RIUESS : « L’économie sociale et solidaire en coopérations »

Le programme des XIVe Rencontres du Réseau inter-universitaire de l’économie sociale et solidaire, RIUESS, qui se
tiendront à Lille du 21 au 23 mai 2014 autour de « L’économie sociale et solidaire en coopérations ».

Nous attirons votre attention sur le fait que les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 mai 2014.

Le thème de cette année sera « L’économie sociale et solidaire en
coopérations
 ».

On y trouve comme c’est l’usage des ateliers et des tables rondes  Sciences citoyennes et recherche partenariale en ESS, L’ESS, les syndicats et les mouvements sociaux :  quel dialogue social ? Quel changement social ? et L’ESS et les pouvoirs publics : quelle co-construction des politiques publiques ?

Ce sera aussi l’occasion du lancement de la Chaire ESS des universités du Nord.

Emploi des jeunes : le contrat d’alternance efficace pour 65% des DRH, sous réserve de quelques ajustements

Selon la 2e édition de l’étude ANDRH-Inergie sur l’emploi des jeunes*, l’alternance représente une transition plutôt réussie entre
études et embauche pour les deux tiers des DRH interrogés. S’il concerne majoritairement les jeunes de niveau Bac ou infra Bac, le contrat d’alternance débouche sur un CDI dans la même entreprise
dans 30% des cas. Il est particulièrement utilisé par les entreprises de plus de 2 000 salariés (3,9% d’alternants dans les effectifs) et dans l’industrie (3,8%).

· Le recrutement des moins de 26 ans a baissé en 2014 : 1 DRH interrogé sur 3 a recruté plus de 20% de jeunes en 2014, contre
1 sur 2 en 2011. Néanmoins, 8 entreprises sur 10 déclarent avoir l’intention d’embaucher des jeunes cette année (87% plus de 2 000 salariés) ; l’emploi des moins de 26 ans est un enjeu pour 2
entreprises sur 3 (64% des DRH répondants).

· 1 DRH sur 2 met en place des initiatives spécifiques pour recruter des jeunes
(49%), contre 56% en 2011. Lorsqu’elles s’investissent, les entreprises multiplient les approches : contrat d’alternance,
partenariats écoles, forums, utilisation des réseaux sociaux… Des actions ciblées, fréquemment initiées au sein des entreprises de plus de 2 000 salariés (76%), contre 31% parmi celles de moins
de 300 salariés. Cette année, 51% des entreprises se sont fixé des objectifs de recrutement, contre 14% en 2011 : un effet probable de l’évolution de la règlementation.

· Les entreprises privilégient le contrat en alternance : celui-ci est jugé attractif
pour les deux tiers des entreprises (65%) car perçu comme une transition plutôt réussie entre études et embauche. Les DRH attendent cependant des ajustements concernant le rythme entreprise /
formation, la possibilité de prévoir un stage de « pré-recrutement » ou l’allongement de la période d’essai. Seules 34% des entreprises comptent augmenter leur part d’alternants en 2014, une
intention en baisse de 7 points par rapport à 2013**. Près de 2 entreprises sur 5 comptent moins de 2% d’alternants au sein de leurs effectifs. A l’inverse, trois sur dix en accueillent plus de
4%, notamment dans l’industrie. D’après les déclarations des DRH, dans 30% des cas en moyenne, le contrat d’alternance débouche sur une embauche dans leur entreprise. Un score plus élevé (44%)
dans les entreprises de +2 000 salariés.

· Le contrat de génération, en revanche, n’est jugé incitatif que par 1 entreprise sur 7
(14%), contre 21% lors de son lancement en 2013**, même par celles éligibles à l’aide financière ; 1 DRH sur 2 souhaite une
simplification administrative du dispositif.

