Autonomie des universités : premier bilan en commission du Sénat

La commission des finances, présidée par M. Jean Arthuis (UC,
Mayenne), et la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, présidée par M. Jacques Legendre (UMP, Nord) ont adopté, mardi 7 juillet 2009,
le rapport de MM. Philippe Adnot (NI, Aube) et Jean‑Léonce Dupont (UC, Calvados) sur la mise en place de l’autonomie budgétaire et financière des universités et du nouveau
dispositif d’allocation des moyens (SYMPA).

Suite à leur rapport de 2008 relatif à l’instauration d’un SYstème de
répartition des Moyens à la Performance et à l’Activité (SYMPA), les deux rapporteurs ont souhaité faire un premier bilan de l’importante réforme budgétaire et financière qui touche les
universités suite à l’adoption de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU).

Ils regrettent tout d’abord que la mise en place de cette réforme, dont
l’objectif est de modifier durablement les modes de fonctionnement des universités, se soit faite dans un contexte de fortes contestations qui ont en partie occulté la hausse sans précédent des
crédits en faveur des établissements (+ 6,8 % en moyenne).

Ils constatent que des ajustements sont nécessaires. Outre une meilleure
comptabilisation des étudiants et de leur coût, ils estiment impératif de concrétiser le volet performance en accélérant la construction d’indicateurs homogènes relatifs à l’insertion
professionnelle des étudiants.

S’agissant du passage à l’autonomie : si le transfert de la masse
salariale s’est correctement opéré pour les 18 premiers établissements, les pratiques de contrôle des services déconcentrés méritent d’être harmonisées.

Les
sénateurs s’interrogent toutefois sur l’impact de cette double réforme sur le fonctionnement structurel des universités : le dialogue interne aux universités, tout comme la transparence
globale de leur gestion, restent des points à traiter prioritairement afin de tirer pleinement bénéfice des réformes en faveur d’un meilleur service rendu aux étudiants.

La mutation des métiers de la finance, par Yves Soulabail

Le premier site d’offres d’emploi spécialisé dans les secteurs de la banque et de la finance eFinancialCareers.fr vient d’organiser une première table ronde sur la mutation des métiers de la banque d’investissement face à la crise.

Du changement dans la continuité…

Comme on pouvait s’y attendre, avec la crise, le renforcement s’opère autour des fonctions de gestion de risque et de contrôle. Evidemment, pour les traders déchus, il n’est pas simple et naturel de basculer dans le contrôle. Les ressorts des métiers ne sont évidemment pas les mêmes !

C’est pourquoi se développe de nouvelles poches de tension à l’emploi pour un public restreint : les seniors spécialisés. Qu’ils soient spécialisés sur le contrôle, des postes nécessitant polyvalence et techniques spécifiques, et cadres confirmés, nécessitant des statures permettant de jouer le contre pouvoir face aux opérationnels, la denrée aujourd’hui se fait particulièrement rare.

Comme le relate Vincent Picard, consultant du cabinet de recrutement Fed Finance, on constate « beaucoup de candidats frileux à la période d’essai » en ses jours troublés et précise que l’accompagnement dans la chasse s’est – par force – renforcée.

C’est pourtant en même temps un constat « à l’allongement des délais de lancement des opérations pour les chasseurs de tête, de 4 à 6 semaines pour certains, alors qu’elle n’était auparavant que de 2 semaines. […] Même en situation de choix accru, les exigences sont identiques, surtout lorsque  le décalage est aussi fort existe entre l’offre et la demande. »

Les inspections générales des grands groupes permettent, quant à elles, d’intégrer les plus jeunes diplômés dans les métiers de la banque d’investissement. Dominique Schaeffer, responsable des relations Ecoles de la banque Natixis, expose même son intérêt tout particulier pour les VIE.

