seulement 26% des étudiants  français seraient prêts à le faire.

John Benson, PDG
et fondateur d’eFinancialCareers, commente : « Cette enquête montre que l’attrait de l’industrie financière reste intact dans l’esprit de la jeune
génération de financiers et que les offres d’emploi sont toujours proposées aux meilleurs des étudiants. Malgré tout, la réputation du secteur a été sévèrement bouleversée ces dix derniers mois et
ceci a très certainement marqué les esprits de la prochaine génération de professionnels de la finance ».

Coup d’envoi de la baisse à 5,5% du taux de TVA dans la restauration

Christine Lagarde, ministre de
l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi et Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes
Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation ont donné aujourd’hui le coup d’envoi de la baisse à 5,5% du taux de TVA dans le secteur de la restauration à compter du
1er juillet 2009. Ils ont rappelé les engagements pris par l’Etat et les neuf organisations professionnelles représentatives du secteur lors de la signature du « Contrat
d’Avenir de la restauration» le 28 avril dernier.

A travers ce contrat les organisations s’engagent à répercuter totalement les gains obtenus sur la baisse des prix,
la création d’emplois, l’amélioration de la situation des salariés et la modernisation du secteur.

 

Une baisse des prix de 11,8% sur au moins 7 produits

Les organisations professionnelles signataires se sont engagées, dès l’entrée en vigueur du taux réduit de TVA, à
répercuter cette baisse sur les prix pour le consommateur.

         Dans la restauration
traditionnelle, la baisse de la TVA sera répercutée intégralement sur au moins 7 des 10 produits suivants (sur place ou à emporter) : Une entrée, un plat chaud (viande ou poisson), un plat
du jour, un dessert, un menu entrée-plat, un menu plat-dessert, un menu enfant, un jus de fruit ou un soda, une eau minérale, un café, un thé ou une infusion. Cela correspond à une baisse de prix
d’au moins 11,8% sur ces produits[1].

         Les cafetiers et limonadiers
répercuteront pour leur part intégralement la baisse de la TVA sur le prix du café, du thé et d’une boisson fraîche (au comptoir ou en salle).

         Le secteur de la restauration
rapide, qui n’est concerné par la baisse du taux de TVA de 19.6% à 5.5% que pour ses ventes réalisées sur place, pratiquera une baisse d’au moins 5% sur les menus phares des enseignes concernées
 

Ainsi, tout client pourra bénéficier de la baisse intégrale de la TVA, sur un repas complet (entrée, plat, dessert,
café). Par exemple, pour un menu à 20€, l’économie sera de 2,4€. Le café qui coûtait 1.60€ en salle, coûtera désormais 1,40€.

Les restaurateurs s’engagent à identifier de façon lisible, à l’extérieur et à l’intérieur de leurs établissements
les produits bénéficiant de la répercussion intégrale de la baisse de TVA. La visibilité sera ainsi matérialisée sur la carte extérieure et intérieure et par une vitrophanie à l’extérieur de
l’établissement, qui indiquera que le restaurant participe aux engagements sur la baisse des prix.

L’Etat s’assurera du respect de ces engagements, à travers les services de la DGCCRF, et grâce au concours des
professionnels. Le comité de suivi rendra public chaque semestre les indicateurs de suivi des prix.

 

40 000 créations d’emplois en deux ans

Le secteur de la restauration a créé près de 15 000 emplois par an en moyenne sur les dix dernières années.

Les professionnels s’engagent sur un objectif de création de 40 000 emplois supplémentaires en 2 ans qui se décompose ainsi :

         20 000 créations supplémentaires
d’emplois pérennes

         20 000 jeunes supplémentaires en
alternance – apprentissage ou contrat de professionnalisation

 

L’amélioration de la situation des salariés

Le contrat d’avenir prévoit également des contreparties en faveur des salariés du secteur, notamment dans les domaines de la rémunération, de la
formation et de la protection sociale. Les organisations professionnelles ouvriront sans délai une négociation avec les partenaires sociaux, qui devra aboutir d’ici la fin de l’année 2009.

Les organisations professionnelles se sont également engagées à signer d’ici l’entrée en vigueur du nouveau taux de TVA une convention de lutte
contre le travail illégal, ainsi qu’une convention sur la sécurité et la santé au travail.

