La CDEFI pour le rassemblement des écoles d’ingénieurs

Modifié le 30 mai 2014.

Dans le cadre de la réforme de
l’enseignement supérieur et de la recherche actuellement en cours, la CDEFI vient d’adopter à l’unanimité de ses membres une résolution pour une politique soutenue de rassemblements d’écoles
d’ingénieurs. Cette position s’inscrit dans le droit fil du diagnostic et des préconisations du rapport « Devenir de l’Ingénierie » réalisé en 2008 (rapport disponible sur le site de la
CDEFI : www.cdefi.fr). Les impératifs de visibilité internationale et d’attractivité conduisent à repenser le
dispositif des écoles françaises d’ingénieurs, acteur majeur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche français. A ce titre, la CDEFI entend accompagner
les initiatives locales. Elles sont le terreau de l’innovation et seules à même de garantir
l’émergence de regroupements stratégiques fait sur la base de projets répondant aux besoins du monde socio-économique.

 

Trois axes pour rassembler les écoles d’ingénieurs

La CDEFI souhaite que les rassemblements d’écoles d’ingénieurs s’effectuent selon les 3 axes suivants :

– Constitution de grands établissements technologiques.

Ce type d’établissement d’enseignement supérieur et de recherche existe partout dans le monde, aux côtés
d’universités pluridisciplinaires intégrant également de l’ingénierie. Ils contribuent à la visibilité d’ensemble du secteur technologique du pays concerné. Ces établissements pourront
éventuellement être conçus dans un logique multi-site.

– Consolidation des écoles internes au sein de leur université.

Celle-ci pourra se faire par des rassemblements ou par croissance interne. Ces consolidations devront intégrer le
respect des modes de gouvernance et de l’autonomie spécifiques aux écoles d’ingénieurs. Un dialogue constant entre la CDEFI et la CPU y contribuera.

– Renforcement des coopérations entre écoles

Dans une
logique territoriale ou placés sous le signe des réseaux, ces renforcements permettront notamment d’asseoir la visibilité de celles des écoles qui ne se retrouveraient pas dans un des axes
précédents. Cette dynamique pourra conduire à la création de grands établissements technologiques.