Les salariés français pourraient être déçus s’ils s’attendent à une augmentation salariale significative en 2020. C’est en effet ce que révèle la nouvelle enquête 2019-2020 intitulé Salary Budget Planning menée par Willis Towers Watson. Les entreprises françaises prévoiraient de garder des enveloppes d’augmentations salariales en 2020 très comparables à celles distribuées courant 2019 en dépit du contexte de faible inflation, de chômage au plus bas et de marché de l’emploi en tension. Il est important cependant de noter que ce sont les entreprises qui avaient attribué les plus faibles augmentations salariales en 2019 qui prévoient de faire des efforts, avec des enveloppes plus significatives pour l’année à venir.
Selon une étude sur les augmentations salariales réalisée par Willis Towers Watson
Augmentation salariale dans la ligne de 2019
Cette nouvelle édition, qui analyse les augmentations de salaires de 400 entreprises opérant en France, indique que la moitié des entreprises françaises prévoient des taux d’augmentations salariales égales ou supérieures à 2,5% en 2020. Ce taux est très en ligne avec ce qui a effectivement été observé en 2019. L’année 2019 avait vu les trois quarts des entreprises attribuer des augmentations salariales d’au moins 2,0%. Ce chiffre passe à 2,3% en 2020, signe que celles qui étaient en queue de peloton prévoient des efforts pour s’aligner avec la pratique du marché. Par ailleurs, un quart des entreprises prévoit des augmentations salariales d’au moins 2,8% pour 2020.
L’année 2019 avait vu un gain de pouvoir d’achat assez significatif
supérieur à un point des salariés français avec des augmentations moyennes de
2,5% et un taux d’inflation de 1,3%. Bien que les entreprises ne prévoient pas
des augmentations salariales très supérieures à celles de l’année passée, le
taux d’inflation prévu pour 2020 est de 1,5% ce qui signifie que les salariés
français bénéficieront en moyenne d’un point de gain de pouvoir d’achat. Cela
restera très proche du gain réalisé en 2019
La distribution de ces augmentations par catégorie d’employés, cadres
supérieurs, cadres ou non-cadres, est assez homogène et aucune distinction
n’est observée au niveau macro. Cependant, on note une attention particulière
portée aux collaborateurs les plus performants et investis ainsi qu’aux talents
critiques, qui bénéficient de taux d’augmentation plus significatifs que la
moyenne.
« Dans un contexte marché de plus en plus tendu, avec un taux de chômage au plus bas depuis début 2009, particulièrement pour les cadres pour lesquels le taux se situent en dessous de la barre des 4%, la majorité des employeurs ne prévoient pas d’augmenter significativement leur masse salariale. Leurs budgets d’augmentations salariales ne seront pas plus importants que ce qu’ils avaient attribué en 2019 » précise Khalil Ait-Mouloud, Responsable de l’Activité Enquêtes de rémunération chez Willis Towers Watson. « Cependant, beaucoup d’entreprises redoubleront d’efforts pour mieux aligner la rémunération de leurs employés avec des compétences critiques pour l’organisation actuelle et future, particulièrement dans le digital, la data, la cyber-sécurité et l’intelligence artificielle, ainsi que des augmentations salariales plus ciblées pour les plus performants. Beaucoup d’employeurs reconnaissent également mettre de plus en plus l’accent sur la différenciation via le bonus de performance ou des primes exceptionnelles ».
Depuis 2005, grâce à Yves Soulabail, notre société d’édition avait mis en place un site que connaissent tous ceux pour qui la recherche et les informations en sciences de gestion veut dire quelque chose dans l’espace académique et des entreprises francophone.
Notre
rédaction a décidé en juin de passer une étape et de faire de ce site une
publication à part entière aux côtés de la revue papier qui elle, existe depuis
1965, 54 ans.
En
France, pour bénéficier du régime de la presse, il faut que la CPPAP, une
instance composée à parité de représentants de l’administration de l’État et de
professionnels de la presse, reconnaisse au demandeur « la qualité la
qualité de service de presse en ligne (SPEL) »[1].
Appuyés
sur les conseils de notre Fédération de presse (FNPS) nous avons déposé un
dossier et La RSG.fr a été agréé le 4
juillet 2019…
Comme « on n’est jamais si bien servi que par soi-même », selon la formule célèbre de la pièce « Bruis et Palaprat » de Charles-Guillaume Etienne[2], il nous semble important de présenter rapidement LaRSG.fr, car cette reconnaissance ne constitue que les prémisses d’un projet éditorial d’une plus grande envergure et sur lequel désormais nous travaillons. Nous y associerons toutes les bonnes volontés.
LaRSG.fr est née de cette
idée de partir d’une revue académique et internationalement reconnue de
recherche, pour présenter une information destinée à un public plus diversifié
et plus vaste. En effet, on le voit tous les jours « Tout se gère »[3].
C’est cette réalité profonde et ancienne qui a constitué l’idée que,
par-delà les limites socio-culturelles et sémantiques, le terme
« gestion », concerne bien toutes les actions de l’information dans
une société économique développée. On gère certes les entreprises, mais aussi
les associations, les administrations, les collectivités territoriales et même
l’Etat (et souvent très mal d’ailleurs) … On voit fleurir partout des masters
de gestion des activités sportives, des activités culturelles, de la santé …
En en mot, la gestion concerne bien la politique, la société en général.
On fait de la gestion comme M. Jourdain faisait de la prose.
LaRSG.fr, est déjà un site qui totalise 2 369 textes en accès gratuit, ainsi que deux années d’articles téléchargeables de la revue, bien entendu payants et sous format PDF, en dehors des éditoriaux de la publication qui sont en accès libre.
LaRSG.fr à la mesure des
moyens qui sont les siens souhaite étendre son rôle pour devenir une, voire la
passerelle c’est-à-dire ce passage entre un monde de la gestion (enseignement
comme entrepreneurial) et des activités dans toutes les domaines :
diffuser de manière large dans tous les champs de la société pour informer et
distraire, mais aussi pour contribuer à faire prendre en compte des réalités et
forger un esprit critique et citoyen sur des problèmes généralement laissés aux
spécialistes ou ignorés du plus grand nombre.
Une source
d’innovations pour que la pensée francophone de management !
C’est ce vaste chantier qui va occuper la rédaction élargie durant les mois qui viennent. Il fait de notre revue qui est déjà pratiquement la seule à être une publication répondant aux normes et aux exigences de la presse, une source d’innovations pour que la pensée francophone de management ne soit pas enfermée dans les combines de copinages que sont les pseudo classements qui ont paru eux-aussi cet été. On reviendra dans un numéro prochain sur celui de Shanghai.
Depuis des années, ces manœuvres lilliputiennes, « je crée une « association de recherche », qui imprime une revue et je deviens de cette sorte membre d’un comité Théodule qui attribue un classement aux revues » sont la pratique du classement des revues de gestion en France. C’est la magnifique ritournelle enfantine, « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ».
Notre revue n’appartient pas à ce petit cénacle de l’entre soi et ne
grouillotte donc pas pour s’y faire reconnaître.
Elle avance des arguments sérieux : une triple évaluation des
articles, puis s’ils sont acceptés une double relecture pour vérifier toutes
les sources bibliographiques. Aucune autre revue n’a ce degré de qualité. Notre
revue est reconnue par la Commission paritaire des publications, aucune des
autres revues ne l’est. Est-il utile de conclure sur ces classements et leur
légitimité ?
Déjà pratiqué par nombre de « comités de sélection », ces pratiques incestueuses ont été dénoncée par nombre d’entre nous sans que la puissance publique qui pourtant sait mettre en place des instances de régulation à la hauteur, la CPPAP que nous citions plus haut en est un exemple, ne s’en émeuvent.
