17e Colloque International Etienne Thil – Commerce et Distribution

colloque thil 2015

15-16-17 octobre 2014
à Paris-Dauphine

S’inscrire en ligne

 

Précédé de « l’Eiffel Tour », 15 octobre (places limitées)
Jeudi 16 et vendredi 17 octobre – Université Paris-Dauphine

 

Atelier Doctoral, 17 octobre 2014 après-midi

 

Programme complet et actualisé ici

 

Le colloque Etienne Thil, du nom d’un praticien et théoricien de la révolution du commerce moderne, est, depuis 17 ans, le forum annuel de tous les professionnels et universitaires passionnés par le commerce et l’étude de ses mutations. Riche de rencontres entre professionnels et chercheurs, le programme y prévoit des interventions originales de distributeurs et de commerçants, des conférences et tables rondes de chercheurs reconnus et des sessions de recherche portant sur des communications sélectionnées.

Véritable  lieu d’échange, ce colloque  constitue un moment tout à fait privilégié et unique, qui permet de décrypter les tendances du commerce et de cerner les problématiques auxquelles est, et sera confronté demain, le monde du commerce et de la distribution.

S’inscrire en ligne

Association Etienne Thil, 11 place de Reims – F-17000 LA ROCHELLE

thil2014@gmail.com

n°267-268 La finance dans tous ses états !

consultersommaire

Editorial : « Du fer à la finance »

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

Philippe NaszalyiTel est le titre d’un film documentaire[1] qui retrace la lente évolution de la dynastie des Wendel, rattrapés à partir de 2008, par les effets judiciaires, fiscaux et entrepreneuriaux des choix financiers faits par son célèbre représentant d’alors, Ernest-Antoine Seillière ! « Un parcours qui épouse l’évolution du capitalisme français des quarante dernières… » en conclut le journal Le Monde[2]. Il est vrai que le vibrionnant baron, aidé en cela par un ancien des jeunesses communistes d’HEC, qui lui aussi avait été converti à la finance, Denis Kessler, a rebaptisé le CNPF de la Libération en « Mouvement des entreprises de France » (MEDEF), avant de présider aux destinées du patronat européen[3], et de « moderniser » et américaniser celui-ci, en « BusinessEurope » en 2007.

Loin d’être anecdotique, cette volonté de « re-baptiser », s’inscrit dans une perspective quasi religieuse de faire école pour « se démarquer d’un terme qui renvoie davantage au propriétaire d’une entreprise familiale qu’à la figure moderne du manager »[4]. Curieux, mais pas le moindre des paradoxes pour l’héritier d’une maison créée en 1704 et dont le successeur porte le nom de l’entreprise éponyme, François de Wendel.

Ce passage obligé à la finance est un élément majeur pour les entreprises en cette période qui n’en finit pas de s’achever de crise en crise, du moins pour un observateur qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Ce passage obligé, depuis la fin des années 1970, qui découle de l’esprit du « Compromis de Washington » de 1992[5] conduit à faire de la possession du capital un droit absolu. Le gouvernement des entreprises, n’est alors que « le simple usage du droit de propriété » dans cette « idéologie actionnariale »[6] qu’on a imposée. « Les systèmes de reporting, de contrôle de gestion et de normes ont abstrait de plus en plus la réalité matérielle de l’activité humaine dans les entreprises pour ne repérer que sa participation à la création de valeur en termes de profits financiers.[7]»

La finance, c’est bien sûr, dans l’imaginaire collectif, comme dans la réalité des chiffres, les dividendes que l’on distribue. « Les investisseurs mondiaux ont vu leurs dividendes progresser au cours du deuxième trimestre (2014) de 11,7 % par rapport à l’année dernière pour atteindre un nouveau record de 426,8 milliards de dollars US, soit une progression de 44,6 milliards de dollars US », constate Henderson Global Investors[8]. « La France », poursuit le même analyste, pour l’année 2014, « est le pays qui a réalisé la meilleure performance et est également le plus important payeur de dividendes en Europe (hors Royaume-Uni), en hausse de 30,3 % pour atteindre 40,7 milliards de dollars US… Le secteur financier s’est distingué, celui-ci commençant d’effectuer un retour à la normale. Le Crédit Agricole a rétabli ses versements (1,2 milliard de dollars US), Société Générale a réalisé une forte hausse et BNP Paribas a continué ses versements de dividendes malgré la forte amende imposée par les régulateurs américains. AXA fut le plus important payeur en France (2,7 milliards de dollars US). La société de télécommunications Orange a également rétabli son niveau de versement de dividendes après le versement réalisé l’année dernière. »

Cette distribution qui dure depuis plus de 30 ans, n’est pas sans poser plusieurs problèmes de fond que sont une hausse préjudiciable des inégalités et un recul de l’investissement.

– Le blocage de la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises a conduit, via la distribution des dividendes et de très hauts salaires, à un creusement[9] de l’inégalité des revenus. Celle-ci s’est aggravée dans la plupart des pays comme le constate le Bulletin du FMI de mars 2014[10] qui précise que « des inégalités excessives risquent de peser sur la croissance, par exemple en réduisant l’accès à la santé et à l’éducation, en provoquant de l’instabilité politique et économique qui réduit l’investissement et en mettant à mal le consensus social requis pour faire face à des chocs de grande envergure. » L’analyse est claire pour Jonathan D. Ostry et Andrew Berg, experts au Fonds monétaire[11], puisque « de récentes études montrent comment les inégalités ont intensifié le cycle d’endettement et de financement, devenant la source de la crise, ou comment des facteurs d’économie politique, en particulier l’influence des riches, ont permis aux excès financiers de s’accumuler avant la crise. ». Le graphique ci-dessous, emprunté à Michel Husson, illustre bien que depuis le triomphe de la pensée friedmanienne des « shareholders » et de ses différents avatars ou excroissances, l’on a favorisé un système qui accentue la prégnance des revenus financiers. Ce ne sont pas des crises, comme nous l’avons plusieurs fois écrit, c’est un échec ! Au contraire, c’est la redistribution budgétaire qui va de pair en moyenne avec une croissance plus élevée, parce qu’elle contribue à réduire les inégalités, reprend encore une autre étude due à Sanjeev Gupta et Michael Keen, toujours au nom du FMI[12].

