Colloque : L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

En partenariat avec le laboratoire CRISS (UPHF), le laboratoire CLERSE (Université de Lille) et le SIILAB, dans le cadre du centenaire de la RECMA, la chairESS Hauts-de-France organise un colloque intitulé : L’économie sociale et solidaire : courants de pensée, acteurs et politiques

Le 10 novembre 2021, 9h – 16h30

Lieu : MESHS (Espace Baietto), 2 rue des canonniers, 59000 LILLE (pass sanitaire requis)

Inscriptions : amelie.lefebvre@chairess.org

À l’occasion de son centenaire, la Recma, Revue internationale d’économie sociale a proposé d’organiser des événements autour des courants de pensée qui ont inspiré et qui inspirent l’économie sociale et solidaire d’aujourd’hui. La ChairESS des Hauts-de-France a souhaité répondre à cette invitation pour rendre compte des dynamiques de l’ESS en région en restituant les travaux universitaires menées territorialement sur le sujet mais aussi en mobilisant des universitaires de la région poursuivant des travaux plus généraux sur l’ESS.

Tout d’abord, en s’intéressant aux rapports de l’économie sociale et solidaire avec l’État et le marché le colloque reviendra sur la manière dont l’associationnisme du XIXème siècle a donné naissance à l’économie sociale en portant l’attention sur les modalités de reconnaissance par l’Etat. Les rapports avec le marché seront quant à eux appréhendés à travers les tensions que la mutualité connaît entre ses aspirations solidaristes et l’assimilation aux assurances que les institutions lui imposent.

Dans un deuxième temps, le colloque reviendra sur les liens mais aussi parfois ruptures qu’ont entretenu certaines familles de l’économie sociale avec deux courants forts dans la région.

Seront ainsi explorés les relations entre une coopérative de consommation et le mouvement socialiste puis celles entre les associations catholiques et la construction du secteur de l’aide à domicile.

Enfin, le colloque abordera les rapports entre acteurs, chercheurs et politiques publiques de l’économie sociale et solidaire sous différents angles : en s’intéressant aux apports des épistémologies du sud dans la compréhension de la construction des savoirs entre population et chercheurs ; en revenant sur les différents réseaux d’acteurs de l’économie sociale et solidaire pour comprendre leur évolution et leur rôle dans la construction des politiques publiques régionales.

Programme

9 h 30 – La construction de l’économie sociale : une stratégie étatiqueAnne Fretel, économiste, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. 

10 h 00 – Tensions entre solidarisme et assurance dans les mutuellesHervé Mauroy, économiste, CRISS, Université polytechnique Hauts-de-de France.

Histoires coopératives et associatives dans le Nord

11 h 30 – La coopérative « l’Union de Lille » et le mouvement socialiste : d’où vient l’oubli ?, Collectif Samson : Sylvain Celle, économiste, Clersé, Université de Lille, Thomas Chevallier, politiste, Ceraps, Université de Lille, et Vianney Schlegel, sociologue, Ceraps, Université de Lille. 

12 h 00 Les associations catholiques dans le Nord et la création du secteur de l’aide à domicile, Bruno Duriez, sociologue, CNRS, Clersé, Université de Lille.

Acteurs, chercheurs et politiques de l’économie sociale et solidaire

14 h 30 Les épistémologies du Sud et la création de l’Union coopérative internationale (LUCI)Jacqueline Descarpentries, MCF HDR en sciences de l’éducation, UMR CNRS LADYSS, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.

15 h 00 Le réseau d’économie alternative et solidaire dans le Nord-Pas-de-CalaisElodie Ros, sociologue, Laboratoire CRESPPA – CSU et LISRA, Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. 

15 h 30 La construction de l’ESS dans le Nord-Pas-de-Calais de 1970 à 2014, réseaux d’acteurs et politiques publiquesLaurent Gardin, sociologue, CRISS, Université polytechnique Hauts-de-de France.

Programme complet : https://chairess.org/leconomie-sociale-et-solidaire-courants-de-pensee-acteurs-et-politiques/

Création du « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay »

Inria et l’Université Paris-Saclay, avec CentraleSupélec et l’ENS Paris-Saclay, ont signé lundi 25 octobre 2021 un accord cadre de partenariat stratégique qui détaille leur stratégie et leur feuille de route communes dans le domaine des sciences et technologies du numérique que portera le « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay ».

Les établissements souhaitent œuvrer au renforcement des disciplines

L’Université Paris-Saclay, ses composantes universitaires, grandes écoles (CentraleSupélec, ENS Paris-Saclay, AgroParisTech, Institut d’Optique Graduate School), et Inria, à travers son centre de recherche Inria Saclay Île-de-France, entretiennent depuis de nombreuses années des collaborations concrétisées par des actions communes, notamment au travers de la construction d’équipes-projets communes (EPC) ou encore de dispositifs de coopération pour la mise en œuvre de leur politique commune. En signant cet accord cadre de partenariat stratégique, les établissements s’engagent à renforcer leur ambition conjointe notamment sur leurs thématiques de recherche prioritaires (Santé numérique ; IA et Sciences de la donnée ; Cybersécurité, privacy, preuve et vérification ; Quantique ; Interaction Humain Machine) et leur attractivité dans le domaine du numérique – l’Institut Convergences DATAIA Paris-Saclay étant une illustration de cette volonté.

Les établissements souhaitent œuvrer au renforcement des disciplines qui se situent au cœur des sciences informatiques et mathématiques et de leurs interactions avec d’autres disciplines, notamment dans le cadre de la stratégie de site partagée. Ils entendent notamment relever des grands défis en recherche et favoriser la prise de risque scientifique, mais aussi favoriser et co-construire des recherches interdisciplinaires au sein des graduate schools de l’Université ou à leurs interfaces.

Cette ambition sera soutenue par la mise en place d’une politique de recrutement concertée et d’actions d’appui à la recherche communes. Le partenariat prévoit également un dispositif qui vise à favoriser l’implication des chercheurs dans la formation en leur proposant notamment des contrats pluriannuels d’enseignement et, en corollaire, des dispositions pour faciliter l’activité de recherche des enseignants-chercheurs.

L’augmentation de l’impact économique sur le territoire est aussi une priorité du partenariat. Inria et l’Université Paris-Saclay conviennent de faciliter la création d’équipes-projets communes avec des industriels et de développer la synergie de leurs dispositifs respectifs pour favoriser l’émergence et l’accompagnement de projets de startups intensives en logiciel. Enfin, les partenaires entendent dynamiser leur politique de formation continue dans le domaine du numérique à destination des PME et ETI du territoire engagées dans leur transformation numérique, en renforçant la synergie entre leurs dispositifs respectifs (offre de formation continue des composantes et établissements-composantes).

L’accord cadre de création du Centre Inria de l’Université Paris-Saclay

En signant cet accord cadre de partenariat qui acte la création du « Centre Inria de l’Université Paris-Saclay », Inria et l’Université Paris-Saclay se dotent d’une feuille de route commune au service de leur ambition conjointe en matière de formation, de recherche et d’innovation et des moyens opérationnels pour la mettre en œuvre.

« La signature de ce partenariat stratégique avec l’Université Paris-Saclay marque l’inscription de la politique d’Inria, en tant qu’organisme national de recherche dans les sciences et technologies du numérique, au service du développement de grandes universités de recherche de rang mondial. Avec le ‘Centre Inria de l’Université Paris-Saclay’, nous construisons une vision stratégique conjointe et nous nous dotons des dispositifs pour la mettre en œuvre, avec un seul objectif : l’impact en matière de formation, de recherche et d’innovation dans le numérique », précise Bruno Sportisse, PDG d’Inria.

« A travers ce partenariat rassemblant des acteurs majeurs du numérique, l’Université Paris-Saclay concrétise une évolution de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche français vers un système qui dépasse les clivages anciens pour favoriser les synergies en répondant aux standards internationaux », déclare Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay.


Cérémonie de signature de l’accord-cadre de partenariat stratégique entre l’Inria et l’Université Paris-Saclay le lundi 25 octobre 2021. De gauche à droite : Pierre-Paul Zalio, Président de l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay, Bruno Sportisse, Président-directeur général de l’Inria, Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay, Romain Soubeyran, Directeur général de CentraleSupélec” © Univ. Paris-Saclay / Christophe Peus

Nous sommes La Revue Internationale des Sciences de Gestion depuis 1965

Depuis 1965, LaRSG est la revue internationale des sciences de gestion. Plus ancienne des revues francophones de sciences de gestion, LaRSG a été distinguée du titre de « première revue française de management » par Raymond Barre, alors Premier ministre, en 1978 :

La Revue des Sciences de Gestion – direction et gestion des entreprises
ISSN 1160-7742

La revue internationale des sciences de gestion ouverte à la diversité des cultures managériales

Le monde des sciences de gestion est fait de différences. Les cultures managériales sont diverses dans le monde des organisations. Aussi, LaRSG a publié 207 articles sur les 5 dernières années. 30,4% ont été rédigés par ou avec des auteurs non français.

Origine des 104 auteurs ventilée selon les continents d’appartenance :

  • Amérique
    Canada 14% – Etats-Unis 1%
  • Europe
    Belgique 23% – Kosovo 4% – Suisse 2% – Royaume-Uni 1% – Espagne 1%
  • Afrique
    Tunisie 19% – Cameroun 10% – Liban 10% – Maroc 6% – Burkina Faso 4% – Madagascar 3% – Algérie 2% – Congo 2% – Bénin 1%
  • Océanie
    Nouvelle-Calédonie 1%
Carte des pays de rattachement des auteurs de LaRSG, un exemple de revue internationale des sciences de gestion ouverte à la diversité des pratiques managériales. Pour découvrir la liste de nos auteurs.

La revue internationale des sciences de gestion classée par les écoles et universités

Plus ancienne revue internationale de gestion francophone, elle offre depuis sa création une synthèse pluridisciplinaire des idées et concepts, des courants de pensée, des méthodes, des idées en création qui naissent et se développent dans tous les domaines qui intéressent la vie des organisations, à destination du monde de la recherche et de l’enseignement comme  à celui des cadres dirigeants des entreprises ou des organisations.

Aussi, la meilleure manière de favoriser la diffusion de la recherche est de faciliter sa consultation au sein des écoles, universités, entreprises et organisations de toute nature. Pour cela, comme revue internationale des sciences de gestion, nous sommes classés :

CLASSEMENTS INTERNATIONAUX

CLASSEMENTS NATIONAUX

Pour reconnaître les faux-semblants

Pour reconnaître des faux-semblants , il existe une liste des Éditeurs savants potentiellement prédateurs en libre accès : Beall’sList.

XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde

Les XXXVIIes Journées du développement de l’Association Tiers-Monde se tiendront à Brest les 23, 24 et 25 et mai 2022, en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale et l’unité mixte de recherche AMURE (Centre de droit et d’économie de la mer), sur le thème :

Mondialisation, développement et vulnérabilités des espaces maritimes et côtiers.

Les documents peuvent être téléchargés sur les sites : http://www.mondesendeveloppement.eu rubrique Association Tiers-Monde Journées ATM Brest 2022

https://atm2022brest.sciencesconf.org

SKEMA Business School + MINES ParisTech | PSL Executive Education lancent un certificat online en Data Science et IA for Business

Première business school à avoir introduit l’IA dans ses programmes de formation initiale et continue et implanté un centre de ressources en IA à Montréal, SKEMA annonce le lancement avec MINES ParisTech | PSL Executive Education d’un programme certifiant en Data Science et IA for Business.

Parce ce que managers et dirigeants doivent être en mesure d’intégrer la data science et IA à leur stratégie pour mener des projets de transformation en créant de la valeur, SKEMA et Mines ParisTech leur apportent des réponses à travers une nouvelle formation online orientée business qui débutera en janvier 2022.

Un parcours Data Science et IA 100 % à distance

D’une durée de 4 jours, le programme est construit autour de 5 modules. Il associe e-learning et classes virtuelles animées par des intervenants experts dans leur domaine.

  • 1er module : s’approprier la data science et l’IA
  • 2e module : prendre des décisions business grâce à l’IA et créer de la valeur
  • 3e module : expérimenter la data science et l’IA à travers 3 applicatifs métiers au choix : Supply Chain, Finance ou Marketing
  • 4e module : manager et piloter des data spécialistes
  • 5e module : maîtriser les enjeux de cybersécurité, conformité, déontologie et numérique durable

Etienne de Saint-Martin : expert de l’IA

Entrepreneur et expert en data science, numérique et transformation, Etienne de Saint-Martin est le directeur pédagogique du programme. Diplômé de plusieurs grandes écoles dont l’ENS Cachan et Polytechnique, il a évolué dans différents environnements, startups, grands groupes, consulting.

Il est actuellement Chief of Staff, Data de La Redoute.

« A travers ce certificat, nous souhaitons accompagner les managers et les leaders désireux d’enclencher une transformation digitale dans leur organisation. La Data Science et l’IA constituent aujourd’hui deux leviers incontournables de création de valeur pour les entreprises et il est important que les managers s’en emparent. Notre parcours permet aux participants d’expérimenter l’IA dans différents domaines (Finance, Supply Chain ou Marketing), d’identifier des opportunités de croissance pour leur business et de mettre en œuvre le changement au sein de leurs équipes » résume Pascale Viala, directrice du Corporate Office de SKEMA Business School.

« En conjuguant nos expertises – celle d’une business school très bien classée au niveau national et international et celle d’une école d’ingénieurs reconnue pour son ouverture à l’économie, au management et à la société au-delà des sciences de l’ingénieur, ce partenariat apportera une réponse globale aux managers et leaders souhaitant développer leur culture autour de la Data Science et de l’IA pour pouvoir l’intégrer dans leur stratégie business et mener des projets de transformation » indique Laurent Amice, directeur général de MINES ParisTech | PSL Executive Education.

ISTEC : Laurent Ploquin nouveau Directeur Général et Eric Le Deley nommé Directeur Académique

L’ISTEC renforce son équipe de direction avec l’arrivée de Laurent Ploquin au poste de Directeur Général, la nomination d’Eric Le Deley en tant que Directeur Académique et Doyen de la faculté de l’école et celle de Pierre Larrat comme Directeur du Développement du nouveau groupe formé avec l’EEMI.

ISTEC renforce son équipe de direction

Laurent PLOQUIN intègre l’ISTEC fort de 25 années d’expérience professionnelle dans l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, au cours desquelles il a occupé différentes responsabilités de développement, en France et à l’international, d’ingénierie pédagogique, de management d’équipe et de conseil. Il a exercé ses responsabilités essentiellement au sein du Groupe ESSEC dont il est diplômé et pour lequel il dirigeait le Centre de Formation des Apprentis avant de rejoindre l’ISTEC en tant que Directeur Général de l’école.

Eric LE DELEY, Docteur en Sciences de Gestion, a débuté sa carrière comme professeur vacataire à l’ESSEC, maître de conférences à l’ENA ainsi qu’à l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Il a ensuite été Enseignant-chercheur à NEOMA Business School de 2004 à 2015 et directeur de département de 2013 à 2015. Il travaille avec l’École de Guerre Économique depuis 2002. Spécialisé en négociation et gestion des conflits, il a collaboré à la retranscription d’ouvrages de négociateurs et diplomates français. Il a publié en janvier 2021 “Les 7 négociations qui ont fait l’histoire de France”. Éric Le Deley rejoint l’ISTEC en tant que Directeur Académique et Doyen de la faculté de l’école.

Pierre LARRAT, titulaire d’un doctorat en sciences de gestion et d’un master en systèmes d’information, a commencé sa carrière en tant que consultant, avant d’intégrer le monde académique comme professeur puis directeur. Après avoir accompagné l’an dernier l’école dans sa transformation. Il évolue à présent en tant que Directeur du Développement du nouveau groupe formé par l’ISTEC et l’EEMI.

Une équipe dirigeante mobilisée autour d’un projet académique innovant

La volonté de l’ISTEC est d’offrir une expérience pédagogique unique portée par une offre de programmes renouvelée, la création de double-diplômes, la mise en oeuvre de passerelles et de nouvelles spécialisations, le soutien aux porteurs de projets entrepreneuriaux et le développement de partenariats en France et à l’étranger.

Cette ambition s’appuie sur l’excellence académique de ses enseignements, le recrutement de nouveaux professeurs-chercheurs, la qualité des publications de recherche, l’expertise de ses intervenants professionnels et une forte proximité avec les entreprises qui s’illustre notamment par la possibilité qui est donnée aux étudiants de suivre leur cursus en alternance dès leur 1ère année d’études post bac en Bachelor (Bac+3) et en Grande École (Bac+5).

L’objectif est l’accélération de la différenciation de l’ISTEC soutenue par un portefeuille de nouvelles formations valorisant la complémentarité des compétences : retail, marketing, digital et l’intégration des enjeux sociétaux au sein des programmes Bachelor, Grande Ecole et MBA pour une insertion professionnelle réussie de ses étudiants et diplômés.

À propos de l’ISTEC

Fondée en 1961, l’ISTEC, Ecole supérieure de commerce et marketing est un établissement privé d’enseignement supérieur, reconnu par l’Etat. Située dans le 1er décile des Business Schools françaises, membre de la Conférence des Grandes Ecoles, l’école dispense des titres RNCP (6 et 7) et des diplômes reconnus par l’Etat et visés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (Bachelor Bac+3 et Grande Ecole – Grade de Master Bac+5). En 2021, l’ISTEC accueille plus de 1200 étudiants dans ses différents programmes Bac+3 Bachelor, Bac+5 Grande Ecole – Grade de Master, MBA, DBA, et VAE. Fidèle à son histoire, l’ISTEC s’appuie sur ses valeurs distinctives ; le Respect, l’Engagement, la Curiosité, l’Audace et la Solidarité pour développer les talents spécifiques de ses étudiants et les préparer à devenir des managers responsables et engagés. Think, Create, Act, Together.

www.istec.fr – https://twitter.com/ISTEC_Paris

« Éthique en sciences de gestion et nouveaux modèles d’affaires »

Appel à communication pour le dossier : « Éthique en sciences de gestion et nouveaux modèles d’affaires ».
Rédacteur en chef invité : Mohamed Karim KEFI – Enseignant – Chercheur EDC PARIS mkefi@edcparis.edu

En partenariat avec :

Cet appel, faisant suite au colloque organisé par l’ISTEC le 5 décembre 2019 sur le thème de « Entrepreneuriat social et solidaire, éthique en sciences de gestion », offre la possibilité aux chercheurs de présenter leurs travaux les plus aboutis sur la relation entre crise sanitaire, éthique et nouveaux modèles d’affaires.

Les décisions politiques liées à la situation sanitaire génèrent de nombreux impacts nécessitant des adaptations de la part des acteurs privés comme publics. Quel que soit le statut des parties prenantes, l’éthique et l’objectif sociétal – qu’il soit porté par des processus plus responsables, coopératifs ou des productions plus locales, durables… – visent à émerger pour porter plus de sens aux financement des projets.

Selon les approches théoriques et traditionnelles, l’entrepreneuriat solidaire et les nouveaux modèles d’affaires se focalisent sur des indicateurs sociaux réinventés, des modèles plus éthiques et de nouvelles formes de financements.

  • Les indicateurs sociaux permettent d’étudier le lien social défini par l’existence de relations interpersonnelles et de proximité entre les agents ayant pour fonction de maintenir et d’entretenir une solidarité entre les membres d’une communauté (Farrugia, 1997). La solidarité en entrepreneuriat, pour sa part, a pour objet de mettre en œuvre des formes de socialisation (Mesquita, 2009 ; Guérin, 2000 ; Vallat, 1999 ; Ould Ahmed, 2010). Elle peut être vectrice de lien social primaire mais, même si ces situations existent, elles restent marginales (Charbonneau, 1998).
  • Plusieurs théories ont étudiés les mécanismes de coordination entre l’éthique en sciences de gestion et les actions d’investissement ou financement solidaires (Mercader, 2020 ; Umberto, 2020 ; Dangayach, 2011 ; Vigneron, 2008 ; Lobez et Vilanova, 2006 ; Eber, 1999 ; Guille, 1994 ; Rivaud Danset & Salais, 1992).
  • L’entrepreneuriat solidaire s’adresse principalement à des agents qui ne trouvent pas de réponses à leurs besoins de financement dans les circuits de marché classiques. Elle met en relation des agents, non bénéficiaires du financement. Elle offre une plus grande liberté dans l’engagement car l’adhésion est volontaire, planifiée par une organisation et le poids des obligations et la charge affective sont plus faibles que les relations sociales primaires (Granovetter, 2000).

Aujourd’hui, il est nécessaire de rapprocher l’éthique à la réalité des entreprises et des consommateurs pour un bien-être collectif. Comment ? Quels sont les nouveaux modèles d’affaires fondés sur des valeurs éthiques partagées et sur la responsabilité des entreprises et des consommateurs ? L’objectif de ce cahier sera de rassembler les processus émergeants en apportant des pistes de réponses aux questions suivantes :

  • Quelle est la place de l’éthique d’aujourd’hui au sein des acteurs économiques ?
  • Comment rapprocher l’éthique à la réalité de marché ?
  • Quelles sont les solutions capables de produire des changements radicaux dans les modèles classiques ?
  • Quelle est la place de l’éthique dans la gestion de projet ?
  • Les nouveaux modèles d’affaires sont-ils tous respectueux de l’éthique et d’une relation solidaire et sociétale entre les acteurs économiques et les consommateurs/clients ?
  • Quel est l’impact de l’entrepreneuriat social et solidaire sur la firme et sur la société dans les nouveaux modèles d’affaires ?

Les dates à retenir

  • Soumission des manuscrits 20 décembre 2021
  • Avis aux auteurs 20 janvier 2022
  • Soumission des manuscrits révisés 20 mars 2022
  • Relectures supplémentaires et acceptation définitive 20 avril 2022
  • Soumission de la version finale du numéro spécial à envoyer à La RSG : juin 2022

Soumission des articles : https://v3.bubblz.net/#/partner/b334af950f-istec-articleslarsg2022-nouvelle-proposition-d-article

Toutes les propositions d’articles qui ne respecteront les normes de la revue (https://www.larsg.fr/, voir la rubrique « Proposer un article ») ne seront pas prises en compte et seront rejetées.

Références

Annette F., Valeau P. et Eynaud P. (2018), L’entrepreneuriat institutionnel : un vecteur du développement de l’économie sociale et solidaire de La Réunion ?, RECMA, 2018/4 (n°350), pages 38 à 54.

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Aglietta M. et Orléan A. (2002), La monnaie entre violence et confiance, Paris, Odile Jacob.

Andreani E. et Neuberger D. (2004), Relationship finance by banks and nonbanks institutional investors: a review within the theory of the firm, Thuenen – Series of Applied Economic Theory, 46, Université de Rostosk, Allemagne.

Arrow KJ. (1974), The limits of organization, Norton, New-York.

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Bilan Y., Mishchuk H. et Pylypchuk R. (2017), Tow ards sustainable economic development via social entrepreneurship, Journal of Security & Sustainability, n° 6(4).

Boot A. (2000), Relationship banking: what do we know?, Journal of Financial

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Boot A. et Thakor A. (2000), Can relationship banking survive competition?, The Journal of Finance n°55, p. 679-713.

Coase R. (1937), The Nature of the Firm, Economica, 4(16), 386-405.

Fretel A. (2008), L’association comme réponse à la question sociale du XIXe au XXe siècle, Revue de la régulation, n°2, janvier.

De Hoe R. et Janssen F. (2014), L’entrepreneuriat social et l’entrepreneuriat durable sont-ils liés ?, In Entrepreneuriat, développement durable et territoires : approches contextualisées, Hachette, p. 69-94.

Glémain P. (2008), Epargnants solidaires. Une analyse de la finance solidaire en France et en Europe, Presses Universitaires de Rennes, Collection Economie et Société, 152 p.

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Guider H. et Roux M. (2009), La banque coopérative en Europe, Revue Banque Edition.

Gözü, C., Falbe, C. M. et Aktan, M. (2009), Implementations of Social

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Ould Ahmed P. (2010), La solidarité vue par l’économie sociale et solidaire, Revue Tiers Monde 2010/4 (n°204).

Loi et ordonnance Travailleurs des plateformes numériques

Nous reprenons ici l’intégralité d’un communiqué de la CGT TEFP intitulé : “Loi et ordonnance Travailleurs des plateformes numériques : le gouvernement protège les délinquants en col blanc !” Ces propos font notamment suite à la deuxième phase de consultations au niveau Européen sur les Travailleurs des plateformes numériques.

Le 21 avril 2021, une ordonnance est venue proposer des modalités de « représentation » et de « dialogue social » pour les travailleurs des plateformes. Un projet de loi, présenté au Conseil des Ministres le 13 juillet et discuté en séance publique de l’assemblée nationale les 28 et 29 septembre prépare la ratification de cette ordonnance mais aussi son amplification dans des textes à venir. Le syndicat CGT TEFP, attaché à la protection du statut des salariés, dénonce un ensemble d’opérations dont le but n’est ni plus ni moins que de légaliser un statut de tâcheron, donnant lieu régulièrement à des requalifications devant les tribunaux. Ce projet de loi apparait ainsi en totale contradiction notamment avec le renvoi en mars 2022, devant le tribunal correctionnel, de Deliveroo et trois de ses anciens dirigeants pour travail dissimulé.

Selon le second article du projet de loi en discussion, le gouvernement sera autorisé à légiférer par voie d’ordonnance sur les modalités du « dialogue social » au sein des plateformes, de l’application « d’accords de plateformes » et « d’accords de secteur », les « modalités de représentation » des travailleurs des plateformes… Et il pourra également « compléter les obligations incombant aux plateformes […] à l’égard des travailleurs indépendants qui y recourent, afin de renforcer l’autonomie de ces derniers dans l’exercice de leur activité ». L’étude d’impact qui l’accompagne est plus claire : il s’agit bien de « limiter les risques de requalification de leur contrat commercial en contrat de travail, en tirant les conséquences des arrêts de la Cour de cassation ».

Le gouvernement construit donc des dispositions sur mesure pour garantir la tranquillité des dirigeants de plateforme, et décourager tout recours à la justice de travailleurs dont la situation de subordination salariale est d’ores et déjà fréquemment reconnue. Elle constitue la règle sur les plateformes, et non l’exception : de quelle indépendance parle-t-on ? Celles de chauffeurs qui sont régulièrement amenés à travailler la nuit, le week-end, sans congés pour espérer gagner un SMIC ? Qui voient leur notation baisser s’ils ne tiennent pas la cadence ?

Lois Fillon I et II, loi de rénovation de la démocratie sociale, Loi Travail, ordonnances Macron : depuis au moins les années 2000, les gouvernements s’appliquent à détruire les garanties juridiques offertes par le code du travail aux salariés, pour tenter d’imposer des statuts alternatifs sous prétexte de « modernisation ». Le statut d’autoentrepreneur a ainsi largement contribué à favoriser le développement de situations de salariat déguisé, les soi-disant « indépendants » se trouvant fréquemment liés de fait par une relation de dépendance et de subordination à leur(s) donneur(s) d’ordres (unique ou peu nombreux, imposant bien souvent les tarifs et conditions de travail). Ces situations tirent les prix à la baisse et poussent les salariés à brader leur force de travail en recourant à ces statuts au rabais. En multipliant les entités, elles atomisent les collectifs de travail et font perdre à ces soi-disant indépendants les avantages en matière de rémunération, d’indemnisation des frais, de durée du travail, de complémentaire santé, de retraite, de chômage… autant d’acquis des luttes sociales auxquels ils auraient droit s’ils étaient salariés.

Avec les plateformes numériques, l’atomisation du droit du travail a franchi un cran supplémentaire : l’autoentreprise est devenue la règle, et le donneur d’ordres s’exonère de toute responsabilité à leur égard – et du paiement de toute cotisation sociale. Face à cette déconstruction en règle du droit du travail, les travailleurs se sont organisés eux-mêmes pour défendre leurs droits et obtenir des requalifications en tant que salarié. Et la justice leur a donné raison plus d’une fois : arrêts “Take Eat Easy” du 28 novembre 2018, arrêt “Uber” du 4 mars 2020, renvoi de Deliveroo devant le tribunal correctionnel suite à l’action de fond de l’inspection du travail… sur le champ du travail illégal, constitué comme priorité nationale depuis des années… Travail illégal qui, selon les mots mêmes du Ministère, « contribue à la désorganisation de la société, favorise l’exclusion et la précarité, l’évasion fiscale et sociale, et l’enrichissement frauduleux des délinquants » (https://travail-emploi.gouv.fr/droit-du-travail/lutte-contre-le-travail-illegal-10802/article/qu-est-ce-que-le-travail-illegal).

Mais il faut croire que les délinquants ont décidément la bonne oreille de nos gouvernants. Car une fois de plus, ceux-ci organisent, avec le projet de loi actuellement en discussion, la légalisation de pratiques de délinquance en col blanc en créant un statut ad hoc. Pire encore, l’émergence de ce statut, qui singe le droit salarial en recréant des modalités de négociation et de représentation collective, constitue un dangereux précédent : il annonce la massification d’un droit du travail à deux vitesses, séparant d’un côté les salariés disposant encore d’un CDI, du bénéfice du code du travail et des conventions collectives, et de l’autre des salariés précaires qui n’auront même plus de CDD, mais seulement une autoentreprise et un simulacre de représentation sociale. C’est le principe même du droit du travail qui est attaqué – et à travers lui, la pertinence des missions du Ministère du Travail pour garantir sa bonne application et protéger les salariés. Ceci alors qu’à l’international, on suit le chemin inverse : en mars 2021, l’Espagne a ainsi adopté une loi accordant automatiquement une présomption de statut salarié aux livreurs des plateformes numériques, devançant le Parlement européen, qui pour sa part, a adopté une résolution le 16 septembre 2021 visant à établir une présomption de salariat et une inversion de la charge de la preuve pour les travailleurs des plateformes. Plusieurs propositions de loi allant dans ce sens avaient été déposées en France en 2020, dans le sillage de la loi Mobilités, mais toutes avaient été rejetées par les parlementaires.

Ainsi, à rebours de la Cour de Cassation et de ses voisins européens, le gouvernement protège les plateformes qui maintiennent la précarité des salariés. La CGT TEFP, solidaire de tous les travailleurs des plateformes, dénonce avec vigueur ce projet de loi dangereux et hypocrite qui va à l’encontre des principes de lutte contre le travail illégal et de protection des salariés affichés par le Ministère du Travail. Nous refusons que les délinquants en col blanc soient blanchis par le gouvernement, brisant tous les efforts accomplis par l’administration et la justice pour faire reconnaître des situations de salariat déguisés. Nous revendiquons le droit de tous à un salaire et une protection sociale dans leur travail, et la généralisation du CDI. Plus que jamais, exigeons la fin des contrats et statuts précaires et le CDI pour tous !

Communiqué du 28 sep. 2021, source : CGT TEFP

n°309-310 – 56

Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Voilà bien un titre court et énigmatique pour l’éditorial du deuxième numéro de 2021, numéro double de nouveau pour réunir en un seul numéro une matière dense et riche sur le thème du numérique justement !

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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56, ce n’est ni pour expliquer ce qu’est un nombre tétraédrique ou nombre pyramidal triangulaire[1].

ni a fortiori en référence au nombre de signataires de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis, même si l’on compte parmi eux, l’illustre Benjamin Franklin.

56, c’est tout simplement l’âge de notre revue en cette année 2021.

Ordinairement, on ne fête pas spécialement cet âge-là qui n’est ni 50, ni 60, ni même 55 ! Mais, nos lecteurs fidèles et attentifs auront peut-être remarqué que, troublés par la crise Covid, notre composeur et donc nous-mêmes, avons continué en 2020 à numéroter notre revue comme en 2019 : 54e année !

Ainsi, passons-nous directement de 54 à 56, comme si 2020 avait été mise entre parenthèses, une sorte d’an 0, comme pour notre ère qui passe de moins 1 avant J.-C. à plus 1 après J.-C.

Redevenons sérieux !

2021 est pour notre revue une année de réflexion sur ce que nous sommes ! Le précèdent numéro avait été confié comme vous l’avez vu, a deux éminents universitaires, éditeurs[2]. Le Comité éditorial a confié celui-ci à un spécialiste de La gestion des organisations à l’ère numérique[3]. C’est lui qui a rédigé l’éditorial et dirige ce numéro ! Le prochain comprendra un fort dossier composé par des auteurs internationaux et introduit par un article validé par d’éminents spécialistes de la « chose internationale » !

Notre revue a choisi depuis 1965, un chemin fondé sur l’originalité, la qualité et l’ouverture, toutes choses qui ne vont pas avec l’académisme ambiant et le confort du conformisme à la mode !

Nos structures découlent de ces choix, voilà pourquoi nous invitons nos lecteurs à se reporter à la page 2 de couverture qui a changé dès le 1er numéro de 2021 et qui présente ce que nous sommes et quelles sont nos particularités dans la presse de recherche.

Même en ce domaine, nous nous devons d’assurer notre mission de pédagogues tant sont inconnues ou méconnues les obligations qui découlent de notre statut d’entreprise de presse, tant sont inconnus ou méconnus nos choix quant à la qualité des sources et des références, tant est inconnue ou méconnue notre implication dans une recherche originale et internationale qui valorise la francophonie sans ignorer la dimension multiculturelle des sciences de gestion.

Pour évaluer et apprécier, il faut au moins avoir les compétences, c’est-à-dire les connaissances du monde de l’édition de presse et être au moins du même niveau de qualité !

Car évidemment notre souci de l’intérêt général est bien d’éviter qu’ils aient « des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas[4] ! »


1. Selon Wikipédia, il s’agit d’un nombre figuré qui peut être représenté par une pyramide de base triangulaire, c’est-à-dire un tétraèdre, dont chaque couche représente un nombre triangulaire !

2. Brédart Xavier, Séverin Éric, « Regards croisés sur l’échec et la défaillance », La Revue des Sciences de Gestion, 2021/1 (n° 307), p. 11-13. URL : https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2021-1-page-11.htm.

3. Olivier Mamavi est Directeur des données en charge des challenges numériques chez Management & Data Science. Mamavi, Olivier, et al. « Chapitre 17. Data science et sciences de gestion : enjeux méthodologiques et pratiques », Soufyane Frimousse éd., Produire du savoir et de l’action. Le vade-mecum du dirigeant chercheur. EMS Éditions, 2020, pp. 197-207. […]

4. Jérémie 5:21.

TerrESS : une Chaire pour développer l’Économie Sociale et Solidaire à Sciences Po Bordeaux

À l’occasion de son premier anniversaire, la Chaire TerrESS (Territoires de l’ESS) présentera ses projets en réunissant l’ensemble de ses parties prenantes le 8 octobre 2021 à Sciences Po Bordeaux.

Conscient de sa responsabilité sociale en tant qu’établissement de formation des cadres supérieurs des secteurs public, parapublic et privé, Sciences Po Bordeaux s’engage pour le développement de l’Économie Sociale et Solidaire dans les territoires. L’Institut a ainsi créé, à l’initiative de Timothée Duverger, Maître de conférences associé, la Chaire Territoires de l’économie sociale et solidaire (TerrESS) en partenariat avec Harmonie mutuelle, AG2R La Mondiale, la Fondation du Crédit coopératif et Up Coop.

Rassemblant des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités autour du principe de limitation de la lucrativité, l’ESS défend un modèle de gouvernance démocratique dans laquelle la recherche de bénéfice permet de répondre à un objectif d’utilité sociale ou à intérêt collectif.

Le 8 octobre, l’anniversaire de la Chaire réunira des élus du Conseil Régional, Conseil Départemental, de Bordeaux Métropole et de la Ville de Bordeaux avec des étudiants, des citoyens, des bénévoles, des professionnels engagés et leurs instances de représentation (CRESS Nouvelle-Aquitaine, CESER) ou encore des chercheurs autour d’ateliers, de conférences et moments de découverte de la Chaire.

La Chaire TerrESS pour rapprocher les écosystèmes universitaires

La Chaire TerrESS a vocation à rapprocher les écosystèmes universitaires, socio-économiques et institutionnels autour de 4 axes :

  • L’engagement des étudiants : sensibilisation à l’entrepreneuriat à impact positif, promotion de l’ESS par les associations étudiantes, appui à la vie associative ou coopérative (la coopérative Acc’ESS, qui propose des services de conseils & expertises auprès des structures de l’ESS, profitera de la journée du 08 octobre pour organiser son AG constitutive).
  • L’animation du débat public dédié à l’ESS et les territoires : organisation de conférences littéraires, publication de notes d’experts…
  • Valorisation des méthodes de recherches participatives dans les structures de l’ESS, diffusion des connaissances, étude de la responsabilité territoriale des entreprises.
  • Développement de la formation initiale et continue : Master Économie Sociale et Solidaire et Innovation Sociale (ESSIS), Exécutive Master Stratégies, territoires et projets innovants dans l’économie sociale et solidaire (STPI-ESS), coanimation d’un Club Collectivités et ESS.

3e conférence internationale sur le Digital, l’Innovation, l’Entrepreneuriat et le Financement

La 3e conférence internationale sur le Digital, l’Innovation, l’Entrepreneuriat et le Financement sera organisée en mode hybride, du 20 au 22 décembre 2021 à Lyon.

La conférence DIF-2021, organisé par l’INSEEC Business School (FR), John Molson School of Business, (Concordia University, CA), University of Jilin (CN) en collaboration avec l’AIMS et l’AEI, sera une excellente occasion pour les universitaires, les doctorants et les praticiens de présenter de nouveaux résultats de recherche, et de discuter des questions actuelles et des enjeux dans leurs disciplines.

Conférencier invité : David B. Audretsch, Université de l’Indiana.

Les contributeurs intéressés doivent soumettre de préférence des articles complets en fichiers PDF (en anglais ou en français), mais des résumés étendus (1 000 à 1 500 mots) peuvent également être pris en considération s’ils sont très prometteurs, au plus tard le 10 octobre 2021 via le site Web de la conférence.

Veuillez consulter notre site web pour des informations détaillées: https://dif2021.sciencesconf.org/

Revues associées pour des numéros spéciaux :

  • International Journal of Information Management (SSCI & Scopus, Fnege cat. 2)
  • Journal of Business Research (SSCI & Scopus, Fnege cat. 2)
  • Management international / International Management / Gestiòn Internacional (Fnege cat. 2)
  • Critical perspectives on Accounting (SSCI & Scopus, Fnege cat. 2)
  • Canadian Journal of Administrative Sciences (SSCI & Scopus, Fnege cat. 3)
  • Gestion 2000 (Scopus, Fnege cat. 4)
  • International Journal of Entrepreneurship and Small Business (Scopus, Fnege cat. 4)
  • Scientific Papers of the University of Pardubice – Series D (Scopus)
  • French Journal For Media Research (ISSN : 2264-4733)

Les Journées de l’Économie (JECO) dévoilent le thème de l’édition 2021 et accueillent 5 nouveaux mécènes

Pour la quatorzième année consécutive, les Journées de l’Économie (JECO), portées par la Fondation pour l’Université de Lyon, reviennent les 3, 4 et 5 novembre 2021. Après une édition 100 % digitale réussie, qui a réuni plus de 50 000 connexions, cette nouvelle édition phygitale accueille cinq nouveaux mécènes : le Groupe Seb, Advance Capital, le Groupe LP Promotion, Euler Hermès France et Transdev. Seront présents des intervenants de renom tels que Daron Acemoglu, économiste turco-américain, Romano Prodi, économiste et ancien 1er Ministre italien, Philippe Aghion, Stéphanie Stancheva et Daniel Cohen, économistes.  Cet événement, entièrement gratuit et accessible à tous, permet d’appréhender les mécanismes de société à travers un événement national de référence pour le grand public en matière de réflexion sur les grandes questions économiques. Cette année, le programme des JECO sera notamment articulé autour des sorties de crise et des transformations majeures qu’elles incombent, qu’elles soient politiques, économiques ou sanitaires, si les opportunités sont saisies.

Les utopies et l’opportunité, au cœur des JECO 2021

Les JECO, organisées par la Fondation pour l’Université de Lyon et dirigées par Pascal Le Merrer, proposent aux citoyens de tous horizons des clés pour mieux comprendre le monde qui les entoure en échangeant sur une grande diversité de sujets d’actualité abordés avec un éclairage économique. Pour cette quatorzième édition, les débats et tables rondes seront déclinés autour de la problématique : « Faire des utopies une opportunité ».

Parmi les thèmes abordés cette année :

  • Un chemin vers un monde plus résilient ?
  • Rebâtir la souveraineté technologique
  • Penser l’économie post-pandémie
  • L’épidémie du Covid a-t-elle creusé les inégalités femmes/hommes
  • Comment le télétravail change l’emploi ?

« Les sorties de crise sont porteuses de changements majeurs qu’elles soient politiques, économiques ou sanitaires. L’espace des possibles s’ouvre brutalement comme on a pu le voir avec la pandémie : mise au point de vaccins dans un temps record, forte réactivité des acteurs publics, essor du télétravail, revanche du local sur le global… Pourtant dans le flou de cette nouvelle réalité émergent de nombreuses menaces avec la montée des rancœurs de ceux qui ont vu s’effondrer leur activité, avec des systèmes politiques fragilisés, avec des défis environnementaux que l’on tarde à relever, avec des tensions internationales qui nous éloignent de la croyance dans une mondialisation heureuse. Il faudra construire un nouveau monde avec une société civile acteur à part entière dans une économie qui ne peut se limiter au débat entre l’Etat et le marché. Vivre dans une société désirable pour le plus grand nombre sera un défi crucial à relever. », explique Pascal le Merrer.

Cinq nouveaux mécènes viennent soutenir cette 14e édition

Les JECO annoncent l’arrivée de quatre nouveaux mécènes, qui soutiennent et participent à la tenue de cette édition : Le Groupe Seb, référence mondiale du petit équipement domestique ;  Le Groupe LP Promotion, acteur incontournable sur le marché de l’immobilier résidentiel ; Advance Capital, cabinet de conseil qui accompagne les entreprises dans leur développement ; Euler Hermes France, leader de l’assurance-crédit en France ; Transdev, groupe français multinational de transport. Ils rejoignent la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes, la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon, le Groupe Apicil, la Banque de France, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Groupe Caisse des Dépôts, Algoé, GRDF, l’Insee, Keolis Lyon, RTE, JC Decaux, Voisin, l’Inseec, l’Ucly et l’ENS.

Les grand témoins

Daron Acemoglu est un économiste turco-américain dont le champ de recherche large couvre l’économie de la politique, le développement économique, la croissance économique, l’inégalité salariale et de revenu, la technologie, la modélisation théorique, le capital humain, l’économie des réseaux ou encore l’économie de travail. Actuellement professeur d’économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il détient la « chaire Charles P. Kindleberger », il est médaillé du John-Bates-Clark.

Romano Prodi est un économiste et homme d’État italien. Ministre de l’Industrie entre 1978 et 1979, il dirige à deux reprises l’Institut de reconstruction industrielle (IRI), dont il assure avec succès le démantèlement. En 1999, il est désigné président de la Commission européenne et mène à bien l’élargissement de l’Union européenne de 2004, qui voit dix pays rejoindre l’UE.

www.journeeseconomie.org

www.fondation-pour-universite-lyon.org

Les outils de PLM (Product Lifecycle Management) vont-ils migrer dans le Cloud ?

Après les CRM, les outils de management des stocks ou encore les données de gestion entreprises, serait-ce au tour des outils de PLM (Product Lifecycle Management) de migrer dans le Cloud ? Certains grands groupes industriels s’engagent déjà dans cette voie, et c’est une petite révolution dans les projets de transformation digitale des entreprises.

Les solutions de PLM sont des outils quasiment substantiels pour les entreprises, car ils sont intégrés à la chaine de production de l’industrie. Ils permettent de maîtriser les process de conception et de fabrication, et de suivre les cycles de vie des produits. Souvent longs et complexes, ces derniers nécessitent l’intervention de nombreux acteurs au fil des ans. Au-delà de la rupture technologique que cela représente, positionner les outils PLM dans le Cloud constitue donc un véritable changement de paradigme. Les gains en matière d’agilité, de réactivité, de suivi en temps réel et de performance sont considérables, mais certains freins risquent de ralentir un déploiement plus généralisé. Voyons ici comment les lever pour capitaliser sur les avantages d’une démarche SaaS et gagner en fluidité dans la gestion du cycle de vie des produits.

PLM dans le Cloud : il y aura un avant et un après !

Jusqu’à présent, les logiciels de PLM étaient déployés au cœur des entreprises, selon le modèle on premise, tout simplement parce qu’il n’existait pas de solutions SaaS suffisamment robustes pour une problématique aussi complexe. L’avènement d’outils PLM directement dans le Cloud est donc une véritable avancée technologique, et ouvre des perspectives majeures pour les entreprises, tant PME que grands groupes industriels. Pourquoi ? Parce que cela va permettre d’harmoniser les process et de simplifier les échanges entre toutes les parties prenantes, à l’échelle de l’entreprise étendue.

C’est bien là qu’est la clef du succès d’un PLM. Prenons l’exemple d’un groupe industriel qui s’est développé suite à plusieurs opérations de fusions et acquisitions. Chaque entreprise initiale travaille sur un outil propre, avec ses process particuliers et son fonctionnement. Un projet industriel international, ce sont des dizaines de sites et des centaines d’équipes qui travaillent ensemble. Dans un environnement aussi complexe, si les intervenants n’utilisent pas le même outil, il est alors difficile de suivre et d’optimiser le cycle de vie d’un produit de façon transversale.

L’hébergement d’un PLM dans le Cloud va permettre cela : l’utilisation d’un même outil standardisé favorise en effet l’harmonisation des processus métiers, l’agilité, et donc la collaboration multi-sites, multi-régions et multi-partenaires. Ces derniers pouvant aussi, grâce au principe SaaS, être plus facilement intégrés aux projets. Tous les acteurs travaillent sur le même référentiel de données produits, mis à jour en temps réel. C’est un atout considérable pour les projets.

Le Cloud : bien plus sécurisé qu’on ne le pense

Les croyances ont la vie dure. Celle qui soutient que le risque d’espionnage industriel serait plus important dans le Cloud que via des serveurs internes ne fait pas exception. Car les solutions de PLM dans le Cloud ne sont pas moins sécurisées que les PLM on premise. Ce serait même l’inverse.

Par effet d’échelle, les moyens de supervision sont plus pointus et efficaces chez les fournisseurs de solutions Cloud que chez un industriel seul. A partir du moment où l’univers Cloud est segmenté par client – ce qui doit faire l’objet d’une convention de service entre l’industriel et le fournisseur de solutions Cloud – cette problématique de fuite de données n’est plus d’actualité. Le risque de cyber-attaques reste cependant présent, mais principalement sur les données qui transitent, comme c’est déjà le cas aujourd’hui, que les serveurs de solutions PLM soient dans l’entreprise ou sur le Cloud.

En finir avec la personnalisation à outrance 

Un autre point critique que le développement d’outils PLM dans le Cloud devrait permettre de solutionner est celui de la sur-customisation des solutions informatiques. Traditionnellement, les outils PLM de conception produit sont très customisés dans les entreprises. Ils sont identifiés comme une preuve de richesse pour l’organisation. Or, si la façon de développer les produits fait partie du patrimoine immatériel de l’entreprise, elle n’est pas intrinsèquement liée aux outils. On peut tout à fait mettre en place des process de conception innovants en utilisant les outils standard. Cela est même souhaitable, tant pour l’agilité des équipes que pour adapter les solutions au développement des projets. Les infrastructures informatiques on demand ont l’avantage d’adapter leur dimensionnement et leur puissance de calcul en fonction des besoins de l’entreprise et du projet. En architecture Cloud, les éditeurs vont aussi être en mesure de faire monter les nouvelles versions des logiciels et de les rendre accessibles à tous, ce qui n’est pas forcément possible aujourd’hui avec les solutions sur-customisées et intégrées on premise chez les industriels. Faire le choix d’un PLM dans le Cloud, c’est donc aussi lutter contre l’obsolescence des outils informatiques.

Des barrières plus humaines que technologiques

Comme c’est le cas dans nombre de projets de transformation digitale, l’engagement des équipes dans la réussite du programme est primordial. La barrière technologique étant désormais levée (puisque de grands groupes industriels adoptent les derniers outils des éditeurs de solutions de PLM), il s’agit d’accompagner les collaborateurs dans cette transition. Or, il existe aujourd’hui une certaine défiance des populations d’ingénieurs par rapport aux solutions dans le Cloud. Cela rejoint la problématique de la sur-customisation. Les individus étant habitués à travailler sur des logiciels extrêmement customisés, ils ont l’impression qu’un outil plus standard ne couvrira pas le même périmètre et ne pourra être aussi performant. C’est donc tout un état d’esprit qu’il faut faire évoluer avec l’avènement des solutions PLM dans le Cloud. Cela nécessite un accompagnement fort, pour faire adhérer les équipes à une vision globale qui va encourager la création de valeur et permettre de concevoir de nouveaux modes de travail, plus collaboratifs et plus efficaces. Le défi ici est à la fois humain et pédagogique.

Une transition capitale, mais qui s’annonce ardue

Au-delà de la question de l’adhésion des collaborateurs, plusieurs problématiques risquent de ralentir le déploiement des solutions PLM dans le Cloud dans les entreprises, en particulier au sein des grands groupes. Ces derniers ont tellement investi depuis des années dans la customisation de solutions de modélisation 3D que cela risque de prendre du temps pour basculer leurs outils et leur historique de données dans un environnement Cloud. Il est possible que la migration se fasse par étapes : IaaS (d’abord les infrastructures dans le cloud), puis SaaS (l’hébergement des services et donc des solutions PLM). Ce sont probablement les nouveaux projets industriels qui bénéficieront en premier des outils PLM dans le Cloud. Nous nous orienterions donc plutôt sur une période de transition qui utiliserait ces deux solutions opérationnelles. Cependant, s’appuyer sur des référentiels de données séparés risque d’être problématique dans les cas (fréquents) de réutilisation de composants d’anciens modèles dans de nouveaux projets. Les seuls grands groupes capables de basculer rapidement vers une offre intégrale Cloud directement en SaaS sont donc ceux qui commencent seulement aujourd’hui à utiliser davantage les solutions PLM ou BIM. Pour faire face à cette situation, il revient aux éditeurs d’outils SaaS de développer des solutions de migration de données, pour faciliter le passage de l’ancien vers le nouveau monde dans le Cloud.

La vision de François Le Normand sur le PLM

L’arrivée sur le marché de solutions PLM dans le Cloud ouvre des perspectives de développement et de performance inégalées pour les entreprises, grands groupes et PME. S’il y a un certain nombre de difficultés (humaines et organisationnelles notamment) à surmonter, il convient d’engager dès aujourd’hui la transition. Cette dernière doit faire l’objet d’un plan stratégique précis, et d’un accompagnement adapté à la réalité de chaque entreprise. Le développement de solutions digitales PLM en SaaS peut également favoriser l’aboutissement des projets de Cloud français et européen. Un sujet majeur qui rejoint celui de la souveraineté et donc de la sécurité des marchés.

François Le Normand, principal consultant chez Cognitive Companions

Prix FAS 2021 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié

Le Conseil scientifique de la FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires salariés et Anciens salariés) attribuera le 9 novembre 2021 le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

Prix FAS 2021 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

Le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié

Doté d’un montant de 3000 euros en 2021, ce prix est destiné à récompenser annuellement des travaux de recherche académique approfondie (thèses de doctorat, ouvrages, articles de revues scientifiques, études de cas pédagogiques) sur les aspects juridiques (tous travaux juridiques relatifs à la France devront avoir pris en compte les réformes introduites par la « Loi PACTE » du 22 mai 2019), économiques, sociologiques et de gestion de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises ou étrangères, publiés à partir de 2019.

Cela inclut aussi des études d’impact sur les relations du travail et la gouvernance des entreprises. Seront également recevables des travaux réalisés notamment dans le cadre d’un contrat CIFRE.

Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir une fiche décrivant sur une à deux pages l’objet de leurs travaux à M. Philippe BERNHEIM, Vice-président du Conseil scientifique de la FAS, avant le 11 octobre 2021.

A l’issue d’une présélection, il sera demandé aux candidats retenus de fournir un exemplaire de leur ouvrage sous format pdf. Le Conseil scientifique de la FAS décidera de l’attribution du prix lors de sa réunion du 9 novembre 2021.

Toutes précisions pourront être obtenues auprès de M. Philippe BERNHEIM.
E-mail : contact@fas.asso.fr
Mobile : 06 71 92 84 10

A propos de la Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés

La FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés) s’est fixée comme objectif, depuis plus de 25 ans, la promotion de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises cotées ou non, de toutes tailles et de tous secteurs. La FAS représente les intérêts communs des 3,5 millions d’actionnaires salariés en France. Elle édite le Guide FAS de l’épargne et de l’actionnaire salarié et réalise le benchmark FAS des meilleures pratiques par les entreprises. Elle récompense chaque année les plus exemplaires à l’occasion du Grand Prix FAS de l’actionnariat salarié.

www.fas.asso.fr

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