« Penser le travail / Thinking Work » conférence à Londres

Penser le travail – dans toutes ses formes et ses modes, dans toutes ses intensités et absences – a été une source constante d’inspiration et d’intérêt dans les contextes français et francophones à travers l’art, la littérature, le cinéma, la philosophie et la pensée politique. Mais qu’entend-on par travailler ? Quelle est la subjectivité, la phénoménologie, l’économie, la psychologie, ou la neurologie du travail ?

Nous invitons mastérants et doctorants à nous faire parvenir des propositions de communications (en anglais ou en français) traitant le thème de la journée d’études. La durée des communications ne devra pas excéder 20 minutes. Vous trouverez ci-dessous une liste non-exhaustive de sujets possibles : Les heures et les lieux de travail – la production – les douleurs du travail – les économies du travail – l’exploitation – les tensions et les blessures – fonctionnement et dysfonctionnement – le travail du sexe – le surmenage – la répartition du travail – les processus – le travail du négatif – le travail du deuil – le travail de la psychanalyse – la plasticité – le travail du génie, le travail de l’œuvre d’art – le travail de l’écriture – le loisir – l’ennui – la répétition – l’épuisement, la saturation, le point de rupture – les excès – les déchets – le désœuvrement – l’inactivité, la stagnation – la lenteur et l’accélération – la distraction, la procrastination – l’invention, la création – « it will never work » – l’industriel – la robotique – le mode d’emploi – l’emploi du temps – le déplacement – le remplacement

Veuillez adresser vos propositions de communications (250 à 300 mots) à : thinkingwork2016@gmail.com

La date limite de soumission des propositions est le 1er septembre 2016.
Comité d’organisation : Ben Dalton (KCL), Kate Foster (KCL) et Adina Stroia (KCL).

Penser le travail
Colloque des doctorants en études francophones de Londres
Vendredi 4 novembre 2016

Conférencière invitée : Dr Claire White (King’s College London)

Salle G35, Institute of Modern Languages Research, University of London,
Senate House, Malet Street, London WC1E 7HU.

Penser le travail

Martine PINVILLE labellise 16 « Pôles d’Innovation pour l’Artisanat »

Dans le cadre de son action en faveur de l’innovation dans l’artisanat, Martine PINVILLE, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, a labellisé en juillet 2016, 16 « Pôles d’innovation pour l’Artisanat » (PIA). Ces PIA encouragent le développement de solutions nouvelles dans le secteur de l’artisanat pour répondre aux mutations de l’économie française et mondiale.

Créé en 1991, le label « pôle d’innovation pour l’artisanat » accompagne les artisans dans l’intégration de solutions innovantes dans leurs produits, services, procédés et organisation, pour leur permettre de gagner en productivité, compétitivité et visibilité. Vingt-cinq ans après la création du label, les besoins des entreprises artisanales ont profondément évolué : le rythme de l’innovation s’est accéléré et l’appropriation par les artisans de solutions nouvelles conditionne désormais leur capacité à résister à la concurrence et à renforcer leur compétitivité.

La nouvelle labellisation des pôles mise en place en 2016 repose sur un cahier des charges valorisant la recherche de synergies, de mutualisation de projets, d’échanges et de transferts d’expérience ainsi que le renforcement des outils de suivi et d’évaluation.Pour procéder à cette nouvelle labellisation, un comité de sélection a réuni les représentants du ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, de l’Union professionnelle artisanale (UPA), de l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA) et de l’Institut supérieur des métiers (ISM), membres permanents, et d’autres représentants de ministères et d’organisations professionnelles, en fonction des thématiques.

Liste des Pôles d’Innovation pour l’Artisanat

Ce comité de sélection a examiné 29 candidatures et retenu 16 d’entre elles :

ARDATmv (75 PARIS) Association de recherche, Développement et assistance Technique pour les métiers de la viande
ATEN (14 Caen) Artisanat et technologies Numériques
CEPROC (75 Paris) Centre Européen des Professions Culinaires
CERFAV (54 Vanne le Chatel) Centre Européen de Recherche et de Formation aux Arts Verriers
CIRBAT (Ile de la Réunion) Centre d’Innovation et de Recherche sur le Bâti Tropical
CNIDEP (54 Nancy) Centre National d’Innovation pour le Développement Durable et l’Environnement dans les petites entreprises
CNIFPD (75 Paris) Centre National d’Innovation et de Formation des Prothésistes Dentaires
CNISAM (87 Limoges) Centre National de l’Innovation, Santé, Autonomie et Métiers
COPROTEC
(68 St Croix en Plaine)
Association des Professionnels de l’Energie
CTAI (68 Colmar) Centre de Technologies et Usages Numériques
CTMP (92 Levallois Perret) Centre Technique des Métiers de la Pâtisserie
PIA Filière Bois (75 Paris) Institut Européen de la Menuiserie, Agencement, Ebénisterie, fusionné avec l’Institut de la Charpente et de la Construction Bois (Compagnons du devoir)
INPB (76 Rouen) Institut National de la Boulangerie et de la Pâtisserie
IRIS ST (75 Paris) Institut de Recherche et d’Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail
ITEMM (72 Le Mans) Institut technologique Européen des Métiers de la Musique
IFRAM (76 Villers Ecalles) Institut de Formation et de Recherche pour les Artisanats des Métaux

Le label donnera lieu à un contrat de labellisation qui définira notamment les actions prioritaires du Pôle pour la période du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2020, ainsi que les engagements réciproques du PIA et de l’Etat. Afin de contribuer au financement d’actions innovantes, l’Etat pourra apporter des subventions à travers des conventions annuelles de financement signées avec les Pôles et ciblées sur les interventions prioritaires prévues par leur contrat de labellisation. Pour Martine PINVILLE : « cette labellisation marque une avancée importante dans l’accompagnement par l’Etat des entreprises artisanales dans leur démarche d’innovation et de recherche de compétitivité. Nous veillerons à ce que cette dynamique d’innovation artisanale, portée par les « pôles d’innovation pour l’artisanat », soit animée par l’ensemble des acteurs dans les territoires ».

Pôles d'Innovation pour l'Artisanat

Symposium international – Regards croisés sur les transformations de la gestion…

Pour son édition 2016-2017, le Symposium international a pour thème “Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques”. L’événement, organisé par Université Panthéon-Assas, Paris II, Maison des Sciences de Gestion, CIFFOP, Laboratoire de recherche en gestion Panthéon-Assas : LARGEPA, aura lieu le 23 et 24 février 2017. Un appel à contribution est lancé.

Conçu et déployé dans le but de stimuler les échanges entre chercheurs, praticiens et consultants des affaires publiques de pays d’expression française, le 8e Symposium International « Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques » sera consacrée aux « Nouvelles réalités humaines des administrations et organisations publiques». A cette occasion, l’Atelier doctoral international de recherche en Management et Stratégie des organisations publiques (ADIMAP) sera aussi tenu afin d’encourager et d’orienter des approches innovantes en gestion des administrations publiques et organisations de l’État.

Ces deux événements scientifiques auront lieu au CIFFOP, Panthéon-Assas, Paris 2, les 23 et 24 février 2017.

Symposium international

Les textes issus des meilleures communications au Symposium et à l’ADIMAP 2017 seront proposés à deux revues savantes d’expression française opérant à l’échelle internationale (Management International et RFAP), pour une publication éventuelle dans un Dossier thématique coordonné par Véronique Chanut, Bachir Mazouz et Jacques Rojot.

THÈME ET AXES DE RÉFLEXION du Symposium international

Pour cette 8e édition du Symposium, nous vous invitons à explorer les « nouvelles réalités humaines des organisations publiques ».

Promue dès les années 1990 comme fer de lance de la réforme administrative, la gestion des ressources humaines a désormais partie liée avec la modernisation de l’Etat. La fonction RH engage ainsi une mue spectaculaire : naguère reléguée à l’intendance, elle brigue de plus en plus une place stratégique (Vallemont, 2005) et s’impose comme un facteur clé de succès des réformes (Mazouz et al., 2004). Cette réhabilitation amorce plus largement une véritable mutation de l’emploi public (Bacache et Outin, 2013).

C’est dans un contexte de rationalisation des dépenses publiques que s’opère cette évolution, avec un triple défi à relever pour la GRH d’être à la fois moins coûteuse, plus performante et de meilleure qualité. Le secteur public se trouve ainsi mis sous pression (Gautié, 2012). Se dessinent alors les contours d’une nouvelle gestion publique des ressources humaines autour de trois tendances majeures : le recours à une forte instrumentation, l’individualisation croissante des procédures de gestion (évaluation des performances individuelles, individualisation des rémunérations, parcours individuels de carrières, etc.) ; enfin, une tendance à l’intégration facilitée par le recours aux systèmes d’information et l’implantation de SIRH.

En dépit de cette attention croissante portée à ce facteur essentiel que constituent les ressources humaines, les réalités humaines, dans les administrations publiques, restent paradoxalement assez mal connues. Les raisons de cette méconnaissance sont multiples. Elles tiennent d’abord à la persistance de certaines idées reçues sur les fonctionnaires. Cette méconnaissance est caractéristique également des tentatives pour transposer au secteur public des modes de gestion traditionnellement associés au privé, en ignorant les spécificités des réalités humaines du secteur public, notamment la singularité des régulations professionnelles (Saglio, 1999), qui bien souvent d’ailleurs résistent à l’intrusion d’un nouvel ordre gestionnaire (Rouban, 2014).

Fondamentalement, les réalités humaines renvoient aussi à des phénomènes difficilement observables, comme les pratiques de travail réelles et concrètes des agents, qui se transforment discrètement (Arborio, 2008). De surcroît, les réalités humaines sont confrontées à des phénomènes émergents, l’entrée dans l’ère digital (Hood, 2007), l’intrusion des « Big data » ou encore l’apparition de nouveaux métiers, toute sorte de phénomènes qui ne sont pas faciles à cerner et à comprendre.