salaire dividendes 1950 2009

Cette inégalité croissante, cette « source du mal social », selon Fréderic Le Play, n’est donc pas seulement moralement condamnable, ce qui n’entrerait pas forcément dans une analyse scientifique, mais est aussi une absurdité qui explique perte de confiance et inefficacité actuelles. « Les 85 personnes les plus riches du monde, qui tiendraient dans un bus à étages londonien, contrôlent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, soit 3,5 milliards de personnes » a déclaré pour le dénoncer Christine Lagarde, à Londres, le 27 mai dernier.[13]

– L’effet le plus visible de cette concentration excessive est ensuite que la richesse accumulée n’inspire ni la prise de risque, favorable à toute croissance et à toute innovation, ni la nécessité d’investir. C’est le goût du court terme qui l’emporte toujours dans les arbitrages d’un système qui donne le pouvoir aux détenteurs de capitaux contre les « managers » que la théorie de l’agence veut assimiler aux premiers et pas aux salariés, devenus coût et non plus ressource. Les arbitrages aberrants, faits par Bercy, lors des discussions de la loi dite Hamon qui prévoyait un droit des salariés à la reprise de leur entreprise en cas de vente de celle-ci, illustrent cette vision d’une économie de la rente contre celle de l’entreprise.

profits en dividendes
(Source : Christian Chavagneux, 10 mars 2014)[14]

Pire qu’un conservatisme politique louis-philippard favorisant l’une des formes du capital, c’est une erreur économique qui obère durablement l’avenir des entreprises. « Le problème majeur de l’expansion du capitalisme moderne n’est pas celui de l’origine du capital, c’est celui du développement de l’esprit du capitalisme[15] », ici dans son acception la plus étroite et la plus obsolète, celle qui ne considère que le revenu dédié à la propriété qu’incarnent jusqu’à la caricature, les suiveurs de ces « neocons » qui nichent depuis un trop long moment à Bercy et à Bruxelles.

Il est frappant en effet, que la vision qu’on véhicule en France sur l’entreprise ne le soit que par des diplômés de certaines grandes Ecoles où la gestion n’est pas enseignée ou si peu et si mal ou par des « économistes » qui ne s’y connaissent pas plus ! C’est une malédiction française que ce goût d’entreprendre soit incarné tant autour des gouvernants que sur les ondes de la radio et de la télévision voire de la presse écrite par des économistes qui émargent dans la plupart des cas, aux meilleures sources de la finance, mais bien loin de l’entreprise. Nous n’aurons pas la cruauté de citer ces thuriféraires de la libre entreprise qui prônent pour les autres, les efforts salariaux qu’ils ne font pas, fustigent les égoïsmes des chômeurs tandis que leur statut de fonctionnaire les épargne, envisagent les innovations qu’il convient de fonder sur la recherche, eux qui ressassent à l’infini les mêmes idées recuites dans des ouvrages qui doivent plus à leurs nègres qu’à une pensée originale. Ils n’ont à peu près rien vu venir de ce qui s’est déroulé depuis 30 ans. Jadis, les souverains écoutaient les astrologues. Nos Nostradamus modernes, avec leurs « modèles mathématiques », parfois leur numérologie, n’ont guère à leur envier leurs prédictions sentencieuses et absconses. Ils empruntent aux pronostiqueurs de courses de chevaux autant qu’aux bonimenteurs de bazar. Comme tout sophiste, ils ne fondent leur raisonnement que sur des modèles indéfiniment faux, comme la célèbre courbe de Laffer[16], puisque déconnectés de la réalité humaine. Les moins honnêtes les manipulent même pour appuyer le courant dominant et s’y fondre. Quant à leurs solutions, le brio de leurs résultats se lit en nombre de chômeurs, de faillites ou d’endettement quand il n’est pas tout simplement un risque de déflation et un taux de croissance négatif. Leur dernière imposture qui tend à convaincre les moins intelligents, est, sans nul doute de penser que toute croissance est désormais impossible et qu’on ne reverra jamais ce que l’on a vécu. C’est une idée toujours étrange pour qui scrute les faits au-delà de sa propre myopie que d’entendre régulièrement ceux qui n’ont rien à dire, pronostiquer un monde nouveau. A part, les dangereuses idéologies totalitaires, toujours propres à faire accroire à l’arrivée d’un « homme nouveau », le propre des incultes est de penser que le monde commence avec eux. Quelle immodestie ou quelle pauvreté d’esprit que de réduire l’avenir à sa propre petitesse.

Quelle raison pourrait bien empêcher les femmes et les hommes à venir de trouver des voies nouvelles de développement et de croissance ?

Quelle force pourrait empêcher les femmes et hommes d’entreprise au sens premier de ce terme, de créer, inventer, innover… ?

Écouter les gestionnaires, serait enfin, peut être une solution, en tout cas innovante, pour refonder un système qui fonctionne si mal : Les gestionnaires, c’est-à-dire, ceux qui connaissent assez les entreprises pour les faire fonctionner, en déceler les forces et les faiblesses, en prévoir ou en imaginer les évolutions. Un premier pas semble se réaliser avec la présence d’un « représentant spécial des entreprises auprès du Premier ministre »[17] qui est un véritable industriel. Ce ne peut être qu’un début car les entreprises sont diverses, leurs impératifs sont différents et surtout, elles ont besoin aussi de réflexion et de recul sur leur fonctionnement. Et nous savons que les « pratiques managériales ne font qu’un usage très limité des connaissances accumulées par la recherche en management[18] » ?

