Documentaire exceptionnel
sur france5 le jeudi 5 mars 2014 à 21:35
Leclerc-Fournier : L’hyper duel
On savait Paul Dubrule très ouvert à l’échange sur les évolution du commerce et prompt à commenter l’actualité du secteur… Lire la suite
Documentaire exceptionnel
sur france5 le jeudi 5 mars 2014 à 21:35
On savait Paul Dubrule très ouvert à l’échange sur les évolution du commerce et prompt à commenter l’actualité du secteur… Lire la suite
Documentaire exceptionnel
C’est l’histoire d’une lutte sans merci entre Marcel Fournier, le fondateur de Carrefour et Édouard Leclerc, l’épicier militant. En 1959, le bras de fer qui s’engage entre les deux hommes, sur fond de combat idéologique, de coups marketing et d’affrontements sur leurs implantations de magasins, donne naissance à deux géants du commerce hexagonal. Marcel, le savoyard au destin de commerçants tout tracé, rêve de commerce à l’américaine. Pour casser les prix, il devient le champion des économies d’échelle. Édouard, le breton qui aurait dû devenir militaire au prêtre trouve sa vocation : aider les Français de l’après-guerre à manger mieux en dépensant moins. Sa méthode ? Vendre au prix de gros en supprimant les intermédiaires. Les stratégies opposées de ces deux pionniers de la grande distribution vont bouleverser, en moins de 20 ans, les modes de consommation des Français et les rendre accro au prix cassés.
Plus de détails sur le site Carrefour Un combat pour la liberté
Documentaire : Duels – saison 2
Jeudi 5 mars à 21h35 – 52 minutes
Présentation Annick Cojean
Réalisation : Philippe Allante
Conseiller historique : Yves Soulabail
Production : Nilaya Productions
Avec la participation de France Télévision
Visionnage pour la presse, nous contacter.
Dans l’émission Des mots de minuit, de Philippe Lefait, Bernard Maris revient notamment sur le rôle de l’Etat face aux entreprises privées (16:30).
“Cet entretien de Philippe Lefait avec Bernard Maris, à propos “d’Houellebecq économiste“, évoque des maux vrais, des mots lucides.
Et dans l’air du temps ambiant, j’ai la sensation que sa liberté de penser risque de nous manquer, tout comme certains coups de crayon de ses collègues qui sont tombés sous la mitraille, il a déjà un mois.” Merci à Philippe A. pour ce message important.
13-14 septembre 1515 – Victoire de Marignan
26 mars 1965 – 1er numéro de direction et gestion des entreprises… La Revue des Sciences de Gestion
500 ans après ou 50 ans après… 2015 une année de grands anniversaires !
Philippe Naszalyi
Directeur de La Revue des Sciences de Gestion,
direction et gestion des entreprises
et la rédaction
souhaitent que l’année 2015
soit elle-aussi une grande et bonne année pour vous !
Nous condamnons fermement l’attentat terroriste perpétré ce mercredi 7 janvier 2014 contre le siège de Charlie Hebdo et qui a coûté la vie à au moins 12 personnes, journalistes et policiers, sans compter d’autres victimes.
Journalistes professionnels réunis dans diverses associations, nous réaffirmons notre attachement indéfectible à la liberté d’expression et de pensée sans laquelle toute vie en société et toute démocratie sont impossibles.
Nous tenons à exprimer notre soutien à Charlie Hebdo, aux familles et aux proches des victimes touchées par cet acte ignoble. Il ne nous empêchera pas de poursuivre notre devoir d’informer librement.
Association de la Presse Présidentielle (APP) ; Association de la Presse Ministérielle (APM) ; Association de la Presse Diplomatique française (APDF) ; Association des Journalistes Economiques et Financiers (AJEF) ; Association des Journalistes Parlementaires (AJP); Association des Journalistes de l’information sociale (AJIS) ; Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) ; Association des journalistes de l’Environnement (AJE); Association des journalistes de l’énergie (AJDE) ; Association des journalistes Médias (AJM).
