Crise financière internationale

APPEL A COMMUNICATION

 

La Faculté des Sciences Economiques,

des Sciences de Gestion et des Sciences Commerciales

Université Abderrahmane Mira de Béjaïa (Algérie)

 

 

En partenariat avec :

Le Centre d’Etudes du Développement International et des Mouvements
Economiques et Sociaux (CEDIMES) Paris (France)

&

Le Laboratoire d’Economie et du Développement

(LABED)

Béjaïa (Algérie)

 

Organise un

 

COLLOQUE INTERNATIONAL

 

Portant sur le thème :

 

« Crise financière internationale,

Ralentissement économique mondial et

Effets sur les économies euro-maghrébines. »

 

 

Au Campus Universitaire d’Aboudaou

Route de Tichy – Béjaïa – Algérie

 

Samedi 10 & Dimanche 11 Octobre 2009


P
ROBLEMATIQUE :

 

La crise financière internationale qui frappe le monde depuis bientôt deux ans est présentée comme étant la plus
grave crise financière jamais vécue depuis la grande dépression économique de 1929. Elle a débuté aux Etats-Unis, en février 2007, avec la crise des crédits hypothécaires à risque (mortgage subprimes crisis), et s’est très vite propagée aux marchés financiers à travers les produits dérivés, conséquences de la titrisation des créances des
banques et des établissements de crédit. La titrisation est une technique financière par laquelle des créances traditionnellement illiquides et gardées par leurs détenteurs jusqu’à l’échéance
sont transformées en titres négociables et liquides. Cette transformation qui peut, par ailleurs, s’accompagner d’une restructuration et d’une reconfiguration constitue pour les banques (et tous
les établissements faisant du crédit) une opportunité de gérer de façon nouvelle leurs bilans et d’adapter leurs structures financières à leurs objectifs.

Ainsi, les créances sont cédées à des Fonds communs (Special Purpose
Vehicle
) qui sont des entités établies spécialement à l’effet de recevoir des titres de créances de la part d’établissements de crédit avant de les transformer en titres dérivés qui, après
évaluation par une agence de notation, seront placés auprès d’investisseurs. Cependant, l’opération de titrisation des créances et de vente des titres dérivés à des investisseurs institutionnels
s’est avérée, par la suite, être un facteur de propagation de la crise des subprimes aux marchés financiers.

De plus, comme ces titres avaient été restructurés et reconfigurés, et cédés seulement après rehaussement[1],
ils avaient obtenus la notation AAA de la part des agences de rating et avaient été assurés avec une bonne police. Mais, l’éclatement de la bulle
immobilière et la crise des subprimes qui s’en est suivie ont occasionné des pertes d’actifs considérables aux banques, aux compagnies d’assurance et
aux investisseurs institutionnels ainsi que l’effondrement des marchés financiers. Du fait de la globalisation financière, la crise financière s’est propagée à tous les continents.

Au total, trois grandes causes ont été à l’origine de la crise financière internationale : la trop grande prise
de risques de la part des banques dans l’octroi de crédits, le transfert et la diffusion des risques à travers les produits dérivés et le manque, voire l’absence, de transparence de la part des
banques, dissimulant des pratiques anormales.

Aujourd’hui, la crise financière internationale est en cours de se transformer en ralentissement économique mondial.
Selon le G20, réuni au sommet le 15 novembre 2008 à Washington, le taux de croissance de l’économie  mondiale passera de 3,7 % en 2008 à 2,2 % en
2009, celui des pays développés de 1,4 % en 2008 à – 0,3 % en 2009 et celui des pays émergents de 6,6 % en 2008 à 5,1 % en 2009. Pour y faire face, le Groupe des 20 préconise des mesures
immédiates consistant en la relance économique mondiale par la politique budgétaire et par la baisse des taux d’intérêt directeurs des banques centrales. Le G20 définit également cinq champs de
réflexion sur lesquels doivent plancher les ministres des finances du Groupe et remettre leurs propositions d’ici au 31 mars 2009, à savoir la revue des aspects de la régulation qui exacerbent
les crises, l’harmonisation des normes comptables, la transparence des marchés des produits dérivés, la révision de la rémunération des dirigeants des banques et, enfin, la réforme des
institutions financières internationales.

Dès lors, le problème est alors de savoir si ces mesures annoncées et celles déjà prises suffiront à endiguer la
crise financière internationale et éviter qu’elle ne se transforme en récession économique mondiale grave. Le problème est aussi d’évaluer toutes les conséquences de cette crise financière
internationale sur les économies réelles.

En substance, après avoir présenté la genèse et l’évolution de la crise financière internationale et apprécié les
traitements préconisés par la communauté internationale pour la surmonter et prévenir une récession économique mondiale grave, la réflexion devrait aussi porter sur l’analyse des conséquences
possibles, en termes d’effets macroéconomiques et sectoriels, sur les économies euro-maghérbines.

C’est dans ce cadre que la Faculté des Sciences Economiques, des Sciences de Gestion et des Sciences Commerciales
(FSEGC) de Béjaïa, en partenariat avec le Centre d’Etudes du Développement International et des Mouvements Economiques et Sociaux (CEDIMES) de Paris et le Laboratoire d’Economie et du
Développement (LABED) de Béjaïa, organise un colloque international portant sur le thème : « Crise financière internationale, Ralentissement
économique mondial et Effets sur les économies euro-maghrébines
 » les Samedi 10 et Dimanche 11 octobre 2009 à l’Université Abderrahmane Mira
de Béjaïa.

 

OBJECTIFS :

 

Les principaux objectifs de cette rencontre internationale sont :

– Comprendre la genèse, l’évolution et la portée de la crise financière internationale

– Evaluer les conséquences de la crise financière internationale sur les économies réelles, notamment
euro-maghrébines

– Commenter les mesures et politiques préconisées pour endiguer la crise et en prévenir d’autres

– Contribuer à la réflexion sur les voies et moyens de surmonter la crise financière internationale et sur les
possibilités d’en éviter d’autres de cette ampleur

 

THEMES :

 

Les principaux thèmes proposés à la réflexion sont :

– Genèse et évolution de la crise des crédits hypothécaires à risque (Subprimes)

– Rôle de la titrisation dans le transfert et la diffusion des risques aux marchés de produits dérivés

– Implication de la finance globale dans l’extension de la crise

Stratégies des acteurs (banques, établissements de crédit,  investisseurs
institutionnels, autorités de régulation, Etats, agences de notation, centres offshore et paradis fiscaux, etc.) et leur responsabilité dans la
crise

– Mesures et politiques adoptées par la communauté internationale pour endiguer la crise et en prévenir d’autres
(régulation, règlementation prudentielle, normes comptables, rôle de l’Etat, réforme des institutions financières internationales, etc.)

– Qualité de la régulation et développement économique

– Mondialisation et concurrence entre pays en développement

– Globalisation et crise : le Maghreb sera-t-il concerné par la délocalisation de l’industrie
européenne ?

– Marché et Etat : rapport et dynamique pour les pays maghrébins

– Effets comparés de la crise sur les économies développées et sur les économies émergentes

– Conséquences de la crise sur les économies maghrébines

– Algérie : quelle résilience face à la dégradation de l’économie mondiale ?

 

COMITE SCIENTIFIQUE :

 

Président du Comité : Yaïci Farid (Université de Béjaïa)

Vice-présidents : Albagli Claude (U. Paris, France) & Kherbachi
Hamid (U. de Béjaïa)

          Achouche Mohamed (U. Béjaïa, Algérie)

          Aït
Habouche Madjid (U. Oran, Algérie)

          Arib Fatima (U. Marrakech, Maroc)

          Bendiabdellah Abdeslam (U. Tlemcen, Algérie)

          Boukhezer Aomar (INC, Alger)

          Bienaymé Alain (U. Paris, France)

          Boumendjel Saïd (U. Annaba, Algérie)

          Brunet
Ferran (U. Barcelonne, Espagne)

          Chenini Abderrahmane (U. Mascara, Algérie)

          Cucui
Ion (Université de Targoviste, Roumanie)

          Derbal
Abdelkader (U. Oran, Algérie)

          Gassab
Maher (U. Tunis, Tunisie)

          Hemal Ali (U. Batna, Algérie)

          Kechidi Mohamed (U. Toulouse, France)

          Koleva
Petia (U. Nantes, France)

          Labaronne Daniel (U. Bordeaux, France)

          Meghari Abderrahmane (U. Boumerdes, Algérie)

          Morin
François (U. Toulouse, France)

          Negreponti-Delivanis Maria (U. Tessalonique, Grèce)

          Popescu Delia (U. Targoviste, Roumanie)

          Stegaroiu Ion (U. Targoviste, Roumanie)

          Toumi
Salah (U. Alger, Algérie)

          Touzani Mourad (U. Tunis, Tunisie)

          Tugen
Kamil (U. Izmir, Turquie)

          Zakane
Ahmed (ENSSEA, ex-INPS, Alger, Algérie)

          Ziky Mustapha (U. Marrakech, Maroc)

 

COMITE D’ORGANISATION :

 

Présidents d’honneur : Merabet Djoudi, Recteur, & Yaïci Farid,
Doyen, U. Béjaïa

Président du Comité : Achouche Mohamed

Vice-présidents : Adjaoud Farid & Oukaci Kamel

          Amad
Mourad

          Azamoum Saïd

          Bellache Jugurtha

          Bouaïfel Farouk

          Bouda
Adel

          Ghanem
Lyes

          Ifourah Hocine

          Kabyl
Kamal

          Lalali
Rachid

          Meziani Mustapha

          Sellami Khaled

          Tarmoul Rabah

ECHEANCIER :

 

20 Janvier 2009

Appel à communication

31 Mars 2009

Réception des propositions (résumé en une page maximum)

30 Avril 2009

Avis du Comité Scientifique et envoi des instructions aux
auteurs

31 Juillet 2009

Réception des contributions finales

10 & 11 Octobre 2009

Tenue du Colloque

31 Décembre 2009

Réception des contributions définitives retenues pour
l’édition

Janvier 2010

Accord et remarques du Comité Scientifique pour la
publication

2010

Publication

 

 

CONTACTS :

 

Secrétariat du
Colloque :

 

          Oukaci Kamel, Vice-doyen chargé de la
post-graduation, de la recherche et des relations extérieures

          Lalali Rachid, Chef de département
adjoint des sciences économiques

          Titouche Rosa, Assistante

 

 

Siège :

 

Faculté des Sciences
Economiques,

des Sciences de Gestion et
des Sciences Commerciales

Adresse :
Université Abderrahmane Mira
de Béjaïa

Campus d’Aboudaou – Route de
Tichy – 06000 Béjaïa – Algérie
Téléphone : +213.34.22.16.22
Fax :
+213.34.22.16.24

E-mail : decanat.fsegc@yahoo.fr

 

 

Réponses à envoyer par e-mail à l’une des deux adresses
suivantes :

 

            collobeja@yahoo.fr

 

            collobeja@hotmail.com

 

 

 

 

 

Fiche de participation

(par communicant)

Date limite d’envoi :
31 Mars 2009

 

COLLOQUE INTERNATIONAL

 

Béjaïa

Samedi 10 & Dimanche 11 Octobre 2009

 

 

Nom :……………………………………………………………………………………………

Prénom :…………………………………………………………………………………………

Établissement :…………………………………………………………………………………

Discipline :………………………………………………………………………………………

Grade :………………………………………………………………………………………….