La véritable innovation sera certainement de vivifier, de renforcer ou simplement de créer les passerelles entre la recherche publiée et les pratiques entrepreneuriales. Il ne peut y avoir de solutions que par ce travail commun. Notre revue, il y a bientôt 50 ans, s’est assigné cette tâche. Elle entend notamment l’illustrer, le 26 mars 2015 lors d’un colloque consacré à la publication francophone du management. « La Presse professionnelle », comme le rappelle Axel Kahn « a une 1re vertu totalement essentielle qui est de structurer, de consolider, de créer une discipline. Il n’y a pas de discipline sans lieu où puisse s’exprimer cette discipline[19] ». Les sciences de gestion sont une discipline qu’il convient de prendre enfin en considération en France si l’on veut valoriser l’entreprise.

Il est vrai que les sciences de gestion, sciences encore jeune au regard de l’histoire de l’Université, ont parfois besoin de balayer devant leur porte. Quelques uns de ses représentants, parvenus à des rangs professoraux de manière curieuse, vue leur absence de publications et de recherche, parfois aussi par leurs façons de faire et leur vocabulaire de maquignons, épris de lucre, déconsidèrent un ensemble de chercheurs et d’enseignants-chercheurs d’une très grande qualité.

Et pourtant, il faut écouter les gestionnaires parce que la modélisation que la micro-économie présente, n’est pas la solution.

Et pourtant, il faut écouter les gestionnaires parce que l’importation sans réflexion de systèmes, souvent nés Outre-Atlantique, est un échec.

Il faut que les gouvernants comprennent que les « gestionnaires » ont un message à délivrer, des exemples à développer, des pistes à faire émerger pour que l’entreprise puisse être cette réalité innovante et créatrice de richesses qu’ils appellent de leurs vœux, mais sans écouter ceux qui savent réellement de quoi ils parlent ! La suppression du Commissariat général au plan fut à cet égard, l’une des nombreuses erreurs du Gouvernement de l’époque. A quand un Conseil du management et des entreprises plutôt que le conseil d’Analyse économique dont on attend depuis sa création, qu’il apporte enfin une idée utile !

Qu’on ne s’y méprenne pas ! Il ne s’agit pas de penser que la recherche est immédiatement opérationnelle. C’est une illusion que les petits esprits essaient d’accréditer, souvent pour discréditer la recherche qu’ils qualifient de fondamentale. Du décryptage du génome humain au lit du patient, il est évident pour tous, que des étapes sont indispensables…

De la même manière, on ne fait pas d’un article de gestion, un mode d’emploi pour je-ne-sais-quelle manipulation ! L’analyse et la réflexion nécessitent des étapes avant leur entrée en fonction. En revanche, l’on ne peut attendre d’un chef d’entreprise, des innovations si son esprit est sans cesse ramené au quotidien. « Dans la communauté des scientifiques, l’information est un élément constitutif du métier. D’ailleurs, une découverte est jugée par ce qui a été publié. C’est comme un brevet. C’est donc un moteur, un outil constitutif de la pensée.

Dans la recherche finalisée, nous sommes là pour transmettre et sans presse, nous vivrions sur une planète isolée » l’affirme Marion Guillou[20]. Le temps de lecture d’un article est un élément de cette vivification de l’esprit d’entreprise qui éviterait à nos entrepreneurs d’être si souvent distancés. On prétend que les industriels allemands lisent un tiers de temps plus que les cadres français. Est-ce si étranger au fait que leur économie se porte mieux ?

Notre revue a été créée en 1965, pour être une revue de gestion pour des cadres d’entreprise dont le triple objectif était de :
– se tenir informés de l’ensemble des problèmes de l’entreprise ;
– mieux connaître les possibilités offertes par les diverses méthodes permet- tant de résoudre ces problèmes ;
– faire périodiquement le point de l’évolution de ces méthodes et des progrès réalisés dans leur application.

Les cadres que formaient alors l’IFG, lisaient. Les entreprises innovaient et nous connaissions la croissance. Que dire aujourd’hui ?

Ce serait prétentieux que de croire que de la simple lecture de notre revue puisse sourdre la croissance, mais il n’est pas illusoire de penser que la formation, et particulièrement celle qui a lieu tout au long de la vie, est l’une des clés de la réussite des entreprises. La lecture de la presse professionnelle, celle qui informe et qui forme, est un élément constitutif de cette formation. Car comme insiste Thierry Marx, à la fois Chef étoilé et chef d’entreprise, elle « est une presse où l’on peut débattre, analyser, se tromper aussi, sans tomber sous les foudres de la critique et avancer ensemble. Avoir raison tout seul, je ne suis pas sûr que cela soit très productif, mais avoir raison ensemble, c’est encourageant. L’idée même que la presse professionnelle soit un cerveau collectif est intéressante. Et quand je parle de presse “amie”, je ne veux pas dire béni-oui-oui. Mais une presse qui accompagne, qui est un relais, qui diffuse de la connaissance dans toutes les strates de l’entreprise, c’est une « alliée »[21].