 

Des investissements de modernisation du secteur

Le dernier volet des engagements porte sur les mesures en faveur de la modernisation des entreprises du secteur, destinée à renforcer
l’attractivité des établissements aux yeux des consommateurs et des touristes, ainsi qu’à les maintenir en conformité avec les normes d’exploitation en vigueur.

 

Un surcroit d’investissement visera notamment une série d’objectifs :

o        La mise aux normes en matière de
sécurité, d’hygiène, de bruit, d’accessibilités des personnes à mobilité réduite

o        L’amélioration de l’accueil et du
confort du client (embellissement, décoration, agencement, sanitaires)

o        l’informatisation (outil de gestion,
nouvelles caisses électroniques, WIFI)

o        le tri des déchets

o        les investissements de croissance
(extension ou nouveaux établissements de chaînes)

o        l’aide à la transmission/reprise
d’établissement pour éviter l’extinction des investissements les dernières années

Pour accompagner les restaurateurs, un fonds de modernisation spécifique sera mis en place. Il bénéficiera d’une convention signée avec OSEO.
L’objectif est d’apporter au secteur 1 milliard d’euros de prêts à l’investissement sur 3 ans.

 

Un comité de suivi, composé des
signataires du contrat et de personnalités qualifiées, sera mis en place afin d’assurer la bonne mise en œuvre du contrat. Il rendra public chaque semestre les indicateurs de suivi du
contrat.

Christine Lagarde et Hervé Novelli ont insisté
sur la grande vigilance qu’ils porteront au suivi précis du respect des engagements des professionnels.

Le passage de la TVA de 19,6 % à 5,5 % (soit une baisse apparente de 14,1%) correspond en réalité à une baisse de 11,8 % par rapport au prix
TTC initial.

Note d’orientation générale de P. Tapie, nouveau président de la CGE

Texte intégral, repris de la conférence de presse du 23 juin 2009, intitulé Début de présidence de la CGE

 

« Au moment où débute ma présidence de la CGE, je partirai de quatre grandes remarques et de cinq
convictions.

 

Remarques :

 

1 – Les enjeux de
l’enseignement supérieur, du développement des compétences et des qualifications, de la recherche et de l’innovation, n’ont sans doute jamais été reconnus comme aussi stratégiques qu’aujourd’hui
en France. Notre pays est entré dans le temps de l’économie de la connaissance : ceci est reconnu par tous. Dans ce cadre, la désaffection des élèves pour les études scientifiques, en
contradiction avec la demande de main d’oeuvre scientifique et technique qualifiée qui ne cesse d’augmenter, représente un défi national.

 

2 – La loi LRU apporte un
certain nombre d’avancées dans la responsabilisation des établissements d’enseignements supérieurs en donnant une plus grande marge d’autonomie aux établissements concernés, dont un assez grand
nombre de grandes écoles. Celles ci souhaitent s’engager résolument dans l’appropriation des nouveaux outils mis en place par la loi et souhaitent bénéficier des transferts de compétences
proposés. Les écoles concernées souhaitent un accompagnement positif et constructif de la tutelle dans la phase transitoire. Certaines résistances apparues récemment à l’application de la LRU ont
été surmontées, ce dont nous nous réjouissons pour tous les établissements de l’enseignement supérieur. IL faudra sans doute continuer à progresser sur le chemin de l’autonomie.

 

3 – De nombreuses
contre-vérités continuent à circuler au sujet des grandes écoles :

Les grandes Ecoles ne se limitent pas à quelques écoles historiques parisiennes mais sont réparties sur l’ensemble
du territoire

Il existe une recherche d’excellence dans les établissements de la Conférence des Grandes Ecoles.

Ces établissements représentent un flux de 25 % du total des docteurs diplômés chaque année en France, et plus de
50% de ceux diplômés dans leurs secteurs. Les laboratoires des écoles mobilisent des milliers de chercheurs et un certain nombre de ceux-ci font partie des fleurons internationaux de leurs
disciplines.

L’ouverture sociale est un souci constant des grandes écoles et leurs résultats, dans ce domaine, sont tout à fait
méconnus : Lorsque l’on observe les éléments comparables, à savoir les flux de diplômés à bac +5, les biais de sélection sociale sont identiques dans les écoles et dans les autres formations
diplômantes de ce niveau. C’est donc dans la capacité même des personnes et dans les orientations scolaires dont elles ont fait l’objet, qu’il faut rechercher les discriminants sociaux dont la
France est malheureusement dépositaire, mais non dans l’opposition stérile de systèmes de formation à l’enseignement supérieur.