Fonction :……………………………………………………………………………………….

Adresse professionnelle
:
………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………..

Tél. :…………………………………………….Fax :
…………………………………………

E-mail :………………………………………………………………………………………….

Souhaite présenter une
communication portant sur le thème :

……………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………..

Résumé ci-joint :
(
une page au
maximum
)

Mots-clés : (cinq au maximum) .………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………

 

Date et signature :


[1] Le rehaussement est une opération par laquelle un établissement financier spécialisé, appelé rehausseur (monoliner), apporte sa garantie à un organisme qui émet des emprunts (vend des titres) sur les marchés financiers.

œuvre économique et historique de SISMONDI

APPEL A CONTRIBUTIONS

 

Sous les auspices du Centre de Recherche Historique, il se tiendra le vendredi 26 juin 2009, à Paris, une journée d’étude
consacrée à l’œuvre économique et historique de SISMONDI. Toute personne désireuse d’y présenter une contribution est cordialement invitée à se faire connaître auprès d’Alain Guéry, C.R.H. , 54
boulevard Raspail, 75006 Paris, ou guery@ehess.fr. Il lui suffit d’indiquer le titre de la communication projetée en l’accompagnant d’une courte page de présentation. Les propositions sont reçues
jusqu’au 31 mars.

Le Centre de Recherche Historique est un laboratoire du CNRS, fonctionnant dans le cadre de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales, et qui se compose de plusieurs équipes thématiques. Sous la responsabilité d’Alain Guéry, directeur de recherche au CNRS, l’équipe « Don, Monnaie, Prélèvement » compte une
dizaine d’économistes et d’historiens qui ont précédemment travaillé sur les œuvres de Simmel, Commons, Montchrestien et Cantillon.

L’actualité invite à réévaluer l’apport du premier grand penseur hétérodoxe de l’économie politique, son approche socio-historique
de l’analyse économique, sa critique théorique de l’équilibre des marchés, sa conception de l’économie comme science morale et politique posant que la richesse des nations ne va pas sans un
partage équitable.

Pour cette journée Sismondi, les organisateurs ont déjà prévu d’animer des séances autour de certains thèmes tels que :
l’impôt, la population, le bonheur, le progrès économique ou la rente foncière. Ces thèmes ne sont pas réservés, ils ne sont pas davantage exclusifs ; toute contribution est la bienvenue. Le
programme définitif de la journée sera établi le 31 mai, et les contributions écrites parvenues à cette date seront communiquées par voie électronique à toutes les personnes désireuses de
participer. Les inscriptions sont dès maintenant ouvertes auprès d’Alain Guéry.

Le présent appel à contribution se double d’un appel à expertise pour celles et ceux qui accepteraient de présenter un rapport
oral sur l’une des contributions enregistrées.

Les frais
éventuels de transport et d’hébergement seront à la charge des intervenants.

Journées d’histoire industrielle : Transports, territoires et société

3es Journées d’histoire industrielle des 26 et 27 novembre 2009 consacrées au thème Transports, territoires et société
(XIXe-XXIe siècles)

 

Le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT, EA 3436), de l’Université de Haute-Alsace (UHA), et le laboratoire de
Recherche sur les choix industriels, technologiques et scientifiques (RECITS, EA 3897), de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), organisent chaque année depuis 2007 les
Journées d’histoire industrielle qui se déroulent sur les deux sites de Mulhouse et de Sevenans (près de Belfort).

 

Les journées d’histoire industrielle

(Belfort – Mulhouse)

 

 

Conseil scientifique : Jean-Claude Daumas (Université de Franche-Comté), Michel Hau (Université Marc Bloch, Strasbourg), Pierre Lamard (Université de
Technologie de Belfort-Montbéliard), Nicolas Stoskopf (Université de Haute-Alsace), Laurent Tissot (Université de Neuchâtel).

 

 

Transports, territoires et société
(XIXe-XXIe siècles)

26 et 27 novembre 2009

 

L’apparition des grands marchés, l’accroissement des échanges internationaux, le développement des concentrations urbaines à forte
densité… mais également la prise en compte de paramètres écologiques donnent de plus en plus d’importance aux questions liées aux transports. S’il faut du point de vue économique privilégier
vitesse et volume, il s’agit également dans le même temps de répondre à de nouvelles aspirations sociétales et citoyennes.

De nouvelles solutions émergent soit par l’offre (ex : bicyclette éclectique) soit par les usages (ex : covoiturage),
mais les stratégies proposées puisent aussi dans le passé pour tendre vers de nouvelles modernités, le retour du tramway en étant l’exemple symbolique. Parallèlement, dans le domaine des
transports terrestres, les constructeurs s’engagent dans des technologies de plus en plus sophistiquées et intriquées, à la recherche de réponses innovantes.

Mais paradoxalement à l’heure de l’unification des marchés et de la montée en puissance des réseaux, jamais la variété des choix
opérés n’a été aussi riche. Que ce soit à l’échelle des états ou des collectivités publiques, les options retenues de type technique ou structurel, ajoutent à la complexité d’un système de
régulation efficient.

Pour autant depuis la fin du XVIIIe siècle, la question des échanges et des déplacements n’a cessé de prendre de
l’importance, s’inscrivant en constante au cœur des enjeux de nos sociétés contemporaines. Pour examiner, les relations entre modes de transport, territoire et société, trois angles d’approche
sont proposés :

 

– Comment les choix techniques s’opèrent-ils ? Les modalités décisionnelles puis de mise en œuvre d’un nouveau mode de transport ou d’une grande infrastructure restent d’une lecture complexe. Les limites du système
technique, les volontés institutionnelles, les facultés de résistance ou d’influence des groupes de pression, les formes de représentation collective face au changement sont autant de paramètres
(matériels ou immatériels) à prendre en compte dans un processus d’émergence ou de sa mise en sommeil. A partir de cas concrets, on pourra s’interroger sur la réalité de prise en compte du poids
de chacun de ces facteurs. Sont-ils perçus avec le même degré d’importance et d’acuité au cours du temps ? Sommes-nous en mesure de constater des inflexions quant aux rapports de force depuis la
révolution industrielle?

 

– Les logiques comportementales révèlent-elles de grandes tendances ?
Le phénomène d’innovation induit souvent de nouveaux modes de fonctionnement qui infléchissent le système technique en place. Les modes et les usages sont
conditionnés par toute une série de critères relevant de l’économie (coûts, tarifs, effets de réseau…), du confort et de la facilité d’utilisation, aujourd’hui de l’impact sur l’équilibre
écologique… Les attitudes ne cessent d’osciller entre le primat de l’intérêt privé et le sens de l’intérêt collectif. Dans ce cadre, quels sont les effets des concurrences modales entre ces deux
typologies comportementales ? A contrario, les problématiques d’inter modalité modifient-elles les rapports de force ?

 

– Quels sont les impacts sur les territoires ? Il s’agit là de mesurer les conséquences du changement non seulement sur le territoire et l’organisation de l’espace mais aussi sur les formes socio-économiques générées par
de nouvelles infrastructures ou de nouveaux modes de vie, les interactions conditionnant bien souvent les évolutions respectives. Les différents types de transport agissent-ils de la même manière
sur la dimension territoriale ? A l’inverse, l’élargissement des territoires économiques remet-il en cause les modalités de transport d’un espace d’activités ? Les transports depuis le
XIXe siècle jusqu’à l’heure de la mondialisation ont-ils toujours les mêmes effets structurants sur le territoire ?

 

Le choix de cette thématique de recherche nous est suggéré par le 130e anniversaire de la construction de l’usine SACM
de Belfort en 1879, aujourd’hui usine Alstom où sont construites les motrices des TGV.

 

Pierre Lamard, professeur à l’UTBM

Nicolas Stoskopf, professeur à l’UHA, directeur du CRESAT

 

 

Merci d’envoyer vos propositions sous forme d’un résumé d’une demi page d’ici le 15 juin 2009 à
nicolas.stoskopf@uha.fr et/ou pierre.lamard@utbm.fr

 

Grand Prix de la Réflexion Impertinente sur l’Innovation


Sous le Haut Patronage

du Ministre de l’Enseignement supérieur

et de la Recherche

 

Appel à communications sur l’innovation en relation avec le développement durable,
l’entrepreneuriat, le développement des territoires et les services.

 

Le Cercle des Entrepreneurs du Futur, créé en 2003, poursuit trois principaux objectifs : contribuer à
la société de la connaissance, soutenir l’entrepreneuriat et les initiatives locales de développement, mutualiser les bonnes pratiques et les échanges d’expérience entre ses membres.

Depuis 2005, le Cercle des Entrepreneurs du Futur est piloté par le CNE (Centre national de l’entrepreneuriat), un institut du
CNAM, appuyé plus particulièrement par cinq membres bienfaiteurs : Epita, la FNTP, la fédération Syntec, Cap Gemini et l’UIMM. Il comprend une cinquantaine de membres, dont d’autres membres
bienfaiteurs : Adecco, le BIPE, la CGPME, Colas, la DGAC, ERDF, France Télécom, Monceau Assurances, Quick, Randstad-Vedior, la SNCF, Schneider Electric, Sopra Group et Soparind
Bongrain.

Depuis 2007, les membres du Cercle ont pris la décision de lancer, à l’attention des chercheurs, des
consultants ou des professionnels, un appel à communications sur des thèmes émergents et controversés. Ce troisième prix est centré sur l’innovation en relation avec le développement durable,
l’entrepreneuriat, le développement des territoires et les services.

Ces thèmes constituent autant de questions majeures ou de problématiques-clés dont des exemples sont
fournis en annexe. Ils sont regroupés en quatre catégories : développement durable, entrepreneuriat, développement des territoires, services. Dans chacune de ces catégories, le Cercle des
Entrepreneurs du Futur décernera un prix d’un montant de 5 000 euros et d’éventuelles mentions spéciales. Les réponses pourront être individuelles ou collectives. Elles devront privilégier le
côté inductif et pertinent du raisonnement et ne pas hésiter à remettre en cause les idées dominantes en faisant preuve d’impertinence intellectuelle.

Elles seront évaluées par un jury présidé par le Recteur Christian Forestier, administrateur général
du Cnam.

Les autres membres permanents du jury sont : Jean-Pierre Alix (conseiller à la Présidence, CNRS), Marie-Hélène Aubry (conseiller auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche), Gilbert Azoulay (directeur délégué, AEF), le professeur Rémi Barré (directeur de la prospective, ministère de la Recherche) ; Jean-Claude Bouly (directeur du CNE-Cnam) ; Stéphane
Cordobes (conseiller à la DIACT) ; le professeur Pierre Chapuy (Cnam) ; le Recteur Gérard-François Dumont (professeur à la Sorbonne) ; le professeur Philippe Durance (Cnam) ; Yves Farge (Académie
des technologies) ; le professeur Michel Godet (Cnam, animateur du Cercle) ; Michel Griffon (directeur général adjoint de l’Agence nationale de la recherche) ; Alain Lebaube (journaliste) ;
Jacqueline Le Courtier (Directeur Général de l’Agence Nationale de la Recherche) ; André Letowski (APCE) ; Jacques Marseille (Le Point) ; Marc Mousli (Lipsor) ; Jacques Theys (directeur du Centre
de prospective, ministère de l’Équipement) ; Franck Vidal (directeur d’Advancia).