À côté de ces témoignages de véritables chefs d’entreprise, il est plaisant de rappeler pour mémoire que c’est ce même gouvernement qui abolissait en 2005, le Commissariat au Plan qui supprima la possibilité d’inclure le montant des abonnements à la presse professionnelle dans le budget de la formation continue. Décidément c’est bien une vision erronée des réalités entrepreneuriales que « ces gens-là » véhiculent et qu’il faut changer

Ce numéro double placé sous le vocable de la « finance dans tous ses états », permet en trois forts dossiers d’illustrer en quelque sorte « la règle des 3 C (capital social, capital économique et capital informationnel) »[22] en posant deux questions de fond :
– Éthique et finances : la difficile cohabitation ?
– Information ou communication financière ?

avant de présenter quelques « différentes formes de capitalisation financière ».

Le sujet n’est pas épuisé loin de là, mais il ouvre des voies de réflexion et d’action d’une finance au service d’un projet commun qu’est l’entreprise.

Après Christine Lagarde, nous faisons nôtre cette formule de Winston Churchill : « Je préférerais que la finance soit moins fière et l’industrie plus prospère[23] », en quelque sorte un retour « de la finance au fer » !

_________________________________________________

[1]. « Du fer à la finance, l’empire Wendel », (2014), documentaire de Patrick Benquet, production de La Compagnie des Phares et Balises avec la participation de France Télévisions.

[2]. Ernest-Antoine Seillière : la retraite à 75 ans, 23 mars 2013, http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/26/ernest-antoine-seilliere-la-retraite-a-75-ans_3148076_3234.html#7tPZayv2z7df0BHR.99.

[3]. Président de l’Union des confédérations des industries et des employeurs d’Europe (UNICE) de 2005 à 2009.

[4]. Sylvain Laurens et Louis Weber, (2009), Entretien avec Michel Offerlé : “Un patronat entre unité et divisions. Une cartographie de la représentation patronale en France”, Savoir/Agir, n°10, décembre 2009, pp. 73-84.

[5]. Texte signé le 20 novembre 1992 entre les États-Unis et la CEE, dans le cadre des accords du GATT et souvent « traid not aid ».

[6]. Jean-Philippe Robé (2009), « À qui appartiennent les entreprises ? », Le débat, mai-août, n° 155, page 33.

[7]. Pierre-Yves Gomez, http://www.atlantico.fr/decryptage/tous-pression-comment-entreprises-ont-tue-valeur-ajoutee-salaries-grands-coups-management-intrusif-ecologie-humaine-pierre-yves-1873643.html#GYBGtdCD1XIUQxud.99.

[8]. Henderson Global Dividend Index (HGDI), 3e édition, aout 2014, http://www.reporterre.net/IMG/pdf/entreprises-forte_hausse_des_dividences_actions-henderson-aout_2014.pdf.

[9]. Michel Husson (2010) Compression salariale et inégalités de revenus, http://hussonet.free.fr/solineg.pdf

[10]. http://www.imf.org/external/French/pubs/ft/survey/so/2014/POL031314AF.htm, 13 mars 2014.

[11]. http://www.imf.org/external/french/np/blog/2014/022614f.htm, février 2014.

[12]. http://www.imf.org/external/french/np/blog/2014/031914f.htm.

[13]. http://www.france24.com/fr/20140527-capitalisme-crise-inegalites-finance-lagarde-prince-charles-bill-clinton-conference-londres.

[14]. http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2014/03/10/les-distributions-de-dividendes-plombent-l%E2%80%99investissement-des-entreprises.

[15]. Max Weber (1964), L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme (1904-1906), traduction par J. Chavy, Plon, 1964.

[16]. Hubert Huertas, (2013) Extraordinaire : l’austérité est une erreur mathématique !, 9 janvier 2013, http://www.franceculture.fr/emission-le-billet-politique-d-hubert-huertas-extraordinaire-l-austerite-est-une-erreur-mathematique.

[17]. Gérard Huot, industriel et ancien président de la CCI de l’Essonne occupe ce poste.

[18]. Présentation de l’édition française par Hervé Laroche de « Hard Facts, dangerous half-truths & total nonsense », Jeffrey Pfeffer et Robert Sutton, Harvard Business School Press, 2006, traduction de l’américain par Sabine Rolland, Éditions Vuibert, Paris 2007, 265 pages.

[19]. Axel Kahn, Directeur de recherche à l’INSERM et ancien directeur de l’Institut Cochin, il a été également le président de l’université Paris Descartes (2007-2011), lors du 40e anniversaire de la FNPS.

[20]. Marion Guillou, préside aujourd’hui Agreenium, l’institut français de coopération en Agro-Sciences. Elle a été présidente directrice générale de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de 2004 à 2012. Elle a présidé le conseil d’administration de l’École polytechnique de 2008 à 2013. Lors du 40e anniversaire de la FNPS.

[21]. Lors du 40e anniversaire de la FNPS, 25 novembre 2014.

[22]. Michel Offerlé (2009) Sociologie des organisations patronales. Repères, La Découverte, Paris, 124 pages, page 101.

[23]. Cité par Christine Lagarde « Inclusion économique et intégrité financière — Allocution lors de la conférence sur le capitalisme inclusif », Londres 27 mai 2014. https://www.imf.org/external/french/np/speeches/2014/052714f.htm

Programme indicatif du 17e Colloque Etienne Thil

15e Colloque Etienne-THIL Roubaix novembre 2012Jeudi 16 octobre

MATIN : 8H30-13H

Discours d’accueil

Table ronde : quand le commerce regarde vers l’amont : organisation et pouvoir dans la filière
animée par Karim Messeghem

Table ronde : la logistique urbaine
animée par Gilles Paché

Histoire du marketing et des marchés

Présentation du CANAM par Pierre Volle, Paris Dauphine et du Musée Virtuel Européen du Commerce et de la Consommation, par Fr Fava, Université de Turin

APRES-MIDI : 14h-18H30

Table ronde : Le commerce et le Design des produits et des assortiments
animée par Denis Darpy, avec Philippe Picaud (Carrefour)