Seuls les cadres de deuxième rang semblent supporter sur leurs épaules le poids du changement. « On remonte même le moral des gens », évoque Jérôme Hacquard, associé chez le cabinet de chasseurs de têtes Singer & Hamilton avant de préciser, qu’ils souhaitent savoir surtout ce « que font les autres… » Le besoin de rassurance est fort. Les chasseurs de têtes deviennent les vigies des concurrents, confidents des collègues, lorsque la tension se fait sentir… entre témoignage par procuration et prise de pouls leur rôle hors mission est devenu plus grand, étant les seuls à détenir une réelle vision terrain, hors des « on-dit » et de la presse ravageuse.

Pour un constat de risque accru

Après le ralentissement, la reprise devient inexorable. La réduction des recrutements depuis quelques mois provoque le tarissement des flux. Avec « les mois qui passent, les stocks s’amenuisent » reprend Henry Cheynel. C’est la reprise de la tension sur les marchés de la demande. Les salaires remontent. Mécaniquement !

On remarquera même que les plus confirmés des seniors, ne pouvant bénéficier des bonus dans des largesses aussi grandes qu’auparavant, en situation de pouvoir face aux besoins des entreprises du secteur financier, font actuellement grimper leurs rémunérations fixes. Une situation à même de reporter le risque sur les employeurs, d’une manière assez étrange, lorsque le secteur repartira, inexorablement… et avec lui les rémunérations variables !

Une situation très différent face au marché international, que les sociétés nationales risqueront de payer cher à terme.

Un bouleversement plus grand à venir dans le secteur

Les nouveaux défis de demain sont pourtant ailleurs. Comme Henry Cheynel, responsable de l’Observatoire des métiers de la banque, le constate – et ce pour l’ensemble du secteur – un changement plus radical et fort de conséquence est à venir : le bouleversement démographique de la profession toute entière.

Les effectifs du secteur bancaire dépendant de la même convention collective (AFB et Banques Populaires) représentent 242 000 personnes. En y ajoutant le monde mutualiste, en France, cela représente  près de 390 000 salariés. Avec les sociétés d’investissement, les sociétés de gestion comme les assurances, on totalise approximativement 700 000 actifs.

Avec les bouleversements à venir des régimes sociaux, amenant les salariés à partir plus tard, concomitant du développement de l’apprentissage, poussant les plus jeunes à démarrer plus tôt leur vie professionnelle, le secteur est sans doute à l’aube d’un  bouleversement plus grand que la crise que tout le monde à en tête. Une situation que certain considère en opportunité, par l’offre de nouvelles solutions pour se secteur dont certain se mettent déjà en solo, sous statut d’indépendants notamment, vers les problématiques de succession.

De g à d., H. Cheynel, D. Schaeffer, T. Iochem, V. Picard et J. Hacquard.

Création d’une Autorité de contrôle prudentiel

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, a présenté aux autorités et
aux professionnels concernés l’architecture de la réforme de la supervision des secteurs de l’assurance, de la banque, des institutions de prévoyance et des mutuelles. Cette réunion a conclu une
phase de consultation de plusieurs semaines qui a permis de préciser l’organisation et le fonctionnement de la future Autorité unique qui fusionnera les quatre autorités actuellement en charge de
l’agrément et du contrôle de chaque secteur (ACAM, CB, CEA, CECEI). Conformément à l’habilitation donnée par le Parlement, un projet d’ordonnance sera rédigé et soumis à consultation, en vue
d’une adoption avant la fin de l’année.

La réforme en cours tire les leçons de la crise financière : si la bonne résistance des
entreprises financières en France montre que la supervision française a pleinement joué son rôle, les défis posés par la globalisation financière exigent une supervision renforcée et transversale
du secteur financier. La réforme devrait également renforcer l’audience des autorités françaises dans les enceintes internationales ainsi que la visibilité du modèle français de supervision en
deux piliers, Autorité prudentielle et Autorité des marchés.

En outre, la nouvelle Autorité assurera une représentation équilibrée de tous les professionnels
concernés, ainsi que de toutes les compétences nécessaires à une supervision efficace grâce à un collège plénier et à deux formations sectorielles.

Dans cette perspective, l’adossement de la nouvelle Autorité à la Banque de France sera un atout pour
garantir la stabilité de l’ensemble de notre système financier. La nouvelle Autorité disposera d’une autonomie de gestion effective et établira son propre budget sur la base d’une contribution
perçue sur l’ensemble des entreprises soumises à son contrôle.

L’autre
objectif de la réforme est de renforcer le contrôle de la commercialisation des produits financiers. Le choix a été fait de mettre en place une coopération structurée entre la nouvelle Autorité et
l’AMF en la matière, et parallèlement d’intégrer clairement le contrôle des conditions de commercialisation dans les missions fondamentales de l’Autorité de contrôle prudentiel.

L’IESE Business School lance un nouveau magazine de management online

La Business School espagnole IESE s’est lancée dans le journalisme avec IESE Insight. Le nouveau trimestriel, disponible en ligne,
cible les dirigeants d’entreprises dans le monde. Le magazine n’a rien à envier aux grandes revues classiques consacrées aux questions du management comme « Harvard Business Review »,
les articles étant signés par les plus brillants spécialistes internationaux d’économie.

Mise en place des ventes sur parking dans la moitié des magasins

Les enseignes du Commerce et de la Distribution ont lancé les premières ventes sur parking dès le 24 juillet, trois
jours après la parution de l’arrêté des Ministres de l’Agriculture et du Commerce facilitant l’organisation des ventes au déballage. 10 % des hypermarchés ont pu mettre place ces ventes avec des
volumes supérieurs de l’ordre de 15 à 20 %, et ce malgré une météo difficile.

Pour la fin de cette semaine, les conditions étant meilleures, la moitié des hypermarchés et beaucoup de
supermarchés réaliseront des ventes sur parking. L’objectif est de faire profiter le consommateur de l’offre abondante en produits de qualité et à des prix attractifs.

Dans le cadre de ces ventes sur parking, les produits particulièrement mis en avant sont : les melons, les
abricots, les pêches, les nectarines, les tomates, mais aussi les poireaux, les courgettes, les poires d’été, les artichauts et les pommes de terre
primeurs.

Tous les moyens seront utilisés : ventes en lots, ventes en colis, ventes en mini-plateaux, opérations
confitures…

Ces actions
sont menées en liaison avec l’interprofession, avec l’objectif de stimuler la demande afin de rééquilibrer les marchés au bénéfice des producteurs.

Dans le cadre de ces ventes sur parking, les produits particulièrement mis en avant sont : les melons, les abricots, les pêches, les nectarines, les tomates, mais aussi les poireaux, les
courgettes, les poires d’été, les artichauts et les pommes de terre primeurs.

Tous les moyens seront utilisés : ventes en lots, ventes en colis, ventes en mini-plateaux, opérations confitures…

Ces actions sont menées en liaison avec l’interprofession, avec l’objectif de stimuler la demande afin de rééquilibrer les marchés au bénéfice des producteurs.

Bilan de la LME

Un an après la promulgation de la Loi de Modernisation de l’Economie, le 4 août 2008, Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, avec Hervé NOVELLI, secrétaire
d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, a présenté un premier bilan des principales mesures de la loi.

Pleinement opérationnelle, la Loi de Modernisation de l’Economie produit déjà des effets importants dans la vie économique et la vie quotidienne des Français. En particulier :

  • 182 000 Français ont adopté le statut d’auto-entrepreneur. Cela a entraîné une hausse des créations d’entreprises de 60%,
  • les délais de paiement entre entreprises ont diminué de plus de 10 jours. Dans la filière automobile, qui s’est engagée à respecter scrupuleusement les nouveaux délais de paiement, cela
    représente 2,5 milliards d’euros de trésorerie en plus pour les fournisseurs et notamment les plus petits d’entre-eux,
  • en matière de relations commerciales, les marges arrière se sont résorbées (passant de 32 à 11%) et les prix des produits de grande consommation sont en baisse de 0,65% depuis décembre 2008,
  • 23 813 opérations de soldes « libres » ont été organisées au premier semestre, les consommateurs bénéficient de réductions de prix importantes et la consommation des ménages résiste bien
    (+0,2% au premier trimestre puis +0,7% au second trimestre),
  • les projets de surfaces commerciales de proximité  ont doublé, et de nouveaux magasins s’implantent dans les  zones qui avaient été identifiées comme les moins concurrentielles
  • plus de 7 millions de Français détiennent depuis peu un livret A dans un réseau autre que les trois réseaux « historiques » et les encours ont augmenté de 24%.

Bien entendu, toutes les mesures de la Loi de Modernisation de l’Economie n’ont pas encore porté tous leurs fruits. Certaines ont donné lieu à un travail réglementaire important et sont
rentrées en vigueur il y a tout juste quelques mois. D’autres enfin sont prêtes et accompagneront la reprise, en rendant l’économie plus flexible, plus concurrentielle, plus efficace.

L’Observatoire des prix et des marges produit les données du lait

Le Comité de pilotage de pilotage de l’Observatoire des prix et des marges s’est réuni le 29 juillet 2009, sous la co-présidence de Jean-Marc BOURNIGAL, Directeur général des Politiques Agricole,
Agroalimentaire et des Territoires (DGPAAT) et de Nathalie HOMOBONO, Directrice générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

Comme Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et Hervé NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du
Tourisme, des Services et de la Consommation s’y étaient engagés le 15 juillet 2009 devant les acteurs de la filière laitière – agriculteurs, industriels et distributeurs –, le Comité a validé et
publié sur le site de l’observatoire (http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/concurrence/prix/observatoire_prix.htm)
les données relatives à l’évolution des prix et des marges dans le secteur du lait élaborées par le Groupe de travail mis en place le 1er juillet 2009.

Cette démarche de transparence répond à une attente forte des professionnels comme des consommateurs.

Les données rassemblées par FranceAgrimer précisent les prix aux stades de la production agricole, de la transformation industrielle et de la distribution pour plusieurs produits de consommation
courante (lait UHT demi-écrémé standard, yaourt nature, beurre, fromage emmental), ainsi que pour des produits dits « industriels » (beurre industriel, lait en poudre et lactoserum).
Les marges brutes unitaires de ces produits sont établies aux stades de la transformation industrielle et de la distribution.

Ces données sont complétées par les résultats de l’enquête conduite par la DGCCRF auprès de l’industrie laitière et des centrales d’achat sur le lait UHT, le yaourt nature et le beurre, pour les
marques nationales ou distributeur (MDD) et par une note méthodologique et explicative afin de garantir leur bonne interprétation.

Le Comité de pilotage a décidé de réunir régulièrement le Groupe de travail sur le lait afin de permettre l’actualisation des données. Il a rappelé la nécessaire mobilisation de tous les acteurs
pour garantir la qualité des données.

Bruno LE MAIRE et Hervé NOVELLI ont demandé au Comité de pilotage d’engager une démarche similaire pour le secteur des fruits et légumes. Un Groupe de travail spécifique sera mis en place dès
le mois de septembre. 

Le Comité de pilotage de pilotage de l’Observatoire des prix et des marges s’est réuni le 29 juillet 2009, sous la co-présidence de Jean-Marc
BOURNIGAL, Directeur général des Politiques Agricole, Agroalimentaire et des Territoires (DGPAAT) et de Nathalie HOMOBONO, Directrice générale de la Concurrence, de la Consommation et de la
Répression des Fraudes (DGCCRF).

Comme Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et Hervé NOVELLI, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de
l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation s’y étaient engagés le 15 juillet 2009 devant les acteurs de la filière laitière – agriculteurs,
industriels et distributeurs –, le Comité a validé et publié sur le site de l’observatoire (http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/concurrence/prix/observatoire_prix.htm) les données relatives à l’évolution des prix
et des marges dans le secteur du lait élaborées par le Groupe de travail mis en place le 1er juillet 2009.

Cette démarche de transparence répond à une attente forte des professionnels comme des consommateurs.

Les données rassemblées par FranceAgrimer précisent les prix aux stades de la production agricole, de la transformation industrielle et de la
distribution pour plusieurs produits de consommation courante (lait UHT demi-écrémé standard, yaourt nature, beurre, fromage emmental), ainsi que pour des produits dits « industriels »
(beurre industriel, lait en poudre et lactoserum). Les marges brutes unitaires de ces produits sont établies aux stades de la transformation industrielle et de la distribution.

Ces données sont complétées par les résultats de l’enquête conduite par la DGCCRF auprès de l’industrie laitière et des centrales d’achat sur le
lait UHT, le yaourt nature et le beurre, pour les marques nationales ou distributeur (MDD) et par une note méthodologique et explicative afin de garantir leur bonne interprétation.

Le Comité de pilotage a décidé de réunir régulièrement le Groupe de travail sur le lait afin de permettre l’actualisation des données. Il a
rappelé la nécessaire mobilisation de tous les acteurs pour garantir la qualité des données.

Bruno LE MAIRE et Hervé
NOVELLI ont demandé au Comité de pilotage d’engager une démarche similaire pour le secteur des fruits et légumes. Un Groupe de travail spécifique sera mis en place dès le mois de septembre.

Rencontre entre la France et les représentants de la Zone Franc

En préparation du Sommet de Londres, Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie, et de l’Emploi recevra les plus hautes autorités financières et économiques de la Zone Franc le
lundi 31 août 2009 à Paris.

Cette réunion a pour objectif de préparer la prochaine réunion des Ministres des Finances du G20, qui se tiendra à Londres les 4 et 5 septembre 2009, et le sommet des chefs d’Etat et de
gouvernement du G20 prévu les 24-25 septembre à Pittsburgh. Elle doit permettre de prendre en compte les priorités et les préoccupations des pays de la Zone Franc dans cette perspective.

Les autorités de la Zone Franc seront représentées par : M. Charles KOFFI DIBY, Président en exercice du Conseil des Ministres de l’UMOA, M. Essimi MENYE, Président en exercice du Comité
ministériel de l’UMAC, M. Philibert ANDZEMBE, Gouverneur de la BEAC, M. Philippe-Henry DACOURY-TABLEY, Gouverneur de la BCEAO. M. Soumaïla CISSE, Président de la Commission de l’UEMOA et M.
Antoine NTSIMI, Président de la Commission de la CEMAC.

L’UPMC sur ITunes U

Avec iTunes U, l’UPMC franchit un pas supplémentaire le 1er septembre 2009 et met en ligne son information scientifique, recherche, institutionnelle, culturelle et vie étudiante à la disposition
du grand public et de ses 30 000 étudiants. Dès aujourd’hui, ce public peut accéder gratuitement à un vaste contenu audiovisuel sur ITunes U. Un espace dédié sur Itunes Store propose un contenu
pédagogique gratuit.

Un accès à du contenu audio et vidéo, scientifique pour le grand public. Près de 300 vidéos ont été sélectionnées pour leur qualité par l’UPMC. L’offre est constituée d’informations scientifiques
en sciences et médecine. L’UPMC apporte le contenu et Apple utilise sa puissance de diffusion pour offrir savoirs et culture à tous et assurer ainsi le rayonnement de l’université.

Important travail de l’UPMC en matière des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE). Depuis 3 ans, la totalité des cours des 4 premières années de médecine
est filmée et diffusée en ligne. Au sein de l’environnement numérique de travail, étudiants et enseignants peuvent également se retrouver depuis 9 ans sur une plate-forme d’enseignement. Les
échanges sont nombreux : 11 000 étudiants sont présents régulièrement tout au long de l’année et 450 cours trouvent un prolongement naturel sur cet espace d’échanges.

Pour Yves Epelboin, directeur à l’UPMC du Service Général des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’enseignement (SGTICE): « la mission de l’université est la recherche,
l’enseignement et la diffusion de la connaissance scientifique vers un plus large public. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) viennent en appui de cette mission et,
depuis 3 ans déjà les moyens de captation et de diffusion adéquats ont été mis en place sur Internet. Apple, au travers de son portail iTunes U, nous permet de populariser très largement cette
action et de généraliser les supports de diffusion puisque ces vidéos pourront être regardées sur ordinateur personnel, iPod, iPhone ou tout appareil compatible avec les formats employés. Apple
nous apporte donc une aide formidable dans l’accomplissement de notre mission. »

Comment retrouver l’UPMC sur iTunes U ?

– Le lien d’accès est http://itunes.upmc.fr

– Si vous êtes utilisateur iTunes, allez dans la rubrique iTunes U, cliquez sur “Universities & Colleges” et allez dans UPMC

Si iTunes n’est pas sur votre ordinateur, rendez-vous sur le site http://www.apple.com/fr/itunes/download/ et cliquez sur le bouton “télécharger” pour installer l’application.

le Groupe RMS recrute des apprenants en contrat pro

Rentrée 2009 : le Groupe Reims Management School (Groupe RMS) recrute des apprenants en contrat de professionnalisation

 

Dès la rentrée 2009, le Groupe Reims Management School propose le contrat de professionnalisation à l’ensemble de ses huit master(e)s. Cette initiative permet aux étudiants d’obtenir un diplôme
bac+5 /+6, tout en réalisant une « première expérience professionnelle » tant recherchée. Pendant un an, les étudiants alterneront les cours avec une mission en entreprise rémunérée en
pourcentage du SMIC selon leur âge et leur niveau de formation.

Selon Lotfi Hamzi, Directeur des Programmes Mastères Spécialisés et Masters of Science, « le contrat de professionnalisation est un formidable outil d’accompagnement des jeunes et
adultes dans leur projet d’insertion professionnelle. Il leur permet d’obtenir une qualification professionnelle reconnue et d’être immédiatement opérationnels
 ».

Cette nouvelle initiative qui vient enrichir la formation en alternance proposée aux étudiants du programme Grande Ecole Sup de Co Reims, par la voie de l’apprentissage, comporte de nombreux
avantages :

 

Les avantages …

 

Pour l’étudiant

– Un contrat de salarié avec les mêmes avantages sociaux des salariés de l’entreprise ;

– L’acquisition d’une expertise de haut niveau ;

– Une formation en alternance qui permet d’apprendre et d’agir en futur professionnel ;

– Une insertion professionnelle et des opportunités de carrière optimisés ;

– Une rémunération mensuelle conformément à la législation et un statut de salarié ;

– Une exonération partielle ou totale des frais de scolarité prise en charge par l’entreprise d’accueil.

 

Pour l’entreprise

– Les personnes embauchées en contrat de professionnalisation ne rentrent pas dans le calcul des seuils sociaux et fiscaux ;

– Le coût de la formation est pris en charge par l’OPCA de l’entreprise d’accueil ;

– Application du dispositif d’allègement de charges patronales sur les bas et moyens salaires – réduction dite « Fillon » prévue à l’article L 241-13 du Code de la Sécurité Sociale.

 

Des programmes ambitieux …

 

Reims Management School dispense 5 Mastères Spécialisés accrédités par la CGE (Conférence des Grandes Ecoles) et 3 Masters of Science.

Ces programmes de haut niveau s’appuient sur des enseignants qui font référence dans leur domaine, l’intervention d’experts et le soutien de grandes entreprises partenaires.

  • Mastères Spécialisés (accrédités par la Conférence des Grandes Ecoles)

– Analyse Financière Internationale

– Business Development et Clients Grands Comptes

– Contrôle de Gestion, Management des Risques et Planification

– Management des Services et de la Relation Client

– Masternova / Management de l’Innovation Technologique dans les Agro-activités et les Bio-Industries (en partenariat avec AgroParisTech).

  • Masters of Science

– Finance and Commercial Banking (Nouveauté rentrée 2009/2010, entièrement dispensé en anglais)

– Gestion de Patrimoine

– Intelligence Marketing de la Distribution et des Produits de Grande Consommation

 

Informations pratiques

 

Profils des candidats :

Titulaires d’un diplôme de niveau bac+4/5 avec ou sans expérience professionnelle. Dérogations possibles pour des candidats présentant un parcours de qualité. Recrutement sur dossier, entretien
de motivation et épreuve d’anglais ou score TOEFL/TOEIC à fournir.

 

Coût de la formation : de 9 500€ à 13 000€

 

Rentrée : 1 octobre 2009

20 000 contrats pro et d’apprentissage pour la restauration

 

 

Laurent WAUQUIEZ, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, et Hervé NOVELLI, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et
de la Consommation, ont réuni les acteurs de la formation professionnelle des secteurs de la restauration pour les mobiliser et examiner avec eux les conditions dans lesquelles la profession
réalisera l’engagement de 20 000 jeunes supplémentaires en contrat d’apprentissage et en contrat de professionnalisation. Dans le Contrat d’avenir signé le 28 avril dernier, les professionnels se
sont en effet engagés en matière d’emploi et de situation des salariés, en contrepartie de la baisse de la TVA dans la restauration.

A l’occasion de deux tables rondes, des échanges constructifs ont été menés, notamment sur les modalités de coopération entre organismes de formation et entreprises sur les territoires, ainsi que
sur les pratiques innovantes des entreprises en matière de gestion des ressources humaines (accueil, intégration, tutorat, promotion professionnelle…).

Laurent WAUQUIEZ a rappelé les mesures spécifiques sur l’emploi des jeunes, prévues dans le plan jeunes annoncé par le Président de la République.

Hervé NOVELLI a souligné l’importance de la mobilisation de l’ensemble des acteurs du secteur et notamment des organisations professionnelles quant aux moyens à mettre en œuvre pour renforcer
l’attractivité de ces métiers.

A l’issue de cette réunion, Laurent WAUQUIEZ et Hervé NOVELLI, ont notamment annoncé la nomination de Régis MARCON, chef étoilé à Saint-Bonnet-le-Froid, très impliqué dans la formation
professionnelle. Il aura pour mission d’identifier avec les acteurs de la formation en alternance les voies d’évolution et de progression possibles et d’élaborer une charte de l’alternance
spécifique à la restauration.

Hervé NOVELLI s’est également félicité de la présence importante des organismes de formation et les a assuré que cette réunion n’était qu’une première étape de l’action sur ces questions.

Fondation EDF DIVERSITERRE – Bourses d’études 2009 / 2010

La Fondation EDF Diversiterre pourra verser aux étudiants travaillant en sciences humaines sur l’électricité, sur
avis du Comité d’histoire de la Fondation :

 

– Quatre bourses annuelles de 2500 euros

– Entre trois et six bourses annuelles de 2500 ou 1250 euros, selon la qualité des dossiers.

 

Nous attirons l’attention des professeurs et des candidats sur les critères de sélection et de classement des
dossiers qui seront les suivants : originalité du sujet, sérieux de la préparation de la recherche, qualité de la présentation du dossier.

Le versement des sommes est soumis au respect d’une convention d’études signée dès l’obtention de la bourse. Les
langues acceptées pour la réalisation du travail sont le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol et l’italien. Un résumé de dix pages, en français, est exigé pour tous les travaux
non-francophones.

Les dossiers doivent être envoyés par courrier postal ou électronique le vendredi 30 octobre 2009 au plus tard
:

 

Fondation EDF Diversiterre – Histoire

9, avenue Percier – 75008 Paris

Téléphone : 01 40 42 79 29 ; comite.histoire.electricite@gmail.com ; yves.bouvier@edf.fr

 

Les dossiers comprendront les documents suivants, réunis dans une chemise ou attachés à un courriel indiquant les
nom, prénom, adresse, coordonnées téléphoniques et électroniques du candidat :

– une lettre par laquelle le candidat demande une aide pour un sujet défini en accord avec le directeur de recherches et s’engage à respecter la convention d’études
s’il est retenu ;

– un projet de recherche dactylographié (6 à 10 p.), mentionnant la problématique générale du sujet, les sources et
les méthodes qui seront utilisées, et des éléments de bibliographie ;

– un curriculum vitæ détaillé du candidat ;

– un état des ressources financières du candidat pendant le temps de sa recherche ;

– une lettre de recommandation du Professeur sous la direction duquel la recherche sera menée, présentant l’étudiant
et approuvant son projet ;

– une
photocopie de la carte d’étudiant ou une attestation de recherche fournie par l’université ou le centre de recherche du candidat.

Tuck School of Business propose un prêt aux étudiants internationaux

Tuck School of Business, en collaboration avec Dartmouth College, lance un nouveau prêt, conçu tout spécialement
pour les étudiants internationaux. Ils ont désormais accès à des financements à taux très compétitif, malgré les pressions qui pèsent en ce moment sur l’accès aux prêts.

Ce nouveau prêt permet aux étudiants internationaux d’obtenir une assistance financière sans avoir recours à un
cosignataire américain. L’étudiant doit soumettre un dossier au bureau d’aides financières de l’école. Le prêt peut couvrir l’intégralité des frais liés au séjour, en déduisant les éventuelles
sources de financement supplémentaires. Le taux d’emprunt, actuellement à 9 %, est variable et ajustable tous les ans. Aucun frais supplémentaire n’est engagé. Steve Lubrano, le Directeur
exécutif et responsable du programme de financement, déclare « les offres issues du privée étaient beaucoup trop chères pour nos étudiants. Ce programme baisse de façon significative le coût
de l’emprunt par rapport à ce qui est disponible sur le marché».

Conscients que l’accès aux prêts crée beaucoup d’inquiétudes et de questionnements chez les étudiants
internationaux, les membres de l’administration à Tuck et Dartmouth ont travaillé ensemble pour développer un programme à la fois simple et abordable. L’historique des remboursements montrent que
dans seulement 1% des cas, l’emprunt n’a pas été recouvré. Paul Danos, Doyen de Tuck School of Business déclare, « malgré le caractère volatile de l’économie, les étudiants de Tuck
continuent à intégrer les meilleures entreprises et à percevoir des salaires parmi les plus hauts du marché. Tuck et Dartmouth ne doutent pas que les étudiants continueront d’obtenir de très
bons emplois et pourront rembourser leur emprunt en temps voulu. »

Co-directrice du service carrière, Rebecca Joffrey ajoute : « la plupart des gens parlent du retour
sur investissement (ROI) en termes de salaire. Mais notre réseau vous accompagne et vous apporte pendant toute votre carrière. Quelque soit votre besoin – financement pour monter une affaire,
piste pour trouver un emploi, connexions professionnelles, conseil d’un professeur – tout ce que vous avez à faire, c’est prendre votre téléphone. Qui plus est, ce réseau est un atout
particulièrement important pour quelqu’un qui n’a jamais travaillé aux Etats-Unis. »

Tuck accueille en moyenne chaque année, 33% d’étudiants étranger, venus de 40 pays différents. Dawna Clark,
Directeur des admissions, estime que le moment est opportun pour postuler dans un MBA aux Etats-Unis. Elle commente : « pour Tuck, l’ouverture d’esprit internationale de nos étudiants
est primordiale ; elle rend leur expérience académique d’autant plus intéressante et les prépare mieux pour s’orienter vers des postes divers et challenging. »

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