C’est sans doute que dans l’esprit d’une partie de la caste aux affaires,
la publication en français n’est pas digne d’intérêt.
Contre cette nouvelle « trahison des clercs », nous prétendons que penser et publier dans la 3e langue la plus parlée au monde, n’est en rien dépassé.
Robert Aron, journaliste et chercheur, disait qu’ « il n’y aura jamais de repos sur la terre pour les hommes de bonne volonté ![4] »
L’Éducation nationale n’est pas une administration comme les autres dans la mesure où elle exerce une fonction très particulière : elle est chargée de l’instruction publique, c’est-à-dire qu’à travers la mission de transmission des connaissances elle doit contribuer à permettre une égalité des chances entre tous les jeunes Français. Même Napoléon Bonaparte avait compris qu’il était des missions qui devaient donner lieu à des organisations administratives spécifiques et de fait, ne pas être placées sous l’autorité des préfets qui par ailleurs, exercent le rôle de représentant de l’État dans un département. C’est ainsi que l’Armée, la Justice mais aussi l’Éducation relevaient d’une administration spécifique dès l’Empire.
Une grande dame…
La fonction rectorale est une création napoléonienne de 1809 et les pourtours des circonscriptions territoriales appelées académies furent les mêmes que pour les ressorts des Cours d’Appel. Il était alors évident que les militaires, les enseignants et les magistrats devaient être administrés de manière singulière en raison des spécificités inhérentes aux missions qu’ils exercent. Pour l’Éducation, la principale spécificité est bien entendu de nature pédagogique. L’Empereur avait donc pris soin de s’assurer que les recteurs étaient à la fois docteurs (c’est-à-dire titulaires d’un doctorat, le plus haut grade universitaire) et familiers des questions pédagogiques. Force est de constater que l’actuel Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, semble avoir oublié certains fondamentaux très signifiants pour notre système éducatif alors qu’il est pourtant lui-même docteur, professeur des universités (agrégé des facultés de droit), ancien recteur d’académie et ancien directeur général de l’enseignement scolaire (D.G.E.S.C.O.).
Au cours des derniers mois, plusieurs faits sont très significatifs et laissent à penser que la maxime du Ministre de l’Éducation nationale est devenue : « cachez donc ces spécificités que je ne saurais voir ! ». De quoi s’agit-il ? Il y a au moins trois faits très marquants qui obligent à s’interroger sur son action.
En premier lieu, il a accepté que soient modifiées les règles de nomination des recteurs. Alors que depuis une dizaine d’années déjà, les règles de nomination des recteurs avaient été assouplies et que 20% d’entre eux pouvaient ne pas être des universitaires, un décret daté du 3 octobre 2018 rehausse ce seuil à 40%. Cela a d’ailleurs permis opportunément de nommer à la tête de l’académie de Versailles une camarade de promotion d’Emmanuel Macron. Ceci étant, le plus grave est sans doute ailleurs, car si l’on peut accepter l’idée que certains recteurs aient un profil « non-universitaire », le fait que leur nombre puisse quasiment atteindre la moitié des recteurs en exercice est une modification substantielle de la vision que le ministre a de la fonction de recteur. Cela consiste à faire de plus en plus du recteur un simple responsable administratif et cela revient à considérer que la gestion des questions éducatives ne nécessite pas de connaissance profonde et intime de la chose pédagogique. Je n’arrive pas à me résoudre à une telle vision. D’ailleurs, c’est aussi la raison pour laquelle je continuerai à me battre pour que les directeurs de nos grands organismes de recherche soient titulaires d’un doctorat, non pas par mesure protectionniste ou corporatiste, mais parce que je reste intimement persuadé que cela donne à la fois une meilleure connaissance de ce qui se passe réellement dans l’activité de recherche et que cela assure une meilleure légitimité lorsque l’on suggère des évolutions organisationnelles, ces dernières n’étant alors pas « hors-sol » mais liées à un vécu personnel qui donnent sens à la prise de décision et à l’action.
La deuxième décision qui nie les spécificités de l’Éducation nationale, c’est la volonté de Jean-Michel Blanquer de calquer l’organisation des rectorats sur celle des nouvelles régions XXL issues de la réforme territoriale. Ainsi, là où il y avait trois recteurs de plein exercice à Reims pour la Champagne-Ardenne, à Nancy pour la Lorraine et à Strasbourg pour l’Alsace, il y a désormais un recteur de région académique à Nancy qui chapote les deux autres et surtout qui est le seul responsable du budget opérationnel « soutien », c’est-à-dire celui qui donne aux recteurs les moyens de faire fonctionner leur administration. Désormais les recteurs qui ne sont pas recteurs de régions académiques vont devoir négocier leurs moyens auprès des recteurs de région académique, cela modifie le rôle même des recteurs, on s’éloigne dangereusement du terrain et l’on crée des recteurs à deux vitesses. De toute évidence, à cette échelle, les aspects pédagogiques ne sont plus traités, l’Éducation nationale est devenue un simple poste de dépense là où au contraire, il faut la voir comme un investissement sur l’avenir. D’ailleurs, la fameuse phrase que l’on prête à Abraham Lincoln est plus que jamais d’actualité : « Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez donc l’ignorance ».
Enfin, troisième décision très récente, le 24 juillet a été nommé un nouveau directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Éducation nationale. D’habitude ce poste est occupé par quelqu’un qui a fait ses preuves comme recteur d’académie et surtout qui est reconnu comme un spécialiste des questions éducatives. Là encore, le nouveau DGESCO* nommé par Jean-Michel Blanquer est un ancien élève de l’E.N.A. qui a un profil de haut fonctionnaire type : il est avant tout un administrateur. Ce n’est évidemment pas une critique de la personne, de tels profils sont très légitimes à la tête de certaines administrations, mais lorsque Jean-Michel Blanquer nomme un tel profil à la tête de la DGESCO il signifie que cette direction est finalement une direction comme une autre. Je conteste vivement une telle vision car elle tend à banaliser la question éducative alors qu’elle est stratégique.
En tout cas, tout cela montre une chose : Jean-Michel Blanquer a perdu le cap, il n’a plus de boussole. Il s’est laissé enfermer dans une vision technocratique de l’Éducation nationale. Quel gâchis pour quelqu’un qui avait pourtant le potentiel et le parcours pour faire de l’Éducation nationale une mission stratégique pour « armer » en connaissances et en compétences les générations futures. Désormais, nous sommes face à l’« ère du vide » où la communication et la vision technocratique l’emportent sur le fond. Quel dommage !
* Directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco), Edouard Geffray, Conseiller d’Etat jusque là Directeur général des ressources humaines de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et n’étant jamais passé par l’enseignement (NDLR)
Patrick HETZEL Professeur des Universités en Sciences de Gestion, Ancien Directeur général pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Député du Bas-Rhin
Une sanction de 1,8 million d’euros vient d’être notifiée à l’entreprise publique EDF. Le contrôle effectué en 2017 a révélé que plus de 13 000 factures avaient été payées en retard, soit plus de 10 % des factures réglées par EDF. Cela représente un montant supérieur à 38 millions d’euros de rétention de trésorerie, qui a fait défaut à près de 3 500 fournisseurs d’EDF.
Agnès Pannier-Runacher fait le point
Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, fait le point sur les contrôles réalisés en 2019 par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF-DDPP) en matière de lutte contre les retards de paiement inter-entreprises, enjeu majeur pour le bon fonctionnement de l’économie française.
Il n’y a pas que EDF
Depuis le début de l’année 2019, 964 entreprises ont fait l’objet de contrôles et 130 décisions de sanction ont été notifiées aux entreprises contrôlées, représentant un montant total d’amendes s’élevant à 8,3 millions d’euros. 89 procédures de sanction ont également été lancées, représentant un montant potentiel de 11,4 millions d’euros durant cette même période. Cette action traduit la volonté de la DGCCRF, en 2019, de cibler les grandes entreprises, privées comme publiques, dont les pratiques ont un impact financier important notamment sur les PME, ce qui se traduit par des montants d’amende plus élevés.
Le premier semestre 2019 a été notamment marqué par les premières amendes d’un montant supérieur à l’ancien plafond de 375 000 €. Plusieurs amendes d’un montant significatif ont ainsi été prononcées au cours des dernières semaines :
450 000
euros à l’encontre de la société VERALLIA France (verre) ;
375 000
euros à l’encontre de NESTLE PURINA petcare France (aliments pour
animaux) ;
360 000
euros à l’encontre de la société OGF SA (services funéraires) ;
310 000
euros à l’encontre de la société GROUPE L’EXPRESS (presse).
Par
ailleurs, au-delà de son activité de contrôle, la DGCCRF renforce l’information
des professionnels pour prévenir les manquements à la réglementation. En
application de la loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une
société de confiance, les entreprises ont désormais la faculté de demander à la
DGCCRF une prise de position formelle sur l’application concrète des règles en
matière de computation de certains délais de paiement convenus qu’elles
envisagent de mettre en œuvre. Deux secteurs d’activité, particulièrement
sensibles sur ces questions, sont concernés : l’industrie automobile et la
construction.
Garante de l’ordre public économique, la DGCCRF s’assure du respect des délais de paiement interentreprises par des contrôles réguliers. Ces contrôles constituent une priorité d’action pour la DGCCRF : les retards de paiement sont en effet susceptibles de provoquer des défaillances d’entreprises en fragilisant leur trésorerie, en particulier pour les PME. Les sanctions font l’objet d’une publication systématique sur le site internet de la DGCCRF : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/sanctions-delais-paiement
Agnès Pannier-Runacher a déclaré : « Les retards de paiement sont particulièrement nocifs pour les entreprises car ils accroissent le risque de défaillances et doivent donc être strictement sanctionnés. A ce titre, le travail mené par la DGCCRF chargée de contrôler les délais de paiement et de sanctionner d’une amende administrative les manquements constatés est essentiel pour le bon fonctionnement de notre économie. Le cadre législatif renforcé (augmentation du plafond de l’amende, cumul des amendes en cas de manquements multiples, etc.) doit désormais permettre une prise de conscience accrue, notamment au sein des grandes entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, et se traduire par une amélioration des délais moyens de paiement constatés. »
Il faut savoir que cela une étude menée pour LinkedIn, près des deux tiers des professionnels français consultent leur messagerie professionnelle pendant leurs congés. En plein cœur de cette période estivale, le réseau social propose quelques idées pour vivre plus détendu pendant cette période.
LinkedIn
Sommes-nous dépendants du net pendant les vacances ?
Près des deux tiers des professionnels (65%) reconnaissent* consulter leur messagerie professionnelle pendant leurs congés. Ce chiffre monte à 77% pour les membres de la génération Z (18-23 ans) et 72% pour les millenials (24-38 ans).
Pour 22% des répondants c’est pour ne pas être débordés à leur retour et
pour ne pas manquer une opportunité selon 20% d’entre eux.
73% des répondants affirment, par ailleurs, avoir été contactés par un de
leurs collègues au moins une fois pendant les vacances. Et 68% disent déjà
avoir de leur côté contacté leurs collègues pendant leurs vacances.
Et au retour ?
Quant au retour de vacances, un quart des professionnels se disent plus
détendus et 20% d’entre eux se sentent plus motivés.
Voici quelques idées à appliquer avant la fin de vacances…
Prêtez-vous main forte entre collègues. Vos collègues sont là pour vous aider.
Si votre entreprise ne prévoit personne pour vous remplacer, pensez à
solliciter l’aide d’un collègue et arrangez-vous pour prendre la relève l’un de
l’autre durant vos congés respectifs.
Soyez prévoyant. Planifiez vos congés à l’avance et parlez-en dès que possible à votre
supérieur hiérarchique. Préparez le terrain suffisamment tôt, et pensez
également à placer les échéances et dates clés de vos projets les plus
importants avant ou après votre absence. Ne prenez pas le risque de vous
retrouver en panique à la veille de votre départ.
Résistez à la tentation d’envoyer des messages pendant vos vacances. Où que vous soyez dans
le monde, vous pouvez sûrement accéder à votre messagerie professionnelle d’un
simple clic. Aussi, interdisez-vous de la consulter pendant vos congés. Si vous
avez bien briefé vos collègues avant de partir, ils sauront quoi faire sur les
projets en cours et seront parfaitement habilités à prendre des décisions. En
revanche, si vous vous immiscez dans leur travail en envoyant un e-mail, vous
risquez de leur compliquer la tâche. Inutile d’aller jusqu’à supprimer votre
application Outlook mais pensez à désactiver les notifications pour ne pas être
dérangé à chaque nouveau message.
Prenez des micro-congés ! S’il vous est réellement impossible de
partir pendant plusieurs semaines cet été, rien ne vous empêche de vous accorder
quelques moments de détente et de loisirs. Envisagez plutôt des week-ends
prolongés pour profiter de quelques jours de répit.
* Méthodologie : l’enquête a été réalisée en ligne par Censuswide pour le compte de LinkedIn, entre le 20 et le 24 juin 2019. Le panel de répondants se compose de plus de 1 000 professionnels âgés de plus de 18 ans et résidant en France.
L’arrêté du 19 avril 2019 fixant les droits d’inscription dans l’enseignement supérieur contient, outre la très forte augmentation des frais pour les étudiant-es extra-communautaires que la Confédération des jeunes chercheurs (CJC) dénonce toujours, un article précisant que les doctorant-es qui soutiennent entre septembre et décembre n’auront désormais plus à payer de frais d’inscription pour ces quelques mois supplémentaires. La CJC se réjouit de cette amélioration, mais dénonce le principe même du paiement de frais d’inscription par les jeunes chercheur-es doctorant-es.
Non-paiement
des frais d’inscriptions pour les doctorant-es soutenant entre le 1er septembre
et le 31 décembre
L’arrêté
du 19 avril 2019 relatif aux droits d’inscription dans les établissements publics
d’enseignement supérieur comporte pour principales nouvelles dispositions des
augmentations de frais d’inscription en licence et master pour les étudiant-es
étranger-es extra-communautaires, auxquelles la CJC s’est opposée toute l’année
et continuera de s’opposer du fait de leur caractère xénophobe et
discriminatoire. L’arrêté confirme cependant, comme cela avait été annoncé, que
les doctorant-es ne sont pas touché-es par cette augmentation drastique des
frais.
Parallèlement,
l’article 5 de l’arrêté prévoit que les doctorant-es soutenant leur thèse entre
le mois de septembre et le mois de décembre, n’aient pas à s’acquitter une fois
de plus de frais d’inscription. Néanmoins, la formulation de l’article n’étant
pas claire, il n’est pas précisé si l’inscription administrative de l’année précédente
est désormais étendue jusqu’à la fin de l’année civile ou s’il s’agit d’une
inscription supplémentaire avec exonération. Cette subtilité changerait
beaucoup de choses, puisque dans le cas d’une extension de la dernière année
d’inscription administrative jusqu’en décembre, aucune réinscription ne serait
demandée aux doctorant-es, et donc aucun acquittement supplémentaire de la
contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) de 91€. Dans le cas d’une
inscription supplémentaire avec exonération des frais, les doctorant-es en fin
de doctorat se trouveraient dans la situation absurde d’être exonéré-es de
frais d’inscription en doctorat, mais de devoir s’acquitter de la CVEC pour
moins de trois mois de présence dans leur établissement.
La
CJC demande ainsi au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et
de l’innovation de publier au plus vite une circulaire clarifiant qu’il s’agit
bien d’une extension de l’inscription administrative jusqu’en fin d’année
civile. Cette clarification permettrait de soulager les doctorant-es d’une
partie des effets néfastes de cette taxe créée dans la précipitation, que la
CJC avait dénoncée lors de sa création.
Cette mesure intervient dans un contexte où de plus en plus d’universités souhaitaient contraindre les doctorant-es soutenant en fin d’année à payer des frais lors de la rentrée universitaire pour quelques mois voire quelques semaines d’inscription effective. De telles pratiques méprisantes et financièrement coûteuses pour les jeunes chercheur-es achevant leur recherche doctorale ne seront désormais plus possibles.
En finir avec les frais d’inscription pour les doctorant-es
Il ne peut s’agir pour nous que d’un début. Depuis sa création il y a plus de 20 ans, la CJC considère le doctorat comme une expérience professionnelle de recherche , ce qui a été depuis officiellement reconnu dans la loi. Par leur travail, les doctorant-es contribuent à l’effort de recherche de leur université ou établissement de rattachement, et plus largement au rayonnement scientifique de la France. Exiger le paiement de frais d’inscription par le ou la doctorant-e en contrepartie de la réalisation de ce travail, quand bien même il serait accompagné de formations complémentaires et d’un encadrement par un-e chercheur-e confirmé-e et validé par un diplôme, renvoie à une vision anachronique du doctorat comme simples « études de troisième cycle », à laquelle nous souhaitons mettre fin.
En
effet, l’activité quotidienne des jeunes chercheur-es inscrit-es en doctorat
consiste en l’élaboration de savoirs et de savoir-faire nouveaux par un travail
de recherche, là où celle d’un-e étudiant-e consiste en l’acquisition de
connaissances établies, elles-mêmes en partie dispensées par les doctorant-es
effectuant des enseignements. Continuer à demander le paiement de frais
d’inscription aux doctorant-es revient à déconsidérer l’apport de leur travail
de recherche ou d’enseignement.
La CJC
revendique donc pour l’ensemble des doctorant-es l’acquittement des frais d’inscription
par leur employeur au titre de la prise en charge des frais professionnels de
formation, comme certains employeurs vertueux le font déjà. En ce qui concerne
les doctorant-es effectuant toujours leur doctorat bénévolement, compte tenu de
leur situation déjà intolérable, leur établissement d’inscription devrait
assurer obligatoirement l’exonération des frais.
Arrêté du 19 avril 2019 relatif aux droits d’inscription dans les établissements publics d’enseignement supérieur relevant du ministre chargé de l’enseignement supérieur.
CJC, « Victoire pour les jeunes chercheur-es : le gouvernement renonce à discriminer financièrement les doctorant-es étranger-es », 25 février 2019.
CJC, « Contre l’augmentation de 150 € des frais d’inscription sans bénéfices pour les doctorant-es », 8 novembre 2017 ; et « Contribution vie étudiante : premier recul du gouvernement mais toujours pas d’exonération ou de compensation financière pour les doctorant-es », 13 décembre 2017.
CJC, fiche d’analyse et de recommandations «
Statut et rémunération des doctorants », 2010.
« La mise en œuvre du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu s’est bien déroulée pour l’ensemble des usagers, à tel point que la majeure partie d’entre eux considère déjà comme un acquis les avancées qu’elle représente », déclarait Gérald Darmanin. Merci Bercy ! Pas d’accroc majeur, une mobilisation sans précédent des agents de la DGFIP, des contribuables largement rassurés.
Le prélèvement à la source encore en question
Six mois après l’entrée en vigueur du prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source (PAS), le premier bilan de cette réforme fiscale à haut risque est plutôt rassurant. Pour autant, pour les TPE le tableau est différent.
2 millions de télédéclarations chaque mois ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les contribuables réalisent 5 millions d’opérations sur l’interface « Gérer mon prélèvement à la source », dont près de 1,4 millions de modulations du taux. Plus de 2 millions de déclarations DSN et PASRAU sont déposées chaque mois par les collecteurs de retenue à la source (employeurs, caisses de retraites, etc.), contenant près de 90 millions de données de revenus. « Grâce à ce bon fonctionnement, les rentrées fiscales sont conformes aux prévisions », se réjouit le ministre Gérald Darmanin.
Près d’un tiers des TPE ne sont
pourtant “pas informées”
Dans les TPE, le bilan est plus
nuancé. L’étude réalisée par la FCGA
en mars 2019 dévoile des chiffres
inédits sur la manière dont les petites entreprises se sont préparées au
PAS. Trois mois après l’entrée en vigueur de la mesure, plus de la moitié des dirigeants de TPE questionnés (53,8%)
affirmaient avoir été préalablement
informés du nouveau dispositif de collecte de l’impôt sur le revenu.
Tandis qu’un peu moins de 30% d’entre eux déclaraient ne pas avoir été informés
de la mise en œuvre du prélèvement à la source…
Pharmaciens
et opticiens en tête
Dans le détail, les professionnels
qui affichent le plus haut niveau d’information sur la question sont d’abord
ceux qui exercent dans le secteur de la santé (84,2%, pharmaciens et
opticiens), de l’automobile (71,1%) et de l’équipement de la personne (67,7%).
Les moins informés sont les entrepreneurs de la culture et des loisirs
(44,4%).
Les premières sources d’information
des petites entreprises sont les cabinets comptables (83,69%) et les organismes
de gestion agréés (23,71%).
Difficulté
n°1 : le paramétrage du logiciel de paie
Seulement 13,1% des dirigeants de
petites entreprises interrogés reconnaissent avoir eu recours à un
pré-coefficient au dernier trimestre 2018 pour tester le nouveau dispositif fiscal.
Un galop d’essai qui a révélé différents types de difficultés auxquelles se
sont heurtés les entrepreneurs. C’est d’abord le reparamétrage du logiciel de
paie qui a posé problème (5,08%), avant l’explication des nouvelles règles aux
salariés (4,35%) et l’opération de transmission des données ou du règlement à
l’administration (4,21%).
Faible
recours à l’externalisation
La question de la mise en place
opérationnelle du nouveau dispositif de collecte de l’impôt des salariés
préoccupe à l’évidence les dirigeants de TPE. Au moment où nous les
interrogions sur ce point, plus des deux tiers d’entre eux (67,5%) n’avaient
aucune idée précise de la manière dont ils allaient procéder. Et moins d’un sur
cinq (18,1%) prévoyait de confier cette mission à un prestataire externe tandis
qu’une proportion plus faible (14,5%) envisageait de gérer cette transition en
interne.
Le succès
du TESE
Dans les faits, un grand nombre de petites structures
non équipées d’un logiciel de paie ou sans expert-comptable ont eu recours au
Titre emploi service entreprise (TESE) pour s’adapter à la nouvelle donne
fiscale. Directement géré par l’Urssaf, ce dispositif facultatif et gratuit est
destiné à simplifier les formalités sociales liées à l’emploi des salariés. De
janvier à mai 2019, 140 000 bulletins de salaires ont été émis via ce
service en ligne.
Les solutions envisagées pour combler le besoin de recrutement dans la Data
Si
la France est à l’avant du peloton dans la compétition mondiale pour le
digital, ce manque de qualification représentera pour la nation un coût estimé entre 4 et 5
milliards d’euros.
Face à ces
besoins, notamment impulsé sous les nombreuses levées de fonds de la FrenchTech,
les entreprises doivent redoubler de créativité et d’outils pour réussir leurs
recrutements, surtout pour les métiers les plus convoités.
Pour Hidden.market : il faut raisonner autrement
Pour Hidden.market,
à partir d’une analyse des annonces recherchant des experts en IT depuis
janvier 2018, la conclusion est claire : le Data Engineer est le métier le plus recherché.
Selon Julien Bardey, associé chez
Hidden.market : « environ 15% des profils recherchés par les
startups, dans la tech et le numérique, concernent les métiers de la data. En effet, face à la
quantité de données dont les entreprises disposent aujourd’hui, il est vital
pour elles d’apprendre à les comprendre et à les exploiter.
Ainsi, la donnée – aussi appelée le pétrole du 21e siècle – est aujourd’hui une véritable mine d’or pour ces ingénieurs. La demande pour les data scientists, engineers et analysts est en croissance depuis le début de l’année. […] Quant aux profils plus expérimentés, ils se voient attribuer des salaires pouvant atteindre, voire dépasser, les 100 000€ ».
Pour
solutionner la situation Hidden.market
offrant des services d’« agent »,
à l’instar du monde du show-business.
La 8e école d’été d’histoire économique se réunira à Suse, en Italie (province de Turnin les 26, 27 et 28 août 2019. Les séances auront lieu à l’Archivio Diocesano à partir de 9h00 le lundi 26 août. La thématique retenue cette année est : “Entreprendre dans les économies medievales et modernes. innover, risquer, organiser”.
Affiche du colloque
La 8e école d’été d’histoire économique se réunira à Suse
(Piémont, Italie) les 26, 27 et 28 août 2019. La thématique retenue cette
année, « Entreprendre dans les économies médiévales et modernes : innover,
risquer, organiser », insistera sur la liaison entre les innovations
techniques et l’action économique. Entreprendre signifie en effet agir sur le
réel et, à cette fin, implique de mobiliser des compétences, des savoirs, des
techniques et de les mettre à la preuve de la vie économique.
Ce thème, « Entreprendre dans les économies médiévales et modernes :
innover, risquer, organiser », permettra de poursuivre et d’approfondir
celles qui ont été développées les années précédentes (la valeur des choses, la
pauvreté, les biens communs, les moyens de paiement, la qualité, l’organisation
du travail, les écritures de l’économie[1][1]
Institutions partenaires
L’école d’été d’histoire économique rassemblera des chercheurs, des
enseignants-chercheurs, des chercheurs postdoctoraux, et des doctorants de
toutes nationalités. Les institutions partenaires sont l’Université Paris 1
Panthéon-Sorbonne, l’Université de Toulouse 2 Jean-Jaurès, l’EPHE, les
Archives Nationales (Paris) et le CNRS. Les laboratoires impliqués sont les
suivants : LAMOP (UMR 8589, Paris 1/CNRS), FRAMESPA (UMR 5136, Toulouse
2/CNRS), SAPRAT (EA 4116 EPHE), IDHES (UMR 8533 Paris 1/CNRS). La manifestation
reçoit également l’appui financier du LabEx HASTEC (Histoire et Anthropologie
des Savoirs, des Techniques et des Croyances) et se déroulera sous le patronage
de l’Association Française d’Histoire économique (AFHé).
La nature du thème implique, outre la mobilisation d’historiens médiévistes
et modernistes, la présence d’économistes et de sociologues spécialisés dans
l’étude de la vie économique. La méthode proposée est de faire présenter une
série d’exposés par des spécialistes et de les mettre en débat. Le but
poursuivi est d’approfondir nos connaissances et nos réflexions sur ces
matières et de permettre à des doctorants ou à des postdoctorants de s’associer
à ces travaux par une participation active. La partition des
doctorants/postdoctorants prendra la forme d’exposés sur leurs propres travaux
et de prises de paroles dans le débat suivant les interventions.
Thématique de la session
2019
Entreprendre dans les économies medievales
et modernes
innover, risquer, organiser
Entreprendre ne peut se concevoir sans un arrière-plan de compétences et de
techniques. Le Moyen Âge a beaucoup entrepris et su innover. Si le secteur
agraire a longtemps connu une sorte de stase technologique, il a cependant
toujours eu à sa disposition les moyens matériels et organisationnels de sa
croissance et a pu par conséquent mener des entreprises de plus ou moins grande
taille qui ont assuré l’augmentation globale de la production et de la
richesse. La question de la mobilisation du stock technique disponible a permis
aux agents de multiplier les constructions d’infrastructures de toute taille,
souvent d’importance vitale. Édifier un moulin suppose, par exemple, de
maîtriser les problèmes du foncier, ceux de l’hydraulique, ainsi que la
métallurgie nécessaire à la mise en place et à l’entretien des engrenages.
L’opération, au total, n’est pas compliquée, mais elle est complexe dans le
détail de sa réalisation. Elle suppose aussi que des risques soient assumés.
Risque du crédit souvent nécessaire à la réalisation d’infrastructures même de
petite taille. Risque aussi de la perte, si l’affaire n’est pas bien menée ou
pensée.
D’autres opérations supposent également de savoir mobiliser et risquer pour
réussir. Les opérations de peuplement, par exemple, entraînent des prises de
risque financier souvent considérable, même durant le haut Moyen Âge. Il faut
souvent procéder à des emprunts sur gage foncier pour couvrir l’investissement
que constitue l’ouverture d’un nouveau terroir, la construction des habitations
paysannes et des fortifications nécessaires à leur mise en sûreté et à
l’affirmation du pouvoir seigneurial. L’entreprise de peuplement amène les
seigneurs, d’autre part, à user de leur prestige pour convaincre ou de leur
force pour contraindre : les conditions concrètes des déplacements de
population, même sur de courtes distances sont, elles aussi parfois
compliquées. Si l’entreprise agraire médiévale passe par l’utilisation des
instruments de domination et de pouvoir que sont les seigneuries, elles ne
s’affranchissent cependant pas des règles qui amènent ou non à la réussite
d’une opération et l’incompétence du seigneur autant que les difficultés
matérielles peuvent être cause d’échecs et de matérialisation des risques. Les
défrichements organisés selon des opérations de grand style peuvent être
abandonnés. Les villages de fondation ne pas connaître l’expansion que les
seigneurs espéraient. Dans ces domaines, au demeurant, les actions
individuelles, souvent subreptices, font de la prise d’initiative individuelle
un facteur de changement économique et favorisent l’accroissement de la
production.
Le monde artisanal, de son côté, connaît une organisation structurée qui ne
se limite pas à l’encadrement juridique, moral et religieux que proposent les
corporations. Les ateliers sont de véritables entreprises dont la logique
économique peut être retracée. Le monde de la métallurgie a ainsi fait l’objet
ces dernières années d’enquêtes novatrices qui montrent quelles sont les
logiques à l’œuvre en matière d’organisation du travail et en matière
d’utilisation des innovations. Les moulines du xve
siècle, qui combinent un dispositif de soufflerie et un moulin à battre sont,
en Catalogne, un très bel exemple de ce qu’est une entreprise de la fin du
Moyen Âge et du début de l’époque moderne : un instrument de production,
identifié par le nom de son propriétaire et la qualité de ses produits. Les
dépouillements systématiques des registres de notaires ont permis, de plus, de
cerner assez précisément les identités sociales des agents, montrant que les
propriétaires de moulines avaient parfois une formation intellectuelle non
négligeable (l’un d’eux était apothicaire) et qu’ils maîtrisaient parfaitement
aussi, depuis, leurs villages, les circuits financiers, de même que les
techniques de maniement de l’argent, nécessaires à leur activité.
Entreprendre, dans ces cas, signifie élaborer des objets identifiables par
leurs propriétés et dont la valorisation se fait aisément. Les ateliers
proposent, en fonction des savoir-faire et de la nature des minerais des
produits de qualité différente. Il a fallu pour cela raffiner des procédés de
fabrication déjà sophistiqués afin de parvenir à fabriquer les objets demandés
par un marché exigeant, mais surtout segmenté et éclaté en fonction des besoins
spécifiques de chaque activité ou de chaque localité. La petite taille des
unités de production dont chacune correspond peu ou prou à une entreprise
correspond à l’état de ce marché. Des remarques analogues peuvent être faites pour
le textile médiéval, ou pour toute autre branche d’activité devant allier des
compétences, des tours de main mais aussi des capitaux et des réseaux.
Entreprendre, dans ces conditions, c’est mettre en valeur tous ces éléments.
Cela implique aussi la mobilisation des réseaux familiaux et clientélaires,
l’échange, né et développé autour des produits, échappant souvent aux règles du
marché mais recoupant aussi des préoccupations non directement économiques.
Entreprendre, c’est aussi organiser des activités à grande échelle. Le
commerce à longue distance est ainsi le vecteur d’innovations techniques de
première importance. Son activité repose sur les progrès de la navigation et
donc sur les modifications intervenues dans la construction navale. Elle repose
aussi sur la mobilisation de formes juridiques particulières, celles des
associations commerciales qui vont des ententes les plus simples, comme celles
de la commenda, aux formes les plus
sophistiquées qui organisent la vie des grandes compagnies, de leur formation à
leur dissolution. L’action de l’entrepreneur passe donc aussi par l’invention
et l’utilisation de formes juridiques qui permettent de rassembler des capitaux
afin de promouvoir une activité et de programmer la répartition des bénéfices
ainsi que le partage des risques qui, au Moyen Âge, sont considérables. Des
formes documentaires neuves apparaissent et se perfectionnent autour de ces
activités, et en particulier les comptabilités, qu’elles soient strictement
analytiques ou qu’elles reposent sur une capacité mathématique importante
commSTLS e le sont les comptabilités à partie double, apparues au xve siècle, sans que leur
usage soit jamais généralisé dans l’activité commerciale.
Ces entreprises sont désormais mieux connues grâce à l’attention portée aux
correspondances commerciales qui, à la fin du Moyen Âge et durant l’époque
moderne, documentent la matérialité même de la vie des bureaux comme elles
éclairent la nature et les modalités des échanges, les négociations qui ont
lieu autour des prix, les vérifications de poids des marchandises, l’estimation
des pertes et des coulages, bref tout ce qui fait le quotidien de la vie
commerçante. Les grandes firmes internationales, comme celle de Francesco di
Marco Datini, qui ont des représentants et des boutiques dans tout le bassin
méditerranéen, tiennent par la multiplication des courriers. Cela suppose un
personnel compétent, toujours à la recherche d’informations de toute nature,
susceptibles de guider les choix du patron qu’est Datini ou de rendre compte ou
d’expliquer ceux effectués par les facteurs répartis dans un très vaste espace.
Le réseau de correspondance qui naît et se développe alors, d’une densité tout
à fait remarquable, est une nouveauté : il mobilise des formes d’écriture
particulières et inaugure une communication éloignée des formes documentaires
très sophistiquées des correspondances officielles, qu’elles relèvent de l’État
ou de l’Église. Elles donnent à voir un monde grouillant, dont la novellistique
italienne du xive
siècle, qu’il s’agisse des textes de Boccace ou de ceux Sercambi, a donné un
aperçu extraordinaire. Le monde de l’entreprise commerciale et le monde de la
haute culture ou celui des humanistes sont en rapport l’un avec l’autre et ce
rapport donne à l’action économique une saveur particulière propre à la fin du
Moyen Âge sans doute et aux débuts de l’époque moderne.
D’autres formes d’entreprise très spectaculaires requièrent des prodiges
d’organisation. Il en est ainsi du travail de la mine, spécialement en contexte
colonial à l’époque moderne. L’extraction de l’argent du Potosi, par exemple,
et son transport jusqu’en Espagne entraînent une activité matérielle
considérable, la construction d’une infrastructure, le recours au travail forcé
des Indiens et l’organisation d’un transport toujours périlleux et de toute
façon délicat à mettre en œuvre. À une autre échelle, et avec des valeurs
moindres, l’économie de transhumance pose des problèmes de logistique
considérables. Elle pose également la question du rapport entre l’entreprise
privée qu’est l’élevage et le public, puisqu’il faut parcourir des distances
importantes et, pour cela, utiliser les routes et les chemins qui, eux,
relèvent d’une gestion publique. La question de l’affectation des espaces de
pâturage implique les autorités de l’État comme elle implique aussi les
communautés humaines auxquels ils appartiennent. La question de la réunion et
de la gestion des capitaux nécessaires à l’organisation du déplacement de
troupeaux de plusieurs milliers de têtes, qu’il s’agisse de moutons, de bovins
ou de chevaux n’est pas de facile résolution et fait passer l’élevage du stade
d’une économie largement informelle et ne nécessitant pas l’apport d’un capital
particulier à une économie d’entreprise mobilisant d’importants capitaux ainsi
que différents métiers, complémentaires les uns des autres et ayant besoin pour
exister d’un rapport stable à l’État, caractérisé par des droits d’usage sur
l’espace public et ses infrastructures et s’appuyant sur les biens communs
produits par l’État, à savoir la justice et la sécurité.
Enfin, entreprendre suppose aussi d’assumer le risque de l’échec. Celui-ci
se marque matériellement dans le territoire par l’abandon, celui de sites
d’habitat mal choisis ou celui de sites industriels lorsque cesse l’activité.
L’échec se marque aussi par la faillite, qui est l’un des problèmes de droit
commercial les plus importants et les plus complexes qui soient. La faillite
est également une question d’ordre politique et social, parce qu’elle est un
des modes de régulation de la vie économique et des conflits qui traversent les
élites sociales, comme dans la Florence du xive
siècle, où les faillites des grandes compagnies des Bardi et des Peruzzi
apparaissent comme éléments d’un système économique qui intègre la disparition
et la liquidation dans ses paramètres de fonctionnement. Le risque et la perte
font partie intégrante de la vie économique. Ce ne sont pas seulement des
accidents mais aussi des moments normaux, voire attendus dans des processus de
régulation.
Le fait d’entreprendre afin d’agir sur son environnement et de produire,
d’échanger et de transformer des biens, a une histoire. Celle-ci part des
actions individuelles, non formalisées, comme les défrichements subreptices
opérés aux dépens de la forêt seigneuriale, et culmine avec les grandes
institutions commerciales ou industrielles de la fin du Moyen Âge et de
l’époque moderne, qui sont, elles de véritables entreprises au sens où
l’entendent les économistes.
L’étude de cette évolution, qui oblige à multiplier les angles d’approche
et à considérer différents niveaux d’organisation et d’institutions comme elle
oblige aussi à considérer la capacité des sociétés anciennes à lier techniques,
innovations et prise de risques, a été puissamment renouvelée ces dernières
années à la fois par l’histoire des techniques mais aussi par celle des
entreprises comme du travail. C’est de ce renouvellement que nous voudrions
discuter lors de la 8e école d’été d’histoire économique.
C’est pourquoi nous envisageons une école d’été comportant six sessions de
leçons, entrecoupées d’études de cas présentées par les doctorants et
postdoctorants. D’autre part, la documentation produite par les entreprises
sera mise en valeur dans un atelier dirigé par deux conservateurs des Archives
Nationales afin que la question de la documentation et des sources puisse être
abordée.