Présentations des Communications primées et remise des Prix
– Prix Etienne Thil (jeunes chercheurs)
– Prix PICOM (innovation)
– Prix FCD (meilleur apport théorique et managérial)

Grands acteurs du commerce
– Zara : Jean Jacques Salaün, Directeur France
– Biocoop : Claude Gruffat, Président
– FCD : Jacques Creyssel, Délégué Général

Vendredi 17 octobre : 10 sessions de présentations de recherches

Table Ronde : histoire du commerce et économie sociale : grandeur et décadence des Coops et de la Camif et succès italiens avec Jean-Yves Duyck, Benoit Demil, Enrico Colla et les témoins : Gérard Gallo (ancien dirigeant FNCC), Charles Mainguet (ancien dirigeant Camif),

Table ronde : Interaction numérique et création de la confiance (avec le Picom)

Table ronde : Repenser le commerce : nouvelles conceptualisations des échanges et nouvelles stratégies des acteurs Olivier Badot, François Bobrie, Isabelle Collin-Lachaud, Ph. Moati, Régine Vanheems

bulletin_inscription_thil_2014

Nouveau site pour la Revue de Management et de Stratégie

Nous avons le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de la Revue de Management et de Stratégie.
La Revue de Management et de Stratégie est une revue académique, 100% en ligne, éditée par le groupe VAPRESS. L’ambition majeure de la revue est de reconnecter la recherche académique en sciences de gestion avec la pratique en publiant des articles scientifiques originaux et opérationnels n’excédant pas 15.000 signes. Les contributions sont soumises à un protocole d’évaluation à triple aveugle mené par deux académiques et un praticien reconnu.  Les arbitrages sont rendus dans un délai maximum de 30 jours.
La Revue de Management et de Stratégie a ainsi pour objet de devenir une référence, tant académique que professionnelle, en matière de publication des meilleures analyses et propositions d’innovations managériales et stratégiques.
revue rms

Le nom bientôt révélé pour la fusion BEM et Euromed Management

Dans le cadre du processus de fusion entre les deux écoles BEM (Bordeaux) et Euromed Management (Marseille), Pierre GOGUET, Président de la CCI de Bordeaux, et François PIERSON, Président du Conseil d’Administration d’Euromed Management, présenterons – lors d’une conférence de presse en présence de Philip McLAUGHLIN, Directeur Général de BEM, et Bernard BELLETANTE, Directeur Général d’Euromed Management, MARDI 2 OCTOBRE à 14h45 au Salon du Musée du Centre Pompidou – 75004 Paris – la vision, la stratégie et les ambitions portées par cette fusion. Le nom de la nouvelle école et son identité visuelle seront également révélés à cette occasion.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/archive/3/3c/20120711094253!Logo_Euromed_Management.jpg

BEM et Euromed Management deviennent KEDGE Business School

En janvier dernier, BEM et Euromed Management annonçaient leur rapprochement pour constituer un pôle de formation d’excellence au niveau européen. L’objectif : s’installer d’ici 5 ans dans le Top 15 des meilleures écoles européennes.

Cette fusion permet à la nouvelle école de se positionner au meilleur niveau des standards internationaux nécessaires pour conserver les trois accréditations et se doter d’une réelle dimension mondiale. KEDGE Business School a pour vocation de relever les défis internationaux en matière de recherche, de développement de programmes et d’innovation pédagogique.

Les équipes de recherche ainsi regroupées deviendront le 1er groupe de recherche français en sciences de gestion. Une stratégie de développement sur les marchés émergents sera mise en place en particulier vers l’Asie. De nouveaux modes d’apprentissage et de développement des compétences seront déployés.

KEDGE Business School : une marque en rupture, ambitieuse et ouverte

Pour soutenir cette nouvelle école et porter ses ambitions à l’international, il était nécessaire de trouver un nom et une identité visuelle répondant aux critères d’une marque mondiale.

Les gouvernances et les directions d’Ecoles ont choisi de travailler avec l’agence de communication Le Public Système et une des meilleures agences de « naming » française : Nomen.

KEDGE Business School est une marque en rupture qui ouvre vers de nouveaux horizons et de nouveaux territoires ; un nom prononçable et positif dans des cultures et des langues très différentes. Ce nouveau nom donne l’opportunité à d’autres écoles de rejoindre KEDGE Business School.

Le terme anglais «kedge » désigne une ancre à jet utilisée en navigation pour faire bouger ou tourner les bateaux. KEDGE indique donc une nouvelle direction, un nouveau cap, un tournant d’exploration. Ce nom symbolise le lien entre les écoles, mais aussi entre les individus et l’ancrage nécessaire à chacun dans son territoire, et donc sa responsabilité face à son environnement.

La fusion juridique de BEM et Euromed Management sera effective le 1er juillet 2013.

KEDGE Business School aura pour support une Association avec pour président François PIERSON, Président d’Euromed Management, et un Vice-président désigné par la CCI de Bordeaux.