Petit poème de fin d’année à l’usage de la réflexion bancaire concernant “la main” de Thierry Henry
Lui qui portait couleur de France,
Et qui depuis sa tendre enfance,
Avait su que pour sa pitance,
Il fallait garder confiance,
Avec tous, qui lui donnaient…
Le voilà qu’il vient de prendre,
Avec défiance, à rien comprendre,
Alors qu’il devait surtout surprendre,
Il mettra une vie à le suspendre,
Ce réflexe pourtant si laid…
Il avait voulu gagner,
Comment ce fameux banquier,
Et mettre en cage pour amasser,
Sans jamais pouvoir l’emporter,
Ce fameux geste qui porte-monnaie…
On parle de Toi, Oh Cathédrale St. Paul
Voilà qu’aujourd’hui,
En crapaütant
Dans le vent
et sans la pluie,
Je fus surpris
Par ce Mendiant,
Devenu Marchant
Pour la vie.
Lui qui baisait,
Pour soulager,
Pieds d’étrangers,
A l’instant venaient
Faire tinter monnaie
Pour l’encaisser
Dès l’entrée,
Ce qui est laid.
Aujourd’hui seul l’office de tourisme
Fit ce truisme de donner ce paradis : un guide.
Entrée payante à la Cathédrale St. Paul
par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG
Le titre de ce numéro de fin 2014, n’est pas seulement dû à la présence du cahier central consacré aux coopératives. La rédaction a entendu privilégier, en marketing ou en RSE, en finance ou en ressources humaines, en stratégie ou en organisation, des contributions qui démontrent que co-construction, collaborations, compromis même, des coopérations donc, sont un élément constitutif fondateur de l’entreprise telle que nous la concevons.
Deux jeunes auteurs, Julien Granata et Pierre Marquès(1), viennent d’ailleurs de faire connaitre au public francophone, le néologisme que constitue le mot « coopétition ». Le mot est issu de la théorie des jeux. Il entend mettre en évidence ces situations, ignorées par les théoriciens de la compétition hélas à la mode, comme Porter, mais qu’on rencontre souvent. J’entends celles où le résultat de la collaboration entre deux joueurs en compétition sera supérieur à celui qu’ils auraient pu obtenir par une pratique classique de concurrence. Il s’agit de remplacer les attitudes de type « gagnant-perdant » (l’un remporte tout et l’autre rien) par des attitudes « gagnant-gagnant » (tous les adversaires devenus ainsi partenaires, gagnent quelque chose). C’est un paradigme, né comme il se doit en gestion de la pratique, celle du P-DG de Novell, Raymond Noorda qui le premier utilise le terme « co-opetion » en 1992. Adam M. Brandenburger d’Harvard et Barry J. Nalebuff de Yale en offrent, en 1996, un développement théorique(2).
Le réseau de valeur : source : Julien Granata et Pierre Marquès, page 10.
La coopétition, stratégie opportuniste ou machiavélique au sens littéral et non péjoratif, offre des voies d’application qu’il ne sera pas inutile de travailler en sciences de gestion. Les « cartes d’infidélité » que l’on rencontre aux États-Unis ou dans certains pays européens, procèdent de cette idée. En effet, pour écarter un consommateur de Starbucks, quoi de mieux que de l’habituer à fréquenter des établissements similaires au sien, certes concurrents, mais finalement dans le même esprit de qualité du café et lui offrir pour le fidéliser un dixième café gratuit. Cela crée un niveau de concurrence acceptable, celle que l’on ne peut éradiquer et amène à une union face à un géant qui lui, est mortel pour tous les « petits » cafés. C’est une véritable coopétition(3).
Dans un tout autre secteur, Romaric Servajean-Hilst et Frédéric Le Roy, dans un article du Monde, consacré à Alstom la prônent avec conviction. Les deux chercheurs en gestion y voient même l’alternative à la braderie de ce fleuron industriel hexagonal et le moyen « d’arrêter l’hémorragie des savoir-faire français ». «Les exemples de réussite » écrivent-ils « de projets industriels basés sur la coopétition sont légions. Les programmes Airbus, Eurocopter ou Ariane sont tous, à l’origine, fondés sur la coopération entre concurrents. Sans le recours à la coopétition, aucune des entreprises européennes impliquées dans ces projets n’avait la taille suffisante pour affronter les marchés mondiaux. (4) ». Louis Pouzin, ingénieur, polytechnicien, Président d’honneur de la société française de l’Internet ne dit pas autre chose. Cet homme méconnu en France, est considéré par les Anglo-américains comme l’un des pères d’Internet. Il a inventé le « datagramme », ces sortes de petits paquets d’informations circulant librement et indépendamment sur un réseau, avant d’être recomposés en bout de course. Ses travaux ont été repris par Vinton Cerf pour créer le protocole de transmission TCP/IP. S’inspirant d’arpanet, il a développé en Europe, le réseau « Cyclades » à partir de 1971. On doit évidemment au successeur de Georges Pompidou d’avoir mis un terme à cette expérience de coopération, jugée « trop universitaire » et pas assez « industrielle ». On sacrifia la recherche fondamentale comme on continue de le faire bien souvent, au profit du gain, certes important, mais immédiat et limité qu’était le minitel. « Nous aurions pu être parmi les pionniers du monde Internet (…), écrit Maurice Allègre, « nous n’en sommes que des utilisateurs, fort distants des lieux où s’élabore le futur »(5). » On sait en revanche ce qu’en ont fait les Américains. Ce projet européen, tué dans l’œuf par le « libéralisme avancé » et la cabale des ingénieurs des télécoms, était pourtant un bel exemple de coopération. Poussées par le désir gaullien d’indépendance face à l’Amérique, les firmes européennes s’unissaient en un consortium C2I. Olivetti, Philips, Siemens ou l’anglais Place s’alliaient à un CII, renforcé de Bull pour faire bonne mesure ; déjà une coopétition innovante.
À l’instar de Richard D. Lewis qui pense que « la question vitale est de savoir comment l’esprit est culturellement conditionné…(6)», Louis Pouzin préside le conseil d’administration du Native Language Internet Consortium (NLIC) dont l’objectif est de promouvoir des technologies de gestion multilingue du Réseau. L’ingénieur français estime ainsi que « s’attaquer au monolinguisme d’Internet, c’est s’attaquer à l’hégémonie américaine sur Internet. Voilà encore quelques années », poursuit-il, « les Américains légitimaient par un baratin technique la nécessité de faire fonctionner le système d’adresses du Réseau (le Domain Name System, ou DNS) avec des caractères latins non accentués. Il n’y a aucune nécessité technique à cet état de fait » (7). Le réseau est de fait, sous le contrôle de l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), une organisation de droit californien qui est chargée depuis 1996, de relier les noms de domaine (assigned names) et les adresses IP (numbers). « L’Icann, monopole autoproclamé, prétend qu’il n’y a qu’une seule racine, dont Verisign assure le fonctionnement, par contrat avec le département du commerce (DOC) étasunien. Toute modification de cette racine doit être approuvée d’abord par l’Icann, puis par le DOC. En réalité, il existe de nombreuses racines créées par d’autres organismes, pour permettre aux internautes d’utiliser des sites dont, pour diverses raisons, les TLD (Top Level Domain) n’existent pas dans la racine Icann » explique encore Louis Pouzin(8). L’Icann a assoupli sa position en 2014. Toutefois, il a longtemps imposé un alphabet américain (l’ASCII), inaccessible à des milliards d’êtres humains utilisant d’autres alphabets (russes, chinois, arabes, indiens, etc.) ainsi qu’un modèle économique qui reste très contestable : la location des noms de domaine. C’est à l’évidence, un sérieux avantage qui permet au Gouvernement étatsunien de disposer de la capacité technique d’espionner la toile mondiale. L’Icann et ses correspondants comme l’Afnic(9) en France, contrôlent les serveurs racines d’Internet. Cela permet aux internautes – 3,07 milliards en 2015, soit 42,4% de la population mondiale (10) – de trouver en quelques clics leur chemin sur les millions de serveurs hébergeant des données sur la toile. A l’heure des « grandes oreilles » de la NSA, de l’espionnage d’hommes ou de femmes d’État, mais aussi d’entreprises innovantes, la menace est à prendre très au sérieux et les solutions alternatives toujours à privilégier. 2015 doit être l’année de « la création d’une organisation chargée de superviser tout ou partie des fonctions de gestion de la racine à la place du gouvernement américain »(11). A 84 ans, le lauréat du prix « Queen Elizabeth for Engineering » 2013(12), le Prix Nobel de l’ingénierie, n’entend donc pas laisser à d’autres cette opportunité. Il est aujourd’hui à l’origine d’une « start up », Open Root, qui se veut une solution alternative à celle de l’Icann puisque le sujet est d’actualité.