1. L’historiographie
médiévale et moderne
2. Le point de vue des
économistes et des sociologues
3. Entreprendre :
figures et réseaux
4. Entreprendre :
investir, risquer, financer
5. Innover et organiser
une entreprise
6. Présentation de deux
fonds des Archives Nationales
La Revue des Sciences de Gestion, membre du SPIIL, adhère totalement au communiqué que vient de diffuser le Syndicat de la Presse Indépendante d’Information en Ligne. C’est un fait que les récentes déclarations de deux membres du gouvernement, la ministre de la Justice Nicole Belloubet et le secrétaire d’État chargé du numérique Cédric O, alimentent de dangereuses confusions dans un débat public, par ailleurs légitime, sur la propagation de propos haineux, la diffusion massive de fausses nouvelles, les opérations d’influences étrangères destinées à peser sur des résultats électoraux, et l’un des fondements de la démocratie, à savoir la liberté de la presse.
SPIIL, le Syndicat de la Presse Indépendante d’Information en Ligne
Pour éviter les amalgames
Tous ces sujets sont certes liés au numérique, mais chacun d’eux relève de
logiques différentes, et mérite des réponses spécifiques. Le Syndicat de la
presse indépendante d’information en ligne (Spiil) estime que les amalgames
entretenus par le gouvernement montrent une méconnaissance grave des problèmes
soulevés, ce qui risque d’engendrer des évolutions législatives qui, in fine,
iront à l’encontre des principes démocratiques prétendument défendus.
Préservons la loi de 1881 sur la liberté de la presse
En associant étroitement l’injure et la diffamation dans son projet de réforme de la loi 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (Le Journal du Dimanche du 15 juin), la ministre de la Justice mélange deux concepts juridiques bien distincts. La diffamation s’appuie sur des données factuelles, alors que l’injure ne renferme l’imputation d’aucun fait.
Plus grave : dans la réalité numérique actuelle, l’injure et les
propos haineux sont essentiellement diffusés sur les réseaux sociaux, et dans
la très grande majorité des cas, de manière anonyme. Donc en toute impunité. La
diffamation, en revanche, est typiquement un délit de presse, intervenant dans
un cadre réglementé. Chaque organe de presse est légalement tenu de publier des
“mentions légales” comprenant une adresse physique, un hébergeur et un
directeur de publication qui est juridiquement responsable de toutes les
informations publiées sur son site.
De fait, les journaux sont très exceptionnellement condamnés pour injure,
mais peuvent l’être pour diffamation. En mettant en avant les propos injurieux
pour mieux faire sortir la diffamation du cadre de la loi de 1881, afin de
l’intégrer au droit commun, Mme Belloubet porte gravement atteinte au droit de
la presse, fondement de notre démocratie depuis… 138 ans.
Contre un Conseil de l’ordre des journalistes
En préconisant la création d’un Conseil de l’ordre des journalistes qui serait chargé de recommander au gouvernement de l’interdiction de tel ou tel organe de presse (Reuters du 25 juin), M. Cédric O s’engage sur une pente encore plus dangereuse. Le fait qu’il ait fait machine arrière le 27 juin sur France Culture en affirmant que ses propos n’engageaient que lui et non le gouvernement, ne change rien au fait qu’il s’agit bien de la position d’un ministre en exercice.
Cedric O ignore notamment qu’une instance officielle, la Commission
paritaires des publications et agences de presse (CPPAP), composée à égalité de
membres de l’administration et de représentants des organisations
professionnelles d’éditeurs, est chargée depuis 1945 d’attribuer l’agrément
“presse” aux publications qui répondent à un nombre de critères très
précis.
Il ignore également que l’ancien patron de l’AFP, Emmanuel Hoog, a remis au
gouvernement, au mois de mars, un rapport préconisant la création d’un Conseil
de déontologie des médias, qui serait une instance d’autorégulation de la
profession, de facto une autorité morale sans aucun pouvoir de coercition. À
l’opposé d’un Ordre qui, comme pour les avocats et les médecins, dispose d’un
pouvoir de sanction.
Un tel niveau d’ignorance se double d’un raisonnement confus et dangereux
préconisant de faire des journalistes des auxiliaires de police du
gouvernement, en leur demandant de dénoncer les médias qui “fragilisent la
démocratie”, un concept pour le moins fourre-tout.
Pour une régulation des plateformes
Pour défendre sa position, Cédric O donne comme exemple le fait que les
chaînes russes RT et Sputnik sont mieux référencées sur YouTube que BFM ou
CNews. Et il estime que c’est aux journalistes d’y mettre fin ! Dans un
bel aveu d’impuissance, le secrétaire d’État chargé du numérique oublie avec
légèreté que YouTube n’est pas un organe de presse et que la régulation des
grandes plateformes relève de sa compétence.
Cédric O ne devrait donc pas se réfugier derrière la responsabilité des journalistes, mais s’interroger sur les meilleurs moyens d’obtenir de ces plateformes véhiculant haine, propagande, et injures, qu’elles assurent une certaine transparence quant à leurs algorithmes ainsi qu’une plus grande responsabilité juridique des contenus qu’elles diffusent.
Le Spiil ne conteste pas la nécessité d’un débat sur la nécessaire adaptation de la loi de 1881 à l’ère numérique, sur la création éventuelle d’un Conseil de déontologie de la presse, et sur l’obligation de réguler des plateformes dont la puissance de diffusion fait qu’elles devraient assumer une responsabilité juridique sur leurs contenus.
C’est pourquoi le Spiil fera prochainement des propositions concrètes. Il
apportera ses connaissances et son expertise de dix ans de défense de la
déontologie de la presse numérique à un débat complexe, soulevant des questions
inédites, mais qui ne peuvent souffrir d’approximations, de propos simplistes
ou encore d’injonctions contradictoires.
L’Institut français du Monde associatif, en création sous l’égide de la Fondation pour l’Université de Lyon, constitue son équipe et poursuit sa recherche à Lyon d’un(e) chargé(e) de mission pour lancer son activité de soutien financier et de valorisation des travaux de recherche sur le fait associatif. À la croisée des enjeux du monde associatif et des enjeux de recherche, le poste requiert capacités d’ingénierie, de communication et d’animation. Participer à la naissance de cette Institut constituera indéniablement un tremplin à la trajectoire professionnelle de cette nouvelle recrue.
Logo de ce nouvel Institut Français du Monde Associatif
Contexte
Dans le
cadre de la création sous son égide de l’Institut français du Monde associatif,
la Fondation Pour l’Université de Lyon (FPUL) procède au recrutement d’un(e)
Chargé(e) de missions en CDD.
Structure pour l’Institut Français du Monde Associatif
L’Institut
français du Monde associatif a l’ambition de promouvoir une meilleure
connaissance du monde associatif dans toute sa richesse comme une composante
essentielle de la civilisation universelle et comme un pilier de la démocratie.
La
mission de l’Institut est triple :
Inciter à la recherche et l’orienter sur des sujets d’intérêt Par la promotion du fait associatif comme un objet de connaissance, et par l’apport de financements dédiés, l’Institut français du monde associatif se donne comme objectif de créer une émulation auprès de jeunes chercheurs et doctorants et d’inciter à la publication de travaux sur les associations. Parmi les premières thématiques de recherche quatre ont été identifiées comme prioritaires : la création de valeur(s), la gouvernance, l’Europe et l’histoire.
Mettre à disposition les résultats de la recherche auprès du secteur Centre de ressources et de partage de l’information, en réseau avec les bases de données et centres de ressources existants en France et à l’étranger, l’Institut favorisera l’accès à un vivier de documentations et travaux de recherche. Ces travaux seront largement partagés, en ligne et lors d’événements, avec les chercheurs, mais aussi avec les associations, leurs organisations et leurs parties prenantes.
Lever des fonds pour appuyer et renforcer la recherche sur le monde associatif Par son statut de fondation, l’Institut développera une mission inédite et permanente de levée de fonds au profit de la recherche sur le secteur associatif à travers des approches interdisciplinaires.
Le
programme d’actions de l’Institut pour 2019 est le suivant : lancement
d’un 1er appel à candidatures exploratoire de recherche, mise en place de
groupes de travail sur 2 premières thématiques d’intérêt (histoire,
gouvernance), lancement d’un travail de recensement des écrits sur le fait
associatif, installation de notre gouvernance scientifique, articulations et
partenariats avec les grands réseaux et acteurs de la recherche en France et à
l’étranger.
L’Institut
est particulièrement attaché à ancrer sa mission dans ses environnements
académiques et associatifs, tant en France qu’à l’international. Figurent parmi
ses premiers soutiens et partenaires : la Fondation de France, la
Fondation Daniel & Nina Carasso, l’Institut Mérieux, l’Université Lyon III,
le Mouvement associatif, la Fonda et la Ville de Lyon.
Descriptif du poste
La création
du poste de Chargé(e) de mission sera une ressource fondamentale pour la
création de l’Institut français du Monde associatif et le lancement de ses
premières actions au bénéfice de la promotion de la connaissance de l’ensemble
du secteur associatif.
Sous
l’autorité globale du Délégué général de l’Institut français du Monde
associatif et du Directeur Général de la FPUL, le/la chargée de missions aura
pour mission de participer à la conception et à la réalisation de programmes de
soutiens à la recherche sur le fait associatif, de contribuer à l’élaboration
d’études et autres contenus et à la valorisation de ces contenus.
Contribuer
à la conception et à la mise en place des programmes de financement de
l’Institut
Contribuer
à la conception et à la diffusion des appels à projets, en lien avec les
instances de gouvernance.
Participer
à l’organisation de l’instruction et de la sélection des projets à financer.
Superviser
et s’assurer de la réalisation des engagements et des paiements des prix,
bourses et subventions accordés.
Organiser
le suivi et l’évaluation des projets soutenus.
Mettre
en oeuvre des actions de soutien et de mise en réseau des bénéficiaires.
Coordonner
la production de travaux et d’études sur le fait associatif
Assurer
une veille continue sur les travaux de recherche concernant les associations,
en France et à l’étranger.
Participer
au processus de sélection de prestataires (cahier des charges, appels d’offre)
et à la contractualisation de partenariats pour les études et leur diffusion.
Animer
des rencontres, conduire des auditions avec nos parties prenantes (acteurs
associatifs, représentants institutionnels, chercheurs, partenaires académiques
et éditoriaux, observatoires) et rédiger des comptes rendus
Participer
à l’analyse et à la rédaction d’études.
Participer
à la valorisation des travaux de recherche sur le fait associatif
Contribuer
à la production de supports de communication et à leur diffusion (lettre
d’informations, articles, site internet, réseaux sociaux, …)
Appuyer
l’organisation d’événements
Contribuer
aux activités de reporting
participer
au suivi budgétaire
contribuer
au reporting et à l’évaluation des activités de l’Institut, à destination des
instances internes et des parties prenantes extérieures
Profil
‐ Capacité d’analyse et de synthèse ; curiosité, créativité et audace ; très forte autonomie ; sens relationnel et capacité d’animation ; capacités de communication écrite et orale ; goût pour le travail en équipe – Excellente maîtrise de l’Anglais professionnel (oral et écrit) ‐ Connaissance du monde associatif et du milieu académique – Esprit start-up !
Formation
– Diplômé(e) d’une grande école, Doctorat, Master 2, ou thèse dans le domaine associatif – Expérience : 0 à 3 ans
Conditions
– Selon profil candidat/e -‐ entre 29 000 et 31 000 € brut annuel – Il est prévu un Contrat à Durée déterminée de 18 mois, qui peut débuter au 26/08/19 – Lieu de travail : MILC, 35 rue Raulin, 69007 LYON.
Contact
CV et lettre de motivation (en précisant votre
dernière rémunération) sont à adresser à : recrutement@fpul-lyon.org avant le 30 juin 2019
Depuis 2010, la FNEGE réunit les Associations Académiques en Sciences de gestion en un Collège Scientifique dans le but de classer les publications scientifiques. Cette liste des revues scientifiques est retenue de façon unanime par le groupe de ces Associations, avec la volonté partagée d’obtenir une catégorisation qui soit le reflet le plus exact possible de la spécificité des sciences de gestion. Ce classement est revue tous les trois ans. En voici la dernière version.
La Revue des Sciences de Gestion renouvelée dans le classement
LaRSG perpétue sa position au sein du classement des revues de Sciences de Gestion avec cette édition FNEGE 2019.
Pour connaître les autres indexations de LaRSG, une page est spécialement destinée aux chercheurs de la communauté scientifique.
La Communauté d’agglomération de Paris-Saclay organise une journée spéciale dans le but de valoriser le “Bien-être au travail” dans l’esprit du rapport rédigé par Charlotte Lecocq, députée du Nord.
Affiche de la Journée du Bien-être au travail, organisée par la Communauté d’agglomération de Paris-Saclay
Le rapport de Charlotte Lecocq qui lui avait été confié par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, se veut un prolongement de la mission confiée au Professeur Frimat, professeur des universités et praticien hospitalier de l’université de Lille, spécialiste de la santé au travail. Il a été remis au Premier ministre, Édouard Philippe, le 28 août 2018.
Des ateliers
sur l’alimentation, des séances de coaching, de relaxation (sophrologie,
réflexologie…) et de créativité (peinture…) complètent des Conférences et
rendez-vous individuels sur cette question émergente de la société.
C’est à l’issue de l’assemblée générale du 29 mai 2019 de l’Institut Français des Administrateurs (IFA) que le nouveau conseil d’administration a créé la fonction de Vice-Présidence et nommé à ce poste Madame Guylaine Dyèvre.
Denis Terrien est Président du conseil d’administration de Vivarte, membre du conseil d’administration de Cofidis et fondateur de amazon.fr. C’est sous sa mandature comme président de l’IFA que le choix vient d’être fait de mettre en place à ses côtés une vice-présidence.
Le conseil d’administration au 30 mai 2019 rassemblait : Anthony Attia, Dominique Damon, Laurence Dors, Guylaine Dyèvre, Mireille Faugère, Antoine Flochel, Bruno Hug de Larauze, Didier Kling, Fanny Letier, Helman Le Pas de Sécheval, Françoise Malrieu, Frédéric Motte et Eric Personne.
C’est donc tout naturellement de ces rangs qu’a été choisie Guylaine Dyèvre. Adhérente à l’IFA depuis 2010, elle est administratrice de l’IFA depuis 2016. Elle est également titulaire du certificat d’administrateur de sociétés.
Aujourd’hui à la présidence de BNP Paribas, Guylaine Dyèvre est Secrétaire du Conseil d’administration du groupe bancaire et administratrice de BNP Paribas Wholesale USA.
Âgée de 58 ans, elle a fait l’essentiel de sa carrière dans le groupe BNP Paribas (banque d’investissement, BNP Paribas Assurances (1992-2009), puis a été en charge de la politique de rémunération et avantages sociaux du groupe ainsi que de la conformité de la banque d’investissement (CIB). Précédemment, elle fut administratrice de Thales, Veolia Eau et Rémy Cointreau.
Formation
Titulaire d’une licence de Sciences Économiques et d’une maîtrise de sciences politique de Paris II-Assas (1977-1983), Guylaine Dyèvre a suivi un enseignement de journalisme au sein de l’AACC (Maryland – USA). Elle fut auditrice de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN) de 2004 à 2005.
Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion