Journées d’Études Internationales : Travail et consommation

Travail et consommation, XIXe-XXe-XXIe siècle

Journées d’Études Internationales
27 et 28 Avril 2017
Université Paris Est Créteil

La division du travail scientifique en sous-champs de recherche distincts conduit souvent à fractionner des objets autrement bien plus liés dans l’expérience des individus ou la vie des institutions. Le décloisonnement des sous-champs de recherche est alors un bon moyen de renouveler les discussions scientifiques de manière féconde. En croisant les travaux sur la consommation et ceux sur le travail, c’est un tel décloisonnement que nous souhaitons favoriser lors de ces journées d’études afin de faire dialoguer ces ensembles de travaux couramment disjoints.

En effet, le plus souvent, les recherches sur la consommation oublient la production (Chatriot, Hilton et Chessel, 2004) et/ou la vente tandis que celles s’intéressant au travail évoquent peu les salarié-e-s comme des consommateurs et des consommatrices potentielles. L’histoire des ouvriers au XIXe siècle a été très majoritairement centrée sur le travail et la production, tandis que la consommation est longtemps apparue comme une pratique de la bourgeoisie (Auslander, 1996 ; Tiersten, 2001). Pour les XXe et XXIe siècles, les études historiques sur la « consommation de masse » ont pour leur part eu tendance à occulter la question des stratifications sociales. Sophie Chauveau (2006, p.4) écrit par exemple que la consommation de masse redéfinit « des modalités d’intégration sociale au moment où s’efface la notion de classe sociale, où le sentiment d’appartenance ne passe plus par le métier ».

En sociologie, les sous-champs de la sociologie du travail d’une part et de la consommation d’autre part se sont construits séparément, même si les études statistiques de consommation prennent largement en compte les catégories socioprofessionnelles. Les travaux pionniers de Frédéric Le Play sur les budgets ouvriers, poursuivis notamment par Maurice Halbwachs (2011) ou Paul-Henry Chombart de Lauwe (1956) ont en effet été développés pour toutes les catégories sociales par les approches statistiques plus récentes (Siblot et al., 2015). Celles-ci croisent systématiquement catégories socioprofessionnelles et consommation pour souligner les inégalités qui subsistent dans les budgets des différents groupes sociaux (par exemple Chauvel, 1999, INSEE, 2009). Mais ces recherches rentrent peu dans le détail des professions et dans la nature du lien entre travail et consommation. Par ailleurs, les recherches qualitatives sur la consommation ou les styles de vie ont difficilement accès aux espaces de travail des individus étudiés et traitent ainsi plutôt de segments de l’espace social que de travailleurs ayant des métiers spécifiques (par exemple Hoggart, 1957 ; Perrot, 1961 ; Verret, 1988 ; Weber, 1989 ; Schwartz, 1990). De même, en sociologie du travail, les études qualitatives qui questionnent la consommation des travailleurs sont assez rares.

Pourtant, le travail et la consommation sont intimement liés et surtout se mêlent dans les quotidiens salarié-e-s si bien qu’il est parfois difficile de dissocier d’un côté le temps du travail et de l’autre, celui de la consommation, notamment lorsque les travailleurs/euses consomment le produit, matériel ou immatériel, de leur travail. Qu’il s’agisse de la production de biens ou de services, les salarié-e-s peuvent parfois être mis à contribution dans la conception ou la vente de produits alors même que cela n’est pas initialement prévu dans leur travail. Ce sont alors leurs qualités de consommateur ou consommatrice qui se trouvent mobilisées. Enfin, la consommation peut également être pensée comme un travail, que ce soit en tant que partie du travail domestique féminin (Delphy, 1978) ou comme un travail gratuit d’évaluation des produits (Dujarier, 2014).

En d’autres termes, ces journées d’études ambitionnent de repenser les liens entre travail et consommation dans la lignée de ce que propose Frank Trentmann (2004) lorsqu’il souligne que « toute discussion sérieuse autour de la société de consommation doit recenser les pratiques et les significations de la consommation en tant que phénomène indissociable de structures sociales et d’activités qui ont lieu loin des comptoirs des magasins. Au lieu d’opposer des grilles de lecture – la consommation contre la production – et de faire se succéder des phases historiques – la société de consommation après la société des classes –, le défi du renouvellement de la recherche dans ce domaine sera celui de l’intégration de ces différentes dimensions. »

Dans une approche interdisciplinaire (histoire, sociologie, science politique, anthropologie), il s’agit donc de s’intéresser à tous les métiers d’une part, et à tout type de consommation d’autre part. Trois axes de recherche sont envisagés : les liens entre l’entreprise et la consommation des salariés ; la consommation de travailleurs/euses et leurs identités de race, de classe ou de sexe ; consommation, travail et mobilisations. Les propositions travaillant les catégories de sexe, de classe ou de race seront particulièrement appréciées, de même que les contributions portant sur d’autres pays que la France.

Axe 1 : Les liens entre l’entreprise et la consommation des salariés

La consommation est souvent pensée comme une activité qui a lieu en dehors du travail. Un certain nombre de travaux montrent pourtant bien qu’il y a de la consommation au travail, qu’elle soit amenée par les salarié-e-s ou encouragée par les directions d’entreprises. La question de l’alimentation au travail a, par exemple, fait l’objet de plusieurs études récentes (Bruegel, 2004 ; Bouchet et al., 2016). Les entreprises ont depuis longtemps mis en œuvre des politiques internes susceptibles de favoriser ou d’encadrer la consommation – cantines, vente des produits au personnel, ou autres avantages en nature (Tanner, 1999 ; Clarke, 2012 ; Gallot, 2013). Les salarié-e-s peuvent eux/elles aussi être amené-e-s à participer, dans le cadre de l’entreprise, à l’organisation d’activités liés à la consommation – notamment par le biais du Comité d’entreprise ou des coopératives de consommation. Lors de ces journées d’études, nous souhaitons rendre compte de la diversité et de l’évolution de ces pratiques, en nous interrogeant sur leur rôle dans la construction des identités et leurs effets sur les comportements.

Comment ont évolué les politiques internes des entreprises dans ce domaine depuis le XIXe siècle ? Dans quelle mesure et par quels moyens les entreprises cherchent-elles à mobiliser les salarié-e-s en tant que consommateurs-trices ? Comment s’articulent les identités de travailleur-euse et de consommateur-trice, lorsqu’on achète/acquiert des biens de consommation au travail ? Comment l’expertise sur un produit acquise au travail peut-elle amener le/a travailleur/euse à consommer lui/elle-même ce produit d’une manière spécifique ? Que signifient les pratiques de revente ou de partage de ces biens dans son entourage (on peut penser aux trajets gratuits dont les personnels des compagnies aériennes peuvent faire bénéficier leurs proches) ? En ce qui concerne le monde ouvrier, il a souvent été question de l’attachement de l’ouvrier-ère à sa machine, à son moyen de production, mais qu’en est-il du rapport au produit de son travail, dès lors que les ouvriers-ères des industries de fabrication sont amenés à consommer les produits qu’ils/elles fabriquent ? Dans quelle mesure le produit fabriqué – ou le produit vendu dans le cas des employés du commerce – participe-t-il de l’attachement à l’entreprise ?

On pourra également s’interroger sur le rapport travail/consommation dans les métiers où les pratiques vestimentaires du personnel (souvent imposées) participent fortement à la construction de la marque (hôtesses de l’air, métiers de la mode…).

Axe 2 : Consommation de travailleurs/euses et identités de race, de classe ou de sexe

Une autre piste de questionnement est celle de la manière dont les travailleurs signalent une appartenance sociale par leur consommation. Prenant acte que les biens et services sont classés et classants dans l’espace social, les pratiques de consommation peuvent à la fois être vues comme autant d’indices pour reconnaître les appartenances sociales des individus, et comme des stratégies (conscientes [Veblen, 1899] ou inconscientes [Bourdieu, 1979]) mises en place par les individus pour se donner une identité sociale spécifique. Dès lors on peut s’interroger sur les significations des consommations, et au-delà, sur les styles de vie de certains travailleurs appartenant à la même profession ou la même entreprise. Existent-ils des types de consommation caractéristiques d’un groupe de travailleurs/euses ? Comment l’activité de travail peut-elle jouer dans les consommations adoptées par les travailleurs/euses ? Dans quels cas ces pratiques constituent-elles des stratégies de distinction pour les travailleurs/euses, qui cherchent alors à se rapprocher socialement d’un groupe de classe, de sexe et/ou de race par le biais de leur consommation (Albert, 2013 ; Menoux, 2015, Bernard, 2016) ?

