« Doing Business », Efficacité du droit des affaires français

Le Congrès des Etats-Unis désavoue officiellement la Banque Mondiale

Le Congrès des Etats-Unis vient officiellement d’exiger la révision en profondeur de la

méthodologie des rapports Doing Business de la Banque Mondiale.

 

Publiés chaque année depuis 2004 par la SFI (Groupe Banque Mondiale), ces rapports sont devenus une
référence internationale et le produit-phare de la Banque Mondiale. Ils établissent un classement de 175 pays selon la capacité de leur droit à faciliter les affaires. Dans le
1
er de ces classements, la France se situait derrière le Tonga et la Jamaïque…

 

Une réhabilitation pour le droit français et la Place de Paris

Systématiquement mal classée, la Place juridique, économique et financière de Paris voyait son image
internationale et son attractivité attaquées.

L’équipe, dirigée à partir de l’Université de Paris Ouest Nanterre de 2005 à 2007 par Bertrand du
Marais, s’était attelée à corriger les nombreuses erreurs de la méthodologie employée par Doing Business, pourtant élaborée par l’un des plus prestigieux économistes d’Harvard, Andrei
Shleifer.

Celui-ci est également père de la doctrine « Law and Finance », à l’origine de la déréglementation des
marchés financiers depuis les années 1990.

Les travaux de Bertrand du Marais avait permis à la France de progresser de 16 places entre 2005 et
2007 dans ce classement. Elle restait encore 31
ème dans le dernier classement.

Ses travaux ont été parmi les premiers, et les seuls français, à être repris au niveau international,
notamment par l’Organisation internationale du Travail et même par la Banque mondiale, dans l’audit très critique à l’égard de Doing Business qu’elle avait publié en juin 2008.

La décision du Congrès donne l’occasion à Bertrand du Marais et son équipe de rappeler les enjeux
considérables d’une évaluation économique du droit respectueuse des spécificités de chaque culture. C’est la démarche qu’il a animée par la mise en réseau – sans considération d’appartenances

de juriste et d’économistes, universitaires et praticiens, publics ou privés, français et
anglo-saxons. Il

salue la résolution du Congrès qui, à l’image de la Grande Nation qu’il représente, a su prendre
une

décision respectueuse de la rigueur scientifique et dans l’intérêt du développement économique.

L’édition de Doing Business à l’automne 2009 devrait redonner sa juste place au droit
français.

 

Rrésolution du Congrès http://www.rules.house.gov/111/LegText/111_supp_cr_txt.pdf voir
p.44.

Rapport du Groupe indépendant d’évaluation de la Banque Mondiale : http://www.worldbank.org/ieg
rubrique : Doing
Business
an independent evaluation

Publication du BIT: http://www.ilo.org/public/french/revue/download/pdf/s6_note_lee_mccann_torm.pdf

cf expertise de l’équipe animée par Bertrand du MARAIS : « Des indicateurs pour mesurer le
droit ?

Les limites des rapports Doing business »

sous la direction de Bertrand du MARAIS

La Documentation française, septembre 2006

n° ISBN : 2-11-006244-4

ou www.ladocumentationfrancaise.fr

Autres travaux :

http://www.gip-recherche-justice.fr/aed.htm

 

Rapport intégral : Autonomie budgétaire et financière des universités

En dépit du manque d’indicateurs de l’insertion professionnelle en université et dans un cadre universitaire où « Les critères de l’AERES l’emportent pour le moment sur ceux de l’insertion professionnelle », comme la regretté un enseignant de l’université d’Evry lors de la présentation le 15 juillet 2009 au Sénat, nous décidons de reprendre intégralement le rapport sur l’Autonomie budgétaire et financière des universités et nouveau système d’allocation des moyens (sympa) pour verser cette pièce au débat.

Mission de contrôle commune à la commission des finances et à la commission de la culture, de l’éducation et de la communication

Rapport d’information de
MM. Philippe ADNOT (NI – Aube) et Jean-Léonce DUPONT (UC – Calvados)

Rapport n°532 (2008-2009) présenté sous l’intitulé

Autonomie budgétaire et financière des universités et nouveau système d’allocation des moyens
(sympa) : le chemin de la vertu ?

Présentation

Le présent rapport s’inscrit dans la continuité du travail consacré l’an dernier à la mise en place d’un SYstème de répartition des Moyens à la Performance et à l’Activité (SYMPA). A ce titre, vos rapporteurs se félicitent de ce que les principales recommandations de leur précédent rapport aient pu être suivies à l’occasion de la mise en place de SYMPA.

Ce travail a pour objectif de faire un état des lieux de la mise
en œuvre de la réforme budgétaire des universités
, qui se traduit à la fois par l’accès aux compétences et responsabilités élargies (RCE) et par la mise en place d’un nouveau système d’allocation des moyens.

Les propositions que les rapporteurs formulent sont inspirées par la recherche de l’équilibre et de l’efficience collective, afin que le Sénat contribue à l’important travail de réflexion qu’ont engagé l’ensemble des acteurs pour améliorer la mise en œuvre concrète de ces réformes.

A cet égard, les rapporteurs saluent l’implication de tous ceux qui participent à la concertation poursuivie par le ministère et/ou aux groupes de travail créés, notamment au sein de la CPU ou au
CNESER
.

Une réforme budgétaire contestée malgré une progression des crédits inédite

L’augmentation sans précédent des moyens en faveur des universités en 2009 a été occultée par les mouvements de protestation liés à la réforme statutaire des enseignants-chercheurs et à des polémiques inutiles sur les emplois.

En effet, en 2009, toutes les universités ont bénéficié d’une
augmentation moyenne de 6,8 % de leurs moyens
 dans le cadre du nouveau dispositif d’allocation, les progressions étant toutefois fonction du positionnement de leur dotation de référence par rapport à la moyenne du modèle. A titre de comparaison, la progression des moyens en 2008 n’a été que de 1,9 %.

Certaines annonces ont eu néanmoins un effet
« désastreux
 » :

– les suppressions d’emplois prévues au titre de la RGPP ont
été gelées pour 2009, 2010 et 2011. Ce gel permet de mettre fin à la contradiction dénoncée par vos rapporteurs de faire de la recherche et de l’enseignement supérieur une priorité nationale tout en diminuant les emplois ;

– le redéploiement de 150 postes entre les universités a été
d’autant plus mal perçu qu’il a concerné majoritairement les universités passant aux responsabilités et compétences élargies (RCE) et aurait dû se cumuler avec les suppressions d’emplois.

Une mise en œuvre délicate, qui nécessite des ajustements

Le passage à l’autonomie budgétaire des 18 premières universités est marqué par la prudence, voire des excès de prudence

Les personnels ont été payés dès janvier 2009 ; l’enveloppe salariale transférée est satisfaisante selon les acteurs.

Au 1er juillet 2009, le suivi de la masse salariale ne témoigne d’aucun dérapage majeur.

On constate toutefois :

– une prudence de la part des universités qui ne disposent pas nécessairement de l’ensemble des outils de pilotage adéquats ;

– une prudence excessive de la part des services
déconcentrés
 où, selon les acteurs de terrain, une certaine confusion semble exister entre contrôle budgétaire a priori et contrôle financier a posteriori.

Les rapporteurs appellent le ministère à faire le point et à harmoniser les pratiques. Par ailleurs, la possibilité de placer trimestriellement les sommes reçues au titre de la masse salariale leur apparaît conforme à
l’esprit de l’autonomie pour autant que ces placements soient non risqués.

La répartition opérée par SYMPA nécessite d’être améliorée pour 2010
afin de rendre le système plus juste et mieux accepté par les universités

Le modèle SYMPA alloue les crédits en fonction de l’activité et de la performance des universités dans deux domaines : la formation et la recherche.

S’agissant de la formation :

Ø La répartition de la part « activité » nécessite des aménagements afin de :

– mieux comptabiliser les étudiants accueillis par les universités, en particulier les doctorants, les étudiants en médecine, les étudiants des IUFM ;

– mieux appréhender les coûts de formation au regard de l’environnement (les coûts fixes sont plus élevés pour des universités de petite taille) ou des caractéristiques de leur cursus (la pondération
des étudiants en IUT nécessite d’être revue, le modèle actuel conduisant à une diminution sensible des moyens).

Ø La pertinence du volet « performance » de la formation doit être renforcée par l’accélération de la construction et de la mise en place des critères relatifs à l’insertion professionnelle des étudiants. Ceci implique une méthodologie commune à l’ensemble des universités, et de manière optimale à l’ensemble des établissements
d’ensei-gnement supérieur, afin de comparer objectivement les données produites.

S’agissant de la recherche :

Ø Le débat sur l’efficience des universités en matière de recherche, lancé notamment par la CPU, est légitime et témoigne d’une réalité : compte tenu des différences d’encadrement qui existent entre les universités, ces dernières n’ont pas les mêmes capacités de recherche. Il serait donc pertinent d’examiner les résultats des universités en
matière de recherche au regard des moyens dont elles disposent, c’est-à-dire apprécier leur efficience.

Ø Afin de ne pas complexifier le système, la prise en compte de l’efficience devrait pouvoir être effectuée au sein du modèle dans le cadre des calculs des parts activité et performance de la recherche.

S’agissant des enveloppes nationales de crédits réparties par le modèle :

Ø Un rééquilibrage se révèle nécessaire entre les niveaux licence (L) et master (M).

Le modèle d’allocation des moyens répartit les crédits définis notamment dans le cadre de 10 enveloppes nationales : 6 concernent la recherche, 4 concernent l’enseignement, les crédits des niveaux (L) et (M) étant respectivement définis pour la part « activité » et la part
« performance ». Le premier exercice a retenu des crédits identiques entre le niveau (L) et (M), ce qui est contestable, compte tenu du
coût a priori plus élevé du niveau (L) qui comprend plus d’étudiants et une année de plus de formation que le master. Un rééquilibrage doit être
négocié pour 2010.

Ø Sur cette question, il est nécessaire d’accroître la transparence du processus, notamment dans le cadre des documents budgétaires : ces enveloppes n’ont pas été connues des parlementaires, ni dans le cadre des réponses aux questionnaires budgétaires, ni dans le cadre du projet annuel de performances ; il serait donc opportun que la présentation du projet de loi de finances 2010 soit davantage détaillée de ce point de vue.

Présentation simplifiée du modèle sur la base du montant des
crédits répartis en 2009

   Enseignement Recherche Pilotage/gestionVie
étudiante
 Total
 Activité 60 % 20 %  80 % 
   – nombre d’étudiants présents aux examens – nombre d’enseignants « chercheurs
publiants »
  
  
 Performance 5 % 15 %  20 % 
   Part
« calculée »
sur la base de critères nationaux(80 % de la part performance)
  
 4 %  12 %   16
%
 
 – valeur ajoutée Réussite Licence ;- nombre de diplômés en master – cotation unités recherche –  
 Part
« négociée »
dans le contrat quadriennal(20 % de la part performance)
 4 % 
 – passage L1/L2- réussite en L3- part des mentions M à faible effectifs- taux
d’insertion
 – ressources issues de la valorisation- insertion des
docteurs
 – autoévaluation- pilotage immobilier- recrutement externes- ouverture des bibliothèques  
  + Engagements
spécifiques
 Total 65 %  35 %    100
%
 

Source : rapporteurs, à partir des réponses du MESR à leur questionnaire.

Les impacts structurels de la réforme ne sont pas acquis

L’autonomie comme le nouveau dispositif de moyens témoignent de logiques nouvelles qui devraient conduire à des modifications durables des modes de fonctionnement et de gestion pour un meilleur service rendu à la Nation : les universités sont-elles sur le chemin de la vertu ?

En 2008, le groupe de travail sénatorial avait insisté sur la nécessité d’inscrire les réformes dans la durée : il serait regrettable que, dans le contexte budgétaire « exceptionnel » de la mission interministérielle Recherche et Enseignement supérieur (MIRES), la mise en œuvre de
l’autonomie budgétaire, appuyée par un nouveau dispositif d’allocation des moyens, ne débouche pas sur des améliorations structurelles de notre système d’enseignement supérieur et de recherche.

Le dialogue au sein des universités

Si le dialogue entre les universités et leur tutelle est marquée par des avancées tangibles, la rénovation du dialogue entre les universités et leurs composantes reste un champ à approfondir : selon vos rapporteurs, les logiques de SYMPA devraient être a minima déclinées au sein des établissements afin que le dialogue de gestion puisse réellement exister. Deux points semblent
prioritaires :

– garantir autant que possible la crédibilité de SYMPA
par la variation des dotations si on veut impulser des changements internes par la responsabilisation : comment construire un dialogue de gestion en interne si l’université, au niveau national, ne peut pas se prévaloir pleinement de sa performance ou de son activité ?

– renforcer l’encadrement administratif des universités. Sur ce point, vos rapporteurs se félicitent de l’attractivité nouvelle observée cette année sur certains postes, témoignant ainsi d’un message positif de la LRU sur l’image du système universitaire.

La transparence du système

La transparence de la gestion du système universitaire reste un point noir, compte tenu de l’inadaptation des systèmes d’information. La Cour des comptes estime que les comptes des universités sont « affectés de lacunes graves et multiples », aucune, même au sein des universités
« autonomes » ne peut être réellement « considérée comme dotée d’une gestion comptable et financière aboutie ».

Vos rapporteurs invitent le ministère à faire preuve de vigilance dans le cadre des futurs passages à l’autonomie, et réitèrent le souhait de voir la transparence financière et la qualité des comptes évaluées dans le cadre du contrat quadriennal.

Etude Afnor : les normes volontaires sont des leviers économiques

La normalisation contribue à 25 % de la croissance du PIB et 66 % des 1790 entreprises interrogées considèrent les normes comme génératrices de bénéfices. Elles ont un impact positif sur la
valorisation de l’entreprise, l’innovation, la transparence et l’éthique, le développement à l’international, la qualité et sécurité des produits et services.

 

Pour la première fois en France, à l’instar d’autres pays notamment européens, une étude constate la contribution de la normalisation à la croissance économique française. En moyenne annuelle,
cette contribution est de 0,81%, soit près de 25% de la croissance du PIB représentant plus de 5 milliards d’Euros. Ce chiffre rejoint celui d’autres pays leaders en technologie comme l’Allemagne
(1% du PIB) ou le Royaume-Uni. Dans une économie mûre comme celle de la France, dont la principale source de croissance est le progrès technologique, les normes permettent de partager
l’innovation tout en faisant évoluer les bonnes pratiques générales du marché.

 

Cette étude, et c’est là toute son originalité, a été complétée par une enquête auprès de 1790 entreprises, de tous secteurs et toutes tailles confondus, engagées ou non dans des processus de
normalisation.

Les résultats balaient de nombreuses idées reçues. L’impact de la normalisation est clairement perçu comme un bénéfice. 5 grandes tendances apparaissent :

 

Valorisation : 70 % des entreprises interrogées considèrent que les normes volontaires contribuent à la valorisation de l’entreprise. Le capital de connaissances des personnes impliquées
dans un travail de normalisation représente une vraie valeur.

Innovation : 63 % pensent que la normalisation permet de mieux partager l’innovation et de mieux différencier les produits.

Transparence et éthique : 61 % considèrent que les normes favorisent le respect des règles concurrentielles et 56% approuvent leur caractère volontaire.

International : pour 70 % des personnes interrogées, les normes qui sont à 90% d’origine internationales représentent un réel avantage dans le développement des échanges internationaux.

Qualité des produits et services : 74% des entreprises interrogées constatent que les normes permettent une plus grande maîtrise des problèmes de sécurité et 79% qu’elles contribuent au
respect de la réglementation.

 

Qu’est-ce qu’une norme ?

Une norme est un document de référence approuvé par un institut de normalisation reconnu tel qu’Afnor. Elle définit des caractéristiques et des règles volontaires applicables aux activités
concernées pour apporter aux utilisateurs un niveau de satisfaction optimal. Elle est le résultat du consensus entre l’ensemble des acteurs intervenant dans cette activité.

A Afnor, 20 000 experts représentant l’ensemble des secteurs et des branches de l’activité économique contribuent à l’élaboration des normes.

 

A quoi sert une norme ?

Les normes facilitent les échanges commerciaux, au service des acteurs économiques – producteurs, utilisateurs et consommateurs, elles contribuent à améliorer le fonctionnement de l’économie et à
faciliter la vie quotidienne de chacun.

Elles définissent un langage commun et spécifient les performances des produits et services permettant d’assurer compatibilité, qualité, sécurité, moindre impact environnemental.

 

Ces normes françaises (NF), européennes (EN) et internationales (ISO) couvrent toutes les activités économiques et répondent aux questions de société. Elles peuvent porter aussi bien sur des
produits (biens de consommation, équipements industriels, produits de construction…), services (par exemple : les services de séjours linguistiques), procédés, bonnes pratiques, méthodes de
mesure et d’essais, systèmes d’organisation (par exemple l’ISO 9001 sur la qualité des systèmes de management).

Actuellement, l’ISO (Organisme international de normalisation) se penche sur la question de la responsabilité sociétale. Cette future norme, l’ISO 26000, a pour objectif de définir et de
clarifier ce concept afin de le rendre applicable à tout type d’organisation. Elle sera publiée en septembre 2010.

 

L’étude est disponible sur le portail du Groupe AFNOR : étude normes

 

Groupe Afnor

Impact minime des réformes sur les modes de rémunération des banquiers

Le débat autour des salaires des banquiers et les réformes prévues sur les systèmes de rémunération sont plus que
jamais à l’ordre du jour de la prochaine réunion du G20. Une nouvelle étude d’eFinancialCareers.com, site leader en gestion de carrière pour les professionnels de la finance, souligne cependant
que les changements déjà mis en place au niveau des modes de rémunération des financiers n’ont été jusque-là que relativement minimes et la plupart des financiers de la City s’attendent même à
recevoir des bonus plus élevés en 2009.

Dans l’enquête, menée par eFinancialCareers.com auprès de 486 financiers basés à Londres, seulement 39% ont vu leur
structure de rémunération modifiée récemment, tandis que pour la majorité (61%), rien n’a changé. 

Parallèlement, 78% des professionnels de la City interrogés s’attendent à recevoir pour l’année 2009 une
rémunération totale, égale ou même plus élevée que les années précédentes : 53% d’entre eux s’attendent à ce qu’elle soit plus élevée, 25% s’attendent à un niveau équivalent. Moins d’un
quart d’entre eux (23%) pensent qu’elle sera moins importante. Parmi ceux qui s’attendent à une rémunération plus élevée, 27% prévoient une hausse de plus de 51%.

Les résultats de l’enquête eFinancialCareers.com, révèlent aussi que la majorité des personnes interrogées (57%)
pensent que des changements au niveau des structures de rémunération dans la City ne pourront jamais vraiment décourager la prise de risque excessive ayant contribué à la crise financière.
Seulement 31% avouent que ces changements pourraient modifier les comportements quant à la prise de risque, le reste des personnes interrogées est indécis.

Quoiqu’il en soit, l’étude d’eFinancialCareers.com montre qu’il y a un large consensus parmi les banquiers
interrogés sur le fait que des changements de structures de rémunération tels que le référencement des bonus sur la marge générée sur du plus long terme ou l’introduction de
« clawbacks » (possibilité de récupérer les bonus versés
en cas de pertes)
pourraient sûrement encourager les financiers à prendre moins de risques.

Et pour ceux gagnant plus de 125 000 £ (soit 142 000 €) et qui ont récemment vécu des modifications au niveau de
leur mode de rémunération, les trois changements de structure les plus cités sont en priorité
l’introduction de salaires de base plus
élevés puis les changements de structure évoqués précédemment. Pour ceux dont les gains représentent moins de 125 000 £, les deux changements récents les plus signalés ont été l’introduction d’un
salaire de base plus élevé et la perte de leur éligibilité au bonus.

John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com, commente :
« Il est encourageant de constater que d’après cette enquête les attitudes quant à la prise de risque ont changé par rapport à l’an dernier pour un grand nombre de financiers (45%
d’entre eux). De même, le fait que presque 40% des professionnels interrogés aient déjà connu des réformes au niveau de leur structure de rémunération est un signal positif. Cependant, alors que
beaucoup de groupes financiers ont rapidement mis en place ces réformes, il est clair qu’il y a encore du chemin à parcourir et qu’il est encore trop tôt pour savoir si les efforts menés par
l’ensemble des entreprises de la City ont été suffisants pour avoir un effet à long terme. »

L’enquête en ligne d’eFinancialCareers.com a été réalisée durant les deux dernières semaines du mois d’août 2009 auprès de 486
professionnels de la finance.

Rapport Glachant : Investissements et investisseurs de long terme

Rapport de Jérôme Glachant, Jean-Hervé Lorenzi, Alain Quinet et Philippe Trainar à paraître à la Documentation
française

 

La crise mondiale et celle, plus récente, dans la zone euro ont eu tendance à raccourcir l’horizon prévisionnel et
décisionnel de nombreux agents économiques. Dans le même temps, les incertitudes (sur l’emploi, les retraites…) poussent plutôt à la remontée du taux d’épargne des ménages. Le problème de
l’épargne dans la plupart des pays européens, y compris la France, est donc moins quantitatif que qualitatif. Il s’agit d’attirer une fraction accrue de l’épargne privée vers les
investissements de long terme, afin de doper la croissance et l’emploi. L’orientation d’une épargne « longue » abondante vers des investissements rentables tant économiquement que
socialement est l’enjeu crucial des dix années à venir pour créer les emplois et l’activité. Pour les auteurs, la France, à l’instar des autres pays industrialisés, doit favoriser l’émergence
d’investisseurs de long terme en capacité de porter le risque long. Le rapport fournit dix propositions pour y parvenir. Elles concernent la constitution et la mobilisation de l’épargne longue
ainsi que la création de véhicules d’investissement long associant public et privé.

Ce rapport a été présenté à Jean-Paul Faugère, Directeur du Cabinet du Premier ministre, le 27 mai 2010.

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e-Performance Barometer évalue les meilleurs sites de vente de vin sur internet

Selon les résultats de la 4e édition de l’e-Performance Barometer, étude réalisée par Grégory Bressolles, Professeur de marketing à BEM-KEDGE Business School, le classement des meilleurs sites de vente de vin en France et dans le monde vient d’être bouleversé. Cette étude indépendante dévoile également la stratégie des acteurs et l’évolution du marché de la vente de vin sur Internet.

Le chinois Yesmywine.com détrône l’américain Wine.com
Cette année le site chinois Yesmywine.com détrône en effet l’américain Wine.com de son titre de leader international qu’il occupait en 2007, 2009 et 2011. Le site français Vente-privee.com fait son apparition sur la seconde marche du podium international et s’empare dans le même temps de la 1re place du classement français. En 3e position, c’est le site chinois Jiuxian.com qui fait son entrée. Dans le palmarès français, Vinatis.com chute d’une place par rapport à 2009 et se retrouve 2e devant Mondovino.com à la 3e place.

Renseignements sur l’étude :
Grégory Bressolles, Tél. 06.19.56.01.92

www.ePerformance-Barometer.com

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eperformance-bressolles

La France peut-elle rester compétitive ?

La France peine à rester
compétitive et montre un certain nombre de faiblesses pour faire face à la mondialisation. Le commerce extérieur est déficitaire, l’industrie décroche… La comparaison avec l’Allemagne, principal
partenaire commercial de la France, n’est pas favorable.

Si un certain consensus
s’est forgé autour du diagnostic, les causes et les réponses à y apporter demeurent débattues. Le modèle social, la fiscalité et le système éducatif sont-ils des obstacles à la
compétitivité ? Comment réformer l’économie française ?  Le point sur toutes ces questions  avec les contributions de spécialistes.

 

Au
sommaire

Le
dossier

– Le déclin de la
compétitivité française : état des lieux (Flora Bellone et Raphaël Chiappini)

– Les mauvaises
performances françaises à l’exportation : la compétitivité-prix est-elle coupable ? (Antoine Berthou et Charlotte Emlinger)

– Forces et faiblesses de
l’industrie française (Sarah Guillou)

– Le modèle social français
est-il un obstacle à la compétitivité ? (Amandine Brun-Schammé)

– Trop de
réglementations ? (Frédéric Marty)

– Préparer la compétitivité
de demain : quels défis pour le système d’enseignement français ? (Stéphan Vincent-Lancrin)

– Les services pourront-ils
sauver l’emploi en France ? (Richard Duhautois, Nadine  Levratto et Héloïse Petit)

– Comment rendre le système
fiscal français plus favorable à la compétitivité ? (Laurent Simula)

– Le redressement de la
compétitivité passe-t-il par des politiques protectionnistes ? (Bernard Guillochon)

– Des pôles de
compétitivité au CICE : faut-il revoir la politique industrielle ? (Vincent Charlet)

– Compétitivité et
politiques publiques dans les autres économies avancées (Christophe Blot et Sabine Le Bayon)

Les
rubriques


Débat

Fusion impôt sur le
revenu/CSG et retenue à la source

1. Fusion IR-CSG et
prélèvement à la source : les termes du débat (Antoine Bozio)

2. Des réformes inutiles et
risquées (François Écalle)

– Le point
sur…

Les pensées féministes
contemporaines (Alban Jacquemart)

– Politiques
publiques

Décentralisation : où
en sommes-nous ? (Gérard Marcou)


Bibliothèque

Philippe Coulangeon et
Julien Duval (dir.), « Trente ans après La Distinction de Pierre Bourdieu », La Découverte, 2013, présenté par Antoine Saint-Denis  

 

La France peut-elle
rester compétitive ?

Olivia Montel (sous la dir.
de)

Collection Cahiers
français
n° 380

La Documentation
française

96 pages, 10 euros

 

(en vente le 30 avril
2014)

 

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Étude comparée de l’European Business History Association (EBHA)

Étude comparée de la situation de la Business History (BH)/histoire des entreprises dans le Monde, en Europe et en
France.

L’association
européenne d’histoire des entreprises (EBHA) a lancé une étude comparée sur l’évolution et la situation de ce champ disciplinaire depuis 15 ans.

Après le Japon,
l’Amérique latine ou la Corée, c’est au tour de l’Europe de faire l’objet d’un bilan. Harm G. Schröter, ancien président de l’EBHA, est chargé de conduire ce projet destiné à être publié
prochainement dans la lettre d’information de l’EBHA. Il sollicite la communauté des historiens français pour y participer. Il faut aussi y voir une opportunité pour évaluer l’état de ce champ de
l’historiographie française.

Les délais sont assez
stricts puisque les informations doivent être envoyées le 12 juin 2014. En vous remerciant par avance.

Voici les critères de
comparaison proposés par l’EBHA :

 

Quantity :

-In absolute terms the situation is going:  up –  stagnating  –  down ?

(and in relation to other fields of research:  up  –  stagnating  –  down   )

-Estimate on number of professorships : before – today ?

(Own professorships on BH? Or BH as part of economic / social history?)

-Estimate on number of emerging scholars : before – today (PhD / after PhD)

-Estimate on number of students : before – today

Organization:

-Allocation in Dept. of History, Business Schools or other Dept. or organizations?

-Cluster of researchers : one or two persons in a Dept ?

-Are there free-lance colleagues making their living by writing BH? Many?

-Are there special enterprises offering commissioned business history? Many?

Were there waves of demand? (e.g. like 1990-2010 in Germany for BH on the Nazi-period)

Focus of research :

Commissioned works – scholarly – less scholarly ?

Chandlerian tradition ?

Cliometric orientation ?

Other approaches, topics and ways   –   which ones?

Merci de faire
parvenir vos réponses avant le 12 juin à
Eric Godelier (eric.godelier@polytechnique.edu)
Trésorier de l’association française pour l’histoire des entreprises (AFHE)
Membre du comité de rédaction de la revue
 « Entreprises et histoire »


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Les mardis de l’innovation

Formation ouverte et gratuite à l’excellence en innovation

Les Mardis de l’innovation reprennent le 16 octobre. La séance est consacrée au rôle du scientifique dans la dynamique d’innovation et le progrès, avec comme invité Cédric Villani, directeur de l’Institut Henri Poincaré, médaille Fields de Mathématiques.

Pour cette 12e année, les Mardis de l’Innovation se déroulent au grand amphithéâtre de l’ENSAM, Art & Métiers ParisTech, 155 boulevard de l’Hôpital, Paris 13e.

Les Mardis de l’Innovation sont un cours gratuit inter établissements ouvert aux élèves en fin de formation de toutes les universités, grandes écoles et écoles professionnelles, ainsi qu’à tous les professionnels de l’innovation : responsables de l’innovation, de la R&D, du marketing, de marques, directeurs et chefs de projets, chercheurs, designers, créateurs, réalisateurs, entrepreneurs …

Le but des Mardis de l’innovation est de diffuser une culture partagée de l’innovation et le retour d’expérience des entreprises et organisations les plus innovantes.

Les Mardis de l’Innovation sont structurés en 2 modules :

« Culture de l’innovation » (au premier semestre)

« Stratégies de mise en œuvre de l’innovation » (au second semestre)

Le format ouvert inter-établissements, inter-entreprises, inter-organisations inter générationnel et international vise à faciliter le maillage des multiples talents nécessaires à l’innovation.

Au cours des onze dernières années, les Mardis de l’Innovation ont réalisé près de 350 conférences, accueilli 280 témoignages d’entreprises et organisations parmi les plus innovantes au monde. Ils ont été suivis par plus de 12 000 auditeurs et ont permis la formation de plus de 800 professionnels.

Les séances sont également disponibles en ligne sur la chaîne vidéo des mardis de l’Innovation.

Pour la rentrée 2012 -2013, avec toujours le principe de la gratuité des cours, de nombreuses améliorations sont
introduites, notamment :

– amphi plus grand : 800 places permettant d’accueillir plus d’élèves (notamment promotions complètes de filières d’écoles et universités) et d’auditeurs professionnels.

– accès plus facile avec délivrance d’une carte d’auditeur facilitant l’inscription

– structuration des cours en modules pour en faciliter le suivi et l’intégration des contenus dans les parcours de formation des établissements d’enseignement

Dates des cours : les mardis soir, d’octobre à février, de 18h15 à 20h45

Lieu : Grand amphithéâtre de l’ENSAM, Arts & Métiers ParisTech 155, boulevard de l’Hôpital (Métros : Place d’Italie et Campo Formio)

Professeur responsable : Marc Giget

Pour une nouvelle section d’économie « Économie et Société » au CNU

AFEP (ASSOCIATION FRANÇAISE D’ECONOMIE POLITIQUE)

Contact : Bernard Chavance chavance@ehess.fr

“Nous, économistes de l’AFEP, mais aussi sociologues, historiens, juristes, spécialistes des sciences de gestion, et des sciences politiques réclamons la création d’une nouvelle section d’économie.

Où va notre système économique ? Où vont nos sociétés qui subissent si violemment les soubresauts de la crise ? Comment en est-t-on arrivé là ? Comment réagir ?

Les signataires de ce texte considèrent que la situation actuelle ne révèle pas seulement une crise de l’économie, mais également une crise intellectuelle profonde, celle de la pensée économique. Les causes de cette crise sont nombreuses, et les solutions à y apporter se situent entre autres dans l’inventivité théorique et pratique. Mais nous souhaitons pointer ici une cause institutionnelle qui bloque cette inventivité, et à laquelle une réponse politique, simple et rapide, pourrait être apportée. Une solution qui redonnerait immédiatement du souffle à la réflexion sur les affaires économiques et sociales de notre temps.

La production de la science n’est en effet pas qu’affaire de pensées individuelles éthérées. Elle s’inscrit toujours dans un cadre institutionnel. En science économique, ce cadre a failli : il faut le changer. C’est ce que s’emploie à faire depuis maintenant plus de deux ans l’Association française d’économie politique (AFEP) qui plaide pour le pluralisme des idées, des méthodes et des objets au sein de sciences économiques qu’elle souhaiterait voir replacées dans le cadre général des sciences sociales.

Le constat de l’AFEP, regroupant aujourd’hui plus de 500 adhérents, est simple : la pensée économique s’est progressivement nécrosée au fur et à mesure qu’elle s’écartait de sa posture originale de « science sociale » pour se calquer artificiellement sur les pratiques, les modalités d’organisation et de formalisation, et sur les critères de scientificité supposés être ceux des « sciences normales » fondées sur l’existence de régularités naturelles. Cette dérive, profonde, est allée trop loin pour espérer que la simple bonne volonté de quelques-uns (il n’en manque sans doute pas) suffise pour parcourir le chemin inverse.

La réalité du paysage scientifique des économistes aujourd’hui, en France, mais aussi au niveau international, est celle d’un rétrécissement considérable des méthodes et des concepts tolérés par la communauté scientifique comme « véritablement scientifiques ». Les cadres du milieu universitaire (les « professeurs des universités »), qui encadrent des thèses, président des jurys, dirigent des masters ou des laboratoires, appartiennent presque tous aujourd’hui à un mainstream fondé sur un mixte constitué de méthodes mathématiques (assorties fréquemment d’une validation économétrique) et de la conceptualisation abstraite d’un homo œconomicus maximisateur ayant vocation, a priori, à expliquer toutes les interactions sociales.

Faute d’une réforme institutionnelle, à horizon d’une dizaine d’années, la profession des économistes en France ne produira plus aucun économiste s’inspirant de la solide et longue tradition de l’économie politique (classique, marxiste, keynésienne, institutionnaliste, hayékienne, walrassienne, etc.). Déjà aujourd’hui, la voix de l’économie politique peine à se faire entendre dans un débat public saturé de références au seul mainstream. L’appauvrissement actuel des programmes de lycée consacrés à l’étude des sciences économiques et sociales apparaît ainsi comme une véritable répétition de cet assèchement en marche de la réflexion sur nos économies.

Or, jamais plus qu’aujourd’hui nous n’avons eu besoin de débattre du fonctionnement concret de nos économies et de leur possible réforme. Pour que la démocratie respire à nouveau, le débat économique et social en son sein doit être nourri d’une pluralité d’analyses entre lesquelles il convient aux citoyens, et aux politiques qu’ils élisent, d’arbitrer. Pour que la pensée économique marche à nouveau sur ses deux pieds, l’approche formelle, qui a sa pertinence, et l’approche institutionnaliste, qui renvoie à l’idée d’une construction sociale des faits, y compris des faits économiques, doivent pouvoir cohabiter. Il en va de la formation d’économistes conscients de l’imbrication étroite des phénomènes économiques et sociaux. Il en va aussi de la remise en marche, par la recherche, de la boîte à idées que les économistes peuvent et doivent fournir au débat public.

Ce constat, longuement étayé depuis deux ans par plusieurs rapports et articles accessibles en ligne (voir cette page), nous conduit à demander la création, au sein de l’institution qui organise la formation supérieure et la recherche en France, le Conseil national des universités (CNU), d’une nouvelle section intitulée « Économie et Société ». La création d’une soixante dix-huitième section du CNU, qui relève d’une décision ministérielle, ne ferait pas sans doute pas grand bruit, et ne constituerait certes pas, en soi, une révolution. Mais elle redonnerait immédiatement de l’oxygène à une pensée sur l’économie qui en a cruellement besoin. Elle fournirait les conditions institutionnelles pour qu’un vrai pluralisme existe dans la vie des idées, dans la pensée économique et sociale, et in fine, dans les pratiques de l’économie dans la société.

Nous, économistes, philosophes, sociologues, historiens, juristes, spécialistes des sciences de gestion ou des sciences politiques, qui signons cet appel, réclamons cette nouvelle section. Pour celles et ceux d’entre nous qui se définissent d’abord comme économistes, nous y demanderions immédiatement notre rattachement et nous y assurerions un renouvellement en profondeur de la pensée et de la formation en économie. Tous, nous pensons que c’est là un enjeu décisif pour les sciences sociales et, beaucoup plus généralement, un enjeu de société.

Nous sommes prêts à expliquer au Président nouvellement élu pourquoi la création d’une section « Economie et société » aiderait à sortir de la crise intellectuelle qui affecte nos sociétés, menacées, comme le souligne Jürgen Habermas, de devenir « post-démocratiques ».”

Premiers signataires :

Membres du CA de l’AFEP

André ORLÉAN (président de l’AFEP, Directeur de recherches CNRS), Alain CAILLÉ (Professeur de sociologie, université Paris-Ouest), Bernard CHAVANCE (Professeur d’économie, université
Paris-Diderot), Olivier FAVEREAU (Professeur d’économie, université Paris-Ouest), Florence JANY-CATRICE (Professeure d’économie, université Lille 1), Agnès LABROUSSE (Maîtresse de conférences
en économie, Université de Picardie – Jules Verne), Thomas LAMARCHE (Maître de conférences, université Paris-Diderot), Edwin LE HERON (Maître de conférences en économie, Sciences Po Bordeaux),
Dany LANG (Maître de conférences en économie, université Paris 13), Philippe LÉGÉ (Maître de conférences en économie, Université de Picardie – Jules Verne), Claire PIGNOL (Maîtresse de
conférences en économie, Université Paris1), Nicolas POSTEL (Maître de Conférences en économie, Université Lille 1), Gilles RAVEAUD (Maître de conférences en économie, université Paris 8
Saint-Denis), Michel ROCCA (Maître de conférences en économie, université Pierre Mendès France, Grenoble), Richard SOBEL (Maître de conférences en économie, université Lille 1), Bruno TINEL
(Maître de Conférences en économie, université Paris 1), Bernard VALLAGEAS (Maître de Conférences en économie, université Paris Sud).

Universitaires, enseignants et chercheurs français en sciences sociales :

Michel AGLIETTA (Professeur d’économie, université Paris-Ouest), Olivier BEAUD (Professeur de droit public, université Panthéon-Assas), Stéphane BEAUD (Professeur de sociologie, Ecole Normale
Supérieure), Luc BOLTANSKI (Sociologue, directeur d’études à l’EHESS), Robert BOYER (Economiste, directeur de recherches au CNRS, directeur d’études à l’EHESS), Barbara CASSIN (Philosophe,
directrice de recherches au CNRS, présidente de la section 35 « Philosophie » du CNRS), Pascal COMBEMALE (Professeur de sciences économiques et sociales au Lycée Henri-IV), Alain
DESROSIERES (Statisticien, Centre Koyré d’histoire des sciences), Claude DIDRY (Sociologue, directeur de recherches au CNRS), Jean-Pierre DUPUY (Philosophe, université Stanford) , Julien FRETEL
(Professeur de science politique, université d’Amiens, président de l’AECSP, Association des enseignants et chercheurs de science politique), Marjorie GALY (Professeure de science économiques
et sociales, Lycée Fustel de Coulanges, Strasbourg, présidente de l’APSES, Association des Professeurs de Sciences économiques et sociales), Michel LALLEMENT (Professeur de Sociologie, CNAM),
Romain LAUFER (Professeur de marketing, HEC), Jean-Louis LAVILLE ((Professeur de Sociologie, CNAM), Christian LAZZERI (Professeur de philosophie, université Paris-Ouest), Danilo MARTUCCELLI
(Professeur de sociologie, Université Paris-Descartes), Philippe MINARD (Professeur d’histoire moderne, université Paris-8, directeur d’études à l’EHESS), Roland PEREZ (Professeur émérite en
gestion, université de Montpellier-1), Philippe ROLLET (Professeur d’économie, président de l’université Lille-1), Robert SALAIS (Directeur de recherches au CNRS), Philippe STEINER (Professeur
de sociologie, université Paris-Sorbonne), Alain SUPIOT (Professeur de droit, directeur de l’Institut d’Etudes Avancées de Nantes, membre de l’Institut Universitaire de France), Laurent
THEVENOT (Sociologue, directeur d’études à l’EHESS, administrateur de l’INSEE).

Universitaires et chercheurs étrangers. Premiers signataires provenant de 10 pays : Allemagne, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Danemark, Etats-Unis, Irlande, Italie, Royaume-Uni

Ricardo ARAUAJO, université de Brazilia (Brésil) ; Christian ARNSPERGER, université catholique de Louvain (Belgique) ; Isabelle CASSIERS, université catholique de Louvain
(Belgique) ; Paul DAVIDSON, université du Tennessee (États-Unis) ; Amitava Krishna DUTT, université de Notre Dame (États-Unis) ; Gerald EPSTEIN, université du Massachusetts
(États-Unis) ; Ben FINE, université de Londres (Royaume-Uni) ; Peter FLASCHEL, université de Bielefeld (Allemagne) ; Nancy FOLBRE, université du Massachusetts (États-Unis),
Duncan FOLEY, New School for Social Research (États-Unis) ; Giuseppe FONTANA, université de Leeds (Royaume-Uni) ; Nancy FRASER, New school for Social Research, New York
(États-Unis) ; Edward FULLBROOK, éditeur de la Real-World Economics Review (Royaume-Uni) ; James GALBRAITH, université du Texas (États-Unis) ; Geoffrey HODGSON, université
d’Hertfordshire (Royaume-Uni) ; Jesper JESPERSEN, université de Roskilde (Danemark) ; John KING, université de La Trobe (Australie) ; Marc LAVOIE, université d’Ottawa
(Canada) ; Tony LAWSON, université de Cambridge (Royaume-Uni) ; Fred LEE, université du Missouri (États-Unis) ; Stephen MARGLIN, université Harvard (États-Unis) ; Terrence
Mc DOUNOUGH, université de Galway (Irlande) ; Richard R. NELSON, université Columbia (États-Unis) ; José Antonio OCAMPO, université Columbia (États-Unis) ; Luigi PASINETTI,
université catholique de Milan (Italie) ; Michael PIORE, MIT (États-Unis) ; Theodore M. PORTER, université de Californie (États-Unis) ; Malcolm SAWYER, université de Leeds
(Royaume-Uni) ; Bertram SCHEFOLD, université Goethe (Allemagne) ; Juliet SCHOR, Boston College (États-Unis) ; Tom STANLEY, Hendrix College (États-Unis) ; Diane TREMBLAY,
université du Québec (Canada) ; Till Van TREECK, IMK (Allemagne).

https://www.assoeconomiepolitique.org

L’UNESCO annonce les principaux orateurs de la première réunion d’examen du SMSI +10

L’UNESCO annonce les principaux orateurs de la réunion d’examen du SMSI +10 à venir (du 25 au 27 février 2013, au siège de l’UNESCO à Paris). En tant qu’organisateur, l’UNESCO et ses partenaires adresseront les questions majeures de l’édification de sociétés du savoir pour le développement durable : l’accès à l’information et au savoir, l’apprentissage électronique, l’e-science, l’identité culturelle, la diversité linguistique et culturelle, les contenus locaux, les médias et la liberté d’expression ainsi que la dimension éthique de la société de l’information.

La réunion d’examen du SMSI +10 débutera le 25 février avec la cérémonie d’ouverture de Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO, M. Hamadoun Touré, Secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications, M. Supachai Panitchpakdi, Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, M. Jean-Guy Carrier, Secrétaire général de la Chambre de commerce internationale, Mme Katalin Bogyay, Présidente de la conférence générale de l’UNESCO et ambassadrice de la Hongrie et Mme Grace Githaiga, de KICTANET (Kenya).

Puis le professeur Jeffrey D. Sachs, spécialiste du développement économique et conseiller principal aux Nations Unies pour les objectifs du millénaire pour le développement depuis 2002, adressera l’importance de combler le fossé numérique et de connaissance afin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, mais aussi pour faire face aux défis les plus importants du développement durable.

Cette matinée sera conclue par un débat : “ Broadband, technology and education – lessons of past ten years” [« Haut débit, technologie et éducation : les leçons des dix dernières années »]. Les conclusions du rapport “Technology Broadband and Education” [« Le haut débit et l’éducation »] seront présentées au cours de ce débat, animé par des membres de la Commission ainsi que par des spécialistes des TIC et de l’éducation, des représentants des multinationales, de l’éducation et des pouvoirs publics.

Les forums thématiques du SMSI +10

Forum thématique I : From Digital to Knowledge Divide [« De la fracture numérique à la fracture du savoir »]
· Où : Siège de l’UNESCO, Bâtiment Fontenoy, Salle de conférence 1
· Quand : lundi 25 février 2013, de 16h15 à 17h30
· Organisation : Secteur de la communication et information, UNESCO, organisé par M. Indrajit Banerjee, Directeur de la division pour les sociétés du savoir
· Thème : ce débat s’attachera aux questions qui ont lien à la fracture numérique et du savoir et examinera les effets de la fracture numérique sur la fracture du savoir ainsi que leurs impacts sur le développement durable et équitable. La fracture numérique n’est-elle pas la base de l’inégalité et de l’exclusion socio-économiques ?

Forum thématique II : Freedom, Rights and Ethics [« Liberté, droits et éthique »]
· Où : Siège de l’UNESCO, Bâtiment Fontenoy, Salle de conférence 2
· Quand : lundi 25 février 2013, de 16h15 à 17h30
· Organisation : Secteur communication et information, UNESCO, présidé par Mme Sylvie Coudray, Chef de la section pour la liberté d’expression, Division pour la liberté d’expression et le développement des médias.
· Thème : La déclaration de principes du sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), adoptée lors du premier SMSI à Genève en 2003 réaffirme l’engagement aux valeurs universelles des droits et des libertés de l’homme. Au cours des dix dernières années, Internet a fait apparaître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour la protection de ces droits. Des questions éthiques en ce qui concerne le contrôle des contenus tombent de plus en plus souvent dans les mains de multinationales des médias ou d’intermédiaires d’Internet, comme les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, dont la portée dépasse les frontières et les juridictions nationales. Ce débat très interactif tentera de répondre à cette question : “Quels changements ont découlé de l’engagement multipartite du SMSI de faire respecter les droits, la liberté et l’éthique sur Internet ?” Les intervenants donneront un court discours et répondront ensuite aux questions du public, de la salle et à distance. Ce débat sera conclu par la présentation de recommandations clés sur les legs du SMSI pour la liberté, les droits et l’éthique, même après 2015.

Mme Irina Bokova ©
UNESCO

Prix d’histoire économique

Le prix d’histoire économique « AFHE BNP Paribas » récompense deux docteurs de haut niveau ayant soutenu une thèse en sciences humaines et sociales dans le champ de l’histoire économique, rédigée en langue française et sur des objets pouvant relever des périodes antique, médiévale, moderne ou contemporaine.
Modalités d’attribution : le prix récompense deux thèses de doctorat soutenues entre le 1er juillet 2011 et le 31 décembre 2012 pour l’édition 2013. Le montant du prix est de 4 000 euros par thèse récompensée. Les candidats doivent être membres de l’AFHE et à jour de cotisation le jour du dépôt de leur candidature.
Pour les candidats non encore membres de l’AFHE, la procédure d’adhésion est disponible en ligne à l’adresse suivante : http://afhe.hypotheses.org/42. La réception par le secrétaire général de la fiche d’adhésion et de son paiement à réception du dossier de candidature est acceptée.

Constitution du dossier
Pour s’inscrire, le docteur doit faire acte de candidature entre le 11 avril et le 10 mai 2013, en envoyant au secrétaire général de l’AFHE un dossier qui comprendra les éléments suivants :
– le formulaire de candidature dûment rempli (en version papier ou électronique téléchargeable sur le site de l’AFHE) ;
– un résumé de la thèse entre 10 000 et 20 000 signes (en version papier ou électronique) ;
– le rapport de soutenance ou une pièce équivalente ou à défaut justificative pour les thèses soutenues hors de France (en version papier ou électronique),
par exemple une copie du diplôme ;
– un curriculum vitae (en version électronique) ;
– un exemplaire de la thèse sous format PDF sur un CD, un DVD, une clé USB ou une adresse Web dédiée. L’AFHE s’engage à ne pas diffuser la version électronique.

Adresse d’envoi des pièces
nicomar[at] univ-perp [point] fr

Adresse postale : Nicolas Marty, Secrétaire général AFHE, Faculté Lettres et sciences Humaines, 52 avenue Paul Alduy, 66 860 Perpignan cedex.

Recherches et innovations en sciences de gestion

A l'occasion de la publication de l'ouvrage "Recherches et innovations en sciences de gestion",
dont l’objectif est de créer des passerelles entre recherche en gestion et entreprises
et "d'associer l'esprit critique universitaire avec l'esprit d'entreprendre",
l'IGR-IAE de Rennes organise une table ronde :
« Chercheurs et Entreprises, l'impossible dialogue ? Ensemble balayons les idées reçues » le 18 avril 2013.

Programme
16h30 Conférence-débat réunissant chercheurs et entreprises
17h30 Présentation de l’ouvrage collectif «Recherches et innovations en Sciences de Gestion»
18h00 Remise des prix de la Recherche en Management de la Fondation IGR-IAE récompensant les meilleurs articles publiés en 2012
18h45 Cocktail

Chercheurs et Entreprises, l'impossible dialogue ?
Ensemble balayons les idées reçues.
IGR-IAE de Rennes
11 rue Jean Macé - CS 70803
35708  Rennes Cedex 7
http://www.igr.univ-rennes1.fr/sites/default/files/general/Invitation%20recto%20bandeau%20700pix.jpg

Global information technology report (GITR) 2013

Le rapport mondial sur les TIC de l’INSEAD souligne la fracture numérique actuelle et les implications
économiques


L’étude annuelle sur les technologies de l’information réalisée en collaboration avec le WEF (le World Economic Forum) se penche sur le Networked Readiness Index (NRI-l’état de préparation aux
réseaux) de 144 économies ; elle révèle que la plupart des nations en développement peinent à combler le retard de compétitivité en matière de TIC.
 

L’INSEAD, l’école de management international de grande renommée, a publié aujourd’hui le 12e rapport annuel
intitulé Global Information Technology Report (GITR) 2013. Le thème de cette nouvelle étude est « Croissance et emploi dans un monde hyper connecté ». Le GITR 2013 a été réalisée par l’INSEAD en
association avec le WEF et le soutien de Booz & Company et CISCO.

Le rapport évalue les écosystèmes numériques de 144 pays développés et en développement — représentant plus de 98
pour cent du PIB mondial. En classant chaque pays à l’aide de l’indice de préparation aux réseaux (Networked Readiness Index, NRI), l’étude examine les moyens utilisés par ces marchés pour
exploiter les progrès des technologies de l’information et de la communication (TIC) et ainsi augmenter la productivité économique et le développement social.

Le GITR analyse différents facteurs, dont l’infrastructure des réseaux, l’accessibilité économique et les
compétences liées en matière de « connaissances », pour déterminer les nations qui avancent, qui stagnent ou retardent au regard des outils numériques essentiels à la compétitivité. Il tient
compte de nombreux facteurs, tels que le cadre commercial et réglementaire dont dispose un pays pour soutenir le recours aux TIC.

Les chercheurs ont remarqué que les politiques de certaines économies en développement peinent à capitaliser sur
les investissements dans les TIC, pendant que l’Europe est également confrontée à des défis en matière de TIC qui menacent sa compétitivité, son innovation et ses capacités de création
d’emplois.

« Notre étude 2013 révèle des disparités et une persistance significatives de la “fracture numérique” qui sépare
les meilleurs élèves de ceux qui s’efforcent de combler les écarts en matière de TIC et de compétences, a déclaré Bruno Lanvin, corédacteur du GITR et Directeur exécutif de l’Initiative de
compétitivité européenne de l’INSEAD (IECI-INSEAD European Competitiveness Initiative). Notre analyse montre combien il est important d’investir parallèlement dans les TIC et dans les compétences
et l’innovation pour aider les économies à franchir un seuil au-delà duquel la rentabilité des investissements augmente de manière significative. »

 

Les observations principales du rapport sont :

·Pour rétablir sa compétitivité, l’Union européenne doit investir dans une modernisation majeure de son réseau de
télécommunications fixes et mobiles, un coût estimé entre 250 et 320 milliards d’Euros. Si elle ne le fait pas, elle risque de perdre le leadership des télécommunications en faveur des États-Unis
et de l’Asie, où les abonnements aux mobiles 4G dépassent déjà de loin ceux d’Europe ;

· Les économies du BRIC doivent combler leurs
lacunes dans leurs écosystèmes numériques pour garantir des gains de productivité et une croissance future durables ;

· La fracture numérique est plus apparente dans
l’Afrique subsaharienne, où l’utilisation des TIC demeure très faible, alors même que les pays continuent à construire des infrastructures pour ces technologies ;

· Le Big Data est une nouvelle classe d’actifs
qui présente le potentiel de redynamiser l’économie mondiale et de renforcer la cohésion sociale. Ce n’est que par le haut débit (notamment le haut débit pour les mobiles), que ce potentiel peut
être libéré.


Deux groupes dominent
le NRI cette année : les économies d’Europe du Nord et les économies dites des Tigres en Asie. Les dix meilleurs pays sont, dans l’ordre : La Finlande, Singapour, la Suède, les Pays-Bas, la
Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni, le Danemark, les Etats-Unis, Taïwan et la République de Chine. Les chercheurs ont trouvé d’importants écarts parmi les pays d’Europe, notamment des disparités
entre les nations mieux préparées au nord et leurs homologues moins bien préparés au sud.

Pour obtenir la liste complète des pays et le rapport, veuillez-vous rendre sur http://www3.weforum.org/docs/WEF_GITR_Report_2013.pdf>

En outre, le rapport donne plusieurs sous-indices qui classent des facteurs tels que les environnements politiques,
réglementaires et d’affaires, l’infrastructure et l’accessibilité économique au contenu numérique, les compétences numériques et l’utilisation des TIC.

Depuis la première édition du GITR en 2002, l’INSEAD est un partenaire stratégique qui apporte des points de vue et des analyses permettant de comprendre l’environnement mondial des affaires, en
constante évolution. Pour Bruno Lanvin, cette recherche apporte de précieux points de vue aux responsables politiques et à leurs partenaires en affaires ainsi qu’aux académiques.

« Ces données nous aident à comprendre les changements vitaux des TIC dans les économies à l’échelle mondiale, puis à voir le rapport entre ces évolutions et la compétitivité », a déclaré Bruno
Lanvin, indiquant que le paysage mondial s’est transformé au cours des 12 dernières années, depuis que l’INSEAD et le WEF (Forum économique mondial) ont publié le premier Global Information
Technology Report. Les économies émergentes et développées se concentrent sur l’innovation et rivalisent à l’échelle mondiale sur le plan du talent et de la part de marché. Les TIC se situent au
cœur de cette nouvelle réalité. »

Bruno Lanvin a signalé que sur la dernière décennie, les business models ont été redéfinis, les espaces de travail revus et des pans entiers de la société — de l’éducation à la santé — sont
repensés en conséquence des évolutions technologiques. Le rapport cherche à mesurer et évaluer des éléments importants qui motivent ces changements. Son indice NRI donne aux décideurs un cadre
conceptuel utile pour évaluer l’impact des TIC au niveau mondial et pour comparer l’état de préparation aux TIC et l’utilisation qu’en font les pays.

Cette année, le rapport s’est intéressé particulièrement à l’état de préparation aux réseaux face à la croissance sociale et économique, en tenant également compte de la transformation par les
TIC des services mobiles, des informations de santé et des télécommunications. Le GITR 2013 comporte aussi des études de cas indiquant comment la Colombie et le Rwanda s’adaptent pour exploiter
les TIC afin d’obtenir un avantage durable. En Colombie, les responsables politiques cherchent à surmonter quatre obstacles principaux à une large utilisation d’Internet — dont l’infrastructure,
les services et les applications. Les dirigeants essaient de donner un plus large accès à des services à prix réduits tout en développant des outils informatiques et plus de contenu numérique.
Dans le même temps, encouragé par ses ressources naturelles limitées, le Rwanda continue à progresser dans la transformation de son économie à travers des outils de TIC, avec un plan appelé
Vision 2020, élaboré pour la première fois en 2000.


Le Global Information Technology Report 2013 est le résultat d’un partenariat de longue date entre le WEF et l’INSEAD.
Le NRI repose sur une combinaison de données de sources accessibles au public, ainsi que sur les résultats de l’Executive Opinion Survey, une enquête annuelle exhaustive menée par le Forum en
collaboration avec des instituts partenaires, un réseau de 167 instituts de recherche et des organisations économiques de premier plan. Cette enquête qui porte sur plus de 15 000 dirigeants apporte
des informations sur des domaines essentiels pour la préparation aux réseaux.

 

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