Pour évaluer certaines réponses, le jury pourra s’appuyer sur les avis d’un groupe d’experts composé
de représentants des entreprises membres du Cercle ainsi que de personnes qualifiées extérieures au Cercle et sollicitées ponctuellement.

Les membres du jury sont désignés de manière intuitu personae et ne peuvent donc se faire
représenter, ni répondre personnellement à l’appel. Ils s’abstiendront de participer à l’évaluation spécifique d’une réponse impliquant éventuellement tel ou tel membre de leur
organisation.

Une large publicité est envisagée pour la diffusion de cet appel et des réponses primées.

 

Détails de l’appel à communications

Lancement le 25 mars 2009

Réponses pour le 28 septembre 2009

Remise des prix le 25 novembre 2009

 

Les propositions de communication peuvent être relatives à des travaux empiriques (description de cas
d’étude, d’intervention ou de recherche), expérimentaux (relatant des expériences de terrain) ou théoriques (réflexions sur des notions ou des questions clés, etc.) en relation avec les thèmes
proposés et n’ayant pas encore fait l’objet d’une publication.

La communication devra indiquer la catégorie dans laquelle s’inscrit sa réponse. Elle devra comprendre
entre 6 000 signes minimum et 30 000 signes maximum (espaces compris), soit de 3 à 15 pages environ au format A4. Chaque auteur devra impérativement joindre un CV, ainsi qu’un résumé de sa
communication (3 000 signes maximum, espaces compris). Les manuscrits et autres documents fournis ne seront pas restitués aux candidats. Les auteurs primés s’engagent à renoncer à leurs droits
d’auteur, de diffusion, etc., au bénéfice du Cercle des Entrepreneurs du Futur.

Dans chaque catégorie, une communication pourra être distinguée par le jury et recevoir un prix de 5
000 euros. Le jury se donnera également la possibilité de distinguer, dans chaque catégorie, une à deux communications supplémentaires par une mention spéciale et une attribution de 2 500 euros
par mention.

Les communications distinguées seront publiées dans la collection «Impertinences» de la Documentation
Française et ultérieurement mises en ligne sur le site du Cercle des Entrepreneurs du Futur.

 

Conditions d’éligibilité

Pour être éligibles, les communications doivent satisfaire les conditions suivantes :

• les candidats doivent s’engager à autoriser la publication de leur communication, sous toutes formes
;

• les réponses doivent être rédigées en français ;

• les réponses doivent être adressées sous forme électronique et sous forme papier, impérativement
identiques. Elles doivent avoir été soumises dans les délais, au format demandé, et être complètes (tous les éléments demandés doivent être fournis) ;

• les candidats ne doivent pas être membres du jury.

 

Critères d’évaluation

Les communications seront notamment évaluées à partir des critères spécifiques suivants :

• caractère novateur, ambitieux et impertinent ;

• pertinence méthodologique ;

• caractère inductif du raisonnement ;

• utilité opérationnelle, possibilité de mise en oeuvre.

 

Procédure de sélection

Le jury désigne en son sein, pour chaque communication éligible, deux rapporteurs

chargés de l’évaluation. Si ces rapporteurs le jugent utiles, ils sollicitent un ou plusieurs membres
du groupe d’experts pour fournir un avis qualifié sur la communication proposée.

Lors d’une première séance du jury, après audition des évaluations faites par les rapporteurs, le jury
vote pour établir la liste des communications retenues pour chaque catégorie.

Lors d’une seconde réunion, le jury vote, parmi les communications retenues pour chaque catégorie,
pour déterminer la communication primée et les éventuelles mentions spéciales.

Les votes du jury seront effectués à la majorité qualifiée des membres présents. En cas d’ex-æquo, la
voix du Président du jury sera prépondérante.

 

Pour nous contacter :

cne@cne-cnam.fr

www.cne-cnam.fr

 

Les propositions de communication individuelles et collectives sont à envoyer sous forme électronique
au plus tard le lundi 28 septembre 2008 à l’adresse suivante : entrepreneursdufutur@cne-cnam.fr ; et sous forme papier par voie postale au plus tard le 28 septembre 2008, en 5 exemplaires, le
cachet de la poste faisant foi, à l’adresse suivante :

A l’attention de Sylvane Lanieu

CNE-Cnam

6, rue du Docteur Heydenreich

CS 65228

54052 Nancy Cedex

 

Pour
tous renseignements complémentaires : entrepreneursdufutur@cne-cnam.fr

Colloque Mobilisation des structures productives et institutionnelles

CEDIMES – MALI

FSEG, Campus Universitaire de Badalabougou              

BP 276

Tél. (00 223) 20 23 70 41 ou 70 44

Fax : (00 223) 20 23 70 31

Courriel : cedimes_bko@yahoo.fr

 

 

XIXe COLLOQUE FÉDÉRATEUR du CEDIMES

26-28 octobre 2009

BAMAKO (Mali)

 

MOBILISATION DES STRUCTURES PRODUCTIVES ET INSTITUTIONNELLES ET DÉPASSEMENT DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT (OMD)

Organisé par l’Université de Bamako (Mali)

en partenariat avec le réseau CEDIMES

du Cameroun, du Congo et de Madagascar
et l’Institut CEDIMES (Paris)
France

APPEL À COMMUNICATION

CONTEXTE

L’engagement pour une stratégie d’éradication de la pauvreté de masse et de ses différentes manifestations dans les pays du Sud et notamment dans les sociétés africaines risque de subir les conséquences néfastes de la crise financière actuelle. Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) visent à rendre effective une amélioration des niveaux de vie dans les pays pauvres. Le sommet des Nations Unies tenu en 2000 en a fixé les objectifs pour 2015.

La crise financière mondiale actuelle risque de poser quelques problèmes aux OMD en matière de collecte et de coordination des programmes d’aide destinés au développement et à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sud. La problématique des OMD pose la question du développement institutionnel de façon large c’est-à-dire intégrant les institutions, les faits et leurs résultats. Les structures privées et publiques, la réforme de l’Etat et de ses administrations, les processus de décentralisation et d’appui aux collectivités territoriales décentralisées composent les aspects multiformes de ces engagements. La réussite des OMD ne se fera pas sans un environnement favorable aux acteurs privés, mais également sans le recours à un cadre institutionnel pertinent. Certains agents économiques voient dans les OMD une opération parachutée de l’extérieur alors que d’autres se méfient de l’intérêt nouveau des organisations internationales pour les questions de pauvreté, d’exclusion, de participation sociale et de citoyenneté. Mais les perspectives ont été définies.

Le secteur privé est généralement l’acteur le mieux placé pour mobiliser l’innovation et la croissance. Il est également source de revenus pour les populations aussi bien urbaines que rurales. Il constitue un gisement de compétences en matière d’organisation et de gestion, susceptibles d’améliorer l’efficacité économique dans son ensemble. Les pays devraient donc faire appel au secteur privé en complément à l’action des pouvoirs publics pour atteindre leurs objectifs. Mais les ressources de l’Etat et du secteur privé ne sont pas parvenues en Afrique à constituer une organisation productive cohérente avec les besoins croissants du continent. Les Objectifs du Millénaire font donc référence à l’aide pour qu’ils puissent se concrétiser. Or cette aide peine à se mobiliser et la crise ne facilite pas les choses. Remarquons simplement que les transferts vers les pays du Sud des travailleurs émigrés s’élèvent pour les pays du Tiers Monde à quelque 300 milliards de dollars pendant que l’aide internationale plafonne au tiers de cette somme. La gouvernance des ressources doit donc devenir un facteur important pour améliorer le contexte social afin de gérer au mieux les ressources.

Aussi la concrétisation de ces OMD apparaît comme une préoccupation majeure à laquelle le réseau CEDIMES entend consacrer une réflexion sous la forme d’un colloque fédérateur co-organisé par des universités du Nord et du Sud, en relation étroite avec les acteurs de terrain, les ONG, les entreprises publiques et privées, les administrations et les collectivités décentralisées etc.

PROBLEMATIQUE

Une des mesures pratiques à prendre pour concrétiser les OMD en Afrique est de repérer les acteurs qui sont
susceptibles de jouer un rôle moteur. Il devient urgent de doter les pays en infrastructures, d’établir des politiques de facilitation du commerce, d’améliorer la gouvernance….Ces mesures
correctement réalisées permettront aux structures privées de mieux fonctionner et d’atteindre les buts qui leur sont assignés. Actuellement près de 35 pays connaissent une crise énergétique
caractérisée par des interruptions fréquentes de l’approvisionnement. Les coûts des télécommunications restent encore élevés et les frais d’approche ne vont pas dans le sens de la compétitivité
de ces économies à l’heure de la mondialisation. Même si l’importance des infrastructures est admise en Afrique, les investissements restent de loin insuffisants, pour encourager et fluidifier
l’action des entreprises. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont loin de jouer le rôle qu’on attend d’eux dans une économie globalisée.

 

Les programmes de développement des pays en Afrique restent entravés par un financement à la fois insuffisant et
imprévisible et ne comprennent pas de description détaillée de toute la gamme des politiques et des dépenses d’appui public nécessaire pour assurer une croissance économique soutenue. Ne
faudrait-il pas traduire les OMD en programmes intégrés sur le terrain et ainsi permettre aux Etats africains de renforcer leurs stratégies de développement ?

 

Les objectifs du développement se succèdent depuis près de cinq décennies avec des résultats gravement insuffisants.
Plusieurs questions relevant des mécanismes nécessitent d’être posées :

– Comment peut-on expliquer les échecs des stratégies et comment certaines réussites peuvent éclairer les
stratégies ?

– Comment les arbitrages entre le monde rural et le monde urbain éclairent une bonne part des
résultats ?

– Pourquoi les ressources minières et énergétiques se sont substituées aux autres ressources productives au lieu de
s’y ajouter ?

– Pourquoi la troisième révolution agricole de l’Afrique Noire après celle du manioc au XVIème siècle et celle des
cultures de rente à l’extrême fin du XIXème, n’a-t-elle pas eu lieu, alors que l’explosion démographique appelait avec urgence une augmentation de l’offre vivrière ?

– Pourquoi l’accumulation des ressources obtenues par les produits pétroliers n’a pas conduit à une sensible
amélioration du niveau de vie et des équipements productifs ?

– En quoi la transformation de l’environnement international et les mutations sociales africaines renouvellent la
problématique du développement ?

– Que reste t-il du foisonnement théorique des politiques de développement des années soixante et
soixante-dix ?

– Quels peuvent être les enseignements des expériences menées dans d’autres zones géographiques ?

– Comment la géostratégie se modifie-t-elle entre l’Afrique et l’Europe et comment les échanges économiques et
financiers accompagnent cette évolution ?

– Quels espoirs nourrit l’arrivée chinoise sur le continent et forme-t-elle un nouveau cadre de relation
internationale qui ferme la page européenne ?

– Comment se caractérise la pauvreté en Afrique et quelle est son évolution récente en milieu rural et
urbain ?

