La mobilité étudiante internationale sujet de préoccupation pour la France

Les chiffres 2014 UNESCO de la mobilité étudiante internationale, publiés il y a un mois, montrent des évolutions importantes dans le monde et préoccupantes pour la France.

La mobilité étudiante bouge…

Au cours des 15 dernières années, le nombre d’étudiants en mobilité internationale a doublé pour atteindre 4,3 millions, soit un rythme deux fois plus rapide que celui de l’augmentation pourtant marquée de la population étudiante mondiale.

Dans ce contexte, la France a attiré 310 000 étudiants étrangers en 2015 (source MENESR).

Mais, selon l’Unesco, en 2014, la France devient 4e pays d’accueil des étudiants en mobilité et 1er pays non anglophone, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Certes, cela fait suite à un changement du périmètre des effectifs pris en compte par l’Unesco. Mais alors que la mobilité étudiante mondiale a progressé de +23% entre 2009 et 2014, la France a progressé deux fois moins rapidement (+11,2%).

Ses concurrents directs parmi les destinations majeures enregistrent pour la plupart des hausses plus rapides, notamment les pays anglo-saxons : le Canada (+75%), qui passe au 7e rang des pays d’accueil; les Etats-Unis (+27%) et le Royaume-Uni (+16%), qui se confortent en tête des destinations. Par ailleurs, les Pays-Bas passent du 24e au 12e rang avec 199% de croissance.

D’autres pays en partie francophones comme la Belgique (+64%) ou la Suisse (+42%) se distinguent par leur dynamique.

La progression est encore plus spectaculaire sur des pays auparavant moins attractifs, mais qui développent ainsi rapidement leur influence régionale.

Sur 5 ans :

  • La Russiedevient 5e pays d’accueil devant l’Allemagne et le Japon, avec 65 % de croissance.
  • La Chinedevient 9e pays d’accueil avec près de 80 % de croissance.
  • L’Arabie Saoudite passe du 27eau 11e rang des pays d’accueil, par sa politique de bourses d’études islamiques (+260 %, plus forte croissance enregistrée par l’Unesco sur 5 ans).
  • La Turquie passe du 25eau 17e rang, en enregistrant une croissance de +120% d’étudiants internationaux.

Ces quatre pays ont clairement choisi pour cible la formation d’étudiants étrangers dans le cadre d’une nouvelle stratégie d’influence, sur une zone géographique ou un groupe de populations:

  • L’Arabie saoudite fait une entrée en force sur le continent africain, chaque année plus marquée, attirant les étudiant(e)s avec des bourses islamiques : 33 727 étudiants africains accueillis en 2014 contre 2 447 en 2009 (x 16!) représentent 50% de la mobilité entrante dans le pays contre 19% auparavant. Sont particulièrement concernés, dans l’ordre : le Nigéria, la Mauritanie, le Mali, l’Erythrée, la Somalie, le Kenya et le Tchad.
  • La Russie porte l’essentiel de ses efforts sur les membres de la CEI. Le nombre des étudiants de cette zone accueillis dans le pays a progressé de 80% en 5 ans et ils représentent désormais 77% des étudiants étrangers en mobilité entrante contre 59% auparavant.
  • La Chine ne diffuse aucune information sur la provenance de ses étudiants en mobilité entrante, mais la mobilité africaine vers ce pays serait en augmentation, dans la suite logique du développement des instituts Confucius en Afrique destinés à développer l’apprentissage du chinois, et de l’implantation économique du pays sur ce continent (achat de terres agricoles, de mines, investissements industriels…).
  • La très forte augmentation de la mobilité entrante en Turquie repose essentiellement sur des étudiants d’Asie centrale et du Moyen-Orient (76%). Les pays majeurs pour la Turquie sont dans l’ordre le Turkménistan, l’Azerbaïdjan, l’Iran, l’Afghanistan, la Syrie et l’Iraq.

La France continue donc à attirer chaque année un peu plus d’étudiants étrangers : 310 000 étudiants en 2015 (source MENESR).

Parmi les autres chiffres à noter en France :

Depuis 2006, sur la totalité des étudiants inscrits à l’université, y compris les étudiants français, les inscriptions en Doctorat ont diminué de 13%. Les inscriptions de doctorants internationaux ont diminué de 4,4% depuis 2011.

La croissance du nombre d’étudiants étrangers se fait dans les grandes écoles (+ 27 % en 5 ans) alors que les effectifs restent stables à l’université (+3 %).

La première zone d’origine des étudiants étrangers en mobilité en France est l’Afrique du nord (23%), suivie de l’Afrique subsaharienne (20%). Le Maroc, la Chine et l’Algérie restent les trois premiers pays d’origine.

Les luttes d’influences, voire de vision du monde, se traduisent dorénavant dans le domaine de l’attractivité universitaire et de la course aux cerveaux. Or, par rapport aux autres puissances mondiales (Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine) qui renforcent leurs positions, et aux puissances régionales (Russie, Arabie Saoudite, Turquie) qui jouent désormais dans la cour des grands, la France perd du terrain. C’est particulièrement le cas en Afrique, où la France voit son attractivité diminuer tout en restant le premier pays de destination des étudiants du continent.

mobilité étudiante

La CGPME devient la CPME

La CGPME change de nom et devient la CPME, la Confédération des PME. Un nom plus direct et une nouvelle identité visuelle qui affirme les valeurs de l’organisation.

La CGPME tourne une page. L’organisation patronale des TPE et PME françaises créée en 1944 se dote d’un nouveau nom plus simple, qui revendique son héritage. Et amorce son changement d’identité visuelle avec un nouveau logotype.

Organisation patronale interprofessionnelle nationale, la CPME défend avec énergie les TPE-PME de tous les secteurs de l’économie. Elle rassemble 125 unions territoriales en métropole, en Outre-mer et près de 200 fédérations et syndicats de métiers.

Elu en 2015 Président de la Confédération, François Asselin a fait approuver une feuille de route stratégique dont les quatre objectifs à horizon 2020 sont :
– Encourager la prise de risque au sein des TPE-PME
– Agir pour un environnement économique et social favorable
– Etre le moteur de l’innovation et du développement responsable
– Favoriser un dialogue social serein et non contraint, dans l’entreprise.
L’organisation déploie une communication proactive, qui fait peau neuve, afin de développer la visibilité de la CPME et promouvoir l’image des petites et moyennes entreprises.

Pourquoi la CPME

François Asselin explique que les PME : « ce sont des patrons qui dirigent directement leur entreprise avec liberté et esprit d’initiative, qui risquent leur propre patrimoine. Ils sont en contact avec tous les salariés, d’où une éthique et une solidarité très fortes. »

Ainsi, la CPME affiche un nouveau logotype qui porte ses valeurs :
– Les valeurs humaines, le lien à l’œuvre dans les TPE-PME, symbolisés par l’enchevêtrement des lettres et les formes courbes, évocatrices de convivialité.
– La proximité, évoquée par les caractères minuscules.
– La rigueur, la fiabilité de l’organisation, avec les caractères droits.
– La couleur rouge symbolise le dynamisme, la combativité.
– La créativité de ces entreprises, représentée par la police de création du logo.
– La CPME est l’institution des PME françaises, avec les couleurs bleu blanc rouge.

Nouveau nom, nouvelle identité visuelle, la CPME se donne un nouvel élan à l’aube d’une année cruciale où elle compte bien placer les préoccupations des PME au cœur de l’élection présidentielle.

http://www.cpme.fr/

CPME

In Extenso devient partenaire de Pépite France pour l’entrepreneuriat-étudiant

In Extenso, une entité du réseau Deloitte et acteur incontournable de l’expertise-comptable et du conseil aux TPE/PME en France, annonce son partenariat avec la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) afin de soutenir le programme Pépite France. La contribution d’In Extenso se concrétisera notamment par de l’accompagnement (mécénat de compétences) et des formations auprès des étudiants.

Qu’est-ce que le programme Pépite France ?

Spécialiste de l’accompagnement des créateurs d’entreprise dans toutes les étapes de leur projet, In Extenso souhaite apporter son expertise aux jeunes étudiants entrepreneurs. Dans cette optique, le cabinet a choisi de soutenir le programme Pépite France venu en soutien du dispositif ministériel PEPITE (Pôles Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat).

Présent dans 29 régions universitaires, le programme Pépite France a deux missions principales :

  • coordonner les programmes de sensibilisation et de formation à l’entrepreneuriat,
  • accompagner les projets de création d’entreprise des étudiants et des jeunes diplômés.

Le dispositif PEPITE (1427 projets accompagnés en 2015-2016 et déjà plus de 2000 demandes pour 2016-2017, clôture des inscriptions au 20 janvier 2017) vise à donner un véritable statut d’étudiant-entrepreneur. Ainsi, la première année qui suit la création d’entreprise, l’étudiant conserve son statut et une protection sociale. Il est, en outre, dispensé de stages en entreprise pour se consacrer exclusivement à son projet d’entreprise.

Dans le cadre du partenariat avec le programme Pépite France, In Extenso mettra à disposition des étudiants-entrepreneurs son réseau de 220 cabinets et de 103 Points C, espaces d’accueil au sein desquels plus de 8 000 créateurs et repreneurs d’entreprise sont conseillés chaque année. L’apport du cabinet sera double :

  • intervention au sein du dispositif de formation collective dans les domaines de compétences du cabinet (montage du business plan, choix de la forme juridique…),
  • aide individuelle aux étudiants sur leur projet entrepreneurial.

« Ce partenariat avec Pépite France concrétise le positionnement d’In Extenso, en tant qu’acteur privé incontournable de l’accompagnement à la création et à la reprise d’entreprise, mais confirme aussi notre volonté de contribuer au développement économique de la France. Nous serons un partenaire de compétences, pour ces jeunes qui bâtissent leur propre structure et n’en connaissent pas forcément toute la mécanique juridique et fiscale ; notre rôle sera donc de leur faciliter ce parcours de création. » commente Antoine de Riedmatten, Directeur Général d’In Extenso.

Pépite France

Le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes réalise plus de 40 millions d’euros

Le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes : en 2016, la SEMEC franchit pour la première fois la barre symbolique des 40 millions d’euros.

Le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes passe un nouveau record

La Société d’Economie Mixte pour les Evénements Cannois (SEMEC), a tenu son Conseil d’Administration au Palais des Festivals et des Congrès. Claire-Anne REIX, Présidente, et Didier VESCOVI, Directeur Général, ont annoncé le bilan prévisionnel de 2016, faisant état d’un chiffre d’affaires qui dépassera, pour la première fois de l’histoire de la SEMEC, la barre des 40 millions d’Euros. Plus important que l’année 2011 (dernier record enregistré du fait de l’accueil du G20), ce chiffre d’affaires est d’autant plus remarquable que le secteur touristique a été lourdement impacté en France cette année encore et que les tarifs du Palais des Festivals et des Congrès étaient gelés depuis trois ans. « Cette réussite illustre la parfaite interaction entre toutes les parties prenantes, que ce soit les équipes du Palais des Festivals, celles de la Ville et tous les socio-professionnels qui se sont unis et ont fait preuve d’un remarquable dynamisme pour que Cannes reste gagnante face à la concurrence », précise Claire-Anne Reix. 

Ce succès repose notamment sur trois leviers :

  • L’arrivée d’un nouveau client : Le Groupe Comexposium pour le salon TRUSTECH dont les chiffres de fréquentation de la première édition à Cannes sont, malgré le contexte, très prometteurs : 12 586 participants provenant de 125 pays*
  • Le développement des événements historiques organisés par les clients fidèles comme Reed Midem (+6 % de croissance) et le Cannes Lions qui connaît une évolution spectaculaire et dont un nouvel accord de collaboration a été signé pour 10 ans avec la Mairie de Cannes et le Palais des Festivals et des Congrès, le 16 juin dernier.
  • La prise en compte de la Sécurité conformément au mandat du Maire de Cannes, avec la
    mise en œuvre d’actions concertées avec la Ville en terme de mesures concrètes, d’audits et d’exercices de terrain, ces derniers menés conjointement avec le Préfet des Alpes Maritimes.

« Cette solide activité a permis de diminuer les participations de la Mairie au budget de la société d’exploitation du Palais qui, rappelons-le, est désormais complètement désendettée. La SEMEC affiche une très bonne santé financière et confirme sa place de leader juste après Paris, dans l’accueil des événements professionnels » conclut David Lisnard, Maire de Cannes, qui s’est particulièrement impliqué dans la promotion de sa ville  auprès des organisateurs de salons et congrès.

L’année 2017 offre de bonnes perspectives et la SEMEC compte bien renforcer son positionnement  grâce à un niveau élevé de l’activité commerciale et au lancement de la transformation digitale du Palais des Festivals et des Congrès.

* Chiffre communiqué par Trustech

Palais des Festivals et des Congrès de Cannes

 

Les professeurs des meilleures Business Schools à l’IAE Aix-Marseille

30 professeurs des meilleures Business Schools de la planète ont rendez-vous le 8 janvier à l’IAE Aix-Marseille pour une semaine de séminaire sur les pratiques pédagogiques dans l’enseignement du management.

Lancé il y a 50 ans par Harvard Business School, l’International Teachers Programme (ITP) forme les Professeurs en Sciences de Gestion aux meilleures pratiques dans l’art d’enseigner.

ITP est un programme de perfectionnement à destination des professeurs, organisé par les Écoles internationales de gestion (ISBM), un groupe de douze écoles de gestion situées en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, soutenues par la Fondation européenne pour le développement de la gestion (EFMD).

Membres de l’ITP : CEIBS – China Europe International Business School, HEC School of Management, IAE School of Management, IMD Lausanne, INSEAD Business School, Kellogg School of Management, London Business School, Manchester Business School, New York University, Stern School of Business, SDA Bocconi School of Management, Stockholm School of Economics, Indian Business School of Business (HYDERABAD).

Enseigner le management aujourd’hui dans les Business Schools

Sur le campus de l’IAE Aix-Marseille, ces Professeurs découvriront donc les techniques d’enseignement de leurs collègues des autres Business Schools, ainsi que les avantages et inconvénients de chaque méthode.

Pour enseigner à la nouvelle génération d’étudiants, doit-on systématiser l’utilisation des technologies type smartphones et tablettes ? Doit-on revisiter la méthode des cas ? Comment constituer un groupe de travail homogène avec des étudiants venant de pays très différents ? Autant de sujets dont les participants débâteront.

Pour Carolina SERRANO, Maître de Conférence à l’IAE Aix-Marseille et Directrice académique du programme : « D’année en année, l’IAE Aix-Marseille progresse dans les palmarès. Dans celui du Financial Times, paru en septembre, nous étions classés 14ème école de management de France. Nos spécificités pédagogiques sont appréciées : des effectifs d’étudiants restreints, une pédagogie différenciée, personnalisée et proche du coaching. Et nous innovons, par exemple, en mettant nos étudiants hors de leur zone de confort, comme le stage chorégraphique animé par la Compagnie PREJLOCAJ. Dans des situations délicates, l’étudiant doit utiliser son intuition pour faire avancer les choses : un savoir faire qui lui servira quand il devra accompagner le changement en entreprise ». 

n°281-282 – Innovation(s)

Innovation(s)

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

L’innovation est au cœur de la vie des entreprises comme des sociétés. Elle n’en demeure pas moins fort difficile à définir comme le souligne notamment Claude Rochet (2013) en présentant les derniers développements en théorie de l’innovation à partir du programme canadien de recherche Management of Innovation in the New Economy (MINE) dirigé par le professeur Roger Miller[1].

Ce numéro situe les exemples d’innovation présentés dans un écosystème où la puissance publique est loin d’être absente. En cette période où la France, entre dans une période électorale de première importance, il nous a paru logique de nous faire l’écho des questionnements légitimes qu’entrepreneurs, chercheurs, enseignants posent au monde politique. Ainsi, et en premier lieu, j’ai limité cet éditorial introductif pour laisser place (page 2) et ainsi montrer ma solidarité à l’appel que fait l’AFEP (Association Française d’Économie Politique) pour qu’(enfin) en France, on reconnaisse le pluralisme en économie !

Notre revue depuis son origine et plus encore sous mon impulsion, a toujours pensé que les doxa quelles qu’elles soient, ne sont que des vérités temporelles car en recherche et surtout en science humaine, il n’y a pas de vérité intangible ! Il ne peut non plus y avoir de progrès et donc d’innovation sans une remise en cause permanente des concepts admis. Cela a été vrai du modèle communiste, cela est vrai aussi du modèle « néo-libéral » dominant. Voir un certain nobélisé (avec les limites qu’on connaît à ce pseudo prix Nobel) s’ériger en « Grand Inquisiteur », et qui pis est, être écouté des Gouvernants actuels, pour pourfendre les doctrines économiques hétérodoxes, montre à tous que le péril est grand et l’obscurantisme toujours devant nous. Rappelons que la science n’est pas affaire de majorité, sinon Galilée comme Pasteur auraient eu tort !

Toujours cohérents avec ce pluralisme que nous revendiquons, nous offrons (pages 73-74) au Président-fondateur du cercle Turgot, une tribune libre pour le président attendu… Enfin, et particulièrement liés à notre sujet dominant, nous relayons (page 22) l’appel à candidature du RRI (réseau de recherche en Innovation) et (pages 75-76) les « 7 questions fondamentales sur l’Innovation aux candidats à l’élection présidentielle » posées par le très nouveau et considérable « Collectif innovation 2017 ». Laissons au Général de Gaulle, « un homme qui n’appartient à personne et qui appartient à tout le monde[2] », le soin de conclure sur les enjeux de notre époque : « Culture, science, progrès.

Voilà ce qui, à notre époque au lieu des rêves de conquête et de domination d’antan, appelle et justifie les ambitions nationales. Voilà sur quoi doivent se rencontrer les peuples d’où procède la civilisation moderne ». C’était en 1966, à l’Université de Moscou[3], et cela, est toujours d’actualité !

______________________

[1] Claude Rochet (2013), L’innovation dans l’innovation : De Schumpeter 1.0 à Schumpeter 3.0, Conférence à IONIS Business School, 16 avril 2013.

[2] Conférence de presse du 19 mai 1958, Palais d’Orsay.

[3] Discours à l’Université de Moscou, 22 juin 1966.

 

La ChairESS Hauts-de-France recrute un(e) Chargé(e) de recherche

La ChairESS annonce le recrutement d’un(e) Chargé(e) de recherche en CDD. Pionnière en France, la ChairESS est la seule à être à la fois interuniversitaire et interdisciplinaire ainsi qu’à avoir associé acteurs, collectivités territoriales et enseignants-chercheurs universitaires dès la conception du projet.

Son projet général de recherche porte sur Les initiatives solidaires en communs.

Le/la Chargé(e) de recherche aura pour mission d’étudier la représentation et la gestion des communs par l’Economie sociale et solidaire (ESS) sur le territoire de la Région Hauts-de-France. Cette étude se réalisera à partir de la construction d’une réflexion sur la problématique des communs en lien avec l’ESS. Pierre Sauvêtre, recruté par le Clersé et la ChairESS en 2015-2016, a déjà réalisé des travaux de recherche en ce sens : Séminaire du 17 juin 2016

https://chairess.org/category/seminaire-2015/

Le/la Chargé(e) de recherche devra :

  • Construire une définition partagée à partir de la notion de « communs sociaux »
  • Réaliser des enquêtes de terrain approfondies autour des communs sociaux
  • Réaliser une grille des initiatives en commun par secteurs d’activités
  • Élaborer une méthodologie pour le dépôt d’un projet structurant
  • Fédérer des partenaires de la région, mais aussi d’autres régions et à l’international
  • Valoriser des travaux par des publications, des séminaires et des colloques.

Les candidat(e)s devront impérativement être docteur(e) en sciences sociales (gestion, économie, science politique, sociologie, géographie…), doté de solides compétences en méthodes qualitatives, et de connaissances en économie sociale et solidaire.

Délai de dépôt des candidatures : 15 janvier 2017

Entretien avec les premier(ère)s sélectionné(e)s : Durant la première semaine de février

Type de contrat: CDD 1 an à temps complet

Durée : 1 an (début du contrat : février 2017). Une prolongation du contrat est envisagée.

Lieu : MESHS (Lille, 2 rue des canonniers)

Salaire mensuel brut : 48000 euros brut / an suivant expériences.

Contact : amelie.lefebvre@chairess.org

Contenu du dossier à faire parvenir :

1 CV en 2 pages maximum

1 descriptif de la thèse en 1 page + pré-rapports et rapport du jury

2 pages qui présentent la manière qu’a le candidat de se représenter le projet « représentation et gestion des communs par l’ESS »

ChairESS

BibCNRS : les docteur.e.s sans postes sans accès aux revues ?

Les docteur.e.s sans poste nous font suivre cette information à propos de BibCNRS, que nous reproduisons en intégralité.

“Au cours des dernières semaines, sans avertissement, les différents portails d’accès aux publications scientifiques ont été remplacé par un nouveau portail intitulé BibCNRS, où l’accès y devient individualisé. Cela exclut de fait les sans-postes, avec des conséquences évidentes quant à leur capacité à poursuivre des recherches.

BibCNRS en question

Faut-il rappeler qu’une part non-négligeable de la production scientifique en SHS est assurée – à bas coût – par des précaires, docteur.e.s au chômage ou sur des emplois qui ne garantissent pas l’accès à ces banques de données? Les enseignants et chercheurs fraîchement titularisés se souviennent sans doute de l’importance des recherches et des publications qu’ils ont menées après leur thèse, souvent hors-statut, pour renforcer leur expérience et contribuer au développement de leurs disciplines. Les possibilités d’accès aux moyens électroniques de la recherche doivent-elles être distribuées de façon aléatoire, au gré de relations personnelles avec des titulaires plus ou moins bien intentionnés, prêts à prêter leurs codes à qui ils souhaitent ? Cette réforme pose également la question de l’affiliation des jeunes docteur.e.s aux laboratoires de recherche – extrêmement diverse selon les laboratoires – qui nécessiterait une harmonisation sur le plan national et une reconnaissance plus formelle de notre participation à leur vie scientifique.

Nous souhaitons que les conditions d’accès antérieures soient a minima maintenues, au mieux élargies. Une situation où des jeunes chercheurs sont privés, en-dehors des bibliothèques universitaires, de la lecture des publications scientifiques – y compris des leurs! – est absurde. Cela affaiblit l’écosystème social de la recherche française, cela diminue le cercle des lecteurs des travaux existants, et cela accroît encore l’anomie dramatique de la période post-thèse.

Nous demandons à la communauté académique de se mobiliser contre cet accès individualisé qui fragilise un peu plus les plus faibles d’entre eux en relayant largement ce texte, afin de garantir l’accès à BibCNRS à tous les docteur.e.s qui en font la demande, et qui ne sont pas nécessairement membres associés à des laboratoires.”

http://precairesesr.fr/en-finir-avec-la-precarite-dans-lenseignement-superieur-et-la-recherche-esr/

BibCNRS

 

Le CESI trouve pertinente la réforme du compte personnel de formation

Un an après la mise en place et la commercialisation de son offre de formation diplômante et modulaire adaptée aux exigences et priorités de la réforme de la formation professionnelle continue pour répondre à la réforme du compte personnel de formation (CFP), le Groupe CESI dresse un bilan positif de l’année écoulée, avec une augmentation de près 17% de son chiffre d’affaires par rapport à celui de 2015, déjà en légère augmentation.

Le succès du compte personnel de formation

Sophie Crespy, directrice de CESI entreprises, la marque qui porte au sein du Groupe Cesi l’offre formation continue, tire les premières conclusions de ce bilan :

  • « Une vraie montée en puissance du CPF depuis juin 2016. La très grande majorité des formationsau CESI a été financée via ce dispositif phare de la réforme.
  • Dans l’esprit des salariés et des services RH/Formation, le CPF devient de plus en plus un label qualité. Il y a les formations éligibles et les autres. Même si le dispositif CPF n’est pas toujours maitrisé, il devient discriminant dans l’achat formation.
  • Une évolution dans les pratiques d’achat des entreprises, avec une volonté de s’inscrire dans une démarche de co-construction de projet formation salarié/employeur dans une logique gagnant/gagnant.

Convaincu de ce que le développement des compétences et de la qualification restent plus que jamais un enjeu stratégique et un avantage concurrentiel pour les entreprises, CESI entreprises, au travers de son école des managers, axe son offre autour de parcours de formation sanctionnés par des certifications professionnelles enregistrées au RNCP.

Couvrant les principaux métiers de l’entreprise, cette offre s’adresse aux managers en prise de fonction ou déjà en poste qui viennent alors au Cesi chercher une qualification reconnue par l’Etat et le monde professionnel.

Tous structurés en blocs de compétences, évaluables et évalués, ces parcours sont individualisés et flexibles. Leur durée dépend des compétences déjà acquises et démontrées par le salarié à l’entrée du parcours.

« La formation continue est trop souvent en France le parent pauvre, déclare Sophie CRESPY. Et pourtant, ce secteur est porteur de nombreuses initiatives pédagogiques innovantes et remarquables. Il nous faut, en tant qu’opérateur majeur du secteur, rendre plus visibles ces innovations et capitaliser sur tous ces retours d’expérience en y mobilisant plus fortement la Recherche, dont les travaux sont encore traditionnellement trop centrés sur la formation initiale ».

CESI compte personnel de formation

16° Rencontre sur la prospective des métiers

Quelles configurations RH Demain ?
Nouveaux enjeux pour la fonction RH ?
Quelles compétences ? Quels métiers ?
Quelles responsabilités demain en RH ?

Le 12 décembre 2016 dans les locaux de SOPRA HR SOFTWARE

Tour Manhattan, 5 place de l’Iris – Courbevoie
92095 La Défense Cedex – France
(Métro ligne 1, arrêt esplanade de la Défense, prendre la sortie Courbevoie)

Programme provisoire

Les mutations actuelles, de nature géopolitique, économique ou socio-culturelle, bouleversent la façon d’appréhender le travail et ses représentations. La fonction RH est – ou devrait être – la première fonction à penser ou repenser les configurations dans lesquelles le travail se réalise. Les évolutions liées à “l’ubérisation”, à la cybercriminalité, à la montée des violences au travail, aux modalités de plus en plus variées de travailler en temps et en espace de travail, la “digitalisation”, la recherche de l’hédonisme, etc. viennent perturber les façons classiques de gérer les hommes et les femmes au travail. Dans ce contexte, il nous a semblé pertinent de nous interroger sur les configurations RH de demain afin de pouvoir anticiper les contours possibles de la fonction RH.

Cette 16° journée de Prospective des Métiers sera l’occasion de contribuer à une enquête “omnibus” pilotée par l’AGRH, l’ANDRH, Entreprise et Personnel et l’APEC. En effet, grâce une récolte de données lors de cette journée, puis de l’Université d’hiver d’Entreprise et Personnel en janvier 2017, puis un questionnaire en extension, un traitement des données sera réalisé et les résultats seront présentés lors de l’ évènement-anniversaire des 70 ans de l’ANDRH en 2017.