Les pratiques de consommation vestimentaire peuvent à ce titre être particulièrement fécondes pour l’analyse, en tant qu’identificateur central du sexe, de la classe et de la race des individus (Gallot, 2012 ; Avril, 2015). Les dépenses pour des prestations de service comme celles de restauration ou de tourisme (Furlough, 2005) sont aussi des pistes intéressantes à creuser, en étudiant par exemple l’utilisation des tickets repas ou des chèques vacances obtenus sur le lieu de travail. Les voyages que permettent les congrès de médecins à l’étranger peuvent ainsi être des moyens de lier statut social acquis par le travail et son renforcement par la consommation. De même, les communications pourront aussi s’interroger sur les consommations culturelles des travailleurs/euses. Par exemple, qu’en est-il des pratiques effectives permises par la possession d’une carte professionnelle donnant un accès gratuit aux musées (pour les journalistes ou les enseignants) ?

Une autre manière d’envisager cette question est la façon dont la sociabilité au travail peut impliquer des consommations qui mettent en jeu l’identité des salarié-e-s (en dehors ou sur le lieu de travail, avec les collègues ou sans) : que ce soit par exemple par la consommation attendue d’alcool entre collègues ou par le biais de discussions lors des pauses où il faut mettre en avant son capital culturel, ce qui provoquerait des consommations culturelles spécifiques. Ce questionnement peut permettre de penser les contradictions entre consommation et statut pouvant être relevées par les collègues ou amis, montrant la circulation entre ces différents aspects dans la vie des travailleurs/euses.

Axe 3 : Consommation, travail et mobilisations

Le thème des mobilisations collectives et de leurs formes est une question classique de l’histoire ouvrière. La consommation a été un motif important des luttes collectives, comme l’ont montré de nombreux historiens : E. P. Thompson dans son article classique sur l’économie morale de la foule (Thompson, 1971), Michelle Perrot dans son ouvrage sur les grèves en France au XIXe siècle (Perrot, 1974) ou Lawrence Glickman dans son étude sur la revendication du living wage (salaire pour vivre) aux États-Unis au début du XXesiècle (Glickman, 1997). Dans la lignée de ces travaux, on s’interrogera sur toutes les formes de mobilisations des travailleurs et des travailleuses où la consommation joue un rôle moteur : les grèves contre la vie chère, pour l’augmentation du pouvoir d’achat ou celles conduisant à la relance de la production, mais aussi les manifestations ou encore les émeutes. Comment s’articulent les rôles de consommateur et travailleur dans ces mobilisations ? Comment évolue cette relation du XIXe au XXIe siècle ?

Le discours du mouvement ouvrier, partis et syndicats, sur la consommation est également une dimension à interroger. Au XIXesiècle, il est dominé par l’idée que le système capitaliste, en recherchant la production de davantage de biens à moindre coût, repose sur l’exploitation des travailleurs et pressure leurs salaires. La consommation de masse est alors condamnée, au motif qu’elle dégrade les conditions de travail des ouvriers ou alors parce qu’elle endort leurs aspirations révolutionnaires en les « embourgeoisant ». La revendication du « salaire pour vivre » ou du « pouvoir d’achat » émerge peu à peu, signe d’un tournant majeur dans la conception de la valeur du travail. Les revendications sur la rémunération se fondent alors de plus en plus sur la quantité de biens qu’il est possible d’acheter, et de moins en moins dans la mesure et la qualité du travail fourni.

On pourra également se demander s’il est possible – et heuristique – d’analyser les mobilisations de consommateurs avec les outils de l’histoire et de la sociologie du travail. Des travaux sur la « politisation de la consommation », en France (Trentmann, 2008 ; Hilton, 2003) ou en France (Chatriot, Chessel, Hilton, 2005) ont ouvert la voie à de telles interrogations. Ces études se sont penchées sur des formes de mobilisations de consommateur, mais qui concernent au premier chef le monde du travail, comme les coopératives de consommation (Furlough, 1991) ou encore les phénomènes de boycott et des listes blanches (Vincent, 2005). Le potentiel révolutionnaire ou insurrectionnel de ces mouvements (Stovall, 2012) est également une question qui rejoint celle de l’histoire du mouvement ouvrier. D’ailleurs ces mobilisations de consommateurs et de consommatrices peuvent tisser des liens originaux avec le monde ouvrier, comme dans le cas de la Ligue Sociale d’Acheteurs, où des femmes de la bourgeoisie luttent par la consommation, pour améliorer les conditions de travail des ouvrières (Chessel, 2012). Aujourd’hui, des associations d’usagers des transports ont vocation de donner la parole à celles et ceux qui sont obligé(e)s de faire un trajet quotidien pour se rendre à leur travail (cette double identité de travailleur/euse et consommateur/trice se résumant parfaitement en anglais dans le mot ‘commuter’). Enfin, on pourra se demander si les luttes collectives de salariées font plus de place que celles des hommes aux questions de consommation.

Modalités de soumission

Les propositions de communication d’une page maximum sont à envoyer avant le 30 novembre à l’adresse suivante :travailetconsommation@gmail.com. Un retour sur les propositions sera effectué avant le 17 décembre.

Bibliographie

Albert Anaïs, « Les midinettes parisiennes à la Belle Époque : bon goût ou mauvais genre ? », Histoire, économie & société, 3/2013 (32e année), p. 61-74.

Avril Christelle, Les aides à domicile. Un autre monde populaire, Paris, La dispute, 2015.

Auslander Leora, Taste and Power: Furnishing Modern France, Berkeley, University of California Press, 1996.

Bernard, Lise, “Des ascensions sociales par un métier commercial. Le cas des agents immobiliers”, Politix, n°114, vol 2, 2016, p. 73-98.

Bouchet Thomas et al., Manger au travail en France et en Europe de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, Arbre Bleu, 2016.

Bourdieu Pierre, La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Editions de minuit, 1979.

Bruegel Martin, « Le Repas à l’usine : industrialisation, nutrition et alimentation populaire », Revue d’histoire moderne et contemporaine, n° 51-53 (2004), p. 183-198.

Chatriot Alain, Marie-Emmanuelle Chessel et Matthew Hilton (dir.), Au nom du consommateur. Consommation et politique en Europe et aux Etats-Unis au XXe siècle, Paris, La Découverte, 2005.

Chauveau, Sophie « Regards sur la consommation de masse », Vingtième Siècle, 2006, 3, p. 3-7.

Chauvel Louis, « Du pain et des vacances : la consommation des catégories socioprofessionnelles s’homogénéise-t-elle (encore) ? », Revue Française de Sociologie, 1999, 40-1, p. 79-96.

Chessel Marie-Emmanuelle, Consommateurs engagés à la Belle époque : la Ligue sociale d’acheteurs, Paris, Les Presses de Sciences Po, 2012.

Clarke, Jackie, « Work, Consumption and Subjectivity in Postwar France: Moulinex and the Meanings of Domestic Appliances 1950s–70s », Journal of Contemporary History, n°47/4 (2012), p. 838-859.

Delphy Christine, « Travail ménager ou travail domestique ? », in A. Michel (dir.), Les femmes dans la société marchande, Paris, PUF, 1978, p. 39-54.

Dujarier Marie-Anne, Le travail du consommateur, De Mac Do à eBay : comment nous coproduisons ce que nous achetons, Paris, La Découverte, 2014.

Furlough Ellen, Consumer Cooperation in Modern France: The Politics of Consumption, Ithaca, Cornell University Press, 1991.

Furlough Ellen, « Tourisme, mouvement ouvrier et critique de la consommation en France (1945-1985) », in Alain Chatriot, Marie-Emmanuelle Chessel et Matthew Hilton (dir.), Au nom du consommateur, Paris, La Découverte, 2005, p. 391-404.

Gallot Fanny, « La revanche du soutien-gorge. Le corps des ouvrières de la lingerie (1968-2012) », Clio. Femmes, Genre, Histoire [En ligne], n°38 (2013), p. 61-78.

Glickman Lawrence, A Living Wage: American Workers and the Making of Consumer Society, Ithaca, Cornell University Press, 1997.

Hilton Matthew, Consumerism in Twentieth Century Britain: The Search for a Historical Movement, Cambridge, Cambridge University Press, 2003.

Hoggart Richard, The Uses of Literacy. Aspects of Working Class Life, London, Chatto & Windus, 1957.

INSEE, Cinquante ans de consommation, Paris, INSEE, 2009.

Menoux Thibaut, « La distinction au travail. Les concierges d’hôtel de luxe », in Quijoux Maxime (dir.), Bourdieu et le travail, Rennes, PUR, 2015, p. 247‑66.

Perrot Michelle, Les ouvriers en grève. France 1871-1890, Paris/La Haye, Mouton, 1974.

Schwartz, Olivier, Le monde privé des ouvriers. Hommes et femmes du Nord, Paris, Presses Universitaires de France, 1990.

Siblot, Yasmine, Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Nicolas Renahy, Sociologie des classes populaires contemporaines, Paris, Armand Colin, 2015.

Stovall Tyler, Paris and the Spirit of 1919 ; Consumer Struggles, Transnationalism, and Revolution, Cambridge, Cambridge University Press, 2012.

Tanner Jakob, Fabrikmahlzeit. Ernährungswissenschaft, Industriearbeit und Volksernährung in der Schweizt 1880-1950, Chronos Verlag, 1999.

Thompson Edward P., « The moral economy of the English crowd in the eighteenth century », Past and Present, n°50, 1971, p. 76-136.

Tiersten Lisa, Marianne in the Market: Envisioning Consumer Society in Fin-de-Siècle France, University of California Press, 2001.

Trentmann Frank, « Beyond Consumerism: New Historical Perspectives on Consumption », Journal of Contemporary History n° 39/3 2004, p.373-401

Trentmann Frank, Free Trade Nation. Commerce, Consumption and Civil Society in Modern Britain, Oxford, Oxford University Press, 2008.

Veblen Thorstein, Théorie de la classe de loisir, Paris, Gallimard, 1970 [1899].

Verret, Michel, La culture ouvrière, Paris, L’Harmattan, 1996 [1988].

Vincent Julien, « L’économie morale du consommateur britannique en 1900 » in Alain Chatriot, Marie-EmmanuelleChessel et Matthew Hilton (dir.), Au nom du consommateur, Paris, La Découverte, 2005, p. 231-246.

Walton Whitney, France at the Crystal Palace: Bourgeois Taste and Artisan Manufacture in the Nineteenth Century, Berkeley, University of California Press, 1992.

Organisation

Anaïs Albert (historienne, Centre d’histoire du XIXe, Université Paris 1) ; Amélie Beaumont (sociologue et politiste, CESSP/Cresppa-CSU, Université Paris 1); Jackie Clarke (historienne, School of Modern Languages and Cultures, University of Glasgow); Fanny Gallot (historienne, CRHEC, UPEC-ESPE)

Action financée par la Région Ile-de-France, le CRHEC et le Cresppa-CSU

Pascal Griset reçu par le séminaire Histoire des sciences, histoire de l’innovation

Pascal Griset, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne et directeur de l’Institut des Sciences de la Communication (CNRS/UPMC/Université Paris-Sorbonne), sera reçu dans le cadre du séminaire Histoire des sciences, histoire de l’innovation (Université Paris Sorbonne, UPMC, LabEx EHNE).

Pascal Griset revient sur l’Académie des sciences

Pascal Griset présentera à cette occasion une intervention à partir de son ouvrage : Une compagnie en son siècle. 350 ans de l’Académie des sciences, coécrit avec Florence Greffe et publié aux éditions du Cherche Midi en 2015La séance portera sur L’Académie des sciences et la diplomatie scientifique : éléments et perspectives“.

Elle se déroulera le jeudi 3 novembre de 17 à19h
à l’Institut des sciences de la communication (ISCC), salle de conférence (rdc) au 20 rue Berbier-du-Mets, Paris 13°, M° Gobelins.

Vous pouvez retrouver le programme complet du séminaire sur le blog de l’axe « L’Europe comme civilisation matérielle » du LabEx EHNE : https://europeflux.hypotheses.org/

Les prochaines séances :

  • 10 novembre Samir Saul (Université de Montréal)
    L’émergence du secteur des hydrocarbures en Algérie française.
  • 17 novembre Ruth Oldenziel (Technische Universiteit Eindhoven, TU/e)
    Conceptualizing the History of Sustainable Urban Mobility.
  • 24 novembre Emanuel Bertrand (Centre Alexandre-Koyré/ESPCI Paris)
    Retour sur un succès éditorial, La Nouvelle Alliance d’Ilya Prigogine et Isabelle Stengers (1979). Mise en récit apologétique de la thermodynamique des processus irréversibles loin de l’équilibre ou dialogue singulier entre un physicien et une philosophe ?
  • 1 décembre David Aubin (IMJ-PRG/ASHiC, Université Pierre et Marie Curie)
    Flowcharts.
  • 8 décembre Dominique Trudel (ISCC/Université du Québec à Montréal)
    La Tour Lumière Cybernétique de La Défense (1963-1978) : éléments pour une histoire technique et politique.
  • 15 décembre Adeline Blaszkiewicz (Centre d’histoire sociale du XXe siècle/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
    Albert Thomas et l’innovation dans les usines d’armement : un avatar du réformisme

pascal-griset

1res journées du marketing de l’IDRAC BUSINESS SCHOOL

Sous la splendeur des lumières de Lyon, IDRAC Business School vous invite aux premières journées du marketing.

Les premières journées du marketing

Invité d’honneur Biswas Dipayan, éditeur Associé de Journal of Business Research et éditeur de Journal of Consumer Marketing

Lyon, le 8 et 9 décembre 2016

Le marketing connait une évolution rapide au regard des innovations technologiques et le changement du comportement du consommateur. Les techniques classiques du marketing ne suffisent plus et le digital prend une place de plus en plus importante dans la vie des individus et des organisations. C’est autour de thématiques d’actualités comme celles-ci que l’IDRAC Business School invite académiciens et professionnels à se réunir et présenter leurs travaux.

Les rencontres seront organisées auront lieu sur deux journées :

Programme de la journée du 8 décembre (Amphi B003)

  • 14h – 14h 15 : discours d’ouverture par Mounia Benabdallah directrice de la recherche et du corps professoral – IDRAC Business School
  • 14h 15 – 16h 30 : l’atelier « Meet The Editor »  est organisé avec notre invité d’honneur Biswas Dipayan, éditeur de Journal of Consumer Marketing et éditeur associé de Journal of Business Research,  ainsi que Jean-Michel Sahut, éditeur associé de Gestion 2000.
  • 16h 30 – 17h : pause-café / échange
  • 17h – 18h 30 : table ronde autour de l’innovation

Programme de journée du 9 décembre

  • 8h 30 – 9h : café
  • 9h – 10h : présentation des travaux de mémoire de fin d’étude des étudiants du programme grande école en cinquième année (PGE 5)
  • 10h – 10h 15 : pause
  • 10h 15 – 12h 15 : atelier « étude de cas » (production intellectuelle du corps professoral d’IDRAC Business School)
  • 12h 15 – 14h : pause déjeuner
  • 14h – 17h : présentation des contributions scientifiques

Comité Scientifique et Editeurs Invités :

  • Adel BEN YOUSSEF- Université Côte d’Azur – Nice – France
  • Mounia BENABDALLAH – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Karim BENKAHLA – ISCAE – Tunisia
  • Maher GASSAB – ESC MANOUBA – Tunisia
  • Walid HADHRI – CENTRALE DG- Tunisia
  • Maher KACHOUR – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Jessica LICHY – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Fraser McLEAY – Northumbria University Newcastle Business School- UK
  • Ludovic RAGNI – Université Côte d’Azur – Nice – France

Contact

Mounia.benabdallah@ecoles-idrac.com et Maher.kachour@idraclyon.com

Les meilleurs articles sélectionnés seront publiés dans des revues classées (CNRS / FNEGE) :

  • Journal of Consumer Marketing
  • Management et Sciences Sociales
  • Gestion 2000

LIEU

La conférence aura lieu sur le campus de l’IDRAC Business School à Lyon au 45-47 Rue Sergent Michel Berthet 69009.

journées du marketing

 

La Fondation de Wendel donne sa récompense à Jade Berger

L’aide à la recherche proposées par la Fondation de Wendel va pour cette année universitaire 2016-2017, à madame Jade Berger pour ses travaux de thèse « Désindustrialisation et évolution des représentations du patrimoine sidérurgique lorrain et luxembourgeois de 1951 à nos jours » (ENSA Nancy)

Les membres du jury ont aussi accordé une aide à la recherche à madame Méghane DUVEY pour ses travaux de Master 2 sur « Le patrimoine industriel de l’Oise, la clouterie Rivierre située à Creil. » (Université Paris7 Diderot)

François Bourdon Fondation de Wendel

Séminaire Sociohistoire des idées économiques au CESSP

Programme 2016-2017 du séminaire Sociohistoire des idées économiques qui se tiendra au CESSP (site Sorbonne, en salle du CRPS).

Les idées économiques en question

Ce séminaire a comme ambition de faire intervenir des chercheurs qui étudient les modes de production et de diffusion de la pensée économique. Le séminaire s’efforcera de rendre compte, sans exclusive disciplinaire, de la richesse des recherches sur la production et les usages des idées économiques dans les sphères académiques, politiques, administratives ou médiatiques.

Les trois premières séances :

  • Mercredi 2 novembre, 18h-20h
    Emmanuel Monneau (CURAPP-ESS, Université Picardie Jules Verne)
    Sur sa thèse : « Institutionnalisation et déclin d’économies critiques du champ universitaire français. »
  • Jeudi 1er décembre, 18h-20h
    Constantin Brissaud (SAGE/DHVS, Université de Strasbourg)
    « Performativité ou histoire sociale ? Les idées économiques sur la santé à l’OCDE (1977-2014) »
  • Mardi 21 février, 18h-20h
    Simon Godard (Centre d’histoire sociale du XXème siècle, Paris 1)
    « Devenir économiste communiste. Histoire de la formation économique dans les milieux communistes de l’entre-deux-guerres (France et Allemagne). »

Toutes les séances se tiendront en salle du CRPS à la Sorbonne (entrée par le 14 rue Cujas à Paris).

En raison des mesures de sécurité en vigueur à la Sorbonne, nous vous invitons à prendre contact avec l’un des organisateurs afin de vous inscrire à la séance si vous souhaitez y assister:

serge.benest (at) gmail.com
antony.burlaud (at) gmail.com
jm.chahsiche (at) hotmail.fr
fparruitte (at) gmail.com

cessp idées économiques

Les opposants aux accords CETA entre UE-Canada en instance de gagner

Le mardi 18 octobre 2016, le Conseil de l’Union  européenne n’a pas été en mesure d’adopter le CETA. La Belgique (et en particulier la Wallonie) a été montrée du doigt pour son refus du contenu de l’accord et la Commissaire Malmström lui a posé une sorte d’ultimatum. Au lieu de se questionner sur les raisons de ce rejet par nos amis belges, la commissaire est sorti de son rôle. Evidemment cela appelle une vive réaction de la part des opposants aux accords CETA.

Il s’agit d’une situation assez exceptionnelle qui appelle une réponse à la hauteur des doutes soulevés par le CETA et la politique commerciale de l’Union mais qui questionne aussi sur le respect du bon rôle des institutions.

Les opposants aux accords CETA

Dans un contexte de doute sur les institutions et les responsables politiques qui affaiblit la démocratie, chacun société civile, parlements nationaux et européens, gouvernements, commission européenne doit jouer son rôle dans le respect des règles de fonctionnement du système démocratique européen. 4 députés français on décidé de réagir à cette question :

  • Jean-Noël CARPENTIER, Député du Val d’Oise
  • Suzanne TALLARD, Députée de Charente-Maritime
  • Danielle AUROI, Députée du Puy-de-Dôme et Présidente de la commission des affaires européennes
  • Jean-Paul CHANTEGUET, Député de l’Indre et Président de la commission développement durable et aménagement du territoire 

Pour Jean-Noël Carpentier : «  Il faut prendre acte des incertitudes juridiques soulevées par la cour constitutionnelle allemande et de nombreux universitaires européens à la fois sur les tribunaux arbitraux et sur la répartition des compétences entre l’Union européenne et les Etats membres ».

Pour Danielle Auroi : « La réputation de l’Europe tient au respect de ses valeurs démocratiques et à la transparence sur les décisions prises. La précipitation ainsi que les injonctions envers les parlements finissent par mettre le doute sur le bien-fondé d’un CETA que certains veulent imposer à tout prix, ainsi que sur le fonctionnement de nos institutions »

Pour Jean-Paul Chanteguet : « Il n’y a pas d’urgence. Dans l’attente de décisions juridiques consolidées, il est raisonnable de ne pas signer ce traité et en tout état de cause il apparaît incompréhensible d’en imposer l’application provisoire »

Pour Suzanne Tallard : « A l’heure où de nombreuses réflexions sont en cours sur l’avenir de l’Europe et à l’approche d’échéances électorales importantes notamment en France et en Allemagne,  les débats autour du CETA sont l’occasion de prendre un nouveau virage pour la politique commerciale européenne ».

Les nombreuses incertitudes juridiques et démocratiques que pose cette situation inédite confortent la pertinence d’un moratoire sur les traités de libre-échange. Dès aujourd’hui, cela commence par la non-application provisoire du CETA et la nécessaire vérification de la conformité du CETA avec les Traités européens et avec la Constitution française. Ce sont les conditions d’une sortie par le haut de cette situation.

La voix de l’opposition à la signature du traité de Paul Magnette en Belgique

opposants aux accords CETA

École française de Rome : comment devenir chercheur résident

Les Écoles françaises à l’étranger ont mis en place depuis la rentrée 2012 le statut de chercheurs résidents dans leurs établissements. À l’École française de Rome (EFR), ce titre est accordé à des enseignants-chercheurs, des chercheurs statutaires ou des post-doctorants sous contrat qui sont accueillis pour une durée d’un semestre (trois à six mois) éventuellement renouvelable, pour contribuer à la réalisation d’un programme scientifique inscrit au contrat quinquennal de l’EFR.

L’accueil est réglé par convention entre l’EFR et l’organisme de rattachement de ces chercheurs. L’École met à leur disposition tous ses moyens matériels et scientifiques pour faciliter la réalisation de leur programme.

Une aide pour favoriser leur séjour hors de leur résidence peut en outre être proposée par l’EFR lorsque le candidat ne bénéficie pas de financements extérieurs propres :

  • pour ceux qui se logent par eux-mêmes dans Rome, une aide de 2000€ mensuels est octroyée ;
  • pour ceux qui sont logés dans l’immeuble de la Piazza Navona, l’aide mensuelle est de 1200€ sur lesquels est effectué un prélèvement de 600€  pour le loyer du studio (chambre-cuisine-salle d’eau) ;
  • pour tous, remboursement d’un seul voyage par semestre, plafonné à 300€, vers leur résidence principale.

L’EFR propose pour l’année universitaire 2017-2018, sans préjuger d’autres demandes susceptibles d’être prises en compte sans aide financière, un total de 36 mensualités d’aide à la mobilité. En fonction des possibilités de financements qui resteraient disponibles, la commission pourra aussi examiner des demandes d’aides de séjour pour la fin de l’année universitaire 2016-2017, soit le premier semestre 2017. Une attention particulière sera portée aux dossiers s’inscrivant dans les champs disciplinaires relevant des Sciences Sociales.

Les dossiers, comportant un bref CV avec bibliographie sélective, une lettre de motivation détaillée précisant la période de séjour sollicitée, et une autorisation de résidence à Rome émanant de leur institution d’appartenance (conseil académique, ou conseil scientifique, ou UFR, ou département, ou laboratoire), peuvent être envoyés, par mail, au secrétariat de la direction des études concernée par le programme de recherches dans lequel s’insère la mobilité, avec copie à la direction (directrice(at)efrome.it ) dans les délais suivants :

  • au plus tard le 8 novembre 2016 pour les dossiers sollicitant une aide financière ;
  • au fil de l’eau pour les autres dossiers.

Pour les dossiers portant sur les époques moderne et contemporaine : secrmod@efrome.it

Les chercheurs sollicitant une aide à la mobilité seront informés de l’issue de leur demande dans la semaine du 21 novembre 2016

Retrouvez cet appel sur le site de l’EFR http://www.efrome.it/la-recherche/actualite-et-appels/evenement/appel-a-candidature-chercheur-resident-aupres-de-lecole-francaise-de-rome-2017-2018.html et sur sa page Facebook https://www.facebook.com/EcoleFrancaiseDeRome, publié le 14 octobre

Julien BAYOU attaque pour faux témoignages Frédéric OUDEA et Baudoin PROT

A travers deux courriers envoyés au Procureur de la République, Julien Bayou saisit la justice pour signaler de possibles “faux témoignages” réalisés sous serment par deux grands banquiers, un délit passible de 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende.

Julien BAYOU

Julien BAYOU attaque

Le 17 avril 2012, alors qu’ils étaient auditionnés sous serment devant une commission du Sénat sur l’évasion des capitaux, Frédéric Oudéa et Baudoin Prot, respectivement président-directeur général du groupe Société générale et président du groupe BNP Paribas, déclaraient que leurs banques n’étaient pas concernées par l’évasion fiscale.

Frédéric Oudéa affirmait notamment que sa banque “n’avait plus d’activité au Panama” et Baudoin Prot expliquait que “rien, dans l’activité de [son] groupe, ne conduit à de l’évasion fiscale” (voir citations ci-dessous ou sur le site du Sénat).

Le 3 avril 2016, ces affirmations étaient démenties par les “Panama Leaks”, série de révélations sur les paradis fiscaux à partir des données du cabinet panaméen Mossack Fonseca. L’analyse des données montre que la Société Générale a créé 979 sociétés offshore immatriculées par Mossack Fonseca et ce jusqu’en 2015 quand BNP a pour sa part créé 468 sociétés offshore depuis les années 80.

Les faits contredisent donc les déclarations des deux responsables puisque la Société Générale et BNP Paribas étaient donc très actives au Panama via l’intermédiaire Mossack Fonseca et permettaient à leurs clients de contrevenir aux lois et soustraire leurs avoirs au fisc moyennant rémunération. Ouvrir pour le compte de ses clients une société offshore est bien une “activité” qui “conduit” à de l’évasion fiscale ou y “contribue”. Ces éléments sont confirmés par la première analyse du reporting “pays par pays” publiée en mars 2016 par des associations (le Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre solidaire – CCFD, Oxfam France et le Secours catholique-Caritas France) associées à la Plateforme paradis fiscaux et judiciaires : la Société Générale a réalisé pour 1,3 milliard d’euros de bénéfices logés dans les juridictions offshores, soit 33% du total des bénéfices mondiaux et BNP Paribas 2,4 milliard d’euros de bénéfices logés dans les juridictions offshores, soit 35% du total des bénéfices mondiaux.

Devant le tollé, M. Oudéa a dû se justifier mais a bénéficié d’un traitement de faveur de la part du Bureau du Sénat qui a estimé lors d’un vote à huis clos que son éventuel faux témoignage ne devait pas être transmis à la justice. Le bureau du Sénat avait pourtant l’opportunité de prouver son attachement à la transparence et à la justice. En tout état de cause, ce n’est pas au législateur de définir qui doit être jugé et qui peut échapper à ses responsabilités, ou si les faits incriminés sont prescrits..

Quant à Baudoin Prot, il n’a même pas été interrogé.

La justice doit se prononcer. C’est pourquoi Julien Bayou a attiré l’attention du procureur de la République pour signaler ces propos.

En France, l’irresponsabilité des banquiers confine à l’impunité. C’est tout simplement insupportable. L’auteur d’un faux témoignage réalisé sous serment encourt jusqu’à 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende. On comprendrait mal que les responsables de grandes banques soient jugés différemment. Le sujet est d’autant plus grave qu’il entache au passage la représentation parlementaire.

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Julien Bayou est l’auteur de “Kerviel : Affaire d’Etat – 2 milliards pour la Société en Général

2 197 000 000 euros, c’est la somme offerte par l’État à la Société Générale dans le sillage de l’affaire dite Kerviel car la banque se disait victime d’une escroquerie. Pour Julien Bayou, la banque est responsable et il milite depuis plusieurs années pour qu’elle rembourse ce cadeau équivalent à 130 euros par foyer contribuable.

Pour lui, l’affaire dite Kerviel est en fait une affaire d’État qui révèle l’état de notre démocratie : plombée par les conflits d’intérêt du 1%, la légèreté des élites dans l’utilisation de l’argent public et le renoncement politique face au lobby de la finance. Il formule des propositions pour désintoxiquer la finance et notre démocratie.

Ces 2 milliards à récupérer, Julien Bayou propose de les utiliser pour expérimenter le revenu universel : 1000 euros par mois versés sans condition, ni contrepartie. Pour que ce bonus bénéficie pour une fois à la société, en général

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Déclaration de Frédéric Oudea

“La Société générale a fermé ses implantations dans les pays qui figuraient sur cette liste grise, mais aussi dans ceux que désignait la liste des États non coopératifs, c’est-à-dire en pratique, pour nous, à Panama. […] En complément de ces différentes réglementations, nous avons adopté un code de conduite fiscale comportant des engagements en matière de lutte contre l’évasion fiscale qui a été approuvé par le conseil d’administration du groupe en novembre 2010. Aux termes de ce document, nous entretenons avec les autorités fiscales une relation transparente, nous faisons nos meilleurs efforts en matière de prix de transfert – il s’agit d’un élément important, conformément aux principes de l’OCDE – et, en ce qui concerne la relation avec les clients, nous n’encourageons pas ces derniers à contrevenir aux lois et facilitons donc toutes les déclarations et informations aux autorités fiscales.”

Relancé par un sénateur, le directeur précisait : “Je le répète, nous n’avons plus d’activité ni dans les pays de la liste grise ni dans les États non coopératifs et nous avons été au-delà de ces exigences en fermant nos activités dans les territoires qui ne figuraient pas sur ces deux listes mais qui étaient considérés comme des centres financiers offshore.”

Puis complétait : “nous avons un code de conduite fiscale comprenant un certain nombre de règles que nous demandons à nos salariés de suivre : par exemple, s’assurer que les déclarations fiscales sont établies en conformité avec l’ensemble des lois locales ; ne pas mettre en place ou proposer des opérations à but exclusivement fiscal ; maintenir une relation professionnelle et de coopération avec les autorités fiscales, bref tout un ensemble de principes permettant d’entretenir de bonnes relations avec ces dernières.”

Déclaration de Baudouin Prot

“Vous m’avez également demandé une évaluation du montant de l’évasion fiscale à laquelle contribuerait BNP Paribas. Je serai très clair : comme je l’ai déjà nettement indiqué, rien, dans l’activité de notre groupe, ne conduit à de l’évasion fiscale. Le résultat de BNP Paribas est réalisé, pour l’essentiel, dans les grands centres. […] En conclusion, je le réaffirme, nos activités ne contribuent en aucune manière à l’évasion fiscale.”

L’influence de la culture sur le management international au 21e siècle

L’influence de la culture sur le management international au 21e siècle

APPEL A COMMUNICATION

5th INTERNATIONAL RESEARCH EVENT:
International Studies in Management and Organisations (ISMO)

Tunisie 15-16 décembre 2016

Conference Committee & Guest Editors :

  • Adel BEN YOUSSEF- Université Côte d’Azur – Nice – France
  • Mounia BENABDALLAH – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Karim BENKAHLA – ISCAE – Tunisia
  • Maher GASSAB – ESC MANOUBA – Tunisia
  • Walid HADHRI – ISG- Tunisia
  • Maher KACHOUR – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Jessica LICHY – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Fraser McLEAY – Northumbria University Newcastle Business School- UK
  • Ludovic RAGNI – Université Côte d’Azur – Nice – France

THEMATIQUES DE RECHERCHE

Dans le contexte mondial actuel, les organisations font face à un environnement continument instable : la conjoncture économique, l’évolution technologique, le changement climatique, l’instabilité géopolitique …  Par ailleurs, avec la globalisation, la dimension culturelle a pris une place importante dans la réflexion à la fois des académiciens et des praticiens. La culture est une des notions les plus utilisées en management, mais paradoxalement, trouver un cadre pour la définir devient de plus en plus difficile. En effet, la culture est collective et individuelle à la fois, elle est globale et locale, voire universelle pour certains. La culture est d’autant plus influente de nos jours au regard du développement technologique et de la digitalisation des produits et services, au regard des guerres qui engendrent des flux migratoires importants, au regard de la résistance que manifestent les individus pour préserver leur culture régionales et locales… Ainsi, la compréhension de cette dimension et ses impacts est devenu un défi crucial pour l’ensemble des acteurs de l’écosystème d’une part et des chercheurs en sciences de gestion d’autre part. Ce challenge est  souvent lié à des facteurs dynamiques, complexes et interconnectés : sociétaux, sociaux, politiques, économiques et technologiques, etc.

Devant cette variable si difficile à maitriser mais dont dépend l’existence des organisations, l’IDRAC Business School et ses partenaires ouvrent les champs de la réflexion aux académiques et aux professionnels, à l’occasion de la 5ème édition d’ISMO.

L’objectif de cet événement est à la fois :

  1. Pragmatique : en créant une synergie entre des universitaires et des entrepreneurs afin de donner plus de sens à ce défi et d’envisager un plan d’action.
  2. Scientifique : en publiant les contributions autour de tous les sujets relatifs à la culture comme (liste non exhaustive) :
  • Le management stratégique au défi de la diversité culturelle,
  • La gestion du personnel multiculturel
  • La culture et la gestion des conflits au travail
  • L’impact de la culture dans l’évolution des Business Models
  • La culture et les nouveaux modes de travail (robotisation, travail à distance, etc.)
  • La culture et la consommation (culture et produits technologiques, adaptation de produit à des environnements culturels diverses, culture et marketing, etc.)
  • L’influence de la culture sur le transfert des connaissances et la collaboration dans le monde virtuel

SOUMISSION ET L’EVALUATION

Date limite pour la soumission des résumés  (500-700 mots) : 28 Octobre 2016 -> repoussé au 6 novembre 2016

Les soumissions sont à transmettre à :

Mounia.benabdallah@ecoles-idrac.com et jessica.lichy1@idraclyon.com

Le comité d’évaluation examinera l’ensemble des articles soumis. Les auteurs des travaux retenus seront informés par courriel électronique le 4 novembre 2016.

La date limite de la soumission du papier complet : 9 décembre 2016

Notez que, les articles soumis doivent être des œuvres originales (non publiées ailleurs).

Les travaux envoyés seront soumis à une évaluation en double aveugle.

Langue de rédaction : Anglais ou Français

Taille : entre 3000 and 6000 mots.

Les papiers doivent respecter les contraintes de style et de format de :

  • Journal of Management Development (pour les papiers en anglais)

http://www.emeraldgrouppublishing.com/products/journals/author_guidelines.htm?id=jmd

  • La Revue des Sciences de Gestion (pour les papiers en français)

https://www.larsg.fr/mise-en-page-des-articles/

Les auteurs des articles acceptés sont invités à présenter leurs travaux lors de la conférence. Les présentations ne devraient pas durer plus de 20 minutes / 8-10 diapositives maximum (riche en image, de préférence).

Après l’événement, une sélection des meilleurs articles de la conférence seront publiés dans des revues classées (CNRS / FNEGE) :

  • Journal of Management Development
  • Revue des sciences de gestion
  • Questions de Management

LIEU

La conférence aura lieu à l’Hôtel El Mouradi Gammarth 5*

Frais d’inscription

  • 300 Dinars tunisiens pour les chercheurs issus des pays du Maghreb arabe
  • 150 Dinars tunisiens pour les doctorants issus des pays du Maghreb arabe (payable via  IBAN l’ordre d’IDRAC Lyon / date limite : 02.12.2016)
  • 300 euros pour les chercheurs internationaux [Hors le Maghreb arabe ]
  • 150 euros pour les doctorants internationaux (payable via IBAN à l’ordre d’IDRAC Lyon / date limite : 02.12.2016)

management-international

Neuvièmes rencontres annuelles de l’Idies

Les neuvièmes rencontres annuelles de l’Idies se tiendront mercredi 9 novembre à Lyon, dans le cadre des Journées de l’économie.

Deux tables rondes se succèderont : « Enseignement à l’Université :
quelles suites après le rapport Hautcœur ? » (14h-15h30) et  « Les nouvelles frontières des inégalités » (16h-17h30), à la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Programme des rencontres

14h-15h30 : Table ronde n° 1

Enseignement à l’Université : quelles suites après le rapport Hautcœur ?

Deux ans après le rapport rendu par Pierre-Cyrille Hautcœur, le contenu des enseignements économiques à l’Université a-t-il ou non évolué en réponse aux critiques dont il a été l’objet ? L’évolution du mode de recrutement des enseignants est-elle de nature à assurer un plus grand pluralisme ?

Avec

  • Agnès Bénassy-Quéré, Professeure, École d’économie de Paris, Université Paris 1, et Présidente-déléguée du Conseil d’analyse économique
  • Julien Hallak, Étudiant, membre de Pour un enseignement pluraliste dans le Supérieur en économie (EPS Economie)
  • Benoit Hamon, Député des Yvelines, ancien ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
  • André Orléan, Directeur de recherches CNRS
  • Gilles Rabin, Conseiller du secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche
  • Débat animé par Philippe Frémeaux, délégué général de l’Idies

    16h-17h30 : Table ronde n° 2

Les nouvelles frontières des inégalités
Si la question des inégalités retrouve une réelle notoriété, notamment grâce aux travaux de Thomas Piketty, leur ampleur et leur impact dépassent le simple cadre des revenus ou du patrimoine. Education, santé, environnement : les inégalités sont partout et fragilisent la stabilité économique et financière de nos sociétés. Trois spécialistes viendront nous présenter un état des lieux de ces “nouvelles frontières des inégalités”.

Avec

  • Alexandre Berthe, Maître de conférences au LIED (Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies de Demain) à l’université Paris VII – Diderot
  • Jérôme Héricourt, Professeur à l’université de Lille – Sciences et Technologies (LEM-CNRS) et conseiller scientifique au CEPII
  • Mathilde Mesnard, Conseillère principale auprès du Secrétaire Général de l’OCDE et coordinatrice de NAEC (New approches to economic challenges)
  • Débat animé par Aurore Lalucq, co-directrice de l’Institut Veblen

Inscription sur le site des Journées de l’économie (programme off) :
http://www.touteconomie.org/jecooff/inscription.php

Voir le programme du « off » en ligne :
http://www.journeeseconomie.org/index.php?arc=p38g

Chambre de Commerce et de l’industrie (CCI), Salle Jacquard, Place de la Bourse, 69001 Lyon

ACCÈS :
Métro : Ligne A, arrêt Cordeliers
Bus : C3 – C13 – C14 – C23, arrêt Cordeliers

Les journées de l’économie autrement

Les journées de l’économie autrement des 25 & 26 novembre 2016 à Dijon

Atelier « Pourquoi et comment monter un garage solidaire ? »

Les frais d’entretien et de réparation d’un véhicule pèsent lourds dans le budget des ménages, en particulier pour les plus modestes. Le manque de mobilité peut être un sérieux frein à l’emploi.