· Le manque de candidats issus des filières de formation est cité, par près de 1 DRH sur 2 (46%), comme
un frein structurel à l’emploi des jeunes
, perception accentuée pour les DRH de l’industrie (65%). Ils signalent par
là un déficit de main d’œuvre qualifiée et soulignent aussi l’inadaptation des filières de formation métiers à leurs besoins (35%). Le manque d’expérience est évoqué par 41% des répondants. En
revanche, le coût et le temps d’intégration des jeunes ne l’est que par un quart des répondants (24%).

· Les pratiques de recrutement sont différentes selon le niveau d’études, mais pas exclusives, et assez variables selon la taille de
l’entreprise. Pour les jeunes de niveau Bac/infra Bac et niveau Bac+2/+3, l’expérience acquise en interne en alternance et CDD semble être la passerelle pour une embauche en CDI. Pour les jeunes
de niveau Bac+5, le CDI reste le type de contrat le plus cité (72%)… loin devant le CDD et le contrat d’alternance ; une première expérience même sous forme de stages étant cependant
appréciée.

· Les propositions des DRH pour améliorer l’emploi des jeunes portent sur trois axes : renforcer les liens entre la formation et l’entreprise, notamment via l’alternance ; simplifier et assouplir les
dispositifs jugés complexes et peu lisibles ; mieux préparer les jeunes à l’entreprise tant sur les savoirs fondamentaux que sur leur savoir-être.

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* Etude sur les pratiques des entreprises en matière de recrutement et d’intégration des jeunes de moins de 26
ans,
réalisée en ligne en février 2014 auprès des professionnels de la fonction RH, membres de l’ANDRH ; échantillon répondant constitué de 167 DRH.

** Baromètre Défis Rh 2013 ANDRH – Inergie

 

www.andrh.fr

L’État devient l’un des actionnaires-clés de PSA Peugeot Citroën

Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics et Arnaud MONTEBOURG, ministre de l’Economie, du Redressement productif
et du Numérique annoncent que l’État est désormais l’un des actionnaires-clés de PSA Peugeot Citroën, à égalité avec les sociétés du groupe familial Peugeot et le constructeur chinois Dongfeng.
Sa participation, détenue via la SOGEPA et dont la gestion est confiée à l’APE (Agence des participations de l’Etat), atteint 14,1 % du capital du groupe.

Les opérations d’augmentation de capital annoncées en février et approuvées par l’Assemblée générale des
actionnaires de PSA le 25 avril 2014 se déroulent conformément au calendrier prévu.

L’augmentation de capital réservée au profit de l’État et de Dongfeng a été réalisée le 29 avril.

L’augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription, qui sera intégralement réalisée vendredi
23 mai prochain, s’est également révélée un succès puisque le titre a été largement souscrit, la demande de titres nouveaux dépassant l’offre présentée par la société (environ 3,8 M d’actions
seront attribuées à titre réductible pour plus de 132 M de titres demandés).

Michel SAPIN et Arnaud MONTEBOURG se félicitent de cette opération qui donne au groupe les marges de
manœuvre financières pour réaliser la mise en œuvre de son plan de développement.

Elle illustre pleinement la stratégie de l’État actionnaire définie par le gouvernement et présentée au
Conseil des ministres le 15 janvier 2014. Elle témoigne de la volonté de l’État actionnaire d’accompagner le développement et la consolidation d’entreprises nationales, en particulier dans des
secteurs et des filières déterminantes pour la croissance économique française.

 

Les accords conclus entre actionnaires ont par ailleurs permis de mettre en place une gouvernance efficace
et équilibrée pour l’avenir du groupe. L’État dispose de deux représentants au conseil de surveillance de l’entreprise (M. Bruno BEZARD et Mme Florence VERZELEN).

 


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Plaidoyer pour arrêter la… destruction de valeur ! par Yves Soulabail

« Les faits. La nouvelle gamme Carrefour Discount est en rayon depuis 6 semaines […], le succès commercial est réel. Au point d’inquiéter sur la baisse de rentabilité… » comme l’évoque, dans sa Tribune Grande Conso, Olivier Dauvers sous le titre « Vive la… destruction de valeur ».

Incohérence des genres entre les modèles de distribution pourrait-on dire… revenons en arrière.

La raison d’être du commerce moderne – dont Carrefour est le plus grand représentant depuis 1959 – a toujours été de servir au mieux ses clients, pour soutenir de ce que l’on appelle aujourd’hui le pouvoir d’achat.

L’augmentation de la valeur offerte au chaland devait se faire sur des produits de marque ou bien sur des produits d’un niveau de qualité équivalente, pour un prix toujours plus bas grâce à l’accroissement de la productivité. Sur les traces des colporteurs d’antan, allant chercher ce qu’il y avait de meilleur pour le mettre à disposition de ses clients, on comprend ainsi l’origine du positionnement « qualité » que cette enseigne défendait. On en retrouve la trace aujourd’hui encore avec le slogan : « La qualité pour tous ».

Les distributeurs, dont E. Leclerc est le chef de fil, visaient la plus faible marge possible pour des produits de marque – et seulement de marque, du moins au début, puisque les prix étaient connus et donc comparables – en jouant évidemment sur la rotation des stocks. Cela explique son positionnement « prix », justifiant l’importance de la ligne logistique de cette enseigne. Edouard Leclerc ne défendait-il pas l’adage : « distribuer, c’est acheter moins cher pour vendre moins cher ».

En d’autres termes, les premiers cherchaient à faire progresser les fournisseurs et vendre des produits au meilleur prix alors que les autres distribuaient des marques au moindre coût ! A-t-on oublié dans les enseignes à ce point la différence des genres et de ce qui fait le ressort du « combat pour la distribution »* !

Lorsque Carrefour faisait mieux que Carrefour

Depuis les années 50, on évoquait aux Etats-Unis « un bon produit, au meilleur prix » en cherchant à réaliser l’offre la plus compétitive pour un prix attractif.

Dans cette veine, en 1976, Etienne Thil – alors premier directeur marketing et communication de Carrefour – sera le défenseur de cette indémodable maxime. Il est vrai qu’il suivait alors les traces de son mentor, le « Pape » du commerce moderne : Bernardo Trujillo.

Lui qui était ancien journaliste, et avait pourtant travaillé à faire connaître les centres distributeurs E. Leclerc, connaissait ces subtilités et, devenu « grand prêtre » du commerçant Carrefour, lancera un véritable pavé avec les produits libres. Aurait-il soutenu la vision actuelle de l’enseigne et ses Carrefour Discount? Sans doute pas.

Chose dont on peut être sûr, c’est qu’il n’aurait jamais validé des produits comme simple choix de positionnement face au hard discount.

La destinée de Carrefour, avec son ¼ d’heure d’avance, n’a jamais été de suivre les positions concurrentielles mais de montrer le chemin à suivre en tant que chef de fil…

Alors, ne comparons plus Carrefour Discount, comme on l’entend ici et là, à ce qui fut l’innovation marketing indéniable des produits libres. Le positionnement stratégique, la philosophie même de ces produits est toute autre. Et le fait que les clients continuent à suivre le chemin des prix ne justifie en rien cette destruction de valeur. Qui peut le plus pour le moins est condamné à réussir…

Il existe pourtant une autre possibilité, une autre direction à suivre pour le futur. Son inspiration peut venir en relisant les propos de Denis Defforey, l’un des fondateurs de Carrefour, lorsqu’il présentait des produits libres aux magasins, en février
1976 :

« Ne pas perdre l’objectif de la campagne :

– Ce n’est pas de vendre 50 articles.

– Ce n’est pas seulement d’avoir plus de clients.

– C’est de changer l’image de Carrefour.

– Et la meilleure façon de changer l’image de Carrefour c’est de changer la réalité. »

et d’ajouter ensuite :

« Il faut innover […] pour être différent de nos concurrents,

– pour reprendre le leadership,

– pour être utile à la communauté.

