L’Université d’Eté du MIP sur Google et l’Information

MIP Ecole de Management a organisé son Université d’Eté 2009 sur le thème : Google et l’information. Avec les technologies, comment enseigner,
former, prendre des décisions, s’informer diriger des hommes ou encore innover ? Ces sujets touchent autant les professeurs que les managers en activité !

Avec les experts : Jean Grimaldi d’Esdra, Directeur de MIP Formation Permanente, Aubry Pierens, professeur de Management et chef d’entreprise,
Declan Murphy, professeur de Leadership, à Sacramento (Californie), Serge Eyrolles, PDG du groupe Eyrolles et Président du Syndicat National de l’Edition, Yves Caseau, Executive Vice Président de
Bouygues Telecom (Innovation & Services) et Daniel Ichbiah, auteur de « Comment Google mangera le monde ?», les professeurs ont tenté de répondre aux questions :

· Ce que Taylor a fait pour le travail manuel, Google le fait-il pour l’esprit ?

· Sommes-nous définis par notre façon de lire ou de nous informer ?

· Pourquoi nos cerveaux se porteraient mieux, s’ils étaient remplacés par une intelligence artificielle ?

· Pourquoi avons-nous un besoin insatiable d’information ?

Cette journée d’échanges et de réflexions a révélé une réelle inquiétude pour une société qui a été complètement transformée par l’arrivée de
l’ordinateur et qui tend à confondre information et connaissance. Selon Jean Grimaldi, « le « clic » empêche nos pensées de digérer les données reçues, de les mûrir ».

Il est primordial de garder un regard sur le monde qui nous entoure. Aubry Pierens considère qu’il s’agit de réaliser que nous ne sommes jamais
que devant un écran vert « alors que le monde autour de nous hurle et que nous ne l’entendons pas ! ».

Le débat lancé par Benoît Arnaud, directeur du Groupe MIP sur : Google rend-il idiot ?

met en évidence le problème de la quantité d’information que l’on brasse face au peu de temps dont on dispose pour l’analyser ou l’approfondir.
Yves Caseau constate que « Google peut nous amener à devenir superficiel du fait de la quantité d’information donnée et de la rapidité avec laquelle elle est diffusée ». Serge Eyrolles
s’interroge sur l’enjeu éthique de l’Internet : « chacun fait et dit ce qu’il veut. Comment gérer cela ? ». En conclusion, tous s’accordent à dire qu’il y a un vrai enjeu face à
l’Internet : celui de savoir prendre du recul, méditer, demeurer longuement sur une question et que cet aspect de la lecture en tant que connaissance mérite d’être sauvegardé. Par ailleurs cela
exige une gestion de soi même et de son temps, apprendre à cultiver de nouvelles formes d’attention sans se laisser happer par l’outil, aussi fabuleux soit-il !

Quant à savoir si
Google rend idiot, et intelligent les gens intelligents !

La qualité de l’orientation et des services d’orientation en débat

La qualité des services d’orientation est un enjeu crucial de politique publique au sein des pays de l’OCDE.

En vue de la garantir, certains pays développent des référentiels de compétences, instaurent des mécanismes marchands ou des normes particulières de gestion. En France, la segmentation du système est un obstacle à l’amélioration de la qualité et à la visibilité des services pour les citoyens. Diverses initiatives, nationales et régionales, cherchent à mieux garantir la qualité par la mise en oeuvre d’une politique cohérente d’orientation tout au long de la vie.

Ces démarches soulèvent cependant des questions qui font aujourd’hui débat : faut-il privilégier des normes de qualité transversales ou spécialisées par publics ?

Doit-on décentraliser pour favoriser la proximité et quelles procédures d’évaluation adopter ?

 

A l’Université de Caen Basse-Normandie, l’IAE voit ses candidatures progresser de 25%

A l’heure des inscriptions pour la prochaine rentrée universitaire, il semble légitime de se demander si les mouvements de grèves survenus en 2009 ont affecté
l’attractivité des Universités auprès des étudiants… A l’Université de Caen Basse-Normandie, l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) enregistre une hausse des candidatures de 25% à
l’entrée de ses diplômes de Licences et de Masters Management en formation initiale et en apprentissage, ce qui l’amène à renforcer sa sélectivité.

 

En Licence : 391
candidatures, en hausse de 26 % par rapport à l’an dernier

En Master 1 : 849
candidatures, en hausse de 33 % par rapport à l’an dernier

En Master 2 : 906
candidatures, en hausse de 18 % par rapport à l’an dernier

 

Il est important de signaler que l’IAE de Caen n’a pas ouvert de places supplémentaires dans ses programmes, et que
les modalités d’inscriptions sont les mêmes que l’an dernier : admission sur dossier suivi dans certains cas d’entretiens individuels et d’épreuves complémentaires. L’IAE a donc du renforcer
sa sélectivité.

 

En Licence : 81
places pour 391 candidats, soit un taux de sélectivité de 21 % (5 points de mieux qu’en 2008)

En Master 1 : 186
places pour 849 candidats, soit un taux de sélectivité de 22 % (7 points de mieux qu’en 2008)

En Master 2 : 264
places pour 906 candidats, soit un taux de sélectivité de 29 % (5 points de mieux qu’en 2008)

 

www.iae.unicaen.fr

3e édition du moteur A-vos-soldes.fr, par Yves Soulabail

Les soldes sont à la mode. La législation évolue… les acteurs du secteur aussi.
La plateforme de création de trafic pour les produits soldés prendra place sur le Net le 1er jour des soldes, le Mercredi 24 Juin à 8h. www.a-vos-soldes.fr est un moteur de recherche de produits en soldes multi-marchands redirigeant le trafic vers les sites marchands participants. Site éphémère, il sera en ligne du 24 Juin au 28 Juillet 2009. Cette opération est ouverte aux boutiques en ligne proposant des produits de marque soldés. Son objectif est d’offrir aux internautes un accès rapide et pratique aux produits soldés, et aux vendeurs, de gagner en visibilité sur leurs fins de série.

L’engagement de chaque site participant est de fournir son flux de produits. La participation financière est essentiellement à la performance

Un blog, dont le contenu éditorial se compose d’articles sur les bonnes affaires nouvellement mises en ligne ainsi que des informations générales sur les soldes, est rattaché au site www.a-vos-soldes.fr afin d’informer quotidiennement les visiteurs et d’optimiser le référencement naturel du site.

Le site www.a-vos-soldes.fr présente actuellement une page d’attente avec les dates de soldes d’été de tous les départements, et un champ email pour être prévenu de l’ouverture du site (24 juin 2009 à 8h00).

Lettre pour l’Association des Journalistes du Press Club de France

Courrier de André Bercoff que nous reproduisons en intégralité.

 

« La réunion et le vote du bureau exécutif des 10 vice-présidents, le 30 juin dernier, appellent, je le crois,
quelques commentaires.

La personne élue par le dit bureau n’est évidemment pas en cause : Bernard de la Villardière a déjà été,
pendant 3 ans, président de l’Association des journalistes du Press Club de France et sa compétence et son intégrité sont connues. Même chose pour Olivier Galzi.

Le problème de cette élection n’est pas une question de personnes, mais de
principes.

Les statuts du club français de la presse (association 1901) sont suffisamment flous pour permettre toutes les
interprétations. Aussi ne s’agit-il pas de contester la légalité d‘une élection, mais de constater que le vote du 23 juin par l’ensemble des adhérents pour élire le conseil d’administration est
en partie vidé de son contenu, dès lors que les adhérents votent
aussi en fonction de l’identité
des candidatures à la présidence, identités  connues
avant le vote, comme cela s’est toujours passé depuis la fondation du Press Club de France, il y a 23 ans.

En effet, jamais un président sortant  ou un candidat ne se sont
déclarés après la réunion et le vote de l’assemblée générale. En l’occurrence, la légitimité de la coutume devrait combler le vide des statuts.

Or, c’est la première fois qu’un candidat à la présidence ne se présente qu’après le vote de l’Assemblée générale.
Il paraît normal – et ce devrait être la moindre des choses – que l’Assemblée générale connaisse les noms de tous les candidats qui se présentent. C’est bien pour cela qu’on m’a demandé avant le
16 juin – comme à Olivier Galzi – une lettre manuscrite exprimant notre volonté de faire acte de candidature. Comment s’explique alors la candidature de dernière minute de Bernard de la
Villardière ?

