Concertation pour réformer la formation initiale des fonctionnaires

Eric Woerth, Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, et André
Santini
, Secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique ont souhaité, dans le cadre de la réforme de la formation initiale des agents de la Fonction publique, une concertation avec les
Organisations syndicales, en présence des employeurs et des administrations des trois fonctions publiques.

André Santini, qui a ouvert cette réunion le lundi 18 mai, a rappelé la nécessité d’améliorer
la formation des agents de la Fonction publique. Des propositions concrètes ont déjà été faites par les ministres sur la réforme des concours et du recrutement, qui sont en cours de mise en
œuvre. Mais de nouvelles initiatives sont nécessaires pour améliorer l’organisation et le contenu de la formation initiale des agents publics. Dans le cadre du rapport réalisé par le Préfet
Raymond-François Le Bris remis le 16 février dernier à Eric Woerth et André Santini, le Gouvernement a dressé 3 constats :

 

               Sur le dispositif en général, l’effort de l’Etat en matière de formation est impressionnant. A côté de la très grande variété d’écoles de formation, plus de 70 hors
écoles militaires sur l’ensemble du territoire, l’Etat consacre 1,3 Milliards d’Euros (hors IUFM) pour 77 000 agents, ce qui représente un budget annuel moyen de 17 000 € par
élève ;

               Sur la durée et le contenu des formations, une majorité d’entre elles est destinée aux fonctionnaires de catégorie A avec une durée plus importante que pour les catégories B et
C (22 mois pour les A et A+, 13 mois pour les B et 6 mois pour les C) ; en moyenne, la part consacrée aux stages pour les catégories A est de 37% ;

               Sur l’affectation à la sortie des écoles, les procédures sont majoritairement fondées sur un classement de sortie.

 

Sur cette base, Eric Woerth et André Santini ont retenu 5 grands axes d’amélioration :

 

               Individualiser les formations : dans le contexte d’une professionnalisation croissante des recrutements, chaque école devrait ajuster son projet pédagogique au
nouveau format des concours et dessiner des parcours individuels de formation correspondant aux besoins de l’administration-employeur et du stagiaire ;

               Professionnaliser la scolarité : les stages en responsabilité devraient être développés et les formations trop académiques supprimées. De même, un module sur
l’ouverture européenne devrait systématiquement être proposé ;

               Réduire le temps de formation : chaque fois que cela est possible, il conviendrait de supprimer les formations redondantes en fonction des parcours des élèves
et de rendre les élèves opérationnels plus rapidement ;

               Accompagner les fonctionnaires dans leur premier poste : au-delà des stages, le premier contact réel post-école avec le monde de l’administration est fondamental. Pour assurer le succès
du premier poste, plusieurs mesures pourraient être prises notamment le tutorat, la suppression du classement de sortie et une alternance lors de la fin de la scolarité ;

               Réfléchir au rapprochement de certaines écoles notamment lorsque les corps ont
fusionné,
 quand cela fait sens pour les élèves, pour les employeurs et pour la fonction publique en
général.

 

Eric Woerth et André Santini vont demander à l’ensemble des ministères de leur faire remonter
leurs propositions sur chacun des axes afin que l’essentiel de cette réforme puisse s’appliquer pour la rentrée 2010.

 

LES TREMPLINS DE LA FORMATION – 70 RDV en région pour tout savoir

LES TREMPLINS DE LA FORMATION – Plus de 70 rendez-vous régionaux pour tout savoir sur la formation professionnelle et son financement

De Lille à Sophia-Antipolis, en passant par Strasbourg, Nantes, Albi, Rouen, Bourg en Bresse ou encore Paris, le FAFIEC organise, pour la deuxième année consécutive, son Tour de France 2009 afin de rencontrer les TPE et PME locales.

Organisme Paritaire Collecteur Agrée (OPCA) de l’ingénierie, de l’informatique, des études, du conseil, des foires et salons et des traductions, le FAFIEC* accompagne les entreprises dans leur politique de formation.

Avec une moyenne de 100 réunions « Tremplins de la formation» par an, le FAFIEC souhaite se rapprocher localement des TPE et PME, et leur faire mieux connaître son offre de services. L’objectif principal étant d’inciter les entreprises à faire plus régulièrement appel à la formation continue ainsi qu’aux services et financements proposés par le FAFIEC.