– Que représente l’implication de l’Afrique dans la mondialisation si l’on se réfère à son commerce et à son
endettement ?

 

COMITE SCIENTIFIQUE 

Président : Issa
sacko (Bamako),

Co-présidents :
Claude albagli (Paris XII), Alain bienayme (Paris IX)

Membres : Claude
bekolo (Douala), Antoine camara (Bamako), Abderrahman Chenini (Mascara, Algérie), Ion Cucui (Targoviste, Roumanie), Maria DelivanisNegreponti (Thessaloniques Grèce), Hervé diata
(Brazzaville Congo), Narcisse fièvre (Quisqueya, Haïti), Jean Pierre gern (Neuchâtel, Suisse), Driss
guerraoui (Rabat, Maroc), Vinko Kandija (Rijeka, Croatie), Sahondra rajeminson (Antananarivo, Madagascar), Claudine ratsimbazafi (Antananarivo, Madagascar), Elisabeth Du
Reau (Paris III Sorbonne Nouvelle, France),Alain redslob (Paris II Panthéon-Assas, France), Xavier
richet (Paris III Sorbonne-Nouvelle, France), Abdrahamane sanogo (
FSEG/UB), Lansina sidibé (IUG/UB), Ion Stegaroiu (Targoviste, Roumanie), Modibo Traore (FSEG/UB), O. P. Kante (FSEG/UB), Amadou Keita (FSJP), Roger tsafack nanfosso (Yaoundé II, Cameroun).

 

COMITE D’ORGANISATION

Président : Issa
sacko (Bamako),

Co-président :
Claude n’kodia (Institut cedimes), Jean-Charles sida
(Institut cedimes).

Membres : Amina
(
FSEG/UB), Mamadou bathily (FSEG/UB), Claude bekolo (Douala, Cameroun), Aoua diallo (FSEG/UB), Mbaye diakité (FLASH),
Moussa doumbo (
FSEG/UB), Théophile dzaka (Brazzaville, Congo), Narcisse fièvre (Haïti), A. C. Kaba (FSEG/UB), Salimou keita (FSEG/ UB), Etienne Koulakoumouna (IGDE Brazzaville, Congo), Laïe-Lee nandkissori(Université Paris XII), Abraham n’kodia
(
FSEG/UB), Matthieu
parmantier (Université Paris XII), gabriel gizzi
(Université Paris XII), ludivine harbonnier (Université Paris XII), Babakar soumaré (
FSEG/UB), Anna traoré (FSEG/ UB), Moumine traoré (FSEG/ UB), A. B. Samassekou (FSEG/UB), Issa Sidibe (FSEG/UB).

 

FORME DES CONTRIBUTIONS

Les communications doivent être présentées en format Microsoft Word sur papier A4, tenir en 15 pages incluant les
notes bibliographiques, les schémas et les tableaux. On utilisera l’interligne simple avec une police. Times New Roman, corps 12 points (attribut normal pour le texte, attribut gras pour les
titres et sous-titres), marges haute, basse, droite et gauche de 2,5 cm. Les références bibliographiques sont rappelées en fin de document. Dans le corps du texte les noms des auteurs référencés
sont mis entre parenthèses et suivis de l’année d’édition.

Deux pages (en plus de 15 mentionnées plus haut) précèdent la communication écrite proprement dite : la
première rappelle le titre, les noms, statuts et coordonnées complètes du ou des auteurs et un résumé de la communication. La seconde reprend les mêmes éléments à l’exception des noms, statuts et
coordonnées des auteurs (respect du processus d’évaluation anonyme). Les 15 pages suivantes, dont la première porte le numéro 1 (numérotation des pages au centre du bas de page), représentent la
communication. Celle-ci comprend.

 

Dates importantes et informations Les projets de communication devront être adressés par courriel ou fax au secrétariat
du colloque au plus tard le 30 juin 2009 et les textes définitifs avant le 10
septembre 2009.

Pour toute autre information, contacter le secrétariat du colloque.

 

CEDIMES-MALI

BP 276

Tél. : (00 223) 20 23 70 44 ou 70 41 Fax :
(00 223) 20 23 70 31

Courriel : cedimes_bko@yahoo.fr

 

INSTITUT CEDIMES

45 bis, Avenue de la Belle Gabrielle

94736 Nogent sur Marne Cedex, France

Tél : 01.43.94.72.42

Courriel :
contact@cedimes.org

15e Journées d’histoire de la comptabilité et du management

Université Paris-Dauphine

25 & 26 mars 2010

 

Les Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management constituent, depuis leur première édition en 1995, un rendez-vous annuel incontournable pour ceux qui
souhaitent donner une perspective historique aux problèmes de gestion. Elles rassemblent des chercheurs en gestion, mais aussi des historiens, des sociologues, des juristes et des économistes.
L’esprit originel de ces Journées demeure car le passé a encore beaucoup à nous apprendre sur les pratiques actuelles.

Nous souhaitons prolonger la tradition pluridisciplinaire de ces journées. Comme chaque année toutes les communications s’intéressant à
l’histoire de la gestion seront les bienvenues. Nous voudrions néanmoins proposer un thème qui pourrait renforcer la cohérence de nos échanges lors ces journées :

La structuration de l’économie et de la société par les dispositifs de gestion

 

Ce thème vise à étudier la façon dont les dispositifs de gestion s’imposent à l’ensemble de la société : entreprises bien sûr mais aussi Etat,
organismes publiques, associations, etc. Il incite à s’interroger sur les interactions entre le champ politique et celui de la gestion. La façon dont les dispositifs de gestion, ou bien les
normes comptables, agissent sur le champ politique et réciproquement, l’influence du politique sur ces dispositifs et sur ces normes est au cœur de la problématique.

Le concept de dispositifs de gestion est entendu au sens large : des outils comptables et financiers aux techniques des ressources humaines, de
la stratégie ou du marketing. Plus généralement, il inclut également tout système de mesure, de quantification ou de comparaison.

 

Nous souhaitons aussi, au travers de ce thème, élargir les réflexions traditionnelles des Journées d’Histoire :

– à des périodes moins souvent étudiées en histoire de la gestion, comme l’Antiquité, la période médiévale et l’époque moderne ;

– à des approches croisées entre la gestion, l’histoire et le politique qui permettent une relecture de la chronologie traditionnelle de
l’histoire de la gestion et – ou de l’histoire politique et qui proposent des grilles de lecture originales ;

– au point de vue de chercheurs d’autres disciplines (sociologie, sciences politiques, anthropologie, etc.).

 

Informations à retenir

 

Date limite de soumission : 15 janvier 2010 (texte ou résumé détaillé de 3 à 5 pages précisant la problématique, les sources et les résultats) –
avec titre

Date de réponse des réviseurs : 31 janvier 2010

Les communications sont à soumettre à l’adresse suivante : jhcm15@gmail.com

Nombre maximum de signes d’une communication : 70 000 signes

 

Un tutorat des thèses d’histoire de la comptabilité et du management sera organisé pour les doctorants intéressés.

Nous vous demandons un document d’une dizaine de pages maximum indiquant :

 

– le champ de votre recherche

– votre problématique (ou des pistes)

– vos références théoriques (le cas échéant)

– votre démarche méthodologique

– vos premiers résultats (éventuellement)

– les références bibliographiques essentielles

 

Programme prévisionnel :

 

Jeudi 26 mars 2010 : 9h-17h

Jeudi 26 mars 2010 au soir : repas de gala

Vendredi 27 mars 2010 : 8h30-17h

 

Pour toute question supplémentaire, vous pouvez contacter :

 

Didier Bensadon (didier.bensadon@laposte.net)

Karine Fabre (karinefab@hotmail.com)

Pierre Labardin (pierre.labardin@laposte.net)

Anne Pezet (anne.pezet@dauphine.fr)

Réseau PGV : Conférence sur les défis du développement durable

XV° Conférence Scientifique Internationale du Réseau PGV

Bratislava, 10-11 septembre 2009

 

Les défis du développement durable : politiques industrielles et commerciales dans l’Union Européenne

Conférence organisée par

Le Réseau des Pays du Groupe de Vysegrad (PGV)

La Faculté de Commerce de l’Université Economique de Bratislava (UEB)

L’Université Pierre Mendès France de Grenoble (GREG-
IUT2)

 

Avec la participation de l’Université d’Economie de Sofia

Conférence organisée pour le 40e anniversaire de la Faculté de Commerce

Comité d’organisation

 

Pr. Claude Martin

Pr. Jaroslav Kita 

Responsables pour le Réseau PGV

Slovaquie                   

Jaroslav Kita Professeur à l’Université Economique de Bratislava

Doyen de la Faculté de Commerce

Dolnozemska cesta 1, 852 35 Bratislava 5, Slovaquie

tél. (421-2).62.41.06.01, fax (421-2).62. 41 22.58

kita@dec.euba.sk

France 

Claude Martin, Président du Réseau PGV, Directeur du GREG

GREG-IUT 2, Place Doyen Gosse, 38 031 Grenoble Cedex France

tél. (33) 04.76.28.45.89. fax (33) 04.76.28.45.21.

Claude.Martin@iut2.upmf-grenoble.fr

 

Titre    

Les défis du développement durable : politiques industrielles et commerciales dans l’Union
Européenne

Objectifs de la conférence

Les élargissements successifs de l’Union européenne ont créé une situation nouvelle dont la portée ne se limite pas à l’ouverture des
frontières ou à l’investissement direct étranger mais se traduit par un rapprochement économique, éthique et écologique des sociétés, rapprochement porté par la culture, l’éducation, la science
et la technologie.  L’Union européenne considérée comme un espace qui élabore une réponse à un nouvel ordre économique mondial n’est pas à l’abri
des secousses d’une mondialisation de plus en plus désordonnée qui a fait basculer une bonne partie de la planète dans l’économie de marché et dans un libéralisme incontrôlé et incontrôlable.
L’impact mondial de la crise bancaire et financière qui a commencé en 2007 aux Etats-Unis illustre bien l’étendue et la rapidité de propagation de cette onde de choc. Pour la grande Europe d’aujourd’hui, les enjeux et les risques du développement ne sont pas seulement liés aux potentiels d’échanges. Ils concernent aussi les questions de
valeurs, de démocratie, de risques majeurs et de sécurité, celles de l’aptitude des Etats, des sociétés, des territoires et des organisations à prendre la mesure de leurs responsabilités, à
repenser leur mode de gouvernance et de dialogue social et politique.
L’UE 27 a défini des objectifs de coopération économique et commerciale, elle a développé la valeur client et la
valeur de l’offre. Parallèlement, elle a défini des objectifs de développement durable, de cohésion sociale et de diminution de la pauvreté, objectifs qu’il sera difficile de maintenir à terme
si le modèle social ne s’appuie pas sur des valeurs communes de justice et de participation active des citoyens. C’est pourquoi nous avons décidé que la 15ième conférence du Réseau
PGV serait consacrée aux défis du développement durable ainsi qu’aux moyens mis en œuvre à travers les politiques industrielles et commerciales des pays de l’Union.

Les axes principaux seront les suivants :

 

1. L’Union européenne en mutation : nouvelles géographies, nouveaux enjeux et nouveaux risques économiques et commerciaux

2. Développement durable, éthique et mondialisation

3. Management international et interculturel en Europe. Responsabilités et enjeux des nouvelles formes de gouvernance

 

Appel à communication

Les propositions de communication doivent parvenir à l’adresse de l’université d’accueil et du coordinateur du réseau sous forme d’un résumé
de 20 lignes max, au plus tard le 31 janvier 2009.

Les articles normalisés seront demandés pour le 30 avril 2009.  Le Comité Scientifique
International se réunira les 28 et 29 mai 2009 à Burgas, en Bulgarie pour sélectionner les communications et élaborer le programme de la Conférence. Aucune proposition ne sera acceptée après
cette date.

Les langues officielles de la Conférence sont le Français et le Slovaque.

La langue anglaise est acceptée pour les non-francophones.

 

Axes de réflexion

 

Thème 1. L’Union européenne en mutation : nouvelles géographies, nouveaux enjeux et nouveaux risques économiques et commerciaux

L’élargissement de l’Europe est, en soi, un véritable défi pour les 27 pays membres car il s’insère dans un contexte économique de libéralisme
et de mondialisation des échanges où les frontières et les règles du commerce international évoluent constamment. En ouvrant le champ concurrentiel à la fois aux marchés et aux facteurs de
production, la mondialisation fait, de la valeur de l’offre, une arme décisive. La géographie de l’Union à 27 est une source de dialogues et d’échanges mais aussi de principes qui tendent à
mieux réguler un système international au niveau de ses frontières, de ses échanges économiques et de sa sécurité, de ses valeurs démocratiques, face à un monde en crise où les risques
monétaires et financiers sont devenus des risques majeurs au même titre que les risques naturels.

 

Thème 2. Développement durable, éthique et mondialisation

Dans une époque de graves problèmes globaux, le dialogue, l’éthique, le développement durable, se conjuguent au progrès social général et
peuvent diminuer les risques de crise et la dégradation de l’environnement. La performance socio-économique des organisations prend de plus en plus d’importance à travers les démarches de
développement durable et deviendra, à terme, un avantage concurrentiel.

La question de la pauvreté se décline dans un contexte mondial d’économie de marché dont aucune société moderne ne peut se passer. L’enjeu
véritable n’est pas d’abolir le marché mais de le transformer et de le doter de règles éthiques et morales respectueuses des problèmes écologiques, éthiques et humains.

L’idéal de la société nouvelle et solidaire dans laquelle toute personne aura sa place et participera à la vie collective précède la naissance
du mouvement social qui cherche à transformer la mondialisation libérale.

 

Thème 3. Management international et interculturel en Europe. Responsabilités et enjeux des nouvelles
formes de gouvernance.  

De nouveaux questionnements émergent dans le management des entreprises : la diversité, l’intégration, la gouvernance. La responsabilité
sociale des organisations est un facteur de développement cohérent des économies et un outil pour la construction d’une position concurrentielle. La valeur client est un avantage concurrentiel
majeur. La diversité culturelle tend à devenir la règle dans les organisations multinationales. Elle s’impose dans les systèmes d’éducation par le biais de la mobilité étudiante. Le capital
humain représente la ressource la plus importante car il conditionne les potentiels d’innovation, l’adaptation et l’évolution. Toute perte ou tout retard dans l’investissement en capital humain
entraîne des coûts importants. Dans le secteur commercial et des services, les organisations qui ont à pourvoir des postes de managers sont multiculturelles et orientées vers des tâches
nouvelles qui exigent des aptitudes interpersonnelles et interculturelles, assimilées au profil féminin mais peu de femmes occupent des positions managériales.

Appel à contribution : Les révoltes fiscales

Appel à contributions

 

Colloque international

Ecole des hautes études en sciences sociales, 21-22 octobre 2010

 

Les révoltes fiscales en Europe, aux États-Unis et dans les empires coloniaux (fin du XVIIIe siècle – fin du XXe siècle)

 

 

Alors que les soulèvements antifiscaux de l’époque moderne ont depuis longtemps retenu l’attention des historiens soucieux de
comprendre le processus de construction de l’État moderne et les fondements politiques et sociaux de l’absolutisme, les révoltes fiscales de l’ère contemporaine, pourtant nombreuses, n’ont guère
suscité l’intérêt des chercheurs au-delà de quelques études monographiques exemplaires sur tel ou tel épisode de contestation. Pourtant, de la révolte des treize colonies anglaises d’Amérique
contre les taxes de la Couronne britannique dans les années 1770 àla révolte des contribuables californiens dans les années 1970, en passant par la résistance aux 45 centimes dans la France de la
Seconde République, les révoltes paysannes dans l’Empire ottoman du XIXe siècle ou les protestations des sujets indigènes de l’Empire britannique en Inde et en Afrique, les mobilisations
collectives contre l’impôt ont rythmé l’histoire politique, sociale et économique des États, des empires et des mouvements d’indépendance à l’époque contemporaine. Loin de s’apparenter à une
survivance archaïque ou à un répertoire d’action collective en voie de décomposition, la révolte antifiscale appartient de plain-pied à l’histoire de la modernité politique, de la démocratie et
de l’État-providence. Nullement cantonnée aux régions les plus reculées ou aux seules couches sociales paysannes, la protestation antifiscale a fait l’objet d’appropriations nombreuses, variées
et polysémiques, de la part de groupes sociaux favorisés, d’ouvriers politisés, de paysans révolutionnaires ou de peuples colonisés anti-impérialistes.

Organisé par le Centre d’études nord-américaines de l’EHESS et l’Institut d’histoire moderne et contemporaine de l’ENS, ce
colloque propose de mener pour la première fois une étude d’ensemble des révoltes fiscales, comprises dans un sens large comme toute mobilisation collective impliquant, en discours ou en
pratique, le refus temporaire ou permanent de payer l’impôt à l’autorité qui le réclame. Cette définition ne préjuge ni du type d’impôt contesté (impôts directs, indirects, droits d’accise,
redevances), ni des formes de la protestation (pétitions, manifestations, agressions contre les agents collecteurs de l’impôt, renvoi des feuilles d’impôt), ni des motivations ultimes des acteurs
(refus d’un impôt particulier, instrumentalisation de l’antifiscalisme à des fins autres, subversives ou révolutionnaires, souci de limiter la « pression fiscale ») mais suppose a minima une
action collective : le refus individuel de payer l’impôt n’entre donc pas dans la définition de la « révolte fiscale », sauf s’il est mis au service d’une cause politique qui le transcende (comme
dans le cas du refus de l’impôt par volonté de désobéissance civile). Souvent présentés comme l’émanation d’individus isolés, les refus de l’impôt s’insèrent pourtant dans le tissu social par le
biais d’organisations professionnelles, d’associations ou de ligues.

 

L’intérêt scientifique du colloque consiste à dépasser plusieurs clivages qui obscurcissent l’originalité de la révolte fiscale
comme modalité de l’action collective :

 

– le recours à une approche comparée permet de sortir de l’illusion selon laquelle il existerait des traditions nationales, voire
locales, spécifiques et foncièrement différentes. Bien au contraire, il paraît utile d’analyser les similitudes de formes, de contextes et de finalités des révoltes fiscales en Europe, aux
États-Unis et dans les empires coloniaux et de comprendre comment se déroulent les circulations, les emprunts ou les hybridations entre des groupes contestataires en apparence très divers. C’est
à cette condition que l’histoire de l’impôt peut s’affranchir du cadre de l’État-nation et s’inscrire dans une histoire globale du pouvoir d’extraction fiscale et de ses contestations.

 

– le décloisonnement géographique s’accompagne d’une diversification des regards portés sur les phénomènes de révolte fiscale, en
faisant appel à la fois à l’histoire des idées politiques (importance du thème du consentement à l’impôt ou du droit à la résistance), à l’analyse des comportements économiques, à la sociologie
des mobilisations collectives, à l’étude des représentations sociales (imaginaire de l’antifiscalisme, etc.). La restitution de ces diverses dimensions doit notamment permettre d’écarter les
modèles, autrefois prégnants, qui liaient la contestation antifiscale à des facteurs psychologiques, y voyant la manifestation désespérée de couches sociales en voie de déclassement social ou
économique. À ce titre, il est intéressant de s’interroger sur la manière dont a évolué la politisation de la révolte fiscale, tantôt défendue par des acteurs politiques et sociaux de gauche,
pacifistes, anticolonialistes, anarchistes, tantôt prônée par des mouvements de droite, réactionnaires ou libertariens.

 

– la longue période retenue, de même que l’ouverture géographique, vise à dépasser des coupures chronologiques insatisfaisantes,
associant par exemple la révolte fiscale aux formes « pré-politiques » de contestation de l’époque moderne et ses manifestations tout au long du XIXe et du XXe siècle à des résurgences de
pratiques anciennes condamnées par l’histoire et l’affirmation de la souveraineté des États-nations. Ainsi pourra-t-on comprendre beaucoup plus finement les processus complexes d’étatisation des
sociétés, de mises en place et de contestations des outils redistributifs, et de négociation sociale entre les élites, les classes moyennes et les classes populaires.

 

 

Les propositions de contributions devront être adressées par courrier électronique avant le 30 novembre 2009 aux organisateurs du
colloque. D’une longueur maximale de 500 mots, elles comprendront un titre, une présentation du terrain étudié, de la méthode et des hypothèses soulevées.
Elles seront accompagnées d’un bref curriculum vitae de l’auteur (deux pages maximum incluant les travaux les plus
significatifs).

 

Le comité d’organisation sélectionnera les propositions retenues au cours du mois de décembre 2009 et donnera sa réponse au mois
de janvier 2010. Les auteurs participant au colloque devront ensuite envoyer une première version écrite de leur contribution au 1er octobre 2010. Le colloque se tiendra les 21 et 22 octobre 2010
à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. La publication d’un volume collectif issu des travaux du colloque est prévue pour 2011.

 

Contacts :

 

Romain Huret, maître de conférences (Lyon 2 – IUF),

CENA-EHESS : huret@ehess.fr

 

Nicolas Delalande, ATER (Collège de France),

IHMC-ENS : nicolas.delalande@yahoo.fr

35th Economic and Business Historical Society

Conférence internationale “35th Economic and Business Historical Society (EBHS) Conference”

de Braga au Portugal les 27-29 mai 2010

La société de cherche souhaite activement pour cette conférence des articles et projets liés à tous les aspects historiques du commerce et de l’économie. La société est composée de plus d’une centaine de membres en Amérique du Nord et ailleurs. Son objectif est d’offrir à ses membres et aux participants à ses conférences une plateforme pour des échanges intellectuels dans un groupe multidisciplinaire, dans une ambiance collégiale et conviviale.

Maria Cristina Moreira
President of EBHS 2010
Professora do Departamento de Economia

EEG – Universidade do Minho

Campus de Gualtar
4710-057 Braga – Portugal

Tel: +351 253 604569
Fax: +351 253 601380

mcristina@eeg.uminho.pt

Itinérances au long cours, itinérances des profondeurs

Colloque scientifique international

La Grave, du 15 au 17 janvier 2010

Réseau Sportsnature.org

Dans la continuité du colloque que nous avons organisé et de l’ouvrage que nous avons publié autour du thème de l’itinérance (site sportsnature.org), nous souhaitons poursuivre la réflexion sur la question des relations de l’itinérance avec des immersions longues dans la nature. Dans la perspective d’une mutation sociétale, il nous semble important d’observer la place qu’occupent aujourd’hui ces pratiques et les relations avec la nature que celles-ci sous-tendent. En effet, à une époque marquée par un catastrophisme ambiant, relatif à la destruction des écosystèmes et par la valorisation d’une nature aménagée et domestiquée, le statut de ces itinérances interpelle.
Faut-il les voir comme un prolongement des pratiques prométhéennes où il s’agit d’aller toujours plus loin dans la conquête des derniers espaces sauvages? Sont-elles l’expression d’une fuite de
la société et des affres du monde ? Peuvent-elles se concevoir comme des épreuves initiatiques ? Sont-elles marquées par la volonté de s’immerger dans la diversité du monde à la recherche d’expériences récréatives esthétiques et mystiques ? Où peut-on les saisir comme l’annonce d’un mode de vie itinérant recherché par nos  contemporains ? Sans doute, toutes ses explications peuvent
se combiner ou s’opposer en fonction du projet des itinérants.

Mais au-delà de toutes ces bonnes raisons, peut-on saisir l’émergence d’itinérances qui viennent recomposer la forme historique de celles-ci ? Les approches sur le tourisme durable, l’alpinisme et le post-tourisme ont été l’occasion d’envisager d’autres rapports au voyage. De même, si la vision classique de l’itinérance se conçoit dans le cadre d’un séjour touristique à l’étranger, on observe la volonté de développer des itinérances des profondeurs à proximité de son domicile.
Enfin, si la montagne ne présente plus d’ailleurs exploratoire pour les conquérants de l’inutile, différents aventuriers et gens de l’ordinaire investissent ces lieux et proposent des parcours inédits pour redonner de la profondeur à ces territoires. On peut sans doute observer la vitalité de ces pratiques qui participent à repenser les liens entre l’ici et l’ailleurs, la ville et la nature, le familier et l’altérité, le propre et le sale, le travail et le loisir, le banal et l’exotique, le masculin et le féminin… L’époque est marquée par une réflexion sur les mobilités légitimes et responsables dans le cadre des déplacements professionnels ou d’agréments. On s’interroge aussi sur le sens du voyage et sur la valeur du tourisme dans nos sociétés en mouvement et en crise. Dans ce contexte, les itinérances au long cours sont peut-être une occasion pour ré-inventer un rapport à la société qui ne valorise pas la vitesse, la domination, la consommation, les paradis artificiels, la nature technologisée… Tous ces individus qui « larguent les amarres » et partent pour une semaine, six mois, deux ans et plus, à pied, à cheval ou à vélo, sur mer ou dans les montagnes, sont-ils des marginaux, des esthètes, des prophètes, des aventuriers, des touristes, des excursionnistes ou des gens qui s’engagent dans l’ordinaire itinérant ? Sommes-nous en train de repenser le rapport à la nature dans la manière de créer des échanges avec les habitants, la faune et la flore, la terre et les eaux, le vent et le rocher ? L’éco-itinérance est-elle une appellation dans l’air du temps pour faire différent tout en faisant la même chose que les itinérances classiques ? Les expéditions polaires, maritimes ou himalayennes sous l’apparence de l’exotisme ne sont-elles pas aujourd’hui d’une banalité aventurière ou d’un classicisme culturel ? La nature est-elle simplement pensée et vécue comme un palliatif au stress urbain et à la routine du quotidien ou sommes-nous dans le cadre des itinérances des profondeurs en présence d’individus qui investissent différemment la nature et perçoivent autrement sa place dans nos
sociétés en errance ?

Sur un plan logistique et pratique se pose la question des procédures engagées pour s’engager dans l’itinérance des profondeurs. En effet, la constitution des itinéraires, la définition du concept et du projet, l’approche de la sécurité, les types de transport, les liens avec les autres (livres, téléphone, internet,…) ou encore le choix du matériel ne sont pas des opérations et des pratiques qui vont de soi. Sans aucun doute, toute cette activité nécessite de développer des
compétences pour organiser cette immersion longue dans la nature en référence à des styles itinérants, à des principes organisationnels particuliers, à des habitudes vécues ou à des orientations expérientielles désirées. De même, l’itinérant lors de ces déplacements s’inscrit dans un quotidien où la vie s’organise autour des hébergements, des rencontres, d’échanges avec les membres du
collectif, des repas et des multiples petites tâches qui ponctuent le rythme des journées. Une organisation du temps itinérant se construit qu’il semble intéressant d’expertiser pour mieux
comprendre comment les identités contemporaines peuvent trouver dans ces pratiques une manière de repenser la vie en société. La lecture que les professionnels, les scientifiques, les aventuriers
et les experts en ingénierie itinérante portent sur ces sujets apparaît fondamentale pour améliorer la connaissance de ces pratiques en situation.

Les sciences sociales dans le cadre de ce colloque peuvent nous aider à comprendre ces pratiques et à produire d’autres cadres de lecture que ceux issus des récits de course et de voyage permettant d’aborder autrement le rapport à la nature des profondeurs. L’enjeu n’est pas seulement de s’inscrire dans une analyse des formes d’excellence sportive en nature (pour atteindre le sommet, faire une performance, battre un record,..) mais d’étudier aussi la pratique de ceux qui envisagent l’itinérance comme une occasion d’une rencontre avec différentes dimensions politiques, culturelles, sociales et écologiques de la nature ou comme mode de vie.

L’orientation théorique proposée (sociologie du sensible, approche ethnographique, anthropologie
cognitive, géographie culturelle, économie du voyage…) et le choix des objets d’étude (pratiques alternatives ou atypiques, récits de voyage, immersion dans un groupe, territoire itinérant,…)
sont autant d’ouverture pour apporter des connaissances précises sur ces objets.

Organisateur

Réseau sportsnature.org

Laboratoire Territoires, UMR PACTE

Agence TOP’02

Contexte

Ce colloque s’intègre aux 7° rencontres expéditions qui ont lieu chaque année à la Grave. Vous pouvez consulter le site et le programme à l’adresse suivante :http://www.rencontres-expes.com/. Vous trouverez aussi des adresses d’hébergement.

L’inscription au colloque et aux 7° rencontres expéditions est gratuite !

Comité scientifique

AMY Bernard

ANDREU Bernard

DEBARBIEUX Bernard

BESSY Olivier

BOURDEAU Philippe

BOUTROY Eric

CORNELOUP Jean

GRIFFET Jean

HOIBIAN Olivier

LE BRETON David

MAJASTRE Olivier

MAO Pascal

MICHEL Franck

OTTOGALLI Cécile

RASPAUD Michel

RAVENEAU Gilles

SIROST Olivier

VACHER Luc

 

Comité d’organisation

BERTHELOT Libéra

CORNELOUP jean

FALGON François

LANGENBACH Marc

MAO Pascal

MARTIN Niels

OBIN Olivier

 

Lieu du colloque

La Grave (05)

 

Publication des communications

Ouvrage collectif sportsnature.org

 

Proposition de communication

Cette rencontre, selon les principes du réseau sportsnature, souhaite associer les chercheurs et les
professionnels à la production et à la diffusion de connaissances. Contrairement à la vision classique d’un colloque scientifique, nous pensons que la connaissance professionnelle attachée au
vécu de pratiques de terrain doit avoir sa place dans la réflexion portée sur un sujet. Nous encourageons donc les professionnels à soumettre une proposition de communication sur leur pratique et
leur conception de l’itinérance telles qu’ils la fabriquent concrètement et la vivent dans le quotidien de l’action. Ces éclairages professionnels viendront alimenter les échanges avec les
universitaires qui accepteront de venir échanger et dialoguer au sein des ateliers.

 

Éléments de calendrier

Date limite d’envoi de votre proposition de communication : 15 septembre 2009

Evaluation des propositions par le comité scientifique : 1° octobre 2009

 

Format des propositions de communication

Les propositions de communication seront présentées en langue française, et soumises via
Internet, en deux formats de fichier (word et rtf), à l’adresse suivante : j.corneloup@libertysurf.fr; elles devront

respecter les normes suivantes :

– Les fichiers porteront le nom du ou des communicants (exemple : Durand-Pons.doc)

– Les textes ne devront pas dépasser les 5 000 signes ou caractères (espaces compris) et
devront

comporter au maximum une carte ou figure.

– Police : de préférence classique, du type Times, corps 12, interligne 1,5.

– Mise en forme de type classique

– La présentation du texte se fera dans l’ordre suivant :

– Prénom en minuscule, nom de l’auteur en majuscule

– Organisme ou entreprise de rattachement, avec adresse complète et mél

– Titre en majuscules.

– Texte présentant en 5000 signes le contenu de la communication envisagée


En une ligne, les mots-clés de votre communication (en fin de texte)

Appel pour le Colloque International de l’Association Charles Gide

Appel à communication
Paris – 27 au 27 mai 2010

 

Le PHARE (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) organise à Paris du 27 au 29 mai 2010 le colloque international
bisannuel de l’Association Charles Gide pour l’Étude de la Pensée Économique (ACGEPE). Celui-ci sera consacré aux institutions dans la pensée économique, mais accueillera également des
communications d’histoire de la pensée économique sur d’autres sujets.

La réflexion sur les institutions va de pair avec la compréhension du monde économique, des routines organisationnelles aux crises, de la transaction à
l’intervention publique. L’histoire de la pensée permet de souligner que toutes les théories économiques, et pas seulement celles qui s’en réclament explicitement, intègrent les institutions dans
leur raisonnement. En effet, simples règles du jeu ou encastrées dans l’économie, choisies ou spontanées, juridiques ou informelles, les institutions sont nécessaires à la coordination entre les
agents.

 

Les propositions de communications portant sur le thème du colloque s’inscrivent dans un ou plusieurs des axes
suivants :

 

1. L’histoire des théories faisant des institutions un objet de l’analyse économique. Il peut s’agir de l’étude de
courants particuliers (par exemple, la nouvelle économie institutionnelle : théorie des coûts de transaction, les courants Droit et Economie et Public Choice), de concepts (l’action dans
l’institution, l’efficience, la justice, l’évolution…) ou de méthodes.

 

2. L’histoire des théories ayant l’institution parmi ses outils d’analyse, telles que les théories institutionnelles
de l’économie (l’ancien institutionnalisme américain, les écoles historiques allemandes, les courants classiques, marxistes, keynésiens et autrichiens, l’économie des conventions, la théorie de
la régulation, la nouvelle histoire économique…).

Cette fois, l’analyse économique est modifiée pour incorporer les institutions et leurs évolutions, ce qui peut être
justifié par des travaux d’épistémologie économique. Cet axe inclut également toutes les controverses et tous les cas où la prise en compte des institutions a une incidence sur l’analyse des
variables économiques (notamment les prix, l’emploi, la crise, la politique économique, la gestion du risque).

 

3. L’histoire de l’analyse d’institutions spécifiques de l’économie, en ce qu’elle permet d’identifier le rôle des
pratiques économiques dans la formation de l’analyse des institutions. On pense ici aux institutions monétaires et financières, juridiques, internationales, à l’entreprise, à l’organisation des
marchés, aux institutions économiques des transitions et du développement. Cet axe concerne ainsi l’apport de l’histoire des institutions à l’histoire de la pensée économique (par exemple, la
pensée monétaire s’est développée à l’occasion de débats politiques sur les institutions financières). Dans ce cadre, un accent particulier peut être mis sur l’histoire des institutions de la
profession économique (écoles de pensée, sociétés savantes, etc.).

 

Par ailleurs, le XIIIe colloque Charles Gide inaugure le principe des sessions ouvertes hors thème.

 

Les propositions de communications, qui prendront la forme d’un résumé d’environ 500 mots et préciseront si elles
portent ou non sur le thème du colloque, doivent être envoyées avant le 27 novembre 2009 à : colloquegide2010@univ-paris1.fr

Les décisions du comité scientifique seront transmises au plus tard le 18 décembre 2009 et les textes des
communications devront être envoyés avant le 23 avril 2010.

 

Pour toute information relative au colloque : http://colloquegide2010.univ-paris1.fr ou écrivez à colloquegide2010@univ-paris1.fr

 

Comite scientifique : Richard Aréna (Université de Nice Sophia Antipolis), Laure Bazzoli (Université Lumière Lyon 2),
Alain Béraud (Université de Cergy Pontoise), Elodie Bertrand (Université du Littoral Côte d’Opale), Alain Clément (Triangle et Université de Tours), Jérôme de Boyer des Roches (Université Paris
Dauphine), Ghislain Deleplace (Université Paris Vincennes – Saint Denis), Véronique Dutraive (Université Lumière Lyon 2), Gilbert Faccarello (Université Paris Panthéon-Assas), Pierre Garrouste
(Université Lumière Lyon 2), Geoffrey Hodgson (University of Hertfordshire), Albert Jolink (University of Amsterdam, Erasmus University), Jan Keppler (Université Paris Dauphine), Mathias Klaes
(Keele University), Stéphane Longuet (Université de Picardie Jules Verne), Steven Medema (University of Colorado at Denver), Claude Ménard (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Arnaud Orain
(Université de Bretagne Occidentale), Eyüp Özveren (Middle East Technical University), Malcolm Rutherford (University of Victoria), Nathalie Sigot (Université Paris Vincennes – Saint Denis),
Philippe Steiner (Université Paris Sorbonne).

 

Comite d’organisation : Cinla Akdere (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Elodie Bertrand (Université du Littoral
Côte d’Opale), Jérôme de Boyer des Roches (Université Paris Dauphine), Jean Dellemotte (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Rebeca Gomez Betancourt (Université Paris Panthéon-Sorbonne), André
Lapidus (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Catherine Martin (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Arnaud Orain (Université de Bretagne Occidentale), Nicolas Rieucau (Université Paris Vincennes
– Saint Denis), Régis Servant (Université Paris Panthéon-Sorbonne), Nathalie Sigot (Université Paris Vincennes – Saint Denis), Benoît Walraevens (Université Paris Panthéon-Sorbonne).

La crise, 3 ans après : quels enseignements ?

Dans un rapport du Conseil d’Analyse Economique (avril 2008), Christian de Boissieu rappelait
que la crise financière des subprimes, qui a éclaté en août 2007, était loin d’être achevée. Elle touchait l’essentiel du système bancaire et financier, et pas seulement les crédits
hypothécaires accordés aux ménages américains risqués. Elle soulevait par la même occasion de redoutables interrogations sur les avantages et les inconvénients des procédures de titrisation, sur
le rôle des innovations financières dans le transfert des risques et donc leur traçabilité, sur le contrôle interne des risques et l’organisation même des systèmes de contrôle prudentiel et de
supervision bancaire, sur le dispositif général de régulation bancaire et financière… Les années 2008 et 2009 ont confirmé l’ampleur (risque systémique) et les conséquences dévastatrices de cette
crise. Si de nombreuses propositions (application de certaines normes comptables, définition de standards internationaux de liquidité, transparence des modèles et de la méthodologie des agences
de notation, renforcement de la coordination des régulateurs nationaux..) ont très tôt été formulées, les regards sont aujourd’hui tournés vers un enchaînement – crise financière, crise
économique, crise sociale (auquel s’ajouterait une crise écologique) – bien connu des économistes. La théorie des cycles est ainsi mobilisée par un grand nombre de conjoncturistes afin de scruter
l’horizon à la recherche de signes encourageants pour l’avenir.

Il est toujours difficile de tirer les leçons d’une crise, surtout lorsque la phase de reprise n’est
pas complètement installée. Toutefois nous souhaiterions tirer quelques enseignements de cette période troublée en privilégiant un ou plusieurs des axes suivants :

– Une lecture des crises à travers l’Histoire de la pensée économique et de l’Histoire de l’analyse
économique. De nombreux auteurs (Walras, Fisher, Schumpeter…) ont ainsi apporté leur contribution à la compréhension des crises. Une comparaison des différentes crises ayant jalonné l’Histoire
(1929, 1974, 1980, 1992…) trouverait sa place ici.

– Une analyse de la crise à partir des modèles et des théories économiques. Le caractère exceptionnel
de la crise des subprimes a fragilisé la plupart des modèles macroéconomiques, rendant toute prévision périlleuse.

– Les effets de la crise n’étant pas les mêmes pour tous les pays, une analyse des différents modèles
du capitalisme (modèle français, allemand, espagnol, anglo-saxon, chinois…) face à la crise serait particulièrement appréciée.

– Si le système financier est au coeur de la crise actuelle, beaucoup insistent aujourd’hui sur les
conséquences sociales de cette crise (vague de délocalisation et de restructuration des entreprises, licenciements massifs…) ainsi que sur les nouveaux modèles à mettre en oeuvre (place de
l’écologie, logique de décroissance…).

Ce colloque privilégiera les approches pluridisciplinaires. Les apports de la sociologie, de
l’histoire, de l’économie… doivent nous permettre de proposer différents regards sur la crise actuelle.

Les propositions de communications, qui prendront la forme d’un résumé d’environ 600 mots, doivent
être envoyées avant le 15 novembre 2009 à :
diemera@aol.com. Les décisions du comité scientifique seront transmises au plus tard le 30 novembre 2009 et les textes des
communications devront être envoyés avant le 31 janvier 2010.

 

Comité Scientifique : Maurice Allais (Prix Nobel de Sciences Economiques), Roberto Baranzini (Université de Lausanne), Robert Boyer
(ENS Jourdan), Elie Cohen (Sciences Po, CAE), Olivier Dard (Université de Metz), Jérôme de Boyer (Université Paris Dauphine),Roger Guesnerie (Collège de France), Marie-Christine Toczek-Capelle
(Université Blaise Pascal), Jérôme Lallement (Université Descartes, Paris V), Sylviane Jeanneney-Guillaumont (Université d’Auvergne).

 

Comité d’organisation : Arnaud Diemer (Université de Clermont-Ferrand), Sylvie Dozolme (Université de Clermont-Ferrand).

Le Colloque se déroulera le 9 février 2010 à l’IUFM d’Auvergne, 36 avenue Jean Jaurès, 63400
Chamalières, tél : 0473317271 ou 0672250475

Pour
toute information relative au colloque :

http://www.oeconomia.net/colloques.htm

La mobilisation de savoirs dans des espaces intermédiaires

de l’action publique

Colloque du laboratoire junior MOSAP

En partenariat avec l’ANR MOSARE

Lyon, 27 et 28 janvier 2010

 

Propositions à remettre avant le 30 septembre 2009

 

En septembre 2007 a été créé à Lyon, sous la tutelle de l’ENS-LSH, un laboratoire junior autour du thème de la
mobilisation des savoirs dans l’action publique. Egalement soutenu par l’IEP de Lyon et par le laboratoire Triangle (UMR 5206), son objectif était de rassembler des doctorants provenant de
différentes disciplines des sciences sociales pour élaborer un projet collectif en leur permettant, notamment par l’intermédiaire d’un séminaire, d’interagir avec des chercheurs plus
expérimentés, spécialistes de ces problématiques. Ce séminaire arrivera à son terme à la fin de l’année 2009 (cf. le site internet du groupe : http://triangle.ens-lsh.fr/spip.php?rubrique241). Un
colloque se tiendra à Lyon, en janvier 2010, pour venir solder les deux années d’activités du laboratoire junior. Les différentes réflexions qui ont accompagné les séances successives ont fait
émerger un questionnement plus recentré sur les individus et les institutions non décisionnels de l’action publique. Enquêter sur ces acteurs, permet d’envisager l’émergence d’espaces
intermédiaires où se jouent des interactions savoir / pouvoir. Ce sont ces espaces qui constitueront le cœur de la problématique du colloque.

La question fondamentale posée dans le cadre de l’ensemble du projet de ce laboratoire junior (séminaire et
colloque) est celle de la mobilisation des savoirs dans l’action publique. La mobilisation de savoirs, dans une acception assez souple, est entendue comme une activation de contenus de
connaissances pris comme déjà constitués (par des formations, des institutions ou par la pratique). L’action publique est également entendue au sens large, en englobant les différents acteurs qui
participent directement, ou qui se donnent comme objectif d’influer sur le processus de décision publique (local, national ou transnational). Une telle définition permet de réunir des
gouvernants, mais également toute une série d’acteurs dont le rôle est moins précisément délimité : conseillers, experts, universitaires, militants, associations, syndicats, groupes de pression,
chambres de commerce, partis politiques, intellectuels, artistes. Ce colloque est l’occasion de porter une attention toute particulière à ces acteurs « non traditionnels », à ces individus qui ne
sont pas directement « aux manettes » de l’action publique. Les intervenants sont invités à réfléchir à l’émergence d’espaces d’interaction

spécifiques entre savoir et pouvoir, à ce qu’on pourrait appeler des espaces intermédiaires de l’action publique.
Ces espaces intermédiaires où se rencontrent des acteurs aux statuts divers et où émergent de nouveaux savoirs qui délimitent de nouveaux horizons d’action publique sont aussi variés que des
clubs, des think tanks, des chambres de commerce, des conseils de quartier, mais aussi des lieux de formation (partisane, syndicale).

Ces exemples, parmi d’autres, invitent les futurs communicants à penser des processus, liés à la question des
savoirs, qui ont lieu dans ces espaces intermédiaires : importation, traduction, circulation, réappropriation, qualification, compétition, politisation, légitimation,
institutionnalisation.

La problématique du colloque placera les savoirs mobilisés au cœur des débats, en étudiant comment des contenus de
connaissance, tant théoriques que pratiques, sont intégrés plus ou moins rationnellement au débat pour venir influer sur l’action publique.

Les deux années de séminaire ont permis de dégager toute une série de questions, regroupées ici au sein de trois
grands axes (les propositions de communication pourront s’inscrire dans un ou plusieurs d’entre eux).

La question des savoirs : les savoirs, savoir-faire, pratiques, idées, sont au cœur du questionnement de ce
colloque. Une partie importante des papiers proposés devra donc s’attacher à décrire avec précision les savoirs mobilisés. Plusieurs dimensions sont envisageables : quels types de savoirs entrent
en jeu (de savoirs liés à la pratique quotidienne jusqu’à des corpus idéologiques très formalisés), quel est leur objectif initial (il ne s’agit pas forcément de savoirs pensés pour agir sur
l’action publique), comment peut-on les saisir et les identifier, sur quelles légitimités s’appuient-ils ?

Les acteurs qui portent ces savoirs : la deuxième piste de réflexion proposée est celle de ces acteurs qui, sans
être des dirigeants publics, participent plus ou moins directement à la prise de décision publique. Si comme nous l’avons dit plus haut, une telle acception renvoie à une diversité et à une
hétérogénéité d’individus et de groupes d’individus, le colloque sera l’occasion de se pencher un peu plus en détail sur ces acteurs qui sont au cœur du processus de mobilisation de savoirs. On
pense ici à des agents comme des syndicats, des lobbyistes, des intellectuels, des think tanks, des cinéastes ou des experts.

L’impact de ces savoirs : la troisième entrée envisagée est donc celle de l’influence de la mobilisation de ces
savoirs sur le processus de décision publique.

Autrement dit, il s’agira ici de voir dans quelle mesure la mobilisation de savoirs par un groupe spécifique joue
(ou ne joue pas) sur l’action publique. Est-ce que le discours d’intellectuels qui s’engagent pèse sur la décision ? Est-ce que la diffusion d’une doctrine économique néoclassique pèse sur la
décision ? Est-ce que les bricolages permanents de militants d’une association de riverains pèsent sur la décision ?

 

L’ensemble des communications retenues devra répondre à trois exigences.

* Une enquête de terrain fournie. Celle-ci pourra s’appuyer sur différents types de matériaux (entretiens,
observations, archives, questionnaires) et se focaliser sur des échelles historiques et spatiales diverses. Le terrain sur lequel s’établit la démonstration devra être présent de manière
explicite dans la communication écrite et dans l’intervention orale.

* Une dimension méthodologique forte. Le colloque étant issu d’un laboratoire junior conduit par des doctorants, qui
proviennent de surcroît de disciplines différentes, une attention toute particulière sera portée aux dimensions méthodologiques, à l’arrière-cuisine de la recherche. La question du « repérage »
des savoirs mobilisés en constitue un exemple type.

* Une temporalité bien délimitée. Les communications pourront être centrées sur des terrains contemporains, mais
également autour d’enquêtes historiques. Ces dernières permettront d’envisager un espace de dialogue important (par exemple sous forme de table ronde spécifique) avec les travaux menés au sein de
l’ANR MOSARE.

 

La publication des actes du colloque est prévue par les organisateurs. Les propositions de communication ne pourront
dépasser 3000 signes (espaces compris).

Elles devront inclure les coordonnées du candidat (nom, prénom, institution de rattachement) et la proposition de
communication en tant que telle (sans oublier de préciser le terrain mobilisé). Ce document (format Word) devra être envoyé à l’adresse suivante : mosap@gmail.com

 

Calendrier

30 septembre 2009 : date limite de remise des propositions de communications

25 octobre 2009 : sélection des communications

13 janvier 2010 : remise de la version écrite des communications (35 000 signes maximum)

pour mise en ligne et lecture par les rapporteurs27 et 28 janvier 2010 : Colloque à Lyon (ENS-LSH et IEP de Lyon)
 

 

Comité d’organisation

Camilo Argibay (TRIANGLE – Université Lumière Lyon II) camilo.argibay@univ-lyon2.fr

Simon Hupfel (TRIANGLE – ENS-LSH) simon.hupfel@ens-lsh.fr

 

Comité scientifique

François Buton (CR, CURAPP, Amiens)

Aisling Healy (MDC, LEST, Université de Provence, Aix-en-Provence)

Frédéric Lebaron (Pr. CURAPP, Université de Picardie, Amiens)

Gwenola Le Naour (MDC, TRIANGLE, IEP de Lyon)

Claire Lemercier (CR, IHMC, Paris)

Hélène Michel (Pr. PRISME, IEP de Strasbourg)

Igor Moullier (MDC, LARHRA, ENS LSH, Lyon)

Renaud Payre (Pr. TRIANGLE, Université Lyon II)

Gilles Pollet (Pr. TRIANGLE, IEP de Lyon)

Cécile
Robert (MDC, TRIANGLE, IEP de Lyon)

Les organisations patronales en Europe aux XIXe-XXe siècles

Ce programme de recherche espère apporter des éclairages à un domaine de recherche jusqu’à présent peu exploré.
Certes des juristes dès la fin du XIXe siècle, plus récemment les politistes, les économistes et les sociologues ont analysé des aspects particuliers de cette question, sociabilité des élites,
groupes de pression, action collective des élites économiques, etc. Les historiens se sont intéressés à l’histoire de l’entreprise, des politiques économiques et des institutions économiques. Des
études internationales ont été menées sur la représentation patronale, sur les pratiques de gestion de main-d’œuvre. Mais l’étude historique des organisations patronales, de plus dans une
perspective comparative au niveau européen, reste un champ encore relativement vierge, mis à part quelques recherches récentes. Dans certains pays comme la Belgique et les Pays-Bas, le champ de
recherche est mieux développé, mais souvent très ciblé chronologiquement et géographiquement.

 

Synthétiquement pour l’ensemble du programme, nous nous poserons les questions suivantes :

– Les cultures syndicales patronales dominantes sont-elles nationales ? Tendent-elles à s’internationaliser ? La
question est similaire pour les autres formes de structuration des intérêts patronaux, chambres consulaires, associations diverses. Ces cultures sont-elles structurées par métier ? N’y a-t-il pas
des branches où les cultures transnationales prévalent, par exemple les mines, la sidérurgie ou les services ?

– Pourquoi, quand et comment les patrons s’organisent-ils ? Quelles sont les sources de leur action ?

– Quelles sont les fonctions de ces organisations ? comment évoluent-elles ?

– Quels rapports entretiennent les organisations avec leur environnement politique, local, national et européen
?

– Quel type de rapports s’est construit avec les autres organisations collectives ?

 

Ce programme se déclinera en 1 journée d’études (2010) et 4 colloques qui s’échelonneront de 2011 à 2014.

Nous débuterons en juin 2010 par un inventaire des sources existantes et de l’historiographie tout en nous
interrogeant sur ce qu’on entend par organisation patronale, ce que recouvre le vocabulaire employé nationalement, sur les écueils des traductions.

 

Programme des 4 colloques :

– 2011 : Genèse, morphologies, temporalités des organisations patronales en Europe

– 2012 : Organisations patronales et régulation des marchés

– 2013 : Les organisations patronales et les institutions nationales et européennes

– 2014 : Les organisations patronales et les autres organisations collectives (syndicats, partis)

 

Organismes associés :

CRESC – Université de Paris 13

Laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie ­ IDHE – UMR

8533 du CNRS

LARHA ­ laboratoire de recherche historique en Rhône-Alpes UMR 5190

 

Comité scientifique

 

Allemagne :

Peter Hertner, Martin Luther Universität Halle-Wittenberg

 

Autriche :

Franz Traxler, Université de Vienne

 

Belgique :

Suzy Pasleau, Université de Liège

Dirk Luyten, Université de Gand, CEGES (Bruxelles)

 

Espagne :

Antonio Miguel Bernal, Université de Séville

 

France :

Jean-Claude Daumas, Université de Besançon

Clotilde Druelle-Korn, Université de Limoges

Olivier Dard, Université de Metz

Danièle Fraboulet, Université de Paris 13

Annette Jobert, Directrice de Recherches CNRS

Michel Margairaz, Université de Paris I

Hélène Michel, Université de Strasbourg

Jean-Marie Pernot, IRES

Gilles Richard, IEP Rennes

Béatrice Touchelay, Université de Paris XII

Pierre Vernus, Université de Lyon II

 

Italie :

Paolo Tedeschi, Université de Milan-Bicocca

 

R-U :

Francesca Carnevali , Université de Birmingham

Arthur Mac Ivor, Université de Strathclyde, Glasgow (en attente de confirmation)

Alan McKinlay, University of St Andrews, Scotland

 

Suisse :

Hans Ulrich Jost, Université de Lausanne

Laurent Tissot, Université de Neuchâtel (en attente de confirmation)

 

 

Première journée d’études ­ Vendredi 11 Juin 2010

Université de Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément 93430 Villetaneuse

 

Appel à communications

 

Les organisations patronales en Europe : bilans sémantique, historiographique et archivistique

 

– Réflexion sur la sémantique : qu’entend-on par organisations patronales ? Quel est le vocabulaire utilisé par les
patrons, par les autres acteurs sociaux, mais aussi par l’ensemble des sciences sociales pour désigner le/les groupe/s « patronal/ux » et les organisations de défense de ses/leurs intérêts ?
L’objectif est de cerner l’objet du projet de recherche en France et dans les principaux pays européens.

– État de la question au niveau archivistique et historiographique dans chacun des pays européens. Nous espérons
mobiliser les archivistes pour un inventaire des sources.

 

* Sources archivistiques :

 

– recensement des fonds d’archives : par exemple en France àpartir de la base BORA à compléter par une enquête
auprès des archives départementales ou des archives de France car tous les départements n’ont pas renseigné BORA ;

– état des publications (comptes rendus d’assemblées générales, journaux, annuaires etc. ) dans les diverses
bibliothèques.

 

* Bilan historiographique en France et surtout à l’étranger. Place du champ dans les principaux domaines de
recherche.

 

A l’issue de cette phase il devrait être possible de présenter un état de la question, des sources disponibles en
France et en Europe, de démontrer en quoi les thématiques des 4 colloques prévus sont novatrices, de définir quelles seront les productions du projet. Ceci dans la perspective de demande de
financement ANR, programme européen ou autre.

 

Organisation :

Département d’histoire ­ Centre de recherche Espaces, sociétés, culture

(CRESC), Université de Paris 13

Laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie ­ IDHE – UMR

8533 du CNRS

 

Comité d’organisation :

Elodie Béthoux, École Normale Supérieure de Cachan

Clotilde Druelle-Korn, Université de Limoges

Danièle Fraboulet, Université de Paris 13

Annette Jobert, CNRS

Michel Margairaz, Université de Paris I

Béatrice Touchelay, Université de Paris XII

Informations pratiques :

 

Proposition de communication :

Nous souhaitons une proposition de communication en fichier attaché en format RTF : 500 mots maximum, sans notes,
références bibliographiques comprises (5 au plus). Le fichier aura pour titre le nom de l’auteur ou des auteurs de la proposition. Informations à fournir dans le corps du message : nom, prénom,
institution de rattachement, pays, discipline, adresse électronique.

Merci de joindre un court CV (1 page maximum).

Date limite d’envoi : 15 novembre 2009

Notification d’acceptation : 1er mars 2010

Adresses d’envoi : danielefraboulet@wanadoo.fr / clotilde.druelle-korn@orange.fr

 

Langues de la journée d’études : français et anglais

 

Lieu : Université de Paris 13, 99 avenue J.-B. Clément 93430 Villetaneuse, située au nord de Paris, accessible par
le train en 15 minutes environ à partir de la gare du Nord.

 

Pour toute information concernant cette journée d’études, contactez : Danièle Fraboulet, danielefraboulet@wanadoo.fr / clotilde.druelle-korn@orange.fr

 

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion