Archives de catégorie : Actualité de la gestion

SUP’DE COM Paris lance un nouveau bachelor communication et engagement citoyen

L’école de communication SUP’DE COM proposera en septembre 2022 un Bachelor Communication et Engagement Citoyen sur son campus de Paris. Alors que l’éthique, le développement durable et les actions solidaires et citoyennes sont plus que jamais au cœur des stratégies des associations, ONG et autres structures engagées, SUP’DE COM lance une formation dédiée. Ce Bachelor répond à la fois aux aspirations des jeunes qui ont à cœur de s’impliquer dans le secteur associatif et de donner du sens à leurs actions notamment dans leur vie professionnelle, mais aussi aux attentes des recruteurs qui souhaitent s’engager et impliquer leur entreprise en termes de responsabilité sociale et environnementale.

Une formation qui répond aux aspirations des jeunes

Selon une étude publique de 2018 de l’INJEP, 36% des 18-29 ans déclaraient adhérer à une association et 57% des jeunes français de 15-30 ans affirmaient avoir participé durant l’année écoulée de manière ponctuelle ou régulière aux activités d’une association. Des chiffres qui montrent que les jeunes ont de plus en plus cette volonté de s’engager dans le secteur associatif et d’y consacrer leur vie professionnelle puisque 70% des 18-29 ans aimeraient travailler dans l’économie sociale et solidaire selon l’étude « Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi ».  Un constat partagé par SUP’DE COM :

 « C’est un fait, la génération Z est une génération ultra engagée. SUP’DE COM a pour ambition de répondre aux aspirations des jeunes et de coller au plus près des attentes des recruteurs en cohérence avec les valeurs qu’elle porte depuis sa création : engagement, diversité, audace et innovation » affirme Emmanuel Roullier, Directrice du campus SUP’DE COM de Paris.

Cette ouverture de Bachelor répond alors à ces nouvelles aspirations et ambitions des jeunes générations, alors qu’aucune formation similaire n’existe aujourd’hui sur le territoire francilien. Pour construire et organiser ce Bachelor, les étudiants de Paris ont été mobilisés et consultés afin de réfléchir sur la notion d’engagement et statuer sur le nom du programme.

« Les communicants évoluent dans un secteur d’activité en pleine mutation. Il est du ressort de SUP’DE COM d’accompagner au mieux les apprenants en proposant de nouveaux modèles pédagogiques. C’est dans l’ADN de SUP’DE COM. Aujourd’hui nous sommes sensibles à cet équilibre : stratégie, nouveaux outils, nouveaux modèles et nouveaux métiers ». affirme Eda Dogan, Directrice de la marque SUP’DE COM.

Approfondir les connaissances des étudiants en communication engagée et responsable

En plus des 3 Bachelor Responsable de Communication : Communication & Création, Communication & Digital, Communication & Événementiel, dispensés sur les 9 campus SUP’DE COM, le Bachelor Communication et Engagement Citoyen s’articule autour de 180 heures d’enseignements dédiés (sur les 3 années). Ce Bachelor a vocation de permettre aux apprenants d’approfondir leurs connaissances en communication engagée et responsable. Ces enseignements spécifiques viendront en complément de ceux dispensés dans le cadre du Bachelor Responsable de communication avec des thématiques comme : le marketing social et solidaire, le management de projet, la psychosociologie de l’engagement citoyen ou même la communication des organisations engagées. Ce Bachelor vise à former les futurs responsables de communication opérationnelle et à les accompagner dans la conception et le déploiement de stratégies de communication responsables, impactantes et engagées. À la suite du Bachelor, il est possible d’intégrer le Mastère Manager de la communication de SUP’DE COM en choisissant par exemple la spécialité Communication Responsable et RSE parmi les 12 disponibles sur l’ensemble du cycle afin de continuer d’évoluer vers la thématique engagement et responsabilité. Une formation qui permet d’accéder à des professions comme chef de mission communication, chef de projet, responsable des partenariats, responsable du mécénats ou chargé de relations publics.

Un nouveau Bachelor répondant aux besoins des recruteurs et aux spécificités territoriales

SUP’DE COM continue à développer la stratégie de la marque sur l’ensemble de son réseau d’établissements et à répondre aux besoins des recruteurs et des professionnels de la communication avec la mise en place de plusieurs leviers comme le Comité d’experts qui réunit des communicants de tous horizons, ou le Baromètre des Métiers qui interroge les entreprises sur leurs besoins en termes de recrutements, mais également sur les tendances du marché. Deux consultations qui permettent d’identifier les compétences et savoir-être plébiscités par les recruteurs et d’optimiser les enseignements dispensés pour coller au plus près à leurs attentes. Avec l’ouverture de ce Bachelor, l’école de communication poursuit sa volonté de proposer de nouvelles formations sur l’ensemble du territoire et de répondre à la fois aux demandes des apprenants et aux spécificités territoriales. Pour cette formation, le choix du campus de Paris fait sens dans la mesure où la ville accueille les sièges de structures d’envergure dans le secteur de l’engagement tels que l’Unesco ou Handicap International. Ce nouveau Bachelor va alors permettre aux futures promotions d’apprendre et d’évoluer dans un espace géographique propice à différentes opportunités.

Le Gouvernement accroît l’insertion des docteurs au sein des administrations d’Etat en facilitant la réalisation de thèses dans l’administration, au service de l’action publique

Le renforcement des liens entre la recherche et l’action publique est un élément essentiel de la rénovation de notre État, pour le rendre plus expert, plus divers et plus réactif. Dans ce cadre, Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, et Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques, agissent pour renforcer les ponts existants entre administration et recherche et d’en créer des nouveaux, partout où cela est nécessaire. L’insertion des docteurs au sein des administrations de la fonction publique d’Etat est l’un d’entre eux ; il a notamment donné lieu à la création d’un concours réservé à ce public à l’Institut national du service public.

Le succès des Conventions Industrielles pour la Formation par la Recherche (CIFRE) est connu : en 40 ans d’existence, il a fait la preuve de sa capacité à accélérer l’innovation des entreprises, à élargir le champ et l’impact de la recherche, à étendre les perspectives professionnelles des doctorants, et surtout à construire un langage commun entre des mondes qui ne se parlaient pas assez. Il n’était cependant pas ouvert à la fonction publique d’État.

Le  Gouvernement a donc donné une impulsion supplémentaire pour créer un dispositif qui s’inspire des thèses CIFRE afin de proposer aux administrations d’État, aux établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche, aux laboratoires de recherche et aux doctorants un cadre nouveau, simplifié et attrayant facilitant la réalisation de thèses en administration qui permettront d’acquérir une expérience différenciante pour intégrer à terme ces institutions.

Frédérique Vidal et Amélie de Montchalin annoncent ainsi aujourd’hui l’expérimentation COFRA (Convention de Formation par la Recherche en Administration) : fondée sur un travail partenarial mené depuis plusieurs mois, elle vise à mettre en place 20 COFRA dès la rentrée 2022 avec des administrations volontaires, avec l’ambition faire monter en puissance le dispositif pour proposer 100 COFRA à la rentrée 2023.

Ce dispositif expérimental vise à répondre aux objectifs suivants :

  • Définir un format de convention cadre simple et efficace pour les parties prenantes ;
  • Former les référents du doctorant au sein de l’administration afin d’assurer un accueil de qualité des doctorants ;
  • Imaginer les grandes lignes d’un fonctionnement opérationnel assurant l’excellence des thèses COFRA ;
  • Offrir un co-financement à 50% pour la phase d’expérimentation ;
  • Lancer un travail afin de lever les contraintes liées aux schémas d’emploi des administrations pour ce public spécifique.

La réalisation de thèses au sein de l’administration  est un moteur pour la transformation de l’action publique : apporter aux administrations et à leurs agents des réflexions et contenus à la pointe des connaissances scientifiques du moment  et des grands enjeux contemporains tout en ouvrant un terrain nouveau d’exploration pour les chercheurs. Enfin c’est aussi permettre la rencontre fructueuse entre des hommes et des femmes qui ont suivi des parcours différents au service du public et de la recherche pour favoriser au sein de nos administrations la diversité, l’engagement et l’excellence.

Un travail de suivi sera mené dans la durée de l’insertion professionnelle de leurs bénéficiaires.

Le Gouvernement reste pleinement mobilisé pour assurer l’insertion des docteurs au sein de l’administration et ainsi renforcer les liens entre recherche et pris de décision publique.

Appel du Haut Conseil international de la langue française et de la francophonie (HCILFF) et des associations membres à l’organisation d’états généraux de la Langue française et de la Francophonie

Cette tribune est une synthèse des propositions élaborées, des écrits publiés, des actions menées, depuis des décennies, par les 34 associations de France et du dehors et les 185 personnalités militantes aujourd’hui membres du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF) créé le 18 juin 2020 par Avenir de la Langue française (ALF) aidée de : l’Association Francophonie Avenir (AFRAV), C.O.U.R.R.I.E.L. et Défense de la Langue Française (DLF).

La démarche originelle de cet appel à des états généraux de la langue française et de la Francophonie fut celle d’ALF. Son administrateur M. Jean-Louis Chédin, universitaire ancien professeur de philosophie, en a assuré la mise en forme, avec la participation d’autres associations, dont COURRIEL, présidée par M. Georges Gastaud, professeur de philosophie. Albert Salon, Secrétaire général du Haut Conseil international, président d’honneur d’ALF.

Appel des associations de défense de la langue française et de la francophonie

Menacée de perdition, la langue française ? Il faudrait être aveugle pour ne pas au moins se poser la question, avant qu’il ne soit trop tard. Les associations œuvrant pour l’avenir du français, Cassandres malgré elles, ne cessent d’alerter : se vérifie chaque jour, avec une rapidité effrayante, le constat que Michel Serres en 1993, résumait en ces termes : « Dans le milieu des décideurs, ceux-ci sont en train d’éradiquer la langue française. Que ce soit dans la finance, la science, le commerce, la publicité (…), ce consentement commence vraiment à ressembler à une collaboration, et la défense de la langue française à une résistance. » À cela, il faut ajouter l’invasion de l’anglais (ou du “globish”, son ersatz), dans l’enseignement à tous les étages, dans les médias… Excusez du peu ! On nous répond qu’un tel “consentement” n’est pas propre à la France, qu’il faut une langue d’échange commune, si médiocre que soit le “globish” anglo-saxon jouant sur quelques centaines de mots ou expressions utiles, et des schémas de communication uniformes. Or, ceci n’efface pas la responsabilité particulière qui incombe à la langue universaliste par excellence qu’est le français.

Un abandon progressif, s’il se poursuit, a ou aura un coût qui est immense à long terme. C’est une chose de s’ouvrir et de se mettre à l’épreuve, vivifiante, féconde, de l’autre langue et d’une autre culture avec elle ; c’en est une autre que de se mettre à leur remorque sans en maîtriser la source ni l’autonomie créatrice… On ne pense bien (de façon originale, créative) que dans sa propre langue ; non en se pliant à un moule uniforme, à un plus petit dénominateur commun qui condamne au suivisme, et pas seulement au plan des mots, mais de toute une façon de juger et de penser. Il n’y a pas de compartiments étanches.

Au pays de Pasteur et de bien des prix Nobel, il n’y a plus de grande revue scientifique de référence en français (comme si une revue publiant des recherches novatrices n’allait pas trouver son public sous prétexte qu’elle est en français). L’on n’a pas vu non plus sortir le vaccin qu’on attendait aujourd’hui, contrairement à l’époque qui a connu le B.C.G. ou telle découverte majeure concernant le Sida. Aucun rapport, dites-vous ? Il faudrait y voir de plus près.

Tout un processus de soumission volontaire (ou involontaire ?) est bien avancé à tous le étages de l’édifice social dont la langue, qu’on le veuille ou non, est le premier ciment. De l’école primaire (ou même maternelle) à l’enseignement supérieur dans les sciences d’abord (grâce à la loi Fioraso) et dans l’économie grâce aux écoles de commerce, l’invasion du globish devient la norme. À l’école primaire, de jeunes élèves, qui parfois entendent peu parler français à la maison et qui auraient tant besoin de “français renforcé”, doivent ingurgiter un petit vademecum d’anglais, qui les perturbe plus qu’il ne les instruit. Dans les médias, entre mille exemples, on aurait honte d’écrire : accord, non accord, au lieu de deal ou no deal, au sujet du Brexit. La banque postale a créé “Ma french bank” ! « On se demande parfois, nous dit un adhérent suisse, comment un tel géant culturel a pu tomber aussi bas ! »

Faute de toute réactivité, d’initiatives, de courage élémentaire, le français qui était prévalant il y a peu dans les institutions européennes est en voie d’extinction au profit de l’anglais (alors que le Royaume-Uni a quitté l’Union au début de 2020) avec le consentement tacite de nos représentants comme de nos gouvernants (car qui ne dit mot consent). C’est en violation ouverte et tranquille, aussi bien des traités que du pluralisme consubstantiel à l’Union européenne. Un député peut être rappelé à l’ordre par le président de séance, s’il ne s’exprime pas en anglais : d’autant plus scandaleux que les moyens de traduction automatique ont fait de considérables progrès. Plusieurs associations ont d’ailleurs introduit un recours auprès de la Cour de Justice européenne, avec la conviction que l’Europe ne peut continuer à se développer sur les décombres de nos langues.

Paradoxalement, une telle évolution contraste avec le fait que la pratique du français, la francophonie, font preuve de vitalité au plan international. Sans parler de l’Afrique (Kinshasa a dépassé Paris comme la plus grande ville francophone) ; on apprend le français en Chine, en Amérique du Sud, on le défend au Québec. L’Afrique de l’Ouest francophone est actuellement la plus dynamique au plan économique : l’usage commun du français n’y est pas pour rien. Mais pour combien de temps, si dans une ou deux générations la chute du français se poursuit ici ? Des pays africains (qui ont plus fait pour la francophonie que la France coloniale) commencent à s’interroger sur l’intérêt de maintenir le français dans son statut actuel, surtout dans l’enseignement. Notre réseau remarquable d'”Alliances françaises” est en voie de déconstruction, malgré la demande !

Devant la résignation ou le consentement des autorités publiques comme d’une certaine “élite”, au déclin programmé du français, devant l’apathie relative d’une société civile conditionnée en permanence au tout-anglais, il s’agit malgré tout de réagir pour empêcher l’enlisement. Et au point où en sont les choses, nous pensons que des “États généraux de la langue française” doivent être organisés le plus vite qu’il se peut. Ce qui mettrait au centre d’intérêt une problématique concernant tout le monde, d’une façon ou d’une autre. Cela n’implique pas seulement la France, mais l’ensemble francophone : ce seraient nécessairement des États généraux de dimension internationale, touchant à la communication, à l’enseignement, à la diplomatie comme au commerce. L’on pourrait en attendre une puissante contribution au bénéfice non seulement de la langue française, mais d’un pluralisme de l’esprit et de la culture dont a besoin notre monde mondialisé. Quant à la langue française, elle ne peut plus attendre.

À tous ceux que cette cause, qui est aussi celle de l’esprit, préoccupe sérieusement, nous demandons de réagir et de s’engager. Pour les associations participantes et le Haut Conseil de la Langue française et de la Francophonie : Jean-Louis Chédin.

Associations signataires :

  • Avenir de la Langue française (ALF) : Catherine Distinguin, présidente ;
  • C.O.U.R.RI.E.L. : Georges Gastaud, président ;
  • Défense de la Langue française (DLF), Marceau Déchamps, secrétaire général.
  • Haut Conseil ICLFF : Albert Salon, ancien ambassadeur, secrétaire général, prt d’honneur d’ALF ;
  • Île-de-France-Québec : Serge Dubief, président ;
  • Institut Culture, Économie et Géopolitique (ICEG) : Yves Montenay, président ;
  • Paris-Québec : Bernard Émont, ancien haut fonctionnaire européen, président
88 Etats et gouvernements de la francophonie (source : Organisation internationale de la francophonie)

Prix de thèse : RIODD VIGEO-EIRIS 2022

Le Réseau International de recherche sur les Organisations et le Développement Durable organise le Prix de thèse RIODD VIGEO-EIRIS 2022.

Ce prix de thèse a une vocation profondément transdisciplinaire en sciences sociales et s’adresse à toutes les disciplines (Sciences de gestion, Économie, Droit, Sociologie, Sciences Politiques, Histoire, Sciences de l’ingénieur, etc.), afin de valoriser les meilleures thèses ayant trait au développement durable, à la responsabilité sociétale des entreprises, et plus généralement à la thématique large des relations entre les organisations productives et la société.

Les thèses éligibles au prix RIODD Vigeo Eiris 2022 doivent avoir été soutenues durant les deux années civiles précédant la date du congrès du RIODD, donc entre le 1erjanvier 2020 et le 31 décembre 2021.

Les chercheur.e.s ayant candidaté au Prix RIODD Vigeo Eiris 2021 et dont la thèse n’a pas été récompensée peuvent soumettre à nouveau un dossier.

Toutes les thèses rédigées en français ou en anglais sont éligibles, quels que soient les contextes universitaires, notamment thèses de doctorat en France, PhD anglo-saxons, DBA, etc. En revanche, les thèses dites « professionnelles » qui correspondent à des mémoires réalisés dans le cadre de masters ou de mastères ne sont pas éligibles.

Les candidat.es doivent envoyer un dossier avant le 1er avril 2022 à l’adresse suivante : prixthese.rioddVE@gmail.com

Ce dossier (en version électronique) doit comprendre les documents suivants (en français ou en anglais) :

  • Un exemplaire de la thèse ;
  • Un résumé de la thèse compris entre 5 et 10 pages ;
  • Les deux pré-rapports autorisant la soutenance ainsi que le rapport de soutenance de la thèse ;
  • Une réponse sur une page à la question suivante : « En quoi votre travail fait-il progresser l’état des connaissances et des pratiques d’organisations concernant la RSE et/ou le DD ? » ;
  • Lettre d’engagement à être présent.e au 17e congrès du RIODD, qui aura lieu à Paris au Campus Condorcet les 17 et 18 novembre 2022.
  • Un document mentionnant : Nom, prénom, adresse postale et email, institution de rattachement pendant la thèse, institution de rattachement au moment de la candidature.

Tout dossier incomplet ne sera pas retenu.

Les différentes pièces seront envoyées de manière non jointe dans un dossier de format .zip, intitulé : nomprénom candidaturePrixdeTheseRIODDVigeo-Eiris2022

Évaluation des candidatures

Les dossiers seront évalués par un jury scientifique réuni par le RIODD. Les critères d’évaluation sont les suivants :

  • L’originalité de la problématique ;
  • L’intégration d’une approche multidisciplinaire (champ des sciences sociales) dans le processus de recherche ;
  • Le caractère innovant de la recherche dans sa dimension théorique ou méthodologique.

Les lauréat.e.s et éventuellement les finalistes retenu.e.s seront informé.e.s en juillet de la décision du jury.

Montant et remise du Prix de Thèse RIODD VIGEO-EIRIS 2022

Le, la ou les lauréat.e.s recevront un prix d’un montant de 2000 euros remis par la Présidente du RIODD et le représentant de Vigeo lors du 17e congrès du RIODD.

Le cas échéant, le jury peut en outre distinguer un ou deux autres finalistes (montant accordé par Vigeo-Eiris dans ce cas : 500 €.)

La remise du ou des Prix sera faite lors du Congrès du RIODD à Paris, le 17 novembre 2022 en présence d’un.e représentant.e de Vigéo-Eiris.

Valorisation de la Thèse

Le RIODD et Vigeo Eiris publieront également une information sur le/la lauréat.e et sur les éventuel.le.s finalistes sur leur site respectif et dans la Revue de l’Organisation Responsable.

https://www.cairn.info/revue-de-l-organisation-responsable.htm#

La, le ou les lauréat.e.s sont encouragé.e.s à soumettre un article issu de leur thèse à cette revue.

Nouveau MBA Communication & Marketing à EFAP Lyon

Implantée à Lyon depuis plus de 50 ans, EFAP Lyon, école de communication, offrait un diplôme de 4 ans aux étudiants jusqu’à l’année dernière. Depuis le mois d’octobre, la formation à l’EFAP s’étend sur 5 ans avec l’ouverture d’un nouveau MBA stratégique en communication et marketing.

La création d’une 5e année à EFAP Lyon

Alain Moreau, directeur de ce MBA raconte : « Pour moi, ouvrir un MBA à Lyon était une évidence. D’abord, parce que cela permet d’offrir un cursus de 5 ans aux étudiants de l’EFAP Lyon mais aussi parce que Lyon est le deuxième centre économique français, un grand carrefour européen et un bassin d’emploi important. »

Ce nouveau MBA d’un an est divisé en deux parties. Une première avec 6 mois de cours sur un programme complet : marketing stratégique, communication 360, marketing et vente à l’international, communication de crise, relation client etc. Durant ces 6 mois, les étudiants ont aussi l’occasion de travailler avec des marques en situation réelle. Par exemple, ils ont répondu à une problématique de Bocuse, à savoir : Comment développer cette entreprise à l’international ?

Des modules peuvent aussi être proposés « à la carte » comme l’utilisation de PAO (Suite Adobe Photoshop), le montage vidéo en collaboration avec l’Olympique Lyonnais ou du référencement avec Google Analytics pour répondre à la diversité des acquis des étudiants mais aussi adapter le programme en fonction des besoins et envies de chacun.

La deuxième partie de 6 mois concerne un stage en entreprise. Et, parce qu’aujourd’hui, toutes les entreprises ont besoin de communication et marketing, tous les étudiants trouvent un stage. Ils sont formés en début d’année pour répondre aux attentes des entreprises et du marché.

Les premiers pas dans la vie active

La direction de l’école souhaite surtout que ce MBA soit vu comme un tremplin pour entrer sereinement dans la vie active. Ainsi, tout est pensé pour permettre à l’étudiant de s’intégrer progressivement dans son futur milieu professionnel.

Les intervenants sont des professionnels en poste et reconnus dans leur discipline. Leur pratique pédagogique évolue en permanence afin qu’elle colle aux attentes actuelles. A savoir qu’un nouveau cours de retailing pour répondre à la révolution en cours dans la distribution, des ateliers de développement personnel et un cours de management ont été mis en place. Aussi, un enseignement digital intégré et une dimension éthique ont été inclus dans toutes les disciplines. Le programme a ainsi été conçu pour répondre à ce que les entreprises attendent d’un jeune diplômé.

Il existe également une proximité permanente avec les professionnels sous forme de conférences, de Masterclass (l’EFAP Lyon organise la « semaine des Masterclass du Marketing »), de visites d’entreprises et d’études de cas lors desquels les étudiants conçoivent puis présentent des recommandations stratégiques dans des conditions réelles.

À ce jour, le MBA Communication & Marketing Stratégique de l’EFAP vient d’être classé 4e de France. Fort de son succès, l’EFAP Lyon comptabilise déjà une trentaine de candidatures pour la rentrée prochaine de sa 5e année.

EFAP Lyon

OTAN en emporte le vent…

La peur succédant à la surprise, la sidération s’est emparée de l’Occident devant l’impensable « probable » des intentions poutiniennes proclamées urbi et orbi par les États-Unis. Le voile sanitaire pudico-politique aussitôt jeté par l’OTAN, répliquait illico l’engagement des États-Unis à ne pas s’engager dans une guerre qui ne les concernerait pas, ouvrant de fait, toutes les voies à l’invasion infâme de l’Ukraine par un dictateur paranoïaque et revanchard : retour du tragique dans l’histoire.

Après l’aveuglement et la honte partagée devant le martyre en marche et l’héroïsme d’un peuple et d’une Nation souveraine, démocratique, souhaitant partagée les valeurs et la liberté européennes, vient aussi la crainte du déshonneur. Le sursaut de conscience qui s’en est suivi, permit d’imaginer une réponse hybride, censée allier efficacité et neutralité guerrière (au sens des « traités en vigueur » que d’ailleurs personne ne respecte) à l’agression inédite de la Russie, par une politique de sanctions prétendument marquée par leur puissance de feu « donnant à réfléchir à l’agresseur ».

… Du vent rien que du vent et du bruit médiatique… elles n’ont ni arrêter ni modifier la logique stratégique et tactique de Poutine… pire… il a su en faire une surenchère pour ses menaces de rétorsions promises, nucléaires si nécessaires, de cette initiative qualifiée d’une assimilation à une « déclaration de guerre ».

Les postures impérialistes, expansionnistes de Poutine, son leadership autocratique et dictatorial et plus encore sa santé mentale, terrorisent littéralement les démocraties et plongent leurs dirigeants, même les plus rationnels dans des abimes de perplexité, avec cette question vertigineuse : « comment et quand arrêter cet ‘ours devenu ogre’ pour le monde civilisé et son propre peuple ? »

Sergueï Jirnov* son ex condisciple du KGB estime qu’il est en pleine dérive suicidaire d’autant qu’il a une tendance forte à sous-estimer les dangers de sa stratégie…

Alors sur quels leviers agir ?

Du coté de Poutine aucune chance. Il ne veut rien savoir et préfèrera l’apocalypse à la défaite militaire que d’ailleurs rien ne laisse prévoir hélas !

La société civile, l’opinion n’existent pas : le peuple russe lui ne sait rien (ou ne veut pas savoir) d’une réalité géopolitique qu’on lui cache depuis tant d’années. Il s’en tient globalement dans l’indifférence à l’écart, le nez dans sa survie quotidienne.

Les oligarques eux, savent (ce que la vie chez les dégénérés du monde capitalistes a de bon). Cette nomenklatura a… tout à perdre… pour eux, leurs enfants, leurs parents. Elle est aujourd’hui la force d’appui de Poutine. Elle peut devenir son talon d’Achille.

D’aucuns pensent que la diplomatie est la voie à privilégier, d’autres voudraient lui offrir une porte de sortie honorable pour qu’il ne perde pas la face. Enfin, l’opinion dominante pense « qu’il ne pourra jamais accepter de perdre ni politiquement ni militairement car ce serait un suicide. » Du coup, on le croit capable d’envisager, dos au mur, comme porte finale de sortie « un suicide général » pour l’humanité, comme Hitler l’avait envisagé de le faire et d’appuyer sur le bouton nucléaire ».

C’est un risque non nul. Mais ce qui parait acquit, c’est que Poutine ne s’arrêtera que si nous l’arrêtons ; si ce n’est pas cette fois, ce sera qu’une illusion éphémère de victoire et de gain de temps, qu’un simple report au prochain rendez-vous expansionniste avec les pays dit voisins qu’il vise de ses appétits et là, la question se reposera de la même manière qu’aujourd’hui, mais avec un agresseur, joueur d’échec et de poker menteur encore plus dangereux du fait de ses victoires et ses certitudes sur nos lâchetés. Devant ce dilemme, partageons deux réflexions de principes immémoriaux :

  • « Le courage fait mal une fois, la lâcheté longtemps… ». Avons-nous vraiment le choix ?
  • « la solidarité s’arrête au pied de l’ « échafaud ».

Quand bien même Poutine déciderait de monter le premier sur l’échafaud du nucléaire, il lui faudrait partager sa folie avec au moins deux voire trois autres décideurs pour déclencher la guillotine. Croyons-nous vraiment que « son premier cercle, les 500 oligarques qui se partagent 40% de la richesse russe, le suivraient de gaité de cœur ou bien préféraient-ils choisir de lui « couper la tête » plutôt que de se réjouir du funeste destin qu’il leur aurait ainsi promis. Poutine est un joueur d’échec. Quand il sent qu’il va perdre, il renverse la table plutôt que de reconnaitre sa défaite. Mais dans cette partie c’est lui qui risque le plus d’être renversé. Tous nos efforts, notre diplomatie, notre communication doivent se focaliser sur les oligarques, en positionnant Poutine en paria. C’est l’une des clés, en tout cas pour le court terme. Pour le moyen et le long terme, seule l’émergence d’une « Europe puissance » pourra garantir par sa défense commune la paix et sa survie… OTAN en emporte le vent…

Jean-Louis CHAMBON
Président fondateur du Cercle TURGOT

* Sergueï Jirnov, L’éclaireur, Éditions Nimrod, 2022.

Casablanca régresse à la cinquième place des villes francophones d’Afrique

Plus grande ville du Maghreb et autrefois première d’Afrique francophone, Casablanca viendrait d’être dépassée par Douala, deuxième ville du Cameroun, et se classerait désormais à la cinquième position des principales villes francophones du continent. Une évolution qui traduit la montée en puissance de l’Afrique francophone subsaharienne, où émergent de grandes et modernes métropoles.

Selon les dernières projections de l’ONU en matière de démographie urbaine, publiées en 2019, la population de Douala atteindrait 3,9 millions d’habitants début 2022, et aurait donc dépassé celle de Casablanca, qui s’établirait à 3,8 millions. Ainsi, cette dernière serait désormais la cinquième plus grande ville francophone d’Afrique, derrière Kinshasa (15,3 millions), Abidjan (5,4), Yaoundé (4,3) et maintenant Douala. Il convient là de préciser que les données et comparaisons de l’ONU portent sur la population des agglomérations, et non sur celle des aires urbaines (ni sur celles des villes dans leurs limites administratives, parfois assez réduites). En effet, et alors que la notion d’agglomération (ou unité urbaine) repose uniquement sur un critère géographique, à savoir la continuité du bâti, la notion d’aire urbaine repose sur un double critère, géographique et économique, en tenant compte d’un certain nombre de localités voisines d’une métropole, dont elles sont économiquement très dépendantes, mais dont elles demeurent « physiquement » séparées par des terres – encore – inoccupées. Ainsi, la population d’une aire urbaine peut donc, dans certains cas, dépasser assez largement celle de l’agglomération principale.

La montée en puissance démographique des villes francophones subsahariennes…

Le nouveau recul de Casablanca illustre la montée en puissance des métropoles francophones d’Afrique subsaharienne, qui occupent désormais huit des dix premières places du classement des villes francophones d’Afrique (et sept des dix premières au niveau mondial, où l’on retrouve également Paris et Montréal, respectivement peuplées de 11,1 et 4,3 millions d’habitants). Un classement qui demeure largement dominé par Kinshasa, et dans lequel la deuxième métropole maghrébine, Alger (ville arabo-berbéro-francophone, à l’instar de Casablanca) n’occupe désormais que la 9e position, avec 2,8 millions d’habitants. À titre de comparaison, se sont non moins de sept des dix premières places du classement qui étaient occupées par des villes du seul Maghreb en 1950, à savoir Casablanca (première, avec 0,6 million d’habitants), Alger (2e), Tunis (3e), Oran (4e), Marrakech (6e), Fès (9e) et Rabat (10e). Et selon les projections de l’ONU, Casablanca ne serait plus que l’unique représentante du Maghreb dans le top 10 du classement en 2035, tout en n’arrivant qu’à la dixième position (4,7 millions d’habitants, très loin derrière Kinshasa, qui dépasserait les 25 millions).

… et l’émergence d’importants et modernes pôles économiques

Mais cet essor démographique s’accompagne également d’une modernisation rapide et d’une montée en puissance économique. Les grandes métropoles francophones subsahariennes sont des chantiers à ciel ouvert, où se multiplient les grands travaux d’infrastructure (routes, ponts, électrification, assainissement…), comme à Abidjan et Dakar qui connaissent une modernisation à grande vitesse. Ainsi, la plus grande ville ivoirienne, où les travaux du tramway ont été récemment lancés, en août dernier, et où l’une des premières opérations de greffe de foie d’Afrique subsaharienne vient d’être réalisée, en décembre dernier, connaît un véritable boom en sa qualité de capitale économique de la Côte d’Ivoire, qui n’est autre que le pays le plus dynamique du continent, en tenant compte à la fois des taux de croissance économique et du niveau de richesse déjà atteint.

En effet, et avec une croissance annuelle de 7,3% en moyenne sur la période de dix années allant de 2012 à 2021, et un PIB par habitant de 2.326 dollars début 2021 (selon les dernières données disponibles de la Banque mondiale), la Côte d’Ivoire a non seulement réussi l’exploit de devenir le pays le plus riche d’Afrique de l’Ouest continentale (en dépassant le Nigeria, dont la production pétrolière est environ 50 fois supérieure, et le Ghana, dont les productions pétrolière et aurifère sont, elles aussi, considérablement supérieures), mais elle est également devenue le premier – et encore le seul – pays africain disposant d’une production globalement assez modeste en matières premières non renouvelables, à dépasser en richesse un pays d’Amérique latine, à savoir le Nicaragua dont le PIB par habitant atteignait 1 905 dollars (hors États de moins de 1,5 million d’habitants, majoritairement insulaires et ne pouvant être pris en compte pour de pertinentes comparaisons). Ainsi, et grâce à ce dynamisme, le poids économique de la ville d’Abidjan aurait récemment dépassé celui de Casablanca, qui avait d’ailleurs déjà été démographiquement devancée au début des années 2000.

Quant à Dakar, peuplée de 3,3 millions d’habitants, celle-ci profite également du développement rapide du Sénégal, deuxième ou troisième pays le plus dynamique d’Afrique, au coude-à-coude avec le Kenya (avec une croissance annuelle de 5,2% en moyenne sur la décennie 2012-2021, et un PIB par habitant de 1.472 dollars début 2021, un des niveaux les plus élevés d’Afrique subsaharienne, hors pays pétroliers), et qui devrait lui aussi bientôt dépasser la Nigeria en richesse par habitant, à l’instar du Kenya et du Cameroun. La capitale sénégalaise se modernise à vive allure, comme l’illustre l’inauguration récente, en décembre dernier, du train le plus rapide d’Afrique de l’Ouest (un train régional), pouvant atteindre la vitesse de 160 km/h et dépassant ainsi légèrement celui qui avait été mis en service au Nigeria, en 2016 (et présenté, à tort, par nombre de médias comme un train à grande vitesse, ou TGV, alors que le seul véritable train de ce genre, selon les standards internationaux, circule au Maroc depuis 2018, et peut atteindre 320 km/h).

Par ailleurs, la ville de Dakar, qui vient également de consolider son rang de pôle majeur de la médecine en Afrique, avec la signature d’un accord, en juillet 2021, avec des pays et institutions de l’Union européenne, les États-Unis et la Banque mondiale, portant sur la construction d’une usine de production de vaccins destinés au continent (contre le covid-19 et des maladies endémiques), devrait très prochainement connaître une nouvelle accélération de sa croissance économique avec le démarrage, prévu courant 2023, de la production pétrolière en mer. À moyen terme, le pôle économique que représente la capitale sénégalaise pourrait donc dépasser, à son tour, celui de Casablanca, qui devrait déjà être démographiquement dépassée vers 2030.

Mais la montée en puissance économique d’Abidjan et de Dakar, ainsi que des autres grandes métropoles francophones d’Afrique subsaharienne, devrait également s’accompagner d’une politique visant à favoriser l’émergence de grandes entreprises capables de se projeter au-delà des frontières nationales, et d’assurer à leur pays une présence et une influence économiques à l’échelle au moins continentale. Sur ce point, le chemin est encore long pour rattraper cet autre pays francophone qu’est le Maroc, deuxième investisseur africain sur le continent et qui devrait assez prochainement occuper la première place, en devançant l’Afrique du Sud (en grave déclin économique, avec un taux de croissance annuel de seulement 0,8% en moyenne sur la décennie 2012-2021, et, de surcroît, assez largement inférieur à la croissance démographique du pays, estimée à 1,4% en moyenne sur cette même période).

Appel à candidatures pour les allocations de thèse du Ministère des Armées – Edition 2022

Nous vous informons que le Ministère des Armées attribue au titre de l’année 2022 jusqu’à trois allocations de thèse en histoire militaire (le montant de l’allocation est de 10 000 euros).

Ces allocations sont ouvertes à tout candidat inscrit en thèse au moment du dépôt de dossier de candidature, à l’exception des doctorants bénéficiant d’un contrat doctoral tel que défini par le décret n°2016-1173 du 29 août 2016 modifiant le décret n°2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d’enseignement supérieur ou de recherche.

Les dossiers de candidature soumis seront évalués et sélectionnés selon les critères suivants :

  • la valeur scientifique du projet de thèse ;
  • l’intérêt de la recherche pour le ministère des Armées ;
  • la valeur du candidat ;
  • la valeur du laboratoire d’accueil et la qualité de l’encadrement.

Peuvent faire acte de candidature :

  • tout doctorant, sans distinction de nationalité, inscrit dans une université française et rattaché à un laboratoire français ;
  • tout doctorant de nationalité française dans une université étrangère.

Les dossiers de candidature (document en pièce jointe) sont soumis au conseil scientifique de la recherche historique de la défense (CSRHD) qui décide de l’attribution de ces allocations.

L’allocation est attribuée pour une durée d’un an.

Elle peut être renouvelée deux fois, sur demande explicite du candidat.

ATTENTION : Le renouvellement n’étant pas automatique, le candidat doit établir chaque année un nouveau dossier de candidature comprenant un état des travaux effectués depuis sa précédente demande ; ce dossier est soumis une nouvelle fois au CSRHD qui appréciera l’évolution du travail du candidat.

Après acceptation par le CSRHD, une convention d’allocation de thèse est adressée par le ministère des Armées à chaque bénéficiaire de l’allocation.

Date limite du dépôt des candidatures : vendredi 18 mars 2022 (23h59)

Contacts :

Utilisation numérique pédagogique d’extraits d’œuvres : un nouveau cadre juridique qui permet de préserver les accords français existants


Le 25 novembre 2021, l’ordonnance transposant l’article 5, dit « exception pédagogique », de la Directive européenne 2019/790, est parue au Journal Officiel. Elle définit le nouveau cadre juridique pour les utilisations d’extraits d’œuvres sous forme numérique à des fins pédagogiques.

Si cette nouvelle loi permet aux établissements d’enseignement et de formation professionnelle d’utiliser sous forme numérique des extraits d’œuvres sans autorisation de leurs auteurs, elle prévoit également que cette « exception pédagogique » ne s’applique pas dès lors que des accords, couvrant les mêmes usages que l’exception, ont été conclus entre le secteur pédagogique et les auteurs et éditeurs.

Une loi qui permet une « prévalence des licences » existantes

Le législateur européen, dont l’objectif était de permettre que les usages numériques d’œuvres protégées par les enseignants et les élèves au sein de leur établissement puissent se faire dans les mêmes conditions dans l’ensemble des États Membres, a tenu compte de l’existence, dans de nombreux pays, de dispositifs contractuels respectueux du droit d’auteur qui couvrent ces pratiques.

Ainsi, la transposition en droit français de la directive reprend bien cette disposition.

En effet, il existe en France depuis près de 15 ans, des Protocoles d’accord, signés entre les ministères (Éducation nationale et Enseignement supérieur) et les Organismes de Gestion Collective (OGC) représentant les différentes familles d’ayants droit (écrit et image fixe, musique, audiovisuel) qui permettent aux 1 million d’enseignants, formateurs et aux 16 millions d’élèves, étudiants, stagiaires de travailler dans le respect du droit d’auteur.Ces licences permettent également, par la relation contractuelle qu’elles instaurent entre l’OGC et les utilisateurs, de suivre et d’accompagner l’évolution des pratiques, d’assurer une juste rémunération des ayants droit et de sensibiliser les (futurs) utilisateurs au droit d’auteur.

Les auteurs et les éditeurs de 15 500 œuvres françaises ont reçu des droits en 2021 pour les extraits utilisés sous format numérique dans l’enseignement et la formation

Une sécurité juridique apportée par le principe d’une « gestion collective étendue »

La loi introduit par ailleurs une nouveauté en droit français : la possibilité de recourir à un mécanisme de gestion collective étendue, à l’image de ce qui existe de longue date dans les pays nordiques. Grâce à ce dispositif, l’autorisation d’utilisation délivrée par un OGC, dès lors qu’il est fortement représentatif d’une catégorie d’ayants droit, s’applique, de par la loi, à l’ensemble des titulaires de droits du même secteur. Ainsi, ce mécanisme procure aux enseignants et aux élèves une sécurité juridique identique à celle de l’exception, qui leur permet d’utiliser toutes les œuvres d’un domaine donné, tel que les œuvres de l’écrit.

Deux décrets en Conseil d’État sont maintenant attendus pour finaliser l’entrée en vigueur de la loi, qui devraient être adoptés très prochainement.

Soulignons que ce nouveau cadre est le fruit d’une forte mobilisation des ayants droit et du CFC, tant au niveau européen qu’au niveau français au cours des 5 dernières années, pour défendre un juste équilibre entre les besoins du secteur éducatif et l’économie des créateurs de contenus.

Nous reprenons ici intégralement un communiqué du CFC
en date du 1er décembre 2021.


Ordonnance n° 2021-1518 du 24 novembre 2021 complétant la transposition de la directive 2019/790 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance n° 2021-1518 du 24 novembre 2021 complétant la transposition de la directive 2019/790 

IÉSEG lance un nouvel Executive Mastère Spécialisé : Direction Transformation et Développement Humain

IÉSEG lance un nouvel Executive Mastère Spécialisé® Direction Transformation et Développement Humain, dont la première rentrée aura lieu en octobre 2022. En effet, dans un monde toujours plus volatile, incertain, complexe et ambigu, les leaders et managers doivent développer de nouvelles compétences humaines et une posture agile pour piloter le changement permanent et produire de la performance durable pour leur entreprise.

Bernard COULATY pilotera cet Executive Mastère Spécialisé® Direction Transformation et Développement Humain

Piloté par Bernard COULATY, ancien DRH de grands groupes internationaux du CAC 40 et professeur de Leadership et Ressources Humaines à l’IÉSEG, l’Executive Mastère Spécialisé® Direction Transformation et Développement Humain est particulièrement adapté aux experts RH investis dans le développement des talents et la conduite du changement en entreprise, qui souhaitent développer leur vision stratégique et leur leadership, comme à tous les leaders opérationnels et futurs dirigeants devant mettre en œuvre demain des transformations intégrant le développement humain dans leur organisation.

Ce programme innovant vise quatre objectifs pédagogiques : acquérir une vision stratégique des ressources humaines à travers une approche holistique des enjeux organisationnels et humains de l’entreprise ; intégrer les dimensions individuelles, managériales et organisationnelles d’une transformation réussie et durable ; acquérir les outils et méthodes de transformation et de développement humain en activant les leviers du changement (acteurs, valeurs et systèmes) et développer son leadership pour se positionner en animateur du changement et en partenaire stratégique dans le domaine des ressources humaines du futur.

Davos : la réunion annuelle du Forum économique mondial reportée du 22 au 26 mai

Le Forum économique mondial est heureux d’annoncer qu’il tiendra son assemblée annuelle 2022 à Davos-Klosters, en Suisse, du dimanche 22 au jeudi 26 mai. Sous le thème, Travailler ensemble, restaurer la confiance, la réunion annuelle 2022 sera le premier événement mondial de leadership en personne depuis le début de la pandémie.

Réunion annuelle du Forum économique mondial

La réunion annuelle 2022, qui revient à Davos-Klosters après une interruption de deux ans, offrira aux dirigeants mondiaux l’occasion de faire le point sur l’état du monde et de façonner des partenariats et des politiques pour la période cruciale à venir.

Les sujets à l’ordre du jour comprendront la reprise pandémique, la lutte contre le changement climatique, la construction d’un avenir meilleur pour le travail, l’accélération du capitalisme des parties prenantes et l’exploitation des technologies de la quatrième révolution industrielle.

Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, a déclaré : « Après toutes les réunions virtuelles qui ont eu lieu au cours des deux dernières années, les dirigeants de la politique, des affaires et de la société civile doivent enfin se réunir à nouveau en personne. Nous devons établir l’atmosphère de confiance qui est vraiment nécessaire pour accélérer l’action collaborative et relever les multiples défis auxquels nous sommes confrontés.

Le Forum économique mondial continuera à communiquer étroitement avec le gouvernement suisse sur la situation de santé publique en Suisse. La réunion aura lieu tant que toutes les conditions nécessaires seront en place pour garantir la santé et la sécurité de ses participants et de la communauté hôte.

Au cours de l’Agenda 2022 de Davos, les chefs d’État et de gouvernement et les organisations internationales ont partagé leurs priorités pour une année difficile à venir. Ils ont rejoint des dirigeants d’entreprises et de la société civile et ont parlé des perspectives économiques mondiales, des inégalités, d’un avenir sain, du climat et de la résilience.

Manutan conclut un mécénat avec ESCP Business School

Répondant à un objectif de conquête et d’accompagnement de nouveaux talents pour préparer son avenir, Manutan, leader européen du e-commerce spécialisé dans la distribution BtoB, conclut un mécénat avec ESCP Business School et la Fondation ESCP.

manutan
Logo Manutan

Manutan et ESCP Business School, une collaboration à succès

Manutan et ESCP avaient déjà initié un premier rapprochement : de mai à décembre 2019, Manutan a été accompagnée notamment par ESCP pour valoriser les « Leaders of tomorrow », un programme de 20 mois conçu pour le développement des talents internes. Ce programme, dont certains modules ont été co-construits avec et co-pilotés par ESCP, visait à challenger collectivement et individuellement des collaborateurs en leur confiant un projet de direction générale. L’école est ainsi intervenue à l’occasion du kick-off dans ses locaux pour soutenir le contenu pédagogique et a organisé la « learning expedition » à ESCP Berlin avec les 20 talents du programme. 

Désormais, c’est sous l’égide de la Fondation ESCP, que la collaboration s’inscrit. Parmi la centaine d’électifs proposés aux étudiants du programme « Grande Ecole » du MiM (Master in Management), figure le cours « Design Thinking ». Un cours de 30h dont la promotion 2020 lancée le 15 janvier l’est désormais avec le soutien de Manutan.

Ce cours est porté par le Département Entrepreneuriat de ESCP et l’Institut Jean-Baptiste Say.

Pour le Professeur Rober Sheldon, co-coordinateur de ce cours avec Anna Glaser, «le Design Thinking est une méthode d’innovation qui s’inscrit dans l’action. Quoi de plus naturel d’associer une entreprise à ce cours pour offrir à nos étudiants de formidables terrains d’apprentissage. Je me réjouis de ce partenariat avec Manutan dont la culture entrepreneuriale sera riche d’enseignement.»

L’ensemble de la promotion, composée de 82 étudiants de 16 nationalités différentes, est divisé en 14 groupes. Les étudiants travailleront, en appliquant la méthode de Design Thinking, sur différents business cases proposés par Manutan. Ces business cases, incarnés par les membres de la Direction Générale de Manutan et de ses filiales européennes, auront pour thématiques :

  • L’entreprenariat : créer de nouvelles opportunités de business pour Manutan ;
  • Le développement ou l’amélioration des produits ou services existants ;
  • L’optimisation des organisations internes.

Les étudiants rencontrent les équipes de Manutan

Le 15 janvier dernier, les 82 étudiants ont rencontré les équipes Manutan pour le lancement de la promotion ! Ils ont également visité le siège européen du Groupe à Gonesse, le 29 janvier dernier afin de découvrir les métiers et les expertises. Ce fut également l’occasion d’échanger avec les porteurs des business cases et de récolter un maximum d’informations pour nourrir leurs projets.

« Ce partenariat avec ESCP représente une réelle opportunité d’expérimentation qui va nous permettre de faire connaître Manutan, de challenger les projets de l’entreprise par des jeunes, et d’identifier de potentiels talents pour l’entreprise », commente Edouard Michel, Directeur RH & Université du groupe Manutan.

Le 25 mars, date de fin de la promotion, chaque groupe pitchera son projet avec, à la clé, deux prix : « Best project » et « Design thinking Excellence ».

Manutan, étant en recherche constante de leaders et de talents, souhaite être en contact avec des jeunes qui vont pouvoir apporter des manières innovantes de fonctionner, challenger certains aspects du business, proposer de nouvelles opportunités, etc.

« ESCP a 200 ans d’existence et possède déjà de nombreux partenaires de renom : des très grandes entreprises aux start-ups. Il est rare de croiser cette voix intermédiaire que représente Manutan, à savoir l’ETI qui a l’agilité d’une PME, donnant le pouvoir de mettre en œuvre des projets de grande envergure ! Nous avons construit une relation solide avec l’école, avec comme but prochain d’intégrer l’écosystème de ESCP, dont le BDE, afin de leur permettre de relayer nos offres d’emplois ! » ajoute Edouard Michel.

Ces jeunes talents connaissent désormais Manutan et pourront s’ils le souhaitent dans un avenir proche rejoindre l’ETI pour des postes en CDI, CDD, alternance ou encore des stages en France et en Europe

Étude FNEGE 2019 : Devenir du travail du manager

La nouvelle étude FNEGE 2019, « Devenir du travail du manager : (Des)illusions du collaboratif, espoirs de solidarité, coordon­née par François-Xavier de VAUJANY, Professeur à l’Université Paris Dauphine et Pierre-Yves GOMEZ, Professeur à l’emlyon Business School, paraît ce jour.

Dans cette enquête, les auteurs ont voulu porter un regard sur l’évolution du travail dans le monde des entreprises, en paral­lèle avec l’évolution du monde de la formation supérieure en management. L’objectif de cette étude est d’aider à mieux comprendre comment les institutions de formation supérieure au management peuvent s’adapter aux transformations ac­tuelles et attendues du travail et de contribuer à éclairer leurs stratégies selon la manière d’aborder cette question.

L’opposition des mondes du travail (académique et professionnel, « ancien » et « nouveau ») n’est pas tranchée car le monde des entreprises évolue en même temps que celui des institutions qui forment… au management dans les entreprises. Les universités et les écoles qui produisent les futurs managers sont aussi parties prenantes du discours sur les transformations du travail dans les entreprises. Elles les soutiennent et parfois les anticipent par des recherches, des cours ou des conférences.

Les auteurs analysent l’ampleur réelle des transformations du travail dans les entreprises et notamment des managers en activité sur la manière dont ils la vivent ou l’anticipent. Cette démarche de travail a permis de recueillir les avis de 653 managers en distin­guant trois catégories de managers selon leur ancienneté dans la vie professionnelle.

L’étude invite à nuancer les discours sur les transformations «disruptives» du travail. Cette mutation importante du travail dans les organisations est en cours depuis des décennies mais il faut la placer dans la perspective d’une transformation permanente qui constitue un mode de gouvernement autant dans les entreprises que dans les institutions d’ensei­gnement supérieur. Elle prend aujourd’hui une forme particulière et originale, notamment avec l’explosion spatiale et temporelle de la façon de travailler, et donc de manager le travail.

FNEGE : Jérôme CABY nouveau Délégué Général

Ce mardi 24 mars 2020 s’est tenu un Conseil d’Administration extraordinaire de la FNEGE pour désigner le nouveau Délégué Général de la Fondation. Jérôme CABY a été élu à l’unanimité pour succéder à Maurice THEVENET, en poste depuis 2016. Le nouveau Délégué Général prendra ses fonctions à compter du 1er Juillet 2020.

Qui est le nouveau Délégué Général, Jérôme CABY ?

Jérôme CABY est Professeur de finance d’entreprise à l’IAE de Paris, Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Il a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques françaises et internationales, six ouvrages en tant qu’auteur ou coordinateur et commente régulièrement l’actualité financière dans les médias grand public.

Il a exercé à plusieurs reprises des fonctions de direction d’établissements d’enseignement supérieur, successivement directeur de l’IAE de Paris, Directeur Général d’ICN Business School Nancy-Metz et Directeur Général de l’ESCE à Paris.

Composition du Conseil d’Administration de la FNEGE

Le Conseil d’Administration de la FNEGE est paritaire, composé de représentants des pouvoirs publics et d’entreprises.

Son Président, aujourd’hui Jean-Marc JANAILLAC, est un ancien dirigeant d’entreprise.

Il est actuellement composé de :

  • Michèle AMIEL (Danone)
  • Daniel BAROIN (Carewan)
  • Anne-Sophie BARTHEZ (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche)
  • Frank BOURNOIS (ESCP Business School)
  • Carole COUVERT (CESE)
  • David DERRE (IUMM)
  • Hélène DUCHENE (Ministère des Affaires Etrangères)
  • Alice GUILHON (Chapitre Management de la Conférence des Grandes Ecoles – Skema Business School)
  • Jean-Pierre HELFER (Professeur émérite)
  • Bruno LAFONT (ancien Président de la FNEGE)
  • Eric LAMARQUE (IAE France – IAE Paris)
  • Jean-Claude LE GRAND (L’OREAL)
  • Jean-Luc NEYRAUT (CCI Paris Ile-de-France)
  • Séverine LEGUILLON (Ministère du Travail)
  • Pierre-Michel MENGUER (Collège de France)
  • Jean-Luc PLACET (PwC)
  • Philippe TASSI (Médiamétrie)
  • Daniel VITRY (Professeur émérite)
  • Jean-Louis WALTER (Pôle Emploi)
  • Helen ZEITOUN (IPSOS)
  • Agnès ZOBEL (Ministère de l’Economie et des Finances)