Chacune des dix antennes régionales est chargée d’animer ses 10 réunions d’information en favorisant le partage d’expériences entre entreprises et la convivialité. Il s’agit en effet de réunir un maximum de 15 personnes issues des TPE et PME de la Branche (dirigeants, responsable des Ressources Humaines, personne en charge de la formation professionnelle) pour développer une relation de proximité, et inscrire l’échange dans une dynamique qualitative.

Avec ces rendez-vous, les entreprises du secteur de l’ingénierie, de l’informatique, du conseil et des foires et salons peuvent découvrir tous les services du FAFIEC, et plus particulièrement les solutions de financement de la formation professionnelle.

Les entreprises invitées peuvent profiter de ces rencontres pour faire part de leurs projets de formation aux conseillers FAFIEC.

Les prochaines dates :

Le 14 avril à Chartres

Le 24 avril à Colomiers

Le 28 avril à Metz

Renseignements et réservations : tremplins@fafiec.fr

 

Executive MBA Management hospitalier et des structures de santé

Ouverture septembre 2009

L’Ecole de Management Strasbourg ouvre en septembre 2009 un Executive MBA Management hospitalier et des structures de santé. Les établissements de santé,
publics ou privés, sont confrontés aux réformes du financement et de la nouvelle gouvernance, à une normalisation croissante et à une tension accrue sur l’accès aux ressources humaines et
matérielles. Ces mutations nécessitent de développer en leur sein les compétences managériales requises pour mettre en œuvre un pilotage stratégique assurant la pérennité et la performance.
L’Executive MBA s’appuie sur les travaux de recherche développés depuis une dizaine d’années par l’équipe du Professeur Thierry Nobre en coopération avec les établissements de santé.

 

Un Executive MBA en phase avec les mutations du secteur

L’Executive MBA Management hospitalier et des structures de
santé proposé par l’EM Strasbourg vise à :

          Développer les compétences managériales des différentes catégories
d’acteurs qui participent à la prise de décision stratégique dans les établissements de santé.

          Accompagner la transition des pratiques de gestion pour mettre en œuvre
les réformes du système de santé dans les établissements (introduction d’un management de la performance, prise en compte de la transversalité des problématiques et intégration de la place du
patient dans les processus managériaux)

          Contribuer au développement d’une culture managériale transversale
permettant de croiser les perspectives.

 

Des méthodes pédagogiques interactives

L’équipe pédagogique de l’Executive MBA se compose
d’intervenants universitaires, de professionnels du secteur et d’intervenants étrangers. Les enseignements se fondent sur des méthodes interactives, notamment des études de cas et des échanges
reposant sur des lectures thématiques qui permettent d’appréhender la complexité des évolutions à l’œuvre en matière de pratiques managériales hospitalières. 

 

Un diplôme en formation continue pour les professionnels

Cette formation est délivrée uniquement en formation
continue et s’adresse aux différents acteurs impliqués, sous différentes formes, dans la prise de décision stratégique au sein des établissements de santé publics et privés (médecins
hospitaliers, chefs de service, responsables de pôles, coordonnateurs de réseaux, pharmaciens, ingénieurs biomédicaux, directeurs et membres des équipes de direction des établissements publics ou
privés, cadres supérieurs de santé). A ces profils spécifiques du secteur de la santé peuvent s’ajouter des professionnels de tous secteurs désireux d’intégrer le secteur de la santé. Les
candidats à l’entrée sont titulaires d’un bac+4/5 et possèdent au minimum 4 ans d’expérience professionnelle. A défaut, ils peuvent bénéficier du dispositif de la VAP et de la VAE. 

Les cours, organisés sur 3 jours mensuels,  sont planifiés en fin de semaine afin de permettre à des personnes de la France entière  de suivre cette formation
(grâce au TGV et aux nombreux vols intérieurs, la  capitale de l’Europe est accessible en 2/3h).

 

Modalités d’inscription et tarifs

Inscriptions : jusqu’au 10 juin 2009

Début des cours : septembre 2009

Tarifs : 8500 euros auxquels s’ajoutent les droits d’inscription à l’université de Strasbourg (environ 220 euros)

Frais
d’examen de candidature
 : 55
euros

Innovation dans les méthodes d’évaluation : vers la fin des notes ?

L’école des Mines de Nantes innove dans les méthodes d’évaluation, vers la fin des
notes ?