Enfin, ces réalités humaines sont d’autant plus difficiles à saisir qu’elles sont au cœur de dilemmes (Farnahm, 2004 ; Emery, Giauque, 2007) et des tensions entre logique bureaucratique et logique managériale, débattues lors du Symposium de 2014 (Revue française de gestion N°250 et 251). Il en résulte souvent quelques écarts entre les ambitions réformatrices en matière de RH et la réalité des pratiques. Les recherches empiriques font d’ailleurs état d’une réalité mitigée et plutôt contrastée, décrivant une fonction RH qui peine à trouver sa place stratégique (Boyne et al, 1999), et soulignant la portée somme toute limitée des outils de gestion quand ils ne s’inscrivent pas dans des pratiques et des combinaisons cohérentes (Chanut, Rojot, 2011). Rien n’assure en définitive que les nouvelles ambitions affichées en matière de RH aient débouché sur une réelle rénovation des pratiques.

La révélation des effets controversés, des tensions et des limites du nouveau management public conduit ainsi à réaffirmer l’importance de la dimension humaine comme une façon de contrebalancer les excès d’une logique managériale essentiellement tournée vers l’efficience. Quelle place dans ce contexte laissée aux réalités humaines ? Cette question revêt aujourd’hui d’autant plus d’importance, par suite de ces difficultés constatées pour gérer les effets du nouveau management public. L’enjeu est maintenant celui de la post-réinvention (Beatle et Osborne, 2008) avec l’idée de proposer des alternatives viables au nouveau management public.

Le thème des « nouvelles réalités humaines des administrations » mérite donc des explorations conceptuelles originales, des enquêtes inédites et appelle à des pratiques et idées novatrices. Ce 8e Symposium souhaite particulièrement mettre en lumière ces mutations ou ruptures qui émergent ou se confirment sur cette large thématique.

Les organisateurs entendent le faire en privilégiant une approche à la fois réaliste et constructive, montrant que les approches, concepts, méthodes ou dispositifs des sciences de gestion peuvent fournir des contributions pertinentes et originales, pour le renouvellement des politiques RH comme pour le traitement des problèmes RH par les administrations et les autres organisations de l’État.

Cette nouvelle édition du Symposium privilégiera donc des approches conceptuelles renouvelées, des méthodologies innovantes et des résultats de recherches récentes qui permettent d’identifier, de comprendre et de penser ces nouvelles réalités humaines de la sphère publique.

Dans cette perspective, les communications proposées pourront contribuer à éclairer les questions suivantes qui ne sont toutefois ni exhaustives ni limitatives :

  • Axe 1 : La gestion des ressources humaines à l’épreuve des nouvelles réalités humaines du secteur public : approches, pratiques, processus
    A l’épreuve de réformes administratives axées essentiellement sur la performance publique (LOLF, LAP, …), comment repenser la gestion des ressources humaines ? Quels sont les modèles alternatifs ? Quel rôle pour les ressources humaines dans la revitalisation des administrations publiques ?
    Dans quelle mesure les ressources humaines publiques sont-elles une ressource stratégique (Perry, 1993) ? Comment le renforcement des capacités du système d’administration publique contribue-t-il au développement national ? Quelle approche pour un « management stratégique d’une ressource stratégique » (Mc Grégor, 1988) ? Comment adapter la GRH aux réalités post-industrielles d’une société de la connaissance, faire des RH à la fois un input et un output et mettre en œuvre de nouveaux process de gestion adaptés (Mc Grégor, 1988) ? Comment organiser dans cette perspective le cycle de management des RH (sélection, évaluation des performances, rémunération, formation et développement) ? Comment la fonction RH intègre-t-elle elle-même ces nouvelles réalités humaines (Truss, 2008) ?
    D’aucuns suggèrent que la notion même de ressources humaines serait datée et quelque peu discutable, ne serait-ce que par ce qu’elle est très réductrice des réalités humaines : quelle pertinence d’autres approches, en termes de capital humain, de capacité ou de talent ?
  • Axe 2 : Nouvelles réalités humaines et nouvelles réalités organisationnelles
    Les réalités humaines s’affirment de plus en plus dans de ”nouvelles” structures publiques souvent très éloignées des bureaucraties traditionnelles (agences, structures partenariales, réseaux coopératifs, méta-organisations, organisations basées sur des projets, etc…). L’action publique se développe ainsi dans des formes organisationnelles dont les contours sont difficiles à identifier et à anticiper. Dans ce contexte, que reste-t-il du phénomène bureaucratique et faut-il réinventer la bureaucratie (Du Gay, 2005) ? Comment cerner ces nouvelles configurations organisationnelles et quel est leur impact sur la réalité quotidienne du travail et sur l’environnement humain des administrations publiques ?
    Ces nouvelles formes organisationnelles, réputées plus décentralisés et plus agiles, permettent-elles d’organiser plus efficacement des coopérations, ou encore de valoriser les compétences et la créativité des agents ? Quelle est leur fiabilité ?Dans quelle mesure les recherches sur ces organisations ont-elles intégré les nouveaux courants de la théorie des organisations (courants pratique, processuel, matériel) (de Vaujany et al., 2016) qui ont précisément en commun de placer au cœur de leur réflexion les réalités quotidiennes et ordinaires des acteurs ?
  • Axe 3 : Nouvelles réalités humaines et nouvelles réalités numériques
    Le développement en continu de nouvelles réalités numériques modifie le cadre de l’action collective. L’entrée dans l’ère digitale questionne ainsi la réalité des dispositifs administratifs, autant que la place des acteurs. Il en résulte également des temps et des espaces professionnels de plus en plus éclatés.
    Comment se développent ces nouveaux espaces numériques ? Comment gérer ces nouveaux territoires de travail ? Quel impact sur l’activité des agents ? Comment s’articulent ces nouvelles réalités numériques et les pratiques de travail des agents ? En particulier, quel effet de la dématérialisation sur les processus de travail ? Quelle place dans les administrations pour un humanisme numérique ? Quel impact de ces innovations technologiques sur les motivations de service public ?
  • Axe 4 : Les identités professionnelles à l’épreuve des nouvelles réalités de gestion
    Le fait professionnel est également profondément bousculé par les nouvelles réalités de gestion (Bezes et Demazière, 2011 ; Champy, 2012) : mise en cause des identités de métiers (Thomas, Davies, 2005) et des corporatismes, demande accrue d’expertise (Brint, 1994), érosion de l’autonomie des professionnels (Belorgey, 2010).
    Quelles recompositions des groupes professionnels face aux logiques managériales (Le Bianic et Vion, 2008) ? Quelles sont les nouvelles professionnalités qui émergent ? Quel impact sur l’expérience individuelle et collective du travail ? Comment les acteurs composent-ils avec ces nouvelles réalités managériales et professionnelles ? Comment gérer ces nouveaux parcours de socialisation ? Quels effets sur l’engagement professionnel et institutionnel des agents ? Quels modèles d’analyse pour penser le développement professionnel des agents ? Au-delà de la gestion des compétences ou de l’évolution des carrières, l’approche par les capacités ne permet-elle pas de lier développement professionnel et développement personnel (Salais, 2007) ?
  • Axe 5 : Les réalités humaines à l’épreuve de l’approche par les performances
    De nombreuses études sont attentives à évaluer l’efficacité de ces politiques de personnel (Elling et Thompson, 2006, Forbes et Lynn, 2005) même si les liens entre le management des ressources humaines et la performance publique restent encore peu documentés (Jordan, 2014). Quels effets de l’augmentation des compétences professionnelles des agents publics sur l’amélioration des prestations de service ?
    En réalité, ces nouvelles politiques de personnel visent surtout l’efficience, au risque de privilégier une approche essentiellement interne (Kellough et al., 2003 ; Kim, 2010). Comment éviter les risques de déconnexion avec les finalités de service public et restaurer une approche orientée « service » qui permettre d’inscrire les politiques RH dans le développement des politiques publiques (Osborne et al., 2013) ?
    Les nouvelles politiques RH, soutenues par une logique de performance, se déploient à grand renfort d’outils souvent importés du privé. Ces instruments d’Etat questionnent quant à leur appropriation, à l’usage qui en est fait et quant à leur efficacité. Quelles pratiques de ces technologies de pilotage des RH par la performance ? Quelle efficacité ? Quelle compatibilité entre ces technologies managériales et le contexte public (Lozeau, Langley et Denis, 2002) ? Au-delà de la question des usages et des effets de ces outils, c’est aussi celle des apprentissages croisés qui est soulevée.
  • Axe 6 : Les réalités du travail administratif à l’épreuve des évolutions de gestion
    Les pratiques actuelles de GRH, qui s’orientent dans plusieurs pays vers une réévaluation complète de l’ensemble des métiers publics, à travers une revue détaillée des fonctions exercées, offrent un matériel précieux pour repenser la valorisation du contenu du travail de l’emploi public mais aussi la nature de l’engagement institutionnel. Outre la piste de la «motivation de service public », largement documenté à la suite des études de Perry et Wise (1990, 2010) celle du « nouveau contrat psychologique » au sein des services publics (Lemire, Rouillard et al., 2001 ; Bellou, 2007) paraît très prometteuse.
    Simultanément, l’environnement de travail évolue. Il est observé une évolution des conditions de travail, avec l’intensification dans le secteur public des contraintes liées au rythme de travail, du fait de changement organisationnels et d’un accroissement du contrôle informatisé du travail (DARES, 2014). Plus généralement, de nombreuses études alertent sur les effets pathogènes du nouveau management public sur les risques psychosociaux (Abord de Chatillon, Desmarais, 2012).
    Ces évolutions interrogent sur les réalités du travail dans les environnements publics. Comment s’organisent les pratiques de travail ? En quoi consiste le travail ordinaire des gestionnaires publics (Spire, 2008) ? Comment composent-ils entre normes, rôles et règles ? Comment évoluent les rapports hiérarchiques et les relations de travail ? Quels espaces de dialogue ouvrent ces nouvelles technologies de management ? Quels effets sur la gestion des relations sociales ? Comment valoriser le professionnalisme et la fierté au travail (Senett, 2008) ?
  • Axe 7 : Les RH à l’épreuve de la dynamique des valeurs publiques
    Les effets paradoxaux des réformes menées sous le couvert de la nouvelle gestion publique ont amplement souligné les risques liés à la diffusion d’une éthique opposée aux valeurs traditionnelles gouvernant l’action publique (Emery, Giauque, 2005).
    Quelles possibilités pour combiner harmonieusement éthique et performance publique (Bartoli et al., 2011) ? Dans quelle mesure les valeurs publiques sont-elles l’expression de ces nouvelles réalités humaines ? Comment évolue l’éthique à l’épreuve des réalités humaines ?
    En termes de gestion, quelles conséquences sur la nature du contrat psychologique qui relie l’agent public et son organisation, ses élus, ses dirigeants ? Quelles conséquences également sur la nature même des professions dans le secteur public ?
  • Axe 8 : Nouvelles réalités du leadership dans le secteur public
    Les nouvelles réalités humaines des administrations publiques se traduisent également par une évolution des rapports de travail et par des évolutions dans l’exercice du leadership.
    Dans la littérature, la nature spécifique du leadership public est ainsi discutée à l’aune de la gestion par résultats (Denis et al., 2008) mais aussi des exigences propres au secteur public. Les compétences en leadership sont débattues, à la recherche d’un style optimal (Van Wart, 2003). De plus en plus d’études soulignent également l’importance de la spiritualité et des émotions dans le leadership public ou encore de l’exemplarité.
    Parallèlement, la nature collective du leadership est de plus en plus souvent mise en avant, avec les processus de leadership qui se structurent dans les organisations pluralistes (Denis et al., 2007) ou dans les réseaux d’organisation, contribuant ainsi à l’affirmation d’une véritable dirigeance publique.
    Dans quelle mesure le renforcement des responsabilités et de l’autonomie des managers publics participe-t-il de la transformation des réalités humaines des administrations ? Quelles connexions de ces nouveaux managers publics aux les réalités humaines des administrations qu’ils gèrent ? Quelle articulation entre leadership administratif et politique ?
  • Axe 9 : Les RH publiques transformées et l’offre en formation : nouvelles perspectives pour la recherche et pour la pratique
    Le développement des ressources humaines s’est accompagné d’un effort de formation intensif.
    Quel rôle de ces programmes dans le renforcement des capacités des administrations publiques ? Quel impact en particulier des programmes de développement du leadership ?
    Comment former à ces nouvelles réalités humaines (Llorens et al., 2007)? Quelle légitimité et quelles méthodes pour un Etat didactique (Chanut, 2004) ?
  • Axe 10 : Prospective RH
    Les ressources humaines sont souvent envisagées à travers une série d’exercices prospectifs, qu’il s’agisse de formaliser la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, de procéder à une prospective des métiers, de dessiner le bureau du futur ou encore de réinventer les futurs de l’administration à travers des utopies. Les pronostics sont en fait assez divergents, entre ceux qui annoncent de profonds bouleversements et ceux qui prévoient une certaine stabilisation et en réalité, assez peu de changement, avec un relatif consensus s’établissant entre valeurs managériales, valeurs politiques et valeurs légales (Rosenbloom, 2010).
    Comment penser les futurs possibles des réalités humaines ? Quelles sont les grandes tendances à l’œuvre ? Le mouvement de convergence avec le secteur privé amorcé par le nouveau management public est-il appelé à se confirmé ou évolue-t-on vers des approches et des pratiques spécifiques à la ressource humaine publique ?
  • Axe 11 : Penser les réalités humaines pour réinventer la gestion publique des RH : pour un programme fort de recherche
    La littérature s’est amplement saisie de la question des ressources humaines publiques comme d’un objet spécifique, notamment parce que les transformations intervenues dans ce domaine invitaient à dresser un bilan de l’impact des réformes. Les ressources humaines du secteur public tendent ainsi à se développer comme un domaine distinct dans les études sur la gestion publique, avec des revues académiques dédiées au sujet (Jordan, Bataglio, 2014).
    L’accumulation des travaux empiriques dans ce domaine interroge néanmoins sur le développement de ce champ de recherche et sur la possibilité d’aller au-delà de théories à moyenne portée (Perry, 2010).
    De quelle manière les nouveaux chemins qu’empruntent les recherches empiriques sur les ressources humaines participent-ils d’un renouvellement conceptuel ? Comment les catégories d’analyse et les types de problèmes classiquement abordés se trouvent-il retravaillés ou bien déplacés ?
    La difficulté à saisir les réalités humaines engage aussi la question des méthodes de recherche et invite à s’ouvrir à d’autres principes d’observation et d’action : quelles sont les approches pertinentes, quelles sont les plus utilisées à ce jour et quels sont les obstacles éventuels ? Comment élargir le spectre des sources et des méthodes ? Les réalités humaines sont-elles observables, expérimentables mesurables, numérisables, évaluables ? Bref, comment enquêter sur ces nouvelles réalités humaines ?
    Enfin, quelle stratégie de recherche et quelles questions pour construire ce champ (Perry, 1991, 2010) ? Comment développer et structurer les connaissances sur la ressource humaine publique ? Quel corpus de connaissance distinctif pour les RH publiques ? Quel agenda de recherche pour construire des théories, informer et éclairer les réalités humaines ?

