Emploi : pour les financiers français, la crise ne fait que commencer

Selon un sondage eFinancialCareers.

 

Les financiers français ne sont aujourd’hui pas très optimistes quant à l’avenir de leur emploi, indique un
sondage réalisé sur eFinancialCareers.fr, le 1er site d’offres d’emplois en Finance en France. Et ce, alors même que le marché hexagonal a été jusque là nettement moins affecté que les
places financières américaines, anglaises, allemandes ou encore suisses,

Un sondage, réalisé entre le 7 et le 19 novembre 2008 (286 répondants) révèle que la majorité des financiers
français (55,9%) anticipent de nouveaux plans sociaux similaires à ceux qui ont déjà touché Natixis et Calyon. Plus d’un autre tiers pensent qu’il y aura des suppressions d’emplois mais de
manière plus limitée et diffuse.

S’il on en croit les professionnels de la finance, la France ne serait donc plus très longtemps épargnée par les
vagues de suppressions d’emploi. Seules deux banques de financement et d’investissement ont annoncé des plans sociaux (Natixis et Calyon). Dans le monde, plus de 160 000 postes ont été
supprimés depuis le début de la crise.

 

Plans sociaux en finance, la France, relativement épargnée, jusqu’à quand ? 

 

Après Natixis et Calyon, d’autres établissements suivront très
bientôt

55.9%

Pas de nouvelles réductions d’emplois, l’essentiel des coupes  a eu lieu

7.3%

Les suppressions de postes continueront mais de manière limitée et
diffuse

36.7%

 

 « En France, le bilan des suppressions d’emplois reste limité
en comparaison avec d’autres places financières européennes, comme Londres ou Frankfort. Les banques françaises semblent pour le moment privilégier les mobilités internes, le gel des embauches,
ainsi qu’une probable nette baisse des bonus. De nouvelles annonces de réduction des effectifs ne seraient cependant pas surprenantes dans le contexte actuel
 », souligne Julia
Lemarchand, responsable éditoriale d’eFinancialCareers.fr.

 

www.eFinancialCareers.fr