Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Adoption du projet de loi sur la formation professionnelle

Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi, se félicite de l’adoption du projet de loi relatif à
l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie à l’Assemblée nationale le 21 juillet 2009, première étape du processus parlementaire, avant son examen au Sénat en
septembre.

Le texte a été adopté à une large majorité. L’objectif de ce projet de loi est de permettre que chaque
personne puisse évoluer d’un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle et accéder plus facilement à la formation en particulier pour les salariés des petites et moyennes
entreprises et des demandeurs d’emploi. Le texte s’appuie notamment sur l’accord du 7 janvier 2009 signé à l’unanimité par les partenaires sociaux.

Le projet de loi s’articule autour de trois idées fortes.

Premièrement, une plus grande justice et équité du système de
la formation
au travers notamment de la création d’un fonds paritaire de sécurisation (1Md€ environ). Deuxièmement, insuffler une plus grande culture
emploi
au sein de la formation professionnelle au travers du renforcement des contrats en alternance, de la création d’un droit à l’information et l’orientation ou la création d’outils de
sécurisation pour les salariés en cas de rupture du contrat de travail. Troisièmement, renforcer l’efficacité et la transparence en améliorant la
qualité des formations et en réformant les OPCA.

Enfin, le
projet de loi renforce la coordination entre les acteurs Etat, régions et partenaires sociaux tant au niveau national qu’au niveau régional sans remettre en cause les compétences respectives des
acteurs, en particulier les principes de la décentralisation.

Lettre pour l’Association des Journalistes du Press Club de France

Courrier de André Bercoff que nous reproduisons en intégralité.

 

« La réunion et le vote du bureau exécutif des 10 vice-présidents, le 30 juin dernier, appellent, je le crois,
quelques commentaires.

La personne élue par le dit bureau n’est évidemment pas en cause : Bernard de la Villardière a déjà été,
pendant 3 ans, président de l’Association des journalistes du Press Club de France et sa compétence et son intégrité sont connues. Même chose pour Olivier Galzi.

Le problème de cette élection n’est pas une question de personnes, mais de
principes.

Les statuts du club français de la presse (association 1901) sont suffisamment flous pour permettre toutes les
interprétations. Aussi ne s’agit-il pas de contester la légalité d‘une élection, mais de constater que le vote du 23 juin par l’ensemble des adhérents pour élire le conseil d’administration est
en partie vidé de son contenu, dès lors que les adhérents votent
aussi en fonction de l’identité
des candidatures à la présidence, identités  connues
avant le vote, comme cela s’est toujours passé depuis la fondation du Press Club de France, il y a 23 ans.

En effet, jamais un président sortant  ou un candidat ne se sont
déclarés après la réunion et le vote de l’assemblée générale. En l’occurrence, la légitimité de la coutume devrait combler le vide des statuts.

Or, c’est la première fois qu’un candidat à la présidence ne se présente qu’après le vote de l’Assemblée générale.
Il paraît normal – et ce devrait être la moindre des choses – que l’Assemblée générale connaisse les noms de tous les candidats qui se présentent. C’est bien pour cela qu’on m’a demandé avant le
16 juin – comme à Olivier Galzi – une lettre manuscrite exprimant notre volonté de faire acte de candidature. Comment s’explique alors la candidature de dernière minute de Bernard de la
Villardière ?

L’un des effets pervers  – et des plus fâcheux – de ce système, c’est
que ceux qui se présentent sont automatiquement mis en infériorité par rapport à ceux qui ne se présentent pas ; ce qui, on l’avouera, est le comble du paradoxe. Les candidats qui veulent en
effet s’engager à la présidence de l’Association sont condamnés à s’éliminer réciproquement en rayant les noms du concurrent et de ses proches  
alors que d’autres, qui se sont contentés d’être sur la liste, émergent au sommet de celle-ci. Absurdité de ce système de liste unique dont on voit aujourd’hui les limites.

Précisons : à partir du moment où selon les statuts, c’est le comité exécutif qui choisit le président, chaque
candidat a intérêt à éliminer la concurrence afin que « les rivaux » ne figurent pas parmi les vice-présidents. Cette concurrence a fait qu’Olivier Galzi a été éliminé du Conseil
d’Administration – ce qui est aberrant – et que moi-même ne figure pas au bureau exécutif – ce qui n’est pas tout à fait normal, eu égard à la trentaine de pouvoirs qui m’ont été directement
accordés, ce qui est une première, pour un candidat, dans les annales du Press Club.

Nous sommes donc arrivés à un vote qui a été tout simplement – et aucune personne de bonne foi n’affirmera le
contraire – détourné, voire faussé. Encore une fois, si légalement il appartient au bureau exécutif de choisir le président, il n’est pas normal qu’un candidat apparaisse à la dernière minute
sans que cela soit aucunement connu ni communiqué non seulement aux adhérents mais également – ce qui est un comble – au conseil d’administration.

Dès lors aujourd’hui, il apparaît juste qu’au moins le conseil d’administration revote en ayant connaissance de
toutes les candidatures, sinon, ce qui serait encore plus légitime, il conviendrait de faire revoter la totalité des adhérents.  Je précise que, étant
le seul candidat resté en lice au soir du 23 juin, je suis prêt à me retirer en cas de nouveau vote. Il faut en finir avec les problèmes d’ego.

Relativisons l’affaire : nous ne sommes certes pas et heureusement en Iran ou en Tchétchénie, mais ce qui
s’est passé une semaine après le vote de l’Assemblée générale a de vagues parfums de « pu-putsch » très petit format, et dont le Press Club – qui est une sacrément bonne institution –
se serait bien passé. 

Ni de la Villardière, ni Galzi, ni moi-même ne méritons ça. Encore moins vous. »

3e édition du moteur A-vos-soldes.fr, par Yves Soulabail

Les soldes sont à la mode. La législation évolue… les acteurs du secteur aussi.
La plateforme de création de trafic pour les produits soldés prendra place sur le Net le 1er jour des soldes, le Mercredi 24 Juin à 8h. www.a-vos-soldes.fr est un moteur de recherche de produits en soldes multi-marchands redirigeant le trafic vers les sites marchands participants. Site éphémère, il sera en ligne du 24 Juin au 28 Juillet 2009. Cette opération est ouverte aux boutiques en ligne proposant des produits de marque soldés. Son objectif est d’offrir aux internautes un accès rapide et pratique aux produits soldés, et aux vendeurs, de gagner en visibilité sur leurs fins de série.

L’engagement de chaque site participant est de fournir son flux de produits. La participation financière est essentiellement à la performance

Un blog, dont le contenu éditorial se compose d’articles sur les bonnes affaires nouvellement mises en ligne ainsi que des informations générales sur les soldes, est rattaché au site www.a-vos-soldes.fr afin d’informer quotidiennement les visiteurs et d’optimiser le référencement naturel du site.

Le site www.a-vos-soldes.fr présente actuellement une page d’attente avec les dates de soldes d’été de tous les départements, et un champ email pour être prévenu de l’ouverture du site (24 juin 2009 à 8h00).

A l’Université de Caen Basse-Normandie, l’IAE voit ses candidatures progresser de 25%

A l’heure des inscriptions pour la prochaine rentrée universitaire, il semble légitime de se demander si les mouvements de grèves survenus en 2009 ont affecté
l’attractivité des Universités auprès des étudiants… A l’Université de Caen Basse-Normandie, l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) enregistre une hausse des candidatures de 25% à
l’entrée de ses diplômes de Licences et de Masters Management en formation initiale et en apprentissage, ce qui l’amène à renforcer sa sélectivité.

 

En Licence : 391
candidatures, en hausse de 26 % par rapport à l’an dernier

En Master 1 : 849
candidatures, en hausse de 33 % par rapport à l’an dernier

En Master 2 : 906
candidatures, en hausse de 18 % par rapport à l’an dernier

 

Il est important de signaler que l’IAE de Caen n’a pas ouvert de places supplémentaires dans ses programmes, et que
les modalités d’inscriptions sont les mêmes que l’an dernier : admission sur dossier suivi dans certains cas d’entretiens individuels et d’épreuves complémentaires. L’IAE a donc du renforcer
sa sélectivité.

 

En Licence : 81
places pour 391 candidats, soit un taux de sélectivité de 21 % (5 points de mieux qu’en 2008)

En Master 1 : 186
places pour 849 candidats, soit un taux de sélectivité de 22 % (7 points de mieux qu’en 2008)

En Master 2 : 264
places pour 906 candidats, soit un taux de sélectivité de 29 % (5 points de mieux qu’en 2008)

 

www.iae.unicaen.fr

La qualité de l’orientation et des services d’orientation en débat

La qualité des services d’orientation est un enjeu crucial de politique publique au sein des pays de l’OCDE.

En vue de la garantir, certains pays développent des référentiels de compétences, instaurent des mécanismes marchands ou des normes particulières de gestion. En France, la segmentation du système est un obstacle à l’amélioration de la qualité et à la visibilité des services pour les citoyens. Diverses initiatives, nationales et régionales, cherchent à mieux garantir la qualité par la mise en oeuvre d’une politique cohérente d’orientation tout au long de la vie.

Ces démarches soulèvent cependant des questions qui font aujourd’hui débat : faut-il privilégier des normes de qualité transversales ou spécialisées par publics ?

Doit-on décentraliser pour favoriser la proximité et quelles procédures d’évaluation adopter ?

 

L’Université d’Eté du MIP sur Google et l’Information

MIP Ecole de Management a organisé son Université d’Eté 2009 sur le thème : Google et l’information. Avec les technologies, comment enseigner,
former, prendre des décisions, s’informer diriger des hommes ou encore innover ? Ces sujets touchent autant les professeurs que les managers en activité !

Avec les experts : Jean Grimaldi d’Esdra, Directeur de MIP Formation Permanente, Aubry Pierens, professeur de Management et chef d’entreprise,
Declan Murphy, professeur de Leadership, à Sacramento (Californie), Serge Eyrolles, PDG du groupe Eyrolles et Président du Syndicat National de l’Edition, Yves Caseau, Executive Vice Président de
Bouygues Telecom (Innovation & Services) et Daniel Ichbiah, auteur de « Comment Google mangera le monde ?», les professeurs ont tenté de répondre aux questions :

· Ce que Taylor a fait pour le travail manuel, Google le fait-il pour l’esprit ?

· Sommes-nous définis par notre façon de lire ou de nous informer ?

· Pourquoi nos cerveaux se porteraient mieux, s’ils étaient remplacés par une intelligence artificielle ?

· Pourquoi avons-nous un besoin insatiable d’information ?

Cette journée d’échanges et de réflexions a révélé une réelle inquiétude pour une société qui a été complètement transformée par l’arrivée de
l’ordinateur et qui tend à confondre information et connaissance. Selon Jean Grimaldi, « le « clic » empêche nos pensées de digérer les données reçues, de les mûrir ».

Il est primordial de garder un regard sur le monde qui nous entoure. Aubry Pierens considère qu’il s’agit de réaliser que nous ne sommes jamais
que devant un écran vert « alors que le monde autour de nous hurle et que nous ne l’entendons pas ! ».

Le débat lancé par Benoît Arnaud, directeur du Groupe MIP sur : Google rend-il idiot ?

met en évidence le problème de la quantité d’information que l’on brasse face au peu de temps dont on dispose pour l’analyser ou l’approfondir.
Yves Caseau constate que « Google peut nous amener à devenir superficiel du fait de la quantité d’information donnée et de la rapidité avec laquelle elle est diffusée ». Serge Eyrolles
s’interroge sur l’enjeu éthique de l’Internet : « chacun fait et dit ce qu’il veut. Comment gérer cela ? ». En conclusion, tous s’accordent à dire qu’il y a un vrai enjeu face à
l’Internet : celui de savoir prendre du recul, méditer, demeurer longuement sur une question et que cet aspect de la lecture en tant que connaissance mérite d’être sauvegardé. Par ailleurs cela
exige une gestion de soi même et de son temps, apprendre à cultiver de nouvelles formes d’attention sans se laisser happer par l’outil, aussi fabuleux soit-il !

Quant à savoir si
Google rend idiot, et intelligent les gens intelligents !

Les services résistent mieux à la crise

Le Groupement des Professions de Services, en collaboration avec l’institut Coe-Rexecode, a rendu public jeudi 9 juillet son tableau de bord économique des services
en France, véritable état des lieux du secteur des services interrogeant sa place dans l’économie, l’emploi, le climat des affaires.

 

Les services subissent la récession mais
résistent grace à leur modele de croissance

Après avoir connu une progression de leur activité de 1,2 % en 2008, soit davantage que les autres branches (-2,4 % pour l’industrie, +0,6 %
pour l’ensemble des branches) mais beaucoup moins que les années précédentes (3 % en 2007 et 3,6 % en 2006), les services sont entrés de plein fouet dans la crise.

Le quatrième trimestre 2008 a ainsi vu la valeur ajoutée du secteur des services chuter de 4 %, une tendance confirmée au premier trimestre
2009, avec une baisse de 3,2 %. Au total, l’acquis de croissance pour l’année 2009 est de -1,5 %, ce qui représente toutefois une chute moins prononcée
que dans les autres secteurs
(-9,2 % pour l’agriculture, -3,7 % pour l’industrie, -2,2 % pour l’ensemble des branches).

 

Cette résistance tient à la spécificité du modèle de croissance des services, qui se distinguent
par :

·         une croissance endogène, 60 % des clients des services étant les services eux-mêmes. Ainsi,
l’impact de la considérable baisse de l’activité industrielle (-18,5 % au quatrième trimestre 2008 et -17,8 % au premier trimestre 2009) a été limité, les
entreprises industrielles et agricoles ne consomment en effet que 21 % des services fournis en France.

·         une économie largement fondée sur des
contrats longs
(annuels, voire pluriannuels).

 

Une situation contrastée

Les services, qui représentent 57 % du PIB et 47 % de l’emploi marchand, ont par conséquent plutôt tenu leur rôle traditionnel d’amortisseur,
sans pour autant que ce mécanisme ait joué à plein compte tenu de l’ampleur de la crise. Au cours, des 30 dernières années, les services ont en effet constitué le socle de la croissance, avec un
taux moyen de 2,9 % par an, contre 2 % pour l’ensemble de l’économie.

Les situations des entreprises de services sont cependant contrastées. Les plus tributaires de l’activité industrielle souffrent
particulièrement. Première « variable d’ajustement » de toutes les entreprises, le travail temporaire, qui réalise près de la moitié de son chiffre
d’affaires avec l’industrie, chute de 5,8 % au premier trimestre 2009
(après une perte de 6,5 points de croissance sur l’année 2008). En revanche, le secteur du nettoyage voit son activité
augmenter de 1,1 %.

 

Emploi : des pertes considerables liees à
l’interim

Compte tenu de leur forte composante en ressources humaines (de 50 à 80 % du chiffre d’affaires selon les branches), il était à craindre que les
services contribuent à « amplifier » l’impact de la crise en termes d’emplois, par d’importants ajustements de main d’œuvre.

Une prévision que les chiffres confirment : au premier trimestre 2009, les services perdent 167 000 postes par rapport au premier trimestre 2008. A titre de
comparaison, toujours en rythme annualisé, le nombre de pertes d’emplois dans l’ensemble de l’économie s’élève à 214 000, dont 92 000 dans le secteur industriel (le secteur non-marchand, et en
particulier public a créé dans le même temps 64 000 emplois).

La situation est toutefois, ici aussi, très contrastée : hors intérim, les effectifs des services aux entreprises sont stables sur un an,
alors que, de leur côté, les services aux particuliers ont créé 24 000 emplois
.

D’après l’enquête de conjoncture de juin 2009 réalisée auprès des chefs d’entreprise des services, ceux-ci
anticipent une poursuite des suppressions d’emplois dans les services aux entreprises. Le ralentissement enregistré dans les services aux particuliers devrait lui aussi se prolonger.

Selon Georges Drouin,
président du GPS, « cet état des lieux inquiétant doit conduire à mobiliser toutes les énergies pour accélérer la sortie de crise. Or, la remise en
cause des allègements de charge sur les salaires, ou le projet d’une taxe sur la valeur ajoutée applicable à toutes les entreprises (même les petites) seraient autant de mesures « anti-services »
qui constitueraient des contresens majeurs ».

Le Grand Dijon s’engage avec le Groupe ESC Dijon Bourgogne

En 2007, le Groupe ESC Dijon
Bourgogne s’est lancé dans un plan de développement stratégique 2007-2012 intitulé « ESC Dijon Bourgogne Horizons 2012 ». Les objectifs : renforcer la place du Groupe ESC
Dijon Bourgogne dans le panorama des Grandes Écoles de management françaises, lui donner une dimension européenne et acquérir un rayonnement académique international sur des domaines d’excellence
en lien avec les atouts du territoire.

Rattachée à la CCI Dijon, déjà engagée financièrement dans cette démarche, l’École concrétise aujourd’hui le soutien
du Grand Dijon sous la forme d’une contribution à ce plan de développement, à hauteur de 600 000 € sur une période de 3 ans. Cette signature constitue donc une étape importante dans la
consolidation des acquis et la progression vers l’excellence de l’École, compte tenu notamment de son articulation très forte avec son territoire.
La
signature de cette convention de partenariat a eu lieu le 2 juillet sur le campus de l’École en présence de François Rebsamen, Président du Grand Dijon et Sénateur-Maire de Dijon, Patrick
Laforêt, Président de la CCI Dijon, et Stéphan Bourcieu, Directeur du Groupe ESC Dijon Bourgogne.

L’Université Pierre et Marie Curie et le Collège des Ingénieurs

lancent un double diplôme de Doctorat et de MBA : Science et Management

Dès septembre prochain, l’UPMC www.upmc.fr et le Collège des Ingénieurs

www.cdi.eu
joindront leurs compétences et leur expérience pour proposer un nouveau programme doctoral exigeant à double compétence : « Science & Management ». Ce double cursus, qui débouche sur un double diplôme de Doctorat et de MBA,
s’appuiera sur une formation théorique et pratique au management associée à la conduite d’un projet doctoral original et innovant. Ce programme doctoral est particulièrement attractif pour les jeunes scientifiques qui se destinent à des postes de haute responsabilité au sein d’entreprises publiques ou privées après avoir suivi une formation de haut niveau par la recherche. Un atout de ce programme est l’affectation des participants dans une entreprise, ce qui offre à chacun d’entre eux l’opportunité unique de travailler comme consultant-junior dans des entreprises internationales.

Eclairage sur les tarifs de l’électricité par EDF

En ce qui concerne les tarifs
réglementés de vente de l’électricité, les évolutions tarifaires sont décidées par le Ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et par le
Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, après avis de la Commission de régulation de l’énergie.

Selon un communiqué officiel conjoint Jean-Louis BORLOO et Christine LAGARDE, s‘agissant d’une évolution tarifaire en 2009, aucune
décision n’a été prise par le Gouvernement sur son opportunité et son niveau. La Commission de régulation de l’énergie n’a pas été saisie d’une proposition du Gouvernement.

Les chiffres évoqués récemment dans la presse par le président d’EDF n’engagent donc que
lui.

Les prix pratiqués en France sont inférieurs de 15 à 30 % aux prix pratiqués chez nos voisins
européens, grâce à la compétitivité du parc électronucléaire construit essentiellement dans les années 1980.

La compétitivité du parc de production électrique français, au bénéfice des consommateurs et de notre
industrie, est donc une priorité stratégique du Gouvernement.

Les prix de
l’électricité doivent naturellement permettre de financer l’important programme d’investissement attendu en France dans les 10 prochaines années, tant pour la production que pour l’amélioration du
réseau. Cet effort doit être financé par les gains de productivité de l’entreprise EDF et par des majorations tarifaires. Celles-ci doivent cependant tenir compte de la situation fragile de
nombreux ménages et entreprises dans le contexte économique actuel, ce qui exclut une progression trop rapide.

Partage de la valeur ajoutée : les Scop témoignent

Dans son édition du lundi 13 juillet, le quotidien Libération publiera un point de vue de Patrick Lenancker, président de la Confédération générale des Scop sur le partage des profits et de la valeur ajoutée, deux jours avant que n’expire le délai proposé aux partenaires sociaux pour remettre au président de la République leurs propositions sur la question de la répartition des richesses.

 

Conseil d’Orientation de la Déontologie des Dirigeants Salariés

Code de bonne conduite des dirigeants

Par une signature solennelle au Sénat le 29 juin, les principaux réseaux de dirigeants salariés viennent d’élaborer leur « code de bonne conduite » sous l’égide de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants (FNCD) en publiant leur charte de déontologie, installent leur C.O.D.

Chargé d’assurer le suivi de cette charte et d’élaborer un rapport annuel sur l’application et les orientations de leur déontologie.

Le C.O.D. est constitué d’un collège de mandataire des dirigeants salariés et d’un « collège d’honneur » de personnalités qualifiées représentant, par leur fonction ou leur expérience, les différentes parties prenantes de l’Entreprise.

Par cet acte symbolique, répondant à une attente pressante et large de l’opinion, ils réaffirment leurs valeurs et les principes de comportement et d’action pour lesquels ils s’engagent avec leurs pairs.

Ils tiennent à rappeler qu’ils représentent la composante principale (à près de 90 %) des équipes de direction en charge de la conduite de la politique des entreprises, ce qu’ils réalisent de façon exemplaire – pour une écrasante majorité d’entre eux – en assumant l’ensemble des risques de leur
métier.

CONSEIL D’ORIENTATION DE LA DEONTOLOGIE DES DIRIGEANTS SALARIES

Cette instance indépendante, placée sous l’égide de la FNCD, a une double mission :

– Assurer la mise en place et le suivi de la charte de déontologie des dirigeants salariés dans les réseaux signataires,

– Elaborer un rapport annuel sur l’application et les orientations de la déontologie.

Par ailleurs, le C.O.D. pourra être saisi, à titre consultatif, pour émettre un avis sur les problématiques susceptibles d’apparaître dans l’actualité sociale en ce domaine.

Le C.O.D. est constitué d’un mandataire de chacun des réseaux de dirigeants salariés – les premiers réseaux signataires de la charte étant considérés comme membres fondateurs – et de personnalités qualifiées représentant, par leur fonction ou expérience, les différentes parties prenantes de l’Entreprise.

Le bureau du C.O.D. est composé,

– d’un président : Jean-Louis CHAMBON (FNCD)

– de trois vice-présidents : Daniel BACQUEROET (DFCG), François DESPORTES (ADOM) et William NAHUM (L’ACADEMIE)

– d’un secrétaire général – François-Xavier SIMON – et de 6 membres.

Le collège des personnalités qualifiées se compose de :

– Franck BOURNOIS. Professeur d’université – Paris II. Directeur général du CIFFOP

– Daniel BURLIN. Président de l’IAFEI (International Association Financial Executive Institut)

– Jacques-Henri DAVID. Président du Cercle Turgot

– Jean-Bertrand DRUMMEN. Président du Tribunal de
Commerce de Nanterre

– Bernard ESAMBERT. Président du Club des Vigilants

– Marcel JAYR. Membre de la commission Epargnants de l’AMF, Membre des comités d’actionnaires individuels de l’ANSA et d’Euronext

– Philippe LANGLOIS. Professeur émérite de droit et Avocat

– William NAHUM. Président de l’Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières, Médiateur national du crédit délégué

– Raymond POULAIN. Coach, accompagnateur de dirigeants. Past président de Syntec Recrutement, Général (2ème s) Jean-Gilles SINTES. Conseiller du président du Groupe Viel &
Cie

– Daniel VITRY.Professeur d’université. Directeur au Ministère de l’Education Nationale

Le bureau est, par ailleurs, assisté de quatre commissions : Finance, banque et assurance – Coopération, économie sociale et mutualité –
Industrie – Secteur libéral, public et santé

COLLEGE DES MEMBRES FONDATEURS

– L’ACADEMIE des Sciences et Techniques Comptables et Financières

– ACSED. Association des Cadres Supérieurs et Dirigeants de France Telecom

– AD-PA. Association des Directeurs au service des Personnes Agées

– ADOM. Association des Directeurs d’Organismes de Mutualité

– AEIHFI. Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de Haute Finance

– CED. Culture Economie Défense

– DFCG. Association Nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion

– DIRCA. Mouvement des Cadres Dirigeants de la Coopération Agricole et de l’Agroalimentaire

– EOA. European Outsourcing Association

– EUROLAW

– FNCD. Fédération Nationale des Cadres Dirigeants

– FNCSEG. Fédération Nationale des Cadres Supérieurs de l’Electricité et du Gaz

– SNAD MSA. Syndicat National des Agents de Direction de la MSA

– SNCD. Syndicat National des Cadres de Direction du Crédit Agricole

– SNCDEG. Syndicat National des Cadres de Direction des Entreprises de Groupama

– SNDCA. Syndicat National des Directeurs de Chambres d’Agriculture

– SND CER. Syndicat National des Directeurs de Centres d’Economie Rurale

– SNDOPA. Syndicat National des Directeurs d’Organismes Professionnels Agricoles

– SND SAFER. Syndicat National des Directeurs de SAFER

– SNPMA. Syndicat National des Praticiens de la MSA

COMMISSIONS SPECIALISEES

Finance, Banque et Assurance

Président : Daniel BACQUEROET (DFCG)

Vice-président : Gérard CROS (SNCD)

Coopération, Economie Sociale et Mutualité

Président : François DESPORTES (ADOM)

Vice-président : Gérard BARANGER (DIRCA)

Industrie

Président : Guy SALZIGER (ACSED)

Vice-président : Jacques BOISSEAU (FNCSEG)

Secteur Libéral, Public et Santé

Président : Philippe MAHOT (SNPMA)

Vice-président : Pascal
CHAMPVERT (AD-PA)

http://www.fncd.fr

Situation de l’emploi et mobilisation du Gouvernement face au chômage

En ce qui concerne les chiffres du chômage pour l’année 2009, les dernières prévisions disponibles
sont celles de l’UNEDIC, qui prévoient une hausse de 639 000 chômeurs.

Les institutions de prévision mettront ces chiffres à jour en fonction de l’évolution de la situation
économique.

Face à cette situation, le travail du Gouvernement est de tout faire pour accompagner ceux qui
sont touchés par la crise. La réunion que le Président de la République a tenue le 1er juillet avec les partenaires sociaux a été l’occasion de tirer un premier bilan des mesures
prises pour lutter contre la crise et son impact sur l’emploi : développement de l’activité partielle, création du fonds d’investissement social, baisse de charges sociales pour les
embauches dans les très petites entreprises, renforcement de l’indemnisation et de l’accompagnement des licenciés économiques, mesures spécifiques pour l’emploi des jeunes, en particulier pour
développer l’alternance.

Par rapport à ses voisins européens, la France parvient à amortir le choc du chômage : la hausse
du nombre de chômeurs sur un an y atteint 19%, contre 43% pour le Royaume-Uni, 51% pour la Suède et 87% pour l’Espagne, selon Xavier
Darcos, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité et Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’État chargé de l’Emploi
Auprès du
Ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi

merlane s’associe à l’IAE de Toulouse sur l’Outsourcing RH

Partenaire de la Chaire “Management des Ressources Humaines” de l’IAE de Toulouse, merlane, cabinet de
conseil en Management et Ressources Humaines, aidé des étudiants de la promotion 2008/2009 du Master et de la contribution de cinq Directeur des Ressources Humaines (
Philippe Touraine, D.R.H. Crédit Social des Fonctionnaires, Donald Fraty, D.R.H. EADS Share services, Annie Sanz,
R.R.H. EADS Astrium, Norbert BELTROL, R.R.H. Continental Automotive, Jean-Luc Estremo, Directeur de la Formation de Turbomeca – Groupe SAFRAN)
, a réalisé une Etude sur la Performance de l’Outsourcing RH.

 

L’Outsourcing RH : la réelle délégation d’un service pour créer de la
valeur.

Dans le cadre du travail d’investigation pour la réalisation de cette étude, merlane et l’IAE de Toulouse se sont
intéressés au besoin croissant des entreprises qui, pour se recentrer sur la cohésion de leur organisation, favorisent l’externalisation de la fonction Ressources Humaines.

Le document réalisé retrace ainsi l’ensemble des procédures de la prestation, le périmètre d’intervention du
prestataire et les objectifs que ce dernier se doit d’atteindre. Et ce, malgré une réticence qui peut exister au départ pour ce type de prestation (perte de maîtrise et de compétence, conflits de
pouvoir, crainte d’une dépendance vis-à-vis du prestataire…).

Cette étude met ainsi en avant les facteurs clés de succès dans la mise en œuvre d’une action d’externalisation, afin
que celle-ci soit ciblée et créatrice de valeur ajoutée stratégique pour l’entreprise (répartition des rôles, transparence, transfert de compétences, coproduction…).

 

Un Outsourcing performant préconisé par merlane et l’IAE

Les consultants de merlane ont apporté leur expertise dans ce domaine, en soutenant les étudiants dans leur
préconisation d’un outsourcing performant, offrant une relation pérenne entre l’entreprise qui externalise et le prestataire.

Il en ressort que l’outsourcing RH contribue à crédibiliser et à redonner du sens à la fonction RH, en l’aidant à
déployer ses énergies.

Mais la recommandation principale avant le recours à l’externalisation de la fonction RH est tout d’abord une bonne
analyse de la stratégie RH de l’entreprise, l’identification pertinente des activités à outsourcer et des éventuels freins à cette externalisation… pour ne pas répondre à un seul phénomène de
mode.

« Avec
un besoin croissant des entreprises à se recentrer sur la cohésion de leur organisation, la notion d’outsourcing performant est essentielle et se caractérise par l’ensemble des éléments clés, tels
que le ciblage de la mission ou la mise en place d’un contrat de prestations clairs, qui permettent de délimiter les domaines d’intervention de chacun des acteurs, et donc d’optimiser la qualité de
la prestation », précise Jean-Claude Merlane, Président de merlane.