Les excédents d’épargne réglementée au profit des PME et des ETI

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi,
et Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services, signeront
demain la convention avec la Fédération bancaire française et l’ensemble des banques portant sur l’utilisation des excédents d’épargne réglementée au profit des PME (petites et moyennes
entreprises) et des ETI (entreprises de taille intermédiaire).

 

Le plan de soutien au financement des PME et des ETI annoncé le 2 octobre
2008 par le Président de la République, prévoit 22 Md€ qui se décomposent ainsi :

  • 5 Md€ grâce au renforcement de l’action d’OSEO en faveur des PME :
    Christine LAGARDE s’est rendue chez OSEO à Lyon le 15 octobre dernier pour s’assurer de l’effectivité du dispositif ;
  • 17 Md€ d’excédents d’épargne réglementée au bénéfice des PME et des ETI,
    dont :

    • 7,5 Md€ du livret de développement durable (LDD), transférés aux
      banques le 15 octobre dernier ;
    • 9,5 Md€ du livret d’épargne populaire (LEP), transférés demain aux
      banques.

 

La
convention qui sera signée ce mardi 21 octobre précisera les conditions d’emploi et les remontées d’information relatives aux 17 Md€ ainsi décentralisés

Soutenance de dossier de HDR

Catherine Vuillermot (université de Franche-Comté) a le plaisir de vous inviter à la soutenance de son dossier d’Habilitation à Diriger des Recherches dont le sujet
est : « Les groupes industriels français : Réalités et représentations (des années 1920 aux années 1980 à partir des exemples de Saint-Gobain, Pont-à-Mousson et Schneider) » présenté à
l’université de Paris Sorbonne-Paris IV

le vendredi 28 novembre à 13 h 15

devant un jury composé de :

Dominique BARJOT, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris Sorbonne-Paris IV (garant)

Claude BRELOT, professeure d’histoire contemporaine à l’université Lumière Lyon II

Martin CHICK, senior lecturer d’histoire économique et sociale à l’université d’Edimbourg, Ecosse

Jean-Claude DAUMAS, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté,

membre de l’Institut universitaire de France

Pierre LANTHIER, professeur d’histoire contemporaine à l’université du Québec à Trois Rivières, Canada

Anne PEZET, professeure en sciences de gestion à l’université Paris-Dauphine, Paris IX

Laurent TISSOT, professeur ordinaire d’histoire économique et sociale à l’université de Neuchâtel, Suisse

 

La soutenance aura, en principe, lieu à la Maison de la recherche, 28 rue Serpente, salle D223. Paris 6e. Métro :
Saint-Michel (RER ou ligne 4) ou Odéon (ligne 10).

Merci de
confirmer votre présence avant le 16 novembre à cvuillermot@hotmail.com

Profil, motivations et actions prioritaires des repreneurs

Une étude de l’Observatoire de l’Institut Sage analyse le profil, les motivations et les actions
prioritaires des repreneurs d’entreprise

 

L’Institut Sage et IPSOS ont réalisé deux études sur l’impact d’une reprise d’entreprise pour le repreneur. L’étude
2008 a été menée entre le 27 février et le 12 mars 2008.
301 repreneurs d’entreprises de tous secteurs et de toute taille ont été interrogés par téléphone. Cette étude montre qu’un repreneur est avant tout un entrepreneur, avec un profil et des
compétences similaires. La reprise n’est pas vécue par le repreneur comme une rupture mais comme une occasion de changements et de réformes. Il est rarement accompagné dans ce moment-clé.

 

Qui sont les repreneurs en France ?

 

Premier constat : le repreneur est d’abord un entrepreneur. D’après les repreneurs, les principales qualités
requises pour reprendre sont la capacité de travail (66%), la résistance au stress (58%) et la capacité à savoir prendre des risques (45%).

Les principales compétences à avoir du point de vue du repreneur sont sa connaissance du métier (62%) et ses
capacités relationnelles (52%).

Reprendre c’est souvent changer de statut. Près de trois-quarts des repreneurs étaient salariés d’une entreprise
avant leur reprise : salariés d’une autre entreprise (59%) ou de l’entreprise reprise (13%). Certains secteurs connaissent plus fréquemment de reprise par un salarié (BTP : 37%,
services : 27%). Deux profils de repreneurs sont prépondérants parmi les grands archétypes : celui du gestionnaire (37%) et celui du développeur (35%).

Près d’un repreneur sur trois y prend goût : 72% des repreneurs reprennent pour la première fois, les 28%
restants sont soit des « serial repreneurs » (reprise / cession / reprise) ou des « agrégateurs » (constitution d’un groupe par reprises successives).

 

Comment le repreneur choisit-il l’entreprise ?

 

Pour les potentiels repreneurs, les sources d’information sur la reprise sont très éparses : 18% font appel à
des cabinets de conseil, 16% à des formations spécifiques, mais 43% ne savent pas où chercher l’information utile.

L’échange avec les pairs n’est pas répandu : seuls 30 % des repreneurs ont déjà eu l’occasion d’échanger avec
d’autres repreneurs.

La reprise est une aventure : 71% des repreneurs ne connaissaient pas particulièrement l’entreprise reprise.
Seuls 10% reprennent une entreprise détenue par un membre de leur famille (BTP : 27%).

La reprise répond à une logique avant tout sectorielle : 42% choisissent l’entreprise en fonction de son
secteur d’activité, seuls 14% s’intéressent en premier lieu à la santé financière de l’entreprise.

 

Comment prendre les commandes ?

Reprendre nécessite un accompagnement de transition : 43% des repreneurs disent avoir bénéficié de
l’accompagnement du cédant, par ailleurs fortement apprécié (87% de satisfaits). Un repreneur sur deux est accompagné par le cédant pendant les 3 premiers mois.

Reprendre c’est donner un nouveau souffle : les repreneurs entament en moyenne 3,6 chantiers une fois la reprise signée. Les
plus fréquents sont le développement de la communication interne (53%) et externe (42%) et l’amélioration des relations clients, fournisseurs, partenaires (52%). L’amélioration des locaux et du
matériel ou la conquête de nouveaux clients restent marginales (moins de 3%)

Reprendre c’est continuer à faire croître l’entreprise : Moins de 30% des repreneurs ont connu une rupture lors
de la reprise. Dans 3 cas sur 4, la rupture a été choisie par le repreneur, elle a été interne (une modification des équipes : 48%), ou externe (modifications contractuelles avec des
tiers : 44%) mais rarement structurelle (4%).

 

Retrouvez
l’intégralité de cette étude sur
: www.institut-sage.com  

Union pour la Méditerranée (UPM)

Luc CHATEL et son homologue égyptien Rachid Mohamed Rachid ont réuni les ministres de l’Industrie de l’UPM pour renforcer leur partenariat industriel.

Luc CHATEL, secrétaire d’État chargé de l’Industrie et de la Consommation, Porte-parole du
Gouvernement et Rachid Mohamed RACHID, ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, ont réuni aujourd’hui à Nice les Ministres de l’Industrie de l’Union pour la Méditerranée (UPM), à
l’occasion de la 7e conférence « Union pour la Méditerranée : Industrie».

A l’issue de cette réunion, les Ministres ont approuvé de nouveaux projets pour concrétiser le
partenariat euro-méditerranéen.

Au cours de cette journée, s’inscrivant dans le cadre du « processus de Barcelone : Union pour la
Méditerranée »,  et en présence de Günter VERHEUGEN, vice-Président de la Commission européenne, les Ministres se sont penché sur 3 questions :

1) Comment porter les pays membres de l’Union pour la Méditerranée aux meilleurs niveaux de
compétitivité ?

2) Comment optimiser la coopération industrielle pour promouvoir l’économie du
savoir ?

3) Comment placer le développement industriel durable au cœur de la
coopération industrielle de l’Union pour la Méditerranée ?

 

Les Ministres ont pris des engagements concrets :

– Le programme Invest in Med, lancé en juillet dernier avec 12 millions € sur 3 ans pour accompagner
l’investissement dans les pays de l’UPM ;

– Le programme Med Connect : ce programme d’extension de très haut débit dans les pays du Sud
sera doté d’un budget de 5 millions € sur deux ans. Il permettra un accès haut débit à 2000 à 3000 chercheurs et universitaires, dans une quinzaine d’universités et centres de
recherches ;

– La création d’un label Med Tech : décerné par une agence d’expertise indépendante, il aidera
les projets innovants labellisés à trouver des financements ;

– Sur le développement industriel durable : demande à la BEI de faire des propositions d’ici juin
pour le financement d’un plan de développement de l’énergie solaire dans la zone euro-méditerranéenne.

Par ailleurs, les Ministres ont convenu d’une réunion en janvier 2009 au Caire avec les principales
institutions financières arabes, européennes, et méditerranéennes pour mettre en place les financements des projets industriels notamment dans les axes prioritaires définis le 13 juillet dernier
à Paris par les chefs d’Etat et de Gouvernement (autoroutes de la mer, dépollution de la Méditerranée, plan solaire méditerranéen…).

S’inscrivant dans le cadre du processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée, dont le
premier Sommet a eu lieu le 13 juillet 2008 à Paris, cette conférence réunissait les Etats membres de l’Union européenne et les partenaires méditerranéens (Albanie, Algérie, Egypte, Israël,
Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Syrie, Territoires Palestiniens, Tunisie, Turquie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Monaco, Monténégro et la Libye) membres de l’Union pour la Méditerranée en
présence de Günter Verheugen, vice-président de la Commission européenne. Des représentants du secteur privé et des fédérations professionnelles
euro-méditerranéennes participaient également aux travaux.

Il s’agit d’un partenariat multilatéral visant à accroître le potentiel d’intégration et de cohésions
régionales.

DÉVELOPPEMENT DURABLE DES TERRITOIRES

Economie sociale, environnement et innovations

Marché et
Organisations
 n°7

Sous la direction de Hassan
Zaoual

ECONOMIE
ENVIRONNEMENT, NATURE, ÉCOLOGIE GESTION, MANAGEMENT,
ENTREPRISES
SOCIOLOGIE URBANISME,
AMÉNAGEMENT, SOCIOLOGIE URBAINE
TERRITOIRES, COLLECTIVITÉS LOCALES, COLLECTIVITÉS TERRITORIALES, DÉVELOPPEMENT DURABLE, ÉCONOMIE SOCIALE Canada France
Maroc

 

Les grands problèmes sociaux et environnementaux se déclinent dans
les économies locales : ils sont ici explorés en mobilisant les concepts de proximité et d’innovation. Savoirs et territoires se conjuguent, donnant lieu à l’innovation “territorialisée” ou
“située”. Ce sont les acteurs qui, par leurs valeurs partagées, leurs réseaux d’appartenance et leurs capacités d’auto-organisation, sont à l’origine des dynamiques territoriales et de leurs
régulations sociales et environnementales.

 

ISBN : 978-2-296-06718-9 • novembre 2008 •
240 pages

Prix éditeur : 23 € / 151 FF

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=revue&no=130

www.lautoentrepreneur.fr

Herve NOVELLI,
secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services a annoncé ce matin la création du site de l’auto-entrepreneur à l’occasion
du 1er jour de la semaine mondiale de l’entreprenariat.

 

Ce site, www.lautoentrepreneur.fr, contient toutes les informations disponibles sur l’auto‑entrepreneur. Il permet également à toutes les personnes intéressées de
s’inscrire pour recevoir dès le 1er janvier, date à laquelle le régime sera opérationnel, les documents nécessaires pour devenir auto-entrepreneur. A partir de cette même date, le site
permettra aux auto-entrepreneurs de déclarer leur activité puis leur chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres.

 

Ce nouveau régime,
créé par la Loi de Modernisation de l’Economie, sera applicable à partir du 1er janvier 2009. Il permettra à tous les Français qui le souhaitent, – salariés, retraités, fonctionnaires,
chômeurs, étudiants… – de créer leur propre activité, en parallèle ou non de leur activité principale, de façon simple et rapide.

 

Pour promouvoir ce
nouveau régime, Hervé Novelli va présenter à tous les Français et les Françaises qui veulent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, ce nouveau
régime qui simplifie considérablement l’acte d’entreprendre.