Sur la base de ces constats, des entrepreneurs sociaux ont créé des garages solidaires pour que des publics en grande précarité habitant des territoires fragiles, puissent faire réparer, louer ou acheter un véhicule à moindre coût.

Dans le cadre d’une structure d’économie sociale et solidaire, ces garages offrent aussi un retour à l’emploi à des personnes au chômage. Ancrés dans les territoires, ils s’efforcent de travailler en partenariat avec les garages classiques, mais aussi avec tous les acteurs des plateformes de mobilité. Selon les pouvoirs publics, il y aurait en France une centaine de garages solidaires.

Cet atelier a pour but de donner des repères, de pointer les conditions de faisabilité d’un garage solidaire, de présenter des expériences et d’échanger sur le montage de ce type de structure.

Il sera animé par Jacques Parent, consultant de la société Inédit conseil qui intervient dans le champ de l’économie sociale et solidaire.

Les témoins qui feront part de leur expérience pour ces journée de l’économie autrement

  • Soufiane Iquioussen, Directeur du garage solidaire du Hainaut, met en place un réseau national dans le cadre d’une SCIC.
  •  Jean-François Samson, Président de la SCIC Pôle mobilité du bassin d’emploi du Havre, a créé un garage solidaire qui est la pierre angulaire de sa plateforme de mobilité.
Voir le programme sur :

www.journeeseconomieautrement.fr

journée économie autrement

AFEP : Soirée sur le pluralisme en économie !

L’AFEP organise, avec le concours de différents acteurs de la vie publique, qu’il s’agisse de journalistes, d’universitaires ou d’enseignants, d’hommes ou de femmes politiques, de personnalités de la société civile, une soirée débat sur : “Pour le pluralisme en économie !”

Mardi 18 octobre 2016 18h30 – 20h30, suivi d’un pot jusqu’à 21h30

Maison des Sciences Économiques Salle du 6e étage 106-112 Boulevard de l’Hôpital 75013 Paris

Cette soirée s’inscrit dans le contexte d’une polémique forte sur la critique du pluralisme en économie au cœur d’un pamphlet qui fait débat (Le négationnisme économique, et comment s’en débarrasser).

Programme Pour le pluralisme en économie !

Médiateur de la soirée : Ludovic Lamant (Mediapart)

Modératrice : Agnès Labrousse, économiste, AFEP (Université Picardie Jules Verne, CRIISEA)

18h30 – 19h30 : premier panel : pluralisme et société civile

  • Gaël Giraud – économiste, directeur de recherches CNRS
  • Nayla Ajaltouni – coordinatrice du collectif «  Ethique sur l’Etiquette »
  • Dominique Méda – sociologue – Stéphane Jugnot et Frédéric Lerais – directeur s  de l’IRES
  • Erwan Le Nader -), président de l’Association des Professeurs de Sciences Économiques et Sociales (APSES)
  • Marylise Léon * (à confirmer) , secrétaire nationale en charge des questions – industrielles à la CFDT
  • Denis Ranque , président du conseil d’administration du groupe Airbus, co- de la Fabrique de l’Industrie

19h30 – 20h30 : second panel : pluralisme et  débat de politique économique

  • Thomas Coutrot – économiste et statisticien, membre du Conseil scientifique d’ATTAC
  • Esther Jeffers – économiste, membre du collectif d’animation des Économistes Atterrés
  • Fanélie Carrey-Conte – ex-députée PS de Paris, conseillère régionale d’Île-de-France
  • Philippe Frémeaux – délégué général à l’IDIES (Institut pour le développement de l’information économique), président de l’Institut Veblen
  • Audrey Linkenheld – députée PS du Nord
  • Thomas Guénolé, politologue , enseignant à Sciences Po Paris et à Paris 2 Assas

20h30 – 21h30 : Pot

Secrétariat de l’AFEP : secretariat@assoeconomiepolitique.org

afep pluralisme en économie

22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations

Les 22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations (22  JHMO) auront lieu les 22, 23 et 24 mars 2017.

Lieu : CNAM Paris

Appel à communications : Biographies et histoire du management

Journées d'Histoire du Management

Organisées par l’AHMO (Association pour l’histoire du management et des organisations), le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), le LIRSA (Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l’action, EA 4603), le laboratoire HT2S (Histoire des technosciences en société, EA 3716).

« Ne dites pas à ma mère que je suis biographe, elle me croit historien »
François Dosse, Le pari biographique, 2005, p. 17

Critiquée par l’école des Annales, la biographie a retrouvé les faveurs des historiens, il suffit de nommer Jacques Le Goff et son Saint Louis ou de lire Le pari biographique de François Dosse (2005) pour s’en convaincre. Ce qui ne signifie pas qu’il faille renouer avec les récits hagiographiques, avec les portraits héroïques qui masquent une époque plutôt que de la faire connaître. Pour une communication aux 22es Journées d’Histoire du Management et des Organisations, le souci de contribuer à mieux comprendre la conduite des managers et les théories que les auteurs en gestion ont produites doit dominer mais l’objectif d’intéresser le lecteur doit demeurer, à cet effet, dresser un profil psychologique, narrer une anecdote, peut se révéler fort utile.

Le champ est large puisqu’il recouvre aussi bien les acteurs dans l’entreprise que ceux qui ont réfléchi sur la gestion des organisations et ont contribué à en fonder ses théories, ce sont d’ailleurs parfois les mêmes si l’on songe à Henri Fayol, Frederick Winslow Taylor, Chester Barnard, Alfred Sloan…

Au-delà de ces figures illustres, on pourra s’attacher avec profit à celles moins connues, comme cela a été fait pour Émile Rimailho ou Charles Bedaux. Les exemples cités ne constituent nullement une limite au seul vingtième siècle, ni à une seule zone géographique ni au seul genre masculin (il suffit de penser à la biographie de Mary T. Washington, première femme à devenir CPA) et pas davantage aux seuls gestionnaires puisque le management est un art d’emprunt tant aux sciences sociales qu’aux sciences exactes.

La règle que l’on pourra fixer est de produire une contribution originale dans le respect de l’historiographie. On ne pourra se contenter d’une simple notice biographique. Le milieu social, la formation suivie, les influences culturelles et nationales devront être convoqués mais sans, évidemment, verser dans le déterminisme et en visant à dégager l’enseignement qui peut en être tiré et l’impact que l’auteur, l’entrepreneur… a eu sur le management.

Une réflexion sur les objectifs visés par le biographe serait intéressante pour savoir s’il s’agit de présenter le biographé comme un exemple à suivre dans une perspective pédagogique ou comme une figure héroïque capable de symboliser l’identité d’une organisation afin de mieux mobiliser les énergies internes… En contrepoint, on pourra se focaliser sur tel ou tel individu pour mieux donner à comprendre le rôle de la multitude d’acteurs anonymes qui tissent l’étoffe des entreprises ou s’attacher, à la façon de la microhistoire, à « l’exceptionnel normal » dont la singularité par rapport à la norme renseigne, en négatif, sur celle-ci.

Seront également bienvenus les travaux présentant des variantes par rapport à la biographie classique. On pense aux portraits collectifs selon la démarche prosopographique, aux études de réseaux d’acteurs adoptant une perspective sociologique comme proposée par Michel Callon et Bruno Latour ; quant au succès de biopics sur Mark Zuckerberg, Steve Jobs… ils pourront aussi fournir matière à une communication.

Comité d’organisation
Marco Bertilorenzi, Cnam, HT2S Laurence Morgana, Cnam, LIRSA Jean-Claude Ruano-Borbalan, Cnam, HT2S Henri Zimnovitch, Cnam, LIRSA

Comité Scientifique
Eugénie Briot, Université de Marne-la-Vallée Ludovic Cailluet, EDHEC Garry Carnegie, Royal Melbourne Institue of Technology Sophie Chauveau, UTBM (Université de Technologie Belfort-Montbéliard) Eric Godelier, École Polytechnique André Grelon, École des Hautes Études en Sciences Sociales Pierre Labardin, Université de Paris-Dauphine Ève Lamendour, Université de la Rochelle Marie-Laure Legay, Université Lille III Yannick Lemarchand, Université de Nantes Marc Nikitin, Université d’Orléans Eric Pezet, Université Paris X – Nanterre Nicolas Praquin, Université Paris-Sud Jean-Luc Rossignol, Université de Franche-Comté Béatrice Touchelay, Université de Lille 3

Précision sur les Journées d’Histoire du Management

Comme lors des éditions précédentes, des propositions de communications ne s’inscrivant pas dans cette thématique mais examinant des problématiques gestionnaires, dans le cadre d’une démarche historique, seront également les bienvenues. La nouveauté et l’originalité des apports seront ici privilégiées.

Tutorat de thèses / Atelier méthodologique
Les Journées d’Histoire débuteront par un atelier doctoral, organisé le 22 mars, comprenant un tutorat de thèses sur l’histoire du management et des organisations, ouvert aux doctorants de toutes disciplines, ainsi qu’un atelier méthodologique. Les doctorants intéressés devront fournir un document d’une dizaine de pages maximum spécifiant leur champ de recherche (thème, questions de recherche), le cadre théorique ou l’articulation théorique de la thèse, leur démarche méthodologique, leurs principales sources et références bibliographiques, enfin, le cas échéant, les premiers résultats. Les doctorants en début de thèse sont encouragés à participer. Il est bien sûr possible de candidater au tutorat de thèses et de proposer également une communication.

Dates à retenir
Date limite de soumission des textes des communications et/ou des candidatures au tutorat de thèses : 2 décembre 2016

Les propositions devront être envoyées en français ou en anglais, accompagnées d’un résumé en français et en anglais à l’adresse suivante : jhmo2017@gmail.com  Décision du comité de lecture : 20 janvier 2017 Version définitive des textes : 17 février 2017  Les communications pourront être prononcées en français ou en anglais, une traduction simultanée du français à l’anglais sera mise en place dans le cadre des sessions plénières.

Contact
virginie.moreau@cnam.fr

Assises de la santé en Essonne 

La Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie et la Conférence de Territoire de l’Essonne avec l’appui de l’Agence régionale de santé Île-de-France et du Conseil Départemental de l’Essonne organisent un débat public sur la santé et le territoire : les Assises 2016 de la santé en Essonne.

Mardi 22 novembre 2016 au Génocentre d’Evry – 5 rue Henri Desbruères – 91030 EVRY
Journée animée par Madame Hélène DELMOTTE, journaliste – rédactrice en chef de la revue Territoire et Santé

Le rendez-vous bisannuel de la santé en Essonne

Rendez-vous bisannuel majeur, cet événement réunit les acteurs de la santé, les citoyens essonniens, leurs élus, les professionnels de santé, les représentants associatifs, des experts des politiques de santé…

Vous êtes invités à échanger et débattre du bilan des actions menées sur le territoire ainsi que des orientations à mettre en œuvre pour la santé de demain et répondre aux besoins des essonniens.

Inscription ici

avant le 7 novembre 2016

entrée sur justificatif (invitation et autre moyen de vérification de l’identité)

8h30 ACCUEIL
9h00

 

Ouverture des assises :

Monsieur Philippe NASZALYI, Président de la Conférence de Territoire de l’Essonne

Discours d’accueil

Monsieur Francis CHOUAT, Maire d’Evry – Président de l’agglomération Grand Paris Sud

Monsieur François DUROVRAY, Président Conseil Départemental de l’Essonne

Introduction

Monsieur Christophe DEVYS, Directeur général de l’Agence régionale de santé Île-de-France

9h45 1re table ronde : « Innovations en santé et Ethique »

Monsieur Didier COEURNELLE, Coprésident de Heales (Healthy Life Extension Society)

Madame Dominique QUINCHEZ, Présidente de France Alzheimer Essonne

Monsieur Pierre-Henri GOUYON, Professeur au muséum d’histoire naturelle

Échanges avec la salle

  10h45 Pause
11h00

 

 

12h15

 

 

2e  Table ronde « Comment rendre les nouvelles démarches en santé plus citoyennes ? »

Madame Mélanie HEARD, Déléguée Générale de l’Institut Pour la Démocratie en Santé (IPDS)

Monsieur Philippe RIO, Maire de Grigny 

Monsieur Olivier MARIOTTE, NILE « le lien entre les acteurs de santé »

Échanges avec la salle

Synthèse de la matinée par Madame Hélène DELMOTTE

Discours de clôture

Monsieur Jean-Pierre BURNIER, Président de la Conférence Régionale de Santé et de l’Autonomie (CRSA)                              

12h30 Déjeuner
14h00

 

 

Ateliers participatifs – un atelier au choix (inscription en ligne)

Atelier 1 : Forum Santé Jeunes

Comment faire se rencontrer les inclinaisons des jeunes et les dispositifs prévus en santé ?

Entre les besoins des jeunes et les questions de santé publique : quelle convergence possible ?

Témoins : 

Mme LERALLE, Comité départemental de coordination des actions d’éducation à la santé et à la sexualité  ; Dr NORDMANN, Direction départementale de la cohésion sociale de l’Essonne ; Dr BENOIT, Mme PRIEUR, Mme DUGUE, Direction académique des services de l’Education Nationale ; M. JOUTEAU, Association Ressources  ; Mme BEGARRA, CEPFI (centre de prévention, formation et insertion) ; Mme HIOLIN, M. GAUTIER, la Ligue contre le Cancer ; M. GRASTEAU, ANTEA.

Atelier 2 : Parcours PA/PH, autonomie, besoins de soins, besoins en accompagnement, quelles passerelles ?

Entre autonomie et besoins en santé, quelle coordination ?

Les nouvelles réformes en cours vont- elles faciliter les dispositifs ?

Quels facteurs de réussite, quels freins peuvent être identifiés entre les parcours des deux publics ?

Témoins :

Mme BURKHARD, Hôpital Privé Gériatrique les Magnolias ; Mme HEYART,  Direction de l’autonomie (APA) du Conseil départemental de l’Essonne ; Dr NAY,  filière gériatrique Centre-Est Essonne – hôpital G. Clémenceau Champcueil ; Mme BIGNAUX, EMA 91

Atelier 3 : Innovations au service des prises en charge des personnes en situation de handicap et des personnes âgées

Présentation des innovations technologiques, médicales, sociétales et témoignages

Témoins :

Mme TERNYNCK, H-LAB ; Mme CHERRUAULT, AUTICIEL ;  Mme BELLOT-CHAMPIGNON, Association Trisomie 21 ; M. MASSEBOEUF, Association GrHandiose ; Madame TASSERIE, Association Vivre Ensemble ; Mme GARCIA, Musicothérapie.

Atelier 4 : Evolution du premier recours en ville

Présentation de dispositifs innovants dans l’exercice des soins de ville.

E.santé : quelles innovations exploitables dans les années à venir ?

Témoins :

Dr PARANQUE, SOS Médecins ; M.  NICOLINI, Espace Vie – maison de santé pluri-professionnelle Corbeil-Essonnes ;  Dr PENFORNIS, CHSF – CERITD ; Pr LEPAGE,  projet santé numérique ARS Île-de-France ; M. DERROUET, Maire de Fleury-Mérogis ; Mme PERDEREAU, Conseillère régionale IDF et maire adjointe de Brétigny sur Orge.

16h00 Clôture

Assises 2016 de la sante en Essonne santé en Essonne

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