MBA de l’IESE n°1 dans le monde selon The Economist

98% des étudiants trouvent du travail en l’espace de trois mois

 

L’IESE Business School de Barcelone est la première école de commerce du monde selon le classement des MBA publié par la revue Britannique The Economist le 13
octobre. C’est la troisième fois que l’IESE obtient la première place dans le classement de cette publication. Les autres écoles qui suivent dans ce classement sont : IMD en Suisse (2),
l’Université de Californie à Berkeley (3), Université de Chicago (4) et Harvard Business School (5).

 

Selon The Economist, la place accordée à l’IESE tient compte en premier lieu des statistiques de débouchés professionnels de son MBA :
« Pour les diplômés d’un MBA le marché du travail actuel est le plus compétitif depuis de nombreuses années. Plus que jamais, les écoles de commerce qui peuvent démontrer l’efficacité de leurs
services carrière seront très recherchées. À l’IESE, l’école la plus haut placée dans le classement, 98% des diplômés ont trouvé un emploi dans les trois mois à compter de l’obtention de leur
diplôme, avec un salaire de base moyen de 125.000 dollars US », explique The Economist (voir également « About the Ranking » dans le numéro du 13 octobre).

Le classement a été élaboré à partir d’enquêtes réalisées auprès de plus de 19 000 étudiants et diplômés de MBA ainsi que de données qui ont été
fournies par les différentes écoles et des résultats obtenus lors des précédentes éditions du classement. L’enquête accorde une importance spéciale à quatre facteurs : la création de nouvelles
opportunités de carrière, le développement professionnel et l’expérience éducative, l’augmentation des salaires et la création d’un réseau de contacts (networking).

Le MBA full time de
l’IESE est né en 1964 avec le soutien de l’Harvard Business School et a été le premier MBA européen à se dérouler sur deux ans. En 1980, il est devenu le premier MBA bilingue du monde. Aujourd’hui,
près de 80% des élèves qui suivent ce programme sont des étrangers. Le résultat du classement de The Economist survient après la tenue de la 48e édition de l’assemblée des Anciens qui a
réuni à New York plus de 1100 participants en provenance de 40 pays différents.

Les Espoirs Européens de l’Innovation 8e édition

Un tremplin pour les jeunes créateurs

 

Pour la 8e année consécutive, les Espoirs Européens de l’Innovation offrent aux jeunes
créateurs une plateforme européenne pour exprimer leur talent. Dans le cadre du Forum Innovact, la CCI de Reims organise un concours, les Espoirs Européens de l’Innovation, qui s’adresse à tous
les étudiants européens (grandes écoles, universités), ainsi qu’aux jeunes chercheurs et jeunes créateurs d’entreprise. Ils peuvent dès maintenant déposer leur candidature, à titre individuel ou
en équipe.

 

Un concours de dimension européenne : un gage de crédibilité et une
réelle visibilité offerte aux lauréats

Jugés sur l’audace, la créativité, la viabilité et le professionnalisme de leur projet, les lauréats se verront
remettre, dans le cadre du Forum Innovact les 2 et 3 mars prochains, des  dotations financières : 3 000 € pour le 1er prix et de
1 500 € pour les 2ème et 3ème prix.

Au-delà de ces dotations, les Espoirs Européens de l’Innovation donnent avant tout aux lauréats et à leurs projets
une visibilité à l’échelle européenne. Le jury composé de professionnels, journalistes et scientifiques apporte aux projets primés un gage de crédibilité.

C’est aussi pour tous les finalistes l’occasion de se réunir lors du Forum Innovact et ainsi échanger et nouer des
contacts avec les quelque 4 000 professionnels venus de toute l’Europe.

 

Une seule date à retenir : le 22 janvier 2010, limite de dépôt
des dossiers.

 

ADN des lauréats

Depuis sa création, le concours connait un succès croissant. Les projets présentés sont dans l’air du temps, avec une augmentation des
réalisations liées au développement durable, à l’environnement et l’écologie. Quant aux domaines d’études des lauréats, ils sont relativement hétérogènes. On note toutefois une prépondérance des
études dans les secteurs de l’électronique et du commerce.

 

Parmi les lauréats des précédentes éditions, plus de la moitié d’entre eux ont créé leur entreprise, bien souvent
de dimension internationale. Pour les autres, leurs projets d’innovation se sont concrétisés sous la forme de brevets.