Ainsi, il
rencontrera dans les prochains jours :


        
les prestataires de services à
la personne lors du salon des services à la personne (jeudi 20 novembre) ;


        
les étudiants pendant le Salon
de l’étudiant (vendredi 28 novembre) et au 79ème Congrès National des Junior-Entreprises (samedi 29 novembre) ;


        
les maisons d’hôtes (fin
novembre) ; 


        
les vendeurs professionnels
sur internet à l’occasion d’une rencontre et d’un chat (début décembre) ;


        
les jeunes en difficulté de
quartiers défavorisés (début décembre).

 

Hervé NOVELLI a
déclaré : « Il existe en France une énergie considérable. Tous les jours, des gens me parlent de leur volonté d’entreprendre. A partir du 1er janvier, grâce au régime de
l’auto-entrepreneur tous ceux qui ont une idée ou un projet mais qui hésitent pourront « sauter le pas » sans être rebutés par la complexité administrative. Ce dispositif est révolutionnaire par
sa simplicité et va contribuer, j’en suis convaincu, à faire de la France une terre d’entrepreneurs ».

“Une France plus forte et une recherche moins dispersée”

La commission des finances plaide pour une France plus forte dans un
espace européen de la recherche simplifié

 

La commission des finances, présidée par M. Jean Arthuis (UC, Mayenne), a
entendu une communication de MM. Philippe Adnot (NI, Aube), Denis Badré (UC, Hauts-de-Seine) et Christian Gaudin (UC, Maine-et-Loire), rapporteurs spéciaux, sur la recherche
européenne et la position de la France en Europe en matière de recherche.

M. Denis Badré, rapporteur spécial, a estimé que la recherche
européenne souffrait moins d’un manque de moyens publics en valeur absolue que d’une certaine dispersion persistante des efforts financiers. Il a souligné que « 
la superposition d’acteurs nationaux, communautaires, intergouvernementaux dont l’intervention n’est
pas hiérarchisée, fait de la recherche européenne un « dédale », où seules les structures de recherche de taille significative peuvent s’orienter
 ». Cette sophistication croissante de l’édifice européen de la recherche n’est
donc pas de nature à donner un signal clair aux acteurs privés de la recherche et peut expliquer la raison pour laquelle l’investissement privé dans la R&D est si faible en Europe.

Afin d’y remédier, M. Christian Gaudin, rapporteur spécial, a plaidé
pour que l’Europe fasse un choix clair en scindant, d’une part, les crédits « élitistes », et, d’autre part, les crédits à vocation de rattrapage, qui devraient passer par les fonds
structurels. Dans un tel schéma, les crédits du programme-cadre de recherche et développement (PCRD) européen devraient financer uniquement une recherche d’élite. Le PCRD devrait également se
focaliser sur un nombre limité de priorités à fort enjeu sociétal, chaque pays choisissant alors de se positionner ou non sur chacune de ces problématiques. Il a également souhaité la mise en
place d’un marché du travail européen unique pour les chercheurs et l’aboutissement des négociations sur le brevet communautaire.

M. Philippe Adnot, rapporteur spécial, a relevé que la France, qui a
récolté, jusqu’à présent, 13,3 % des crédits du 7e PCRD, occupe la 3e place en Europe en matière de recherche, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Cependant, il a pointé un fort contraste entre quelques organismes publics de recherche très performants (CNRS, CEA, etc.) et des universités obtenant peu de crédits européens. Se félicitant de
ce que les appels d’offre de l’Agence nationale de la recherche (ANR) instillent une culture de projets dans la recherche publique française, il a jugé qu’il fallait développer un « réflexe
Europe » dans ces mêmes équipes, en particulier au sein des universités, et renforcer les réseaux de partenariats des universités françaises avec leurs homologues européennes.

Le support de la communication des
rapporteurs spéciaux est en ligne :

http://www.senat.fr/commission/fin/controle/recherche_europ.ppt

Remise du Grand prix de la Réflexion impertinente

Remise du Grand prix de la Réflexion impertinente sur l’innovation par Valérie Pécresse, le 3 décembre au siège de
l’UIMM

 

Le Grand prix de la Réflexion impertinente sur l’innovation sera remis le 3 décembre par Valérie Pécresse, ministre
de l’Enseignement supérieur et de la recherche, en présence du recteur Christian Forestier, président du jury et administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), et de
Frédéric Saint-Geours, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (IUMM). Cette cérémonie se déroulera à partir de 18h30 au siège de l’UIMM*. 