8H30 : ACCUEIL

9H00 : Ouverture de la 16° journée de prospective des métiers par :
– Edgar Dahdah, Directeur général de SOPRA HR SOFTWARE
– Maurice Thévenet, Délégué général de la FNEGE
– Patrice Georget, Directeur de l’IAE CAEN
– Luc Boyer et Aline Scouarnec, Fondateurs des journées de Prospective des Métiers

9H30 – 10H30 : PREMIERE TABLE RONDE
Regards croisés sur les configurations RH de demain, animée par Aline Scouarnec avec la participation de :

– Amiral Olivier Lajous, Past DRH de la Marine
– Bénédicte Ravache, Secrétaire générale de l’ANDRH
– Pascale Levet, Vice-présidente LeDoTank, living lab des entreprises moyennes
– Pierre Lamblin, Directeur du Département Etudes et Recherche de l’APEC
– Patrick Storhaye, Président de Flexity
– Charles-Henry Besseyre des Horts, Professeur émérite (HEC) et Julie Machillot, Fondatrice de la start-up Apitalent

10H30 – 10H45 : PAUSE CAFE

10H45-11H45 : SESSION 1, l’impact du territoire sur les nouvelles configurations RH animée par Marc Bonnet (Université de Lyon 3)
– Le territoire : de nouvelles opportunités pour la fonction RH ? par Thierry Colin (Université de Lorraine) et Estelle Mercier (Université de Lorraine)
– L’approche territoriale de la RH par Laëtitia Lethielleux (Université de Reims)
– Le territoire marocain et les facteurs d’attraction organisationnelle par Naoual Farissi (Université Hassan II Casablanca) et Abdellatif Komat (Université Hassan II Casablanca)
– Territoire et réseaux : de la relation d’emploi organisationnelle à la relation d’emploi collaborative. Comment le Groupement Hospitalier de Territoire favorise-t-il la structuration d’une GRH territoriale ?, par Régine Roche (Université Montpellier 3)

11H45-12H45 : SESSION 2, l’impact du digital sur les nouvelles configurations RH animée par Charles-Henry Besseyre-des-Horts (HEC)
– La contribution de la recherche-intervention socio-économique pour transformer en opportunités les menaces liées à la digitalisation de l’économie par Marc Bonnet (Université Lyon 3) et Olivier Voyant (Université Lyon 3)
– Les effets des SIRH sur la transformation des pratiques Ressources Humaines au sein des organisations par Karim Bouakaz (Université de Montpellier)
– Utilisation de l’intranet comme outil de communication interne dans les établissements bancaires : la Fonction RH entre tradition et rénovation par Germain Sonkeng (Université de Dschang, Cameroun) et Serge Francis Simen Nana (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)
– Pour une vision renouvelée des enjeux du digital par François Silva (Kedge Business School)

12H45-14H00 : DEJEUNER

14H00-15H00 : DEUXIEME TABLE RONDE
Regards croisés sur les innovations RH animée par Franck Brillet (Université Paris II) avec la participation de :
– Rémy Février, Maître de conférences au CNAM, Colonel (r) de la Gendarmerie Nationale
– Jean-Marc Barféty, consultant SIRH, ancien directeur SIRH de PSA
– Catherine Guyonnet, Directrice de l’innovation, OPCALIM
– Véronique Montamat, Directrice Marketing de SOPRA HR SOFTWARE
– Chantal Barrata, Directrice générale adjointe d’Entreprise et Personnel
– Jean-Marie Peretti, Professeur à l’Essec et Président de l’IAS

15H00-16H15 : SESSION 3, les enjeux de demain en matière de management et de développement des compétences animée par Franck Brillet (Université Paris II)
– Les soft skills au cœur du nouveau portefeuille de compétences des managers de demain par Delphine Theurelle-Stein (Université de Strasbourg) et Isabelle Barth (Université de Strasbourg)
– Quelles orientations managériales mises à l’ordre du jour dans le contexte des innovations organisationnelles ? par Michel Dalmas (Pôle universitaire de Vinci)
– La GRH au service de l’articulation entre le management des projets et le management des compétences «Cas spécifique du Groupe OCP Jorf Lasfar» par Bouchra Belmouffeq (Université Hassan II Casablanca), Youssef Moflih (Université Hassan II Casablanca), Kamal Dazia (Université Hassan II Casablanca)
– Pratiques de développement des compétences et turnover des ingénieurs : cas des SSII Tunisiennes par Rihab Kchaou (Université de Sfax)

16H15-17H15 : SESSION 4, les enjeux de la veille et de la prospective pour penser les nouvelles configurations RH animée par Pascale Levet (Vice-présidente LeDoTank, living lab des entreprises moyennes
– Les enjeux de la mise en place d’une veille sociale RH par Florence Noguera (Université Montpellier 3), Miguel Delattre (Université Lyon 3) et Marie-Christine Chalus-Sauvannet (Université Lyon 3)
– La prospective appliquée : retour d’expériences par Franck Brillet (Université Paris II)
– Les apports de la prospective des métiers pour penser les nouvelles configurations RH par Mohammed Tissioui (Université Caen Normandie), Sébastien Payre (Université Caen Normandie) et Aline Scouarnec (Université Caen Normandie)

17H15-17H45 : SYNTHESE DE LA JOURNEE avec les interventions de :
– François Silva (Kedge Business School)
– Luc Boyer et Aline Scouarnec (Fondateurs des journées de Prospective des Métiers)
– Véronique Montamat (Directrice Marketing de SOPRA HR SOFTWARE)

INSCRIPTION

Pour s’inscrire envoyer le bulletin ci-joint complété à l’adresse suivante :

16° Rencontres PM
Editions EMS-MPE
17 rue des Métiers
14123 Cormelles-le-Royal
Mail : rencontres.pm@gmail.com

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« Comprendre l’actu » par IONISx : une web série qui décrypte l’actualité

Les informations marquant l’actualité internationale demandent souvent un éclairage historique et géopolitique pour être appréhendées.

L’information décryptée par “Comprendre l’actu”

IONISx, la plateforme de formation en ligne de IONIS Education Group, a créé « Comprendre l’actu » : une web série qui offre des clés pour mieux comprendre l’actualité. Pour aller plus loin, chaque épisode est enrichi de ressources à télécharger : cartes, frises chronologiques, bibliographies…

Chaque mois, en un épisode de cinquante minutes, un sujet est décrypté par trois experts sous trois angles stratégiques : historique, géopolitique et médiatique.

Accessibles dès le lycée, ces contenus permettent d’analyser l’actualité chaude avec recul, grâce à son format mensuel.

Brexit, COP21, géopolitique de l’espace, crise des migrants… les 25 épisodes de « Comprendre l’actu » sont disponibles sur IONISx.com via une simple inscription gratuite.

Depuis la rentrée, « Comprendre l’actu » est également en ligne sur YouTube.

ionisx Comprendre l'actu

À la Une ce mois-ci

Depuis quelques mois, nous apprenons que chaque jour des journalistes sont arrêtés et des rédactions fermées jusqu’aux réseaux sociaux qui sont désormais censurés en Turquie. Dans cet épisode, nos experts étudient la gouvernance du président Erdogan et les événements faisant suite au coup d’État de juillet dernier. Leur analyse est complétée par une interview de Guillaume Perrier, journaliste spécialiste de la Turquie dont le documentaire « Erdogan l’ivresse du pouvoir » est disponible sur Arte.

Les femmes progression dans les sociétés de capital-investissement

Deloitte et l’AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance) publient, pour la sixième année consécutive, une étude sur la mixité dans le capital-investissement en 2015. Conduits auprès de 100 investisseurs en capital membres de l’AFIC, ces travaux dressent un panorama de la dynamique de la mixité au sein de la profession en France.

Pour le capital-investissement : une féminisation progressive depuis 6 ans

La part des femmes dans les équipes d’investissement continue de progresser au sein des équipes (+1% versus 2014) à 21%. Elles n’étaient que 17% en 2009. La proportion de femmes décroit linéairement au fur et à mesure qu’elles progressent dans la hiérarchie : sur 100 femmes travaillant pour des fonds de capital-investissement, seules 18 ont un statut senior contre 55 pour les hommes. L’étude montre cependant une féminisation régulière des grades les plus expérimentés : ainsi 22% des Directeurs de Participations sont des femmes (16% en 2009).

“Nous ne pouvons que nous réjouir des progrès réalisés ces dernières années. Pour autant, la dynamique engagée doit s’amplifier pour devenir une pratique durable et s’étendre encore plus dans les sphères décisionnaires “, estime Claire Deguerry, Associée Financial Advisory chez Deloitte.
La proportion de femmes dans les recrutements des équipes d’investissement est stable et se situe à 28% en 2015.

État des lieux des politiques de diversité

La connaissance de la loi n° 2011-103 relative à la mixité dans les Conseils d’Administration est en progression depuis l’année passée (+19 points à 77%) parmi les fonds interrogés. 50% des sociétés de gestion interrogées ont fixé un objectif de mixité. Notamment, 37% ont un objectif de mixité au sein des Conseils d’Administration de leurs participations, et 28% des participations des sociétés de gestion ont des femmes membres du Comité Exécutif.

“Les politiques de mixité dans les sociétés de gestion se concrétisent au travers d’objectifs fixés pour les recrutements : ces sociétés utilisent principalement (à 60%) un objectif de panel mixte de candidats et des comités de recrutement mixtes sont également mis en place. En revanche, seulement 13% des sociétés de gestion mettent en place des actions spécifiques en faveur des femmes” analyse Claire Deguerry.

La mixité facteur d’attractivité auprès des investisseurs

58% des répondants affirment que la mixité est un facteur d’attractivité auprès des investisseurs, en hausse de 8 points par rapport à l’année précédente. La mixité au sein des équipes de gestion est très largement perçue comme un facteur impactant positivement l’excellence organisationnelle et la gestion des crises et conflits. 18% des répondants reconnaissent que la mixité fait partie des critères de due diligence pour une majorité ou quelques-uns des investisseurs, en hausse de 5 points par rapport à 2014. Enfin, et d’une manière générale, un nombre grandissant de répondants perçoivent la mixité comme un facteur d’amélioration de l’activité.
“La part grandissante de la mixité dans les critères de sélection des investisseurs est un facteur supplémentaire de motivation pour les sociétés de gestion à aller vers plus de mixité”, analyse Alexandra Dupont, Présidente d’AFIC avec Elles et Associée de Raise.

deloitte capital-investissement

ESSEC Ventures offre un an d’accompagnement à la startup Ze-Watt

Le 5 novembre dernier, l’ESSEC Business School a remis à la startup Ze-Watt son Prix de la créativité Futurapolis ESSEC lors du Marathon des créatifs. Il s’agit d’une journée dédiée aux startups organisée en marge de l’événement Futurapolis. Cette jeune entreprise dynamique et innovante pourra ainsi intégrer durant une année la pépinière ESSEC Ventures de l’ESSEC située sur le Campus de La Défense. Ce prix vient une nouvelle fois démontrer l’importance de l’entrepreneuriat à l’ESSEC et l’expertise de l’institution dans l’accompagnement des startups innovantes.

ESSEC Ventures : le premier incubateur dans une école

L’ESSEC Business School est l’école pionnière dans l’accompagnement de l’entrepreneuriat en France puisqu’elle a été la première business school à mettre en place un incubateur, une pépinière et un fonds d’amorçage à travers ESSEC Ventures, créé en 2000. Aujourd’hui, ESSEC Ventures est largement reconnu pour ses résultats et le vaste écosystème qu’il a développé dans le temps.

Les dates clés de l’entrepreneuriat à l’ESSEC :

  • 1999 : mise en place de la filière entrepreneuriat dans le programme Grande École
  • 2000 : naissance de l’incubateur étudiant
  • 2006 : création d’un fonds d’amorçage
  • 2008 : signature d’une convention d’objectifs ESSEC-CCIV (Chambre de Commerce et d’industrie de Versailles/Val d’Oise Yvelines) pour la promotion de l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur
  • 2010 : ouverture d’une pépinière d’entreprises innovantes au cœur de La Défense et lancement du dispositif Chèques Conseil

ESSEC Ventures, un dispositif pour accompagner les startups innovantes

Depuis 2000, 385 entreprises ont été accompagnés par ESSEC Ventures et 287 entreprises y ont été créées. « Bénéficier de l’accompagnement d’ESSEC Ventures a permis aux startups incubées de lever plus de 100 millions d’euros en fonds propres, grâce à des conseils de professionnels. ESSEC Ventures a également financé 30 entreprises via le fonds d’amorçage », précise Julien Morel, directeur exécutif d’ESSEC Ventures, pôle entrepreneuriat de l’ESSEC.

ESSEC Ventures est ainsi constitué :

  • d’une pépinière : Idéalement située sur le campus de l’ESSEC à la Défense, au cœur du centre d’affaires (CNIT), la pépinière est destinée aux entreprises innovantes déjà créées et en phase de développement. La pépinière ESSEC Ventures, qui n’est pas seulement réservée aux étudiants et diplômés ESSEC, permet ainsi l’immersion des startups dans un écosystème favorable à leur développement grâce à des locaux design et confortables en open-space, un réseau de partenaires à disposition et un accompagnement à la carte, coaching, formations ainsi que des synergies avec des programmes de formations de l’ESSEC.
  • d’un incubateur : Situé sur le campus de l’ESSEC à Cergy, il propose aux étudiants de l’ESSEC un soutien logistique et administratif pour la création de leurs startups. « Développer l’entrepreneuriat étudiant a toujours été dans les objectifs de l’ESSEC. C’est en accompagnant au mieux nos étudiants dans leurs démarches que nous verrons émerger les entreprises de demain et que nous formerons les étudiants à l’esprit entrepreneurial », explique Julien Morel. Afin de profiter de l’incubateur de l’ESSEC, l’équipe de fondateurs du projet doit comporter au moins un étudiant de l’ESSEC (BBA, Grande Ecole, Mastères spécialisés, MBA, Management général) toujours en cours de formation. Le Business Plan doit être déjà construit et présenté lors d’un entretien afin de pouvoir y adhérer. « La période moyenne d’incubation est de 9 mois mais elle peut être raccourcie ou prolongée en fonction des besoins de la startup. Elle prend cependant obligatoirement fin à l’obtention du diplôme de l’étudiant de l’ESSEC », précise Julien Morel.
  • d’un fonds d’amorçage : Au-delà de la formation et de l’accompagnement, l’ESSEC a mis en place un fonds d’amorçage pour soutenir les projets dans leur phase de démarrage en prenant des participations minoritaires dans le capital des jeunes pousses.

Les startups accompagnées et soutenues par ESSEC Ventures bénéficient d’un réseau de 40 entreprises partenaires qui les conseillent, les aiguillent…, parmi lesquelles des avocats, cabinets de conseil, banques, grands groupes, partenaires institutionnels, etc. « Les résultats de notre accompagnement sont très bons puisque nous notons un taux de survie de 72% à 5 ans des startups incubées, contre une moyenne nationale de 30% », poursuit Julien Morel.

Le Prix de la créativité Futurapolis ESSEC

Le Marathon des créatifs, qui s’est déroulé le 4 novembre à Toulouse dans le cadre du Forum Futurapolis, avait pour objectif de faire émerger des projets innovants et de dénicher de nouvelles pépites technologiques et créatives autour du thème « réalité virtuelle, intelligence artificielle, mobilité autonome, drones, ville durable ». C’est à cette occasion que, en tant que partenaire de l’événement, l’ESSEC a remis le Prix de la créativité Futurapolis ESSEC. Julien Morel, membre du jury, a assisté aux présentations des 20 start-ups en compétition et décerné le prix ESSEC à Ze-Watt qui remporte un an d’accompagnement à la pépinière ESSEC Ventures.

Ze-Watt fournit, installe et gère des « stations-services électriques » sur les parkings des entreprises pour que les salariés et employés basculent vers l’électromobilité et diminuent leurs émissions de CO2. L’offre clé en main a déjà séduit des grandes entreprises ainsi que quelques belles ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) et Administrations. « Nous sommes ravis d’accueillir l’équipe de Ze-Watt au sein de la pépinière de l’ESSEC afin de lui faire bénéficier de notre accompagnement, de nos conseils et de notre réseau de partenaires », conclut Julien Morel.

www.essec.edu/fr/pages/propos-de-lessec/lentrepreneuriat/essec-ventures/

Essec Business School ESSEC Ventures

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG)

La communauté scientifique en sciences humaines et sociales s’intéresse de plus en plus à l’innovation : aussi bien à l’action d’innover qu’à son résultat concret (produit, procédé…). Or, dans une économie de la connaissance, une part importante de la croissance des pays occidentaux est tirée par le progrès scientifique et technologique. Dans ce contexte les positions stratégiques des organisations comme les fortunes des individus peuvent se faire et se défaire à grande vitesse. L’analyse de cette réalité devient donc un impératif pour comprendre la création de richesse dans nos sociétés.

L’Abbé Grégoire, fondateur du Cnam en 1794, innova dans l’enseignement en proposant un nouveau format éducatif afin de « perfectionner l’industrie nationale », et cela dans une approche multidisciplinaire. Son œuvre compte aussi d’innovantes propositions sociales et politiques : l’abolition de l’esclavage, des privilèges, et l’instauration du suffrage universel. C’est ainsi que cet amoureux des sciences et des techniques mit à profit son énergie et sa conviction au service de l’amélioration de son époque.

Le Cnam et son laboratoire LIRSA (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action), ont décidé avec les Journées Abbé Grégoire de suivre cet héritage de multidisciplinarité et de diversité dans l’analyse de l’innovation. L’idée est donc de donner à voir la richesse des recherches dans le domaine, tant en termes de champs scientifiques (management, économie…) qu’en termes d’objets étudiés, de la création à la régulation, de l’innovation politique aux biotechnologies, des pôles de compétitivité aux brevets, et bien d’autres.

Cet événement vise donc à rassembler la communauté scientifique travaillant sur l’innovation.

Pour cela, il bénéficie de nombreux soutiens :

  • Le Professeur Philippe Aghion (Collège de France, chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance) introduira la journée par une conférence plénière ;
  • De nombreux et prestigieux SIG Chairs, sur plus de 30 thèmes, animeront des sessions de présentations d’articles scientifiques ;
  • La plupart des associations scientifiques françaises qui traitent de l’innovation nous font la joie de nous soutenir et de nous accompagner : Association Internationale de Management Stratégique (AIMS), l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI), Association Académique Internationale de Gouvernance (AAIG) ; Réseau de Recherche sur l’Innovation (RRI), et l’Association Française de Science Economique (AFSE) ;
  • Sans oublier quelques (innovantes) surprises !

Pour plus d’informations et les détails sur les thématiques abordées, visitez le site internet de la journée.

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG) a noué des accords avec plusieurs revues académiques partenaires. Les auteurs désireux de soumettre leurs articles à ces revues pourront le faire dans le cadre des numéros, dossiers ou articles spéciaux liés à la JAG :

  • Entreprendre & Innover
  • Entreprise & Société
  • European Review of Service Economics and Management
  • Finance Contrôle Stratégie
  • Innovations, Revue d’Economie et de Management de l’Innovation (REMI) / Journal of Innovations Economics and Management (JIEM)
  • International Journal of Entrepreneurship and Innovation Management
  • International Journal of Entrepreneurship and Small Business
  • International Journal of Manufacturing Technology & Management
  • Revue de l’entrepreneuriat
  • Technologie & Innovation

SPECIAL INTEREST GROUPS

Pour accéder aux présentations détaillées des SIG disponibles sur le site internet de la journée.

Thématique Special Interest Group (SIG) SIG Chair
Finance & innovation Business-angels Jean Rédis, ESSIE Paris

Gilles Certhoux, Audencia Nantes

Venture capital et Corporate-venture capital Benjamin Le Pendeven, Cnam
Crowdfunding Armin Schwienbacher, Skema BS
Financement public de l’innovation Anita Quas, EM Lyon

Yan Alperovych, EM Lyon

Innovation financière Alexis Collomb, Cnam
Fusions-acquisitions & innovation Jean-Gabriel Cousin, Université Lille 2
Innovation collaborative L’innovation dans les supply chain Richard Calvi, IAE Savoie Mont-Blanc

Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique

Co-création et innovation avec les utilisateurs Aurélie Hemonnet-Goujot, IAE Aix

Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse

Stéphane Salgado, IAE Aix-en-Provence

Créativité et communautés créatives Patrick Cohendet, HEC Montréal
Espaces pour l’innovation et fab-labs Lionel Roure, Cnam

Julie Fabbri, EM Lyon

Anna Glaser, Novancia

Management de l’innovation collaborative et des plateformes Anne Berthiniet-Poncet, Cnam
Clusters, réseaux et places de l’innovation Jérôme Vincente, IEP de Toulouse

Raphaël Suire, IAE Nantes

Management & innovation Capacités dynamiques & innovation David W. Versailles, PSB

Nicolas Aubouin, PSB

Valérie Merindol, PSB

Design et innovation Frédérique Pain, Strate Design

Ioana Ocnarescu, Strate Design

Management de l’innovation Gilles Garel, Cnam
Management des projets d’exploration Sylvain Lenfle, Cnam
Marketing de l’innovation Emmanuelle Le Nagard-Assayag, ESSEC
Méthodes et théories de la conception Sophie Hooge, Mines ParisTech

Benjamin Cabanes, Mines ParisTech

Internationalisation & innovation Sihem Jouini, HEC
Innovation et Pérennité des organisations Sophie Mignon, Université de Montpellier
Innovation managériale : regards critiques Sébastien Damart, Dauphine
Entrepreneuriat & innovation Effectuation Philippe Silberzahn, EM Lyon
Entrepreneuriat étudiant Jean-Pierre Boissin, IAE Grenoble
Entrepreneur et innovateur Léo-Paul Dana, Montpellier BS

Alain Fayolle, EM Lyon

Entreprendre et innover dans les entreprises familiales Didier Chabaud, IAE Paris 1
Incubateurs et accompagnement entrepreneurial Karim Messeghem, Université de Montpellier
Economie de l’innovation Brevets & innovation Julien Penin, Université de Strasbourg
Transformations du travail et de l’emploi dans l’innovation  Thierry Weil, Mines ParisTech
Gouvernance & innovation Carine  Girard, Audencia
Veille, intelligence économique & innovation Philippe Baumard, Cnam
Secteurs et technologies innovantes Industries aérospatiales Pierre Barbaroux, CReA

Victor Dos Santos Paulino, Toulouse BS

Agro-industries Fatma Fourati, LaSalle Beauvais
Défense Jean Belin, Université de Bordeaux
Eco-innovations Sylvie Faucheux, Cnam
Impression 3D Thierry Rayna, Novancia
Innovation politique Arnaud Lacheret, IDRAC
Innovation sociale Thibault Cuénoud, ESC La Rochelle

Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle

Nanotechnologies Emmanuel Frémiot, Novancia

Sonia Ben-Slimane, Novancia

CALENDRIER et CONSIGNES

La 2nde Journée de l’Innovation Abbé Grégoire aura lieu le 28 mars 2017, au Conservatoire national des Arts et Métiers, à Paris.

Quelques dates importantes :

  • 15 janvier 2017 : limite pour les soumissions de contributions ;
  • 25 février 2017 : retour aux auteurs pour acceptation totale, avec révisions, ou rejet ;
  • 25 mars 2017 : envoi des soumissions complètes.

La soumission devra au choix être

  • un résumé étendu: times new roman 12, espacement double, de 5 à 10 pages bibliographie comprise.

ou

  • L’article complet: times new roman 12, espacement double, de 15 à 25 pages bibliographie et annexes comprises.

Les soumissions se feront à partir de la mi-décembre via la plateforme accessible depuis le site internet de la journée.

Les contributions peuvent être soumises en français ou en Anglais.

Toutes les formes de contributions sont les bienvenues : revues de littérature à forte valeur ajoutée, travaux conceptuels, théoriques, empiriques, études de cas, monographies.

Tous les travaux soumis feront l’objet d’une revue en double aveugle.

COMITE SCIENTIFIQUE et COMITE D’ORGANISATION

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire est organisée sous la supervision académique d’un Conseil Scientifique de chercheurs du Cnam et d’autres établissements, faisant référence dans leurs champs scientifiques respectifs et représentatifs de la diversité des axes d’analyse de l’innovation.

Un comité d’organisation du LIRSA est impliqué dans l’organisation scientifique et pratique de cette journée de recherche.

Comité Scientifique

  • Laurice ALEXANDRE-LECLAIR, Université Paris Descartes
  • Yan ALPEROVYCH, EM Lyon
  • Nicolas AUBOUIN, PSB
  • Pierre BARBAROUX, CReA
  • Philippe BAUMARD, Cnam
  • Pierre-Jean BENGHOZI, ARCEP
  • Jean BELIN, Université de Bordeaux
  • Sonia BEN-SLIMANE, Novancia
  • Anne BERTHINIET-PONCET, Cnam
  • Héloïse BERKOWITZ, Ecole Polytechnique
  • Jean-Pierre BOISSIN, IAE Grenoble
  • Christophe BONNET, Grenoble Ecole de Management
  • Karima BOUAISS, Université Lille 2
  • Sylvain BUREAU, ESCP Europe
  • Benjamin CABANES, Mines ParisTech
  • Richard CALVI, IAE Savoie Mont-Blanc
  • Gilles CERTHOUX, Audencia Nantes
  • Didier CHABAUD, IAE Paris 1
  • Patrick COHENDET, HEC Montréal
  • Alexis COLLOMB, Cnam
  • Jean-Gabriel COUSIN, Université Lille 2
  • Thibault CUENOUD, ESC La Rochelle
  • Douglas CUMMING, Schulich School of Business – University of York
  • Sébastien DAMART, Dauphine
  • Léo-Paul DANA, Montpellier BS
  • Albert DAVID, Université Paris-Dauphine
  • Cécile DEJOUX, Cnam
  • Faridah DJELLAL, Université Lille 1
  • Victor DOS SANTOS PAULINO, Toulouse Business School
  • Hervé DUMEZ, Ecole Polytechnique
  • Béatrice DUMONT, Université Paris 13
  • Philippe DURANCE, Cnam
  • Thomas DURAND, Cnam
  • Julie FABBRI, EM Lyon
  • Sylvie FAUCHEUX, Cnam
  • Alain FAYOLLE, EM Lyon
  • Fatma FOURATI, LaSalle Beauvais
  • Emmanuel FREMIOT, Novancia
  • Faiz GALLOUJ, Université Lille 1
  • Géraldine GALINDO, ESCP Europe
  • Gilles GAREL, Cnam
  • Carine  GIRARD, Audencia
  • Anna GLASER, Novancia
  • Alexander GROH, EM Lyon
  • Aurélie HEMONNET-GOUJOT, IAE Aix-en-Provence
  • Sophie HOOGE, Mines ParisTech PSL
  • Sihem JOUINI, HEC
  • Arnaud LACHERET, IDRAC
  • Blandine LAPERCHE, Université du Littoral Côte d’Opale
  • Philippe LEFEVRE, Mines ParisTech
  • Emmanuelle LE NAGARD-ASSAYAG, ESSEC
  • Sylvain LENFLE, Cnam
  • Benjamin LE PENDEVEN, Cnam
  • Valérie MERINDOL, PSB
  • Karim MESSEGHEM, Université de Montpellier
  • Christophe MIDLER, Ecole Polytechnique
  • Sophie MIGNON, Université Montpellier 2
  • Tim MINSHALL, University of Cambridge
  • Frédérique PAIN, Strate Design
  • Claude PARAPONARIS, Aix Marseille Université
  • Julien PENIN, Université de Strasbourg
  • Anita QUAS, EM Lyon
  • Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle
  • Thierry RAYNA, Novancia
  • Jean REDIS, ESIEE Paris
  • Lionel ROURE, Cnam
  • Stéphane SALGADO, IAE Aix
  • Sylvie SAMMUT, Université de Montpellier
  • Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique
  • Armin SCHWIENBACHER, Skema BS
  • Philippe SILBERZAHN, EM Lyon
  • Raphaël SUIRE, IAE Nantes
  • Alain VALLEE, Télécom ParisTech
  • François-Xavier de VAUJANY, Dauphine
  • David W. VERSAILLES, PSB
  • Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse
  • Jérôme VINCENTE, IEP de Toulouse
  • Thierry WEIL, Mines ParisTech
  • Peter WIRTZ, Université de Lyon

Comité d’organisation

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