Modifié le 22 juin 2024.
CEDIMES – MALI
FSEG, Campus Universitaire de Badalabougou
BP 276
Tél. (00 223) 20 23 70 41 ou 70 44
Fax : (00 223) 20 23 70 31
Courriel : cedimes_bko@yahoo.fr
XIXe COLLOQUE FÉDÉRATEUR du CEDIMES
26-28 octobre 2009
BAMAKO (Mali)
MOBILISATION DES STRUCTURES PRODUCTIVES ET INSTITUTIONNELLES ET DÉPASSEMENT DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT (OMD)
Organisé par l’Université de Bamako (Mali)
en partenariat avec le réseau CEDIMES
du Cameroun, du Congo et de Madagascar
et l’Institut CEDIMES (Paris) France
APPEL À COMMUNICATION
CONTEXTE
L’engagement pour une stratégie d’éradication de la pauvreté de masse et de ses différentes manifestations dans les pays du Sud et notamment dans les sociétés africaines risque de subir les conséquences néfastes de la crise financière actuelle. Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) visent à rendre effective une amélioration des niveaux de vie dans les pays pauvres. Le sommet des Nations Unies tenu en 2000 en a fixé les objectifs pour 2015.
La crise financière mondiale actuelle risque de poser quelques problèmes aux OMD en matière de collecte et de coordination des programmes d’aide destinés au développement et à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sud. La problématique des OMD pose la question du développement institutionnel de façon large c’est-à-dire intégrant les institutions, les faits et leurs résultats. Les structures privées et publiques, la réforme de l’Etat et de ses administrations, les processus de décentralisation et d’appui aux collectivités territoriales décentralisées composent les aspects multiformes de ces engagements. La réussite des OMD ne se fera pas sans un environnement favorable aux acteurs privés, mais également sans le recours à un cadre institutionnel pertinent. Certains agents économiques voient dans les OMD une opération parachutée de l’extérieur alors que d’autres se méfient de l’intérêt nouveau des organisations internationales pour les questions de pauvreté, d’exclusion, de participation sociale et de citoyenneté. Mais les perspectives ont été définies.
Le secteur privé est généralement l’acteur le mieux placé pour mobiliser l’innovation et la croissance. Il est également source de revenus pour les populations aussi bien urbaines que rurales. Il constitue un gisement de compétences en matière d’organisation et de gestion, susceptibles d’améliorer l’efficacité économique dans son ensemble. Les pays devraient donc faire appel au secteur privé en complément à l’action des pouvoirs publics pour atteindre leurs objectifs. Mais les ressources de l’Etat et du secteur privé ne sont pas parvenues en Afrique à constituer une organisation productive cohérente avec les besoins croissants du continent. Les Objectifs du Millénaire font donc référence à l’aide pour qu’ils puissent se concrétiser. Or cette aide peine à se mobiliser et la crise ne facilite pas les choses. Remarquons simplement que les transferts vers les pays du Sud des travailleurs émigrés s’élèvent pour les pays du Tiers Monde à quelque 300 milliards de dollars pendant que l’aide internationale plafonne au tiers de cette somme. La gouvernance des ressources doit donc devenir un facteur important pour améliorer le contexte social afin de gérer au mieux les ressources.
Aussi la concrétisation de ces OMD apparaît comme une préoccupation majeure à laquelle le réseau CEDIMES entend consacrer une réflexion sous la forme d’un colloque fédérateur co-organisé par des universités du Nord et du Sud, en relation étroite avec les acteurs de terrain, les ONG, les entreprises publiques et privées, les administrations et les collectivités décentralisées etc.
PROBLEMATIQUE
Une des mesures pratiques à prendre pour concrétiser les OMD en Afrique est de repérer les acteurs qui sont
susceptibles de jouer un rôle moteur. Il devient urgent de doter les pays en infrastructures, d’établir des politiques de facilitation du commerce, d’améliorer la gouvernance….Ces mesures
correctement réalisées permettront aux structures privées de mieux fonctionner et d’atteindre les buts qui leur sont assignés. Actuellement près de 35 pays connaissent une crise énergétique
caractérisée par des interruptions fréquentes de l’approvisionnement. Les coûts des télécommunications restent encore élevés et les frais d’approche ne vont pas dans le sens de la compétitivité
de ces économies à l’heure de la mondialisation. Même si l’importance des infrastructures est admise en Afrique, les investissements restent de loin insuffisants, pour encourager et fluidifier
l’action des entreprises. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont loin de jouer le rôle qu’on attend d’eux dans une économie globalisée.
Les programmes de développement des pays en Afrique restent entravés par un financement à la fois insuffisant et
imprévisible et ne comprennent pas de description détaillée de toute la gamme des politiques et des dépenses d’appui public nécessaire pour assurer une croissance économique soutenue. Ne
faudrait-il pas traduire les OMD en programmes intégrés sur le terrain et ainsi permettre aux Etats africains de renforcer leurs stratégies de développement ?
Les objectifs du développement se succèdent depuis près de cinq décennies avec des résultats gravement insuffisants.
Plusieurs questions relevant des mécanismes nécessitent d’être posées :
– Comment peut-on expliquer les échecs des stratégies et comment certaines réussites peuvent éclairer les
stratégies ?
– Comment les arbitrages entre le monde rural et le monde urbain éclairent une bonne part des
résultats ?
– Pourquoi les ressources minières et énergétiques se sont substituées aux autres ressources productives au lieu de
s’y ajouter ?
– Pourquoi la troisième révolution agricole de l’Afrique Noire après celle du manioc au XVIème siècle et celle des
cultures de rente à l’extrême fin du XIXème, n’a-t-elle pas eu lieu, alors que l’explosion démographique appelait avec urgence une augmentation de l’offre vivrière ?
– Pourquoi l’accumulation des ressources obtenues par les produits pétroliers n’a pas conduit à une sensible
amélioration du niveau de vie et des équipements productifs ?
– En quoi la transformation de l’environnement international et les mutations sociales africaines renouvellent la
problématique du développement ?
– Que reste t-il du foisonnement théorique des politiques de développement des années soixante et
soixante-dix ?
– Quels peuvent être les enseignements des expériences menées dans d’autres zones géographiques ?
– Comment la géostratégie se modifie-t-elle entre l’Afrique et l’Europe et comment les échanges économiques et
financiers accompagnent cette évolution ?
– Quels espoirs nourrit l’arrivée chinoise sur le continent et forme-t-elle un nouveau cadre de relation
internationale qui ferme la page européenne ?
– Comment se caractérise la pauvreté en Afrique et quelle est son évolution récente en milieu rural et
urbain ?
– Que représente l’implication de l’Afrique dans la mondialisation si l’on se réfère à son commerce et à son
endettement ?
COMITE SCIENTIFIQUE
Président : Issa
sacko (Bamako),
Co-présidents :
Claude albagli (Paris XII), Alain bienayme (Paris IX)
Membres : Claude
bekolo (Douala), Antoine camara (Bamako), Abderrahman Chenini (Mascara, Algérie), Ion Cucui (Targoviste, Roumanie), Maria Delivanis–Negreponti (Thessaloniques Grèce), Hervé diata
(Brazzaville Congo), Narcisse fièvre (Quisqueya, Haïti), Jean Pierre gern (Neuchâtel, Suisse), Driss
guerraoui (Rabat, Maroc), Vinko Kandija (Rijeka, Croatie), Sahondra rajeminson (Antananarivo, Madagascar), Claudine ratsimbazafi (Antananarivo, Madagascar), Elisabeth Du
Reau (Paris III Sorbonne Nouvelle, France),Alain redslob (Paris II Panthéon-Assas, France), Xavier
richet (Paris III Sorbonne-Nouvelle, France), Abdrahamane sanogo (FSEG/UB), Lansina sidibé (IUG/UB), Ion Stegaroiu (Targoviste, Roumanie), Modibo Traore (FSEG/UB), O. P. Kante (FSEG/UB), Amadou Keita (FSJP), Roger tsafack nanfosso (Yaoundé II, Cameroun).
COMITE D’ORGANISATION
Président : Issa
sacko (Bamako),
Co-président :
Claude n’kodia (Institut cedimes), Jean-Charles sida
(Institut cedimes).
Membres : Amina
bâ (FSEG/UB), Mamadou bathily (FSEG/UB), Claude bekolo (Douala, Cameroun), Aoua diallo (FSEG/UB), Mbaye diakité (FLASH),
Moussa doumbo (FSEG/UB), Théophile dzaka (Brazzaville, Congo), Narcisse fièvre (Haïti), A. C. Kaba (FSEG/UB), Salimou keita (FSEG/ UB), Etienne Koulakoumouna (IGDE Brazzaville, Congo), Laïe-Lee nandkissori(Université Paris XII), Abraham n’kodia
(FSEG/UB), Matthieu
parmantier (Université Paris XII), gabriel gizzi
(Université Paris XII), ludivine harbonnier (Université Paris XII), Babakar soumaré (FSEG/UB), Anna traoré (FSEG/ UB), Moumine traoré (FSEG/ UB), A. B. Samassekou (FSEG/UB), Issa Sidibe (FSEG/UB).
FORME DES CONTRIBUTIONS
Les communications doivent être présentées en format Microsoft Word sur papier A4, tenir en 15 pages incluant les
notes bibliographiques, les schémas et les tableaux. On utilisera l’interligne simple avec une police. Times New Roman, corps 12 points (attribut normal pour le texte, attribut gras pour les
titres et sous-titres), marges haute, basse, droite et gauche de 2,5 cm. Les références bibliographiques sont rappelées en fin de document. Dans le corps du texte les noms des auteurs référencés
sont mis entre parenthèses et suivis de l’année d’édition.
Deux pages (en plus de 15 mentionnées plus haut) précèdent la communication écrite proprement dite : la
première rappelle le titre, les noms, statuts et coordonnées complètes du ou des auteurs et un résumé de la communication. La seconde reprend les mêmes éléments à l’exception des noms, statuts et
coordonnées des auteurs (respect du processus d’évaluation anonyme). Les 15 pages suivantes, dont la première porte le numéro 1 (numérotation des pages au centre du bas de page), représentent la
communication. Celle-ci comprend.
Dates importantes et informations Les projets de communication devront être adressés par courriel ou fax au secrétariat
du colloque au plus tard le 30 juin 2009 et les textes définitifs avant le 10 septembre 2009.
Pour toute autre information, contacter le secrétariat du colloque.
CEDIMES-MALI
BP 276
Tél. : (00 223) 20 23 70 44 ou 70 41 Fax :
(00 223) 20 23 70 31
Courriel : cedimes_bko@yahoo.fr
INSTITUT CEDIMES
45 bis, Avenue de la Belle Gabrielle
94736 Nogent sur Marne Cedex, France
Tél : 01.43.94.72.42
Courriel :
contact@cedimes.org