Appel à Comm. : Risques et formes de travail à travers les nouvelles technologies

nouvelles technologies, nouvelles formes de travail, nouveaux risque au travail. Perpectives comparatives et
europeennes

Risques et formes de travail à travers les nouvelles
technologies

IUT GACO

Licence professionnelle assistants gestionnaires de ressources
humaines

Licence professionnelle gestion touristique et
hôtelière

DUT GACO

Appel à Communication

Colloque du jeudi 1 décembre 2011

Internet au travail, e-mail,
caméras, GSM, GPS, géolocalisation, travail à distance, sites sociaux comme (Facebook, Twitter, Linkedin…), les technologies de communication ont profondément modifié le fonctionnement des entreprises et le monde du travail. Cela amène l’apparition de nouvelles formes de travail et aussi de nouvelles formes de relations de travail. Certaines peuvent présenter un intérêt pour le salarié par exemple plus grandes possibilités de télé travail ce qui peut être avantageux pour ce dernier. Cela ouvre aussi des possibilités élargies de délocalisation du lieu du travail, d’où l’intérêt d’une vision internationale de ces questions, et ouvre des possibilités de flexibilité comme le détachement, l’outsourcing ou les contrats multiples, il y a lieu aussi de s’interroger sur le rôle de l’employeur dans ce nouveau contexte.

On a vu aussi la multiplication des licenciements par sms ou l’utilisation par l’employeur de ce qu’il trouve sur les réseaux sociaux auxquels appartient le salarié pour justifier son licenciement ou prendre ses décisions en matière d’embauche.

Les nouvelles technologies et les nouveaux modes de fonctionnement qu’elles engendrent sont aussi de nature à aggraver des risques déjà connus et/ou à créer aussi de risques pour la santé physique et morale des salariés.

D’où l’importance d’un questionnement qui porte sur leurs effets sur le travail et la santé du travailleur ainsi que sur le devenir du le droit du travail dans un tel contexte et à chercher à appréhender quelles
peuvent être les limites du pouvoir de contrôle de l’employeur, les sanctions possibles et le droit du travailleur au respect de sa vie privée et sa santé.

Dans ce contexte, la jurisprudence était déjà intervenue plusieurs lois, conventions collectives et avis ont été adoptés pour régler leur usage, sur lesquelles il est utile de faire le point.

Les auteurs pourront essayer de rester le plus proche du vécu de l’entreprise, mais une vision plus lointaine plus prospective n’est pas interdite et même souhaitée.

Éléments non exhaustifs de problématique.

 

Plusieurs questions se posent :

1.      Finalités des nouvelles technologies

2.      Finalités des systèmes de production et de gestion utilisant les nouvelles des nouvelles technologies

3.      inconvénients et limites
tant pour l’employeur que pour les salariés des systèmes de
production et de gestion utilisant des nouvelles technologies

4.      rôle possible des syndicats et des institutions représentatives du
personnel

5.      décloisonnement vie privé vie publique par l’utilisation des réseaux sociaux

6.     changements dans le travail générés par
l’introduction
des nouvelles
technologies dans les procès de travail

7.      conséquences sur la santé physique et morale des salariés

8.      aspects internationaux

9.     Les autres champs d’interrogations sont possibles …

Toutes les disciplines du droit et des sciences humaines et
sociales, mais aussi des sciences « dures » sont potentiellement interpellées par ces problématiques.

Toutes les méthodologies sont recevables : analyses de textes, de
jurisprudence, enquêtes, études quantitatives, etc.

Les analyses comparées, les études de dispositifs étrangers
(particulièrement européens) seront particulièrement appréciées.

Les propositions de communication

Rédigées en français et accompagnée d’un bref résumé en anglais, elles ne devront pas dépasser une page (maximum 5000 signes), en fonte Times New Roman 12, et seront fournies sous forme de fichier numérique de traitement de texte courant (extension « rtf », « doc », «
odt »). Joindre un CV scientifique.

Date limite de réception : 30 octobre 2010.

Renseignements et Adresses
d’envoi:

Marc Richevaux :marc.richevaux@univ-littoral.fr ou marc_richevaux@yahoo.fr ou marc.richevaux@numericable.fr
ou +33 671834725

Adresse postale
: IUT GACO, Centre Universitaire Descartes, avenue Descartes, BP 99, 62968 Longuenesse Cedex

Secrétariat
: iutgaco@univ-littoral.fr et + 33 321388740

PUBLICATION

Les actes du colloque feront l’objet d’une publication : des instructions seront fournies ultérieurement à cette fin.

Modalités pratiques

Lieu : Centre Universitaire Descartes, avenue Descartes, 62219 LONGUENESSE (arrondissement
de Saint-Omer)

Date et horaire: jeudi 1 décembre 2009, 9h – 17h

COMITE SCIENTIFIQUE

Natalia AVILOVA, Professeur, Professeur Université technique d’État de Koursk (Russie)

Marina BADILEANU Académie d’économie et de
gestion Bucarest (Roumanie)

Irina Baïkova Professeur université de saint Petersburg (Russie)

Mohamed BELKADIRUniversité du Littoral Côte d’Opale (France)

Hédi BENRABAH,Maître de conférences associé en Ressources Humaines.Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Séverine BOUTEILLERUniversité du Littoral Côte d’Opale (France)

Jean-Bernard BOYABE, maître de conférences en droit, Université du
Littoral Côte d’Opale (France)

Valerius CIUCA, professeur de droit, Université « Alexandru Ioan Cuza » de Lasi (Roumanie), ancien juge au TPI-CJCE

Daniela Tatiana CORODEANU-AGHEORGHIESEL
Professeur associée université Alexandru Ion Cuza Iasi (Roumanie)

Philippe ENCLOS, Maître de conférences en droit, Université Lille 2 Droit et Santé (France)

Andreî GOLOBODORENKO, Vice-Recteur, Université de Rostov sur le Don (Russie)

Eric HAEUWresponsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Alexandru JIVAN, professeur de droit, Université de l’Ouest de Timisoara (Roumanie)

Patrick LEROY Maître de conférences HDR
Université de Bretagne occidentale Brest (France)

Brigitte LESTRADEprofesseur de civilisation allemande contemporaine, spécialiste des mutations du travail en Allemagne Université Cergy-Pontoise (France)

Evguenia MADELEINEUniversité du Littoral Côte d’Opale (France)

Brice-Arsène MANKOU,Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Claudia MILEA université Paul Sabatier
Toulouse (France)

Clotaire MOULOUNGHI Docteur en Droit Maître de
conférencesUniversité du Littoral Côte d’Opale (France)

Cyril NYIECKDirecteur Exécutif de l’Institut pour la Gouvernance en Afrique Centrale (IGAC(Cameroun)

Mireille POIRIER, Maître de conférences HDR en droit, Vice-présidente Université Montesquieu Bordeaux IV (France)

Anca Alexandra PURCAREA, PhD. Professeur,
Université Polytechnique de Bucarest, (Roumanie)

Marc RICHEVAUX, Maître de conférences en droit, responsable de la licence
professionnelle gestion des ressources humaines Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Bruno ROUSSELChargé de Mission aux actions numériques & Responsable de l’Insertion
Professionnelle des Doctorants.Université Paul Sabatier Toulouse (France)

Constantin SALAVASTRU, Université de Iasi, (Roumanie)

Doina Corina SERBAN, PhD.
Maître de conférences Université Polytechnique de Bucarest,
(Roumanie)

Dan TOP Vice-doyen Faculté de droit Université
Targoviste (Roumanie)

Rodrigue Tremblay, Ph.D, Professeur émérite
Ancien ministre Département de sciences économiques Université de Montréal Montréal, ( Québec)

Crina VERGA université Mihaïl Kogalniceanu
Iasi (Roumanie)

Elena VIKTOROVA, Professeur, Université de l’économie et des services
Saint-Pétersbourg (Russie)

Jeanne-Marie WAILLY, docteur en droit, chef du département GACO Université
du Littoral Côte d’Opale (France).

comité d’organisation

Hédi BENRABAH,Maître de conférences associé en Ressources Humaines.Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Mohamed BELKADIRUniversité du Littoral Côte d’Opale (France)

Séverine BOUTEILLERUniversité du Littoral Côte d’Opale (France)

Eric HAEUWresponsable de la licence gestion hôtelière et touristique Université du Littoral Côte
d’Opale (France)

Stany LARDEUR Université du littoral côte d’opale (France)

Brice-Arsène MANKOU,Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Clotaire MOULOUNGHI Docteur en Droit Maître de
conférencesUniversité du Littoral Côte d’Opale (France)

Marc RICHEVAUX, Maître de conférences en droit, responsable de la licence
professionnelle gestion des ressources humaines Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Françoise VANDENBERGHE,Université du Littoral Côte d’Opale (France)

Jeanne-Marie WAILLY, docteur en droit, Université du Littoral Côte d’Opale (France).

Les effets de la mondialisation sur le management des organisations dans les pays en développement

UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DES SCIENCES DE GESTION

SEMINAIRE INTERNATIONAL

SUR

‘’ Les effets de la
mondialisation sur le management

des organisations dans les pays en développement

 

le mardi 6 et mercredi 7 décembre 2011.

 

Appel à Communication

 

Le séminaire a pour objectif de permettre aux enseignants chercheurs et aux praticiens des pays en développement qui
ont connu de profondes mutations suite à l’intégration de leur l’économie dans le système économique mondial, d’analyser les impacts de la mondialisation sur le management de leurs
entreprises.

La confrontation des expériences des entreprises qui s’ouvrent à de nouveaux marchés, pourrait fournir des exemples
d’analyse, qui offriraient probablement matière à débattre, à échanger, entre les intervenants issus de différents pays. L’intérêt d’une telle confrontation est de savoir ‘’comment, face à un
même phénomène, l’ouverture à l’économie de marché, les entreprises des pays en développement réagissent-elles ?’’

La conception, le management et la mission même de l’entreprise seront probablement modifiés . Reconsidérés, les
flux d’information, de connaissances, les échanges de biens et de services, prenant des proportions inédites, suite au processus d’intégration économique à différentes échelles, vont impacter en
premier lieu le management, n’épargnant ainsi aucun domaine . Ainsi pour pouvoir s’adapter aux exigences de l’économie de marché les entreprises doivent être capables d’opérer des ruptures qui
s’imposent, sans pour cela perdre leur équilibre et leur âme. Toutes ces transformations souvent douloureuses, se manifestent par des multiples pressions (économiques, financières, sociales,
institutionnelles, environnementales), vu les enjeux socioéconomiques considérables qui les soutiennent.

Le processus de mondialisation en projetant les entreprises des pays en développement, confinées pour l’heure, dans
des espaces économiques réduits, à l’échelle de l’économie mondiale, aura certainement un impact sur le management de celles –ci.

Les impacts du processus d’intégration à l’économie mondiale, comment vont-ils se manifester au niveau du management
des entreprises algériennes ?

Les théories centrées sur la vie interne de l’entreprise, ( sur la valeur, sur les coûts de transaction, sur les
ressources, sur les activités ) et celles sur l’environnement, (théorie des réseaux, celle de la C.G.V,des parties prenantes… ), en développant dans leurs sillages d’innombrables approches
managériales innovantes, élargissent ainsi, le décalage entre les entreprises du système économique développé et les entreprises des économies en développement.

 

Si au niveau des pays développés, chaque décennie constitue un tournant dans la vie des organisations, introduisant
ainsi de nouveaux paradigmes, creusant davantage la réflexion dans ce domaine, le champ couvert par cette science s’élargit ainsi, de plus en plus : dans quelles conditions et dans quelles
mesures ces nouveaux paradigmes, peuvent-ils être transmis aux systèmes managériaux des pays en développement ?

Les stratégies de déploiement des firmes au niveau international, contrôlant en amont et en aval, la chaîne globale
de valeur, ne laissent aucune liberté de manœuvre aux entreprises locales, particulièrement celles dans les pays en développement : le processus de mondialisation va-t-il favoriser la
convergence des deux types de management, ou bien au contraire, les facteurs de divergence seront-ils plus forts ne laissant ainsi, aucune chance à au management local d’émerger
?
Les théories et les pratiques managériales se sont affirmées dans des systèmes économiques développés, une fois transposées ( par le biais de la délocalisation ou de l’ externalisation )
dans des systèmes économiques sous développés ou en développement, auront-elles la même résonance ? Le croisement supposé du management universel avec le management local pourrait générer un type
de management tout à fait nouveau ? l’impact du management local sera-t-il perceptible ?

Les expériences vécues par les universités développées, au niveau de la recherche et de l’enseignement en matière de
management des organisations peuvent offrir l’occasion à l’université algérienne de concevoir et de dispenser autrement l’enseignement de cette matière. Dans la perspective de développement
de l’entreprise algérienne,
la reconsidération de la science de gestion au sein de l’Université algérienne, constitue un enjeu de taille.

Le management entrepreneurial n’offre t-il pas une nouvelle percée dans la conception et dans les pratiques
managériales ?

 

Les deux journées du séminaire permettront de répondre aux questions suivantes :

Premièrement,
le processus d’intégration est-il un processus d’uniformisation ou bien de différenciation des systèmes managériaux ?

Deuxièmement, comment s’articule le management local sur le management international ?

Troisièmement, le savoir managérial, patrimoine universel, une fois transposé au niveau local ne mérite –t-il pas d’être recontextualisé
?

Quatrièmement, le processus d’intégration des entreprises algériennes, quels sont les enseignements ?

Cinquièmement, la modernisation du management des entreprises algériennes, quels effets sur leur intégration au marché mondial?

 

Les thèmes proposés :

Axe 1 : Les
effets de la globalisation sur les systèmes managériaux locaux : ou la perspective du croisement du management local avec le management international ?

Axe 2 : les
enjeux de la globalisation et leurs manifestations au niveau du management local : ( les facteurs de tensions économiques, organisationnelles, institutionnelles, …)

Axe 3 : Les
effets de la mondialisation sur les performances économiques et financières des entreprises .

Axe 4 :
L’intégration et les types de gouvernance des entreprises nouvellement intégrées.

Axe 5 :
L’émergence des entreprises algériennes : ou l’affirmation d’un modèle managérial

Axe 6 : Le
processus d’intégration managérial et rôle des Etats-Nations (les réformes, l’accompagnement)

Axe 7 : Les
perspectives du management dans les pays en développement : bilans, expériences.

Axe 8 : La
conception de l’entreprise et les pratiques managériales dans les pays en développement : quelles perspectives ?

 

Axe 9 :
L’enseignement des sciences de gestion dans les universités des pays en développement, que faut-il changer ?

Le séminaire organisé par le département de gestion est soutenu par le ‘’Laboratoire de recherche en management des
organisations ‘’ –LARMO, et le ‘’Laboratoire de recherche en économie ‘’- LAREE’’.

 

Les dates clefs du calendrier

20 septembre : intention de communication (une page, 3 à 5 mots clefs)

1er octobre :
réponse aux intentions

30 octobre :
Envoi du texte complet. (16 pages maximum, bibliographie et renvoies, tableaux, tous compris)

10 novembre :
Confirmation définitive d’acceptation.

 

Recommandations aux auteurs

Les communications ne doivent pas dépasser 16 pages, le texte sera accompagné d’un résumé dans les trois langues
(français, anglais, arabe). Les communications se dérouleront en arabe, français, anglais.

Le résumé qui accompagne le texte final ne doit pas dépasser 150 mots,

Sur la page de garde, vous devez mentionner le titre de la communication (en format 16),votre nom, le prénom,
l’université d’origine, votre grade, vos coordonnées .

Sur la première page de votre communication vous ne devez mentionner que le titre de votre communication (en
format 16)

Le texte doit être saisi selon la police Times New Roman, format 12.

En word office 2007.

 

Comité d’organisation

– Dr MADI Belgacem Doyen de le Faculté président d’honneur .

– Dr Djaba Ahmed, Docteur Hammana Kamel, Mr djebar samir,

– Dr Layouni Zouhir, Docteur Benya omar, Mr Messaoudène kamel,

– Mr Touil Hassouna, Docteur Chébira boualem .

– Melle Berrahou Souhilla, Mr Belkébir Boumédinne,

– Mr Souames Radwane, Mr Chemas Kamel, Mr Zitoun Tayeb

– Mme AMIRAT Bariza, Melle Yakhlef farida,

– Melle Bechker Ilhem, Docteur Chaib F Zohra.

 

Le comité scientifique

Présidente du Séminaire Dc Hadjar Abida.

Pr Slaimi Ahmed,Univ Annaba, Pr Nacib Radjem, univ Annaba, Pr Béribéche Said, univ Annaba, Pr Sari Mohamed, univ
Annaba, Pr Besnosmane Mahfoud, univ Annaba, Pr Boumendjel Said, univ Annaba, Pr Mataallah Kheieddine, université de Guelma, Dc Hamzaoui Cherif, univ Annaba, Dc Maadi Belgacem, univ Annaba, Dc
Haouam Djemaa, univ annaba, Pr Philippe Bernoux, univ Lyon II, Dc Moula Abdallah, univ Annaba, Dc Nait Merzoug MD-El Arbi, univ Annaba, Professeur agrégée F-Zohra Oufriha, univ Alger, Dc
Boukalboul El Hadi, univ Annaba, Pr Jamil Chaabouni, univ Sfax, Pr Ferfera Mohamed Yassine, directeur du CREAD, Pr Farid yaici, univ Bejaia, Dc Rihane Chérif, univ Annaba

 


hadjar.abida@univ-annaba.org ou management2011@univ-annaba.org ou bien hadjarabida@yahoo.fr 

 

APPEL : La banalisation de la sphère financière mutualiste

L’année 2012 a été proclamée « Année Internationale des Coopératives » par l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Le « Groupe international de recherche en éthique financière et fiduciaire » (www.giref.uqam.ca) veut s’associer à cet événement en lançant aux chercheurs un appel à communications sur le thème des enjeux et défis qui attendent les institutions financières coopératives au cours des prochaines années.
Les meilleurs articles sélectionnés par un jury académique feront l’objet d’une publication dans « La Revue des Sciences de Gestion », 1re revue internationale francophone de management, dans son premier numéro 2012 (1er trimestre 2012).

Le thème est le suivant :La banalisation de la sphère financière mutualiste :  comment résister, affirmer ou actualiser ses valeurs
?”

La présentation de chaque article doit respecter les exigences formulées par la Revue des Sciences de Gestion).

Les articles doivent être déposés et transmis au plus tard le 20
septembre 2011
:

– à Michel Roux à l’adresse électronique suivante : mi.ch.ro@orange.fr

– ou à Andrée De Serres à l’adresse électronique suivante : deserres.andree@uqam.ca

Contexte

Les crises financière, économique et sociale que nous connaissons questionnent non seulement l’efficacité des pratiques de gestion
des organisations mais aussi leur légitimité. Au cours de ces cinquante dernières années, avec l’accélération des innovations de toutes natures, nous sommes passés d’une logique industrielle à
une logique marketing puis financière, là où nous pensions qu’une gestion rigoureuse conçue comme un gage de prospérité se trouve désormais dénoncée comme la source de maux profonds. Il est donc
opportun et urgent de d’interroger les notions de performances et de repenser les pratiques afin de redonner du sens à l’action. Pour notre sujet et la sphère coopérative financière, en particulier, la rupture décisive tient a la dématérialisation de l’argent, des opérations, et aux outils de la relation à distance que sont le téléphone d’abord, Internet et le portable ensuite.
La banque n’est plus, uniquement, dans l’agence, et l’agence n’est plus, seulement, la banque; nous sommes encore sous le coup de cette révolution, dont nous ne voyons sans doute que les premiers
aspects. Il est possible de tracer, à partir de ces évolutions, des lignes et des tendances, de faire apparaître des logiques, qui permettent d’expliquer ce qui se passe et de prévoir les grandes tendances à venir. L’évidence veut, en 2011, que de sérieuses incertitudes pèsent sur l’avenir de la banque de proximité et sur la sphère financière, en général.
D’abord parce que les contrastes entre régions et nations grandissent; ce n’est pas seulement que les Etats-Unis aient choisi majoritairement de financer leur économie par le marche financier,
alors que l’Europe continentale reste attachée au financement par intermédiation bancaire, c’est qu’au sein même de l’Europe, les situations divergent. Les perspectives de la mise en place d’un
modèle unique, l’horizon de la convergence des systèmes, les illusions paneuropéennes, s’éloignent rapidement. Ensuite, parce que la perspective du déclassement européen, agitée par certains
auteurs, a pris une crédibilité certaine depuis la crise économique. Elle pose à la banque de détail une question sans réponse. Alors qu’elle était fondée sur la hausse du niveau de vie, du pouvoir d’achat, de la capacité d’épargne et d’endettement de la population, que se passera‐t‐il pour elle si cette hausse devait durablement s’interrompre ?

Questions

La banque coopérative est-elle plus vulnérable ou plus résiliente que ses concurrentes a capital-actions face a ce nouveau contexte ? Quelles sont ses spécificités, ses forces et ses faiblesses ? Nous vous invitons à répondre à ces questions en soumettant un article dans le cadre de cet appel à communications. Plusieurs autres questions sous-jacentes sont aussi posées. Quelle est la place des coopératives dans le secteur bancaire et financier du 21° siècle? Quelles sont les évolutions marquantes? Comment se positionnent-elles en matière de gestion des risques? En quoi peuvent elles jouer un rôle de stabilisateur (d’amortisseurs) des risques? Quelle est aujourd’hui leur raison d’être? Quelles sont les raisons qui font qu’elles continuent de se développer, d’exister? Y a-t-il une limite de taille optimale au-delà de laquelle elles risquent de perdre leur raison d’être et leurs caractéristiques distinctives ? Les contraintes réglementaires ne sont-elles pas en train de gommer leurs différences? Quelle est la place de la culture dans leur gouvernance? Cette culture est-elle compatible avec les contraintes réglementaires? D’autre part, comment le mode coopératif s’est-il renouvelé ? S’est-il propage a d’autres secteurs que la banque de détail ? Si oui, comment se déploie-t-il ? Comment reconnaître dans ces nouveaux modèles les valeurs fondamentales de la gouvernance coopérative, plus particulièrement en ce qui a trait a la gouvernance démocratique qui reconnaît un vote par sociétaire ? Comment adapter le mode coopératif pour faciliter l’accès aux services bancaires, pour faire face par exemple aux mesures d’exclusion de plus en nombreuses, (facturations sanction, mesures d’exclusion du compte bancaire et autres interdits de compte), autant d’exemples qui illustre la grande difficulté de la sphère coopérative financière a traiter 3 des publics différents. La question se pose également pour l’assurance et pour les mutuelles d’assurance et de santé. Nous vous invitons a soumettre un article qui répondra a l’une ou plusieurs de ces questions.

Comité d’évaluation

– Andrée De Serres, ESG UQAM ;

– Mireille Jaeger, Université Nancy 2 ;

– Jean-Noël Ory, Centre Européen Universitaire, Nancy-Université ;

– Bernard de Montmorrillon, Université Paris Dauphine ;

– Michel Roux, Université Paris 13.

Calendrier

– Dépôts des articles : le 20 septembre 2011. Les articles doivent être transmis au plus tard le 20 septembre 2011 : a Michel Roux à
l’adresse électronique suivante : mi.ch.ro@orange.fr ou à Andrée De
Serres à l’adresse électronique suivante :deserres.andree@uqam.ca

Afin de préserver l’anonymat des auteurs, les articles devront être présentés pour les fins d’évaluation en suivant les instructions
contenues dans les instructions de LaRSG.

– Réponse du Comite de sélection sur les communications : le 30 septembre 2011.

– Réception des articles définitifs avant le 10 octobre 2011.

– Transmission a la Revue des Sciences de Gestion : 15 octobre 2011.

Instructions techniques aux auteurs

La présentation de l’article tiendra compte des exigences formulées par la Revue des Sciences de Gestion (voir fichier ci-attache : Instructions techniques aux auteurs et/ou consulter le site de la revue).

 

 

IMEC Abbaye d’Ardenne

APPEL À CONTRIBUTION

21-22 Juin 2012

IMEC Abbaye d’Ardenne

14 280 Saint Germain La Blanche Herbe – CAEN

 

Au regard de l’état critique atteint par le capitalisme contemporain, les intellectuels et les experts sont
nombreux à s’interroger sur les réponses possibles à apporter à une crise, qui remet brutalement et profondément l’Homme en question dans tous les aspects de sa vie. Mais, une crise ne devient
catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, c’est-à-dire par des préjugés. Cela suppose donc d’échapper aux abstractions idéologiques, en général exagérément
simplificatrices.

Or, la première grande crise du XXe siècle, la crise de 1929, qui, au-delà de sa dimension économique, constituait
déjà un malaise dans la civilisation a ouvert le champ, notamment en France, à de nombreux groupes d’intellectuels non-conformistes à la recherche d’un autre modèle
d’organisation sociale. Ainsi, l’ « esprit » des années 30 façonne des mouvements de pensée et des formulations conceptuelles, qui resteront éminemment présents à l’issue de la guerre. Elles
autorisent, aujourd’hui plus que jamais, des opérations de pensée.

Par conséquent, nous vous proposons de croiser les pensées, les démarches et les méthodes de plusieurs non
conformistes
français, en longue durée avec un regard sur le présent. Il s’agit d’introduire une réflexion multidisciplinaire, voire interdisciplinaire « autour » de personnalités de la même
génération, dont les rapports intellectuels ont été avérés et réguliers : Henri DESROCHE (1914-1994), Louis-Joseph LEBRET (1897-1966), Henri LEFEBVRE (1901-1991), François PERROUX (1903-1987) et
Emmanuel MOUNIER (1905-1950).

Leurs pensées sont essentiellement antitotalitaires, intrinsèquement politiques et explicitement
économiques. Elles sont antitotalitaires en réaction aux dérives des années 30 et visent, dans l’engagement, une production de l’Homme par l’Homme, une civilisation solidaire, une
humanisation de l’économie. Elles sont intrinsèquement politiques et interrogent les dogmatismes philosophiques et politiques, les tensions sociales et économiques, en aspirant, contre
le « fétichisme de la cohérence », au pluralisme et à l’imagination politique. Explicitement économiques, elles rejettent l’individualisme libéral et le marxisme dogmatique, l’économisme
productiviste de l’Ouest et de l’Est. Et, nourries de la pensée de Marx, elles s’engagent pour une créativité individuelle et collective, un progrès humain et intégral, une logique d’émancipation
et le refus du désenchantement.

À ce titre, elles restent prometteuses. Et, avec la promesse, elles nous permettent de nous tourner vers le futur,
car elles restent prospectives ; c’est-à-dire qu’elles permettent de dire et d’agir sur le monde (Paul RICOEUR). C’est pourquoi , au carrefour de la mémoire, de l’analyse
historique et de la prospection critique, depuis et au-delà de leurs oeuvres et de leurs méthodes, en mettant à profit ce que leurs réflexions et leurs démarches ont en commun, nous vous
proposons de réfléchir sur la performativité et l’actualisation de leurs méthodes et de leurs approches.
Institut de Sciences
Mathématiques et Économiques Appliquées
59 boulevard Vincent Auriol – 75013 Paris Cedex 13 www.ismea.org

Bien que leurs recherches, leurs actions de terrain et leur rayonnement soient d’une portée universelle, ces
intellectuels, en leur temps et de nos jours, sont restés souvent relégués aux périphéries du discours académique. Pour autant, ils ont défini une utopie réaliste, allant jusqu’à revendiquer un
mouvement scientifique pour accréditer l’utopie (DESROCHE). Ils ne voulaient pas s’encombrer d’illusions supérieures ou de fatalisme, et ne rêvaient pas devant l’impossible (PERROUX). Mais ils
revendiquaient d’amener les virtualités (favorables) à se réaliser (LEFEBVRE). Ils ont pris comme projet essentiel de changer la vie, en définissant des concepts qui proviennent de la pratique et
qui y reviennent.

Dans le cadre de ce congrès, nous vous proposons d’approcher et de croiser ces auteurs, autour des quatre grands
thèmes suivants :

LES DIFFÉRENCES ET LES
CONVERGENCES
[entre ces penseurs de la différence et de la convergence] ;

LA PERSONNE, LA CRÉATION ET LE COLLECTIF
;

LA CROYANCE, LA PENSÉE ET LACTION ;

LE
DÉVELOPPEMENT
, LE
PROGRÈS
, LUTOPIE.

Il s’agit, pour chaque thème, d’éviter le point de vue biographique et de privilégier l’analyse, la comparaison et
la critique des concepts et des méthodes ; tout en conservant, pour chacun de ces thèmes, la réflexion sur les enjeux présents. Tous les éclairages sont nécessaires pour dépasser le seul
éclairage économique, et étant entendu, comme l’invoque Henri LEFEBVRE, que toutes les questions arrivent au politique.

Les propositions d’un maximum de 500 caractères, sont à envoyer, sous format .DOC, par courriel, avant le 15
décembre 2011, au Comité scientifique du colloque : Sebastien.Petrus@univ-rennes2.fr.Elles doivent précisément mentionner les appartenances institutionnelles des auteurs. Les évaluations seront
retournées pour le 30 janvier 2012.

Les articles complets devront être envoyés pour le 30 mai 2012. Ils comporteront environ 60 000
caractères
, espaces compris, au format Times new Roman 12, auxquels s’ajoutent les références, selon le format suivant :

Références aux auteurs cités dans le corps du texte : [entre crochets, Nom(s), initiale(s) prénom(s) année entre
parenthèses, virgule, pages p.], exemple : [Martin J.-M. (1959), p. 54-59].

Nom de l’auteur – virgule – initiale(s). du (des) prénom(s) point [année de publication entre crochets]
virgule,

1/ Ouvrage : Titre de l’ouvrage en italique, virgule, Éditeur, lieu d’édition, point.

Exemple : Dupont, J. [1999], Économie du travail, Éditions ouvrières, Paris.

2/ Article : Titre de l’article « entre guillemets », virgule, Titre de la revue ou de l’ouvrage en
italique,
virgule, série, numéro, tome, volume, mois, pages (un seul p.) point.

Exemple : Durand, F. *1999+, « Économie d’énergie », Revue verte, tome XXXIII, n° 3, mars, p. 3-33.

Au-delà de ce colloque, l’objectif de notre projet est de mettre en oeuvre un programme de recherche
interdisciplinaire et pluri-annuel, détaillé par ailleurs, dans le domaine des Sciences humaines et sociales, au carrefour, entre autres, de ces oeuvres et, sans doute, en élargissant à d’autres
auteurs.

Appel IMEC Abbaye d’Ardenne

APPEL À CONTRIBUTION

21-22 Juin 2012

IMEC Abbaye d’Ardenne

14 280 Saint Germain La Blanche Herbe – CAEN

Au regard de l’état critique atteint par le capitalisme contemporain, les intellectuels et les experts sont
nombreux à s’interroger sur les réponses possibles à apporter à une crise, qui remet brutalement et profondément l’Homme en question dans tous les aspects de sa vie. Mais, une crise ne devient
catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, c’est-à-dire par des préjugés. Cela suppose donc d’échapper aux abstractions idéologiques, en général exagérément
simplificatrices.

Or, la première grande crise du XXe siècle, la crise de 1929, qui, au-delà de sa dimension économique, constituait
déjà un malaise dans la civilisation a ouvert le champ, notamment en France, à de nombreux groupes d’intellectuels non-conformistes à la recherche d’un autre modèle
d’organisation sociale. Ainsi, l’ « esprit » des années 30 façonne des mouvements de pensée et des formulations conceptuelles, qui resteront éminemment présents à l’issue de la guerre. Elles
autorisent, aujourd’hui plus que jamais, des opérations de pensée.

Par conséquent, nous vous proposons de croiser les pensées, les démarches et les méthodes de plusieurs non
conformistes
français, en longue durée avec un regard sur le présent. Il s’agit d’introduire une réflexion multidisciplinaire, voire interdisciplinaire « autour » de personnalités de la même
génération, dont les rapports intellectuels ont été avérés et réguliers : Henri DESROCHE (1914-1994), Louis-Joseph LEBRET (1897-1966), Henri LEFEBVRE (1901-1991), François PERROUX (1903-1987) et
Emmanuel MOUNIER (1905-1950).

Leurs pensées sont essentiellement antitotalitaires, intrinsèquement politiques et explicitement
économiques. Elles sont antitotalitaires en réaction aux dérives des années 30 et visent, dans l’engagement, une production de l’Homme par l’Homme, une civilisation solidaire, une
humanisation de l’économie. Elles sont intrinsèquement politiques et interrogent les dogmatismes philosophiques et politiques, les tensions sociales et économiques, en aspirant, contre
le « fétichisme de la cohérence », au pluralisme et à l’imagination politique. Explicitement économiques, elles rejettent l’individualisme libéral et le marxisme dogmatique, l’économisme
productiviste de l’Ouest et de l’Est. Et, nourries de la pensée de Marx, elles s’engagent pour une créativité individuelle et collective, un progrès humain et intégral, une logique d’émancipation
et le refus du désenchantement.

À ce titre, elles restent prometteuses. Et, avec la promesse, elles nous permettent de nous tourner vers le futur,
car elles restent prospectives ; c’est-à-dire qu’elles permettent de dire et d’agir sur le monde (Paul RICOEUR). C’est pourquoi , au carrefour de la mémoire, de l’analyse
historique et de la prospection critique, depuis et au-delà de leurs oeuvres et de leurs méthodes, en mettant à profit ce que leurs réflexions et leurs démarches ont en commun, nous vous
proposons de réfléchir sur la performativité et l’actualisation de leurs méthodes et de leurs approches.
Institut de Sciences
Mathématiques et Économiques Appliquées
59 boulevard Vincent Auriol – 75013 Paris Cedex 13 – www.ismea.org

Bien que leurs recherches, leurs actions de terrain et leur rayonnement soient d’une portée universelle, ces
intellectuels, en leur temps et de nos jours, sont restés souvent relégués aux périphéries du discours académique. Pour autant, ils ont défini une utopie réaliste, allant jusqu’à revendiquer un
mouvement scientifique pour accréditer l’utopie (DESROCHE). Ils ne voulaient pas s’encombrer d’illusions supérieures ou de fatalisme, et ne rêvaient pas devant l’impossible (PERROUX). Mais ils
revendiquaient d’amener les virtualités (favorables) à se réaliser (LEFEBVRE). Ils ont pris comme projet essentiel de changer la vie, en définissant des concepts qui proviennent de la pratique et
qui y reviennent.

Dans le cadre de ce congrès, nous vous proposons d’approcher et de croiser ces auteurs, autour des quatre grands
thèmes suivants :

LES DIFFÉRENCES ET LES
CONVERGENCES
[entre ces penseurs de la différence et de la convergence] ;

LA PERSONNE, LA CRÉATION ET LE COLLECTIF
;

LA CROYANCE, LA PENSÉE ET LACTION ;

LE
DÉVELOPPEMENT
, LE
PROGRÈS
, LUTOPIE.

Il s’agit, pour chaque thème, d’éviter le point de vue biographique et de privilégier l’analyse, la comparaison et
la critique des concepts et des méthodes ; tout en conservant, pour chacun de ces thèmes, la réflexion sur les enjeux présents. Tous les éclairages sont nécessaires pour dépasser le seul
éclairage économique, et étant entendu, comme l’invoque Henri LEFEBVRE, que toutes les questions arrivent au politique.

Les propositions d’un maximum de 500 caractères, sont à envoyer, sous format .DOC, par courriel, avant le 15
décembre 2011, au Comité scientifique du colloque : Sebastien.Petrus@univ-rennes2.fr.Elles doivent
précisément mentionner les appartenances institutionnelles des auteurs. Les évaluations seront retournées pour le 30 janvier 2012.

Les articles complets devront être envoyés pour le 30 mai 2012. Ils comporteront environ 60 000
caractères
, espaces compris, au format Times new Roman 12, auxquels s’ajoutent les références, selon le format suivant :

Références aux auteurs cités dans le corps du texte : [entre crochets, Nom(s), initiale(s) prénom(s) année entre
parenthèses, virgule, pages p.], exemple : [Martin J.-M. (1959), p. 54-59].

Nom de l’auteur – virgule – initiale(s). du (des) prénom(s) point [année de publication entre crochets]
virgule,

1/ Ouvrage : Titre de l’ouvrage en italique, virgule, Éditeur, lieu d’édition, point.

Exemple : Dupont, J. [1999], Économie du travail, Éditions ouvrières, Paris.

2/ Article : Titre de l’article « entre guillemets », virgule, Titre de la revue ou de l’ouvrage en
italique,
virgule, série, numéro, tome, volume, mois, pages (un seul p.) point.

Exemple : Durand, F. *1999+, « Économie d’énergie », Revue verte, tome XXXIII, n° 3, mars, p. 3-33.

Au-delà de ce colloque, l’objectif de notre projet est de mettre en oeuvre un programme de recherche
interdisciplinaire et pluri-annuel, détaillé par ailleurs, dans le domaine des Sciences humaines et sociales, au carrefour, entre autres, de ces oeuvres et, sans doute, en élargissant à d’autres
auteurs.

APPEL : Le commerce du luxe – Le luxe du commerce

APPEL À CONTRIBUTION

 

Jeudi 22 et vendredi 23 novembre 2012 – Lyon, musée Gadagne

Le commerce du luxe – Le luxe du commerce. Production, exposition et circulation des objets précieux du Moyen Âge à
nos jours

 

Appel à communication pour le colloque international pluridisciplinaire « Le commerce du luxe – Le luxe du
commerce.

Production, exposition et circulation des objets précieux du Moyen Âge à nos jours » organisé par le LARHRA (UMR
5190 Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes), qui se tiendra au musée Gadagne, 1 place du petit Collège, à Lyon, les jeudi 22 et vendredi 23 novembre 2012.

 

 

ARGUMENTAIRE

Comment se produisent, s’exposent, se diffusent et se consomment les produits du luxe ? Le but de ce colloque est de
revenir sur la question de la spécialisation progressive d’un commerce voué aux objets précieux qui concourent à l’embellissement de la personne ou du cadre de vie. Il entend être une
manifestation largement ouverte d’un point de vue chronologique, spatial et disciplinaire, faisant appel à des spécialistes d’horizons différents : histoire, histoire de l’art, économie,
littérature, sociologie, etc.

Cette approche interdisciplinaire du marché du luxe sur la longue durée, du Moyen Age à nos jours, permettra de
confronter les expériences et de mettre en relief les permanences et les mutations. Le luxe a souvent été cantonné aux productions des beaux-arts ; il s’agira ici de montrer la richesse et la
diversité de ce qui était (et reste) compris sous cette appellation et d’observer comment se sont progressivement mis en place des marchés spécialisés. Ce colloque développera deux approches
spécifiques, d’une part les acteurs et les marchandises, d’autre part les lieux de vente et la puissance matérielle et symbolique attachée à ce secteur particulier de l’économie. Le luxe ne
ressortit pas, en effet, seulement aux logiques et aux formes de l’économie matérielle ; il est également une valeur polémique, commerce symbolique, argument politique, controverse religieuse,
etc., dont les termes croisent, anticipent, s’affranchissent ou prolongent les circuits de sa consommation.

Les communications, qui pourront étudier aussi bien les exemples français qu’étrangers, devront s’inscrire dans les
axes développés ci-dessous :

 

I/ Marché du luxe, marchands et marchandises

– Les acteurs (biographies, carrières) ; les intermédiaires, du producteur au consommateur (marchands, agents…) ; la
professionnalisation du secteur, de l’atelier au commerce spécialisé (galeristes, boutiques et maisons de luxe…).

– L’organisation du commerce du luxe (modes administratifs, professionnels, réglementations et contraintes, etc.)
;

spécialisation progressive et séparation des corps de métier (producteurs/marchands) ; de l’artisanat à l’industrie
du luxe : de la boutique à la marque, de la maison à la holding, la formation de groupes de luxe mondiaux (LVMH, PPR, Richemont, Prada…), aux techniques industrielles (publicité de masse, etc.) ;
la mondialisation du marché du luxe.

– Les matières premières et la production ; importation et transformation ; savoir-faire local ou mondialisation ;
les techniques et procédés industriels ; les formes de sous-traitance et de délocalisation ; les ouvriers, techniciens, industriels, inventeurs du luxe et du demi-luxe.

– La démocratisation du luxe et les objets (simili, faux, plaqué, contrefaçon, seconde main, faux luxe et demi-luxe)
; les traficants (faussaires, truands, revendeurs, marchands…).

– Les catégories du luxe : la notion de produit de luxe dans la longue durée, relativité et fluctuations de la
définition, les niveaux de luxe (accessible, intermédiaire, inabordable…) ; études de cas (le bijou, la tapisserie, le vêtement, l’horlogerie, la maroquinerie, l’automobile, le vin, voire des
services comme le tourisme ou l’immobilier).

– Le commerce de l’art (peinture, sculpture, gravure) et l’art commercial (demi-luxe) ; la mise en place du partage
entre luxe et
beaux-arts ; le chemin d’un objet d’art, de la sortie de l’atelier au musée.

 

II/ Inscription urbaine et architecturale du marché du luxe

– Exposition, mise en scène, promotion : marché du luxe et innovation architecturale.

– L’inscription du commerce de luxe dans l’espace urbain (rues, quartiers…) ; les lieux de vente ou de conservation
et les modes d’emprise urbaine et sociale (boutiques, ateliers, foires, ponts, marchés, hôtels des ventes, galeries, biennales, marchands de couleurs, cercles mondains, associations d’artistes,
show rooms, mégastores…) ; les interactions entre contraintes professionnelles, techniques et socio-psychologiques (la griffe, l’image d’un quartier).

– Médiatisation et stratégies différenciées de visibilité (enseignes, « triangle d’or », publicité, journaux
spécialisés, revues financées par des galeristes, Internet…).

 

III/ Circulations et usages du luxe

– Les réseaux socio-professionnels et géographiques du marché du luxe, des lieux de production aux lieux de
consommation ; relations verticales (négociants, producteurs, grossistes, industriels, financiers, détaillants…) et horizontales (réseaux de collaboration professionnelle, du local à
l’international), etc.

– Jeu d’échelles et dynamiques territoriales du marché du luxe : quelles circulations pour quels produits (aires de
chalandise) ? Les limites de la ville, de la région, du pays ; produits de luxe, dynamiques de proximité et mondialisation ; etc.

– Perpétuation, démocratisation, dévalorisation, réinvention du luxe ; quelles sources pour estimer l’élargissement
du marché, les variations de la notion de luxe et la circulation des produits dans la société ? (le luxe à la campagne, le luxe populaire…) ; les mécanismes de diffusion du luxe et les rapports
imitation/invention/ distinction ; les relations entre l’évolution du luxe et celle de la société.

 

IV/ L’économie intellectuelle du luxe

– Conceptions et usages socio-politiques du luxe : de la sphère privée à la sphère publique, luxe visible et luxe
intime (maisons princière, bourgeoise), la parade sociale (carrosses, blasons, vêtements…).

– Le luxe dans tous ses états : munificence, prodigalité, gloire et préciosité etc.

– Le luxe des autres : sa place dans les récits de voyage, les utopies.

– Le luxe et ses opposants : réception et critique du développement du commerce du luxe ; le luxe, nécessité
culturelle ou gangrène sociale ? Le luxe est-il une valeur ou un stigmate ? La querelle du luxe au siècle des Lumières et ses prolongements au XIXe siècle.

 

Modalités pratiques

– Les propositions de communication sont à envoyer à Alain Bonnet, maître de conférences habilité d’histoire de
l’art à l’université de Nantes et à Natacha Coquery, professeur d’histoire à l’université de Lyon 2.

alainjeanclaudebonnet@gmail.com

natacha.coquery@wanadoo.fr

 

– Le délai pour l’envoi des propositions de communication est fixé au 1er janvier 2012.

 

– Comité d’organisation : LARHRA

 

– Comité scientifique :

Marco BELFANTI, université de Brescia

Bruno BLONDÉ, université d’Anvers

Alain BONNET, université de Nantes

Stéphane CASTELLUCCIO, université de Paris IV

Adeline COLLANGE, musée des Beaux-Arts, Nantes

Natacha COQUERY, université de Lyon 2

Damien COULON, université de Strasbourg

Jean-Claude DAUMAS, Institut universitaire de France, université de

Besançon

Pascal JULIEN, université de Toulouse

Yannick LEMARCHAND, université de Nantes

Yann LIGNEREUX, université de Nantes

Lesley MILLER, Victoria and Albert Museum

France NERLICH, université de Tours

Maria-Anne PRIVAT-SAVIGNY, musées Gadagne, Lyon

Pierre VERNUS, université de Lyon 2

Patrick
VERLEY, ex-université de Genève

Vers une économie humaine. Pensées critiques d’hier et aujourd’hui

APPEL
À CONTRIBUTION

 

Au regard de l’état critique atteint par le capitalisme contemporain, les intellectuels et les experts sont
nombreux à s’interroger sur les réponses possibles à apporter à une crise, qui remet brutalement et profondément l’Homme en question dans tous les aspects de sa vie. Mais, une crise ne devient
catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, c’est-à-dire par des préjugés. Cela suppose donc d’échapper aux abstractions idéologiques, en général exagérément
simplificatrices.

Or, la première grande crise du XXe siècle, la crise de 1929, qui, au-delà de sa dimension économique, constituait
déjà un malaise dans la civilisation a ouvert le champ, notamment en France, à de nombreux groupes d’intellectuels non-conformistes à la recherche d’un autre modèle
d’organisation sociale. Ainsi, l’ « esprit » des années 30 façonne des mouvements de pensée et des formulations conceptuelles, qui resteront éminemment présents à l’issue de la guerre. Elles
autorisent, aujourd’hui plus que jamais, des opérations de pensée.

Par conséquent, nous vous proposons de croiser les pensées, les démarches et les méthodes de plusieurs non
conformistes
français, en longue durée avec un regard sur le présent. Il s’agit d’introduire une réflexion multidisciplinaire, voire interdisciplinaire « autour » de personnalités de la même
génération, dont les rapports intellectuels ont été avérés et réguliers : Henri DESROCHE (1914-1994), Louis-Joseph LEBRET (1897-1966), Henri LEFEBVRE (1901-1991), François PERROUX (1903-1987) et
Emmanuel MOUNIER (1905-1950).

Leurs pensées sont essentiellement antitotalitaires, intrinsèquement politiques et explicitement
économiques. Elles sont antitotalitaires en réaction aux dérives des années 30 et visent, dans l’engagement, une production de l’Homme par l’Homme, une civilisation solidaire, une
humanisation de l’économie. Elles sont intrinsèquement politiques et interrogent les dogmatismes philosophiques et politiques, les tensions sociales et économiques, en aspirant, contre
le « fétichisme de la cohérence », au pluralisme et à l’imagination politique. Explicitement économiques, elles rejettent l’individualisme libéral et le marxisme dogmatique, l’économisme
productiviste de l’Ouest et de l’Est. Et, nourries de la pensée de Marx, elles s’engagent pour une créativité individuelle et collective, un progrès humain et intégral, une logique d’émancipation
et le refus du désenchantement.

À ce titre, elles restent prometteuses. Et, avec la promesse, elles nous permettent de nous tourner vers le futur,
car elles restent prospectives ; c’est-à-dire qu’elles permettent de dire et d’agir sur le monde (Paul RICOEUR). C’est pourquoi , au carrefour de la mémoire, de l’analyse
historique et de la prospection critique, depuis et au-delà de leurs oeuvres et de leurs méthodes, en mettant à profit ce que leurs réflexions et leurs démarches ont en commun, nous vous
proposons de réfléchir sur la performativité et l’actualisation de leurs méthodes et de leurs approches.

Bien que leurs recherches, leurs actions de terrain et leur rayonnement soient d’une portée universelle, ces
intellectuels, en leur temps et de nos jours, sont restés souvent relégués aux périphéries du discours académique. Pour autant, ils ont défini une utopie réaliste, allant jusqu’à revendiquer un
mouvement scientifique pour accréditer l’utopie (DESROCHE). Ils ne voulaient pas s’encombrer d’illusions supérieures ou de fatalisme, et ne rêvaient pas devant l’impossible (PERROUX). Mais ils
revendiquaient d’amener les virtualités (favorables) à se réaliser (LEFEBVRE). Ils ont pris comme projet essentiel de changer la vie, en définissant des concepts qui proviennent de la pratique et
qui y reviennent.

Dans le cadre de ce congrès, nous vous proposons d’approcher et de croiser ces auteurs, autour des quatre grands
thèmes suivants :

LES DIFFÉRENCES ET LES
CONVERGENCES
[entre ces penseurs de la différence et de la convergence] ;

LA PERSONNE, LA CRÉATION ET LE COLLECTIF
;

LA CROYANCE, LA PENSÉE ET LACTION ;

LE
DÉVELOPPEMENT
, LE
PROGRÈS
, LUTOPIE.

 

Il s’agit, pour chaque thème, d’éviter le point de vue biographique et de privilégier l’analyse, la comparaison et
la critique des concepts et des méthodes ; tout en conservant, pour chacun de ces thèmes, la réflexion sur les enjeux présents. Tous les éclairages sont nécessaires pour dépasser le seul
éclairage économique, et étant entendu, comme l’invoque Henri LEFEBVRE, que toutes les questions arrivent au politique.

Les propositions d’un maximum de 500 caractères, sont à envoyer, sous format .DOC, par courriel, avant le 15
décembre 2011, au Comité scientifique du colloque : Sebastien.Petrus@univ-rennes2.fr. Elles doivent précisément mentionner les appartenances
institutionnelles des auteurs. Les évaluations seront retournées pour le 30 janvier 2012.

Les articles complets devront être envoyés pour le 30 mai 2012. Ils comporteront environ 60 000
caractères
, espaces compris, au format Times new Roman 12, auxquels s’ajoutent les références, selon le format suivant :

Références aux auteurs cités dans le corps du texte : [entre crochets, Nom(s), initiale(s) prénom(s) année entre
parenthèses, virgule, pages p.], exemple : [Martin J.-M. (1959), p. 54-59].

Nom de l’auteur – virgule – initiale(s). du (des) prénom(s) point [année de publication entre crochets]
virgule,

1/ Ouvrage : Titre de l’ouvrage en italique, virgule, Éditeur, lieu d’édition, point.

Exemple : Dupont, J. [1999], Économie du travail, Éditions ouvrières, Paris.

2/ Article : Titre de l’article « entre guillemets », virgule, Titre de la revue ou de l’ouvrage en
italique,
virgule, série, numéro, tome, volume, mois, pages (un seul p.) point.

Exemple : Durand, F. *1999+, « Économie d’énergie », Revue verte, tome XXXIII, n° 3, mars, p. 3-33.

Au-delà de ce colloque, l’objectif de notre projet est de mettre en oeuvre un programme de recherche
interdisciplinaire et pluri-annuel, détaillé par ailleurs, dans le domaine des Sciences humaines et sociales, au carrefour, entre autres, de ces oeuvres et, sans doute, en élargissant à d’autres
auteurs.

Institut de Sciences Mathématiques et Économiques Appliquées 59 boulevard
Vincent Auriol – 75013 Paris Cedex 13 – www.ismea.org

Colloque : Climat, Savoirs et Politique XVIIIe-XXe siècles

Colloque international
organisé par
Jean-Baptiste FRESSOZ (Imperial
College)
Fabien LOCHER (CNRS-EHESS)
Julien VINCENT (Université de Franche-Comté)

ANR-Profutur, CRH (EHESS/CNRS), IHMC (ENS/CNRS)

Ecole Normale Supérieure (Salle Dussane)
45, rue d’Ulm 75007 Paris

Ce colloque international a pour projet d’étudier les  liens entre Climat, Savoirs et Politique qui
marquent le contemporain dans une perspective historique large, portant sur les XVIIIe, XIXe et XXe siècles.
Une première série de questions concerne le caractère transversal de la notion de climat. Commune à plusieurs disciplines et formes de connaissance, relevant à la fois des sciences de l’homme et
des sciences de la nature, l’idée de climat contribuait à dessiner un cadre spatial et temporel commun à différents types de savoirs. À quelles époques et dans quels contextes ce caractère
transversal a-t-il constitué un enjeu important ? Certains types de savoirs, comme la topographie médicale, ont-ils particulièrement oeuvré à la transversalité de la notion ? Inversement, la
recherche d’une science séparée de l’atmosphère et du « temps qu’il fait » a-t-elle contribué à le remettre en cause ? D’autres approches, comme les sciences sociales ou l’économie politique, se
sont-elles constituées en opposition à un usage large de la notion de climat ?
Une deuxième série de questions concerne plus directement l’importance de la notion de climat dans le gouvernement des hommes et des choses. En quoi le climat a-t-il été, depuis l’époque moderne,
une catégorie de la réflexion politique et des formes concrètes du gouvernement ? Comment cette caractérisation justifiait-elle des manières spécifiques de gérer les hommes et les environnements
dans les espaces métropolitains et coloniaux ? Plusieurs travaux ont montré l’importance de la question climatique dans la gestion des ressources forestières. Mais trouvait-elle d’autres objets
d’application, notamment dans ce champ du gouvernement des ressources ?
Un troisième volet de la réflexion concerne le rôle du climat pour situer l’action humaine dans le temps. Catégorie de compréhension du présent et du passé, la notion de climat permettait-elle
d’anticiper et de façonner le futur ? Quels étaient les savoirs administratifs et pratiques mis en ¦uvre pour anticiper les bénéfices ou les difficultés que poserait l’évolution des rapports
entre l’homme et le climat ? Quelle place cette notion a-t-elle occupée dans la réflexivité environnementale des sociétés du passé ? Comment ont été pensées la possibilité d’une action de l’homme
sur le climat et ses conséquences en retour sur les groupes humains, les environnements, voire la planète toute entière ?
Autant de questions fondamentales que ce colloque ambitionne de travailler, dans une approche à l’intersection de l’histoire politique, de l’histoire environnementale et des science
studies
.


Contact : climateconferenceparis@gmail.com

Vendredi 16 septembre 2011

10h-10h20 : Introduction par les organisateurs

« Climat, philosophie politique et déterminisme », 10h20-12h30
Denis de CASABIANCA (Marseille)
De l’esprit hippocratique à l’esprit des lois : la place du climat dans la pensée du politique au XVIIIe siècle, le cas de Montesquieu
Jean-Patrice COURTOIS (Université Paris 7-Denis
Diderot)
La disparition de la « théorie des climats » aux XIXe et XXe siècles
James Rodger FLEMING (Colby College)
Molecular Reductionism and Climatic Determinism, Then and Now: Ellsworth Huntington’s Biocosmics of Ozone

Pause déjeuner

« Savoirs et politiques du changement climatique au XIXe siècle », 13h30-15h
Jean-Baptiste FRESSOZ (Imperial College)
Du cosmos à l’économie politique : débats et enquêtes sur les causes du changement climatique (France, Suisse et Grande-Bretagne 1800-1825)
Fabien LOCHER (CNRS-EHESS)
Régulation environnementale et gouvernement de l’opinion : une histoire politique de la climatologie historique (1820-1850)

« La fabrique des climats », 15h30-17h
Vladimir JANKOVIC (Manchester University)
The Other Climate : Indoors and Small-scale Atmospheres ca. 1800
Miruna ACHIM (Universidad Autónoma de México)
Hippocratism and urban reform: Mexico City and Lima, late 18th century

17h-18h : discussion générale
Discutante : Amy DAHAN (CNRS-EHESS)

Samedi 17 septembre

« Climat, travail et colonisation »,
10h20-12h30
Jean-Yves PUYO (Université de Pau et des pays de l’Adour)
Milieu et acclimatement : quels colons pour la Guyane française ? (1817-1835)
Julien VINCENT (Université de Franche-Comté)
Savoirs climatiques, travail et libéralisme : la redéfinition du « climat du travail » dans le monde britannique, XVIIIe-XIXe siècles
Michael A. OSBORNE (Oregon State University)
& Richard S. FOGARTY (University at Albany, State University of New York)
Medical Modernity, Tropical Medicine, and the Persistence of Climatic Thinking in France, 1890-1939
Discutant : Jean-Paul ZUNIGA (EHESS)

Pause déjeuner

« Aléas climatiques et Impérialisme », 13h30-15h
Michitake ASO (University of Wisconsin-Madison)
“Weathering the crisis” : Climate science, government, and social vulnerability in northern Vietnam
Anamaria LAMMEL (Université de Paris 8-Saint-Denis) et Esther KATZ (IRD)
Climat, savoirs et pouvoir chez les Indiens du Mexique

« Climat, gouvernement et territoire », 15h30-17h
Alex CITTADELLA (Università degli studi di Udine)
Climat et météorologie: l’affirmation d’un savoir moderne entre notion scientifique et économie politique. Le cas du Frioul au XIXe siècle
Marina LOSKUTOVA (Académie des sciences de
Russie)
Climate, government and local society in the Russian empire, 1830s-1890s.

17h-17h30 : Discussion générale

 

7es RENCONTRES INTERNATIONALES DE LA DIVERSITE

CORTE (CORSE) LES 29 & 30 SEPTEMBRE 2011

En partenariat avec l’ACSé, l’AFPA, l’AGRH, l’IAS, l’AFMD, l’ANDRH, l’ADERSE, l’ARACT Corse, le CRAII Corse, La Charte de la Diversité, IMS-Entreprendre pour la Cité, Entreprise & Carrières, Management & Avenir et Diversity Conseil.

DIVERSITÉ(S) : APPROCHES INTERNATIONALES

PROGRAMME PROVISOIRE AU 13 SEPTEMBRE 2011

JEUDI 29 SEPTEMBRE 2011

8h00 à 9h00 ACCUEIL ET PETIT DEJEUNER

9h00 à 9H30 Ouverture par Jean Marc CERMOLACCE, Président du CA de l’IAE de Corse, Jean-Marie FURT, administrateur provisoire de l’IAE de Corse, les professeurs Jacques ORSONI, Président « Les Défis de la Diversité », Zahir YANAT, Vice-président de l’AGRH et de l’ADERSE, Jean-Marie PERETTI, Président de l’IAS et Antoine FERACCI,
Président CPIE A Rinascita.

9h30 à 11h00 TABLE RONDE I : Diversité (s) : convergences internationales

Présidée par le professeur Zeineb BEN AMMAR MAMLOUK, Université de Tunis,

Animée par Jean-Marie PERETTI, professeur IAE de Corse

Avec Frédérique POGGI, directrice Diversité Groupe ACCOR, Raphael DOUTREBENTE, DRH et Organisation, Groupe MONIER, Marie-Paule ISTRIA, directrice, MPI, , Iula SALA, Responsable diversité, ORSE, Benjamin BLAVIER, Délégué général de Passeport Avenir et Elie BASBOUS, Professeur, Université libanaise, Beyrouth.

11h00 à 11h30 – PAUSE CAFE

11h30 à 12h30 Remise des TROPHEES Groupe AFPA “Politiques de formation innovante en matière de lutte contre les discriminations”
par Jean-Luc VERGNE, Président AFPA, Président ANACT, Jacques ORSONI, Président “les defis de la diversité” , Jean-Marie PERETTI, Président de l’IAS et Marie Christine GABILLAUD-WOLF, Déléguée générale AFMD.

Présentation de leur “politique et pratiques de formation pour développer l’égalité des chances” par les responsables diversité des entreprises et organisation lauréates

12h30 à 14h00 – DEJEUNER

14h00 à 15h15 TABLE RONDE II: Mesurer et évaluer les résultats d’une politique de Diversité.
Présidée Jean Luc VERGNE, président AFPA.
Animée par professeur Luc BOYER, directeur “Management & Avenir”
Avec Jean-Michel MONNOT, Vice président Diversity & Inclusion, groupe SODEXO, Kag SANOUSSI , Secrétaire Général de la Charte de la Diversité, Alain GAVAND, A compétence égale, Gérard LEFRANC, Responsable mission insertion, groupe THALES. Marie Christine BARJOLIN, BNP Paribas Cardif, Marie DELMONT, MPI-Conseil, Sabine LUNEL-SUZANNE, Responsable Développement des Compétences & Diversité, INEO-GDF-SUEZ, Dominique MASSONI, DRH et Communication, ARKEMA

15h15 à 15h30 PAUSE

15h30 à 16h45 TABLE RONDE III: Les approches internationales des politiques de diversité

Présidée par Hicham ZOUANAT (Président AGEF Maroc, DRH Centrale Laitière)
Animée par Alain LEMPEREUR, professeur, Université Brandeis, Boston, USA.
Avec Christian SANCHEZ, Directeur du développement social de LVMH, Yassine FOUDAD, (Président AAAS, Algérie), Laurence RECKFORD, chef de projet diversité, TOTAL, Laurent DEPOND, Vice Président Diversité groupe France Telecom, Catherine TRIPON, Porte parole de l’Autre Cercle, Natacha SEGUIN, Groupe ALPHA et Frédérique ALEXANDRE BAILLY, ESCP Europe.

16h45 à 18h15 Cérémonie de remise des “6es TROPHEES DE LA DIVERSITE” de Diversity conseil en partenariat avec IMS-Entreprendre pour la Cité, le secrétariat de “La Charte de la Diversité” et l’association “les défis de la Diversité”, animée par Anne SAÜT Diversity Conseil :

– Présentation des actions menées par les entreprises lauréates pour leur “Politique globale de diversité”

– Remise des trophées par les membres du Jury et les représentants du Secrétariat de la Charte, l’IMS, l’IAS, l’AGRH, l’ANDRH, le MEDEF, la CGPME, l’ADERSE, l’AFMD et Diversity Conseil.

19h30 DINER TRADITIONNEL DANS UNE FERME-AUBERGE:

« U CENTU CHIAVE ».

VENDREDI 30 SEPTEMBRE 2011

8h30 ACCUEIL ET PETIT DEJEUNER

9h00 à 10h30 : Symposium et Ateliers

Atelier 1 : Marketing et Diversité I

Présidé par Jean-Claude ANDREANI, ESCP Europe et Nehmé AZOURY, USEK, Liban

Animé par Jacques ORSONI, IAE de Corse

Avec Jean François TRINQUECOSTE (Université de Bordeaux IV) et Valentina KIROVA (ESC La Rochelle), Françoise ANDREANI, ESCP Europe, Jean Louis MOULINS (Université de la Méditerranée) et Jean François TOTI (IAE d’Aix), Thérèse ALBERTINI, Delphine BERENI et Thierry FABIANI (Université de Corse)

Atelier 2 : Diversité et Genre

Co présidé par Stephan GRÖSCHL, ESSEC Business School et Catherine TRIPON, Porte Parole de l’Autre Cercle

Animé par Anne Marie FRAY, ESCEM

Avec Christina CONSTANTINIDIS ((Centre de recherche Henri TUDOR, Luxembourg), Rey DANG (Université d’Orléans), Désiré LOTH (Université de Grenoble 3), Marie José SCOTTO (IPAG), Hervé TIFFON (IPAG), André BOYER (IAE de Nice), Noura SALMAN (Université de Liège), Manal El ABBOUBI (ESC La Rochelle), Sana GUERFEL-HENDA (Groupe Sup de Co Amiens) et Françoise de BRY, PROPEDIA, Groupe IGS, Cercle d’éthique des affaires, Laurent DEPOND, France Telecom Orange.

Atelier 4 : Diversité des âges

Co Présidé par Eric VATTEVILLE, Université de Rouen et Dominique BALLOT, consultant.

Animé par Delphine VAN HOOREBEKE, IAE de Toulon

Avec Julie CHRISTIN- MOULINS (EMD Marseille) Diane-Gabrielle TREMBLAY(UQAM), Abdelkarim YAOU (IAE de Corse), Jean Marie ESTEVE, SOLATRAG, Gwenaëlle POILBOT-ROCABOY et Natacha PIJOAN (Université de Rennes 1), Bruce ROCH, Vice Président AFMD, directeur RSE, ADECCO

Symposium 1 : Egalité des chances et insertion professionnelle

Co-présidé par Hervé BELMONT, DIRECCTE Corse et Dany BERGEOT, directeur régional Pôle Emploi.

Animé par Pascal OBERTI, Université de Corse.

Avec Claudine FILIPPI, DRJCS-ACSé, Alain GAVAND, A compétences égales, Dominique MERLINGHI, Atlas Insertion, Pierre-Jean RUBINI, FALEP Corse-du-Sud, Nathalie ROYER, Ecole de la 2e chance, Catherine MARTINETTI, A Mossa, Cécile BIANCHI, Maison de l’emploi d’Ajaccio, Ange-François FILIPPI, Greta Corse-du-Sud, Claire

CICCOLINI, Boutique de Gestion, Jacqueline MUFFRAGGI, Association Culture et Solidarité, Didier GRASSI, IRA Bastia, Christophe STORAI, Directeur du CFA – Université de Corse, François GABRIELLI, Président de la Chambre Régionale des Métiers de Corse, Dominique GIOVANANGELI, Président de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire, Jacques VINCENTELLI, GRETA Corse du Sud, Corine NOBILI, DGASEP Mairie D’Ajaccio, Maryse DROFF, Responsable égalité des chances, Groupe France Telecom

10h30 à 12h00 TABLE RONDE IV : “Le Label Diversité: Bilan (après trois ans) et perspective en France et en Europe”

Présidée par Bruce ROCH, Vice Président AFMD, directeur RSE, ADECCO

Animée par Emmanuel FRANCK, Entreprise & Carrières

Avec Antoine MAURI, Management de la Diversité, La Poste, Thierry GEOFFROY, Chargé de mission, AFNOR certification, Patrick AUBERT, chef du bureau de l’intégration professionnelle, direction de l’intégration et de la citoyenneté, ministère de l’intérieur, Vincent BAHOLET, Délégué Général de FACE (Fondation Agir Contre l’Exclusion), Daniel MERILLOU, ANDRH, Cristina LUNGHI, Présidente d’Arborus, Hélène LOUBEYRE, Responsable Projets Diversité, IMS Entreprendre pour la Cité.

12h00 à 13h30 DEJEUNER

13h30 à 14h45 Symposiums et Ateliers

Atelier 5 : Diversité, carrière et apprentissage

Coprésidé par Jean-Michel MONNOT, Vice Président Group Diversity &
Inclusion, SODEXO, & Philippe NEGRONI, ARACT de Corse

Animé par Alain GAVAND, Président d’A Compétences Egales.

Avec Nathalie PHOEBE-MONTARGOT (Université de Cergy-Pontoise), et Michael PICHAT (Université Paris 8), Patrick MICHELETTI (Euromed Management Marseille). Audrey BECUWE (Université de LIMOGES), Isabelle Laurent MERLE (Université de Limoges), Nathalie BERTIN BOUSSU (Groupe Sup de Co Amiens), Laëtitia CZAPSKI (Grenoble Ecole de Management) et Anissa DJABI (Université Paris-Est, FACE) et Benjamin BLAVIER, Délégué général de Passeport Avenir

Atelier 6 : Diversité : visions, expériences et approches internationales

Coprésidé par Fernando CUEVAS, ESC PAU et Alexandre GUILLARD, CNP Assurances

Animé par Zeineb BEN AMMAR, Université de Tunis.

Avec Désiré LOTH (Université de Grenoble 3), Nicolas GHANTY (Université Paul
Sabatier Toulouse), Alain Pekar LEMPEREUR (Université de Brandeis), Marie Giuseppina BRUNA (Université Paris-Dauphine), Alain AKANNI (Université de Dakar), Jean Marie ESTEVE (SOLATRAG), Stéphane
LEYMARIE, Pascal TISSERANT et Sébastien

ARCAND (Université de Metz).

Atelier 7 : Recruter et gérer les compétences sans discrimination. Evolution
des compétences Cadres en Europe

Coprésidé par Khalid HAMDANI, Institut Ethique & Diversité et Sana
GUERFEL-HENDA (Groupe Sup de Co Amiens)

Animé par Alain GAVAND, A compétences égales Avec Jean-Yves MATZ, consultant
APEC, Dany BERGEOT, Pôle Emploi, Marie Paule ISTRIA, MPI Conseil.

Symposium 2 : Egalité des chances, lien social et politique de la
ville

Co-présidé par Claudine FILIPPI, DRJCS-ACSé & Christian SANCHEZ,
Directeur du développement social de LVMH,

Animé par Patrice TERRAMORSI, Université de Corse.

Avec Philippe TEJEDOR, Direction départementale de la cohésion sociale et de
la protection des populations de Haute-Corse, Jean-Louis ARIBAUD, Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des population de Corse du Sud, François PIERI, Adjoint au
Maire d’Ajaccio en charge de la politique de la ville et de la jeunesse, Emmanuelle CAUSSE
, DGASEP Mairie D’Ajaccio, Isabelle AUBERT, Mairie de Bastia, Marie Josée ANDREUCCI, CRAII.

14h45 à 15h00 PAUSE CAFE

15h00 à 16h15 Symposium et Ateliers

Atelier 8 : Mesurer la diversité : les outils de diagnostic et
d’évaluation

Coprésidé par Marc VALAX, IAE de Lyon et Vincent MATTEI, Recrutement et
mobilité, THALES

Animé par Soufyane FRIMOUSSE, IAE de Corse

Avec Natacha SEGUIN, Groupe ALPHA, Abderrahman JAHMANE, IAE de Lille, Zahir
YANAT (BEM), Odile FARRET (Crédit Agricole Aquitaine), Fernando CUEVAS, ESC PAU, et
Benjamin
BLAVIER,
Délégué général de Passeport Avenir

Atelier 9 : Ethique, RSE et diversité

Coprésidé par Corinne FORASACCO, Vice Présidente, Essec Alumni et Françoise
De BRY, PROPEDIA, groupe IGS et Cercle Ethique des affaires.

Animé par Erick LEROUX, Université de Paris XIII

Avec Khalid HAMDANI, Institut Ethique & Diversité, Mantiaba COULIBALY,
Groupe SUP-CO Amiens, François GOXE (Université Paris-Dauphine), Jean PERSON (.Université d’Orléans.), Laurent SERPAGGI, Université de Corse

Atelier 10 : Diversité et croyances

Coprésidé par Iulia SALA (Observatoire de la responsabilité sociétale des
entreprises, ORSE) et Roger-Pierre

HERMONT Université de Paris XII & IAS.

Animé par Alain PEKAR LEMPEREUR (Université de BRANDEIS).

Avec Eric VATTEVILLE, Université de ROUEN, Martine BRASSEUR (Université
Paris DESCARTES),
Hicham BENAISSA (CNRS-EPHE, FACE).

Symposium 3 : Egalité des chances et prévention

Présidé par : Co-présidé par Claudine FILIPPI, DRJCS-ACSé & Ludovic
MARTEL, Université de Corse.

Animé par Danièle MAOUDJ, écrivain.

Avec Laurent MEGE, Collectif antiraciste Avà Basta, Krimau EL MAJOUTI,
Direction Régionale de la Jeunesse et de la Cohésion Sociale, Patricia JACQUES, Conseil départemental de l’accès au droit de Corse-du-Sud (CDAD 2A), Bénédicte SIMON, Association CORSAVEM, Jacques
VINCENTELLI, GRETA Corse du Sud, Sébastien FREMONT, GRETA Haute-Corse, Marie PERETTI, EHESS, Marie Josée ANDREUCCI, CRAII et Jacqueline MUFFRAGGI, Association Culture et Solidarité.

16h30 à 17h30 : TABLE RONDE V : “Politiques et acteurs de l’égalité des
chances”

Co-présidée par Claudine FILIPPI, DRJCS-ACSé et Jacques ORSONI, IAE de
Corse

Animée par Vannina BERNARD-LEONI, Fondation de l’Université de
Corse.

Avec Simon RENUCCI, Député-Maire d’Ajaccio (à confirmer), Émile ZUCCARELLI,
Maire de Bastia (à confirmer), Joël PAIN, Directeur Général de PlaNet Finance, Dominique GIOVANANGELI, Président de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire, Hervé BELMONT,
DIRECCTE Corse, Dany BERGEOT, directeur régional Pôle Emploi. Marie-Ange BIASINI-MORICONI, Déléguée du préfet de Corse-du-Sud, Marie-Ange SUSINI, Délégué régionale aux Droits des Femmes, Jean
ALESSANDRI, FALEP 2A,

17h30 à 17h45 Synthèse par Gwenaëlle POILBOT-ROCABOY

17h45 à 18h00 Clôture des « Septièmes rencontres de la Diversité » par les
professeurs

Jacques ORSONI et Jean Marie PERETTI.

20h00

BUFFET DINATOIRE ET ANIMATION POLYPHONIQUE

Les partenaires des septièmes rencontres internationales de la
diversité

La CPIE A Rinascita, L’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des changes
ACSé, l’Association francophone de gestion des ressources humaines – AGRH, l’Association pour le Développement de l’Enseignement et de la Recherche sur la
Responsabilité Sociale de l’Entreprise – ADERSE, l
Institut International de l’Audit Social – IAS, l’Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines ANDRH, l’’Association Française des Managers de la Diversité – AFMD,  l’Association Française pour la Formation Professionnelle pour Adultes
AFPA, l’Association Régionales pour l’Amélioration des Conditions de Travail de
Corse – ARACT de Corse – l’ORSE, Observatoire

de la responsabilité sociale de l’entreprise, le CRAII Corse, le secrétariat de la Charte de la Diversité, IMS-Entreprendre pour la Cité, Entreprise & Carrières,
Management & Avenir
, Diversity Conseil.

Les participants des septièmes rencontres internationales de la
diversité

Acteurs nationaux et internationaux

A compétence égale, ADECCO, AFNOR certification, Agence pour l’Emploi des
Cadres – APEC, Arborus, Arkema, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Crédit Agricole Aquitaine, Essec Alumni, la CGPME, Fondation Agir Contre l’Exclusion, FT-ORANGE, Groupe ACCOR, Groupe ALPHA,
Groupe SODEXO, IFME, INEO-GDF-SUEZ, Institut Ethique & Diversité, l’ORSE, LVMH, MPI Conseil, THALES, TOTAL, Cercle Ethique des affaires.

Acteurs régionaux et locaux

Association A Mossa, Association CORSAVEM, Association Culture et
Solidarité, Atlas Insertion, Boutique de Gestion, Conseil départemental de l’accès au droit de Corse-du-Sud (CDAD 2A), Centre Régional

d’appui aux Acteurs de l’Insertion et de l’Intégration, CFA – Université de
Corse, Chambre Régionale des Métiers de Corse, Collectif antiraciste Avà Basta, DIRECCTE Corse, Ecole de la 2e chance de Corse, FALEP Corse-du-Sud, Greta Corse-du-Sud, Chambre Régionale de
l’Economie Sociale et Solidaire de Corse, Déléguation régionale au Droits des Femmes, FALEP Corse-du-Sud, GRETA 2A-2B, Maison de l’emploi d’Ajaccio, Pôle Emploi, Institut Régional
d’Administration de Bastia, Direction Régionale Jeunesse, sport et Cohésion Sociale – Corse, Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi
de Corse, Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations 2A-2B, Ville d’Ajaccio, Ville de Bastia,
Universités et écoles de management

Bordeaux Ecole de Management, Centre de recherche Henri TUDOR, Luxembourg, Ecoles des hautes études en sciences sociales –EHESS, ESC La Rochelle, ESC PAU, ESCP Europe, ESSEC Business School, Euromed Management Marseille, Grenoble Ecole de Management, Groupe Sup de Co Amiens, IAE d’Aix, IAE de Lille, IAE de Nice, IPAG, PROPEDIA (Groupe IGS), Université d’Orléans, Université de Bordeaux IV, Université de Brandeis (USA) Université de Cergy-Pontoise, Université de Corse, Université de Dakar, Sénégal, Université de Grenoble 3, Université de la Méditerranée, Université de Liège, Belgique, Université de Limoges, Université libanaise (Beyrouth), Université de Lyon III, Université de Metz, Université de Paris XII, Université de Paris XIII, Université de Rennes 1, Université de Rouen, Université de Tunis, Tunisie, Université Paris 8, Université Paris DESCARTES, Université Paris-Dauphine, Université Paul Sabatier Toulouse, UQAM, Canada.

XVIII° Conférence Scientifique Internationale du Réseau PGV 13-14 septembre 2012

Lisbonne

L’entrepreneur face aux politiques publiques en Europe

 

Conférence organisée par 

Le Réseau des Pays du Groupe de Vysegrad
(PGV)
 

ISLA Campus Lisboa- Laureate International
Universities 
 

L’Université Pierre Mendès France de Grenoble
(GREG-IUT2)
 

Avec la participation du Laboratoire Athena auprès de la
Faculté d’économie – Pôle scientifique

et didactique de Terni (Université des Etudes Economiques de
Pérouse)

et de la municipalité de Spoleto

Comité d’organisation 
Responsables pour le Réseau PGV 

Portugal

Tawfiq Rkibi, Secrétaire Général du Réseau PGV, Directeur de
l’ISLA

tawfiq.rkibi@lx.isla.pt

France

Claude Martin, Président du Réseau PGV, Directeur du GREG

Claude.Martin@iut2.upmf-grenoble.fr

www.greg-pgv.com

Titre

L’entrepreneur face aux politiques publiques en
Europe

Objectifs de la conférence

Depuis plusieurs années, l’Union Européenne souhaite favoriser
l’entreprise, encourager la création de nouvelles entreprises et donner un appui aux entrepreneurs. Les politiques et la législation en ce domaine couvrent un grand nombre de questions touchant
directement les secteurs de l’économie, les entreprises et les entrepreneurs.  Si les directives européennes et les normes promues ont un effet facilitateur, elles se traduisent
également par un certain nombre de contraintes (libre concurrence, normes écologiques, égalité de traitement des salariés, marché public européen etc). Sous l’influence des politiques
européennes, de nouveaux acteurs apparaissent (collectivités régionales et locales) qui développent leurs propres politiques pour attirer les investisseurs, soutenir les entreprises locales et
accroître leur compétitivité. La multiplicité des outils d’intervention politique dans la sphère entrepreneuriale n’a-t-elle pas pour conséquence une diminution de la lisibilité du paysage
économique ? Le plus grand défi en matière de politique européenne serait de permettre à l’Europe de retrouver sa place d’espace producteur de richesse, d’innovation et de technologie. Pour
cela, des efforts sont engagés qui visent à renforcer la sûreté et la qualité des produits et des services, protéger les consommateurs contre les pratiques commerciales déloyales, renforcer
l’innovation dans tous les domaines, encourager la compétitivité et les industries créatives, donner aux PME la possibilité d’accéder à des financements adéquats leur permettant de prendre place
sur des marchés nationaux et internationaux, adapter la fiscalité, réduire les charges administratives. Ces poltiques de soutien à l’entrepreneuriat sont-elles suffisantes, sont-elles
efficaces ?

De nouveaux modèles entrepreneuriaux existent, basés sur des
engagements sociaux, des options locales, écologiques, de marchandisation des services à la personne, d’utilisation des nouvelles technologies d’information et de
communication.… On évoque de plus en plus le concept d’entreprise sociale.  En pleine crise du capitalisme certains chefs d’entreprises se disent “entrepreneurs sociaux”.  Quel
est le projet économique de l’entrepreneur social ? D’autres questions se posent. Une entreprise peut-elle exercer ses activités dans tous les États membres de l’Union européenne sous une forme juridique unique et commune à tous ces États ? La notion
de réseau d’entreprises, développée depuis des années dans la littérature est-elle extensible au territoire européen ? Y- a-t-il en Europe des visions entrepreneuriales
d’exception ? 

La culture et la formation des
entrepreneurs de dem
ain est un véritable défi : défi des formations, fuite des cerveaux, résistance aux idéologies dominantes.
La culture d’entreprise renvoie à une dimension sociétale qui pose
de nombreux problèmes, entre autres, celui de la formation dans les sciences de l’ingénieur et dans les
écoles de management qui souffrent des mêmes symptômes que les
entreprises : la spécialisation restreint l’ouverture d’esprit, la curiosité et les questionnements.

En 2012, le Réseau des Pays du groupe de Vysegrad a décidé de
consacrer sa XVIII° Conférence scientifique internationale à une question simple à formuler mais compliquée à élucider dans une période de crise : celle de l’entrepreneur face aux
politiques publiques européennes
. Comment peut-on être entrepreneur en Europe en 2012 ?  Les thèmes principaux seront les suivants :

1. Les politiques de soutien à l’entreprenariat : de la
dimension locale à la dimension européenne.

2. Les nouveaux modèles entrepreneuriaux

3. La culture et la formation des entrepreneurs de
demain.

Appel à communication

Les propositions de communication doivent parvenir à l’adresse de l’université d’accueil et du
coordinateur du réseau sous forme d’un résumé de 20 lignes max, au plus tard le 31 janvier 2012.

Les articles normalisés seront demandés pour le 30 avril
2012.
  Le Conseil d’Administration du réseau se réunira en mai 2012 à Spoleto, en Italie, pour sélectionner les communications et élaborer le programme de la
Conférence. Le français et le portugais sont les deux langues officielles de la Conférence. La langue anglaise est acceptée pour les non francophones. 

Appel à contributions : L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone

Message de Nicholas Sowels


Avec des collègues anglicistes à l’université Paris 3, j’organise un colloque en avril 2012 sur comment les
finances ont échappé au contrôle démocratique (dans le monde anglophone). Je vous prie de trouver ci-joint l’appel à communication dans le cas où certains entre vous souhaitent communiquer à ce
colloque.

L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone : une analyse de la crise actuelle dans
une perspective historique

13-14 avril 2012

La crise financière a vu les pouvoirs publics intervenir massivement dans les économies nationales. Leurs actions
ont pris des formes varies : injection de liquidités dans les marchés financiers, recapitalisation des banques et même parfois la nationalisation de fait d’institutions en faillite.

Pourtant, malgré cette intervention importante des gouvernements dans le domaine de la finance privée, qui a pour
l’instant prévenu l’effondrement du système bancaire international, les institutions financières privées sont restées étonnamment libres de poursuivre leurs affaires comme si de rien n’était. Les
appels nombreux à une nouvelle régulation de la finance n’ont pas été suivis par les mesures fondamentales qui pourraient mettre fin aux pratiques financières à risque qui ont mené à la crise. De
fait, une fois sauvés lors du premier épisode de la crise financière et économique actuelle, les banques et marchés de capitaux ont conservé leur capacité à s’imposer aux autorités publiques qui
étaient venues à leur secours, voire à exercer un chantage à leur égard.

L’objectif de cette conférence est d’étudier la façon dont les banques et le secteur financier des pays
anglophones (qui comprennent deux des plus importants centres financiers du monde) ont pu échapper au contrôle des gouvernements et par extension au contrôle démocratique. Comment la finance
a-t-elle échappé à l’intervention après avoir été si dépendante des gouvernements pour assurer sa survie ?

Les réponses à cette question ne se trouvent pas seulement dans le traitement immédiat de la crise. Elles doivent
assurément être recherchées dans la montée du néo-libéralisme dans le secteur financier mondial depuis la disparition du système de Bretton Woods au début des années 1970. Pendant plus d’une
génération, la dérégulation des marchés, financiers en particulier, a été au coeur des décisions économiques dans le monde anglophone et au-delà. Plus généralement, la liberté économique et
l’indépendance vis-à-vis des gouvernements ont caractérisé la finance au Royaume-Uni et aux Etats-Unis depuis la révolution industrielle. On peut affirmer que la démocratie dans ces pays n’a
jamais vraiment contrôlé le capital.

Dans cette conférence, on tentera donc d’analyser l’échec de la démocratie à contrôler la finance dans une
perspective historique et d’identifier les différences et les similarités qui existent dans la relation finance/gouvernement dans le monde anglophone, sachant que l’impact de la crise actuelle
n’a pas été le même dans ces différents pays. La crise a été catastrophique en Irlande et a gravement compromis les perspectives économiques des Etats-Unis et du Royaume- Uni. A l’inverse son
impact a été moins marqué en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande, grâce à des pratiques bancaires plus prudentielles avant la crise.

Les propositions de communications (200-250 mots) et un court CV (5-7 lignes) sont à envoyer avant le 15 décembre
2011 à Nicholas Sowels (nicholas.sowels@univ-paris1.fr.

6e séminaire d’études du groupe GEM – La question du langage et de la communication dans le management international

28 – 30 mars 2012

ESSEC Business School

Avenue Bernard Hirsch B.P. 50105
95021 Cergy-Pontoise Cedex
France

Tel : +33 (0)1 34 43 30 00 end_of_the_skype_highlighting

La question du langage et de la communication dans le management international : un défi pour les hommes et les organisations

Appel à communication

Dans un éditorial récent de la revue académique, Management & avenir (Revue Management & Avenir, n° 31, Janvier 2010), Luc Boyer
évoquait les deux dimensions du management. La dimension scientifique, celle des sciences de l’organisation, et la dimension humaine dans l’aspect gestion des Hommes, défini par Peter Drucker
comme la « transformation en performance de l’effort humain ». Si l’entreprise et les institutions éducatives ont mis en valeur le premier aspect, il y a aujourd’hui une prise de conscience accrue du facteur humain au sein des organisations, à savoir la gestion des Hommes, de leurs talents, de leur épanouissement personnel et de leur efficacité professionnelle, à l’heure où la carrière joue plus que jamais un rôle prépondérant dans l’équilibre de l’individu.

Au sein même des écoles de management, où l’épanouissement personnel des étudiants est une composante importante du projet éducatif, la question de la revalorisation des Sciences humaines et sociales dans la formation au management surgit à la faveur des crises des modèles économiques et éthiques dominants. Replacer l’Homme au cœur du projet éducatif en intégrant l’apport scientifique des SHS constitue donc un défi pour les organismes de formation dont nous faisons partie.

Dans le mouvement caractérisé par les approches subjectivistes de la recherche en management, la langue, outil de représentation du monde et de communication, est au cœur des démarches qui placent l’Homme au centre des travaux de recherche. Tout un courant de recherche autour de l’individu et du rôle du langage dans l’organisation s’est développé, notamment en France (Chanlat, 1990; Girin, 1995; 2001; Usunier, 1987; 1990). La compréhension du facteur humain dans les organisations appelle la fertilisation croisée des disciplines des sciences humaines, telles que la linguistique, la psychologie cognitive et sociale, la sociologie des organisations, la psychanalyse, l’anthropologie et l’ethnologie pour tenter de comprendre (dans les deux sens d’intelligibilité et d’inclusion) l’Homme au sein de l’organisation.

Les travaux menés dans les milieux professionnels sur des problématiques où il est question de langage et de langue, montrent la complexité des mutations qui caractérisent les environnements professionnels souvent devenus multilingues et multiculturels et ils soulèvent bien d’autres questions telles que le management à distance, les technologies de l’information et de la communication, la ou les langue(s) d’entreprise, le management de la connaissance et son transfert entre le siège de l’entreprise et les filiales, la communication interculturelle dans l’entreprise mondialisée. Les programmes innovants dans la formation au management soulignent l’importance des approches multidisciplinaires.

Comme le relevaient déjà Mintzberg en 1973, ou encore Rebecca Marschan Piekkari et al. dans un article de 1997 au titreéloquent (Marschan, R., Welch, D., & Welch, L. (1997).Language: « The forgotten factor in multinational management ». European Management Journal, 15(5), 591-598.), ces activités langagières, qui sont au cœur des pratiques quotidiennes des managers, sont peu ou pas convoqués dans les sciences de gestion. Une étude, menée sur 1128 articles publiés entre 2002 et 2010 dans des revues classées dans la liste de référence de la section 37 du CNRS « Economie et gestion » (soit 71% de taux de couverture), montre que les questions inhérentes aux langues sont peu abordées et semble ainsi confirmer que depuis 1997 les académiques des Ecoles de Management françaises négligent cet aspect du management. Les langues seraient-elles ainsi toujours le “forgotten factor in multinational management” ?

Ce colloque s’adresse donc à toutes les disciplines du management ayant une sensibilité particulière pour les questions d’interaction langagière et culturelle au sein des entreprises multinationales /multiculturelles et a pour but de faire le point sur les avancées de la recherche en ce domaine, en appelant au dialogue interdisciplinaire
et à l’échange entre chercheurs, praticiens de la formation et acteurs de l’entreprise. Les communications théoriques et/ou pratiques les plus variées, couvrant les questions suivantes seront
particulièrement appréciées :

Quelle contribution de la linguistique appliquée à la recherche en management?

Quelle contribution de la recherche en communication interculturelle pour améliorer la communication interne au sein des entreprises
multinationales ?

Que nous apprend l’ethnologie sur le dialogue entre les cultures nationales des maisons mères et des filiales des grands groupes?

Quels sont les derniers enseignements de la psychologie sociale et de la sociologie des organisations pour la compréhension des organisations
multiculturelles?

Comment comprendre et réguler la part de l’affectivité et de l’émotionnel dans les interactions au sein d’un groupe multiculturel?

Quels sont les apports de l’analyse du discours pour comprendre la culture des organisations?

Quel est l’impact des NTIC sur la communication virtuelle des équipes multilingues et multiculturelles?

Quelle contribution de la traductologie et de l’interprétariat dans la compréhension des problèmes de communication en milieu
interculturel?

Comment relever le défi linguistique et sémantique posé aux organisations qui consiste à diffuser des concepts n’existant pas dans une culture
donnée? Par exemple, comment faire passer des éléments de l’identité d’entreprise tels que le développement durable et la RSE dans des filiales internationales aux cultures très éloignées?

Quelle orientation donner aux objectifs et aux contenus pédagogiques dans un enseignement rénové des langues et des cultures au sein des Ecoles
de management?

De l’innovation en matière de formation aux contextes interculturels de l’entreprise mondialisée.

Quelle place pour les études de rhétorique, les théories de la narration dans la recherche et la formation au management?

Quel est le rôle du récit dans les organisations ? Dans quelle mesure le rôle du langage en tant que dimension ontologique de l’individu peut-il
remettre en question l’approche socio-constructiviste.

Comment les grands groupes définissent-ils leur choix entre une communication unilingue ou multilingue?

Dans quelle mesure les grands groupes gèrent-ils le facteur langue dans l’entreprise?

Comment s’articule la communication formelle et informelle dans l’entreprise multinationale?

Comment la question des langues et du langage est-elle traitée dans la littérature managériale française et internationale? Quel est l’état de l’art depuis la fin des années 90?

Les propositions de communication sous forme d’abstract en français ou en anglais (maximum 500 mots), accompagné de mots-clé, devront parvenir à Philippe Lecomte (p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 15 octobre 2011.

Les communications définitives en français ou en anglais peuvent être de deux formes :

Communication longue (6000-8000 mots)

Communication courte, étude de cas, revue de littérature (4000-6000 mots)

Les premières versions des communications devront être envoyées à Philippe Lecomte (p.lecomte@esc-toulouse.fr ) au format Word avant le 10 janvier 2012, les communications définitives pour le 15 février
2012 en vue de la publication des Actes de ce colloque.

Les meilleurs articles seront publiés dans un cahier spécial de la revue Management & Avenir.

Guide de mise en page

Mise en page des communications :
Format du traitement de texte Word pour PC
Titre : Times New Roman, 18, majuscules, gras
Nom de l’auteur: Times New Roman, 14, minuscules, gras
Nom de l’institution de rattachement: Times New Roman, 10, majuscule, gras
Corps de texte: Times New Roman, 12

Guide de mise en page pour publication dans Management & Avenir :

Planning

Abstract (500 words) : 15 Octobre 2011

Acceptation notifiée aux auteurs: 15 Novembre 2011

Première version de l’article: 10 janvier 2012

Rapport du comité de lecture: 25 Janvier 2012

Communication définitive: 15 février 2012

Comité scientifique

Annick Bourguignon ESSEC Business School

David Boje NMSU New Mexico

Denis Lemaître ENSTA

Eric Cornuel EFMD

Hanne Norreklit Aarhus School of Business

Jacques Igalens Toulouse Business School

Jean-François Chanlat Université Paris Dauphine

Luc Boyer Université Paris Dauphine; Management & Avenir

Ludovic Bot ENSTA

Mette Zolner Kopenhagen Business School

Olivier Fourcadet ESSEC Business School

Pierre-Louis Dubois FNEGE

Stefanie Stadler Nanyang Technological University, Singapore

Susan Schneider Université de Genève

Thierry Sibieude ESSEC Business School

Yvon Pesqueux CNAM Paris

L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone

COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISE PAR LE CREC/CERVEPAS/CREW (EA 4399) SORBONNE NOUVELLE UNIVERSITÉ PARIS III – UFR DU MONDE ANGLOPHONE

APPEL A CONTRIBUTIONS

L’absence de contrôle démocratique de la finance dans le monde anglophone : une analyse de la crise actuelle dans une perspective historique

13-14 avril 2012

La crise financière a vu les pouvoirs publics intervenir massivement dans les économies nationales. Leurs actions ont pris des formes varies : injection de
liquidités dans les marchés financiers, recapitalisation des banques et même parfois la nationalisation de fait d’institutions en faillite. Pourtant, malgré cette intervention importante des
gouvernements dans le domaine de la finance privée, qui a pour l’instant prévenu l’effondrement du système bancaire international, les institutions financières privées sont restées étonnamment
libres de poursuivre leurs affaires comme si de rien n’était. Les appels nombreux à une nouvelle régulation de la finance n’ont pas été suivis par les mesures fondamentales qui pourraient mettre
fin aux pratiques financières à risque qui ont mené à la crise. De fait, une fois sauvés lors du premier épisode de la crise financière et économique actuelle, les banques et marchés de capitaux
ont conservé leur capacité à s’imposer aux autorités publiques qui étaient venues à leur secours, voire à exercer un chantage à leur égard. L’objectif de cette conférence est d’étudier la façon
dont les banques et le secteur financier des pays anglophones (qui comprennent deux des plus importants centres financiers du monde) ont pu échapper au contrôle des gouvernements et par extension
au contrôle démocratique. Comment la finance a-t-elle échappé à l’intervention après avoir été si dépendante des gouvernements pour assurer sa survie ? Les réponses à cette question ne se
trouvent pas seulement dans le traitement immédiat de la crise. Elles doivent assurément être recherchées dans la montée du néo-libéralisme dans le secteur financier mondial depuis la disparition
du système de Bretton Woods au début des années 1970. Pendant plus d’une génération, la dérégulation des marchés, financiers en particulier, a été au coeur des décisions économiques dans le monde
anglophone et au-delà. Plus généralement, la liberté économique et l’indépendance vis-à-vis des gouvernements ont caractérisé la finance au Royaume-Uni et aux Etats- Unis depuis la révolution
industrielle. On peut affirmer que la démocratie dans ces pays n’a jamais vraiment contrôlé le capital. Dans cette conférence, on tentera donc d’analyser l’échec de la démocratie à contrôler la
finance dans une perspective historique et d’identifier les différences et les similarités qui existent dans la relation finance/gouvernement dans le monde anglophone, sachant que l’impact de la
crise actuelle n’a pas été le même dans ces différents pays. La crise a été catastrophique en Irlande et a gravement compromis les perspectives économiques des Etats-Unis et du Royaume- Uni. A
l’inverse son impact a été moins marqué en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande, grâce à des pratiques bancaires plus prudentielles avant la crise.

Les propositions de communications (200-250 mots) et un court CV (5-7 lignes) sont à envoyer avant le 15 décembre 2011 à Nicholas
Sowels (nicholas.sowels@univ-paris1.fr).

14e Prix d’histoire François Bourdon Techniques, entreprises et société industrielle

attribué par l’Académie François Bourdon et la Fondation Arts et Métiers

Appel à candidature

Ce prix annuel concerne l’ensemble des champs disciplinaires des Sciences Humaines et Sociales. Il porte sur les
techniques, les entreprises et plus généralement la société industrielle à l’époque contemporaine. Il est divisé en deux catégories. La première dotée d’un prix unique de 1500 euros couronne un
ouvrage, le manuscrit original d’une HDR ou une thèse publié ou soutenu entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011.

La seconde catégorie spéciale « jeunes chercheurs » récompense, avec son prix unique de 750 euros, un mémoire ayant été soutenu
entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011.

Pour s’inscrire le candidat doit envoyer, à l’Académie François Bourdon, son écrit en deux exemplaires en version papier, ou en un fichier PDF
avant le 31 janvier 2012 accompagné de son curriculum vitae en version électronique.

(Pour les écrits envoyés sous format papier, un seul exemplaire sera restitué au candidat.)


Adresse d’envoi des écrits : Kharaba.afb@wanadoo.fr

Académie François Bourdon

Cour du Manège-Château de la Verrerie

BP 60031

71201 Le Creusot Cedex

Ivan Kharaba

Directeur


Académie François Bourdon

Cour du Manège-Château de la Verrerie

BP 60031

71201 Le Creusot Cedex

Tél. : 03 85 80 81 51 Fax : 03 85 80 80 84

www.afbourdon.com

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