n°236 La Revue des Sciences de Gestion – Editorial par Philippe Naszalyi – Ploutocratie et/ou Ochlocratie ?

Ploutocratie et/ou Ochlocratie ?

Par Philippe Naszalyi

« J’ai fait une erreur en comptant sur l’intérêt privé des organisations, principalement des banquiers, pour protéger leurs actionnaires. Ceux d’entre nous qui comptaient sur l’intérêt des établissements de crédit pour protéger les actionnaires, en particulier moi-même, sont dans un état de choc et d’incrédulité. J’ai trouvé une faille dans l’idéologie capitaliste. Je ne sais pas à quel point elle est significative ou durable, mais cela m’a plongé dans un grand désarroi »1 déclarait il y a quelques mois, l’ancien président de la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED), devant une commission d’enquête des députés de son pays.

Qu’on se rassure :

– ce n’est pas la démesure (ubris) que nous fustigeons régulièrement à l’instar des auteurs grecs qui nous fait choisir de consacrer notre deuxième numéro de 2009, après le thème de « la Recherche et du développement », à la Finance. Elle constitue bien un enjeu permanent pour les gestionnaires qui se penchent avec acuité sur le fonctionnement des organisations qui nous font réellement vivre ;

– ce n’est pas non plus, volonté de provoquer les tenants de telle ou telle idéologie que de présenter des études circonstanciées sur
les activités, principalement dans les sociétés et avec des exemples pris en plusieurs points du monde que de consacrer ce numéro 236, à la finance des entreprises. L’on redécouvre, que bien plus que les grandes spéculations du monde de la banque et de ses dérivés (dans tous les sens du terme), elles sont un véritable enjeu de la poursuite de la vie de l’économie.

Il n’aura pas échappé à nos lecteurs, que nous avons usé de la facilité d’employer le terme de « société », pour celui d’« entreprise », ce qui n’est évidemment pas neutre. Tout étudiant en 1re année de « management », sait qu’en France, il n’existe pas de droit de l’entreprise, mais un droit des sociétés. C’est dire que la société de capital, et plus grave, sa logique et son système, par vide juridique, a pris le pas sur ce qui est notre sujet privilégié d’étude, l’entreprise ou plus génériquement, puisque « tout se gère »2, l’organisation. Ce n’est pas ratiociner que de relever le fait que le droit des sociétés de capitaux s’est imposé abusivement dans le monde économique comme le droit des entreprises. Les « corporations » comme disent les Américains, c’est-à-dire les sociétés d’argent des « publicains » de l’Ecriture, des « argentarii » romains, n’ont pris leur envol en France, que sous le Second Empire avec la loi du 23 mai 1863 et celle du 24 juillet 18673, durant cette période que les historiens, en suivant l’expression du publiciste-journaliste, Emile de Girardin, nomment pour des raisons souvent plus politiques qu’économiques : « l’Empire libéral ». La société anonyme est ainsi devenue le parangon de l’entreprise (mais pas celui de la vertu !).

Les adaptations juridiques ont vu le jour, à partir de 1984, avec la désastreuse loi bancaire en France qui, en voulant assurer la sécurité de ce secteur, a banalisé de fait, la finalité de l’action de tous les établissements4 de crédit. Ce qui en est suivi, ne fut à partir de 1985, (on l’oublie parfois un peu vite) que l’application méthodique et voulue des postulats des « Chicago boys », dans une rage de « bing bang » de néophyte ou de récent converti, pour certains d’entre les politiques de gauche et de droite qui indistinctement, mirent en place les mesures qui ont abouti là où notre économie et son train de misère sont arrivés.

Faire accroire que seule, la société anonyme (et ses structures approchantes) est l’unique forme de l’entreprise, alors qu’elle est, de l’avis des juristes « la forme la plus poussée de dissociation entre la propriété et la gestion »5, équivaut à « mettre sous le boisseau » les sociétés de personnes, celles dans lesquelles la considération de l’être humain (l’intuitu personae) revêt le caractère fondamental.

L’Histoire des hommes est pourtant jalonnée des découvertes les plus remarquables, à commencer par celle de l’Amérique que l’on doit, à ce que l’on appellerait de nos jours une « société en nom collectif » voire une « société en commandite simple ». Christophe Colomb dont nos anciens maîtres, Pierre Chaunu6 et Jacques Heers7 ont tant décrit l’action, n’est pas concevable, sans le commanditaire qu’est la Reine Isabelle !

La création d’un statut d’auto-entrepreneur, entré en vigueur en France, au 1er janvier de cette année8, et le succès qu’il remporte9, veut sans doute signifier qu’un retour au juste usage des bonnes
valeurs entrepreneuriales est à l’horizon et plébiscité !

Le choix de la société de capital a certes aussi, été lié au gigantisme des appels de fonds que seules les sociétés anonymes semblaient permettre depuis l’histoire des « maîtres de forge » et du chemin de fer. Cela a conduit cependant, à une telle dépersonnalisation que
nul ne sait plus qui possède l’une ou pour qui l’on travaille. Vers où vont ces géants de capitaux que sont Chrysler ou GM puisque ces fameux capitaux n’ont pas servi à ce pour quoi ils étaient
faits normalement, c’est-à-dire à l’investissement productif ? Quels noms portent véritablement ces « patrons voyous » que l’actualité, en France, fait proliférer, en même temps que la crise financière frappe ce que l’on appelle désormais l’économie réelle et qui est, en fait, le travail de l’Homme ?

On ne voit souvent que des gens qui, comme ces intendants appliquaient les mesures de la réaction féodale au XVIIIe siècle, mais n’étaient sûrement pas les seigneurs. On n’entend souvent que des logorrhées auto-justificatives de tel manageur, comme il y a peu, ceux des « parjures » de Continental et qui ne sont en fait, que les porte-parole du monstre anonyme, décrit par Antonio Gramcsi : « Le vieux monde se meurt. Le nouveau monde tarde à paraître. Et dans ce clair-obscur les monstres surgissent ».

Si abus il y a, au fond, ce n’est pas celui de quelques cadres supérieurs, appelés « manageurs » cristallisant haines ou ressentiments, qui même parfois, peuvent croire diriger ce théâtre d’ombres alors qu’ils n’en sont que les valets. Ils ne jouent que le rôle du chien qui porte la marque du collier, de la fable de notre enfance, si bien illustrée par Benjamin Rabier ou par Granville, en costume bourgeois du
XIXesiècle. Il ne leur manque que la livrée !

C’est tout un système qui confisque l’entreprise et le travail des hommes au seul profit des détenteurs anonymes du capital financier, qui se meurt devant nous !

Qui a jamais pensé que l’entreprise pouvait fonctionner avec seulement du capital ?

Midas10, selon la légende n’évita la mort d’inanition à côté de son or,
qu’en promettant à Dionysos, un retour à une juste considération de la richesse, alors qu’actionnaires et fonds de pension essaient eux, de canaliser voire de détourner Pactole.

Pourquoi nos sociétés démocratiques ont-elles perdu la notion de l’utile et du vrai, pour donner à « ces gens-là », comme le disait Brel, le pouvoir et tout le pouvoir ?

Si les « deux cents familles » sont un mythe électoralement pratique,
la Ploutocratie, elle, qui règne aujourd’hui, ne l’est pas. Selon Patrick Viveret11, 225 personnes contrôlent, en la possédant, l’équivalent de la richesse de 2 milliards et demi d’habitants de la planète Depuis de nombreuses années en Amérique, la ploutocratie a remplacé la démocratie, par suite d’une trop grande proximité de la classe dirigeante avec le monde de l’argent. Le système Bush-Cheney a atteint un degré si inusité dans la mise au service des intérêts privés, desmoyens publics que les rapines de Verrès sont devenues dérisoires. Les mensonges éhontés d’un Colin Powell à leur service, au Conseil de sécurité de l’ONU, relèguent « Tricky Dicky12 », au rang d’un enfant de choeur vidant les burettes. L’Histoire nous apprendra si cette ploutocratie ne s’est pas trouvé une solution pour maintenir l’essentiel de ses acquis, en se dotant d’une figure aimable pour les Américains, et accessoirement pour le monde (les Français sont si bon public !).

L’Europe à première vue, semble moins « abîmée » par cette dérive ploutocratique, et les règles plus anciennes, régissant les Etats, servent encore de limite au mélange irrémédiablement impur, de l’argent et du pouvoir, malgré les efforts répétés de l’actuelle Commission européenne. Celle-ci, en passe d’être « un gigantesque conseil d’administration13 », est présidée, pour peu encore, espérons-le, par José-Manuel Barroso, et dans lequel, le vibrionnant vice-président français tente de jouer, comme toujours, les utilités. Si l’Europe, comme la France de 1789, selon Mirabeau, est un « agrégat
inconstitué de peuples désunis »
, elle est toutefois devenue, en grande partie grâce à (à cause d’) eux, un ensemble de « trusts horizontaux et verticaux et de groupes de pression qui maintiennent sous leur contrôle, non seulement les produits du travail, mais les travailleurs eux-mêmes » selon le discours qui n’a pas vieilli, du « Président »14, à la chambre des députés français.

Si dans ce concert des Nations, l’Italie semble fleureter d’avantage avec l’abject du mélange des genres, toutes les démocraties, en sont atteintes, depuis près de trente ans. John Major, devenu « Chairman » de Carlyle Europe15, retrouve au conseil de cette société de placements américaine, le président George Bush père, l’ancien secrétaire d’Etat américain, James Baker et devait normalement être rejoint par son successeur du 10 Downing street si l’on en croit les sources britanniques, au moment de sasortie16. Il est vrai que l’Europe, en proposant à ce dernier, un poste diplomatique d’ampleur, retarde son entrée au « juteux conseil », et se grandit peu aux yeux du reste du Monde, par ce choix ambigu quant à la rigueur morale, de ce représentant du « Quartet ».

Sans entrer dans « la théorie du complot » que véhiculent çà et là des
organes idéologiquement connotés, il faut bien considérer que ce mélange des strates politiques et financières, qu’on a connu en France, à plusieurs reprises et que Montesquieu a si bien su rendre dans « Les Lettres persanes », au moment de la banqueroute de Law, est signe que le système politique est vermoulu. Les excès des boursicoteurs de la rue Quincampoix17, dont les « princes du Sang
»
, Conti ou le duc de Bourbon, n’ont pas été étrangers à l’abaissement moral qui frappa à mort, en la déconsidérant, la monarchie, avant que de l’emporter.

La démocratie européenne qui connaît régulièrement elle aussi, cette dangereuse dérive n’a souvent eu que deux voies pour s’en sortir. L’Histoire rappelle que les années de l’« entre-deux guerres », sont assez semblables aux nôtres, par l’abaissement des moeurs publiques
qu’on y vit, et les cascades de faillites et d’appauvrissement qui surgirent. La France a sans doute, toujours été la plus rétive à ces bassesses. Elle tombe plus volontiers en revanche, et de manière sporadique, dans ce que le grand géographe Malte-Brun appelle l’ochlocratie « ou l’anarchie populaire. (Celle qui) existe lorsqu’une multitude, une tourbe quelconque, s’empare d’un suprême pouvoir légitime. Donc la majorité même, lorsqu’elle n’est pas légalement constituée souveraine, ne peut exercer qu’un pouvoir anarchique »18. Les « assemblées générales » dans les universités en grève, ces dernières semaines, qui ont tant fait fuir, sans doute durablement, les étudiants étrangers, sont assez semblables, à cette déviance ultime de la démocratie en imposant une loi minoritaire et terroriste. Elle n’apparaît généralement que si le système représentatif en place n’apporte plus l’espoir de justice et de progrès humain (social, économique…).

La Commune qui échoua, ou les soviets qui réussirent (du moins à s’emparer du pouvoir), sont un peu semblables à cette sorte de chose.

La ploutocratie qui est le stade le plus ignoble de l’oligarchie et l’ochlocratie qui est celui de la plus grande dégénérescence de la démocratie, peuvent cohabiter un moment dans des états constitués, comme on le voit. Il faut s’interroger toutefois sur la durée qui sépare alors de la crise finale qui s’en suit toujours, si l’on ne propose pas une alternative réformatrice, voire révolutionnaire !

Elles peuvent donc, par leur coexistence simultanée, être aussi un signe que le retour aux idées fondamentales, se prépare et peut sourdre.

Plus prosaïquement pour ce qui nous concerne, puisque la finance, et notamment anglo-saxonne, est cause des maux qui accablent l’économie, il devient urgent de lui enlever son pouvoir de nuisance pour lui rendre sa capacité de servir « le bien commun ». C’est sans
doute cette « faille dans l’idéologie capitaliste » que note pour son « désarroi », Alan Greenspan que nous citions en introduction.

Pour y remédier, il nous semble que l’on devra avant tout examen, considérer que le travail des hommes, en entreprise, n’est pas la propriété des détenteurs des sociétés de capitaux plus anonymes que jamais. Cela ne signifie pas pour autant nier le rôle des finances. Il n’est que de voir, le poids du manque de crédit, que les erreurs des banquiers ont entraîné pour en comprendre son importance. Cette mesure faite, c’est la confiance des uns et des autres qui permet à
l’entreprise de créer, innover, fabriquer pour vendre et se développer et qui constitue la deuxième étape.

Deux articles, enchâssés aux extrémités, ouvrent chacun pour ce qui les concerne, (psychologie et performances de la stratégie), la perspective d’une réflexion élargie, mais toujours fondée sur l’analyse du terrain. Cela nous a amené à bâtir ce numéro de Finance, en tenant compte de ces données. C’est autour de ces deux thèmes d’analyse de la psychologie des composantes dans leur appréhension du
temps et des faits, et de mesures aussi précises que possible, que nous avons organisé ce numéro 2, de 2009.

Les normes comptables unanimement louées, puis vouées aux gémonies, souvent par les mêmes commentateurs, sont ici présentées in situ, comme il se doit dans une revue de sciences de gestion, qui se préoccupe d’abord, de finances d’entreprise. Elles ne sont pas seulement techniques, mais éminemment politiques, comme un rapport récent de l’Assemblée nationale française le découvre19. Nous ne pouvons nous empêcher de citer ce passage introductif : « Sur le plan international, les normes IFRS sont élaborées par un organisme indépendant composé d’experts : l’IASB, qui est l’émanation d’une fondation américaine composée de trustees indépendants et cooptés entre eux, via un processus de consultation sensé en garantir la qualité et la légitimité auprès de l’ensemble des parties prenantes. Pourtant, nombreuses sont les personnes auditionnées qui, estimant avoir du mal à se faire entendre d’experts parfois qualifiés « d’autistes » ou « d’ayatollahs de la comptabilité », ont souligné la mainmise de la vision anglo-saxonne et des grands cabinets d’audit anglo-saxons sur la normalisation comptable internationale.

C’est pourtant à un tel organisme que l’Union européenne a délégué, faute d’avoir su élaborer des normes comptables communes, son pouvoir de normalisation comptable…»

Pour sortir du dilemme que nous abordons furtivement, ici, Ploutocratie et/ou Ochlocratie, provoquées par la Financequi est le
dénominateur commun de ce numéro, nous essaierons de regarder de très près les choses, pour éviter l’écueil, soulevé avec sagacité déjà, par Napoléon Bonaparte, au printemps de 1789 : « On est en France comme chez un grand seigneur ruiné : du moment que l’on a de l’argent pour satisfaire au moment présent, l’on ne pense plus à l’avenir ».20

1. Alan Greenspan, Déclaration à la Chambre des représentants, Washington, 25 octobre 2008, cité par Patrice de Plunkett, Le Spectacle du Monde, n° 550, novembre 2008, page 9.

2. Philippe Naszályi : « tout se gère », There is always a management
solution… Article published by La Revue des Sciences de Gestion and available at http://www.larsg-revue.com  or http://www.larsg-revue.com/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/articles/larsg/pdf/1996/03/larsg199615916001.pdf

3. La loi du 23 mai 1863 dispense les petites et moyennes sociétés anonymes d’une autorisation administrative. La loi du 24 juillet 1867 relative aux sociétés par actions a supprimé l’autorisation préalable de fondation d’une société anonyme.

4. Loi du 24 janvier 1984 modifiée, n° 84-46, relative au contrôle des établissements de crédit.

5. Code du Commerce, chapitre V, titre II.

6. Pierre Chaunu, Colomb ou la logique de l’imprévisible, Bourin, 1993, 303 pages.

7. Jacques Heers : Christophe Colomb, Hachette, Paris, 1991, 666 pages.

8. La Loi de modernisation de l’économie n° 2008-776 du 4 août 2008, Titre 1 chapitre I instaure le statut de l’entrepreneur individuel communément appeléauto-entrepreneuravec comme date d’application le 1° janvier 2009.

9. « Grâce à la mise en oeuvre du régime de l’auto-entrepreneur 47 121 entreprises créées, soit +89 % par rapport à fin 2008 », Record de créations d’entreprises en mars 2009 par Yves Soulabail, mercredi 22 avril 2009

10. « Le roi Midas a des oreilles d’âne », « Midas has the ears of an ass ! » Article published by La Revue des Sciences de Gestion and available at http://www.larsg-revue.com or http://dx.doi.org/10.1051/larsg:2007001

http://www.larsg-revue.com/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/articles/larsg/abs/2007/01/larsg200722301/larsg200722301.html

11. Patrick Viveret, au Forum « Réinventer la démocratie », Grenoble,
France-inter, le 7-9 du samedi, parStéphane Paoli et Sandra Freeman,9 mai 2009, 8 h 35.

12. Surnom du Président Richard Nixon, « Richard le tricheur », après
l’affaire du Watergate en 1974.

13. Le Président, film d’Henri Verneuil, dialogues de Michel Audiard d’après un roman éponyme de Georges Simenon. Paris, 1er mars
1961.

14. Le Président, film d’Henri Verneuil, op. cit.

15. Business Editors London- (Business Wire)-May
14, 2001 « The Carlyle Group is pleased to announce that John Major, the former Prime Minister of Great Britain, will be joining the firm as Chairman of Carlyle Europe ».

16. « He’s Eyeing up £250K Job With Arms
Trade Link Firm »
Tony Blair… is being lined up for a highly lucrative position with the Carlyle Group — an Americanbased investment giant with strong links to the White House and the
defence industry… » Sources in the City have revealed that he is « seriously considering » a high-profile role with Carlyle… » Last night one leading City source said : « Private equity firms
don’t come any more powerful than Carlyle. »
At one time, Carlyle’s multi-million pound investors included Saudi members of the… family of…
Osama bin Laden. » http://www.theleftcoaster.com/archives/001237.php

17. C’est là que se trouvait les bureaux de la compagnie des Indes de John Law. On se reportera à l’ouvrage mémorable d’Edgar Faure, La Banqueroute de Law, 17 juillet 1720, Paris, Gallimard, coll. « Trente journées qui ont fait la France », 1977, 742 pages.

18. Conrad Malte-Brun, Jean Jacques Nicolas Huot, « Précis de la géographie universelle ou description de toutes les parties du monde sur un plan nouveau, d’après les grandes divisions naturelles du globe ; précédée de l’histoire de la géographie chez les peuples anciens et
modernes, et d’une théorie générale de la géographie mathématique… », éditeur Aimé André, Livre 47e, Paris 1837, pages 689-690.

19. Rapport n° 1508 d’information déposé, en application de l’article 145 du Règlement, par la Commission des finances, de l’économie
générale et du plan, relatif aux enjeux des nouvelles normes comptables et présenté par MM. Dominique Baert et Gaël Yanno, Députés. AN. 10 mars 2009.

20. Lettre de Napoléon Bonaparte à son oncle, Joseph Fesch, le 28 mars 1789 in Charles Napoléon : « Napoléon par Napoléon, pensées, maximes et citations », Le Cherche Midi, Paris 2009, 282 pages, page 15.