 

Comment participer aux Espoirs Européens de l’Innovation
2010 ?

Le dossier de candidature est disponible sur Internet :

www.letudiant.fr rubrique
“trophées” ;

www.innovact.fr/Espoirs-Europeens-de-l-Innovation

www.aef.info – rubrique “autres services” 

 

Les
dossiers sont à retourner par mail, avant le 22 janvier 2010, à l’adresse suivante : dahvia.ouadia@verbatim-communication.fr

Responsabilité sociétale, consultation publique sur la norme ISO 26000

Initiée en 2005, la norme ISO 26000 entre aujourd’hui dans sa phase finale.

Le futur texte de cette norme est mis à disposition de tous pour consultation publique sur le site d’AFNOR. Jusqu’au
14 décembre, entreprises, pouvoirs publics, syndicats, associations, consommateurs… peuvent faire part de leurs commentaires qui seront examinés par les experts de la commission de
normalisation d’AFNOR. Les commentaires retenus seront défendus au sein de la commission internationale de l’ISO (organisme international de normalisation).

AFNOR place le consensus au coeur des travaux de normalisation en rassemblant le plus grand nombre d’acteurs au sein
d’une commission nationale, afin que les intérêts de chacun soient représentés. L’enquête publique est une suite logique à ce travail de consensus. En mettant à disposition un projet de norme,
AFNOR souhaite que tout acteur s’exprime sur un texte qui peut changer la donne d’un marché. Aujourd’hui, cette enquête est ouverte pour une norme internationale: l’ISO 26000.

La norme ISO 26000 a pour objectif de définir et de clarifier le concept de responsabilité sociétale
et de le rendre applicable à tout type d’organisation (entreprises, collectivités territoriales, syndicats, associations….). Elle repose sur 2 fondamentaux qui sont d’une part, la volonté de
l’organisation d’assumer la responsabilité des impacts de ses activités et de ses décisions sur l’environnement et la société et, d’autre part, d’en rendre compte. Elleaborde 7 questions centrales :

-La gouvernance des
organisations

– Les Droits de l’Homme

– Les conditions et relations de travail

– L’environnement

– Les bonnes pratiques des affaires – y compris la lutte contre la corruption

– Les questions relatives aux consommateurs

– L’engagement sociétal

 

L’ISO 26000 est élaborée au sein de l’ISO, l’organisation internationale de normalisation, par plus
de 500 experts représentants 90 pays et une quarantaine d’organisations internationales (l’organisation
internationale du Travail-OIT, Pacte Mondial, l’organisation de coopération et de développement économique – OCDE, Global Reporting Initiative-GRI…). La
commission française représentée par AFNOR rassemble plus d’une centaine d’organisations (entreprises, pouvoirs publics, associations, syndicats, représentants des consommateurs…).

Après la clôture de l’enquête, le 14 décembre 2009, la commission française de normalisation d’AFNOR analysera les
commentaires et décidera de ceux qui seront défendus au niveau international. La sortie de l’ISO 26000 est prévue pour fin 2010.

Pour participer à cette enquête publique : Enquete

Pour en savoir plus sur
l’ISO 26000 : groupe afnor et ISO

HEC et EDF mettent en place une chaire d’enseignement

HEC et EDF lancent, dès octobre 2009, une chaire d’enseignement et de recherche intitulée « nouveaux business models dans l’énergie ». Le but de cette chaire est de promouvoir la compréhension des enjeux et des mutations actuelles du secteur de l’énergie,  stimuler le développement des solutions basées sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, et préparer les étudiants d’aujourd’hui à relever les défis énergétiques de demain. Placée sous l’égide de la Fondation Européenne pour les Energies de Demain (FEED) et de la Fondation HEC, la chaire proposera aux étudiants d’HEC – programme Grande Ecole et MBA – des cours et des conférences basées sur une approche pratique des problématiques actuelles liées à l’énergie.

  • Préparer l’avenir énergétique – un objectif commun d’HEC et d’EDF

Dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique et de raréfaction des ressources naturelles, les acteurs du secteur de l’énergie orientent leurs activités vers les énergies neutres en CO2 et les solutions énergétiques permettant de consommer moins et mieux.
L’adaptation à cette nouvelle donne énergétique suppose que les entreprises du secteur trouvent de nouveaux modèles économiques viables et performants. C’est autour de cet objectif qu’HEC, une
des écoles de commerce les plus réputées d’Europe, et EDF, un des leaders européen du secteur de l’énergie, ont décidé de s’associer pour développer la recherche et des programmes d’enseignement
dans le domaine de l’énergie.