Cela suscite comme toujours, la résistance des « titulaires de la rente », agrippés à leur pré-carré et les moqueries des suiveurs, ces « matons de panurge », selon la formule de Philippe Muray. Les mauvais choix français et de ce fait, européens, des années 1975 et suivantes sont lourds de conséquences. « Ce sont les rentes académiques (qui) induisent des rentes financières. » (13) et la baisse des crédits à la recherche fondamentale aboutit toujours à terme, à la régression et à l’obsolescence. « Innovation » comme le parcours de Louis Pouzin le rappelle, rime évidemment avec « coopération », car « Internet n’aurait pas été aussi mondial s’il n’avait pas été conçu et développé par une multiplicité d’équipes issues de divers domaines »(14). C’est l’un des credo de notre revue depuis 50 ans. « Pour faire changer les choses, pour inciter les scientifiques à réfléchir au système, il faut créer un journal, sinon la communauté scientifique n’existe pas. La presse scientifique a un rôle de connaissance sociale. Si vous voulez rendre le changement possible, il faut créer un journal. La science est un monde ouvert. Si vous êtes isolés des autres, ce n’est pas favorable au développement des innovations, de la créativité collective »(15). Il est toujours bon de le rappeler tant les vents contraires soufflent toujours de très mauvaises solutions. Nous appartenons à ceux qui « en France et à l’étranger… pensent qu’il y a des voies fécondes en dehors du mainstream américain. »(16) Les articles de ce numéro double de nouveau, tant il y avait matière à publier, s’articulent autour d’un cahier central et de deux dossiers thématiques. Nous avons confié à des chercheurs du jeune laboratoire LITEM(17) dont le cœur de la recherche est l’innovation, Sandrine Ansart, Stéphane Jaumier, Séverine Le Loarne et Virginie Monvoisin de Grenoble École de Management, le soin de sélectionner et d’ordonnancer un dossier sur les coopératives, à partir des travaux d’un workshop dont notre revue était partenaire en décembre 2012, à Grenoble. Comme nous aimons à le faire, cette réflexion, née des communications et des échanges au cours d’une journée de réflexion, a maturé pour aboutir à ce travail en six articles, qui est présenté ; finis coronat opus. Mon prédécesseur, Jean-Pierre Gravier, disparu il y a bientôt dix ans, et qu’en ce cinquantenaire de notre revue il convient plus particulièrement de ne pas oublier le rôle fondateur, avait coutume de dire qu’un article soumis à notre revue et qui ne peut attendre plus d’un an, n’est pas un article pour elle, car elle privilégie la solidité de la recherche à l’information immédiate qui s’apparente de plus en plus à la communication et son asservissement aux commanditaires. « La presse spécialisée s’inscrit dans la durée. C’est une presse qui va tranquillement, dans le bon sens du terme, vers la durabilité. »(18) Les « coopératives » sont enchâssées, si j’ose la métaphore, dans deux puissantes thématiques liées : « constructions et collaborations entrepreneuriales » qui réunit quatre contributions pluridisciplinaires et « comportements et responsabilité sociale » que nous avons ordonné autour de six approches territoriales ou sectorielles. Le Réseau des Pays du groupe de Vysegrad (PGV), partenaire de notre revue, célèbre le 20e anniversaire de sa création. Coopération de chercheurs et coopération de pays, il est à lui seul emblématique de ce numéro. L’article qui interroge « La cohésion européenne », proposé par son fondateur, Claude Martin qui, depuis 1977, accompagne notre revue de recherche, nous paraissait symbolique de l’esprit que nous entendions donner à ce numéro. Il l’introduit donc. « Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun ; en s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même, et reste aussi libre qu’auparavant » est l’ambitieux programme, l’utopique programme que le Contrat social assigne, c’est celui à n’en pas douter des coopérations !
_________________________________________________
Hors de nos habitudes, nous souhaitions porter à la connaissance de nos lecteurs un ouvrage événement…
33 ans après, contre-enquête sur l’assassinat d’un magistrat marseillais
De novembre 1980 au 21 octobre 1981, de Palerme à Marseille… 300 pages séquencées comme un polar, des dialogues précis et percutants. Rappel des faits…
« La mort du juge Michel »
Le nouveau document de Thierry Colombié
Editions de La Martinière
30 octobre 2014
La mort du JUGE MICHEL ( Bande Annonce ) from PHILippe ALLante on Vimeo.
Juriste de formation, il a effectué toute sa carrière dans l’enseignement supérieur. À Sciences Po Paris, tout d’abord, où il a développé le premier campus délocalisé de Sciences Po en province et occupé plusieurs postes pédagogiques importants. Il a également piloté le développement de la cellule numérique et a contribué, aux profondes transformations qu’a connues Sciences Po sous la direction de Richard Descoings.
Avant de rejoindre le Groupe IONIS, il était en charge à l’ESCP Europe du développement, des accréditations (nationales et internationales) et de la stratégie. Cette dernière expérience lui a permis de bien connaître le marché des business schools et de travailler sur deux projets de développement : la création d’un campus numérique et le lancement d’une formation Bachelor.
Rattaché directement à la présidence et à la direction générale, il va se mettre dans un premier temps au service des actions de développement du groupe. Il participera également à la réflexion stratégique. Son arrivée accompagne la volonté de renforcer et de structurer progressivement les services centraux pour accélérer la croissance nationale et internationale de IONIS Education Group.
26.40 euros, 342 p., août 2014 – Editions Le Bord de l’Eau
ISBN : 978-2-35687-331-6
Contrairement à ce que semblait augurer le Bonheur des dames de Zola, nous savons tous aujourd’hui, avec plus d’un siècle de recul, que le petit commerce n’est pas mort, loin s’en faut. Aux États-Unis le petit commerce alimentaire, en particulier, ne s’est pas muré dans l’immobilisme, mais a au contraire été le lieu d’un puissant courant réformateur porté par la revue Progressive Grocer qui, comme son nom l’indique, entendait soutenir la modernisation des petites épiceries indépendantes, face aux chaînes et bientôt face aux supermarchés. C’est à cette revue, ou plutôt à l’histoire du libre-service du point de vue de cette revue, que ce livre est consacré. Progressive Grocer est une revue professionnelle lancée en 1922, qui cible le public des épiciers, afin de lui montrer mille façons de transformer et d’améliorer ses pratiques.
Au-delà de la simple mise au jour de la contribution oubliée de la petite épicerie progressiste à l’avènement du libre-service, l’ouvrage permet de saisir le rôle de la presse des affaires dans la transformation des lieux de vente, l’importance cruciale des innovations techniques dans le formatage de la relation marchande, le rôle central du « marché des dispositifs marchands » dans l’animation du commerce, et surtout les ressorts du « faire laissez-faire », c’est-à-dire l’ensemble des savoirs, techniques et savoir-faire grâce auxquels les professionnels de la vente s’efforcent d’aménager avec soin notre « libre circulation » dans l’espace des marchés.
Les modifications apportées au décret statutaire des enseignants-chercheurs le 2 septembre 2014 entraînent en particulier que les professeurs des universités des disciplines juridiques, politiques, économiques et de gestion (section 1 à 6 du CNU) peuvent désormais être recrutés au titre d’un concours d’établissement prévu à l’article 46-1 du décret n°84-431 modifié.
Les candidats à un recrutement au titre de l’article 46.1° doivent justifier d’une HDR, d’un doctorat d’Etat ou d’un diplôme équivalent ainsi que d’une qualification par le Conseil National des Universités.
En conséquence les sections 1 à 6 du CNU procèdent dès cette année à la qualification aux fonctions de professeurs des universités.
La déclaration de candidature à la qualification est à saisir impérativement avant le 23 octobre 2014 à 16 heures sur l’application ministérielle GALAXIE :
https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/candidats.html
Le dossier peut être complété ultérieurement, la date limite de soutenance de l’habilitation étant le 13 décembre 2014. Nous rappelons ci-joint le calendrier de la procédure de qualification.
Notez de plus qu’entre 2016 et 2019, les sections 5 et 6 ne seront pas soumises au contingentement entre les postes ouverts au titre de l’article 46 et ceux offerts au concours de l’agrégation.