 

Le Grand prix de la Réflexion impertinente sur l’innovation, organisé par le Cercle des entrepreneurs du futur, vise
à favoriser l’émergence d’une réflexion autour de thèmes controversés. L’appel à contribution de cette deuxième édition était centré sur le développement durable, l’entrepreneuriat, le
développement des territoires et les services. Deux Grands prix, d’un montant de 5 000€, et deux prix spéciaux, de 2 500€ chacun, sont décernés par un jury présidé par Christian Forestier et
composé d’universitaires, de professionnels qualifiés et de journalistes. Ces prix récompensent les communications de chercheurs, consultants ou professionnels, qui auront fait preuve
d’impertinence intellectuelle et remis en cause les idées dominantes.

 

* 56 avenue de Wagram, Paris 17e.

 

INSCRIPTIONS
Martine
Rivaud – mrivaud@uimm.fr

Emploi : pour les financiers français, la crise ne fait que commencer

Selon un sondage eFinancialCareers.

 

Les financiers français ne sont aujourd’hui pas très optimistes quant à l’avenir de leur emploi, indique un
sondage réalisé sur eFinancialCareers.fr, le 1er site d’offres d’emplois en Finance en France. Et ce, alors même que le marché hexagonal a été jusque là nettement moins affecté que les
places financières américaines, anglaises, allemandes ou encore suisses,

Un sondage, réalisé entre le 7 et le 19 novembre 2008 (286 répondants) révèle que la majorité des financiers
français (55,9%) anticipent de nouveaux plans sociaux similaires à ceux qui ont déjà touché Natixis et Calyon. Plus d’un autre tiers pensent qu’il y aura des suppressions d’emplois mais de
manière plus limitée et diffuse.

S’il on en croit les professionnels de la finance, la France ne serait donc plus très longtemps épargnée par les
vagues de suppressions d’emploi. Seules deux banques de financement et d’investissement ont annoncé des plans sociaux (Natixis et Calyon). Dans le monde, plus de 160 000 postes ont été
supprimés depuis le début de la crise.

 

Plans sociaux en finance, la France, relativement épargnée, jusqu’à quand ? 

 

Après Natixis et Calyon, d’autres établissements suivront très
bientôt

55.9%

Pas de nouvelles réductions d’emplois, l’essentiel des coupes  a eu lieu

7.3%

Les suppressions de postes continueront mais de manière limitée et
diffuse

36.7%

 

 « En France, le bilan des suppressions d’emplois reste limité
en comparaison avec d’autres places financières européennes, comme Londres ou Frankfort. Les banques françaises semblent pour le moment privilégier les mobilités internes, le gel des embauches,
ainsi qu’une probable nette baisse des bonus. De nouvelles annonces de réduction des effectifs ne seraient cependant pas surprenantes dans le contexte actuel
 », souligne Julia
Lemarchand, responsable éditoriale d’eFinancialCareers.fr.

 

www.eFinancialCareers.fr

Place à l’innovation sociale

Appel à projets 2009

 

www.alterincub-lr.coop

 

Alter’Incub a pour mission de rapprocher la Recherche, experte des mutations sociales et sociétales, les territoires, au plus près des besoins
des habitants et les équipes porteuses de projets d’entreprise aptes à apporter des réponses conciliant intérêt collectif, innovation et création d’emplois.

Depuis janvier 2008, Alter’incub accompagne cinq projets d’entreprises sociales innovantes ; ce nouvel appel à projets permettra de sélectionner
5 nouveaux projets.

En impliquant les territoires et la recherche en sciences humaines et sociales dans la création d’entreprises innovantes, Alter’Incub vise à
développer de nouvelles filières de l’économie sociale, basées sur la coopération et la synergie de compétences multiples.

Alter’incub est un département de Scop Entreprises LR, créé en 2007 en partenariat avec la Région LR, l’Europe, la Caisse des Dépôts et
Consignations et plusieurs grands acteurs du secteur de l’économie sociale.

 

Vous avez un projet d’entreprise susceptible d’apporter de nouvelles réponses à des préoccupations d’intérêt collectif ? N’hésitez pas à nous
contacter… Alter’Incub se charge de créer les coopérations et l’environnement les plus favorables pour consolider et concrétiser votre projet.

 

Qui peut répondre à
l’appel à projets
?

une équipe ou un porteur de projet souhaitant créer une
entreprise en région Languedoc-Roussillon
une
association de développement local ou une collectivité territoriale quelle que soit sa taille et sa nature (quartier, commune, intercommunalité, Pays, Parc naturel Régional…),
w une équipe de recherche en Sciences Humaines et Sociales :
sociologie, géographie, économie, gestion, droit, environnement, agronomie, psychologie sociale…

Comment répondre à l’appel à
projets
?

en téléchargeant un dossier de candidature et l’appel à
projet détaillé sur www.alterincub-lr.coop

en déposant le dossier de candidature complété avant le
16 janvier 2009

 

Les étapes de sélection des projets

1. Date limite de dépôt des
dossiers : 16 janvier 2009

2. Présélection des projets :
23 janvier 2009

3. Audition des projets
présélectionnés : 29 et 30 janvier 2009

4. Lancement d’une ou deux
pré-études sur le potentiel économique des projets et sur la faisabilité du projet territorial : février 2009

5. Démarrage de la phase d’incubation : 1er mars 2009 pour une durée de 12 à 18
mois

 

Contact :

Fatima Bellaredj Coordinatrice d’ALteR’Incub

fbellaredj@scop.coop – Tél : 04 67 06 01 20

Scop Entreprises LR

4 rue du Lantissargues 34 070 Montpellier

Les enseignes du Commerce et de la Distribution s’impliquent

Les 28 et 29 novembre, les Banques Alimentaires organisent, comme chaque année, une grande collecte nationale de
produits alimentaires au profit des plus démunis.

Le contexte économique actuel difficile appelle au renforcement de l’action. C’est pourquoi, depuis plusieurs mois,
les enseignes du commerce et de la distribution travaillent avec les Banques Alimentaires pour que la collecte de cette année soit à la hauteur de leurs besoins. Pour les 90 000 bénévoles
mobilisés pendant ces deux jours, l’objectif est d’aller plus loin et de collecter 10 000 tonnes de denrées, ce qui permettrait d’assurer l’équivalent de plus de 20 millions de repas.

Pour atteindre cet objectif, les enseignes du Commerce et de la Distribution se sont mobilisées afin d’amplifier la
collecte dans leurs magasins. Un travail de partenariat avec les Banques Alimentaires doit permettre d’augmenter le nombre de magasins collectés. La collecte des Banques alimentaires mobilise de
nombreux bénévoles et la difficulté est de trouver suffisamment de volontaires pour collecter tous les magasins. Ainsi, la Fédération des Banques Alimentaires et la FCD ont souhaité, pour cette
année, amplifier les actions sur Paris et la région parisienne, ainsi que dans dix autres grandes villes (Avignon, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nancy, Rouen, Strasbourg et Toulouse).
Sur les départements concernés, les magasins, qui n’étaient pas collectés, ont été sensibilisés et entreront, autant que possible, dans la démarche. L’objectif de ce travail en commun a aussi été
une meilleure coordination entre les enseignes du Commerce et de la Distribution et les Banques Alimentaires afin de permettre une meilleure répartition des bénévoles entre les magasins pour
qu’un maximum d’entre eux soit collecté. De plus, les enseignes incitent leurs salariés à appuyer les bénévoles des Banques Alimentaires en participant à la collecte.

Ce partenariat traduit une problématique simple : la réussite d’une collecte repose sur une grande mobilisation des
citoyens, tant pour donner des produits aux associations que pour donner de leur temps comme bénévoles.

Cette
collecte revêt une importance particulière. En effet, certains produits ne sont pas faciles à se procurer auprès des autres sources d’approvisionnement des Banques Alimentaires. Ces produits sont
plus spécifiquement ciblés pour cette collecte : les conserves de fruits, de légumes ou de poisson, les huiles végétales sont tout particulièrement réclamées cette année, et, parce que l’aide
alimentaire ne peut se conjuguer sans plaisir, les produits tels que le sucre, le café, le thé sont également les bienvenus.

Salon Européen de l’Education

Les événements marquants de la journée du vendredi 28 novembre

10h00 : Visite de Fadela Amara – Secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville
10h30 : Visite de Xavier Darcos, le Ministre de l’Education Nationale
14h00 : Lancement de l’opération « GoodPlanet » avec et par Yann-Arthus Bertrand
14h30 : « Relations Universités – entreprises : coopération, co-investissement ou co-développement ? »
15h30 : « Enseignants – jeunes : regards croisés sur les médias » (espace MGEN)
16h30 : Tirage au sort du Quizz du Parlement Européen
16h30 : « Dessinateurs pour la Paix »
20h00 : Concert Sanseverino à la Cigalle pour soutenir la campagne « Pas d’école, pas d’avenir »
NOTA BENE : Présentez-vous à l’Accueil presse au niveau 2 du Pavillon 7 avec le badge presse reçu le premier jour du salon ou la carte de presse.

Salon Européen de l’Education
du 27 au 30 novembre 2008
à Paris Expo (Porte de Versailles) Pavillon 7
Ouverture au public de 9h30 à 18h en continu

Deux bourses doctorales

Dans le cadre d’un financement de la Fondation Emile Bernheim, l’université de Louvain (Belgique) va offrir deux
bourses doctorales couvrant des recherches relatives à la “responsabilité sociale dans la vie économique”. L’une de ces bourses commencera en septembre 2009. Par le passé, ce projet a financé une sociologue et un philosophe, tous deux basés à la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale. Mais nous serions très intéresses par des candidats historiens, par exemple sur des thématiques
comme :

– perceptions par les patrons ou par une autre catégorie de la finalité de l’entreprise à une époque x

– histoire du droit des sociétés et étude des débats à ce sujet

– évolution des mouvements de démocratisation interne des entreprises (expériences réelles, arguments
utilises)

– évolution du paternalisme a la RSE.

Deux précisions :

– il subsiste une incertitude quant à l’éligibilité de candidats ne disposant pas d’un diplôme belge. Mais nous
espérons qu’elle sera levée d’ici peu.

– nous sommes particulièrement à la recherche de candidats aptes à interagir dans le contexte d’une équipe
interdisciplinaire.

Marques d’intérêt des candidats à communiquer d’urgence (et certainement avant le 20 décembre) à Axel Gosseries
(axel.gosseries@uclouvain.be), responsable de ce projet, en utilisant la mention “projet Bernheim”.

Prof. Dr. Axel Gosseries

Permanent Research Fellow (Chercheur qualifie)

Fund for Scientific Research (FRS-FNRS – Belgium)

Chaire Hoover d’éthique économique et sociale (UCL)

Place Montesquieu, 3

1348 Louvain-la-Neuve (Belgium)

Tel: 32 10 47 29 03; Fax: 32 10 47 39 52

Quelles sont les langues de travail de la recherche publique

Quelles sont les langues de travail de la recherche publique ? En quelle langues publient, se réunissent et débattent les scientifiques ? Que pensent-ils de l’usage des langues dans la recherche ?

L’Institut national d’études démographiques (INED), en collaboration avec le ministère de la Culture, mène actuellement une enquête sur l’usage des langues dans la recherche publique en France (ELVIRE).

Dans un premier temps, nous avons interrogé les directeurs des unités de recherche (ou laboratoires, services, centres) sur les pratiques de l’ensemble de leur unité et sur leurs opinions en matière de langues dans la recherche. Plus de la moitié a répondu.

La deuxième phase de l’enquête consiste maintenant à interroger les membres de ces unités (chercheurs et enseignants-chercheurs, ingénieurs, doctorants). L’objectif est de dresser un état des lieux plus approfondi des pratiques et des opinions individuelles sur la question des langues dans les sciences et de donner la parole à tous les acteurs de la recherche.

Un questionnaire est disponible jusqu’au 14 décembre 2008 sur les pages sécurisées http://elvire.site.ined.fr

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion