Archives de catégorie : Actualité de la gestion

États-généraux de l’information : suite et pas encore fin

Après avoir donné la parole au Conseil de Déontologie journalistique et de médiation et à la Commission de la Carte dans le numéro 324, nous donnons la parole aux journalistes dont les organisations signataires ont adressé cette participation à la réflexion globale dont la synthèse rappelons le devrait paraître en juin 2024.

États généraux de l’information : faire entendre la voix des journalistes

Garantir le droit à « une information libre, indépendante et fiable » : c’est l’enjeu des « États généraux de l’information », promis par Emmanuel Macron au printemps 2022, finalement lancés le mardi 3 octobre dernier. Cinq groupes de travail seront constitués afin de plancher sur les défis de notre profession. Lutte contre la désinformation et les ingérences étrangères, rôle de l’information dans la qualité du débat démocratique, ou encore « avenir des médias et du journalisme » seront, entre autres, au menu des échanges qui devront déboucher sur des propositions de réformes à l’été 2024.

Confrontés à la défiance croissante du public, aux atteintes au secret des sources, à la remise en cause de leur indépendance, les journalistes sont demandeurs d’évolutions législatives leur permettant d’exercer leur profession dans de bonnes conditions, pour délivrer une information de qualité, au profit des citoyens.

Pourtant, alors qu’ils sont concernés au premier chef, les journalistes et leurs représentants n’ont à aucun moment été associés à la préparation de ces États généraux. Certes, les professionnels peuvent déposer une contribution… au même titre que n’importe qui, la « participation citoyenne » étant ouverte à tous. Les organisations syndicales représentatives des journalistes, déjà, s’en sont émues dans un communiqué commun.

Nous, associations de journalistes, rassemblons des professionnels de tous horizons, généralistes ou spécialisés, exerçant dans tout type de médias. Chacune à notre façon, nous œuvrons à l’amélioration de nos pratiques professionnelles. Actions de formation ou de sensibilisation, rencontres entre pairs ou avec des experts, retours d’expériences sont autant de moyens d’aider nos consœurs et confrères à progresser, et à délivrer au public une information de qualité.

À ce titre, nous demandons à pouvoir porter la voix des journalistes dans le cadre des États généraux.

Signataires (par ordre alphabétique)

  • Association des diplômés de l’IJBA et de l’IUT de journalisme de Bordeaux
  • Association française des journalistes agricoles, de l’alimentation, de l’environnement et de la ruralité (Afja)
  • Association des journalistes antiracistes et racisé•e•s (Ajar)
  • Association des journalistes de la construction et des activités de la maison (Ajcam)
  • Association des journalistes européens (AJE France)
  • Association des journalistes de l’éducation (Ajéduc)
  • Association des journalistes économiques et financiers (Ajef)
  • Association des journalistes de l’habitatet de la ville (Ajibat)
  • Association des journalistes de l’information sociale (Ajis)
  • Association des journalistes d’information sur les religions (Ajir)
  • Association des journalistes du jardin et de l’horticulture (AJJH)
  • Association des journalistes médias (AJM)
  • Association des journalistes médicaux de la presse grand public (AJMed)
  • Association des journalistes des petites et moyennes entreprises (AJPME)
  • Association des journalistes de la presse scientifique d’information (AJSPI)
  • Association des journalistes du tourisme (AJT)
  • Association des journalistes pour la transparence (AJT)
  • Association nationale des journalistes de l’assurance (Anja)
  • Association de la presse ministérielle ou accréditée
  • Collectif Tu piges
  • Fédération internationale des journalistes (FIJ)
  • La Chance
  • Profession Pigiste

Madagascar : Déploiement d’une mission électorale de la Francophonie

A l’invitation des autorités malgaches, la Secrétaire générale de la Francophonie, Son Excellence Madame Louise MUSHIKIWABO, déploie une mission électorale de la Francophonie (MEF) à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle du 16 novembre 2023 à Madagascar.

Conduite par S.E. Mme Madame Micheline CALMY-REY, ancienne Présidente de la Confédération Suisse, et Envoyée spéciale de la Secrétaire générale pour Madagascar, la MEF, composée de personnalités et d’experts issus de plusieurs pays francophones, séjournera à Antananarivo du 13 au 20 novembre 2023.
Cette MEF qui s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des processus démocratiques dans l’espace francophone, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako (2000), rencontrera les principaux acteurs et institutions impliqués dans la préparation et la conduite du processus électoral, les représentants de la société civile ainsi que les partenaires internationaux sur place.

Le jour du scrutin, les membres de la MEF se rendront dans certains centres de vote d’Antananarivo et ses environs et évalueront le déroulement des opérations électorales en s’appuyant également sur les observations des partenaires de l’OIF au sein des organisations de la société civile malgache.

Depuis un an l’OIF apporte un appui multidimensionnel au processus électoral malgache en cours dans les domaines suivants : audit du registre électoral national et des listes électorales ; soutien à des organisations féminines et de la société civile ainsi qu’aux responsables de médias pour renforcer la sensibilisation et la participation des femmes et des jeunes aux élections, soutien à l’observation électorale nationale, formation des journalistes à la couverture équilibrée des activités politiques et à lutter contre la désinformation.

A l’issue du processus électoral, les constats et conclusions de la mission feront l’objet d’un rapport qui formulera des recommandations en vue du renforcement du système électoral et de la démocratie à Madagascar.

MADE IN FRANCE « ENSEMBLE » : rejoignez la pétition !

Depuis 12 ans Guillaume Gibault – le fameux Président du Slip Français – s’engage pour la fabrication française avec ses 80 partenaires industriels et de tous ceux qui font vivre le Made in France avec lui.
Depuis des mois ce collectif alerte sur le besoin de donner un vrai cap et cadre stratégique et à ce sujet. Depuis des semaines ils attendent des réponses des pouvoirs publics sur leurs propositions concrètes. Pourtant, rien ne bouge.

Le Made in France est bon pour le pays

Plus d’emploi, plus de lien social, moins d’impact carbone le Made in France est pourtant l’évidence et chacun appelle à la reconquête industrielle.

Dans le contexte économique difficile actuel, il est impératif de soutenir les entreprises qui font le choix de fabriquer en France. Elles défendent une certaine vision du monde, un modèle social et 3,2 millions d’emplois en France qui sont autant d’histoires, de familles, de vies.

Ensemble, rendons l’impossible possible !

À la veille de l’incontournable salon du Made In France, les citoyens peuvent décider que cela change. C’est pourquoi Guillaume Gibault appelle à déposer votre signature.

Une signature pour une pétition nationale pour un projet de loi en faveur des entreprises du Made in France.

Une pétition pour composer un collectif de 100.000 citoyens dans une demande claire aux pouvoirs publics : La mise en place d’un cadre économique en faveur des entreprises fabriquant en France.

L’objectif : atteindre 100.000 signatures avant la fin de l’année afin que ce cadre nécessaire à une reconquête industrielle soit débattu et décidé à l’Assemblée nationale.

“Particuliers, entreprises, associations, fédérations, signez, relayez, partagez… on compte sur vous” précise Guillaume Gibault.

#madeinfranceensemble

MADE IN FRANCE ENSEMBLE !

SIGNEZ LA PÉTITION EN FAVEUR DE LA FABRICATION FRANÇAISE ET SOUTENEZ LES PROJETS MADE IN FRANCE !

Je signe la pétition !

Le XIXe Sommet de la Francophonie en France sous le signe de la création, l’innovation et l’entreprenariat en français

Au terme de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) qui s’est tenue à Yaoundé, au Cameroun, ces 4 et 5 novembre 2023, la France a reçu de la Tunisie la présidence de la CMF pour les deux prochaines années, au titre de pays hôte du XIXe Sommet de la Francophonie qu’elle accueillera en octobre 2024. La délégation française à Yaoundé était emmenée par la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Madame Catherine Colonna. 

Aux côtés de la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, la Secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des partenariats internationaux, Mme Chrysoula Zacharopoulou, a présenté les enjeux de ce prochain Sommet aux États et gouvernement membres de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Le Sommet de la Francophonie 2024

Le Sommet de la Francophonie s’ouvrira, le 4 octobre 2024, à la Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, lieu entièrement dédié à la langue française et aux cultures francophones, inauguré le 30 octobre dernier par le Président de la République, Emmanuel Macron. Le Sommet se poursuivra à Paris le 5 octobre 2024.

Le XIXe Sommet de la Francophonie sera un événement majeur, tant sur le plan diplomatique, que politique, économique et culturel, avec la langue française en trait d’union. En France, il sera l’un des temps forts internationaux de l’année 2024 avec l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques.

La France et l’OIF

La France et l’OIF nourrissent l’ambition de promouvoir une Francophonie au service des peuples, d’en démontrer les dynamiques et les opportunités.

La France et l’OIF sont convenus que la créativité, l’innovation et l’entreprenariat dans la diversité de l’espace francophone seront placées au cœur de l’événement. La Francophonie est en effet un formidable vecteur de débats intellectuels, de création et d’emploi et le monde francophone est porteur de talents et d’opportunités dont nous devons être fiers. La thématique retenue invitera chacune et chacun à « Créer, innover et entreprendre en français ».

Pour illustrer ce thème, la France a souhaité organiser, en marge du Sommet, un Festival de la francophonie, afin de valoriser une Francophonie dynamique auprès des Françaises et des Français et de l’ensemble de la communauté francophone. Ce Festival, bâti en dialogue avec l’OIF, ses Etats membres et les sociétés civiles, contribuera à la perception d’une francophonie ouverte, vivante, plurilingue, contemporaine, utile et attractive. Il permettra de valoriser la vitalité des scènes culturelles, académiques, scientifiques et entrepreneuriales francophones, et s’étendra à tout le territoire métropolitain et ultramarin, mais aussi en ligne et dans tout l’espace francophone.

À Paris, il intégrera un Village de la Francophonie, organisé conjointement avec l’Organisation internationale de la Francophonie et ses États et gouvernements membres participant au Sommet.

L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.

Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

Le projet de règlement European Media Freedom Act encourage la censure de la presse par les plateformes et compromet l’indépendance des journalistes

Un texte essentiel pour l’avenir de la démocratie sur notre continent est aujourd’hui en discussion à Bruxelles : le European Media Freedom Act (EMFA), ou « projet de règlement sur la liberté des médias », entend créer un cadre européen pour la liberté de la presse et l’indépendance de l’information. Il s’agit, pour les institutions européennes, de répondre à la situation dans certains Etats-Membres dits « illibéraux », où, effectivement, cette liberté et cette indépendance sont remises en cause, notamment par les pratiques du pouvoir politique.

Ce faisant, l’Europe ambitionne aussi d’améliorer la situation dans les autres Etats-Membres, en édictant des principes généraux et des pratiques communes, directement applicables dans les 27 pays de l’Union.

Un European Media Freedom Act sans liberté ?

A la lecture des propositions de la Commission, nous sommes pourtant loin du compte.

Le texte actuel de cet European Media Freedom Act, préparé rapidement, sans examen des situations nationales ni de véritable concertation avec les médias, risque d’aboutir au résultat inverse à celui recherché et de marquer une véritable régression en matière de liberté dans des pays où celle-ci est pourtant vivace.

Car la façon dont chaque pays fait respecter et vivre la liberté de la presse et le pluralisme dépend de son histoire, de sa tradition politique, de son niveau de protection des libertés : en France, la référence est la loi de 1881, éminemment protectrice, en ce qu’elle pose un principe de liberté de publication que seul le pouvoir judiciaire peut censurer ou limiter dans certains cas précisément encadrés. Cette exclusivité du contrôle de la presse par les juridictions constitue une précieuse garantie d’indépendance et d’impartialité pour les éditeurs que nous sommes.

La tentation d’instaurer une régulation administrative

La tentation d’instaurer une régulation administrative du pluralisme sur le modèle de l’audiovisuel, éventuellement à une échelle européenne, relève d’une régression par rapport à la liberté dont la presse écrite jouit aujourd’hui en France. Une régulation administrative est-elle mieux placée que la communauté des citoyens et lecteurs pour juger du niveau de pluralisme nécessaire à notre pays ? Un paysage de plus de 6 000 publications de presse papier et en ligne soulève-t-il réellement les mêmes questions que quelques chaînes de télévision ? Il est permis d’en douter.

La loi de 1881 prévoit aussi que le directeur de la publication assume la responsabilité pénale de tout ce qui est écrit et publié par les journalistes. Mettre fin à cette protection reviendrait à faire peser toute la responsabilité pénale sur les journalistes eux-mêmes : la presse en sortira-t-elle plus libre ? L’indépendance des rédactions renforcée ? Là aussi, le doute est permis.

Paradoxalement, s’agissant de la censure exercée par les plateformes en ligne – qui constitue pourtant l’expérience commune des éditeurs européens – ce projet de texte reste à l’inverse très timide : un simple avertissement à l’éditeur qui aura accepté préalablement de passer sous ses fourches caudines permettra à n’importe quelle plateforme de justifier la censure d’une publication. Nous sommes loin de l’échange contradictoire approfondi qui dans notre pays précède toute censure d’un article de presse – cette dernière restant l’exception. Le législateur européen doit poser une limite aux pouvoirs qu’il s’apprête à confier aux GAFA sur le débat public et sur la presse : un article légal hors ligne ne doit pas pouvoir disparaître en ligne sur la seule décision d’une plateforme ou d’un algorithme.

Un European Media Freedom Act très incertain

Les travaux des commissions du Parlement européen d’une part, au sein du Conseil d’autre part, semblent s’orienter vers une prise en compte de ces risques : on ne peut que s’en réjouir. Mais l’issue de ces débats reste très incertaine, et les risques pour la liberté de la presse demeurent bien réels.

Le pluralisme et la liberté de la presse sont essentiels pour tous les citoyens de l’Union et sont des marqueurs forts du niveau de développement démocratique des Etats. Les éditeurs signataires appellent donc les législateurs européens et les Etats-Membres à préserver les cadres juridiques protecteurs qui ont prouvé leur efficacité et à garantir la presse de toute censure par les plateformes.

Plus de 270 titres de presse sont signataires de cette tribune à propos du European Media Freedom Act

4 saisons, Agra, Alpes et Midi, Annales des loyers, Annales Françaises de médecine d’urgence, Argus de l’assurance, Associations mode d’emploi, Auto infos, Automobile & l’entreprise, Beaux Quartiers, Bien-dire, Bien-dire initial, BIP, Bricolage Bâtiment Industrie, Bulletin d’Espalion, Bulletin Quotidien, Cahiers juridiques de la gazette, Carte Blanche, Services, Chantiers de France, Charente Libre, Chien de chasse magazine, Chimie Pharma Hebdo, Chronique Républicaine, Concours Pluripro, Contrats Publics, Correspondance de la publicité, Correspondance économique, Correspondance de la presse, Corse Matin, Côté Brest, Côté Quimper, Courrier de l’Ouest, Courrier des maires et des élus locaux, Courrier Picard, Décision atelier, Décision atelier PL, Dépêche – le petit meunier, Dordogne Libre, Douleur et analgésie, Droit de la voirie, Editions de l’Opportun, Editions du Phare, Egora, Emballages Magazine, Enerpresse, English Now, Est Eclair, Famosa, Fiches pratiques de l’administration territoriale, Finances hospitalières, FLD Hebdo, Formes de luxe, Formule verte, Funds magazine, Galvano Organo, Gazette des Communes des départements et des régions, Gazette Sante-social, Génie climat Magazine, Go English, Go English Kids, Golias, Golias Hebdo, GP Mag, Haute -Provence, Haute Gironde, Haute Saintonge, Haute-Provence Info, Heroes medias, Industrie Pharma, Info Buro Mag, Info Chimie Magazine, Info-L’hebdo des Alpes de Haute-Provence, Informations rapides de la copropriété, IT- Industrie & Technologies, J’apprends l’anglais, Je Journal des Entreprises, Jurisprudence automobile, Kanra Publishing, L’Aisne Nouvelle, L’Alsace, L’Angérien Libre, L’Ardennais, L’Avenir de l’Artois, L’Echo, L’Echo d’Ancenis, L’Écho de l’Armor et l’Argoat, L’Écho de l’Ouest, L’Echo de la Lys, L’Echo du Berry, L’Ecole des lettres, L’Equipe, L’Essor Isère, L’Essor Loire, L’Essor Sarladais, L’Essor Savoyard, L’Est Eclair ,L’Hebdo de Besançon, L’Hebdo de Charente-Maritime, L’Hebdo de l’Aveyron, L’Hebdo des Alpes de Haute-Provence, L’Hebdo des Savoie, L’Hebdo du Finistère, L’Indépendant du Pas de Calais, L’Indicateur des Flandres, L’Opinion Indépendant, L’Union, La cuisine pro, La Dépêche du Bassin, La Gazette des Courses et Geny, La Gazette du centre Morbihan, La Mairie magazine, La Manche Libre, La Montagne des Hautes-Pyrénées, La Nouvelle Gazette, La Presse d’Armor, La Presse de Gray, La Presse de la Manche, La Presse de Vesoul, La Provence, La Renaissance, La Renaissance du Loir-et-Cher, La Renaissance Lochoise (Indre-et-Loire), La République des Pyrénées, La Revue du Patricien, La Revue du Patricien Médecine Générale, La revue pratique du froid, La Savoie, La Semaine, La Semaine dans le Boulonnais, La Semaine du Roussillon, La Tribune de Montélimar, La Tribune Républicaine, La Vie corrézienne, La Vie nouvelle, La Voix du Cantal, La voix du Nord, Le Betteravier Français, Le Bulletin d’Espalion, Le Châtillonnais et l’Auxois, Le Courrier Cauchois, Le Courrier de l’Ouest, Le Courrier de la Mayenne, Le Courrier Français, Le Courrier Indépendant, Le Dauphiné Libéré, Le Figaro, Le Haut Anjou, Le Journal d’Ici, Le Journal de Montreuil, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Journal de Vitré, Le Journal des Flandres, Le Journal du Médoc (Gironde), Le Littoral, Le Maine Libre, Le Mémo, Le Mensuel, Le Messager, Le Monde du Surgelé, Le Moniteur architecture, Le papetier de France, Le Parisien, Le Patriote, Le Pays Gessien , Le paysan Lorrain, Le Penthièvre, Le Petit Bleue des Côtes d’Armor, Le Phare de Ré, Le Phare Dunkerquois , Le Ploërmelais, Le Poher, Le Progrès, Le Républicain Lot-et-Garonne, Le Républicain Sud-Gironde, Le Résistant, Le Réveil de Berck, Le Réveil du Midi, Le Semeur hebdo (Puy-de-Dôme), Le Soir, Le Tarn Libre, Le Trégor, Les Affiches, Les affiches Haute-Saône, Les cahiers techniques du bâtiment, Les Echos, Les Echos du Touquet, Les éditions du sites, Les éditions rotative, Les Tribunes de la Santé, Lettre du cadre territorial, Lettre du financier territorial, Libération, Libération Champagne, LSA, Maine-Libre, Marchés mag, Marie Claire, Le Réveil du Midi, L’Hebdo des Savoie, Médecine et chirurgie du pied, Metro, Rolling Stone, L’Essor Sarladais, Moniteur des travaux publics et du bâtiment, Montagne Leaders, Moto magazine, Mutualiste, Mutualiste – Acoris Mutuelles, Mutualiste – Avenir mutuelle, Mutualiste -MBA mutuelle, Mutualiste -MPPM, Mutualiste-pavillon prévoyance, Mutualiste-Viasanté, Mutuelles du soleil, Négoce, NEO restauration, Nord Littoral, Opérations immobilières, Option finance, Paris Normandie, Paris-Courses, Paris-Turf, La Tribune de Montélimar, L’Opinion Indépendant, Périnatalité, L’hebdo de l’Aveyron, Groupe EBRA, Affiches Haute-Saône, Phytothérapie, Le Journal d’Ici, Plastiques & Caoutchoucs Magazine, PlayBacPresse, Poher Hebdo, Pontivy Journal, Presse de la Manche, Presse Océan, Prisma Media, Reflets Essec Mag, Réussir Apiculture, Réussir Bovins Viande, Réussir Grandes cultures, Réussir lait, Réussir Le Périgord, Réussir Porc, Réussir vigne, Réussir Volaille, Revue de jouet, Revue de l’électricité et de l’électronique, Revue Française du dommage corporel, Route actualité, RS France, Rsedatanews, Salles propres, Santé RH, Sarre Hebdo, SAS Nivéales Médias, Scrineo, Sebdo le point, Services, Sogemedia, Sortir 17, Stores & fermetures, Sud-Ouest, Techni-Cités, Télégramme, L’Opinion, Tout Lyon, Tribune de l’assurance, Union & Territoires, Usine nouvelle, Voix du Nord, Vosges Matin, Weekend, Workplace magazine.

European Media Freedom Act
Un European Media Freedom Act en discussion à la Commission européenne

Manifeste pour une ESS rassemblée, claire et conquérante !

Nous sommes des acteurs militants, responsables, dirigeants, entrepreneurs, chercheurs, qui croyons plus que jamais en la pertinence de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) dans un monde en pleine mutation économique et écologique, et face à des enjeux majeurs pour notre démocratie et pour la cohésion sociale. Au moment où des débats parfois tendus animent le monde de l’entrepreneuriat social et à impact, et où l’ESS est collectivement interpellée quant à ses fondamentaux, nous appelons au rassemblement de ses acteurs autour de la clarté de ses principes d’action, et dans une organisation collective refondée, moteur d’une dynamique de conquêtes et de progrès.

Premiers signataires (suite de la liste à la fin du manifeste)

Jérôme Saddier, président d’ESS France et de Coop.fr (Les Entreprises Coopératives) / Claire Thoury, présidente du Mouvement Associatif / Benoît Hamon, ancien ministre de l’ESS / Marion Lelouvier, présidente du Centre français des fonds et fondations / Eric Chenut, président de la Mutualité Française / Elisa Braley, Collectif FemmESS / Hugues Sibille, président du Labo de l’ESS / Mahel Coppey, adjointe à la maire de Nantes, présidente du Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) / Bastien Sibille, président de Mobicoop / Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, président du GSEF (Forum Mondial de l’Economie Sociale) / Michel Jezequel, président de la Chambre Régionale de l’ESS (CRESS) Bretagne et 1er vice-président d’ESS France / Claude Alphandéry, président d’honneur du Labo de l’ESS et de France Active / Pierre-René Lemas, président de France Active / Patrick Jacquot, au nom de l’Association des Assureurs Mutualistes, P-DG de la Mutuelle des Motards…

Nous sommes engagés pour l’ESS

Que nous soyons engagés dans des entreprises et organisations qui façonnent certains secteurs économiques et sociaux, parfois depuis des décennies au point de faire partie du paysage familier de nos concitoyens et parfois plus récemment, ou que nous soyons engagés dans celles qui explorent les voies de l’innovation sociale, écologique et démocratique, nous sommes convaincus de la force de nos modèles pour agir, créer et entreprendre en faveur du progrès social, économique et écologique, et pour rendre la société plus inclusive.

Notre ambition commune, dans notre grande diversité des familles et réseaux d’acteurs de l’ESS, ce sont en effet nos raisons d’agir : nous avons toujours su et nous pouvons encore faire des choses bien plus grandes que ce que nous sommes, parce que nos modèles sont résilients et proches des besoins fondamentaux et des aspirations humaines, parce qu’ils expriment et incarnent un potentiel puissant et transformateur de la société. Nous le mesurons au quotidien, quelles que soient les difficultés que nous rencontrons et, parfois, l’adversité de la concurrence et l’inconstance des pouvoirs publics.

L’ESS n’est pas pour nous un conservatoire de bonnes idées, mais une dynamique fondée sur une énergie inépuisable : le pouvoir d’agir et d’initiative de la citoyenneté. Il prend des formes différentes variées dans nos associations, coopératives, entreprises sociales, fondations, mutuelles, mais il s’incarne toujours dans la volonté de repousser les frontières de l’économie du Bien commun et de l’innovation sociale.

Les « nouveaux rivages de l’ESS »

Devant nous sont les conquêtes possibles, les « nouveaux rivages de l’ESS », qui doivent encore affranchir certaines activités essentielles des risques et dérives de la prédation financière : sécurité alimentaire, habitat, accès à l’eau et à l’énergie, protection sociale, préservation des espaces naturels et de la biodiversité, démocratie numérique, éducation, culture… Ce sont les communs à construire, à développer, à rendre incontournables, dans un monde qui ne peut compter seulement sur la croissance ni sur la technologie pour trouver des solutions à ce qui est désormais une crise de modèle. Ces conquêtes ont besoin de l’initiative collective, de la gestion non-lucrative ou à lucrativité limitée, de la démocratie économique qu’incarne l’ESS, autant que d’un esprit entrepreneurial motivé par une forte ambition transformatrice.

Ensemble, nous faisons bloc autour de la notion d’Economie sociale et solidaire telle qu’elle a été définie par la loi du 31 juillet 2014, après de longs débats, et qui a inspiré ces deux dernières années les résolutions reconnaissant l’ESS aux niveaux européen et international. Il s’agit d’un acquis précieux qui, complété de la définition de notre utilité sociale et environnementale, suffit à nous qualifier et qui nous projette vers l’avenir en garantissant notre liberté d’agir, sans tutelle d’aucune sorte et en pleine responsabilité de nos actes.

C’est sur ces bases que nous appelons tous les acteurs à soutenir et à rejoindre les familles et les réseaux de l’ESS qui les représentent dans le respect de nos valeurs fondamentales, tout en donnant aux acteurs émergents de l’innovation sociale et environnementale, de l’économie solidaire ainsi que de l’entrepreneuriat social toute leur place dans ce large rassemblement où doivent s’opérer des convergences nécessaires.

Nos statuts ne sont pas figés, ils sont même les moteurs de la pérennité de nos engagements : la loi de 2014 a étendu leurs principes à toutes les sociétés commerciales qui veulent s’inscrire dans les ambitions et les règles de l’ESS ; l’intégration d’entreprises conventionnelles dans l’ESS est un enjeu à portée de mains. C’est parce que nous avons confiance en nos principes que nous disons notamment aux entreprises à mission : vous avez fait le pas d’intégrer une mission d’intérêt général à vos statuts ; surtout ne vous arrêtez pas là, limitez désormais votre lucrativité et devenez démocratiques !

Nous avons aussi besoin de nous renforcer dans notre diversité, au sein d’une ESS cohérente et engagée collectivement dans son développement, comme en coalition avec des mouvements d’entreprises engagées. Cette nouvelle étape est nécessaire pour répondre efficacement à cette quête de sens qui traverse notre société, pour promouvoir la citoyenneté et l’émancipation, pour encourager les projets portés dans les territoires et amplifier notre capacité transformatrice, pour renforcer le pouvoir d’agir des individus, pour défricher l’avenir, et pour nous projeter dans un horizon européen et international.

Ce qu’ESS France a su construire

Cette convergence, à partir de ce qu’ESS France a su construire, doit aussi incarner la clarté des principes qui nous animent et leur déclinaison grâce à la notion d’utilité sociale et environnementale. La plupart de nos entreprises et organisations savent parfaitement la démontrer à leurs parties prenantes ; à l’heure où la notion « d’impact » est de plus en plus répandue au risque d’une confusion avec nos modèles socio-économiques et d’une banalisation de l’ESS, il nous appartient de mieux nous faire connaître du grand public selon des outils et méthodes qui nous soient propres, et développés en toute liberté et responsabilité. Cette exigence nous oblige au regard du rôle que nous voulons jouer à l’avenir, mais aussi pour lutter contre le « social » et le « green washing ».

C’est aussi à ce titre que nous avons besoin de repenser notre organisation collective en tant qu’employeurs, en tant qu’entrepreneurs, en tant qu’acteurs du mouvement social, pour que l’ESS dans son ensemble soit identifiée à partir de pratiques cohérentes avec nos principes, notamment en termes de partage de la valeur et de dialogue social. Répondre à une quête de sens au travail ne suffira pas : la visée transformatrice de l’ESS doit aussi s’illustrer dans la démocratie de l’économie et de l’entreprise, dans l’attention à la qualité de vie au travail, dans l’atteinte réelle de l’égalité femmes-hommes, dans la juste répartition de la valeur créée en fonction de nos modèles économiques. La cohérence implique aussi de nouer entre organisations et entreprises de l’ESS des alliances privilégiées, et de s’engager dans le développement mutuel en renouant avec une ambition collective et solidaire.

Pour toutes ces raisons, nous poursuivrons ensemble la défense d’une conception exigeante et ambitieuse de l’ESS et nous proposerons dans les prochaines semaines les contours d’une organisation collective refondée incarnant toutes ces ambitions. Nous travaillerons aussi à ce que cette dynamique inspire des politiques publiques ambitieuses, qui viendront soutenir nos projets et accompagner les efforts de ceux qui entreprennent avec une haute conception de leur responsabilité à l’égard de la société ; une loi de programmation au service des enjeux de l’ESS est devenue indispensable.

Au moment où la reconnaissance de l’ESS s’impose en Europe, et même au niveau mondial où elle incarne la nouvelle efficacité nécessaire à la réalisation des Objectifs du Développement Durable des Nations-Unies, nous voulons favoriser l’engagement, accompagner les transitions, dynamiser les coopérations territoriales et internationales. Notre histoire démontre que nous avons su le faire sans tout attendre des pouvoirs publics, mais l’ampleur des enjeux justifie pleinement qu’ils investissent résolument dans le potentiel que nous représentons collectivement, comme ils avaient su le faire hier, notamment à l’occasion de crises sociales.

Cette ESS doit désormais s’emparer des menaces croissantes

Cette ESS, reconnue à l’échelle internationale, doit désormais s’emparer des menaces croissantes (écologiques, numériques, financières…) et des enjeux d’une transformation profonde de modèle socio-économique, sans jamais cesser de s’appuyer sur la nécessité de renforcer la citoyenneté et de s’appuyer sur elle. C’est notre responsabilité face aux générations futures. Nous appelons tous ceux qui veulent de bonne foi œuvrer avec nous pour inventer une économie de proximité et durable, rechercher une post croissance sobre et équitable, transformer le travail… Nous les invitons à nous rejoindre, à apporter à ce grand mouvement, leurs intelligences et leurs énergies entrepreneuriales, particulièrement les jeunes inquiets du futur et désireux de sens, d’inclusion, de coopération et de sobriété, de s’engager concrètement avec nous pour une autre économie.

Nous annonçons le rassemblement de l’ESS, nous nous y engageons collectivement et résolument. Oui, nous pensons qu’en agissant ensemble, dans la clarté des identités, l’ESS peut devenir la norme de l’économie de demain, et contribuer ainsi aux nécessaires changements systémiques.

Suite des signataires

  • Colas Amblard, avocat et président de l’Institut ISBL
  • Frédéric Annette, président de la CRESS Réunion
  • Alexandre André, président de Mutuelle Avenir Santé
  • Alain Arnaud, président du CIRIEC France
  • Kadafi Atoumani, président de la CRESS Mayotte
  • Jean-Louis Bancel, ancien Président du Crédit Coopératif et de Coopératives Europe
  • Sylvie Ben Jaber, présidente de la Mutuelle Familiale
  • Fatima Bellaredj, déléguée générale de la Confédération Générale des SCOP
  • Emmanuelle Beyer, présidente de la CRESS Grand Est
  • Eric Bidet, chercheur, co-président de l’ADDES
  • Yannick Blanc, président de l’Institut Français du Monde Associatif
  • Christiane Bouchart, ancienne présidente du RTES
  • Sylvie Bourbigot, ancienne vice-présidente en charge de l’ESS au Conseil Départemental des Côtes d’Armor
  • Arnaud Breuil, secrétaire général de l’ICOSI
  • Guylaine Brohan, Présidente de la Fédération nationale des Familles Rurales
  • Patrick Brothier, président du Groupe AESIO
  • Jean-Philippe Brun, expert Institut ISBL
  • Jean-Louis Cabrespines, ancien président du CNCRES et du CEGES, délégué général du CIRIEC, expert ISBL
  • Philippe Calmette, président de la FISAF (Fédération des acteurs des handicaps sensoriels et des troubles du langage) et du think-tank FRATERNITÉ
  • Gilles Cavé, président de la CRESS Pays de la Loire
  • Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole
  • Christiane Châteauvieux, présidente de la Fédération française des coopératives d’habitants (Habiccop)
  • David Cluzeau, délégué général de Hexopée
  • Alain Coheur, président ESS Forum International
  • Patricia Coler et Josette Combes, co-présidentes du Mouvement pour une Economie Solidaire
  • Adrien Couret, directeur général AEMA Groupe
  • François Debiesse, président d’Admical
  • Michelle Demessine, présidente de l’Union nationale des associations de tourisme
  • Danielle Desguées, présidente Fonds « Entreprendre autrement » et directrice générale du Réseau BGE PaRIF
  • Jean-Louis Desnoues, président de la CRESS Centre Val de Loire
  • Camille Dorival, journaliste et éditrice à Coopaname, ancien directrice générale d’Alternatives Économiques
  • André Ducournau, président de la CRESS Occitanie
  • Timothée Duverger, chercheur à Sciences Po Bordeaux et président de l’Association des Lecteurs d’Alternatives Economiques
  • Abdelaali El Badaoui, président du Fonds de dotation France du Coeur
  • Myriam Faivre, présidente-directrice générale de la CAE Clara
  • Maryline Filippi, universitaire, rédactrice en chef de la RECMA
  • Alain Forest, président du Mouvement associatif Pays de la Loire
  • Eric Forti, président de la Ligue de l’Enseignement Ile de France
  • Christophe Fourel, Mouvement convivialiste
  • Françoise Fromageau, présidente de Mona Lisa, administratrice du Mouvement Associatif de Bretagne
  • Bernard Gaillard, personne qualifiée, CESER de Bretagne
  • Yannick Gallien, président du Mouvement associatif PACA
  • Jean Luc Garde, président de la Mutuelle Malakoff Humanis, membre du Bureau de la Mutualité Française
  • Jean Gatel, ancien ministre de l’ESS
  • Morgane Gauquelin, directrice générale de REC Innovation et vice-présidente de la CRESS Ile-de-France
  • Christophe Gaydier, président d’Animafac
  • Cyril Gayssot, co-fondateur de FMS – Entreprise Adaptée
  • Dominique Gillot, présidente de la Fédération Générale des PEP
  • Pascal Glémain, Université Rennes 2, ESO UMR 6590 du CNRS, Institut ISBL
  • Laurent Grandguillaume, président de Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée
  • Dominique Guillen Isenman, présidente de la Fédération Nationale Solidarité Femmes
  • Dominique Hays, président du Réseau Cocagne
  • David Hiez, professeur de droit, spécialiste en droit de l’ESS, Université du Luxembourg
  • Thierry Jeantet, président d’Honneur de ESS Forum International, membre du conseil du GSEF
  • Dominique Joseph, présidente de MutElles
  • Jacques Landriot, président de la Confédération Générale des SCOP
  • Françoise Lareur, présidente de la Fondation Macif
  • Georges Laumuno, président de la CRESS des Îles de Guadeloupe
  • Daniel Le Guillant, président de la Fédération Française des Coopératives et Groupements d’Artisans
  • Maryvonne Le Pezennec Charrier, Union Régionale Bretagne CLCV
  • Gérard Lejeune, expert-comptable et commissaire aux comptes, expert Institut ISBL
  • Patrick Levy-Waitz, président de la Fondation Travailler Autrement et de l’Association France Tiers Lieux
  • Marie-Martine Lips, ancienne présidente du Conseil national des CRESS…
  • Pierre-Edouard Magnan, président de la CRESS Normandie
  • Dominique Mahé, président de France Active Garantie
  • Pierre Marini, élu et dirigeant mutualiste
  • Alexis Masse, président de France Active Initiative
  • Nathalie Mayance, présidente d’APIVIA MACIF MUTUELLE
  • Catherine Mechkour Dimaria, secrétaire générale du Réseau national des ressourceries et recycleries
  • Pascal Michard, président AEMA Groupe
  • Benoît Miribel, ancien président du CFF, secrétaire général Fondation Une santé durable pour tous, président d’honneur d’Action contre la faim
  • Viviane Monnier, présidente de l’Union Régionale Solidarité Femmes IDF
  • Stéphane Montuzet, président de la CRESS Nouvelle-Aquitaine
  • Stéphanie Motté, co-présidente Familles Rurales 35
  • Jean-Paul Nanguet, président du Mouvement associatif de La Réunion
  • Carole Orchampt, déléguée générale du RNMA, experte Institut ISBL
  • Christian Oyarbide, dirigeant mutualiste
  • Nils Pedersen, président de la Fonda
  • Loïc Pelletier, président de la Fédération Nationale des Coopératives de Consommateurs
  • Yves Pellicier, président de la MAIF
  • Josyane Pérez, présidente du Mouvement associatif de Nouvelle-Aquitaine
  • Philippe Perrault, président de la MACIF
  • Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire de Bordeaux, vice-président du RTES
  • Denis Philippe, président de la CRESS Sud
  • Laurent Pinet, président de Coorace
  • Charlotte de Poncins, co-présidente du F3E
  • Olivier Pouyaud, président du Groupe mutualiste RATP
  • Valentina Ricci, déléguée générale de l’Institut ISBL
  • Nadine Richez-Battesti, universitaire Aix-Marseille Université et LEST-CNRS, co-présidente de l’ADDES
  • Peggy Robert, présidente de la CRESS Hauts-de-France
  • Armand Rosenberg, entrepreneur social et président de la CRESS Auvergne Rhône-Alpes
  • Pierre-Jean Rubini, président de la CRESS Corse
  • Laurence Ruffin, vice-présidente de la Confédération Générale des SCOP
  • Christian Sautter, président d’honneur de France Active
  • Pierre Siquier, président de France Générosités
  • Françoise Sturbaut, présidente de la Ligue de l’Enseignement
  • Robert Sturgis, président du Mouvement associatif Ile de France
  • Céline Thiébault-Martinez, secrétaire générale de l’IPSE
  • Frédéric Tiberghien, président de FAIR
  • Loreline Vidal, administratrice référente, au nom du CA collégial du Réseau national des maisons des associations
  • Hugues Vidor, président de l’Union des Employeurs de l’Economie Sociale (UDES)
  • Jérôme Voiturier, directeur général de l’Uniopss
  • Elisa Yavchitz, directrice générale des Canaux
  • Serge Widawski, directeur général APF Handicap

Entre institutions financières et petits épargnants, la Commission européenne a choisi son camp sur les rétrocommissions

Ce 24 mai 2023, la Commission européenne a présenté sa proposition de stratégie d’investissement de détail. Cette proposition contient quelques bonnes dispositions, déclare Claude Gruffat – un eurodéputé du Parlement européen – mais elle ne répond pas à l’une des priorités de Mairead McGuinness, Commissaire aux services financiers : l’interdiction des rétrocommissions.

Les rétrocommissions en question

Une rétrocommission (ou “inducement” en anglais) c’est le fait pour un distributeur de produits financiers (comme les assureurs, les banques etc…) de recevoir une rémunération d’une autre société financière lorsqu’elle vend un produit financier créé par cette dernière.

Ces pratiques du secteur financier finissent forcément par constituer un conflit d’intérêt : les entreprises qui distribuent des produits financiers, qui sont censées conseiller le consommateur, sont incitées économiquement à refourguer des produits financiers sans tenir compte des besoins de leurs consommateurs et consommatrices.”

Pour une interdiction des rétrocommissions

Claude Gruffat, député européen, membre de la commission des Affaires économiques et monétaires déclare : « Au sein du groupe des Verts/ALE, nous demandons depuis longtemps l’interdiction de ces “rétrocommissions”. Les associations de consommateurs également. C’était même le projet initial de la Commission et son étude d’impact l’a confirmé : l’interdiction est la meilleure solution pour lutter contre les conflits d’intérêts. »

Entrepreneuriat et Covid-19 : nouvelles opportunités de croissance ?

Le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qualifiait le COVID-19 de pandémie. Depuis cette date, nos vies ont connu des bouleversements majeurs ; couvre-feu, confinement et télétravail ont alors rythmé nos quotidiens respectifs. Si ces conditions ont eu une influence sur notre vie sociale (Mena et al. 2022), elles ont aussi fortement touché la vie économique (Tang et al., 2021; Khlystova et al., 2022). Selon l’OCDE (2021a), la pandémie et les restrictions associées ont entrainé la plus grave récession mondiale depuis près d’un siècle : le PIB des pays de la zone OCDE a par exemple chuté de 1,8% au premier trimestre 2020, puis de 10,6% au cours du deuxième. Cette récession inédite a également eu une influence singulière sur l’activité entrepreneuriale. Effectivement, parmi les PME qui sont restées ouvertes de mai à décembre 2020, entre 55% et 70% ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires (OCDE, 2021b).

La France a aussi été gravement touchée par cette crise sans précédent. En 2020, le PIB français a diminué de 7,9% alors que la valeur ajoutée des entreprises a connu une diminution de 8,1% (INSEE, 2021). Cette dégradation des indicateurs est notamment expliquée par les confinements et les mesures évolutives (couvre-feux et restrictions de déplacement). Le premier confinement a constitué un choc pour tous les secteurs ; l’arrêt des activités a parfois été brutal et les dirigeants de PME n’ont pas pu l’anticiper. Le second confinement a également eu des répercussions significatives. Toutefois, certains secteurs ont été fortement touchés (hébergement-restauration), alors que d’autres ont profité de cette période pour se développer (livraison à domicile) (INSEE, 2021). Plus largement, en 2020, le nombre total de créations d’entreprises en France a atteint un nouveau record avec 848 200 créations, soit 4% de plus qu’en 2019 – et cela malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 (INSEE première, 2021). Ce constat souligne que si la pandémie a été un frein pour l’activité économique, elle a aussi apporté de nouvelles opportunités (Liguori et Winkler, 2020 ; Messeghem et al., 2022) – c’est-à-dire de nouveaux besoins permettant de développer de l’entrepreneuriat alternatif (durable, social, hybride, etc.) et de générer un profit (Hansen et al., 2011).

Les opportunités amenées par la crise sanitaire sont notamment liées à la transition numérique (OCDE, 2021a). Effectivement, de nombreuses PME ont dû rapidement changer leur business model (Sharma et al., 2022), en intégrant notamment la dématérialisation et la vente en ligne (OCDE, 2021b). L’exploitation de ces opportunités a alors permis à certaines PME de rebondir et d’utiliser la crise comme un levier de croissance (Calabrò et al., 2021). Dans la littérature en entrepreneuriat, les travaux récents ont également porté sur les conséquences de la crise (Gregurec et al., 2021 ; Belitski et al., 2022 ; Newman et al., 2022) et sur la capacité de résilience des PME (Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, 2020 ; Janssen et al., 2021 ; Sharma et al., 2022). La question de la poursuite des opportunités a finalement été peu explorée dans ce contexte spécifique (Lungu et al., 2021), alors que les opportunités contribuent au renouveau stratégique et au maintien des avantages concurrentiels (Chabaud et Messeghem, 2010). Pour combler ce manque, nous proposons d’étudier la crise du COVID-19 comme un générateur d’opportunités entrepreneuriales. Au regard des recommandations de Kuckertz et Brändle (2022), nous mettons en évidence trois axes de recherche :

  1. Opportunités entrepreneuriales et COVID-19 : la crise sanitaire a amené de nouvelles opportunités dans la mesure où de nouveaux besoins sont apparus. Toutefois, les conditions d’émergence de ces opportunités restent encore floues. L’objectif est de mettre en évidence les déterminants contextuels qui ont favorisé la création ou la découverte (Alvarez and Barney, 2007) de nouvelles opportunités. Cela met par exemple en lumière le rôle des pouvoirs publics (Narula, 2020). En France, quelle a été l’influence des mesures restrictives (restrictions de déplacements et couvre-feux) sur l’entrepreneuriat ? Les deux confinements ont-ils modifié l’engagement entrepreneurial ? La question des opportunités conduit également à adopter une approche processuelle en trois étapes : identification, évaluation et exploitation (Shane et Venkataraman, 2000). Depuis les années 2000, ce processus a été largement étudié en entrepreneuriat général (Chen et Liu, 2020 ; De Massis et al. 2021 ; Healey et al. 2021). Les chercheurs ont ainsi mis en évidence des éléments essentiels pour mieux comprendre les ressorts de la poursuite des opportunités. Toutefois, peu de travaux ont été menés dans un contexte particulièrement incertain, comme celui de la crise de COVID-19. L’idée est alors de mieux comprendre comment un entrepreneur identifie, évalue et exploite des opportunités entrepreneuriales dans une situation de crise. La phase amont (identification et évaluation) peut amener à explorer la vigilance entrepreneuriale, (Kirzner, 1973 ; Tang et al., 2012 ; Bilal et al., 2022), alors que la phase aval (exploitation) peut conduire à une réflexion sur l’orientation entrepreneuriale (Covin and Slevin, 1989 ; Wales et al., 2020 ; Liu and Xi, 2022).
  • Nouveaux modes d’entrepreneuriat en temps de crise : la crise sanitaire a amplifié des dynamiques entrepreneuriales. Elle a par exemple dynamisé l’entrepreneuriat numérique (Ratten, 2021), en poussant de nombreuses PME sur la voie de la digitalisation (OCDE, 2021a). L’entrepreneuriat social (Bacq and Lumpkin, 2021) a également connu un essor, dans la mesure où la majorité des entrepreneurs français ont donné la priorité à l’impact social et/ou environnemental de leur entreprise. Enfin, l’entrepreneuriat de nécessité (Kuratko and Audretsch, 2022) et l’entrepreneuriat hybride (Demir et al., 2022) ont également été relancés, car le premier confinement a entrainé la mise en place du chômage partiel dans tous les secteurs (DARES, 2021). Si l’entrepreneuriat féminin doit encore être stimulé , l’activité entrepreneuriale en général a connu un essor pendant la crise sanitaire. Dans ce contexte, doit-on faire face à un renouvellement de l’engagement entrepreneurial ? Observe-t-on de nouvelles stratégies d’entrées ou de sorties en entrepreneuriat ? Les entrepreneurs doivent-ils revisiter leurs postures pour créer de la valeur (économique, sociale ou environnementale) ? Ces questions invitent à explorer les nouveaux profils d’entrepreneurs, le rôle de la créativité  ou encore les nouvelles stratégies qui sont mises en place en période de crise. Il serait également pertinent d’analyser plus en détails les différents modes d’entrepreneuriat, en insistant sur leurs conditions d’émergence et/ou de développement au sein d’un écosystème.
  • Capacité de résilience des PME et adaptation au choc : la crise sanitaire a entrainé un arrêt brutal des activités et un recul du chiffre d’affaires pour les PME. Toutefois, si certaines entreprises ont fermé, d’autres ont rapidement pivoté et ont fait preuve de résilience (Santoro et al., 2020) ; cela leur a permis de maintenir un niveau de performance suffisant pour financer l’activité courante et déployer une nouvelle stratégie entrepreneuriale. Dans ce contexte, quels ont été les leviers stratégiques permettant de pivoter ? Comment les modèles économiques classiques ont-ils été repensés ? Certains modèles ont-ils particulièrement résisté à la crise ? Pour aider les PME à résister et à rebondir, les structures d’accompagnement (comme les incubateurs) ont joué un rôle clé. Toutefois, ces structures ont également dû faire face à un challenge dans la mesure où elles ont parfois été amenées à repenser leur propres business model. Par conséquent, comment les structures d’accompagnement ont-elles abordé ce virage stratégique ? Quel a été leur rôle pendant et après les confinements ? Comment ont-elles aidé les entrepreneurs à repenser leurs business model et à rebondir à long terme ? La question du rebond est centrale, autant pour les entreprises classiques que pour les entreprises familiales. Ces dernières, avec leurs caractéristiques si singulières, sont connues pour avoir un fort capital social (familiness) pouvant permettre de résister aux chocs externes (Hadjielias et al., 2022). Alors, les entreprises familiales ont-elles mieux résisté au choc, comparé aux entreprises traditionnelles ? Ont-elles rebondi ? Comment caractériser ce rebond ?  

Pour discuter de ces questions, nous vous proposons de participer à la 5e conférence ENIG. Tous les sujets en entrepreneuriat sont bienvenus. Vous pouvez par exemple évoquer les thèmes suivants (liste non exhaustive) :

  • Entrepreneuriat agricole
  • Entrepreneuriat familial
  • Entrepreneuriat et innovation
  • Entrepreneuriat international
  • Entrepreneuriat, intrapreneuriat et santé
  • Entrepreneuriat numérique
  • Entrepreneuriat et performance
  • Reprise d’entreprise
  • Écosystème entrepreneurial
  • Légitimité entrepreneuriale
  • Opportunité entrepreneuriale
  • Cognition en entrepreneuriat
  • Financement de l’entrepreneuriat
  • Accompagnement entrepreneurial

Appel à publications 

Les meilleurs papiers de la conférence seront présélectionnés pour être publiés dans une revue classée par la FNEGE. Par ailleurs, nous avons donné des pistes de recherche mais toutes les contributions traitant de la thématique globale seront examinées.

Vous pouvez consulter l’appel à publications pour plus de précisions.

Modalités de soumission

Trois types de papiers peuvent être soumis :

  • Résumé long (500 mots max)
  • Papier court (3000 mots max)
  • Papier complet

Processus de soumission et inscriptions

Les soumissions et les inscriptions se feront sur SciencesConf. Le prix d’une inscription est de 80 euros pour tous les participants. Si vous avez des questions, vous pouvez contacter Dorian Boumedjaoud à l’adresse suivante :  dboumedjaoud@edcparis.edu.

Consignes aux auteurs

Les soumissions peuvent être rédigées en anglais ou en français. Les papiers courts devront respecter la structure suivante :

  • Introduction (750 mots max)
  • Cadre théorique (500 mots max)
  • Cadre méthodologique (500 mots max)
  • Résultats (500 mots max)
  • Discussion (750 mots max)

Tous les papiers devront respecter les critères suivants :

  • Interligne simple et marges de 2,5cm
  • Times New Roman 12
  • Tous les auteurs devront transmettre deux versions de leur papier : une version complète et une version anonymisée

Date : 23 mai 2023
Lieu : EDC Paris Business School, 74/80 rue Roque de Fillol, 92800 Puteaux
Laboratoire de recherche : OCRE

Dates importantes

  • Réception des communications : 17 mars 2023
  • Notification aux auteurs :31 mars 2023
  • Réception des communications révisées : 28 avril 2023

Pour toutes questions, vous pouvez envoyer un message à dboumedjaoud@edcparis.edu.

Comité d’organisation

  • Dorian Boumedjaoud, EDC Paris Business School
  • Jihène Cherbib, EDC Paris Business School
  • Zied Ftiti, EDC Paris Business School
  • Nizar Ghamgui, EDC Paris Business School
  • Allane Madanamoothoo, EDC Paris Business School
  • Waleed Omri, EDC Paris Business School

Comité scientifique

  • Bénédicte Aldebert, Aix-Marseille Université
  • Thierno Bah, Université de Rouen
  • Annie Bellier, CY Cergy Paris University,
  • Wissal Ben Arfi, EDC Paris Business School
  • Yosr Ben Tahar, Paris School of Business
  • Younès Ben Zaied, EDC Paris Business School
  • Maali Benhissi, EDC Paris Business School
  • Dorian Boumedjaoud, EDC Paris Business School
  • Sonia Boussaguet, NEOMA Business School
  • Sophie Casanova, Université de Montpellier
  • Didier Chabaud, IAE Paris
  • Jihène Cherbib, EDC Paris Business School
  • Jean-Marie Courrent, Université de Montpellier
  • Julien De Freyman, South Champagne Business School
  • Nadr El Hana, EDC Paris Business School
  • Colette Fourcade, Université de Montpellier
  • Zied Ftiti, EDC Paris Business School
  • Nizar Ghamgui, EDC Paris Business School
  • Annabelle Jaouen, Montpellier Business School
  • Mohamed Karim Kefi, EDC Paris Business School
  • Muhammad Atif Khan, EDC Paris Business School
  • Anis Khedhaouria, Montpellier Business School
  • Galina Kondrateva, EDC Paris Business School
  • Catherine Léger-Jarniou, Université Paris-Dauphine, PSL
  • Allane Madanamoothoo, EDC Paris Business School
  • Amandine Maus, Aix-Marseille Université
  • Karim Messeghem, Université de Montpellier
  • Waleed Omri, EDC Paris Business School
  • Mohamed Sellami, EDC Paris Business School
  • Étienne St-Jean, Université du Québec à Trois-Rivières

Nous remercions chaleureusement nos partenaires. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter leurs sites respectifs :

Bibliographie

Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation. (2020). La résilience entrepreneuriale, un nouvel enjeu de formation ? Revue Française de Gestion, 46(293), 219–231.

Alvarez, S. A., & Barney, J. B. (2007). Discovery and creation: alternative theories of entrepreneurial action. Strategic Entrepreneurship Journal, 1(1–2), 11–26.

Bacq, S., & Lumpkin, G. T. (2021). Social Entrepreneurship and COVID‐19. Journal of Management Studies, 58(1), 285–288.

Belitski, M., Guenther, C., Kritikos, A. S., & Thurik, R. (2022). Economic effects of the COVID-19 pandemic on entrepreneurship and small businesses. Small Business Economics, 58(2), 593–609.

Bilal, A. R., Fatima, T., Iqbal, S., & Imran, M. K. (2022). I can see the opportunity that you cannot! A nexus between individual entrepreneurial orientation, alertness, and access to finance. European Business Review, 34(4), 556–577.

Calabrò, A., Frank, H., Minichilli, A., & Suess-Reyes, J. (2021). Business families in times of crises: The backbone of family firm resilience and continuity. Journal of Family Business Strategy, 12(2).

Chabaud, D., & Messeghem, K. (2010). Le paradigme de l’opportunité. Des fondements à la refondation. Revue française de gestion, 36(206), 93–112.

Chen, J., & Liu, L. (2020). Customer participation, and green product innovation in SMEs: The mediating role of opportunity recognition and exploitation. Journal of Business Research, 119, 151–162.

Covin, J. G., & Slevin, D. P. (1989). Strategic management of small firms in hostile and benign environments. Strategic Management Journal, 10(1), 75–87.

DARES. (2021). En 2020, l’activité partielle a concerné tous les secteurs et tous les profils de salariés.

De Massis, A., Eddleston, K. A., & Rovelli, P. (2021). Entrepreneurial by Design: How Organizational Design Affects Family and Non‐family Firms’ Opportunity Exploitation. Journal of Management Studies, 58(1), 27–62.

Demir, C., Werner, A., Kraus, S., & Jones, P. (2022). Hybrid entrepreneurship: a systematic literature review. Journal of Small Business & Entrepreneurship, 34(1), 29–52.

Gregurec, I., Tomičić Furjan, M., & Tomičić-Pupek, K. (2021). The Impact of COVID-19 on Sustainable Business Models in SMEs. Sustainability, 13(3).

Hansen, D. J., Shrader, R., & Monllor, J. (2011). Defragmenting Definitions of Entrepreneurial Opportunity. Journal of Small Business Management, 49(2), 283–304.

Healey, M. P., Bleda, M., & Querbes, A. (2021). Opportunity evaluation in teams: A social cognitive model. Journal of Business Venturing, 36(4).

INSEE. (2021). Pandémie de Covid-19 et pertes d’activité : évaluation de l’impact de la crise sur les trajectoires des entreprises françaises en 2020.

INSEE première. (2021). Un nouveau record de créations d’entreprises en 2020 malgré la crise sanitaire.

Janssen, F., Tremblay, M., St-Pierre, J., Thurik, R., & Maalaoui, A. (2021). L’entrepreneuriat et la PME à l’heure de la Covid-19… et après. Revue internationale P.M.E.: Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise, 34(2).

Khlystova, O., Kalyuzhnova, Y., & Belitski, M. (2022). The impact of the COVID-19 pandemic on the creative industries: A literature review and future research agenda. Journal of Business Research, 139, 1192–1210.

Kirzner, I. (1973). Competition and Entrepreneurship, University of Chicago Press, Chicago.

Kuckertz, A., & Brändle, L. (2022). Creative reconstruction: a structured literature review of the early empirical research on the COVID-19 crisis and entrepreneurship. Management Review Quarterly, 72(2), 281–307.

Kuratko, D. F., & Audretsch, D. B. (2022). The future of entrepreneurship: the few or the many? Small Business Economics, 59(1), 269–278.

Liguori, E., & Winkler, C. (2020). From Offline to Online: Challenges and Opportunities for Entrepreneurship Education Following the COVID-19 Pandemic. Entrepreneurship Education and Pedagogy, 3(4), 346–351.

Liu, Y., & Xi, M. (2022). Linking CEO Entrepreneurial Orientation to Firm Performance: The Perspective of Middle Managers’ Cognition. Entrepreneurship Theory and Practice, 46(6), 1756–1781.

Lungu, A. E., Bogoslov, I. A., Stoica, E. A., & Georgescu, M. R. (2021). From Decision to Survival—Shifting the Paradigm in Entrepreneurship during the COVID-19 Pandemic. Sustainability, 13(14), 7674.

Mena, C., Karatzas, A., & Hansen, C. (2022). International trade resilience and the Covid-19 pandemic. Journal of Business Research, 138, 77–91.

Messeghem, K., Lasch, F., Valette, J., Casanova, S., Courrent, J.-M., Nakara, W., et al. (2022). Situation de l’activité entrepreneuriale en France : Rapport 2020-2021 du Global Entrepreneurship Monitor (p. 74). Montpellier, Labex Entreprendre.

Narula, R. (2020). Policy opportunities and challenges from the COVID-19 pandemic for economies with large informal sectors. Journal of International Business Policy, 3, 302–310.

Newman, A., Obschonka, M., & Block, J. (2022). Small Businesses and Entrepreneurship in Times of Crises: The Renaissance of Entrepreneur-Focused Micro Perspectives. International Small Business Journal: Researching Entrepreneurship, 40(2), 119–129.

OCDE. (2021a). Le dynamisme des entreprises pendant la pandémie de COVID-19 : quelles politiques pour une reprise inclusive ? Lutte contre le coronavirus (COVID-19) pour un effort mondial.

OCDE. (2021b). Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat 2021, Éditions OCDE , Paris.

Ratten, V. (2021). COVID‐19 and entrepreneurship: Future research directions. Strategic Change, 30(2), 91–98.

Shane, S., & Venkataraman, S. (2000). The promise of entrepreneurship as a field of study. Academy of Management Review, 25(1), 217–226.

Sharma, G. D., Kraus, S., Liguori, E., Bamel, U. K., & Chopra, R. (2022). Entrepreneurial challenges of COVID-19: Re-thinking entrepreneurship after the crisis. Journal of Small Business Management, 1–23.

Tang, J., Baron, R. A., & Yu, A. (2021). Entrepreneurial alertness: Exploring its psychological antecedents and effects on firm outcomes. Journal of Small Business Management, 1–30.

Tang, J., Kacmar, K. M. (Micki), & Busenitz, L. (2012). Entrepreneurial alertness in the pursuit of new opportunities. Journal of Business Venturing, 27(1), 77–94.

Wales, W. J., Covin, J. G., & Monsen, E. (2020). Entrepreneurial orientation: The necessity of a multilevel conceptualization. Strategic Entrepreneurship Journal, 14(4), 639–660.

Mission histoire Société Générale : aides à la recherche du Master au Doctorat de 2 500 € à 5 000 €

La mission histoire Société Générale accorde des aides à des étudiants engagés dans des recherches portant sur l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales, et s’appuyant au moins en partie sur des archives bancaires.

Un état des fonds et des perspectives de recherche sont disponibles sur le site www.societegenerale.com ou sur demande.

Informations et candidatures pour bénéficier de l’aide de la Mission histoire Société Générale

Les aides à la recherche sont de : 2 500 € par an en master, 5 000 € par an en doctorat. Votre dossier de candidature doit comprendre dans l’ordre :

  • titre, présentation du sujet, nom de l’université et du directeur de recherche (2 pages)
  • les sources envisagées (notamment bancaires)
  • un cv
  • l’avis du directeur de recherche

Les dossiers de candidature doivent être envoyés sous format électronique, au plus tard au 15 novembre 2022

Société générale – service des archives historiques
01 42 13 11 53 – archives.historiques@socgen.com

Contact

Farid Ameur
service des archives historiques
+33 1 42 13 11 53
farid.ameur@socgen.com

Bruno Latour vient de s’éteindre

Bruno Latour vient de s’éteindre. Ce « constructiviste radical » comme le caractérisait son ennemi, Pierre Bourdieu, a tout pour être une référence pour La Revue des Sciences de Gestion ne serait-ce que par sa référence revendiquée à Charles Péguy et son choix délibéré du « doute méthodologique » qu’il applique à tous les objets de la connaissance du monde vivant. Nous n’aurons pas l’audace de résumer ici la pensée foisonnante de ce touche-à-tout, au bon sens du terme, celui de Pic de la Mirandole, mais de saluer  aussi l’artiste qui nous a quitté puisque le théâtre était aussi l’un de ses centres d’intérêt !

Philippe NASZALYI

Bruno Latour (22 juin 1947-9 octobre 2022)

Au milieu des éloges, nous renvoyons à un auteur original, dont nous n’épousons pas toutes les prises de parole mais qui est profondément un enrichissement du débat : Philippe Corcuff “Ecologie politique : hommage hérétique à Bruno Latour (1947-2022)”, blog Mediapart, 11 octobre 2022, https://blogs.mediapart.fr/philippe-corcuff/blog/101022/ecologie-politique-hommage-heretique-bruno-latour-1947-2022

XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde

Les XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Bordeaux du 31 mai au 1er juin 2023, en partenariat avec l’UMR 6060 CNRS, Bordeaux Science Economique (BSE), l’Université de Bordeaux, l’UMR CNRS 5319 Passages, l’Université de Bordeaux- Montaigne et le LAM, Sciences Po Bordeaux, sur le thème : 

politiques de développement, acteurs et évaluations.

Le calendrier est le suivant :

  • Date limite d’envoi des propositions de communication – 25 novembre 2022
  • Date de décision du comité scientifique – 13 janvier2023
  • Date limite d’inscription et d’envoi des communications retenue – 31 mars 2023

L’appel à communications, la fiche de proposition pour les XXXVIIIes Journées du développement de l’Association Tiers- Monde 2023 ainsi que l’invitation des Jeunes chercheurs à postuler au prix Philippe Hugon peuvent être téléchargés sur le site :

http://www.mondesendeveloppement.eu/medias/files/xxxviii-journe-es-atm-bordeaux-2023-24ix22.pdf

Guillaume de Beauregard, nouveau directeur du site ENSM du Havre

Chef de projet « Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) » depuis 2018 en Côte d’Ivoire et coordinateur régional Action de l’Etat en mer pour le golfe de Guinée au sein du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Guillaume de Beauregard a été nommé directeur du site ENSM du Havre, le 14 août.

L’ancien élève de l’Ecole d’administration des affaires maritimes et de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr a occupé divers postes au ministère des armées, comprenant plusieurs missions à l’étranger, puis au ministère de la mer où il a notamment exercé les fonctions de chef du Pôle maritime de Saint-Pierre et Miquelon.

Ancien directeur-adjoint du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Corsen au sein de la Direction interrégionale de la Mer Nord Atlantique Manche Ouest, il a ensuite rejoint l’École nationale de sécurité et d’administration de la Mer (ENSAM) à Nantes en tant que chef de département des affaires internationales, de la recherche et de l’innovation, département également en charge des formations CROSS et des embarquements, avant de rejoindre la Côte d’Ivoire pour le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Il a par ailleurs accompagné et dirigé trois promotions de jeunes administrateurs des affaires maritimes dans le cadre des missions « Jeanne d’Arc ».

Au Havre, où 6600 m² sont dédiés à l’enseignement, l’ENSM accueille plus de 300 élèves.

Guillaume de Beauregard encadrera une équipe pédagogique composée d’une quinzaine d’agents, d’une trentaine d’enseignants et d’une vingtaine de vacataires.

Le Havre étant le siège social de l’ENSM, il sera également l’hôte d’une quarantaine de personnes des services support et de la direction générale.

Guillaume de Beauregard - Ensm
Guillaume de Beauregard – Ensm

La France se dote d’un Observatoire des métavers

Cette création de l’Observatoire des métavers, association à but non lucratif, a pour objet d’analyser le développement sociétal et professionnel des métavers. Parmi ses principales missions, l’Observatoire des métavers procédera à des auditions de parties prenantes, des études et rapports d’impact, des recommandations à destination des acteurs économiques et des pouvoirs publics afin de favoriser la prise de décisions.

Il est vrai que les métavers sont depuis plusieurs mois au cœur des réflexions des entreprises et des pouvoirs publics en France comme dans le monde. Forts de ce constat, il devenait impératif de créer un outil à disposition de tous les acteurs de la société : l’Observatoire des métavers.

Créé à l’initiative de Philippe Cassoulat, entrepreneur reconnu dans l’écosystème numérique, l’Observatoire des métavers est un projet collectif dont les membres fondateurs sont le groupe Talan, Bpifrance, le groupe La Poste, La Mutuelle Générale, le groupe Devinci Exécutive Éducation.

L’observatoire des métavers devrait compter d’ici fin 2023 une cinquantaine d’adhérents parmi lesquels des entreprises de premier plan, des personnes morales de droit privé ou de droit public, des organismes publics ou privés de recherche ou de formation, de nombreux acteurs de l’écosystème numérique et des personnalités de premier plan. Ils participeront à des groupes de travail afin de produire les rapports d’impact de l’Observatoire et échanger sur leurs expériences respectives.

L’Observatoire des métavers va réunir et mobiliser ses adhérents, afin de répondre aux objectifs suivants :

  • Écouter : procéder à des auditions des principaux acteurs de ce secteur d’activité pour mieux analyser les stratégies des différentes parties prenantes ;
  • Éclairer : Publier un rapport annuel sur l’impact des métavers en France et dans le monde en s’appuyant sur les retours d’expérience de ses membres ainsi qu’un baromètre sur la perception des Français face au métavers ;
  • Partager des expériences et des bonnes pratiques : analyser et partager les meilleures expériences de déploiement des métavers ; Promouvoir les meilleures pratiques, technologies et méthodologies ;
  • Réaliser des études prospectives : stimuler et favoriser le développement des métavers, à travers des études, des échanges, des réflexions et l’élaboration de propositions concrètes ;
  • Prôner un usage responsable : promouvoir le développement et le partage d’outils favorisant et vérifiant l’usage responsable des métavers et favoriser un usage inclusif ;
  • Participer au débat public : prendre de la hauteur, nourrir le débat public et formuler des recommandations aux pouvoirs publics ;

« Beaucoup considèrent le Métavers comme une comète qui va rapidement disparaître. Je pense au contraire qu’il s’agit d’un sujet de fond qui va radicalement changer le quotidien de centaines de millions de personnes et obliger les entreprises et les pouvoirs publics à se positionner rapidement. L’Observatoire des métavers s’inscrit, de manière totalement agnostique, dans une démarche collective, constructive et inclusive afin d’analyser ce mouvement de fond et partager avec l’ensemble de ses membres et des pouvoirs publics les meilleures pratiques et orientations du métavers. Je suis depuis toujours partisan de la Tech humaniste, la technologie au service de l’humain qui est la raison d’être de mon engagement dans mon parcours entrepreneurial et c’est dans cette dynamique positive que je veux, au côté de nos membres fondateurs, inscrire mon mandat de président de l’Observatoire, en ouvrant le débat sur tous les sujets majeurs qui se poseront sans exclusion : usages, inclusion, enjeux environnementaux, développement économique… Aucun sujet ne sera écarté.

“Nous sortirons chaque année grâce à nos membres et aux travaux qui seront effectués dans les différents groupes de réflexion de l’Observatoire des analyses sur l’impact des métavers. J’invite à cette occasion toutes les entreprises, les organismes de formation, les organismes de recherche, les spécialistes qui maîtrisent ces enjeux à nous rejoindre en adhérant à l’Observatoire des métavers afin de participer à ce débat et partager ainsi, avec les autres adhérents, leur point de vue.” indique Philippe Cassoulat, président de l’Observatoire des métavers.

Parmi les premières actions, une intervention publique se fera aux côtés de députés, des pouvoirs publics et d’entreprises le 20 septembre 2022 lors du 1er Forum des métavers organisé par RM conseil qui se déroulera à la maison de la Chimie à Paris de 8h30 à 12h30. Les débats porteront sur l’enjeu sociétal des métavers, le développement économique et le rôle que doivent jouer les pouvoirs publics dans la création de Métavers français et européens. Également dès septembre, les premiers groupes de travail de l’Observatoire se mettront en ordre de marche.
 
Site internet de l’observatoire des métavers : https://observatoiredesmetavers.fr/

observatoire des metavers

Classement FNEGE des revues scientifiques en sciences de gestion – Edition 2022

Depuis 2010, la FNEGE réunit les Associations Académiques en Sciences de gestion en un Collège Scientifique dans le but de classer les publications scientifiques. La FNEGE en partenariat avec son Collège Scientifique publie tous les 3 ans, le classement des revues scientifiques en sciences de gestion. Le classement précédent avait été établi en 2019. La prochaine révision aura lieu en 2025.

La Revue des Sciences de Gestion renouvelée dans le classement

LaRSG perpétue sa position au sein du classement des revues de Sciences de Gestion avec cette édition FNEGE 2022.

Pour connaître les autres indexations de LaRSG, une page est spécialement destinée aux chercheurs de la communauté scientifique.