 

L’École des Mines de Nantes complète le système traditionnel de notation sur 20 par une nouvelle méthode
d’évaluation des élèves reposant sur un référentiel détaillé de 40 compétences à acquérir. Ce faisant, elle donne aux futurs ingénieurs une meilleure visibilité sur leurs aptitudes et les
familiarise avec les méthodes d’évaluation des entreprises. Après une expérimentation réussie en 1re et 2e années, l’École envisage son extension aux 3e et 4e années (graduate school) dès la
rentrée prochaine.

 

À pédagogie nouvelle, méthode d’évaluation originale. À l’étroit dans la notation traditionnelle sur 20, l’École des
Mines de Nantes a mis au point une méthode d’évaluation qui donne à l’élève ingénieur une vision plus précise de ses capacités en rapport avec ses futures situations professionnelles.

Testée dans le cycle de base depuis la rentrée 2005, cette « démarche compétence » répertorie précisément 40
capacités qu’il doit posséder, afin qu’il les développe tout au long de sa formation. Ce référentiel répond à deux impératifs : être généraliste et en accord avec les standards familiers aux
industriels et recruteurs. Il cadre avec le contenu de la formation, très axé sur l’initiative, le travail en groupe et la conduite de projets ; la démarche a été l’occasion de faire évoluer les
exercices et tous les actes pédagogiques pour accentuer encore cette cohérence.

 

Un véritable outil d’autoévaluation

Plus que le seul savoir académique, ce que demande l’entreprise à un ingénieur désormais c’est de faire preuve de
capacités d’adaptation, d’audace, d’intégration et de leadership ; il doit être apte à discerner et mobiliser les moyens utiles à la résolution d’un problème. Ce nouveau mode d’évaluation aide
l’ingénieur à acquérir ce type de compétences non académiques ; le référentiel se répartit en effet en 4 grandes catégories :

• Compétences scientifiques et techniques

• Compétences en ingénierie

• Compétences interpersonnelles

• Compétences intrapersonnelles

 

Une telle évaluation donne aussi bien à l’équipe pédagogique qu’à l’élève une vision plus fine de ses aptitudes. Si
la note traditionnelle prétendait les synthétiser toutes dans une appréciation globale, la grille constituée par l’École les passe en revue en les distinguant. Elle ambitionne notamment de
séparer ce qui relève des connaissances acquises et du comportement personnel.

Plus complet, ce mode d’évaluation se veut également plus proche des systèmes d’évaluation utilisés en
entreprise.

C’est enfin pour l’élève un véritable outil d’autoévaluation lui permettant d’identifier ses insuffisances pour les
combler et ses aptitudes pour mieux en tirer profit ; il se révèle particulièrement utile lorsque le futur ingénieur constitue l’e-portfolio qu’il soumettra aux recruteurs, résumant ses points
forts et ses projets.

Cette nouvelle méthode d’évaluation complète par là le dispositif qui, à l’École des Mines de Nantes, rend l’élève
acteur de sa propre formation.

 

Quelques exemples de compétences

Voici à titre d’exemples 8 des 40 compétences évaluées dans les 4 domaines concernés en cycle de base.

• Compétences scientifiques et techniques

• Acquérir une visibilité sur les relations entre la discipline et d’autres, utilisatrices ou non

• Capacité à mobiliser et mettre en œuvre les connaissances et savoirs dans des situations identifiées

• Compétences en ingénierie

• Capacité à combiner la théorie et la pratique pour résoudre un problème d’ingénierie

• Capacité gérer, planifier et réaliser le projet en mobilisant les ressources, en respectant les spécifications et en répondant aux besoins

• Compétences interpersonnelles

• Capacité à s’engager au sein d’une équipe

• Capacité à communiquer efficacement avec toute personne impliquée dans un problème d’ingénierie

• Compétences intra-personnelles

• Capacité à capitaliser sur ses expériences personnelles

• Capacité
d’engagement personnel

Prime à l’embauche des stagiaires pour les étudiants en bac pro

Suites de l’avis favorable du Conseil national de l’emploi au
décret instituant une prime à l’embauche de stagiaires

 

Le Gouvernement a présenté mardi 26 mai aux membres du conseil national pour l’emploi, un projet de
décret destiné à mettre en œuvre l’engagement pris par le président de la République le 24 avril dernier, d’instituer une prime à l’embauche en contrat à durée indéterminée de 50 000 jeunes en
stage.

A l’occasion de ces débats, les partenaires sociaux ont exprimé le souhait que le bénéfice de cette
mesure puisse bien concerner les jeunes inscrits dans le cadre d’un baccalauréat professionnel.

Suite à
cette réunion, Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, et Martin HIRSCH, Haut Commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, Haut Commissaire à la Jeunesse, précisent
que cette prime s’appliquera bien aux employeurs recrutant en CDI des jeunes stagiaires suivant des formations professionnelles sous statut scolaire, et qu’elle concernera les stages débutés entre
le 1er mai 2008 et le 24 avril 2009.

Ouverture de la 2e promotion du mastère spécialisé de santé publique

Jusqu’au 15 juin, l’école Pasteur/Cnam de santé publique
recrute des futurs spécialistes de la santé publique pour la promotion 2009/2010 de son mastère spécialisé, accrédité par la Conférence des grandes écoles.

Ce mastère spécialisé, d’une durée d’un an, associe un tronc commun et une spécialisation approfondie dans un des 4
domaines suivants : risque infectieux, risque non-infectieux, méthodes quantitatives, organisation et gestion des systèmes de santé.

Il s’adresse à un public de professionnels (médecins, économistes, sociologues, personnels d’agences sanitaires,
agents de collectivités locales), ou d’étudiants de niveau bac+5, et forme des experts de rang international : chercheurs, consultants, cadres supérieurs, conseillers techniques…

Les débouchés visés sont notamment les métiers de la recherche en santé publique, de l’évaluation et de la gestion
du risque, de la sécurité sanitaire, de l’inspection et du contrôle, de l’assurance, de l’action sanitaire et sociale, de la communication en santé publique, ou de la santé et sécurité au
travail.

Cette formation allie les dimensions sociales (éthique, politique, droit, économie…) de la santé publique aux
savoirs scientifiques (microbiologie, toxicologie, sécurité sanitaire…) et fournit les outils d’étude et d’analyse indispensables (épidémiologie, biostatistique, modélisation…).

Elle fait une large part aux savoirs pratiques et comprend un stage en milieu professionnel, d’une durée de 4 à 6
mois. La diversité des aspects traités, du profil et de l’expérience des candidats, enrichissent les échanges et renforcent la transversalité des compétences acquises.

L’école Pasteur/Cnam de santé publique s’appuie sur l’expertise et la complémentarité des enseignements du
Conservatoire national des arts et métiers, (biostatistique, économie et droit de la santé, analyse des politiques de santé, risque non infectieux) et de l’Institut Pasteur (épidémiologie, risque
infectieux). Cette expértise garantit à la formation un haut niveau et un ancrage professionnel solide.

 

Modalités pratiques et inscriptions :

  • Un formulaire de pré candidature est à remplir directement sur la page « inscriptions » du site ecole-pasteur.cnam.fr/.
  • Un dossier de candidature comprenant une lettre de motivation, un CV détaillé, et deux lettres de recommandation,
    est à constituer et envoyer avant le 15 juin par voie postale uniquement à l’adresse suivante :

École Pasteur-Cnam de Santé publique

Carole Contaut

Chaire d’Économie et gestion des services de santé

292 rue Saint-Martin

Case courrier : 112

75141 Paris Cedex 03

 

Les frais de scolarité s’élèvent à 5 000 euros (prise en charge individuelle) ou 10 000 euros (prise en charge par
un organisme). Des bourses peuvent être attribuées.

La date prévisionnelle de début des cours est fixée au 12 octobre.

Deux journées de mise à niveau en biostatistique sont prévues les 8 et 9 octobre.

Examen des dossiers fin juin, réponse début juillet.

Les enseignements ont lieu au Cnam et à l’Institut Pasteur.

Premier bilan officiel de l’activité du contrôle fiscal en France

A la Direction générale des finances publiques, c’est plus de 12 000 agents spécialistes de l’impôt
qui exercent la mission de contrôle fiscal. En 2008, c’est 15,6 milliards d’euros de droits et pénalités qui ont pu être ainsi rappelés dans le cadre de l’activité de contrôle du bureau et de
contrôle sur place. Les 52 000 contrôles sur place en 2008, dont 4200 examens de la situation fiscale personnelle de particulier, ont permis de rapporter 7,12 milliards d’euros de droits et
2,44 milliards d’euros de pénalités (y compris les intérêts de retard). Le contrôle du bureau a abouti à 1,3 million de taxations pour 5,6 milliards d’euros de droits et 0,45 milliards d’euros de
pénalité (y compris les intérêts de retard).

Les services de recherche de la DGFIP orientent prioritairement leur action sur la détection des
fraudes fiscales les plus graves. En 2008, 30 % des contrôles visent les comportements les plus frauduleux.

Le ministre, Eric Woerth, souligne que si la fraude
doit être sanctionnée, les contrôles sont exercés selon une procédure juridique précise qui protège les contribuables contrôlés. Des mesures visant à garantir la sécurité juridique ont notamment
été prises depuis 2004 et figurent dans une charte du contribuable.

A cet égard, 87 % des contribuables interrogés estiment que le contrôle dont ils ont fait l’objet
s’est déroulé dans un climat serein et qu’il est réalisé dans des conditions de dialogue et d’écoute.

Les contribuables de bonne foi peuvent recourir à une procédure leur permettant de régulariser leur
situation en s’acquittant immédiatement des rappels d’impôts et de bénéficier ainsi de taux d’intérêt réduit. En 2008, plus de 3700 régularisations ont ainsi été réalisées représentant 510
millions d’euros.

Eric Woerth souhaite progresser encore en ce sens en expérimentant de nouvelles mesures apportant plus
de sécurité juridique aux contribuables : la possibilité de réaliser un contrôle sur demande du contribuable pour les donations et successions ; l’octroi d’une garantie fiscale pour les
points examinés lors d’un contrôle fiscal et qui ne donnent pas lieu à des observations.

A
l’inverse, le ministre réaffirme la nécessité  de renforcer la lutte contre la fraude en continuant d’agir activement à l’échelle internationale et en renforçant les dispositifs nationaux de
contrôle et de sanction.

Lancement de la plateforme de l’Union des Auto-entrepreneurs

Le lancement de la plateforme de services de l’Union des Auto-entrepreneurs et à la signature de plusieurs
partenariats en faveur des Auto-entrepreneurs seront officialisés le m
ercredi 3 juin 2009 au ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Des accords de partenariat seront également signés entre le Ministère de l’Économie de l’Industrie et de l’Emploi,
l’Union des Auto Entrepreneurs et des acteurs de l’accompagnement des créateurs d’entreprises (ACFCI, APCE). En outre, l’Union des Auto-entrepreneurs signera des partenariats avec l’assureur
AVIVA et la Banque Postale, sur des offres « banque-assurance » en faveur des auto-entrepreneurs. Les auto-entrepreneurs bénéficieront ainsi de différents services pour les aider et les
accompagner dans la création, la gestion et le développement de leurs activités.

 

Ces
partenariats seront signés en présence de : François HUREL (UAE), Jean-François BERNARDIN (ACFCI), Jean-Claude VOLOT (APCE), Jean-Pierre MENANTEAU (Aviva France), Patrick WERNER (la Banque
Postale)

46% pensent que leur entreprise ne fait rien pour l’environnement

À l’approche de la Journée Mondiale de l’Environnement du 5 juin prochain, LinkedIn a mené une enquête exclusive auprès de ses membres Français
sur la façon dont ils connaissent et perçoivent les initiatives vertes de leur entreprise. Au total, ils sont plus de 740 à avoir répondu et les résultats sont sans appels.

 

L’environnement : des initiatives méconnues

23% des sondés disent ne pas connaître la politique de leur entreprise en matière de développement durable. Et pourtant, c’est un enjeu qui intéresse : seuls
8% des sondés déclarent ne pas s’y intéresser.

 

La crédibilité des entreprises est à consolider

Les entreprises ne sont pas encore pleinement crédibles en vert : 8% des sondés pensent qu’elles font du greenwashing. La critique augmente avec l’âge :
cette réponse a été donnée par 4% des 18-24 ans, 10% des 25-34 ans, 13% des 35-54 ans et 33% des 55ans et +.

 

Une politique environmentale mise en doute par les salariés

46% des répondants trouvent que leur entreprise ne fait rien ou assure juste le minimum légal en matière de développement durable.

Note positive : ils sont 31% à dire que leur entreprise de faire des efforts en matière de développement durable et 22% trouvent qu’elle est très engagée en la
matière.

 

 Une confiance qui évolue selon la taille de l’entreprise

·         65% des répondants qui travaillent dans
des entreprises de taille moyenne trouvent que leur employeur ne fait rien ou presque pour l’environnement

·         63% des salariés des grandes entreprises
ont choisi ces mêmes réponses

·         Les petites entreprises (1-9 salariés)
sont pointées du doigt par 45% de leurs salariés.

·         Les mieux notées : les très grandes
entreprises, dont seulement 29% des salariés pensent qu’elles ne font rien ou presque pour l’environnement.

 

Note méthodologique

Ce sondage a été conduit entre le 21 mai et le 2 juin 2009.

Au moment de l’analyse, 371 personnes avaient répondu à la question suivante :

 

A propos de LinkedIn

LinkedIn est
le réseau de connaissances pour les professionnels. Il permet de transposer son réseau professionnel sur Internet, donnant un accès sans précédent à de nouvelles opportunités
professionnelles : gestion de carrière, recherche d’emploi, échange de compétences, etc. Construit sur une solide base de connexions de qualité, LinkedIn est devenu le réseau professionnel le
plus étendu et le plus puissant du monde. LinkedIn compte à ce jour plus de 40 millions de membres, représentant la majorité des entreprises du FTSE 100, l’ensemble des entreprises du Fortune 500
et des marques prestigieuses du secteur des technologies, des services financiers, des médias, des biens de consommation, des loisirs ou encore de la mode. LinkedIn rassemble plus de 10 millions de
membres en Europe. L’entreprise est soutenue financièrement par des investisseurs d’envergure mondiale dont Sequoia Capital, Greylock Partners, The European Founders Fund, Bessemer Venture
Partners, Bain Capital Ventures, Goldman Sachs, The McGraw-Hill Companies and SAP Ventures.

Programme du MBA de Tuck School of Businesse : “changement climatique”

D’ici les prochaines années, le réchauffement climatique est l’un des plus grands défis auxquels notre société aura
à faire face. Afin de permettre aux futurs dirigeants de mieux comprendre cette problématique, Tuck School of Business at Dartmouth vient d’intégrer l’étude de ce sujet à son programme MBA. Ce
cours, intitulé Business & Climate Change (Business & Changement Climatique) est l’un des premiers de ce genre proposé dans un programme MBA. Il est proposé en seconde année aux
étudiants de Tuck.

« Actuellement, il semble évident que la croissance économique et les carrières managériales se développeront dans un monde qui taxera le carbone » explique le
professeur Anant Sundaram, initiateur et enseignant de ce nouveau cours. « Les conséquences sont nombreuses – les entreprises qui génèreront le plus de profits sont celles qui auront su
prendre de l’avance sur la gestion de ce sujet.»

Les recherches menées par le Professeur Sundaram sont à la base de ce cours. Il est en effet à l’origine d’une
nouvelle méthode – « Fossil Fuel Beta » – qui permet d’évaluer la vulnérabilité d’une entreprise par rapport aux fluctuations du prix des combustibles fossiles.

L’un des principes clés de ce nouveau cours est que ce sont les entreprises et leurs activités, à travers
l’utilisation de leurs ressources et les émissions de gaz à effet de serre, qui ont le plus grand impact sur le changement climatique

 

Quatre objectifs principaux sont visés par ce cours :

·   
Permettre aux étudiants de prendre conscience de la problématique du changement climatique et des opportunités/défis
que cela peut engendrer pour les entreprises ;

·   
Aborder la science, les pronostics et les politiques publiques liés au changement climatique ;

·   
Développer les méthodes d’analyses financiers qui permettront d’évaluer les conséquences de la valeur/valeur à
risque du marché pour les entreprises exposées aux risques du changement climatique, leur utilisation des combustibles fossiles, l’empreinte carbone et les émissions de gaz à effet de
serre ; développer les méthodes d’analyses économiques qui permettent d’évaluer l’impact d’actions régulatrices du changement climatique ;

·   
Permettre
aux étudiants de mieux comprendre les réactions des entreprises face au changement climatique ; les informer du rôle qu’ils peuvent jouer afin de permettre à leurs employeurs de s’exprimer/ de
peser sur le débat.

Grenoble Ecole de Management Club SI

Grenoble Ecole de Management a toujours cherché à promouvoir des pratiques en entreprise par l’expertise du Management de la Technologie et de l’Innovation. Le réseau des diplômés (GEM Graduate Network) prolonge cette expertise et assure une continuité des formations dispensées au sein de l’institution. Elle siège à ce titre, au Comité scientifique de l’école en compagnie du Président du CIGREF et d’acteurs représentatifs du métier dans le cadre de l’orientation des programmes. Le Club SI est né de cette volonté et s’attache ainsi à promouvoir la gestion des technologies de l’information dans l’entreprise comme un moyen structurant et un
facteur de création de valeur.

Les objectifs : carrefour des expériences et continuité des savoirs

Le Club SI s’appuie sur nos 17 000 diplômés ayant un intérêt pour les systèmes d’information, les télécommunications et leur intégration au sein du management des entreprises. Il a une triple ambition :

Pédagogique

. Prolonger les savoirs des formations de Grenoble Ecole de Management

. Sensibiliser les étudiants et diplômés aux compétences et métiers des Systèmes d’Information

. Promouvoir les technologies de l’information et de la  communication comme outil de management

. Etre un support aux étudiants et diplômés lorsqu’ils ont à aborder les Systèmes d’Information au cours de leurs études ou de leur vie
professionnelle

Professionnelle

. Partager nos expériences et échanger sur nos connaissances et pratiques

. Relayer les opportunités d’emplois et de stage

Sociale

. Favoriser, organiser et optimiser les réseaux sociaux et professionnels

. Elargir la communauté aux non diplômés de GEM pour enrichir l’échange et le décloisonnement des métiers

. Fluidifier les opportunités business

. Augmenter la visibilité des diplômés de GEM (3e
MBA de France selon le Financial Times – aussi bien vis-à-vis des tiers qu’entre eux

Les actions :

L’organisation de « Controverses » visant à favoriser les réseaux sociaux en confrontant des points de vue différents autour de problématiques variées

L’animation de thématiques autour de spécialistes d’un domaine (métiers et compétences des SI, ebusiness, sécurité, etc.) avec l’élaboration une référentiel documentaire et de liens utiles

La mise à jour d’un calendrier des événements SI

Le développement d’un réseau d’entreprises et d’institutionnels

. Associations influentes (CIGREF, AFAI l’Académie,…)

. Cabinets de recrutement

. G9+, groupe rassemblant les clubs « informatique, télécoms, multimédia » constitués par les anciens des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs françaises

Contacts :

Club SI : Gil Savel gil@savel.name

Communication : Rémy Joubert

Emploi : Véronique Janin

Christine LAGARDE installe l’Autorité de la Statistique Publique

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi a installé aujourd’hui
l’Autorité de la Statistique Publique. Cette Autorité est chargée de veiller au respect du principe d’indépendance professionnelle de la statistique publique. Elle est composée de neuf
membres.

Christine LAGARDE souhaite ainsi exprimer par un signe fort la volonté de la France de garantir le
respect du « principe d’indépendance professionnelle dans la conception, la production et la diffusion de statistiques publiques ainsi que des principes d’objectivité, d’impartialité, de
pertinence et de qualité des données produites » inscrits à l’article 144 de la loi de modernisation de l’économie.

Christine
LAGARDE rappelle qu’avec la loi de modernisation de l’économie et ses décrets d’application, la France s’est dotée d’une gouvernance du service statistique public comportant trois composantes : le
Conseil National de l’Information Statistique (CNIS) qui exprime la demande sociale de statistiques ; l’INSEE et les services statistiques ministériels qui définissent leurs programmes de
travail et les exécutent ; l’Autorité de la Statistique Publique qui juge de la bonne exécution de ces programmes du point du vue du respect des bonnes pratiques de la profession.

3e édition du Prix Crédit Agricole d’histoire des entreprises

organisé en partenariat avec la revue “Entreprises et histoire”


L’édition 2009 du prix concerne les thèses et mémoires soutenus entre le 1er juillet 2008 et le 30 juin 2009.


Ce prix vise à mieux faire connaître les travaux de recherche inédits en histoire des entreprises et, par delà, le monde de l’entreprise ; il concerne les thèses, mémoires de HDR ou manuscrits de
haut niveau scientifique traitant d’une problématique propre à l’histoire des entreprises françaises ou opérant en France, du XIXe au XXIe siècle. Tous les champs de recherche sont couverts,
qu’il s’agisse de monographie, d’histoire de branche, d’un produit ou d’un service, de biographie d’entrepreneurs ou d’histoire de groupes sociaux liés à l’entreprise. Le prix s’attachera à
distinguer un travail remarquable par la pertinence et l’originalité de sa problématique, la solidité des sources et de la méthode ainsi que la qualité de l’écriture. Le jury, composé de
personnalités du Crédit Agricole, de la presse, de l’enseignement supérieur et de la recherche, se réunira à l’automne pour délibérer.

Le prix est doté de 15000 €, dont 7500 € sont destinés au lauréat et 7500 € à l’aide à la publication. Le partenaire
du prix pour l’édition est CTHS Editions.

Si vous avez dirigé un travail vous paraissant digne de concourir, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir
nous en adresser deux exemplaires avec une copie du rapport de soutenance, pour le 15 juillet 2008. Les travaux devront parvenir au secrétaire du jury, à l’adresse suivante :

 

Roger Nougaret

Crédit agricole SA

Archives historiques Groupe

91-93 Bd Pasteur

75710 Paris cedex 15.

 

Roger Nougaret                              Patrick Fridenson

Secrétaire
du jury                           EHESS,
Entreprises et Histoire

Nouvelle structure, nouvelles instances de direction pour la CGE

Le 16 décembre 2008 était réalisée la fusion de la Conférence des Grandes Ecoles et du Comité National pour le Développement des Grandes Ecoles, afin de donner à la CGE un nouveau format.

Maintenant composée de trois collèges – Ecoles, Entreprises et Autres organismes – la CGE a tous les atouts pour représenter
l’enseignement supérieur et la recherche français de qualité, dans un continuum qui va du lycée jusqu’à l’insertion réussie dans l’entreprise.

Aujourd’hui l’assemblée générale a élu, au suffrage à bulletin secret, ses 24 administrateurs :

COLLEGE « ECOLES » :

ATENZA Andrès – Directeur de l’ESC Clermont-Ferrand

BIAUSSER Hervé – Directeur de l’Ecole Centrale Paris

BRAVO Alain – Directeur de SUPELEC

BROUAYE Pascal – Directeur de l’Ecole Centrale d’Electronique

CODRON Pascal – Directeur de l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille

DARMON Florence – Directrice de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics

FOURURE Olivier – Directeur de l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace

HAUTIER Jean-Paul – Directeur d’Arts et Métiers ParisTech

HELFER Jean-Pierre – Directeur d’AUDENCIA

LEGAIT Benoît – Directeur de Mines ParisTech

MICHEL Xavier – Directeur de l’Ecole Polytechnique

RAMANANTSOA Bernard – Directeur général du Groupe HEC

STORCK Alain – Directeur de l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon

TAPIE Pierre – Directeur général du Groupe ESSEC

 

COLLEGE « ENTREPRISES »

BORENSTZTEJN Hervé – Vice-Président d’EADS, chargé du Développement des Compétences

BONNET Michel – Chargé de mission à la présidence d’EDF

CORNU Xavier – Directeur général délégué Enseignement-Recherche-Formation à la CCI Paris

ROZOT René – Directeur des cadres dirigeants, GDF SUEZ

VAISSIE Arnaud – PDG d’INTERNATIONAL SOS

VEYSSET Jean-François – Vice-Président de la Confédération Générale des PME

COLLEGE « AUTRES ORGANISMES »

BLIN François – Délégué général du Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France (CNISF)

DUBOIS Pierre-Louis -Délégué général de laFNEGE

HEUDRON Philippe – Conférence des Professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles

SEMICHON Philippe – Président de l’Association des Proviseurs de Lycées à Classes préparatoires aux Grandes Ecoles (APLCPGE)

Le conseil d’administration a ensuite élu les membres du nouveau bureau :

Président : Pierre TAPIE, Directeur général du groupe ESSEC

Vice-président Entreprises : Jean-François VEYSSET, Vice-Président de la Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME)

Vice-Président Ecoles : Hervé BIAUSSER, Directeur de l’Ecole Centrale Paris

Secrétaire : Alain STORCK, Directeur de l’INSA de Lyon

Trésorier : Benoît LEGAIT, Directeur de Mines ParisTech

Font partie également du bureau les PRÉSIDENTS DES COMMISSIONS permanentes :

ACCRÉDITATIONEric PARLEBAS, Directeur de l’EFREI, Ecole d’Ingénieurs

AMONT – Hervé BIAUSSER, Directeur de l’Ecole Centrale Paris

AVAL – Bernard RAMANANTSOA, Directeur général du groupe HEC

CHAPITRE des Ecoles de ManagementAndrès ATENZA, Directeur de l’Ecole Supérieure de Commerce de Clermont-Ferrand

COMMUNICATION – Xavier CORNU, Directeur général délégué Enseignement-Recherche-Formation, à la CCI Paris

DIVERSITÉ – Christian MARGARIA, Directeur général de TELECOM & Management SudParis

FORMATION – Régis VALLEE, Directeur de l’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris

RECHERCHE ET TRANSFERTS – Alain STORCK, Directeur de l’Institut national des Sciences Appliquées de Lyon

RELATIONS INTERNATIONALES – Pascal CODRON, Directeur de l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille

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