– Le profit nous sera donné de surcroît.

– Nous sommes loin de la biscotte ou de la lessive…

– Nous sommes à l’aube d’un nouveau combat.

– J’ai le moral.

– Nous avons une morale ».**

* Etienne Thil, Combat pour la distribution, D’Edouard Leclerc aux supermarchés, Arthaud,
Paris, 1964, et préfacé par Alfred Sauvy, 224 p.

** Script de Réunion d’information, février 1976, archives détenue par l’association Etienne
Thil. Les parties soulignées sont reprises à l’identique de l’original.

“Carrefour redevient Carrefour”, archives de 1976 détenue par l’association Etienne Thil.

Comment brouiller la communication Carrefour, par Yves Soulabail

Depuis le lancement des produits Carrefour Discount, des tunnels entiers de publicité ont été diffusés sur les chaînes nationales en utilisant 4 spots de 20 secondes, déclinés en format court et repris en ligne. Quatre produits concernés : la farine, le jambon, le chocolat et les pâtes.
Chaque spot commence par la même accroche : « Derrière cette grande marque discount, il y a des gens vraiment importants. »

Le premier spot précise : « Aujourd’hui, c’est Pierrette qui fait des crêpes… ».  Ah ! Pierrette… qui nous fait un sacré tour de malice…

Preuve par l’exemple chez Carrefour

La dernière campagne publicitaire, pour le couscous Ferrero, se positionne comme pratique en accompagnement – à la place des pâtes – bien évidemment…

« Eh ! C’est pas des fadas chez Ferrero, si tu rates leur couscous ‘inratable’ tu peux gagner 1000 euros. 1000 euros maman ! » Et voilà que la maman n’est autre que Pierrette, l’actrice de la campagne Carrefour…
Pour ceux qui n’auraient vu la martingale, elle s’habille des mêmes couleurs chez Carrefour et chez Ferrero, une pointe d’ironie du producteur ou de son agence de communication !

En tout cas, un joli tour de passe-passe… dans l’esprit des consommateurs, ou comment rebondir sur une campagne avec malice et détourner le discount par un jeu-concours.

Affaire à suivre…

Carrefour

Pour en savoir plus sur l’enseigne :
http://www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr

Light et lucre : les péchés capitaux selon Nestlé, par Yves Soulabail

« Un plaisir sans complexe » disent-ils… Comment peut-on imaginer un instant qu’une marque puisse représenter une valeur ajoutée pour le client, si elle n’a pas – elle-même – de valeurs morales ? Pour s’en convaincre, regardons le conditionnement de ce produit. Que voit-on ? Un pot de verre. Qu’achète-t-on ? Un pot en carton… ou comment prendre sa marge, lorsque le client pense recyclage et tradition…

Evidemment, légalement, on pourra lire en petit qu’il ne s’agit que d’une « suggestion de présentation », mais enfin ! Coquille ou cocu ? Le client est trompé !

Finalement est-ce si bon à manger lorsque l’on sait qui fait et qui vend ?
A une époque où l’on peut triompher sans gloire, notamment au football, seules les valeurs sont les remparts des humbles.



“Action commerciale” : un journal à part ? par Yves Soulabail

Reprenant en Une pour un hors-série : « Les fondamentaux du développement commercial », on pouvait s’attendre à voir fleurir quelques astuces, espiègleries ou règles de bon sens pour nous simplifier la vie… Que nenni. On reprend les poncifs des années 1950 !

Dans une rubrique « Expertises », un article nous interpelle sous le titre Bien préparer les entretiens annuels d’évaluation [p.10].  videmment, vous n’oublierez pas de pratiquer une écoute qualifiée d’active… lorsque vous évoquerez « son avenir dans l’entreprise » avec ce salarié. « Rappelez-lui qu’il existe un formulaire type […] et qu’il doit le remplir pour le jour de l’entretien » [p.11]. Vous voilà débarrassé, enfin, de cette corvée ou plutôt de votre voisin et prêt à rassembler des papiers que l’on s’empressera de classer. Aussi, ne négligez rien… Trop de risque ! « L’entretien doit avoir lieu dans un endroit neutre ». Ces experts veulent-ils nous évoquer la Suisse ? De quelle guerre s’agit-il ici ?

Page 16, on comprend mieux. Il faut « Désamorcer les tensions au sein d’une équipe. […] De la petite mésentente au grand conflit. Pour éviter qu’une tension naissante ne contamine toute votre équipe… » Bientôt, nous demandera-t-on de nous vacciner contre nos proches ? Pourquoi s’encombrer ? La solution se trouve page 19, plus radicale : « Réussir l’externalisation d’une partie de sa force de vente ». Vous verrez que demain, on nous demandera de nous licencier nous-même, avec sourire, car il faut bien optimiser !

Ce que l’on évoque comme “ressources humaines” sera-t-elle – comme la planète – un jour épuisée ?

On ne peut leur en vouloir, il paraît qu’il s’agit de ce qu’il faut savoir : http://www.actionco.fr

« A la tienne Mamie et bonnes fêtes » par Yves Soulabail

Pour en savoir plus sur l’enseigne :
http://www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr

Nous avions évoqué les produits Carrefour Discount dans un précédent papier du blog. Nous relations alors le jeu que des publicitaires avaient décidé d’entreprendre, pour la société Ferrero, au dépend d’une certaine Pierrette que l’on reconnaissait – sortie tout droit d’une publicité Carrefour…

Cette fois, afin de brouiller encore plus l’image de l’enseigne, la toile en pastiche l’opération publicitaire – sans signature officielle cette fois.

Lorsque Pierrette se met en 3 pour satisfaire toute une famille pour les fêtes… Merci Pierrette.

Comment positiver l’actionnariat chez Carrefour, par Yves Soulabail

Pour en savoir plus sur l’enseigne :
http://www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr

Lors de la dernière assemblée générale Carrefour, le 28 avril 2009, un actionnaire a présenté ses doléances face, notamment, à Monsieur Amaury de Seze, Président du Conseil d’Administration.

Le compte-rendu de séance, comment on pouvait légalement s’y attendre, reprend en des termes très policés le texte suivant : « Je suis un actionnaire individuel du Groupe depuis de très nombreuses années. Titulaire d’une carte Pass, je me rends, tous les vendredis, à midi, au magasin Carrefour de Saint-Brice, dans le Val-d’Oise (95). Mes derniers achats ne m’ont pas donné pleinement satisfaction. J’ai notamment acheté des fruits provenant de l’étranger. Ils étaient malheureusement d’une qualité très moyenne. Comme d’autres produits étrangers supposés de qualité, mon organisme ne les a pas supportés. [Lire la totalité de la question reproduite en page 12 du document officiel] ».

Le plus instructif dans cette affaire est en réalité la façon plutôt approximative dont ces minutes relatent finalement le fond de la question posée, trop proches des réalités du terrain sans doute. Pour s’en convaincre la vidéo disponible en ligne.

 

Il est
vrai que c’est drôle. Drôlement étonnant même de considérer ainsi à un client-actionnaire. N’est-ce finalement pas la preuve d’un éloignement des réalités tangibles de ce qui fait la force
d’une enseigne qui mettait – autrefois – le client à la tête de cette entreprise ? Lorsqu’un mythe est attaqué par les mites… Tout part malheureusement en guenilles.

La retraite a du positif chez Carrefour, par Yves Soulabail

Pour en savoir plus sur l’enseigne :
http://www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr

COMMUNIQUE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

(Publication faite notamment en application des dispositions de l’article R. 225-34-1 du Code de commerce) “Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 6 octobre 2009, a autorisé la mise en place au sein du Groupe Carrefour d’un régime de retraite.
Ce régime de retraite à prestations définies de type additif bénéficiera aux principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, membres du COMEX et quelques cadres-clé) travaillant en France ou sous statut expatriés de France depuis 3 ans au moins, dont la rémunération annuelle brute est supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale, soit 548 928 € en 2009.
Les principales caractéristiques du régime sont :
· Taux de cotisation unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus),
· Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans (45 ans = 0, 46 ans = 1 an, 47 ans = 2 ans…),
· Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime,
· Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activité professionnelle,
· La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles, plafonnée à 60 PASS (2 058 480 € en 2009),
· Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci-dessus (tous régimes confondus),
· Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime,
· En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de la rente de retraite du bénéficiaire.
Le régime est contracté par la société Carrefour.
Après un appel d’offres auprès de 5 assureurs, il a été décidé d’externaliser le régime auprès de la Compagnie d’assurance AXA.
Le Conseil a autorisé dans les conditions de l’article L. 225-38 du Code de commerce la mise en place de ce régime dans la mesure où Lars Olofsson, ès-qualités de Directeur Général, est l’un des bénéficiaires potentiels du régime de retraite.”

Source : http://www.boursorama.com/forum-carrefour-c-est-noel-pour-les-dirigeants-394598726-1

Gad Elmaleh fait rire mais le Palais c’est du sport, Yves Soulabail

Voici un spectacle étonnant que celui qui est joué par le Palais des Sports. L’humoriste n’est sans doute pour rien dans une telle affaire, mais pourtant en paye les frais.
Regardons de plus prêt ce billet. Un véritable cadeau. S’il vous vient l’envie de changer de date ou de place, n’ayez crainte, rien de plus simple… il vous suffit de vous asseoir dessus !
Il n’est point dit sur le recto que le changement n’est point possible, juste au dos.
Lisez, regardez et surtout ayez de bons yeux. Tout est inscrit en gris. Soyez jeune et surtout restez-le pour lire le corps 3 du texte !
Ont-ils honte à ce point qu’ils ne veulent surtout pas le faire savoir ?
En revanche, il paraît qu’il est économique de prendre une assurance annulation pour 5 euros !
Sachez qu’il est possible de faire valoir vos droits notamment en cas de naissance !
Le spectacle débute avec l’achat du billet. Que c’est drôle. Merci Gad.

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Le droit de copie des articles de gestion

En tant qu’enseignants, chercheurs ou responsables de laboratoires, nous sommes tous concernés par le droit de copie.

Aujourd’hui, la quasi-totalité des établissements de l’enseignement supérieur disposent des autorisations nécessaires pour que chacun puisse
photocopier en toute tranquillité et en respect de la législation.

Pourquoi s’impliquer personnellement alors ? Parce qu’ainsi, vous pouvez soutenir la diffusion de la
recherche
en déclarant les reproductions de livres, de journaux ou de revues effectuées dans un cadre pédagogique.

Avez-vous pensé à le faire dernièrement ?

Cette déclaration ne coûte rien, n’engage personnellement à rien… sauf à signaler les œuvres reproduites.

Soutenez la recherche en complétant le document mis à votre disposition par LaRSG et retournez-le par mail à
enseignement-superieur@cfcopies.com ou par courrier à :

Centre Français d’exploitation du droit de Copie-CFC
Enseignement supérieur
20, rue des Grands-Augustins
75006 Paris

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter http://www.cfcopies.com

 

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Contre le projet de règlement européen sur les données personnelles

Lors de son forum d’Angers, l’Association des Archivistes
Français a lancé une pétition citoyenne “Citoyens contre le projet de règlement européen sur les données personnelles”.
Elle concerne évidemment les chercheurs, lecteurs, historiens, généalogistes, mais également toutes les personnes dans le cadre de la vie courante car elle concerne les données de chaque citoyen, ainsi que notre patrimoine commun !

Pétition citoyenne “Citoyens contre le projet de règlement européen sur les données personnelles”
“Pour éviter que de grands opérateurs privés du web (Google, Facebook etc.) puissent conserver et utiliser des données personnelles, la Commission européenne et le Parlement européen se préparent à adopter, pour le printemps 2013, une solution radicale : un règlement qui obligera tous les organismes publics et privés à détruire ou à anonymiser ces données une fois que le traitement pour
lequel elles auront été collectées sera achevé, ou passé un court délai. La commission veut ainsi assurer aux Européens un droit à l’oubli qui garantirait le respect de leur vie privée.
Ce règlement portera sur les données personnelles sur toutes leurs formes, informatiques ou papier. Il s’appliquera immédiatement et s’imposera aux législations nationales déjà en place.
Vous avez fini vos études ? L’école ou l’université éliminera votre dossier. Vous avez vendu un bien immobilier ? Les services du cadastre détruiront les traces de votre propriété. Vous n’êtes
plus employé par votre entreprise ? Celle-ci supprimera les informations vous concernant. A chacun de veiller sur ses propres données, ne comptez plus sur les services publics ou sur votre
employeur !

Association des archivistes français
8 rue Jean-Marie Jégo, 75013 Paris
Tél: 01-46-06-39-44, Fax: 01-46-06-39-52
www.archivistes.org

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Stéphane Boiteux, Directeur du Groupe Idrac, s’insurge contre la façon dont sont perçus les étudiants internationaux en France


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Selon Stéphane Boiteux,
 Directeur du Groupe
Idrac
 : « les business schools doivent montrer l’exemple après avoir été précurseurs dans le
rapprochement avec le monde de l’entreprise, dans l’enseignement en anglais, nous devons arrêter cette discrimination sémantique : nous nous prétendons écoles internationale, alors accueillons
des étudiants internationaux et pas ‘étrangers’
».

Etudiants étrangers ou internationaux ?
« Que faire pour attirer les étudiants étrangers ? » C’est une énième phrase de ce type prononcée
lors d’une réunion qui m’a fait réagir. Nous sommes aujourd’hui dans une économie mondialisée, dans un marché unique européen dont nous élirons les représentants l’an prochain, nous tenons certes
à nos identités mais nous enrichissons de l’altérité en poussant les étudiants à opter pour un parcours international et nous utilisons encore ce terme « d’étranger ».
L’étranger, c’est celui qu’on ne connaît pas, c’est celui qui n’est pas des nôtres… Ce n’est pas l’image que je souhaite
donner des étudiants qui ne sont pas français. Nous sommes dans un monde où les études sont de plus en plus internationalisées, quoiqu’on pense de son fonctionnement, L’Union Européenne est une
réussite comme en témoigne Erasmus, le processus de Bologne et la mise en place du système de crédits qui permet à un étudiant d’effectuer des études où il le souhaite sans forcément que cela lui
coûte plus cher que de rester dans son pays.
Ne parlons plus d’étudiants « étrangers », mais
d’étudiants « internationaux ». Ces derniers viennent souvent dans le cadre d’échanges, créent une culture de l’international, une ambiance internationale à mille lieues du communautarisme et du
repli identitaire, débordements dont souffre notre pays en crise. Nous exigeons souvent que nos propres étudiants partent dans d’autres pays, je ne suis pas certain que nous souhaitions qu’ils
soient traités en « étrangers » mais au contraire qu’ils s’imprègnent de cette culture internationale, s’enrichissent de leurs expériences tout en n’oubliant pas d’où ils
viennent.
Alors
oui, les business schools doivent montrer l’exemple après avoir été précurseurs dans le rapprochement avec le monde de l’entreprise, dans l’enseignement en anglais, nous devons arrêter cette
discrimination sémantique : nous nous prétendons écoles internationale, alors accueillons des étudiants internationaux et pas ‘étrangers’
.

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