L’un des effets pervers  – et des plus fâcheux – de ce système, c’est
que ceux qui se présentent sont automatiquement mis en infériorité par rapport à ceux qui ne se présentent pas ; ce qui, on l’avouera, est le comble du paradoxe. Les candidats qui veulent en
effet s’engager à la présidence de l’Association sont condamnés à s’éliminer réciproquement en rayant les noms du concurrent et de ses proches  
alors que d’autres, qui se sont contentés d’être sur la liste, émergent au sommet de celle-ci. Absurdité de ce système de liste unique dont on voit aujourd’hui les limites.

Précisons : à partir du moment où selon les statuts, c’est le comité exécutif qui choisit le président, chaque
candidat a intérêt à éliminer la concurrence afin que « les rivaux » ne figurent pas parmi les vice-présidents. Cette concurrence a fait qu’Olivier Galzi a été éliminé du Conseil
d’Administration – ce qui est aberrant – et que moi-même ne figure pas au bureau exécutif – ce qui n’est pas tout à fait normal, eu égard à la trentaine de pouvoirs qui m’ont été directement
accordés, ce qui est une première, pour un candidat, dans les annales du Press Club.

Nous sommes donc arrivés à un vote qui a été tout simplement – et aucune personne de bonne foi n’affirmera le
contraire – détourné, voire faussé. Encore une fois, si légalement il appartient au bureau exécutif de choisir le président, il n’est pas normal qu’un candidat apparaisse à la dernière minute
sans que cela soit aucunement connu ni communiqué non seulement aux adhérents mais également – ce qui est un comble – au conseil d’administration.

Dès lors aujourd’hui, il apparaît juste qu’au moins le conseil d’administration revote en ayant connaissance de
toutes les candidatures, sinon, ce qui serait encore plus légitime, il conviendrait de faire revoter la totalité des adhérents.  Je précise que, étant
le seul candidat resté en lice au soir du 23 juin, je suis prêt à me retirer en cas de nouveau vote. Il faut en finir avec les problèmes d’ego.

Relativisons l’affaire : nous ne sommes certes pas et heureusement en Iran ou en Tchétchénie, mais ce qui
s’est passé une semaine après le vote de l’Assemblée générale a de vagues parfums de « pu-putsch » très petit format, et dont le Press Club – qui est une sacrément bonne institution –
se serait bien passé. 

Ni de la Villardière, ni Galzi, ni moi-même ne méritons ça. Encore moins vous. »

Adoption du projet de loi sur la formation professionnelle

Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi, se félicite de l’adoption du projet de loi relatif à
l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie à l’Assemblée nationale le 21 juillet 2009, première étape du processus parlementaire, avant son examen au Sénat en
septembre.

Le texte a été adopté à une large majorité. L’objectif de ce projet de loi est de permettre que chaque
personne puisse évoluer d’un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle et accéder plus facilement à la formation en particulier pour les salariés des petites et moyennes
entreprises et des demandeurs d’emploi. Le texte s’appuie notamment sur l’accord du 7 janvier 2009 signé à l’unanimité par les partenaires sociaux.

Le projet de loi s’articule autour de trois idées fortes.

Premièrement, une plus grande justice et équité du système de
la formation
au travers notamment de la création d’un fonds paritaire de sécurisation (1Md€ environ). Deuxièmement, insuffler une plus grande culture
emploi
au sein de la formation professionnelle au travers du renforcement des contrats en alternance, de la création d’un droit à l’information et l’orientation ou la création d’outils de
sécurisation pour les salariés en cas de rupture du contrat de travail. Troisièmement, renforcer l’efficacité et la transparence en améliorant la
qualité des formations et en réformant les OPCA.

Enfin, le
projet de loi renforce la coordination entre les acteurs Etat, régions et partenaires sociaux tant au niveau national qu’au niveau régional sans remettre en cause les compétences respectives des
acteurs, en particulier les principes de la décentralisation.

Le nombre mensuel de créations d’entreprises dépasse les 50 000

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’INSEE, le nombre de créations
d’entreprises
a atteint un nouveau record historique pour franchir le seuil symbolique des
50 000 et s’établir à 51 247.

Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi et Hervé
NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme, des services et de la consommation, se félicitent de ce nouveau record historique de créations d’entreprises.
Il reflète le succès du régime de l’auto-entrepreneur créé par la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008.

Christine
LAGARDE et Hervé NOVELLI
constatent
que 271.896 entreprises ont déjà été créées sur les 6 premiers mois de l’année 2009, soit 60% de plus que sur la même période en 2008 et malgré un contexte économique beaucoup plus dégradé.