Toutes ces questions soulignent la nature problématique et controversée des réalités humaines en environnement public, en même temps qu’elles marquent le caractère assez balbutiant des recherches dans ce domaine.

Les enjeux révélés par les débats sur les réalités humaines interpellent et mobilisent tous les spécialistes de la gestion et de l’analyse de l’action publique.

Nous sollicitons donc vos contributions pour ce 8e Symposium consacré aux nouvelles réalités humaines du secteur public.

REFERENCES SELECTIVES

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Vaujany (de) F.-X, Hussenot A. et Chanlat J.-F. (2016), Théories des organisations. Nouveaux tournants, Paris, Economica.

Auditoire visé

La promotion d’une culture d’échange et de débats entre universitaires, praticiens et consultants des affaires publiques ainsi que le transfert des connaissances élaborées de manière scientifique vers les organisations du bien commun, de l’intérêt général et du service public sont particulièrement visés par les organisateurs du Symposium.

Par conséquent, les conférenciers et panélistes qui seront retenus pour la 8ème Édition du Symposium s’adresseront à des dirigeants publics, hauts fonctionnaires et des professionnels de l’administration publique, des doctorants et des chercheurs‐enseignants intéressés ou œuvrant à l’élaboration des politiques, l’administration et le management des affaires publiques à l’échelle des pays d’expression française.

Format des projets de communication et dates importantes

Langue officielle du Symposium : Français

Projet de communication : Les auteurs sont invités à décrire de manière la plus claire possible la problématique, le cadre théorique ou conceptuel, les résultats de recherche ou l’étude de cas à étayer ultérieurement et les références sélectives en appui à leur projet de communication (1 500 mots).

Date limite de réception des projets de communication (1 500 mots) – 12 septembre 2016

Réponse du Comité d’organisation aux auteurs – 14 octobre 2016

Confirmation de la part des auteurs (engagement de participation) – 18 novembre 2016

Remise des présentations en format Powerpoint – 12 décembre 2016

Date du 8e Symposium et de l’ADIMAP – 23 et 24 février 2017

Lieu de la tenue du Symposium et de l’ADIMAP : Université Panthéon-Assas, Paris II, CIFFOP, Maison des Sciences de Gestion, 1, rue Guy de la Brosse, 75005 Paris (France)

Les projets doctoraux destiné à l’ADIMAP : dates importantes

Date limite de réception des projets de communication 28 novembre 2016
Réponse du Comité d’organisation aux auteurs 19 décembre 2016
Confirmation des doctorants et remise des présentations Powerpoint 16 janvier 2017
Date de l’ADIMAP 24 février 2017

Formats des textes destinés à la revue associée au Symposium

Les articles doivent être déposés pour le 22 mai 2017 sur le site internet de la revue désignée en mentionnant dans la lettre d’accompagnement le titre du numéro thématique « nouvelles réalités humaines des organisations publiques». Ils devront respecter les consignes éditoriales de la revue. Tous les manuscrits feront l’objet d’une évaluation en « double aveugle ».

Inscriptions au 8a Symposium et à l’ADIMAP 2017 : Disponible à partir du 28 novembre 2016

Correspondance

A : Véronique CHANUT

Professeure des Universités

UNIVERSITE PANTHEON ASSAS – PARIS II

Co-Directeur CIFFOP

Tel. : +33 (0)1 83 97 68 40

chanut.veronique@wanadoo.fr

Cc : Bachir MAZOUZ

Professeur Titulaire

ENAP – Université du Québec

Président-Fondateur/ Symposium

Tel : + 1 514 849 39 89

bachir.mazouz@enap.ca

Cc. Jacques ROJOT

Professeur Émérite

UNIVERSITE PANTHEON ASSAS – PARIS II

Co-Directeur du Master Executive Luxembourg

Tel. : +33 (0)1 83 97 68 40

rojot@wanadoo.fr

Comité scientifique restreint du 8e symposium

Nehme Azoury, Université Saint-Esprit de Kaslik, Liban.

Annie Bartoli, Institut supérieur de Management, Université de Versailles Saint Quentin, France

Anissa Ben Hassine, Université de Tunis, Tunisie

Franck Brillet, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2, France

Hervé Chomienne, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles Saint Quentin, France

Paul Crozet, Université d’Amiens, France

Céline Desmarais, HEIG du canton de Vaud, Suisse

Benjamin Dreveton, Université de Poitiers, France.

Yves Emery, IDHEAP, Suisse

Irène Georgescu, Université de Montpellier, France.