Les grandes écoles correspondraient à un petit dispositif de formation, trop petit au regard des exigences
internationales. Il faut rappeler à cet endroit que les écoles délivrent un tiers de tous les diplômes de niveau master délivrés en France chaque année. Les Grandes Ecoles ont très rapidement mis
en place les différentes dispositions et organisations propres à l’espace européen d’enseignement supérieur souvent dénommé « processus de Bologne ». A ce jour elles ont réorganisé leurs cursus,
développé grandement la mobilité étudiante et enseignante, proposent un supplément au diplôme, intègrent l’international dans leurs projets stratégiques…

Si les acteurs individuels sont de tailles variables, la variété de ces tailles peut correspondre à la variété des
destinations professionnelles auxquelles préparent ces écoles. Des tailles moyennes permettent souvent une personnalisation des études et une relation aux PME plus difficile dans des institutions
de grande taille. L’enjeu d’aménagement du territoire est conséquent, et les écoles représentent souvent un élément catalytique de leur espace. L’ensemble des dispositifs des grandes écoles est
tout sauf petit en tant qu’acteur de l’enseignement supérieur en France, même si la question de la taille unitaire souhaitable pour les acteurs, selon les fonctions universitaires à accomplir,
est légitime.

Il est faux de dire qu’à l’étranger, seul un dispositif de grandes universités pluridisciplinaires serait la règle.
Il existe des universités scientifiques et technologiques de grande qualité regroupant seulement 2000 étudiants. De nombreuses business schools dans le monde sont petites et autonomes,
non inscrites à l’intérieur d’une grande institution universitaire ; elles peuvent regrouper quelques centaines d’étudiants et être mondialement célèbres. Nous ne sommes pas les seuls dans ce
type d’écoles qui, lorsqu’elles existent à l’étranger, correspondent souvent à des institutions d’élite. L’élite se caractérise davantage par l’intensité critique que par la masse
critique.

 

4 – La France ne sait pas
toujours reconnaître les atouts internationaux dont elle dispose.

L’intégration entre la formation universitaire et la formation professionnelle telle qu’elle est déployée dans les
grandes écoles, est enviée à l’étranger.

La France a su garder une haute sélectivité dans ses formations d’ingénieurs, ce qui n’est plus toujours le cas dans
les pays avancés ; en fait, seules l’Allemagne et la France continuent à être dans ce cas. Dans la plupart des pays, cette sélectivité s’applique à l’entrée dans l’enseignement supérieur (au
moins dans les Universités d’élite qui sont très souvent citées). Pratiquée par nos grandes écoles en France, elle conduit à un parcours de la réussite (en opposition à la sélection par l’échec
pratiqué dans les formations non sélectives, drame social des jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme ni aucune qualification professionnelle).

Pour des formations au management, aux sciences et aux disciplines techniques, le dispositif classes préparatoires +
grande école manifeste une très grande pluridisciplinarité au regard de leurs équivalents internationaux. Pluridisciplinarité

entre de multiples sciences pour les écoles d’ingénieurs, enrichies de disciplines de sciences humaines et sociales.
Pluridisciplinarité entre histoire, philosophie, mathématiques et langues vivantes, comme socle des études des écoles de management grâce aux classes préparatoires.

Les grandes écoles françaises sont à la pointe mondiale du niveau d’exigence d’internationalisation imposé à chacun
de leurs étudiants.

Les grandes écoles vivent comme constitutive, dans une grande diversité de modèles, l’autonomie institutionnelle
inscrite au coeur de leur identité.

L’intégration entre les entreprises et les écoles, le lien avec l’emploi préparé par un enseignement renouvelé et
pertinent, est organisée dans les grandes écoles françaises d’une manière exemplaire au regard d’autres lieux internationaux. Si dans des modèles internationaux, les systèmes de financement par
des chaires du mécénat, sont mieux avancés qu’en France, en revanche, l’intégration des besoins des entreprises et des organisations publiques vers les projets pédagogiques eux-mêmes, est
exceptionnellement avancée dans les dispositifs des grandes écoles françaises. De même la recherche contractuelle et le transfert de technologie se sont considérablement développés dans ces
écoles ; on sait que ce point est névralgique dans notre pays.

 

Convictions :

 

1 – Les grandes écoles doivent
promouvoir ce qu’elles sont. Nous faisons de la recherche et il faut que ceci soit mieux connu des chercheurs les plus exigeants, y compris de l’Académie des Sciences. Il nous faut promouvoir à
l’étranger ce modèle de formation de mastère spécialisé qui représente un “post master degree” et qui, dans le contexte des évolutions de Bologne, constitue une opportunité remarquable,
en particulier en Europe. Les qualités de nos formations sont déjà perçues de l’étranger puisque nos grandes écoles accueillent des élèves en provenance du monde entier, qui ont fait le choix
positif de les rejoindre dans un marché très concurrentiel au niveau mondial. Leur choix conforte nos points de vue quant au positionnement stratégique et aux performances de ce modèle
d’organisation d’enseignement supérieur et de recherche.

Il nous faut mieux promouvoir à l’étranger le modèle de formation intégrée entre l’entreprise et l’institution
universitaire, le concept de stage correspondant à une originalité de nos formations, le mot français de « stage » représentant une richesse et une exigence pédagogique intégrée très supérieure à
la version anglaise « d’internship ».

Vis-à-vis des journalistes, nous devons mieux expliquer la diversité de nos écoles et de leurs projets, la richesse
de leur couverture du territoire et des milieux professionnels extraordinairement variés qu’elles servent, tant en termes de secteur que de taille d’entreprises.

Enfin, nous représentons souvent une étape importante de la chaine de valorisation du savoir dans le lieu de la
recherche technologique ou managériale. Cet espace est souvent mal organisé en France, voire inexistant. Il s’agit de faire reconnaître notre action.

Une information à jour et pertinente entre les écoles membres de la Conférence et la Conférence est indispensable
afin de disposer de données consolidées.

A partir de nos réalisations et de nos expériences, la CGE souhaite amplifier son action propre de benchmarking, de
think tank, de propositions pour notre pays, pour toutes les questions qui traitent de ses métiers tels que définis par les missions universitaires. Il nous faut mieux exprimer combien nous
préparons à des métiers variés, où tous les goûts et talents peuvent trouver leur place. Manifester notre connaissance des métiers, et l’ouverture de nos formations vers une diversité des
horizons professionnels que nous servons, représente sans doute une voie de progrès pour que chacun puisse se dire « vu mes goûts, pourquoi pas moi dans telle école ? »

Par ailleurs, toujours en ce qui concerne l’emploi, nous avons à banaliser l’entreprenariat. Pour la France, la
préparation d’un nombre croissant de jeunes à une culture de l’innovation, l’entreprenariat, la valorisation, la création d’entreprises, ce que nos écoles savent particulièrement réaliser,
représente un enjeu immense. D’autres pays savent mieux que nous créer de nouvelles entreprises qui en 30 ans rassembleront plus de 100 000 salariés : pourquoi cela serait-il impossible en France
? L’émergence de pays à main d’oeuvre qualifiée peu onéreuse, et la crise mondiale, nous obligent à inventer.

 

3 – Nous devons exiger pour
nous le respect des principes de la République. La discrimination du droit à agir en tant qu’acteurs universitaires, au regard du statut administratif des établissements, doit cesser.

L’ostracisme parfois subi dans certains PRES doit être dépassé.

Enfin, nous devons redresser, chaque fois que cela est nécessaire, les informations inexactes diffusées par erreur
ou omission.

 

4 – L’enjeu du mérite
républicain et de la qualification des personnes constitue notre enjeu collectif d’universitaires. L’enjeu plus large de la qualification des jeunes, et tout particulièrement des 150 000 jeunes
exclus aujourd’hui d’une qualification à l’issue de leurs études, ne peut nous être étranger. L’imagination pédagogique collective est mise au défi par ce drame de notre pays. Pourrions-nous
avoir l’ambition de nous y pencher ?

 

5 – Nos deux privilèges
fondamentaux que sont droit à choisir les étudiants et autonomie de la gouvernance, ne seront légitimes à long terme en France que dans un paysage apaisé de l’enseignement supérieur. Les
difficultés de tel type d’établissement constituent aussi une vraie difficulté pour les autres, dans les destins sont interconnectés. Il n’y pas d’opposition grande école/université, et
aujourd’hui, au regard des critères internationaux, de nombreuses « grandes écoles » sont devenues des « universités » quand un certain nombre « d’universités » sont devenues des « grandes écoles
».

Nous devons aider la France à dire la vérité sur son enseignement supérieur parce que ces prérogatives particulières
créent, pour nous, une obligation citoyenne. »

 

Conférence des Directeurs des Grandes Ecoles de Bretagne : du nouveau

L’IGR-IAE a été admis, le 22 avril 2009, comme membre associé à La Conférence des Directeurs des Grandes Écoles de Bretagne (CDGEB) à
l’unanimité des votants. Cette adhésion confirme la reconnaissance par l’ensemble des Grandes Écoles de Bretagne de la qualité des formations dispensées et de la recherche menée au sein de l’IGR-IAE.

Double compétence en gestion pour les ingénieurs : huit accords de double diplômation

L’admission de l’IAE de Rennes conforte la position de l’Institut dans ses relations avec les Grandes Écoles de Bretagne, notamment en ce qui concerne des accords de double diplômation :

– d’une part, dans le cadre du Master Administration des Entreprises (double compétence en management) via des accords avec : Agrocampus, ENSSAT (École Nationale Supérieure des Sciences Appliquées et de Technologie), ENSCR (École Nationale Supérieure de Chimie de Rennes), INSA, SUPELEC (École Supérieure d’Électricité). Quarante pour cent des étudiants du MAE suivent un cursus dans une école d’ingénieur partenaire.

– d’autre part, dans le cadre du MAE et des Masters Recherche -ENSAI, ESC Rennes, ESLI, et Télécom Bretagne- en intégrant des élèves ingénieurs au sein des masters recherche de l’IGR-IAE.

Une stratégie d’amélioration continue de la qualité

L’admission de l’IAE de Rennes permettra à l’Institut de participer activement à l’amélioration de l’offre de formation au niveau régional, dans un esprit d’échanges d’expertise et de bonnes pratiques. La Conférence des Grandes Écoles de Bretagne propose ainsi à ses membres de travailler sur des thématiques d’accueil des étudiants, de
niveau de qualité des formations, d’optimisation des relations étudiants / entreprises…

Les Instituts adhérents à la Conférence des Directeurs des Grandes Écoles de Bretagne :

AGROCAMPUS OUEST, CNAM BRETAGNE, ECOLE DES BEAUX ARTS DE RENNES, ECOLE LOUIS DE BROGLIE, ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE BRETAGNE,
ECOLE NAVALE, ECOLES DE SAINT-CYR COETQUIDAN, EHESP, EME, ENIB, ENS CACHAN, ENSAI, ENSCR, ENSCR, ENSIBS, ENSIETA, ENSSAT, ESAT, ESC BRETAGNE BREST, ESC RENNES SCHOOL OF BUSINESS, ESMISAB, ICAM
SITE DE BRETAGNE, IFSIC, IGR-IAE de RENNES, INSA de Rennes, INSA Lyon, INSTITUT D’ETUDES POLITIQUES, ISEN, SUPELEC, TELECOM Bretagne

www.igr.univ-rennes1.fr

Défaillances et sauvegardes d’entreprises en France au 2e trim. 2009

Selon une étude publiée par la société Altares, spécialiste de la connaissance interentreprises,
le rythme des défaillances d’entreprises ralentit légèrement sur le deuxième trimestre 2009. 13 908 ouvertures de redressement judiciaire ou liquidation
judiciaire ont été prononcées par les Tribunaux. La hausse s’établit à +15% contre +21% lors des deux précédents trimestres. Le recours à la procédure de sauvegarde reste très soutenu à
+141%.

 

L’immobilier et l’industrie hors agro-alimentaire toujours très éprouvés, le commerce tente de
résister

En écho à l’accélération des défaillances de PME, les signes de dégradation sont visibles sur des sociétés plus
anciennes. En effet, si les entreprises âgées de 3 à 5 ans restent structurellement fragiles, celles de plus de 15 ans sont fortement frappées par le bouleversement économique de ces derniers
mois. C’est même chez les sociétés les plus âgées que l’accélération du risque est la plus forte. Plus de 2 000 PME créées depuis plus de 15 ans ont déposé le bilan au cours du deuxième trimestre
2009. C’est 24% de plus qu’un an plus tôt. Les difficultés de l’Industrie pèsent sur ces résultats : 20% des PME de plus de 15 ans opèrent dans un secteur industriel ; elles sont environ trois
fois moins représentées (7%) dans la population des défaillantes de moins de 15 ans.

L’Industrie hors agroalimentaire comme l’Immobilier restent également fragilisées. Les défaillances augmentent
environ quatre fois plus vite dans l’Immobilier (55,3%) et l’Industrie hors agroalimentaire (52,7%) que dans l’ensemble des secteurs (15%). Les industries de mécanique et métallurgie sont
davantage affectées encore : 228 sociétés ont défailli, soit + 159%. Les défaillances augmentent de 69% dans l’activité machines et équipements (71), 46% dans les autres industries
manufacturières, 33% dans celles de réparation et maintenance mais aussi de 42% dans l’imprimerie. Dans l’Immobilier, les procédures collectives augmentent de 162% dans la promotion et de 48%
dans les agences.

Le Bâtiment conserve des tendances fortes (+ 20%) mais mieux orientées sur le deuxième trimestre.

La hausse des défaillances décélère dans le transport routier de marchandises (+ 14,3%) mais reste forte dans les
autres activités de transport (+ 36%).

Les Services aux entreprises restent sous pression (+ 18%), particulièrement dans les services techniques et
scientifiques (+ 26%) en particulier dans les activités de conseil, études et agences de publicité.

Les Services aux particuliers sont eux aussi fragilisés ; la hausse est de 21% chez les coiffeurs et soins de beauté
& corporels et 39% dans les autres services à la personne.

Enfin, si les restaurants résistent mieux sur le deuxième trimestre (+ 10%), l’hébergement reste en revanche mal
orienté (+ 20%).
A noter la performance des débits de boisson dont les défaillances reculent de 4% sur le
trimestre.

Dans le Commerce, les statistiques s’améliorent aussi. Les activités de vente et réparation automobile enregistrent
une hausse des dépôts de bilan de 4% ce trimestre. Le commerce de gros résiste (+ 4%) exception faite du négoce de matériaux de construction (+ 20%) et de machines et équipements (+ 17%). Dans le
commerce de détail, les tendances semblent s’améliorer (+ 13%), pourtant elles masquent une dégradation encore sévère dans le bricolage et équipement du foyer (+ 41%), les magasins multi rayons
(+ 40%), l’habillement (+ 18%). A noter la performance de la branche sport & loisirs où les défaillances reculent de 3%.

Le secteur Information et communication continue de résister avec une hausse des défaillances de 4%. Les services
informatiques sont cependant moins bien orientés (+ 11%).

L’Agriculture
affiche une baisse des défaillances de 8,5%.



Présentation du rapport sur le passage à l’autonomie des universités

M. Philippe ADNOT

(NI – Aube)

Rapporteur

et

M. Jean-Léonce DUPONT

(UC – Calvados)

Rapporteur

 

présenteront les conclusions de leur rapport sur le passage à l’autonomie budgétaire des universités et le nouveau système d’allocation des moyens aux universités
(SYMPA)
, le mercredi 15 juillet 2009 à 17h30

– salle Clemenceau – 15 ter rue de
Vaugirard 75006 Paris

Publication du tableau de bord de l’innovation

Le « tableau de bord de l’innovation » regroupe une vingtaine d’indicateurs clés illustrant les principales évolutions
du développement de l’innovation technologique en France. Les indicateurs sont répartis en quatre rubriques : capitaux, entrepreneurs, technologies et usages. Des indicateurs du tableau de
bord européen de l’innovation permettent une comparaison des performances des pays membres de l’Union européenne en termes de capacité d’innovation.

Sur l’ensemble de l’année 2008, les créations d’entreprises dans des secteurs technologiquement innovants ralentissent (13 000
créations en 2008, 13 500 l’année précédente). 76% de ces créations se font dans le secteur informatique et 12% dans les activités audiovisuelles. La croissance des effectifs travaillant dans les
secteurs innovants s’est interrompue au second semestre 2008. Globalement, ils atteignent 1,6 millions de salariés, et continuent de progresser dans le domaine de l’informatique.

L’indice de chiffre d’affaires des secteurs innovants augmente en 2008 à un rythme annuel de 6%, notamment dans les services
informatiques et l’audiovisuel. Toutefois, il recule dans le secteur des équipements de communication, dans l’industrie chimique et la pharmacie.

L’utilisation des nouvelles technologies par les particuliers continue de progresser : 62% des ménages ont accès à l’internet à
domicile (49% début 2007). 57% des ménages sont connectés au haut débit (43% l’année précédente). Les ventes de micro-ordinateurs au grand public et aux entreprises continuent de progresser (+9%
par rapport à l’année précédente).

 

Le
tableau de bord de l’innovation est disponible sur
http://www.industrie.gouv.fr/p3e/tableau_bord/innov/so_tbi.htm

Impact de la crise sur les priorités des managers

Spécialiste international du recrutement, le groupe Robert Half a consulté* les managers financiers et ressources humaines
de 20 pays pour « prendre la température » de leurs préoccupations actuelles. En cette période de crise, quelles sont leurs priorités ? Placée désormais pour beaucoup sous des
auspices incertains, la carrière est devancée par la famille qui devient de façon unanime LA priorité. Mais les préoccupations professionnelles ne sont pas loin : la formation arrive en
3e position, sans doute un moyen pour mieux affronter la période actuelle.

 

« Famille, je vous aime ! »

La famille remporte, toutes réponses confondues dans cette enquête, 47% des suffrages. Mais il est des pays où cette priorité prime davantage
encore dépassant les 50% : l’Espagne extrêmement touchée par la crise (59%), l’Italie et la République Tchèque (56%) puis les Etats-Unis (55 %)…

 

Carrière, la prudence est de mise…

La méfiance liée au climat économique actuel ne permet plus de dire que l’emploi est La priorité, trop d’incertitudes pour cela. Le cap est
alors mis sur la famille. Toutefois, dans 3 pays, la position est quelque peu différente… Sous des cieux économiques encore propices a priori, carrière et famille sont autant prioritaires l’une
que l’autre comme par exemple à Dubaï (respectivement 42 et 41%) et au Luxembourg (44 et 46%). Quant au Brésil, il se démarque totalement : la carrière (47% des suffrages) arrive devant la
famille (30%).

 

Est-ce l’heure de se former ?

Si les formations purement professionnelles sont effectuées aujourd’hui en nombre, celles qui touchent au développement personnel (sur la
motivation, la gestion du stress, du temps…) sont également très recherchées (3e réponse à la question avec 10% des suffrages). C’est aux Pays-Bas que la formation est perçue le plus
comme une priorité (22%), puis à Hong-Kong (17%) ainsi qu’en Autriche et au Brésil (16%).

 

Les loisirs avant le bénévolat

Se changer les idées ? Ce besoin est devenu plus fort et passe largement (7%) devant l’idée d’un engagement social (3%). La nécessité de
loisirs serait le plus ressenti au Japon (14%), en Allemagne et en Autriche (11%) ainsi qu’au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande (9%). Et si le bénévolat interpelle, c’est davantage aux Pays-Bas
(9%), puis en Suisse (6%) et en Allemagne, Belgique et Espagne (5%) que l’engagement social est une préoccupation.

 

Zoom sur la France :

·                     Ordre des priorités des managers français en cette période de crise : leur famille (48%), leur carrière (27%), la formation (10%), les
loisirs (7%), l’engagement social (4%)

·                     Accepter en 2009 une baisse de salaire pour un poste qui offrirait un meilleur équilibre vie professionnelle / vie privée ? Pas si sûr…
Si 16% des Français sont plus intéressés par cette idée qu’en 2008, 56% le sont autant, mais 27% le sont moins…dans la droite ligne des autres pays interrogés (respectivement 18%, 59% et
23%)

 

 

* Robert
Half a réalisé cette enquête internationale en février et mars 2009 auprès de plus 5 3000 DRH et Directeurs Financiers dans 20 pays : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Dubaï,
Espagne, France, Hong-Kong, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, République Tchèque, Royaume-Uni, Singapour, Suisse, Etats-Unis. Echantillon sectoriel
représentatif.

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