Autonomie des universités : premier bilan en commission du Sénat

La commission des finances, présidée par M. Jean Arthuis (UC,
Mayenne), et la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, présidée par M. Jacques Legendre (UMP, Nord) ont adopté, mardi 7 juillet 2009,
le rapport de MM. Philippe Adnot (NI, Aube) et Jean‑Léonce Dupont (UC, Calvados) sur la mise en place de l’autonomie budgétaire et financière des universités et du nouveau
dispositif d’allocation des moyens (SYMPA).

Suite à leur rapport de 2008 relatif à l’instauration d’un SYstème de
répartition des Moyens à la Performance et à l’Activité (SYMPA), les deux rapporteurs ont souhaité faire un premier bilan de l’importante réforme budgétaire et financière qui touche les
universités suite à l’adoption de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU).

Ils regrettent tout d’abord que la mise en place de cette réforme, dont
l’objectif est de modifier durablement les modes de fonctionnement des universités, se soit faite dans un contexte de fortes contestations qui ont en partie occulté la hausse sans précédent des
crédits en faveur des établissements (+ 6,8 % en moyenne).

Ils constatent que des ajustements sont nécessaires. Outre une meilleure
comptabilisation des étudiants et de leur coût, ils estiment impératif de concrétiser le volet performance en accélérant la construction d’indicateurs homogènes relatifs à l’insertion
professionnelle des étudiants.

S’agissant du passage à l’autonomie : si le transfert de la masse
salariale s’est correctement opéré pour les 18 premiers établissements, les pratiques de contrôle des services déconcentrés méritent d’être harmonisées.

Les
sénateurs s’interrogent toutefois sur l’impact de cette double réforme sur le fonctionnement structurel des universités : le dialogue interne aux universités, tout comme la transparence
globale de leur gestion, restent des points à traiter prioritairement afin de tirer pleinement bénéfice des réformes en faveur d’un meilleur service rendu aux étudiants.

La mutation des métiers de la finance, par Yves Soulabail

Le premier site d’offres d’emploi spécialisé dans les secteurs de la banque et de la finance eFinancialCareers.fr vient d’organiser une première table ronde sur la mutation des métiers de la banque d’investissement face à la crise.

Du changement dans la continuité…

Comme on pouvait s’y attendre, avec la crise, le renforcement s’opère autour des fonctions de gestion de risque et de contrôle. Evidemment, pour les traders déchus, il n’est pas simple et naturel de basculer dans le contrôle. Les ressorts des métiers ne sont évidemment pas les mêmes !

C’est pourquoi se développe de nouvelles poches de tension à l’emploi pour un public restreint : les seniors spécialisés. Qu’ils soient spécialisés sur le contrôle, des postes nécessitant polyvalence et techniques spécifiques, et cadres confirmés, nécessitant des statures permettant de jouer le contre pouvoir face aux opérationnels, la denrée aujourd’hui se fait particulièrement rare.

Comme le relate Vincent Picard, consultant du cabinet de recrutement Fed Finance, on constate « beaucoup de candidats frileux à la période d’essai » en ses jours troublés et précise que l’accompagnement dans la chasse s’est – par force – renforcée.

C’est pourtant en même temps un constat « à l’allongement des délais de lancement des opérations pour les chasseurs de tête, de 4 à 6 semaines pour certains, alors qu’elle n’était auparavant que de 2 semaines. […] Même en situation de choix accru, les exigences sont identiques, surtout lorsque  le décalage est aussi fort existe entre l’offre et la demande. »

Les inspections générales des grands groupes permettent, quant à elles, d’intégrer les plus jeunes diplômés dans les métiers de la banque d’investissement. Dominique Schaeffer, responsable des relations Ecoles de la banque Natixis, expose même son intérêt tout particulier pour les VIE.

Seuls les cadres de deuxième rang semblent supporter sur leurs épaules le poids du changement. « On remonte même le moral des gens », évoque Jérôme Hacquard, associé chez le cabinet de chasseurs de têtes Singer & Hamilton avant de préciser, qu’ils souhaitent savoir surtout ce « que font les autres… » Le besoin de rassurance est fort. Les chasseurs de têtes deviennent les vigies des concurrents, confidents des collègues, lorsque la tension se fait sentir… entre témoignage par procuration et prise de pouls leur rôle hors mission est devenu plus grand, étant les seuls à détenir une réelle vision terrain, hors des « on-dit » et de la presse ravageuse.

Pour un constat de risque accru

Après le ralentissement, la reprise devient inexorable. La réduction des recrutements depuis quelques mois provoque le tarissement des flux. Avec « les mois qui passent, les stocks s’amenuisent » reprend Henry Cheynel. C’est la reprise de la tension sur les marchés de la demande. Les salaires remontent. Mécaniquement !

On remarquera même que les plus confirmés des seniors, ne pouvant bénéficier des bonus dans des largesses aussi grandes qu’auparavant, en situation de pouvoir face aux besoins des entreprises du secteur financier, font actuellement grimper leurs rémunérations fixes. Une situation à même de reporter le risque sur les employeurs, d’une manière assez étrange, lorsque le secteur repartira, inexorablement… et avec lui les rémunérations variables !

Une situation très différent face au marché international, que les sociétés nationales risqueront de payer cher à terme.

Un bouleversement plus grand à venir dans le secteur

Les nouveaux défis de demain sont pourtant ailleurs. Comme Henry Cheynel, responsable de l’Observatoire des métiers de la banque, le constate – et ce pour l’ensemble du secteur – un changement plus radical et fort de conséquence est à venir : le bouleversement démographique de la profession toute entière.

Les effectifs du secteur bancaire dépendant de la même convention collective (AFB et Banques Populaires) représentent 242 000 personnes. En y ajoutant le monde mutualiste, en France, cela représente  près de 390 000 salariés. Avec les sociétés d’investissement, les sociétés de gestion comme les assurances, on totalise approximativement 700 000 actifs.

Avec les bouleversements à venir des régimes sociaux, amenant les salariés à partir plus tard, concomitant du développement de l’apprentissage, poussant les plus jeunes à démarrer plus tôt leur vie professionnelle, le secteur est sans doute à l’aube d’un  bouleversement plus grand que la crise que tout le monde à en tête. Une situation que certain considère en opportunité, par l’offre de nouvelles solutions pour se secteur dont certain se mettent déjà en solo, sous statut d’indépendants notamment, vers les problématiques de succession.

De g à d., H. Cheynel, D. Schaeffer, T. Iochem, V. Picard et J. Hacquard.

Création d’une Autorité de contrôle prudentiel

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, a présenté aux autorités et
aux professionnels concernés l’architecture de la réforme de la supervision des secteurs de l’assurance, de la banque, des institutions de prévoyance et des mutuelles. Cette réunion a conclu une
phase de consultation de plusieurs semaines qui a permis de préciser l’organisation et le fonctionnement de la future Autorité unique qui fusionnera les quatre autorités actuellement en charge de
l’agrément et du contrôle de chaque secteur (ACAM, CB, CEA, CECEI). Conformément à l’habilitation donnée par le Parlement, un projet d’ordonnance sera rédigé et soumis à consultation, en vue
d’une adoption avant la fin de l’année.

La réforme en cours tire les leçons de la crise financière : si la bonne résistance des
entreprises financières en France montre que la supervision française a pleinement joué son rôle, les défis posés par la globalisation financière exigent une supervision renforcée et transversale
du secteur financier. La réforme devrait également renforcer l’audience des autorités françaises dans les enceintes internationales ainsi que la visibilité du modèle français de supervision en
deux piliers, Autorité prudentielle et Autorité des marchés.

En outre, la nouvelle Autorité assurera une représentation équilibrée de tous les professionnels
concernés, ainsi que de toutes les compétences nécessaires à une supervision efficace grâce à un collège plénier et à deux formations sectorielles.

Dans cette perspective, l’adossement de la nouvelle Autorité à la Banque de France sera un atout pour
garantir la stabilité de l’ensemble de notre système financier. La nouvelle Autorité disposera d’une autonomie de gestion effective et établira son propre budget sur la base d’une contribution
perçue sur l’ensemble des entreprises soumises à son contrôle.

L’autre
objectif de la réforme est de renforcer le contrôle de la commercialisation des produits financiers. Le choix a été fait de mettre en place une coopération structurée entre la nouvelle Autorité et
l’AMF en la matière, et parallèlement d’intégrer clairement le contrôle des conditions de commercialisation dans les missions fondamentales de l’Autorité de contrôle prudentiel.

L’IESE Business School lance un nouveau magazine de management online

La Business School espagnole IESE s’est lancée dans le journalisme avec IESE Insight. Le nouveau trimestriel, disponible en ligne,
cible les dirigeants d’entreprises dans le monde. Le magazine n’a rien à envier aux grandes revues classiques consacrées aux questions du management comme « Harvard Business Review »,
les articles étant signés par les plus brillants spécialistes internationaux d’économie.

Mise en place des ventes sur parking dans la moitié des magasins

Les enseignes du Commerce et de la Distribution ont lancé les premières ventes sur parking dès le 24 juillet, trois
jours après la parution de l’arrêté des Ministres de l’Agriculture et du Commerce facilitant l’organisation des ventes au déballage. 10 % des hypermarchés ont pu mettre place ces ventes avec des
volumes supérieurs de l’ordre de 15 à 20 %, et ce malgré une météo difficile.

Pour la fin de cette semaine, les conditions étant meilleures, la moitié des hypermarchés et beaucoup de
supermarchés réaliseront des ventes sur parking. L’objectif est de faire profiter le consommateur de l’offre abondante en produits de qualité et à des prix attractifs.

Dans le cadre de ces ventes sur parking, les produits particulièrement mis en avant sont : les melons, les
abricots, les pêches, les nectarines, les tomates, mais aussi les poireaux, les courgettes, les poires d’été, les artichauts et les pommes de terre
primeurs.

Tous les moyens seront utilisés : ventes en lots, ventes en colis, ventes en mini-plateaux, opérations
confitures…

Ces actions
sont menées en liaison avec l’interprofession, avec l’objectif de stimuler la demande afin de rééquilibrer les marchés au bénéfice des producteurs.

Dans le cadre de ces ventes sur parking, les produits particulièrement mis en avant sont : les melons, les abricots, les pêches, les nectarines, les tomates, mais aussi les poireaux, les
courgettes, les poires d’été, les artichauts et les pommes de terre primeurs.

Tous les moyens seront utilisés : ventes en lots, ventes en colis, ventes en mini-plateaux, opérations confitures…

Ces actions sont menées en liaison avec l’interprofession, avec l’objectif de stimuler la demande afin de rééquilibrer les marchés au bénéfice des producteurs.

Bilan de la LME

Un an après la promulgation de la Loi de Modernisation de l’Economie, le 4 août 2008, Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, avec Hervé NOVELLI, secrétaire
d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, a présenté un premier bilan des principales mesures de la loi.

Pleinement opérationnelle, la Loi de Modernisation de l’Economie produit déjà des effets importants dans la vie économique et la vie quotidienne des Français. En particulier :

  • 182 000 Français ont adopté le statut d’auto-entrepreneur. Cela a entraîné une hausse des créations d’entreprises de 60%,
  • les délais de paiement entre entreprises ont diminué de plus de 10 jours. Dans la filière automobile, qui s’est engagée à respecter scrupuleusement les nouveaux délais de paiement, cela
    représente 2,5 milliards d’euros de trésorerie en plus pour les fournisseurs et notamment les plus petits d’entre-eux,
  • en matière de relations commerciales, les marges arrière se sont résorbées (passant de 32 à 11%) et les prix des produits de grande consommation sont en baisse de 0,65% depuis décembre 2008,
  • 23 813 opérations de soldes « libres » ont été organisées au premier semestre, les consommateurs bénéficient de réductions de prix importantes et la consommation des ménages résiste bien
    (+0,2% au premier trimestre puis +0,7% au second trimestre),
  • les projets de surfaces commerciales de proximité  ont doublé, et de nouveaux magasins s’implantent dans les  zones qui avaient été identifiées comme les moins concurrentielles
  • plus de 7 millions de Français détiennent depuis peu un livret A dans un réseau autre que les trois réseaux « historiques » et les encours ont augmenté de 24%.

Bien entendu, toutes les mesures de la Loi de Modernisation de l’Economie n’ont pas encore porté tous leurs fruits. Certaines ont donné lieu à un travail réglementaire important et sont
rentrées en vigueur il y a tout juste quelques mois. D’autres enfin sont prêtes et accompagneront la reprise, en rendant l’économie plus flexible, plus concurrentielle, plus efficace.

L’Observatoire des prix et des marges produit les données du lait

Le Comité de pilotage de pilotage de l’Observatoire des prix et des marges s’est réuni le 29 juillet 2009, sous la co-présidence de Jean-Marc BOURNIGAL, Directeur général des Politiques Agricole,
Agroalimentaire et des Territoires (DGPAAT) et de Nathalie HOMOBONO, Directrice générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

Comme Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et Hervé NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du
Tourisme, des Services et de la Consommation s’y étaient engagés le 15 juillet 2009 devant les acteurs de la filière laitière – agriculteurs, industriels et distributeurs –, le Comité a validé et
publié sur le site de l’observatoire (http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/concurrence/prix/observatoire_prix.htm)
les données relatives à l’évolution des prix et des marges dans le secteur du lait élaborées par le Groupe de travail mis en place le 1er juillet 2009.

Cette démarche de transparence répond à une attente forte des professionnels comme des consommateurs.

Les données rassemblées par FranceAgrimer précisent les prix aux stades de la production agricole, de la transformation industrielle et de la distribution pour plusieurs produits de consommation
courante (lait UHT demi-écrémé standard, yaourt nature, beurre, fromage emmental), ainsi que pour des produits dits « industriels » (beurre industriel, lait en poudre et lactoserum).
Les marges brutes unitaires de ces produits sont établies aux stades de la transformation industrielle et de la distribution.

Ces données sont complétées par les résultats de l’enquête conduite par la DGCCRF auprès de l’industrie laitière et des centrales d’achat sur le lait UHT, le yaourt nature et le beurre, pour les
marques nationales ou distributeur (MDD) et par une note méthodologique et explicative afin de garantir leur bonne interprétation.

Le Comité de pilotage a décidé de réunir régulièrement le Groupe de travail sur le lait afin de permettre l’actualisation des données. Il a rappelé la nécessaire mobilisation de tous les acteurs
pour garantir la qualité des données.

Bruno LE MAIRE et Hervé NOVELLI ont demandé au Comité de pilotage d’engager une démarche similaire pour le secteur des fruits et légumes. Un Groupe de travail spécifique sera mis en place dès
le mois de septembre. 

Le Comité de pilotage de pilotage de l’Observatoire des prix et des marges s’est réuni le 29 juillet 2009, sous la co-présidence de Jean-Marc
BOURNIGAL, Directeur général des Politiques Agricole, Agroalimentaire et des Territoires (DGPAAT) et de Nathalie HOMOBONO, Directrice générale de la Concurrence, de la Consommation et de la
Répression des Fraudes (DGCCRF).

Comme Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et Hervé NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de
l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation s’y étaient engagés le 15 juillet 2009 devant les acteurs de la filière laitière – agriculteurs,
industriels et distributeurs –, le Comité a validé et publié sur le site de l’observatoire (http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/concurrence/prix/observatoire_prix.htm) les données relatives à l’évolution des prix
et des marges dans le secteur du lait élaborées par le Groupe de travail mis en place le 1er juillet 2009.

Cette démarche de transparence répond à une attente forte des professionnels comme des consommateurs.

Les données rassemblées par FranceAgrimer précisent les prix aux stades de la production agricole, de la transformation industrielle et de la
distribution pour plusieurs produits de consommation courante (lait UHT demi-écrémé standard, yaourt nature, beurre, fromage emmental), ainsi que pour des produits dits « industriels »
(beurre industriel, lait en poudre et lactoserum). Les marges brutes unitaires de ces produits sont établies aux stades de la transformation industrielle et de la distribution.

Ces données sont complétées par les résultats de l’enquête conduite par la DGCCRF auprès de l’industrie laitière et des centrales d’achat sur le
lait UHT, le yaourt nature et le beurre, pour les marques nationales ou distributeur (MDD) et par une note méthodologique et explicative afin de garantir leur bonne interprétation.

Le Comité de pilotage a décidé de réunir régulièrement le Groupe de travail sur le lait afin de permettre l’actualisation des données. Il a
rappelé la nécessaire mobilisation de tous les acteurs pour garantir la qualité des données.

Bruno LE MAIRE et Hervé
NOVELLI ont demandé au Comité de pilotage d’engager une démarche similaire pour le secteur des fruits et légumes. Un Groupe de travail spécifique sera mis en place dès le mois de septembre.

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