David Giauque, Université de Lausanne, Suisse

Marie Goransson, Université libre de Bruxelles, France

David Huron, Université de Nice, France

Fabrice Larat, Ecole Nationale d’Administration, France

Alice Le Flanchec, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France

Antoine Masingue, Université de Valenciennes, France.

Bachir Mazouz, ENAP – Réseau de l’université du Québec, Canada.

Tessa Melkonian, EM Lyon, France.

Florence Noguerra, Université de Montpellier, France.

Yannick Pagnerre, Université de Poitiers, France.

François Pichault, Université de Liège, Belgique.

Madina Rival, CNAM, France

Giseline Rondeaux, Lentic, Belgique

Anne Rousseau, UCL Belgique et LIST-Luxembourg

Isabelle Sauviat, Université de Limoges, France

Véronique Zardet, Université Jean Moulin, Lyon 3, France

Comité d’organisation

Véronique Chanut, Présidente du 8e symposium, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2

Franck Brillet, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2

Muriel de Fabrègues, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Patrick Hetzel, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2

Yasmina Jaïdi, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Quentin Lefèvre, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Etienne Maclouf, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Jean-Michel Olivier, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2

Jacques Rojot, Professeur émérite, Université Panthéon-Assas Paris 2

Emilie Soufflet, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Catherine Voynnet-Fourboul, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Comité scientifique permanent du Symposium et de l’ADIMAP

Bernard AUGE, ISEM-Université Montpellier, France

Boualem ALIOUAT, Université Nice Sophia Antipolis, France

Habib BENBAYER, Université d’Oran 1, Algérie

Christophe Assens, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France

Olivier Babeau, Université Paris-Dauphine, France

Corinne Baujard, Université D’Evry, France

Anissa Ben Hassine, Université de Tunis, Tunisie

Karim Ben Kahla, ISCAE Tunis, Tunisie

Geert Bouckaert, Instituut voor de Overheid, Public Management Institute, Belgique

Jacques Bourgault, ENAP et UQAM, Université du Québec, Canada

Yves Boisvert, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Michel Boyer, IAE Université de La Réunion, La Réunion, France

David Carassus, IAE-Université de Pau et des Pays de l’Adour, France

Camille Chamard, IAE Pau-Bayonne, Université de Pau et des Pays de l’Adour, France

Véronique Chanut, Université Paris 2, France

Hervé Chomienne, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France

Pascal Corbel, ISM-Université de Versailles, France

Jean-Louis Denis, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Céline Desmarais, Université de Savoie, France

Philippe Durance, CNAM et Institut des Futurs souhaitables, École Management & Société, France

Alain Eraly, Université Libre de Bruxelles, Belgique

Yves Emery, IDHEAP Lausanne, Suisse

Rémi Fabbri, Croix Rouge Luxembourgeoise et Membre associé au Cerefige, Luxembourg

Christophe Favoreu, ESC-Toulouse, France

Isabelle Fortier, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Robert Fouchet, Université Aix-Marseille 3, France

Irène GEORGESCU, ISEM-Université de Montpellier, France

David Giauque, Institut d’études politiques et internationales, Université de Lausanne, Suisse

Martin Goyette, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Stéphane Guerard, Université Lille2, France

Taïeb Hafsi, HEC Montréal, Canada

Mohamed HARAKAT, GLOBAL GOVERNANCE CENTER et REMA, Maroc

David Huron, IAE-Université Nice-Sophia Antipolis, France

Olivier Kéramidas, IMPGT, Aix-en-Provence, France

Frédéric Kletz, École des Mines Paris-Tech, France

Daniel Labaronne, Université Montesquieu Bordeaux IV, France

Romain Lauffer, HEC Paris, France

Norbert LEBRUMENT, Université d’Auvergne, France

Lilly Lemay, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada.

Christophe Maurel, Université Le Mans, France

Ababacar MBENGUE, Université de Reims Champagne-Ardenne et SAM, France

Alain-Charles Martinet, Université Lyon 3, France

Frédéric MARTY, CNRS, Université de Nice, France

Bachir Mazouz, ENAP-Université du Québec, Président-Fondateur du Symposium et de l’ADIMAP, Canada

Pierre-Xavier MESCHI, IAE Aix Graduate School of Management – Aix Marseille Université, France

Gérald Naro, Université de Montpellier, France

Hadj NEKKA, université d’Angers, France

Gérald Orange, IAE-Université de Rouen, France

Philippe Pailot, IAE-Université de Lille 1 et Skema, France

Thierry Pauchant, HEC Montréal, Canada

François Pichault, HEC Liège, Belgique

Jean-Luc Pissaloux, Université de Bourgogne, France

Christelle Perrin, Université de Versailles à St-Quentin, France

Marie-Claude Prémont, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Claude Rochet, IMPGT-Université Paul Cézanne, France

Anne Rousseau, Centre de Recherche Public Henri Tudor, Luxembourg

Christian Rouillard, Université d’Ottawa, Canada

Guy Solle, IAE de Metz, France

Frederic Teulon, Pôle universitaire de Léonard de Vinci, France

Alexandre VERNHET, ISEM-Université de Montpellier, France

Philippe Very, EDHEC, France

Olfa Zeribi, HEC Carthage et ENA de Tunisie, Tunisie

Deux appels à communication sur les communs

Vecam a été une des premières association à mesurer l’importance du renouveau des communs dans la pensée politique. Deux revues scientifiques proposent des numéros spéciaux sur les communs à paraître en 2017.

La revue Netcom veut traiter de la relation entre équipements numériques et communs urbains. Voici l’appel à communication : https://netcom.revues.org/1602

Le revue TIC & société se penche pour sa part sur les communs de la connaissance. L’appel à communication : https://ticetsociete.revues.org/1966

Comme les lecteurs et lectrices attentives le verront, Hervé Le Crosnier est coordonnateur pour ces deux numéros spéciaux. Les articles seront examinés selon les normes traditionnelles des publications scientifiques.

Extrait de l’appel à communication de Netcom

Dans ce numéro thématique de la Revue Netcom, nous nous intéresserons principalement à la notion de communs urbains, et dans ce cadre, à la place spécifique des équipements numériques qui les supportent, les accompagnent et les rendent possibles. Ces équipements numériques ne se résument pas aux seuls investissements matériels propres à la société de l’information. Les infrastructures réseaux et leurs équipements dédiés, ainsi que les objets connectés (smartphone, ordinateurs, GPS, caméra, capteurs divers, etc.) prennent appui sur tout un ensemble de « dispositifs cognitifs collectifs » (Orléan, 2004) participant à l’éclosion d’applications servicielles dématérialisés et donnant naissance à des usages de plus en plus sophistiqués. Les plateformes et les services distants doivent également être considérés comme des infrastructures et des équipements en ce qu’ils permettent les interactions entre les différents terminaux et leurs usagers (réseaux sociaux) ou l’accès en mobilité aux informations et services (cloud computing).

L’objectif de ce numéro est de saisir les phénomènes d’actions collectives soutenus ou permis par le numérique. Quels nouveaux partages émergent au sein des territoires urbains ? Quels anciens communs urbains sont ravivés avec cet apport numérique ? Dans quelle mesure le numérique peut-il participer d’une certaine forme de détournement des communs urbains traditionnels ?

Extrait de l’appel à communication de TIC & société

Dans cette approche plurielle et globalisante, majoritaire tant parmi les chercheurs que les activistes du mouvement des communs, le numérique représente un exemple à la fois emblématique (c’est notamment autour de la naissance de l’internet que l’on a vu renaître le concept des communs) et une opportunité de repenser sous un angle nouveau un grand nombre d’activités collectives. Ainsi, les pratiques des internautes ont construit de nouvelles ressources largement partagées (Wikipédia, logiciels libres, OpenStreetMap, etc.), qui suscitent de nouvelles recherches critiques éclairées par la question des communs.

Ce numéro de la revue tic&société vise à approfondir les notions de « communs du numérique », ou plus largement de « communs de la connaissance », en questionnant plus particulièrement le rôle joué par la communication numérique dans le renouveau des communs.

L’État recrute 10 000 apprentis

En septembre 2016, l’État recrute 10 000 apprentis de 16 à 25 ans de tous niveaux, sur toute la France.

De nombreux secteurs professionnels sont ouverts : informatique, juridique, éducation, sécurité, restauration, administration générale, métiers d’art, communication, maintenance, exploitation, urbanisme,…

Toutes les offres d’apprentissage : www.biep.fonction-publique.gouv.fr

Les statistiques de l’apprentissage en France

En 2015, la fonction publique a enregistré 10 700 nouveaux contrats d’apprentissage (+25 % par rapport à 2014). La fonction publique territoriale reste le principal employeur des nouveaux apprentis avec 61% des entrants en 2015, mais avec un recul de 9,8% par rapport à 2014.

Dans la fonction publique de l’Etat, le nombre de nouveaux contrats a quadruplé. Ils représentent cette année un tiers des nouveaux contrats d’apprentissage de la fonction publique.

Dans la fonction publique hospitalière, le nombre des nouveaux entrants est plutôt stable en 2015.

La part des femmes se rapproche des 50% avec une hausse dans fonction publique de l’Etat où elle était plus faible et une baisse dans la fonction publique territoriale et hospitalière où elle était plus forte.

L’âge moyen des apprentis est stable dans la Fonction publique de l’Etat (21 ans) ; il se rapproche de 21 ans également dans la fonction publique territoriale et la fonction publique hospitalière.

Près de la moitié des diplômes préparés relèvent de l’enseignement supérieur, proportion en hausse de 8 points du fait de l’augmentation des recrutements dans la fonction publique de l’Etat. Les diplômes inférieurs au bac représentent 1/3 des contrats (- 11 points). Dans la fonction publique de l’Etat, la croissance du nombre de nouveaux contrats favorise particulièrement la préparation de diplômes niveau Bac et Bac+2.

Les durées de contrat sont stables dans la FPT et la FPH ; la part des contrats de 2 années scolaires augmente nettement dans la fonction publique de l’Etat.

La part des contrats concernant des étudiants en situation de handicap augmente de 0,9 point en 2015 comme en 2014 pour atteindre 4,7%.

Cette nouvelle publication du département des statistiques de la DGAFP s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec la DARES.

Rapport complet :  http://www.fonction-publique.gouv.fr/nouveaux-apprentis-dans-la-fonction-publique-2015

L'État recrute 10 000 apprentis

 

Prix ADDES 2017

Pour favoriser la recherche sur l’Économie sociale et solidaire, l’ADDES (Association pour le Développement des Données sur l’Économie Sociale) remettra deux prix à l’occasion de son 27e colloque le 26 janvier 2017 à Paris.

PRIX DE THÈSE : 3 000 €
PRIX DE MÉMOIRE : 1 500 €

Les candidats devront faire parvenir leurs travaux : toutes disciplines, soutenus en 2015 ou 2016 et non publiés (thèses, M2, mémoires), sous format électronique, à Véronique LAROSEE : addes@coopanet.com

Informations complémentaires sur le site de l’ADDES : www.addes.asso.fr

Date limite de réception des travaux : 1er octobre 2016

addes

XXII° Conférence Scientifique Internationale du Réseau PGV

Varsovie, 15-17 septembre 2016

Les défis européens. Union globalisée ou localisée ?
Conséquences sociales, culturelles et économiques de la transformation de l’UE dans le monde

Avec le soutien de

L’Université des Sciences Sociales de Lodz

L’Université Grenoble Alpes
L’Institut Universitaire de Technologie 2
Le Groupe de recherche et d’Etude en Gestion (GREG)
La Revue Management&Gouvernance (RMG)
La Revue des Sciences de Gestion – Direction et Gestion (LaRSG)
La Revue de Management stratégique (RMS)
L’Université populaire européenne de Grenoble (UPEG)

Lieu
Społeczna Akademia Nauk, Warszawa, ul. Łucka 11
Responsables du Réseau PGV

Pologne  – Lukasz SULKOWSKI, Vice Recteur de l’Université des sciences sociales de Lodz
France – Claude Martin, Professeur émérite Université de Grenoble Alpes

Comité scientifique

Belattaf Matouk – Université de Béjaïa, Algérie ; Bogalska-Martin Ewa – Université de Grenoble Alpes, France ; Boyer André –  Université de Nice Sophia-Antipolis, France ; Chermeleu Adia – Université de l’Ouest, Timisoara, Roumanie ; de Sousa Ferreira Eduardo – Université Technique de Lisbonne, Portugal ; Duché Geneviève – Economiste Montpellier, France ; Filippi Lionel – Université de Grenoble Alpes, France ; Kitav Jaroslav – Université Economique de Bratislava, République Slovaque ; Lukasova Ruzena – Université Masaryk de Brno, République Tchèque ; Malinowska Miroslawa – Université Economique de Katowice, Pologne ; Marasova Jana – Université Matej Bel de Banska-Bystrica, République Slovaque ; Martin Claude – Université de Grenoble Alpes, France ; Mikolajczyk Zofia – Université de Lodz, Pologne ; Montesi Cristina – Université de Pérouse Siège de Terni, Italie ; Nowakowska Aleksandra – Université de Lodz, Pologne ; Otto Jacek – Université Technique de Lodz, Pologne ; Pagliacci Mario – Université de Pérouse Siège de Terni, Italie ; Pellat Ghislaine – Université Grenoble Alpes, France ; Peyroux Catherine – Université Montpellier III  Paul Valéry, France ; Pietrzyk Irena – Université Economique de Cracovie, Pologne ; Privarova Magda – Université Economique de Bratislava, République Slovaque ; Richet Xavier – Université Paris Sorbonne Nouvelle ; Rkibi Tawfiq – Université Internationale de Casablanca ; Sterbova Ludmila – Université Economique de Prague, République Tchèque ; Sulkowski Lukasz – Université des Sciences Sociales de Lodz, Pologne ; Terra da Motta Joana – Université Européenne de Lisbonne, Portugal ; Tomidajewicz Janusz – Université Economique de Poznan, Pologne ; Tonkova Stanka – Université d’Economie Nationale et Mondiale de Sofia, Bulgarie ; Uramova Maria – Université Matej Bel de Banska-Bystrica, République Slovaque ; Zait Adriana – Université Al.exandru Ioan Cuza Iasi, Roumanie

Conférences d’ouverture

Qui pense l’Europe ? Quelques réflexions sur la faiblesse des élites politiques européennes
Ewa Bogalska-Martin, Université Grenoble Alpes

The European Union and the International Migration in XXI Century: New characteristics, new ways of incorporation and new societal design
Maria João Vieira de Almeida Mortágua, Researcher and Consultant in Social Sciences Field, Lisbon

L’orientation client dans une formation universitaire de haut niveau : de la conception du projet à son internationalisation
Ghislaine Pellat, Catherine Peyroux, Université Grenoble Alpes

Conférences en commissions

Commission 1

L’UE acteur économique dans un monde globalisé

Président – André Boyer
Modérateur – Cristina Montesi

The analysis of the economic growth of romania by using linear simple and multiple regression model. Anghelache Constantin, Academy of Economic Studies, Bucharest “Artifex” University of Bucharest

Impacts socioéconomiques du vieillissement démographique de l’Europe: Tendances, défis, opportunités et perspectives. Matouk. BELATTAF, Sylia BELATTAF, Université de Béjaïa

Global brands from European Union and their competitive advantage
Magdalena Grębosz, Jacek Otto, Faculty of Organisation and Management, Lodz University of Technology,

L’Europe et les “barrières invisibles”: protection et compétitivité
Bonifazi Silvia, Terenziani Pamela, Laboratoire Athena, Terni

L’attractivité du marché européen pour les entreprises chinoises : Une première analyse stratégique
Patricia David, Huiyi Gao, Université Catholique de Lyon,

Out of Europe:  geo-economic cycle of life of polypropylene
Mario G.R. Pagliacci, Pietro Mandoloni, Università degli Studi di Perugia.

 Think small first, couper le nœud Gordien dans le renforcement des PME. La recette européenne
Alessia Melasecche Germini, Luigi Nunziangeli, Matteo Martini, Laboratoire Athena, Terni

Le rôle de l’État dans les conditions actuelles de l’Union européenne.
Maria Uramova, Marian Suplata, Jan Kollar, Université Matej Bel Banska Bystrica.

Les Investissements directs étrangers chinois en Europe : Stratégies et Localisation
Xavier Richet, Université de la Sorbonne nouvelle, Paris.

L’influence du droit (européen et interne) en matière de RSE dans le secteur du transport public routier de marchandises d’autrui… Quel niveau de RSE dans le secteur du transport routier public de marchandises d’autrui ?
Sylvie Avignon, Université Aix-Marseille

Thinking like Leonardo da Vinci for a Zero Waste Europe
Cristina Montesi, Università degli Studi di Perugia.

Commission 2

L’UE comme acteur international dans un monde en crise

Président – Irena Pietrzyk
Modérateur – Jaroslav Kita

TTIP: the European Commission’s strategy to the face the social, cultural and economic challenges
Angela Ferri, Member of Laboratorio Athena Association, Terni

The Transatlantic Trade and Investment Partnership and the Visegrad countries
Žaneta Lacová Jozef Horeháj, Marián Šuplata, Faculty of Economics, Matej Bel University, Banská Bystrica

Le poids économique de l’UE en Afrique face à la montée en puissance des BRIC
Mouloud Abdenour, Matouk Belattaf, Université de Bejaia

The EU as an international player on eCommerce and mobile market in comparison with other leading economies of the US and China
Anna Tarabasz, University of Lodz.

Relational capital and governance as the essence of the territory
Monika Słupińska, University of Lodz,

Flux migratoires en Méditerranée occidentale : enjeux et perspectives d’une gestion stratégique, concertée et équilibrée
Matouk Belattaf, Université de Bejaia,

La stimulation de la migration internationale des travailleurs hautement qualifiés dans le contexte d‘une croissance économique durable dans l´UE
Magdaléna Přívarová, Andrej Přívara, Université économique de Bratislava

Land Grabbing and rights of local people. From colonialism to joint venture
Davide Gallotti, Università San Raffaele, Rome

Economie collaborative: opportunité émergente pour le futur de l’Europe
Elisabetta Calvo, Dante Alpi, Membres du Laboratoire Athena

Commission 3

L’UE comme espace d’innovation et de production du savoir

Président – Catherine Peyroux
Modérateur – Maria Uramova

Global innovation challenge: is Europe in or out? Mario G.R. Pagliacci, Department of Economics
Seat of Terni, Università degli Studi di Perugia.

Internationalisation de l’enseignement à l’Université d’économie de Bratislava : évaluation par les étudiants du programme francophone concernant le Management de la vente
Jaroslav Kita, Ladislav Lapsansky, Ferdinand Dano, Pavol Kita, Pavol Konštiak, Université d´économie de Bratislava

Francophonie et culture globale. Un projet d’éducation au  développement durable. Adia Chermeleu, Université de l’Ouest de Timisoara

La gouvernance de l’innovation française  au sein de l’UE
André Boyer, Faranak Farzaneh, Université de Nice Sophia- Antipolis, HEC Montréal

L’innovation en Europe en question
Maria Horehajova, Jana Marasova, Université Matej Bel, Banska Bystrica,

External environment of marketing and commercial efforts of Czech firms, from the perspective of value proposition revamping
Peter Kita, University of Technology of Brno

Living Lab as a new approach to the smart and creative spatial development
Kamila Borseková Anna Vaňová, Katarína Vitálišová, Université Matej Bel, Banska Bystrica,

Business Education as a Possible Pattern of Systematic Employee Development
Veronika Kitová-Mazalánová Pavol Kita Jaroslav Kita, Marta Grossmanová

Erasmus + au service de la politique d’influence de l’Union Européenne ? L’exemple de la mobilité hors Europe des universitaires
Muriel Bourdon, Université Grenoble Alpes

The role of Europe in sustainable energy
Stefano Tirinzi, Marco Paulucci, Mario G.R. Pagliacci, Università degli Studi di Perugia

Mapping innovation: a comparison between the EU28, the United States, China, and Russia
Joana Motta, Belén Rando, Universidade Europeia, Lisboa

Competitiveness and cultural convergence of Eastern European cities – the role of civilizational competences
Adriana Zait, University Alexandru Ioan Cuza of Iasi,

La massification de l’enseignement supérieur – perspective globale et locale
Lukasz Sulkowski, Université des sciences sociales (Spoleczna) de Lodz

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31e Congrès International du CIRIEC à Reims

Le prochain congrès du CIRIEC à REIMS les 21 au 23 septembre 2016 aura pour thème : « Les politiques publiques face aux enjeux sociaux et démocratiques de la mondialisation. Quels projets pour l’économie publique, sociale et coopérative ? »

Le CIRIEC met en débat l’efficacité des politiques publiques

Dans un contexte de mutation profonde de la société liée à la mondialisation économique et aux transitions de divers ordres (sociétale, environnementale, numérique…), face aux crises et à leurs conséquences sur l’accroissement des inégalités, et aux risques démocratiques dans une absence ressentie de perspectives vers un monde meilleur, le CIRIEC entend s’inscrire dans le débat sur l’efficacité des politiques publiques pour conduire des évolutions dont l’objectif prioritaire doit être la satisfaction des besoins des individus, et l’amélioration des conditions de vie en société.

Le 31e Congrès international du CIRIEC abordera ainsi les différentes questions qui se posent au regard de l’évolution de la société et débattra des réponses qui devront leur être apportées :

  •   l’Etat stratège, dans les différents périmètres de son intervention
  •  la dynamique de l’économie sociale et solidaire et sa relation avec les politiques publiques
  •   l’innovation sociale et la réduction des inégalités dans les territoires (impact des politiques publiques locales et de l’ESS notamment)
  •  la transition numérique et ses enjeux, économique, éthique, démocratique

Plusieurs personnalités politiques, universitaires, chercheurs et praticiens du monde entier participeront aux débats et nous espérons avoir le plaisir de vous y rencontrer.

Vous trouverez, en pièce jointe, le programme du Congrès.

Si vous souhaitez vous inscrire à cette manifestation, veuillez CLIQUER ICI

CIRIEC

Femmes et travail : activités, rôles et complémentarité (XIVe-XIXe siècles)

Dans le cadre de la collaboration entre le LabexMed (Aix-Marseille Université) et l’Istituto di Sudi sulle Società del Mediterraneo du CNR de Naples (ISSM-CNR, Italie), douze bourses sont octroyées à des jeunes chercheurs pour participer au 3e Séminaire d’études doctorales organisé du 3 au 7 octobre 2016 à Naples autour du thème :
 
« Femmes et travail : activités, rôles et complémentarité (XIVe-XIXe siècles) »
 
Ouvert aux doctorants et aux jeunes docteurs de toutes disciplines et de toutes nationalités, le séminaire s’articulera autour de trois problématiques principales :
          Retracer les contours de la présence des femmes dans le monde du travail au fil de l’histoire 
          S’interroger sur les lieux et les formes de l’engagement des femmes dans le travail et trouver des nouveaux paramètres de comparaison avec le travail masculin 
          Définir des méthodes et des approches interdisciplinaires pour replacer le travail féminin dans la plus large perspective du travail en Europe et en Méditerrané.
 
Des cours magistraux (en italien, en français, en anglais ou en espagnol) impartis le matin seront accompagnés par les visites de certains archives napolitains. Les après-midis seront consacrés aux ateliers pratiques centrés sur la présentation des travaux des participants (à travers un power point de 20’, voir modalités dans l’appel joint).
 
Les dossiers de candidature (demande d’admission, CV, résumé de la présentation, lettre d’appui d’un référent) doivent être envoyés en pdf et via mail au plus tard le 5 septembre 2016 à l’adresse sepm@issm.cnr.it.
 
Tous les détails sont disponibles dans l’appel à candidature en pièce jointe (version en anglais et en italien).
 
Pour plus de renseignements, contactez M. Alfonso Amatore auprès du Secrétariat de l’Ecole Doctorale (tel. : +39 081 6134086, amatore@issm.cnr.it).

Participez aux Assises 2016 de la santé en Essonne

La Conférence Régionale de la santé et de l’Autonomie et la Conférence de Territoire de l’Essonne, avec l’appui de l’Agence régionale de santé Île-de-France et du Conseil Départemental de l’Essonne, organisent un débat public sur la santé et le territoire : les Assises 2016 de la santé en Essonne.

Les Assises 2016 de la santé en Essonne

Rendez-vous bisannuel majeur, les Assises de la santé réunissent tous les acteurs de la santé du département pour faire un bilan des actions menées sur le territoire et envisager les orientations à mettre en oeuvre.

La journée se divisera en deux temps : les participants se réuniront le matin en séance plénière, et l’après-midi sera dédié à des ateliers autour des thèmes suivants :

  • Les âges de la population ; les populations vulnérables
  • Les expérimentations et les actions territoriales menées ou à imaginer
  • Les évolutions de la démographie médicale et les accompagnements possibles

Ce débat public aura lieu le
Mardi 22 novembre 2016
Au Génopole d’Evry
5, Rue Henri Desbruères
91030 Évry

Le programme complet de la journée sera transmis ultérieurement.

Assises 2016 de la santé en Essonne

Programme du 19e Colloque International E.Thil

Le 19e Colloque International E.Thil sur le commerce, la consommation et la distribution aura lieu les 13 et 14 octobre 2016 à l’Institut du Marketing et Management de la Distribution (IMMD), nouveau campus de la distribution à Roubaix, France.

Programme du 19e Colloque International E.Thil

Jeudi 13 octobre

8H30-9h00 : Accueil des participants

9h00-9h15 : Mots de bienvenue (IMMD) et présentation des deux jours par Aurélia Michaud-Trévinal (Présidente du Conseil scientifique, IUT-Université de La Rochelle)

9h15-10h30 : Table Ronde (TR1) animée par Souad Djelassi (IUT, Université Lille 2, SKEMA Business School, MERCUR), « Les enjeux de l’impression 3D »

Participants

  • Jean-Philippe ALLAIN, Responsable Veille & Innovation chez Boulanger
  • Raphael VANNESTE, DG Top Office
  • Marc KLEIN, Directeur de l’enseigne LISSAC
  • Dominique BOUDIN, coordination régionale du Club Impression 3D en Nord-Pas de Calais, CCI Nord de France
  • Isabelle DECOOPMAN, Professeur associée SKEMA Business School, Experte APM

10h30-10h45 : pause

10h45-11h30 : Tribune : invité d’honneur Pr. Eric Arnould (ALTO University, EM Lyon) : « 10 ans après le Big Middle »

11h30-13h00 : Ateliers de 4 sessions parallèles (S1.S2.S3.S4) : douze communications de recherche

Session 1 : Impacts des technologies et objets connectés

  • L’impact des objets connectés sur l’expérience d’achat du consommateur au point de vente. Fidan Kurtaliqi (Granem – Université d’Angers)
  • Coproduction de services en magasin : impact des objets connectés sur la productivité du consommateur. Ekaterina VOROPANOVA, Gérard Cliquet et Karine Picot-Coupey (IGR-IAE, Université de Rennes 1)
  • Vente en Business to Business : Savoir manier les technologies digitales, un nouvel art pour les vendeurs ? Régine Vanheems (IAE, Université de Lyon 3), Denis Klotz

Session 2 : Merchandising & Marketing expérientiel

  • Le packaging promotionnel : taxonomie et proposition d’une typologie. Sonia Bougatfa (IAE-Université Montesquieu – Bordeaux IV)
  • L’influence de la présentation des produits sur un site web de Drive alimentaire dans le comportement cognitif et conatif du e-consommateur : analyse par une approche exploratoire. Aurély Lao(Lille Economie Management)
  • Snoezelen et marketing expérientiel des espaces commerciaux, réflexion sémiotique croisée sur les pratiques volontaires de stimulation multi-sensorielle dans l’échange marchand et non-marchand. François Bobrie (Université de Poitiers), Gérard Chandès(Université de Limoges).

Session 3 : Plateformes & données sur internet

  • Les plates-formes numériques: nouveaux modèles de distribution. Thomas Guignard (IUT de Bobigny – Université Paris 13)
  • Les plateformes de solutions de mobilité dans l’économie collaborative, plus distributeurs que disruteurs ? Anne Queffelec et Mathieu Paquerot (IAE, Université de La Rochelle), Jean-Philippe Marie De Chastenay
  • Datassets : activation et marketisation des données personnelles. Thomas Beauvisage , Kevin Mellet (Orange Labs, Issy les Moulineaux)

Session 4 : Responsabilité Sociale et environnementale

  • Le choix d’un circuit de revente se distingue-t-il du choix d’un circuit d’achat ? Ericka Henon(Pôle Économie et gestion – Université de Bourgogne)
  • L’empowerment to select dans les campagnes de RSE : Une étude qualitative exploratoire. Hager Bachouche et Ouidade Sabri(Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne)
  • Les identités au travail : conceptualisation, mesure et influence sur les comportements de citoyenneté organisationnelle et d’innovation. L’étude d’une coopérative. Audrey Becuwe, Magali Boespflug et Vincent Chague(IAE – Université de Poitiers)

13h00-14h00 : Déjeuner

14h00-16h00 : Ateliers de 2 sessions parallèles (S5.S6) : huit communications de recherche

Session 5 : Regards croisés sur l’espace marchand

  • Les espaces intermédiaires de l’entrée dans le lieu marchand : le cas des parfumeries Guerlain. Maggie Scordel (Université Paris-Dauphine)
  • Comparaison des récits entre les deux magasins amiraux des Champs-Elysées à Paris, Nike et Adidas. Jean-Baptiste Welte (IAE Tours, IAE Orléans, Université François Rabelais)
  • Habiter autrement les centres commerciaux : éléments de réflexion pour les shopping breaks Didier TSALA (Université de Limoges)
  • Grands magasins de centre ville et clientèle touristique. Le cas du BHV MARAIS. Paul Lapoule et Enrico Colla (NOVANCIA)

Session 6 : Rôles & jeux de rôles dans les canaux de distribution

  • Le transfert du savoir-faire au sein des réseaux de commerce coopératif et associé. Fabrice Cassou (IAE, Université Montesquieu – Bordeaux IV), Gérard Cliquet et Rozenn Perrigot (IGR-IAE, Université de Rennes 1)
  • Réappropriation des canaux de distribution par les consommateurs. Une analyse par les formes renouvelées d’intermédiation. Florent Saucède (Montpellier SupAgro), Hajar El Karmouni (IRG, Université Paris-Est Marne-la-Vallée)
  • Relation producteur-distributeur-consommateur : jeux de rôles et jeux de mots. Marie-Pierre Pinto (IUT, Université de Limoges), Cécile McLaughlin (IUT, Université de Limoges)
  • Réseaux sociaux et PME : nouveaux outils marketing à l’international ? Elodie Deprince, Laurent Arnone (Université de Mons)

14h00-16h00 : Table Ronde (TR2) animée par Jean-Yves Duyck et Jean-Michel Chapuis « Une brève histoire de l’avenir de la distribution en tourisme » en parallèle de l’atelier

Participants

  • Peter o’Connor, ESSEC, doyen des programmes académiques, professeur de la chaire de stratégie de ruptures
  • Michel Goetschmann, consultant industrie du voyage
  • Jean-Louis Chrétien, Co-Directeur Général de Fastbooking.com

16h00-16h15 : Pause

16h15-17h30 : Table Ronde (TR3) animée par Isabelle Collin-Lachaud (IMMD, Université Lille 2, SKEMA Business School, MERCUR) : « Commerce et territoire »

Participants

  • Philippe Bouvard (Immochan)
  • Jonathan Reynolds (Oxford University)
  • Le groupe les Mousquetaires représenté par Stéphane Leray ou Mabelle Bertoni
  • La Métropole Européenne de Lille représentée par la directrice du service économique (à confirmer)
  • Samuel Desprez (Université du Havre)

17h30-18h15 : Point sur les publications Commerce et Société de l’année et « questions-réponses » avec les auteurs des deux publications les plus remarquables par la Fédération du Commerce coopératif et associé

19H30 : Cocktail

Personnalités invitées de grands groupes de distribution (AFMD, Picom…) et allocution de Nathalie Balla et Éric Courteille co-présidents de La Redoute,

suivi du dîner de gala dans le Salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Roubaix avec annonce du 20e Colloque 2017 et remise des Prix « FCD » et « jeune chercheur » Thil

Vendredi 14 octobre

8H00-8h30 : Accueil des participants

8h30-10h00 : Atelier de 4 sessions parallèles (S7. S8. S9. S10): douze communications de recherche

Session 7 : Achat & prise de décision des consommateurs

  • La valeur perçue des outils digitaux en matière d’achat de vin en GMS. Catherine Madridet Mariana Vlad (IUT, Université de Bordeaux)
  • Mieux comprendre l’utilisation des coupons de réduction. Le rôle de la distance psychologique. Tannaz Vaziri, Véronique Des Garets et Véronique Plichon (IAE Tours, IAE Orléans, Université François Rabelais)
  • La perception de la cherté de la vie du point de vue du consommateur. Étude exploratoire et proposition d’un modèle de recherche. Gaëlle POTHIN (IAE, Université de la Réunion)

Session 8 : Prix & choix des produits

  • Prix et choix des marques : quelles leçons pour les enseignes de hard-discount. Mbaye FallDiallo (IMMD, Université Lille 2-SKEMA Business School), Joseph Kaswengi (VALLOREM, Université d’Orléans), Christine LAMBEY-CHECCHIN (IUT, Université de Clermont-Ferrand)
  • Plus loin, plus précis : l’effet d’adéquation de la forme de présentation des prix et de la distance temporelle sur l’attitude envers l’annonce et envers la marque. Mohamed Didi Alaoui (IAE, Université d’Aix-Marseille III)
  • Origines et enjeux de la “digitalisation” des prix : un siècle de codage et d’affichage des prix dans la distribution. Franck Cochoy (Université de Toulouse 2)

Session 9 : Combinaison des canaux de distribution

  • De la Good-Dominant Logic à la Service-Dominant Logic : La difficile mutation de la distribution vers l’omnicanal. Tiphaine Chautard, Guillaume Do Vale et Isabelle Collin-Lachaud (IMMD – Université Lille 2 – Skema Business School (MERCUR)
  • Modélisations sensibles des parcours marchands : étude comparative in situ et on line. Elena Guseva (CeReS), Audrey Moutat (CeReS)
  • Comment combiner les canaux ? Une typologie des stratégies omni-canal. Aurélien Rouquet (NEOMA Business School), Tatiana Henriquez (Groupe ESC Troyes – IAE de Dijon) et Gilles Paché (Aix-Marseille Université – AMU)

Session 10 : Histoire du Commerce, en partenariat avec l’AHC et l’AFHE

  • Comment le commerce change la ville : 150 ans d’évolution de la géographie urbaine de Mouy (Oise). Gérard Gallo (AHC)
  • La naissance des Grands formats de distribution en France : la modernisation du commerce avant l’hypermarché, 1949-1963. François Bobrie (Université de Poitiers), Yves Soulabail (CREM)
  • Les centres distributeurs E. Leclerc : une application de la doctrine sociale de l’Eglise dans le domaine marchand. Yves Soulabail (CREM)

10h00-11h15 : Table ronde (TR4) animée par Aurélia Michaud-Trévinal (IUT-Université de La Rochelle), « La captation des consommateurs en mobilité »

Participants

  • Maarten SAMSON, PDG “Le même en mieux »,
  • Mickaël GOUIN, Président et co-fondateur d’Activkonnect
  • Aladin MEKKI (PICOM)
  • autre intervenant à confirmer
  • et Sylvie Michel (Université de Bordeaux).

11h15-11h30 : pause

11h30-13h00 : Table Ronde (TR5) animée par Philippe Robert-Demontrond, (IAE de Rennes, chercheur au CREM, socio-anthropologue de la consommation), « Quelles fonctions, quelle place pour le commerce, face à la numérisation généralisée de la vie quotidienne ? Ce qu’en disent, peuvent en dire, les recherches en sciences humaines »

Participants

  • Franck Cochoy, Professeur à l’Université de Toulouse 2, chercheur au CERTOP, sociologue spécialiste des médiations marchandes,
  • Erik Bertin, Directeur Général adjoint des Stratégies, MRM worldwide, Sémioticien,
  • Jean-François Bordron, Professeur émérite, sémioticien (Université de Limoges)
  • Eric Arnould, Professeur à Alto University et EM Lyon, anthropologue

13h00-14h00 : déjeuner

14h00-15h30 : « Speed meeting recherches », en collaboration avec le réseau Alliance (CNRS) et le PICOM

Échanges entre des chercheurs et des professionnels du PICOM pour des collaborations futures, introduits par Patrick Brunier (PICOM)

Inscriptions au 19e Colloque International E.Thil

Inscriptions uniquement via le site web du Colloque : http://ethil.org

Lieu du Colloque

Institut du Marketing et du Management de la Distribution (IMMD)
Tél. : +33 (0)3 20 73 08 05

Droits d’inscription

Pour les participants académiques adhérents de l’Association E.Thil
avant le 15 juillet………………………………………….. € 250
à partir du 15 juillet………………….…………………….… € 300

Pour les doctorants adhérents de l’Association
E.Thil…………………………………………………………… € 100
Pour les doctorants non adhérents de l’Associatio
E.Thil…………………………………………………………… € 150

Pour les participants académiques non adhérents
avant le 15 juillet………………………………………….. € 320
à partir du 15 juillet………………………………………. € 360
(incluent l’accès aux sessions, actes, déjeuner et thés/cafés des jeudi et vendredi, et le dîner de gala).
Personnes accompagnantes ………………………….. € 100 (incluent le dîner de Gala jeudi)

Paiement par transfert de carte de crédit, chèque ou par bon de commande sur le site web du Colloque

Hébergement

Le comité d’organisation a présélectionné quelques hôtels de différentes catégories proches du lieu du colloque. Nous vous recommandons d’effectuer vos réservations dès que possible. Consultation de la liste d’hébergements sur le site : http://ethil.org

Comité d’organisation

Pr Isabelle Collin-Lachaud, Dr Mbaye Faye Diallo, Dr Maud Herbert, Dr Fatima Regany, Mme Pascaline Defives

Secrétariat du Colloque

Pour toute question concernant le 19e Colloque International E.Thil, merci de vous connecter sur :

http://ethil.org et http://thil2016.sciencesconf.org

thil2016@sciencesconf.org
19e Colloque International E.ThilColloque International E.Thil

 

 

Prix d’histoire François Bourdon résultats de la 18e édition

Pour sa 18e édition le Prix d’histoire François Bourdon, dans son titre entier “prix d’histoire de l’Académie François Bourdon-Le Creusot et de la Fondation Arts et Métiers : « François Bourdon, Techniques, entreprises et société industrielle »”, doté d’une somme de 1 500 €, a été attribué à Pierre Judet pour son mémoire inédit de HDR, Faire de l’histoire économique et sociale territorialisée. Apogée et éclatement de la nébuleuse métallurgique alpine (Savoie-Dauphiné, XIXe siècle), Université Lumière Lyon 2.

Cette année, les membres du jury ont également décidé d’attribuer une Mention spéciale à Audrey Millet pour sa thèse, Les dessinateurs de fabrique en France (1750-1860), Université Paris 8 et Université de Neuchâtel. Le jury avait récompensé l’année passée trois candidats.

Les membres du jury se félicitent de la diversité des écrits reçus pour cette 18e édition qui permet au Prix d’histoire François Bourdon de s’ancrer plus fortement encore dans l’ensemble des domaines de l’histoire industrielle et des entreprises et plus généralement de la société industrielle.

Comme le veut le principe du prix, le seizième jury était composé d’industriels et d’universitaires. Participaient à ce jury mesdames Claudine Cartier, Conservateur général honoraire du patrimoine, Anne Dalmasso, professeure d’histoire à l’Université de Grenoble-Alpes ; Dominique Varinois, IA-IPR, rectorat de Bordeaux; Gérard Chrysostome, ingénieur centralien ; Nicolas Coupain, Directeur du patrimoine chez Solvay, Jean-Claude Daumas, professeur émérite à l’Université de Franche-Comté ; François Labadens, ancien secrétaire général d’USINOR ; Philippe Mioche, professeur d’histoire émérite à Aix-Marseille Université ; Pascal Raggi, maitre de conférences en histoire à l’Université de Lorraine ; Serge Wolikow, professeur d’histoire émérite à l’Université de Bourgogne.

Les gagnants du Prix d’histoire François Bourdon

Pierre Judet, Faire de l’histoire économique et sociale territorialisée. Apogée et éclatement de la nébuleuse métallurgique alpine (Savoie-Dauphiné, XIXe siècle), Université Lumière Lyon 2 : Désignée depuis le 19e siècle comme une alternative à la Révolution industrielle anglaise puis au Fordisme, l’approche localisée des faits économiques permet d’enrichir la connaissance des sociétés à l’heure de la globalisation. Le terrain montagnard qui majore l’importance du local offre un bon terrain pour construire une méthode de travail. Etendue de Grenoble-Rives à Annecy, la nébuleuse métallurgique alpine constitue un territoire industriel transfrontalier qui connaît son apogée vers 1850 et qui éclate ensuite en raison des transformations de l’économie globale. Ses composantes connaissent des évolutions diverses en fonction de leur structuration sociale : désindustrialisation sèche (Maurienne), reconversion vers l’entreprise moderne (Forges de Cran), spécialisation agricole (Bauges). Ce travail s’efforce de montrer la cohérence de ce territoire jusque vers 1850 et d’évaluer les capacités de reconversion de ses sous-ensembles par une démarche à plusieurs échelles du local au global.

Audrey MilletLes dessinateurs de fabrique en France (1750-1860), Université Paris 8 et Université de Neuchâtel : La première industrialisation, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, s’est appuyée sur ce que l’historiographie récente appelle « la révolution des consommateurs » : une consommation et une circulation accrue de tous les objets du quotidien, ces « choses banales » (selon le terme de Daniel Roche). La course à la novation pour séduire la clientèle devient un enjeu majeur pour les manufacturiers. Le dessinateur occupe une place essentielle dans cette compétition, puisque la première phase du processus de production, avant celle de la fabrication et de la commercialisation, est celle de la création, du design du produit. À partir d’une base de données de 4 000 dessinateurs, nous avons reconstitué le parcours, la formation en situation ou en apprentissage, le statut dans l’entreprise, le degré des mobilités et des circulations de savoir-faire.

François Bourdon Prix d'histoire François Bourdon

ebs Paris et ECE Paris signent pour un double-diplôme

Lundi 20 juin 2016, Delphine Manceau, Directrice de l’ebs Paris et Christophe Baujault, Directeur à ECE Paris, ont signé un accord de double diplôme « Ingénieur-Manager » sur le Campus Eiffel.
Cet accord permet aux étudiants de valider un profil complet et très recherché aujourd’hui sur le marché en disposant de compétences pluridisciplinaires complétant celles acquises dans leur formation d’origine.

Un double-diplôme Ingénieur-Manager

Les étudiants inscrits dans ce cursus se verront décerner les deux diplômes suivants, niveau bac+5, après avoir satisfait aux exigences des modalités d’évaluation :

    • Diplôme d’ingénieur ECE Paris, habilité par la Commission des Titres de l’Ingénieur.
    • Diplôme ebs Paris Grande Ecole, Grade de Master.

Pour Delphine Manceau « Ce double-diplôme s’inscrit dans une volonté de coopération plus globale entre l’ebs Paris et l’ECE Paris. Pour l’ebs Paris qui forme des innovateurs et des entrepreneurs du monde, qui est très tournée vers le digital et la créativité, apprendre aux étudiants à coopérer avec des ingénieurs et offrir la possibilité d’avoir une double formation ingénieur-manager constituent un atout essentiel sur le marché du travail. »

Pour Christophe Baujault « Ce double-diplôme renforce les liens déjà féconds entre nos deux écoles notamment dans le domaine de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans les projets des étudiants. Il concrétise la vision partagée qu’une formation Ingénieur-Manager est une compétence recherchée et essentielle dans la transformation numérique des entreprises. »

Contenus du double-cursus ebs Paris – ECE Paris

En intégrant ce double-diplôme, les étudiants ingénieurs de l’ECE Paris vont acquérir des compétences en management et sciences de gestion, tout en se spécialisant dans l’une des 7 spécialisations proposées par l’ebs Paris. Quant aux étudiants initialement inscrits à l’ebs Paris, ce double cursus diplômant leur permettra de se spécialiser dans 3 majeures de l’ECE Paris :

  • Finance et ingénierie quantitative
  • Systèmes d’information, big data et sécurité
  • Nouvelles énergies et environnement
    Les étudiants sont sélectionnés sur l’excellence de leur dossier et sur la pertinence de leur projet professionnel. Au total, ce cursus double diplôme ECE Paris-ebs Paris s’effectuera en 6 ans pour un élève ayant intégré l’une des deux écoles après le bac.

ebs Paris ECE Paris

Maintien des droits des étudiants boursiers

Philippe Adnot (Non-inscrits – Aube), rapporteur spécial de la mission « Recherche et enseignement supérieur », a présenté à la commission des finances, réunie le 29 juin 2016, les conclusions de son rapport portant sur le contrôle des conditions de maintien des droits des étudiants boursiers.

Garantir les droits des étudiants boursiers

Garant de l’accès du plus grand nombre à l’enseignement supérieur, les aides sociales directes, et en premier lieu les bourses sur critères sociaux, bénéficient actuellement à plus du tiers des étudiants inscrits dans des formations y ouvrant droit et représentent une dépense de plus de deux milliards d’euros par an pour l’État.

En contrepartie, les étudiants doivent respecter plusieurs conditions de maintien de leurs droits sous peine de voir leur bourse suspendue, et plus particulièrement répondre à l’exigence d’assiduité.

Alors que les statistiques du ministère de l’enseignement supérieur évaluent à seulement 3 % le nombre de boursiers non assidus, il apparaît qu’en réalité, le contrôle de l’assiduité aux cours et de présence aux examens est réalisé de façon très variable et ne permet de garantir ni une égalité de traitement entre les étudiants concernés ni l’attestation du « service fait ».

Ainsi, dans les universités, l’assiduité aux cours est contrôlée de façon très aléatoire, tandis que, pour les classes préparatoires aux grandes écoles ou les sections de technicien supérieur, la présence des élèves est vérifiée à chaque heure. Pour la présence aux examens, l’émargement à un seul examen peut parfois suffire à justifier le versement de 10 mois de bourse, y compris lorsque l’étudiant rend une « copie blanche ».

Les « copies blanches »

Le phénomène des « copies blanches », qui dépassent le cas des seuls boursiers, est loin d’être anecdotique et peut parfois représenter de 30 % à 50 % des copies rendues lors d’un examen. Par ailleurs, la suspension des bourses intervient généralement bien trop tard, souvent plusieurs mois après le début de l’année universitaire.

Enfin, la procédure de gestion des bourses, longue et segmentée, repose sur de multiples acteurs, ce qui crée dilution des responsabilités et lenteur de mise en œuvre des décisions.

Compte tenu de l’ensemble de ces constats, le rapporteur spécial propose 12 recommandations tendant à :

  • garantir une plus grande équité entre les étudiants et attester du « service fait », avec en particulier des préconisations pour développer un véritable contrôle de l’obligation d’assiduité dans les universités, voire pour lui associer une obligation de résultat qui pourrait même, dans certains cas, lui être substituée ;
  • raccourcir les délais de la procédure actuelle et suspendre au plus vite les bourses d’étudiants non assidus, en rendant effectif le contrôle de l’inscription pédagogique des boursiers dans les trois premiers mois de l’année universitaire et en étudiant la possibilité de transférer des rectorats vers les CROUS la gestion des bourses sur critères sociaux ;
  • inciter les différents acteurs (établissements d’enseignement supérieur et CROUS en particulier) au développement du contrôle d’assiduité, en en faisant notamment un réel critère d’évaluation de leur performance ;
  • mettre un terme aux abus prolongés, par exemple en interdisant l’attribution d’une nouvelle bourse à l’étudiant non assidu qui ferait l’objet d’un ordre de reversement et n’aurait pas remboursé les sommes indûment versées ;
  • – éviter les étudiants inscrits par défaut et « décrocheurs » dans certaines formations, en faisant de l’orientation des étudiants un axe réellement prioritaire de l’action du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Lien vers les recommandations du rapporteur spécial sur le maintien des droits des étudiants boursiers : http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/finances/Controle/Liste_des_recommandations.pdf 

Lien vers le rapport d’information : http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/finances/Controle/RI_Version_provisoire_-_Controle_conditions_maintien_boursiersdoc.pdf

Lien vers la communication du rapporteur spécial en commission : http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/commission/finances/Controle/Communication_commission_controle_boursiers.pdf

Senat droits des étudiants boursiers

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