Conscient de la nécessité de sensibiliser les futurs cadres d’entreprises à l’importance des  décisions en matière d’énergie, HEC souhaite développer une expertise énergétique en intégrant les préoccupations environnementales et plus particulièrement
« l’éco-efficacité énergétique » dans ses activités pédagogiques et de recherche.

EDF, en tant qu’énergéticien responsable, engagé dans le développement des énergies renouvelables et des solutions
d’éco-efficacité énergétique, souhaite accompagner et valoriser l’enseignement supérieur et la recherche sur les énergies de demain. C’est avec cet objectif que le groupe EDF a créé en 2007 la
Fondation Européenne pour les Energies de Demain, abritée par l’Institut de France.

Le protocole d’accord officialisant le lancement de la chaire a été signé le 5 octobre en présence de Gabriel de Broglie, Chancelier de
l’Institut de France, Président de la Fondation Européenne pour les Energies de Demain et de Jean Dercourt, Secrétaire Perpétuel de l’Académie des Sciences, Président du Conseil Scientifique de
la Fondation Européenne pour les Energies de Demain, Daniel Bernard, Président de la Fondation HEC, Bernard Ramanantsoa, Directeur général d’HEC et Pierre Lederer, Directeur Commerce
d’EDF. Cet accord fait suite à la convention entre HEC
et EDF signée en juillet dernier par le Président d’EDF, Pierre Gadonneix.

  • Comprendre et faire évoluer le secteur de l’énergie à travers l’enseignement et la
    recherche

La chaire se donne pour mission de mettre en place des travaux de recherche et des modules
d’enseignement pour traiter de façon globale toutes les facettes de l’activité  d’énergéticien et appréhender ses évolutions possibles.

Les enseignements seront élaborés conjointement par les membres de la chaire et les enseignants d’HEC. EDF sera étroitement associé à cette activité pédagogique au travers d’interventions d’experts dans les enseignements.

Les travaux de recherche, qui prendront notamment la forme d’études de cas, viseront à analyser les nouveaux modèles d’activité dans le domaine de l’énergie. La connaissance ainsi produite sera diffusée lors des conférences thématiques destinées au public industriel et académique, dans des publications internationales ou encore dans des éditions de la chaire.

Les modules d’enseignement et les travaux de recherche porteront notamment sur les axes suivants :

o       Fonctionnement du marché de l’énergie

o       Grands enjeux énergétiques et environnementaux : consommations d’énergie et émissions de CO2, raréfaction des ressources, sécurité d’approvisionnement, …

o       Nouvelles contraintes et évolutions réglementaires relatives aux consommations d’énergie et aux émissions de CO2.

o       Stratégie commerciale des énergéticiens en réponse aux évolutions du marché et aux nouvelles attentes des clients : développement des services d’éco-efficacité énergétique et des services autour de la
gestion de l’énergie.

Wolfgang Ulaga, professeur de marketing à HEC reconnu pour
son expertise dans le domaine de l’énergie et son expérience des relations industrielles, a été désigné comme professeur titulaire de la chaire. Il est auteur de nombreux travaux de recherche et
de publications scientifiques.

Concour pour les jeunes journalistes en herbe dans la sphère sociale

Comme chaque année, l’AJIS s’apprête à lancer le Prix AJIS, décerné depuis 1987. Peut y concourir toute personne souhaitant devenir journaliste dans la sphère
sociale, à condition qu’elle n’ait pas encore eu de carte de presse.

Ce prix est reconnu par la profession et soutenu par les pouvoirs publics.

Si vous souhaitez participer à titre personnel, ou encore faire connaître l’opération au sein d’un établissement
scolaire, merci de vous faire connaître auprès de Nadine Decorce.

 

Nadine DECORCE – Déléguée de l’AJIS

Association des Journalistes de l’Information Sociale

Tél : 01 48 24 88 53

7-9 Rue des Petites Ecuries – 75010 Paris

contact@ajis.asso.fr

www.ajis.asso.fr

Films de la Fondation Internationale de Finances Publiques

FONDAFIP a réalisé des films à l’occasion des colloques:

 

– “Les finances publiques au Maroc et en France: enjeux et réponses face à la crise”, tenu à Rabat, les 12 et 13
septembre 2009.

– “La nouvelle gouvernance financière publique: Une réponse à la crise économique ?”, tenu à Lisbonne, le 19 juin
2009.

 

Ces films sont accessibles à partir du site de FONDAFIP (www.fondafip.org).

 

Association pour la Fondation Internationale de Finances Publiques

26 rue de Lille – 75007 Paris

contact@fondafip.org

www.fondafip.org

La CDEFI pour le rassemblement des écoles d’ingénieurs

Dans le cadre de la réforme de
l’enseignement supérieur et de la recherche actuellement en cours, la CDEFI vient d’adopter à l’unanimité de ses membres une résolution pour une politique soutenue de rassemblements d’écoles
d’ingénieurs. Cette position s’inscrit dans le droit fil du diagnostic et des préconisations du rapport « Devenir de l’Ingénierie » réalisé en 2008 (rapport disponible sur le site de la
CDEFI : www.cdefi.fr). Les impératifs de visibilité internationale et d’attractivité conduisent à repenser le
dispositif des écoles françaises d’ingénieurs, acteur majeur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche français. A ce titre, la CDEFI entend accompagner
les initiatives locales. Elles sont le terreau de l’innovation et seules à même de garantir
l’émergence de regroupements stratégiques fait sur la base de projets répondant aux besoins du monde socio-économique.

 

Trois axes pour rassembler les écoles d’ingénieurs

La CDEFI souhaite que les rassemblements d’écoles d’ingénieurs s’effectuent selon les 3 axes suivants :

– Constitution de grands établissements technologiques.

Ce type d’établissement d’enseignement supérieur et de recherche existe partout dans le monde, aux côtés
d’universités pluridisciplinaires intégrant également de l’ingénierie. Ils contribuent à la visibilité d’ensemble du secteur technologique du pays concerné. Ces établissements pourront
éventuellement être conçus dans un logique multi-site.

– Consolidation des écoles internes au sein de leur université.

Celle-ci pourra se faire par des rassemblements ou par croissance interne. Ces consolidations devront intégrer le
respect des modes de gouvernance et de l’autonomie spécifiques aux écoles d’ingénieurs. Un dialogue constant entre la CDEFI et la CPU y contribuera.

– Renforcement des coopérations entre écoles

Dans une
logique territoriale ou placés sous le signe des réseaux, ces renforcements permettront notamment d’asseoir la visibilité de celles des écoles qui ne se retrouveraient pas dans un des axes
précédents. Cette dynamique pourra conduire à la création de grands établissements technologiques.

Coup d’arrêt pour le luxe : croissance zéro en 2008

Selon le rapport annuel « Fashion and Luxury Insight » de la SDA Bocconi-Altagamma/Ernst & Young, les résultats des plus grandes entreprises du luxe ont chuté en 2008

 

Pour les entreprises du luxe et de la mode, habituées à enregistrer une croissance annuelle constante, les +3,2% de
facturations de 2008 ont été un grand échec. Le rapport annuel de l’observatoire Altagamma de la SDA Bocconi School of Management et Ernst&Young a analysé les bilans de 68 sociétés
internationales avec un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros chacune et un revenu total de 224 milliards d’euros.

 

Très faible progression en 2008

Selon les chiffres analysés par Altagamma, les ventes ont progressé de seulement +3,2% en 2008, (contre +9,4% en
2007). Une évolution similaire s’observe au niveau des autres grands paramètres comme la marge brute d’exploitation (ebitda : 13 %) et le résultat d’exploitation (ebit :
8,3 %). La chute du retour sur investissement (ROI) est encore plus importante (de 14.2% à 9.4%), de même que la rentabilité des capitaux propres (ROE) qui est passée de +15.7% à -1.1%. Le
cours négatif des entrées est lié principalement au grand affaiblissement de la rentabilité et aux résultats financiers en baisse.

 

Une industrie trop rigide

L’industrie de la mode et du luxe se révèle encore tellement rigide que sur un marché difficile cela se traduit par
une augmentation du fonds de roulement qui devient alors un fardeau, passant de 20,2% des ventes contre 18,8% l’année précédente et par une plongée du flux de trésorerie de 10,3% des ventes à
8,3%.

 

Les atouts gagnants : efficience et discipline

Comme les investissements n’ont pas été réduits drastiquement, les ventes ont quand même pu enregistrer une hausse
de 4,9% (contre 6% en 2007). « Les entreprises n’ont pas renoncé à ouvrir de nouveaux magasins » déclare Barbara Rovetta de la SDA Bocconi, co-auteur du rapport,
« mais les nouvelles ouvertures ne représentent plus le moteur principal de la croissance de ce secteur. L’efficience et la discipline sont aujourd’hui les atouts gagnants, même si
seulement une toute petite partie des sociétés est arrivée à contrebalancer la crise des ventes avec des améliorations dans la mise en œuvre des stratégies
 ».

 

Bonne nouvelle pour les entreprises françaises

Dans un paysage économique si incertain, la performance des entreprises françaises est au dessous de la
moyenne : le taux de croissance est autour du 3,9% (contre une moyenne mondiale de 3,2%) et leur retour sur investissements est de 11% (contre une moyenne de 9.4%). Signe qu’elles ont su
garder leurs positions dans les marchés internationaux.

 

Les secteurs qui s’en sortent mieux

« La maroquinerie et la vente au détail sont les secteurs les plus présents dans le classement des entreprises
obtenant les meilleures performances. L’absence des grands acteurs du luxe les plus influents parmi ceux qui gagnent le plus, est frappant : «obtenir de bons retours sur investissements
nécessaires pour maintenir un positionnement haut de gamme est de plus en plus difficile 
» déclare Giorgio Brandazza, un des auteurs du rapport.

 

Plus la taille des entreprises est importante, mieux elles franchissent la crise. La performance des entreprises
avec un chiffre d’affaires supérieur à 5 milliards d’euros est nettement meilleure que celles qui n’arrivent pas à enregistrer 1 milliard en ce qui concerne le retour sur investissement (14.8%
contre 5.1% pour ces entreprises), le résultat d’exploitation (12.7% contre 4.8%) et la génération de trésorerie (12% de ventes contre 4.7%).

 

La chute et la reprise

«2008
représente une année ambigüe pour les entreprises analysées dans ce rapport »
déclare
Armando Branchini, Secrétaire General d’Altagamma, « la première partie de l’année est marquée par des performances positives sur tous les marchés du monde (à l’exception du Japon). C’est dans
la deuxième partie de l’année, surtout après l’annonce de la chute de Lehman Brothers en septembre 2008, qu’a débuté une période extrêmement négative et qui a atteint son apogée en
2009
».

Un nouveau président pour la Fondation IGR-IAE

Lors de sa réunion du 23 octobre, le Comité Exécutif de la Fondation IGR-IAE a procédé à
l’élection de son nouveau président, Jacques DELANOË, qui succède à Yves LE BAQUER, Président du Comité d’audit du CMB – ARKEA, et désormais Président d’Honneur de la Fondation.

 

Jacques Delanoë, Président Directeur Général d’Euro RSCG 360, ancien
étudiant de l’IGR-IAE, connaît bien l’Institut et figure parmi les membres fondateurs de la seule fondation d’entreprises créée en France dans un Institut d’Administration des Entreprises.

 

Un soutien à la recherche en management

Sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation IGR-IAE, créée en 2007, a pour objectif, notamment, de développer la recherche en
management dans le grand ouest. Ainsi, la seconde remise des Prix de la Recherche en management, qui s’est déroulée le 23 octobre 2009 à l’IGR-IAE, a permis de distinguer la haute qualité
scientifique d’articles publiés par une quarantaine d’auteurs dans des revues françaises ou étrangères à comité de lecture.

 

Rapprocher enseignants et entreprises

La Fondation travaille également à rapprocher les enseignants-chercheurs et les dirigeants d’entreprises en facilitant leur présence dans
les congrès internationaux et en organisant des colloques et des conférences débats telle celle sur « La Gestion des Ressources Humaines en situation(s) de crise(s)».

 

Un appui aux étudiants

Grâce au concours actif des entreprises membres, la Fondation IGR-IAE apporte un appui financier important aux étudiants dans leur
apprentissage de langues étrangères et dans la réalisation de projets en relation avec leur futur milieu professionnel (journée simulation de recrutement, forum entreprises, jeu de création
d’entreprises, etc.).

 

Douze entreprises soutiennent la Fondation IGR-IAE


Membres Fondateurs
:

Caisse Interfédérale de Crédit Mutuel (ARKEA)

Cache-Cache, Groupe BEAUMANOIR

EURO RSCG 360

Repro Conseil (groupe Konica Minolta)

Thermes Marins de Saint Malo


Membre Associé
:

Groupe SECOB


Membres Donateurs

Abaka Conseil

Arc Atlante – Groupe Arc

Avoxa

Desprez Service – Distri-Center

Foncière Legendre

Geirec

Société
Générale

contact@fondation-igriae.org

L’Union Des Annonceurs s’ouvre à l’Association Française du Marketing

L’Union Des Annonceurs (UDA) et l’Association Française du Marketing (AFM) proposent aux membres de l’AFM une opportunité originale d’échange
avec les professionnels adhérents de l’UDA. Les enseignants chercheurs en marketing sont invités à proposer des élément de recherche, des avis, des prises de position et des analyses sur le blog
dédié du site de l’UDA.
Ces contributions peuvent être inédites (rédigées pour l’occasion et pour ce site) mais peuvent également être des résumés de contributions déjà publiées sur d’autres sites. L’auteur est bien
entendu cité, présenté, et un lien est fait vers tout blog ou site qu’il souhaite. C’est donc aussi une opportunité pour les décideurs d’entreprises d’avoir un accès facile et de prendre
connaissances des recherches et des positions des chercheurs en marketing.
L’idée est de former une “communauté” large, un espace de discussions et d’échanges entre le monde de la recherche et le monde de l’entreprise. Ce blog est réservé aux adhérents de l’UDA (via
leur login /mot de passe habituel) et le deviendrait aux experts de l’AFM qui souhaiteraient y déposer des contributions.
Tout membre de l’AFM intéressé par cette offre peut d’ores et déjà contacter Madame Françoise Renaud à l’UDA : frenaud@uda.fr

Nouveau site des étudiants au doctorat en administration à l’ESG UQAM

Le site internet de l’association des étudiants au doctorat en administration (AéPhDA) de l’ESG UQAM a ouvert une nouvelle rubrique concernant les sciences de gestion, regroupant des informations susceptibles d’intéresser les étudiants au doctorat, candidats au doctorat et enseignant/chercheur.

Ce site regroupe – pour l’univers francophone – des informations sur les 1) les colloques, journées et congrès, 2) les associations scientifiques, 3) les publications scientifiques

C. Lagarde consulte sur la commercialisation des produits financiers

Christine Lagarde, ministre de l’Economie, de
l’Industrie et de l’Emploi, soumet aujourd’hui à consultation publique et jusqu’au 31 décembre 2009 le rapport de la mission de propositions qu’elle avait confiée en mars 2009 à Bruno Deletré, inspecteur général des finances, sur le thème du contrôle du respect des obligations professionnelles à l’égard de la clientèle afin d’assurer une
meilleure protection des consommateurs de produits et de services financiers.

 

Les principales propositions soumises à consultation sont :

– obligation transversale de loyauté à l’égard de la clientèle : le rapport propose d’introduire
dans la loi une nouvelle disposition exigeant des banques, des assurances et de tous les intermédiaires financiers qu’ils mettent en place les procédures leur permettant de s’assurer qu’ils
agissent de manière loyale vis-à-vis de leur clientèle. Le rapport propose que le respect de cette obligation soit soumis à supervision de la part des autorités de contrôle
;

– le rapport propose que cette obligation de loyauté soit déclinée au moyen de « recommandations
concertées » qui seraient approuvées par les autorités de contrôle, après concertation avec les consommateurs et les professionnels ;

– renforcement du contrôle des intermédiaires financiers : le rapport propose de confier à des
associations professionnelles représentatives des intermédiaires financiers le contrôle de leurs adhérents à la condition que ces associations soient préalablement agréées puis contrôlées au fil
de l’eau par les autorités de contrôle et de supervision du secteur financier.

Cette
consultation participe à la volonté de Christine Lagarde de renforcer la sécurité des consommateurs de produits financiers et utilisateurs de
services financiers. Elle vient compléter d’autres projets déjà engagés. Christine Lagarde a décidé de confier à la nouvelle autorité en charge de la
supervision de l’assurance et de la banque qui naîtra du rapprochement des autorités d’agrément et de contrôle existantes une mission nouvelle de protection de la clientèle.
Christine Lagarde a également présenté un projet de loi portant réforme du crédit à la consommation qui vise à supprimer les abus et les excès
en matière de distribution du crédit à la consommation.

Décès de Jean-Paul CHARIE, député du Loiret

Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi et Hervé NOVELLI, Secrétaire
d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme, des services et de la consommation, ont appris avec une profonde tristesse le décès de Jean-Paul CHARIE.

Christine LAGARDE et Hervé NOVELLI tiennent à saluer la mémoire de Jean-Paul CHARIE, député du Loiret
depuis juin 1981. Il avait su mettre au service de l’Assemblée Nationale sa connaissance intime des problématiques de développement économique, d’artisanat et de commerce. L’année dernière, en
tant que rapporteur du projet de loi de modernisation de l’économie, il avait ainsi directement contribué à améliorer le projet de loi sur de nombreux points.

Du fait de sa maîtrise des enjeux liés aux relations commerciales, Jean-Paul CHARIE avait été nommé
Président de la Commission d’examen des pratiques commerciales en octobre 2008.

Il s’était également vu confier en septembre 2008 une mission auprès du ministère de l’économie, de
l’industrie et de l’emploi en matière d’urbanisme commercial et de schémas de développement commercial.

Attaché à la concertation avec les acteurs économiques, exigeant mais doté d’une grande faculté
d’écoute, Jean-Paul CHARIE était devenu l’un des partenaires reconnus de nombreuses fédérations professionnelles et un interlocuteur privilégié du Gouvernement sur les questions de développement
des PME.

Pour une Association Française d’Économie Politique

Lettre ouverte à tous les économistes insatisfaits de l’orientation académique
et intellectuelle de leur discipline

 

 

Cher(e)s collègues,


Nous, économistes universitaires et professionnels, sommes de plus en plus nombreux à déplorer l’orientation académique et intellectuelle qu’a prise notre discipline depuis plusieurs années. Le
constat est désormais préoccupant et signifie à plus ou moins brève échéance la fin du pluralisme dans la pensée économique et, par là même, l’absence de tout débat économique.

Le constat est désormais accablant : ossification des canons de la scientificité autour de normes extérieures à
toute interrogation proprement économique (promotion des publications dans les revues au détriment des ouvrages; disqualification des travaux en langue française; confrontations empiriques
bornées aux seuls tests économétriques) ; abandon de tout débat théorique ou méthodologique dans un champ qui pouvait s’enorgueillir d’avoir connu de grandes controverses scientifiques ; danger
d’annexion des autres sciences sociales par une science économique définie comme un ensemble de techniques « éprouvées » (théorie des jeux, économétrie) en lieu et place d’un dialogue véritable
entre les disciplines ; incapacité de l’économie dominante à proposer une lecture du monde susceptible d’éclairer et de nourrir le débat démocratique. Cette réduction de la recherche à la seule
technique, au détriment de toute réflexion critique, s’accompagne d’un appauvrissement des enseignements « officiels », qui nous conduits à nous cacher derrière d’autres disciplines, pour
continuer, malgré tout, à attirer des étudiants dans les amphis de nos universités…

Cette orientation est inacceptable, mais il faut garder à l’esprit qu’elle n’a rien d’irréversible. Sur le plan
académique, elle est conduite par une fraction très structurée du champ disciplinaire qui fait face à une multitude hétérogène et peu organisée, laquelle, pour l’essentiel, subit cette situation
en résistant comme elle peut, parfois en fuyant la discipline et ses réseaux officiels. Devant la crise économique et environnementale majeure qui affecte désormais nos sociétés, la faiblesse
visible des économistes proches des ministères et des médias devrait être le signal pour que se déploient d’autres discours économiques. Mais les inerties sont telles que rien ne semble bouger
vraiment. Tant que cette situation durera, le processus de déculturation de notre discipline continuera, avec les conséquences sociétales et politiques que l’on sait. Nous pensons qu’il est
encore temps de s’en sortir, mais à une condition nécessaire (dont rien ne dit qu’elle sera suffisante) : il faut se compter et s’organiser pour se constituer en acteur collectif et essayer de
reprendre en main notre avenir.

Cette année, plusieurs économistes de sensibilités théoriques et méthodologiques différentes, mais profondément
insatisfaits de la situation actuelle, ont décidé de créer une association professionnelle pluraliste et ouverte, l’association française d’économie politique.

Notre association se donne pour objectif la construction, la consolidation et la promotion d’une analyse économique
pluraliste quant à ses problématiques, ses référentiels théoriques et ses méthodologies dans le champ académique, c’est-à-dire d’une analyse économique qui ne viserait pas à l’hégémonie, mais qui
s’affirmerait d’emblée ouverte à la collaboration interdisciplinaire avec les autres sciences de l’homme et de la société. Nous entendons ainsi renouer avec l’esprit du projet inaugural de «
l’Économie politique », entre philosophie politique et sciences sociales. Ce projet intellectuel est aujourd’hui largement dévoyé par les tenants technocratiques d’une « Science économique » qui,
se voulant l’égale des Sciences de la Nature, s’est progressivement rendue inapte à satisfaire l’exigence de la tenue d’un discours pertinent – pour la connaissance et pour l’action – sur les
économies capitalistes telles qu’elles fonctionnent concrètement. Cette association entend faire collaborer davantage et mieux tous les courants d’analyses critiques qui partagent cette exigence,
comme par exemple la théorie postkeynésienne, la théorie marxiste, la socio-économie, l’économie des conventions, l’économie sociale et solidaire, la théorie de la régulation, les théories
institutionnalistes, l’économie autrichienne, la critique de l’économie politique – cette liste n’ayant rien d’exhaustif. Mais aussi, et peut-être surtout, elle a vocation à offrir un ancrage
collectif à tous les économistes éclectiques qui combinent différentes approches conceptuelles en fonction des objets qu’ils étudient et qui donc ne se reconnaissent pas dans le formatage
disciplinaire du monisme théorique dominant.

Plus largement, cette association entend défendre et développer, dans les institutions publiques de l’enseignement
supérieur et de la recherche et par tous les moyens appropriés, les valeurs intellectuelles du pluralisme et de la critique qui sont au cœur de l’Université et de sa mission qui est de contribuer
au débat politique au sein de la Cité.

Cette association est ouverte à tous ceux qui sont insatisfaits de la situation actuelle et veulent agir
collectivement pour en sortir par le haut. Pour se développer, elle a besoin de chacun et chacune d’entre vous. Nous pensons que nous sommes nombreux, beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense,
mais que nous sommes impuissants parce que dispersés et sans stratégie collective. Organisés, nous constituerons une force avec laquelle il faudra compter dans le paysage académique et
intellectuel. Nous vous invitons donc à la rejoindre au plus vite.

Parce qu’il fallait bien commencer, cette association fonctionne déjà avec un bureau et un CA. Mais ce
fonctionnement n’est pas gravé sur une table d’airain et c’est tous ensemble que nous la développerons. Le jeudi 17 décembre à 18h30 se tiendra à la salle du 6e étage de la Maison des Sciences
Economiques de Paris la première Assemblée générale de l’Association française d’Économie politique. Les promoteurs du projet présenteront leur démarche, présenteront les axes de travail et
accueilleront tous les nouveaux membres, pour discuter ensemble des projets destinés à animer ce renouveau de la profession.

 

En espérant nous compter nombreux et déterminés,

Bien cordialement

 

Les initiateurs du projet : Bernard Chavance, Olivier Favereau, Alain Caillé, Florence Jany-Catrice, Agnès
Labrousse, Thomas Lamarche, Dany Lang, Edwin Le Héron, Sabine Montagne, André Orléan, Claire Pignol, Nicolas Postel, Gilles Raveaud, Richard Sobel, Bruno Tinel, Fabrice Tricou

 

Bureau et CA : Président (André Orléan), Vice-présidents (Agnès Labrousse, Edwin Le Héron, Richard Sobel),
secrétaire (Bruno Tinel) et Trésorier (Claire Pignol)

 

Contact : Bruno Tinel (btinel@univ-paris1.fr) ou Richard Sobel (richard.sobel@univ-lille1.fr)

 

Adhérez dès maintenant, en consultant le site (en cours de construction) ci-dessous :

http://www.assoeconomiepolitique.org

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