Les grandes échéances du calendrier KEDGE Business School
Septembre 2013 : Première rentrée des étudiants
Fin 2013 : Ouverture d’un nouveau campus Europe
Fin 2014: Ouverture d’un nouveau campus hors Europe

http://www.lefigaro.fr/medias/2012/10/02/cbde3da8-0cac-11e2-bea4-8e3f2c65ad4d-150x75.jpg

Signature d’un partenariat entre l’IAE Lyon et l’Ecole Nationale des Services Vétérinaires (ENSV)

C’est confirmé, les deux écoles s’associent autour d’un nouveau diplôme : le parcours de Master 2 Management de l’action collective en santé publique vétérinaire, organisé dans le cadre du Master MAE (Management et Administration des Entreprises)

Olivier FAUGERE, Directeur de l’ENSV et Jérôme RIVE, Directeur de l’IAE Lyon viennent en effet de signer une convention de partenariat dans le cadre d’un nouveau parcours de Master 2 double compétence. Ce Master 2 MAE, parcours Management de l’action collective en santé publique vétérinaire est une nouvelle formation professionnalisante par l’acquisition d’une double compétence technique et managériale spécifiquement adaptée aux problématiques de l’action collective en santé publique vétérinaire.
Elle permet aux candidats de compléter l’expertise scientifique et la technicité acquises lors de leur formation préalable par une approche pluridisciplinaire des domaines de la santé publique vétérinaire et de la gestion des entreprises et des organisations.
Pour Olivier Faugère, Directeur de l’ENSV (membre du RESP, Réseau des Ecoles de Service Public), « ce mouvement de rapprochement entre les écoles d’application et les universités est très net et très bénéfique. Le partenariat avec l’IAE Lyon est également porteur d’avenir, puisqu’il nous permet d’ouvrir nos cursus au-delà de nos publics “captifs” et d’attirer davantage de cadres du secteur privé ».
De son côté, Jérôme Rive, Directeur de l’IAE Lyon, souligne « l’appétence des étudiants issus de cursus scientifiques ou techniques pour les disciplines managériales ». Au-delà, ajoute-t-il, « cette nouvelle coopération confirme notre capacité à adapter nos enseignements pour répondre à des demandes spécifiques …et à les repenser à travers des primes différents ».

Le Master 2 MAE, parcours Management de l’action collective en santé publique vétérinaire
La formation s’adresse aux élèves des écoles vétérinaires françaises au titre de leur dernière année de formation. Cette possibilité est également offerte aux élèves des écoles d’agronomie, sous réserve d’accord de l’établissement concerné. Cette formation est également ouverte aux candidats disposant d’une autre formation en sciences du vivant : médecins, pharmaciens, biologistes.
Le Master, d’une durée globale de 500 heures répartie en 15 modules, est organisé à l’ENSV (Marcy l’Etoile, 69) et partiellement à l’IAE Lyon. Il apporte aux étudiants les connaissances et les méthodes nécessaires au aux activités et métiers du secteur privé et du secteur public centrés sur la maîtrise collective des risques sanitaires dans les interactions entre l’homme, l’animal, la denrée et l’environnement.
La formation couvre également l’essentiel des domaines de la gestion d’entreprise : stratégie, marketing, droit des affaires et du travail, gestion des ressources humaines, économie d’entreprise, informatique de gestion, etc.

Débouchés
Cadres techniques d’organismes publics, parapublics ou privés intervenant dans les domaines de la santé publique vétérinaire, de l’environnement, de la faunbe sauvage, de l’économie agricole. Consultants et experts pour les collectivités territoriales, pour l’industrie agroalimentaire, pour les bureaux d’études et entreprises du secteur assurantiel dans les domaines sanitaire et environnemental.

Cadres d’entreprises agroalimentaires.

http://iae.univ-lyon3.fr/medias/photo/partenariat-iae-lyon-ensv-mars-2013-web_1363085323482.jpg

Olivier Faugère, Directeur de l’ENSV ; Jérôme Rive, Directeur de l’IAE Lyon, François Dumas, Responsable des formations statutaire et diplômante de l’ENSV ; Catherine Mercier-Suissa, Chargée de la professionnalisation et des relations externes IAE Lyon.

Les institutions d’enseignement supérieur de gestion et leur corps professoral

Pierre-Louis DUBOIS, Délégué général de la FNEGE présidera un petit déjeuner de presse, le mardi 19 mars à 9h dans les locaux de la FNEGE, lors de la présentation des résultats de l’étude : “Les institutions d’enseignement supérieur de gestion et leur corps professoral”.

La bonne gestion de la relation entre les institutions d’enseignement supérieur et le corps enseignant s’avère un facteur clé pour le bon fonctionnement des établissements et un climat social favorable. Face aux enjeux actuels (tensions institutionnelles liées à la
recherche de la taille critique, la course à l’excellence et à l’internationalisation, le contexte très concurrentiel), cette relation doit évoluer différemment. Mais dans quel sens ?

Définir, analyser et caractériser la relation entre les institutions d’enseignement supérieur de gestion et leur corps professoral pour avancer des pistes de réflexion utiles à l’action pour l’ensemble des acteurs du secteur – c’est l’ambition de cette nouvelle étude engagée par la FNEGE.

Intervenants :
Pierre-Louis DUBOIS – Délégué général de la FNEGE
Jacques THEVENOT – Professeur à l’ICN Business School Nancy–Metz et coordinateur de l’étude

logo FNEGE

FNEGE : Les institutions d’enseignement supérieur de gestion et leur corps professoral

Pierre-Louis DUBOIS, Délégué général de la FNEGE, présidera le petit déjeuner de presse du mardi 19 mars à 9h dans les locaux de la FNEGE à l’occasion de la publication des résultats de l’étude : “Les institutions d’enseignement supérieur de gestion et leur corps professoral”

La bonne gestion de la relation entre les institutions d’enseignement supérieur et le corps enseignant s’avère un facteur clé pour le bon fonctionnement des établissements et un climat social favorable. Face aux enjeux actuels (tensions institutionnelles liées à la recherche de la taille critique, la course à l’excellence et à l’internationalisation, le contexte très concurrentiel), cette relation doit évoluer différemment. Mais dans quel sens ?
Définir, analyser et caractériser la relation entre les institutions d’enseignement supérieur de gestion et leur corps professoral pour avancer des pistes de réflexion utiles à l’action pour l’ensemble des acteurs du secteur – c’est l’ambition de cette nouvelle étude engagée par la FNEGE.

Intervenants :
Pierre-Louis DUBOIS – Délégué général de la FNEGE
Jacques THEVENOT – Professeur à l’ICN Business School Nancy–Metz et coordinateur de l’étude

www.fnege.org

Nouvelle étude de la FNEGE : des pistes de réflexion et d’action

La FNEGE vient de présenter les résultats de sa dernière étude, intitulée « Les institutions d’enseignement supérieur de gestion et leur corps professoral » (60 €ttc). Alors que le recrutement, l’évaluation et la gestion de carrière des enseignants-chercheurs font partie des sujets les plus sensibles du débat français qui accompagne le projet de loi d’orientation de l’enseignement supérieur et de la recherche, cette étude avance des pistes de réflexion utiles à l’action pour l’ensemble des acteurs du secteur. 

Un sujet d’actualité, dans une période placée sous le signe du changement Selon les auteurs de cette étude, Jacques Thevenot, Professeur à ICN Business School et Anne-Laure Boncori, Professeur assistant à INSEEC Business School, la bonne gestion de la relation entre les institutions d’enseignement supérieur et le corps enseignant s’avère un facteur clé pour le bon fonctionnement des établissements et un climat social favorable. Face aux enjeux actuels (tensions institutionnelles liées à la recherche de la taille critique, la course à l’excellence et à l’internationalisation, le contexte très concurrentiel), cette relation doit évoluer différemment. Mais dans quel sens ? L’objectif de l’étude de la FNEGE est deproposer une grille de lecture ouverte à la communauté, de lancer une interrogation collectivepermettant aux établissements, à leurs parties prenantes, aux responsables, à leurs réseaux, de mieux prendre en compte les enjeux et les opportunités à saisir et, ainsi, de « retrouver du sens » et sortir de la crise.

L’étude s’articule autour de trois points essentiels :
1. une comparaison internationale des modèles de la relation institutions d’enseignement supérieur de gestion-corps professoral qui montre qu’en la matière il n’existe pas de « one best way » mais des traditions différentes ;
2. un retour sur les raisons historiques qui expliquent notre modèle actuel, dans lequel l’ADN des établissements joue un rôle fondamental ;
3. la formulation de pistes pour une sortie de crise qui passe par une réflexion sur  le positionnement des établissements et par l’alignement de leur stratégie en interne en prenant en compte les mutations et attentes de l’environnement.

Pour évoluer dans le bon sens, chaque acteur doit prendre en compte « trois facteurs dont la portée est stratégique pour l’avenir de tout établissement d’enseignement supérieur en gestion » :  la qualité, l’implication et la fidélisation du corps professoral ; l’ancrage dans le territoire (local, régional, national, international) ; l’insertion dans des réseaux nationaux et  internationaux. Les décisions que chaque responsable d’établissement pourra prendre, les normes que chaque acteur de l’évaluation pourra concevoir, devraient ainsi combiner, de manière cohérente et différenciée selon les établissements et leurs caractéristiques, enseignement, recherche et impact sur le territoire et ses acteurs, concluent les auteurs.

Des pistes de réflexion et des propositions concrètes
Plusieurs pistes de réflexion et d’action peuvent s’offrir à chaque responsable d’établissement, et ce, selon les caractéristiques du modèle dans lequel s’inscrivent l’établissement et sa stratégie :

Ø  redéfinir leur stratégie et leur positionnement en réalisant des choix conformes à leurs moyens et à leurs objectifs ;

Ø  mettre en question leur propre mode d’évaluation et envisager des modalités de différenciation entre les écoles ;

Ø  revenir, avec l’ensemble des parties prenantes des établissements, à une vision réaliste tant pour les différents projets d’orientation des jeunes que pour offrir aux employeurs bien plus qu’un modèle unique ;

Ø  contribuer à l’évolution des critères d’évaluation des institutions d’enseignement supérieur en gestion pour une plus grande transparence, lisibilité et pertinence des classements.

Suite à la réflexion sur le métier d’enseignant-chercheur et ses missions, les auteurs de l’étude de la FNEGE proposent des mesures concrètes. Citons-en quelques-unes : 

Ø Revaloriser l’image de l’enseignant-chercheur auprès des candidats potentiels (étudiants en Master), auprès des divers publics (entreprises, étudiants, médias) et encourager les études en doctorat pour développer le vivier.

Ø Renforcer les compétences des enseignants-chercheurs dans d’autres domaines : pédagogie, formation à l’entreprise (stage d’immersion), aux NTIC, des séjours à l’étranger, etc.

Ø Créer des conditions de travail favorables à l’efficacité en pédagogie et en recherche, en passant par une aide logistique renforcée en faveur de l’innovation et de l’ouverture du corps professoral à l’international.

Ø Créer les meilleures conditions pour que le climat social soit favorable : accueil et intégration des nouveaux enseignants, communication interne, participation à la décision, etc.

Ø Modifier et rendre transparentes les règles d’évaluation de l’enseignant–chercheur pour reconnaitre et valoriser ses compétences et ses activités.

Les auteurs ont également porté une réflexion sur les caractéristiques et le mode de fonctionnement des institutions, sur l’environnement des établissements d’enseignement supérieur en gestion en matière de systèmes d’évaluation et de certification, ainsi que sur l’organisation du secteur.  Par exemple, à la question « faut-il réguler les mouvements de recrutement des enseignants-chercheurs au sein du secteur ? », l’étude révèle que l’adoption de mécanismes de marché  (du type « mercato ») ne serait pas adapté au système français et qu’une autre piste serait de mettre en place des règles de déontologie et une éthique de recrutement des professeurs, dans un souci de transparence de l’information.

Du point de vue méthodologique, souligne Jacques Thevenot, « cette étude se fonde sur la compilation de nombreuses études et documents existants, sur le travail de réflexion réalisé par un groupe de responsables d’établissements et les échanges issus de la réunion des directeurs (…), sur une analyse comparative de cette relation avec le corps professoral entre les systèmes français, allemand et
québécois, ainsi que sur de nombreux entretiens individuels
. »

www.fnege.org

IONIS Education Group salue le projet de Xavier Niel, largement inspiré de ses écoles

IONIS Education Group et ses écoles EPITA, Epitech, ETNA, SUP’Internet et Web@cademie saluent l’initiative présentée par Xavier Niel, la formation 42.

Le domaine du numérique et des nouvelles technologies manque cruellement de nouveaux talents. IONIS Education Group s’inscrit dans cette problématique depuis près de 20 ans avec la reprise de l’EPITA en 1994, la création d’Epitech en 1999, la création de l’ETNA en 2004, la création avec ZUPdeCO de Web@cademie en 2010, la création de SUP’Internet en 2011 et l’annonce en février 2013 de la Prep’ETNA, formation post-bacen deux ans,gratuite et solidaire, ouverte à 250 jeunes sur critères académiques et sociaux.

L’initiative annoncée et son financement par le mécénat de Xavier Niel, confirme l’importance que les NTIC doivent prendre dans l’enseignement supérieur. Nous sommes heureux de constater que les principes fondamentaux de cette formation ont été créés et mis en place au sein de l’EPITA et d’Epitech depuis très longtemps et qu’ils sont repris dans ce projet, reconnaissance de la modernité pédagogique de nos écoles :

– la «piscine »,
– le campus ouvert 24h/24, 7j/7,
– la pédagogie innovante par projet,
– l’esprit d’entreprendre et d’innover avec les Epitech Innovative Projects, projets de fin d’études menant, en plus de la création d’innovation, à de nombreuses créations d’entreprise,
– l’enseignement «pair-à-pair» avecl’encadrement des étudiants par des étudiants,
– des espaces et des projets collaboratifs,
– recrutement sur des critères académiques mais surtout de personnalités avec le désir d’innover,
– des bourses et des systèmes de financement novateurs, dont la gratuité de certaines scolarités,
– des formations gratuites adaptées aux profils sortis du système (Web@cademie).

Pour Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education Group

« Nous sommes ravis de découvrir cette belle initiative. Nous voulons
ainsi
rappeler que les innovations présentées sont en place dans nos écoles depuis de nombreuses années. Nous souhaitons une belle réussite à Nicolas Sadirac (EPITA promo 1992), Kwame Yamgnane (EPITA promo 2001) et Florian Bucher (Epitech promo 2006) dans cette aventure capitalistique qu’ils abordent avec le beau et solide bagage acquis dans nos écoles, en tant qu’étudiants puis cadres. »

www.ionis-group.com

http://blogs.ionis-group.com/iseg/ecoles-toulouse/media/new%20logo%20IONIS%20education%20Group.jpg

Nouvelle association

Nouvelle association Rhône-Alpes Qualité Publique (http://raqp.free.fr), sous la forme d’un observatoire régional pour :
– inventorier les pratiques d’amélioration continue et approches qualité mises en œuvre par les différentes organisations publiques ou parapubliques de la Région Rhône-Alpes, les acteurs investis, et de favoriser mise en réseau et benchmarking ;
– créer un lieu ressource et de rencontre pour fédérer les acteurs et diffuser documentation, informations, favoriser la recherche et la formation ;
– approfondir un certain nombres de thématiques autour desquelles des groupes d’acteurs ont envie de travailler ensemble, sous la forme d’ateliers périodiques, aboutissant à des tables rondes, à des recherches, à des publications…

L’un des ateliers cible la thématique « développement durable et qualité publique ».

Une première rencontre de cet atelier (maximum : 30 personnes) aura lieu mardi 24 janvier de 14 heures à 16 heures 30 à l’ESDES (Ecole de management de l’Université catholique de Lyon). Adresse : 23 Place Carnot, 69002 LYON – FRANCE, métro Perrache.

Contact information/inscription : Jean-Claude DUPUIS, Délégué à la recherche, ESDES – Université catholique de Lyon, e-mail : jcdupuis@univ-catholyon.fr, tél.: +33 (0)4 72 32 58 96 (Assistante : Anne DESHORS)

L’’Ecole de Paris du Management recrute

Un(e) Assistant(e) de communication et de direction

C’est une institution que l’on ne présente plus recherche un(e) assistant(e) de communication et de direction pour coordonner la fabrication et la diffusion des médias, la gestion des événements (soirées-débat et séminaires), et être responsable du fonctionnement de l’administration.
L’emploi (CDI) de catégorie cadre est situé à Paris (Montparnasse) et rend nécessaire quelques disponibilités en soirée. Il s’exerce sous la responsabilité du secrétaire général et du directeur scientifique.
Envoyer lettre et CV le plus rapidement possible sous réf. ACDEDP à edp.recrut@wanadoo.fr ou École de Paris du Management, service recrutement, 94 bd du Montparnasse 75014 Paris
Aucun renseignement ne sera donné par téléphone.
Pour découvrir l’École de Paris : www.ecole.org

Proposition d’emploi

La Faculté de Droit et d’Economie de Martinique, Université des Antilles et de la Guyane, lance un appel à candidature pour un poste d’Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) de droit public, à mi-temps, au titre de l’année universitaire 2007-2008. La rémunération prévue s’élève à 1 620,00 euros.

Pour tout renseignement complémentaire, prière de contacter Monsieur Thierry MICHALON à l’adresse mail suivante thierry.michalon@martinique.univ-ag.fr ou au 05 96 72 73 90.

ATTENTION : la date limite de réception des demandes est fixée au 22 juin 2007.

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion