Comment la notion de Bien commun peut-elle répondre aux enjeux du monde contemporain

Chaire Bien commun
Comment une notion ancienne permet-elle
de répondre aux enjeux du monde contemporain ?

Colloque inaugural pour décrypter une notion-frontière
au carrefour du philosophique et du théologique.
La recherche du bien commun traduit une espérance profonde de l’humanité dans son existence politique, économique et sociale : dans un monde souvent marqué par l’individualisme et le communautarisme, comment répondre aux urgences et aux défis de cette espérance ? L’Unité de Recherche « Religion, Culture et Société » [EA 7403] de l’Institut Catholique de Paris crée une chaire originale dont l’objectif est de fonder de manière pluridisciplinaire la notion de bien commun. Face aux défis d’une société en mutation rapide, elle tentera de fonder cette notion en raison et mesurera sa pertinence dans les domaines politique, économique, social et environnemental.

C’est lors du colloque inaugural, qui se déroulera les 17 et 18 novembre prochains, que s’ouvrira ce lieu de recherche et de dialogue, placé sous l’autorité du Pr Olivier Artus, Vice-recteur, Directeur de l’UR « Religion, Culture et Société » [EA 7403] de l’ICP, et présidé par M. Pierre-André de Chalendar, Président-Directeur Général de Saint-Gobain.

Deux jours, 3 grands thèmes et 15 experts internationaux

Pendant deux jours, 15 experts internationaux feront dialoguer les rationalités et les expériences pour décrypter la notion de bien commun, son évolution et sa pertinence actuelle. Le pari est de rompre avec le cloisonnement des disciplines et des domaines, peu propice à prendre en charge les défis d’un monde complexe, et d’ancrer cette approche dans la réalité des organisations (institutions, entreprises, associations, etc.).

Rassemblant des chercheurs issus de plusieurs disciplines, des responsables politiques, des représentants de l’Eglise catholique et des acteurs de l’entreprise, ce colloque aura notamment l’honneur d’accueillir :

  • Patrick Artus, chef économiste de Natixis
  • Sylvie Goulard, députée européenne
  • Enrico Letta, ancien président du Conseil italien et Professeur à Science Po Paris
  • Pierre Manent, éminent représentant de la philosophie politique française
  • Oliver O’Donovan, grand théologien anglican écossais,
  • Bernard Perret, spécialiste du développement durable
  • Mgr Angelo Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique

Avant-première

Un chef d’entreprise et un économiste dévoilent leur réflexion quant à la pertinence de la notion de bien commun au sein de l’économie et du monde de l’entreprise.

Diplômé de l’ESSEC, énarque et actuel Président-Directeur général de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar incite Le monde de l’entreprise […] à contribuer au bien commun au-delà de sa dimension strictement financière.

Du point de vue de l’économiste Patrick Artus, Chef économiste de la banque Natixis, la notion de bien commun fait d’abord appel aux concepts de « bien-être » et d’ « utilité ». […] L’État peut mettre en place des politiques qui génèrent des externalités positives et donc accroissent le bien-être collectif. […] Il cite en exemple la baisse des cotisations sociales sur les bas salaires, la défiscalisation des dons à des fondations, des ONG… […] La question qui se pose ici est celle de l’arbitrage entre efficacité économique et équité sociale.

Le bien commun et l’Institut Catholique de Paris

Cette Chaire incarne la mission de l’Institut Catholique de Paris, qui se veut au service de la société et de la personne, à travers ses différentes structures de formation et son UR « Religion, Culture et Société » [EA 7403], qui contribue à l’interprétation scientifique des grandes questions contemporaines, rappelle le Professeur Olivier Artus, Directeur de l’UR.

Le bien commun est aussi un concept cardinal de la doctrine sociale de l’Eglise. Le concile Vatican II y a recours dans la constitution pastorale « Gaudium et Spes » (n° 26). Cet usage conciliaire rend compte de l’intérêt académique et scientifique qu’elle suscite à l’Institut Catholique de Paris tant en philosophie et en sciences économiques et sociales qu’en théologie.

Le colloque inaugural de la Chaire Bien commun de l’UR « Religion, Culture et Société » [EA 74 03] de l’ICP analysera la notion de bien commun et proposera des pistes de mise en œuvre en faisant dialoguer les rationalités et les expériences.

Informations pratiques :
Institut Catholique de Paris
Tout Public, Gratuit,
Inscription obligatoire : https://icpbiencommun.eventbrite.fr

icp

Le Groupe IGS inaugure son incubateur sur Paris

Le Groupe IGS inaugure le mardi 18 octobre à partir de 17h sur son campus parisien, son incubateur après son Learning Lab 3.0 (laboratoire d’innovation pédagogique numérique) en mars dernier.

Le Groupe IGS en partenariat avec la Région Île-de-France et HP

Qu’il s’agisse du Learning Lab 3.0 ou de l’incubateur, il s sont tous deux financés par la Région Île-de-France en partenariat avec l’entreprise HP, ils ont pour objectif de créer un écosystème adapté au monde de l’entreprise afin de permettre aux alternants/étudiants du Groupe IGS et à de jeunes entrepreneurs de faire l’expérience de la pédagogie numérique et du travail collaboratif.

Les trois jeunes lauréats du Concours de création d’entreprise éco-responsable et citoyenne, organisé chaque année par le CFA IGS en partenariat avec l’ESAM, ont reçu pour dotation la possibilité de travailler au sein de l’incubateur pendant un an pour monter leur entreprise avec l’aide d’intervenants spécialisés en comptabilité, en conseil juridique, en marketing… ou avec des étudiants du Groupe IGS sur des projets spécifiques. Ils seront présents lors de l’inauguration pour expliquer ce qu’ils attendent de l’incubateur.

Le GROUPE IGS est heureux de vous convier au lancement
de son INCUBATEUR !

Au programme

17h

  • Accueil par la Direction du Groupe IGS
  • Présentation de la charte de l’incubateur du Groupe IGS Paris
  • Retour sur la 8ème édition du Concours #2C2E / Création d’Entreprise
    Eco-responsable et citoyenne
  • Les 3 start-ups incubées à l’honneur : témoignages de leurs créateurs
  1. CONVOICAR, un service de convoyage automobile urbain
    Projet porté par Yann Ménard et Thibault Sarrazin
  2. CITYZEE, une plateforme numérique pour retisser
    le lien entre les élus locaux et leurs citoyens
    Projet porté par Claire Sabban et Mathilde Delconca
  3. PIERRE FEUILLE RUISSEAU, un bureau d’études
    spécialisé en gestion alternative de l’eau de pluie
    Projet porté par Tom Thieuleux

18h

Visite de l’incubateur suivie d’un cocktail de clôture

Incubateur Groupe IGS Paris
3, rue Pierre Dupont, 75010 Paris (rez-de-jardin)
Accès : Station Château Landon L7
Plus d’infos : 01.80.97.45.64

Le Groupe IGS Lab 3.0 Incubateur Fablab Learning Lab

Le Learning Lab 3.0

Recrutement d’un MCF PAST Economie et management public à Lille 1

Campagne de recrutement de MCF associé à mi-temps (PAST)
Rentrée 01/2017
MCF PAST – Université Lille1

Intitulé : Economie et management public

Profil :
Activités d’enseignement, d’encadrement, de développement pour la mention Economie et
Management Public (EMP).
Idéalement, la personne recrutée devra justifier d’une expérience professionnelle dans l’ESS, et d’une
expertise et expérience dans le domaine de l’interface entre ESS et pouvoirs publics (collectivités locales
et territoriales).

Il/elle devra faire preuve de pédagogie pour aider au management, à la coordination et au développement de la mention EMP, et plus particulièrement du parcours de formation APIESS

  • Coordination (veille, aide à la prise de contact, communications) des partenaires extérieurs et des séminaires professionnels
  • Suivi des stages (au-delà du travail réalisé par le tuteur universitaire visant à consolider le contenu des mémoires de stage)
  • Appui au recrutement et à la sélection des étudiants
  • Capitalisation des stages, annuaire consolidé des stages
  • Entretien de la page web spécifique au parcours de formation
  • Prospective et communication pour faire connaitre et faire rayonner les spécialités
  • Proposer et assurer avec une équipe une politique de développement de la formation continue

Dépôt des dossiers de candidature sur l’application « ESPACE »/Université Lille 1  Avant le 28 octobre 2016.

Contacts :

Enseignement
Laurent Cordonnier, Doyen de la FSES
03 20 33 77 63
institut-ISEM@univ-lille1.fr
http://ses.univ-lille1.fr/

Recherche
Sébastien FLEURIEL Directeur du Clersé
03 20 33 62 61
Sebastien.Fleuriel@univ-lille1.fr
http://clerse.univ-lille1.fr/

 

info LRSG

Campagne recrutement CNE – centre Norbert Elias

Le Centre Norbert Elias (UMR 8562, CNRS-EHESS-UAPV-AMU) apporte son soutien aux candidats aux concours de chercheur du CNRS 2017 – dans les sections 33, 36 et 38.

Le recrutement CNE

Les candidats intéressés à rejoindre notre équipe sont invités à prendre contact avec le Centre (cf infra) et à proposer au plus tard le 30 novembre  un projet de recherche, un CV et une liste de publications, accompagnés d’une lettre expliquant leurs motivations à rejoindre le CNE.

Plus tôt ces documents nous sont envoyés, plus les tuteurs attribués à chaque candidat pourront apporter soutien et conseils dans cette étape de préparation du dossier.

Début 2017, les chercheurs du Centre Norbert Elias organiseront des auditions blanches pour aider les candidats à préparer la dernière étape du concours.

Pour rappel, les domaines de recherche du Centre Norbert Elias sont, toutes disciplines confondues :

  • espaces et objets politiques
  • natures, genre, santé
  • formes et modèles culturels

cne recrutement CNE

Les universités d’Afrique subsaharienne à l’honneur des Rencontres Campus France 2016

Les universités d’Afrique subsaharienne à l’honneur des Rencontres Campus France 2016 (7, 8 et 9 Novembre 2016 au Centquatre 5, rue Curial 75019)

A quelques semaines du 27e  sommet Afrique-France, Campus France invite pour la première fois les universités africaines à rencontrer pendant 3 jours leurs homologues français les 7, 8 et 9 novembre prochains à Paris. Ces échanges auront lieu dans le cadre habituel des Rencontres Campus France qui se déroulent chaque année. La nouveauté 2016 est de mettre à l’honneur l’Afrique subsaharienne en partenariat avec l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie).

Pourquoi ces Rencontres Campus France avec les universités d’Afrique subsaharienne ?

Cette manifestation a pour objectifs de développer la coopération universitaire avec l’Afrique et la France, de valoriser l’enseignement supérieur français et de faciliter les accords d’échanges.   Campus France est au cœur du dispositif de la coopération universitaire entre la France et l’Afrique à travers 37 Espaces Campus France sur le continent africain.  Du côté africain, 23 pays et une cinquantaine d’universités participeront à cet événement.

Les autres continents seront également représentés : 8 pays d’Afrique du Nord/Moyen-Orient, 8 pays d’Amériques, 8 pays d’Asie et 7 pays d’Europe.  Du côté français, 130 établissements d’enseignement supérieur, les Ambassades de France à l’étranger et les Espaces Campus France de 51 pays, ainsi que les principaux partenaires de l’Agence (Instituts de recherche, Agence Française de Développement, entreprises…) seront présents. Ces journées seront inaugurées le Lundi 7 Novembre par Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international. Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche interviendra le Mardi 8 Novembre.

Campus France accompagne les étudiants tout au long de leur parcours d’études jusqu’à leur insertion professionnelle.

Avant leur départ : Campus France accueille les étudiants en les orientant dans leur projet d’étude et dans leurs démarches administratives.  Pendant leur séjour : Campus France gère les dossiers de bourse des étudiants, les accueille dans ses locaux parisiens et en régions, les aide dans leur démarches administratives sur place, leur propose des activités culturelles…

Après leurs études : Campus France accompagne les diplômés étrangers de l’enseignement supérieur français dans leur insertion professionnelle et leur permet de rester en contact avec la France grâce à France Alumni, réseau des anciens étudiants étrangers : https://www.francealumni.fr/fr. Pour l’Afrique, deux programmes pilotés par Campus France sont dédiés à cette insertion avec pour objectif l’aide au développement du pays d’origine : le programme Entrepreneurs en Afrique (2009-2016) et le programme MEETAfrica.  Pour information : en 2013, la France a accueilli 92 205 étudiants africains sur les 373 303 étudiants africains en mobilité internationale, soit 10,5% de la mobilité étudiante mondiale. La France reste de loin le premier pays d’accueil des étudiants africains en mobilité : plus d’1/4 d’entre eux choisissent notre pays.

Campus France universités d'Afrique subsaharienne

Le Crédit Mutuel soutient la recherche universitaire !

Le Crédit Mutuel soutient la recherche universitaire par un Prix de la Recherche Coopérative – 8e édition.

Le Crédit Mutuel sort le chéquier

Vous avez réalisé un Master 2 recherche ou professionnel en 2016 ? Votre sujet de mémoire porte sur les coopératives, en France ou dans le monde ? Vous avez obtenu une mention bien ou très bien ? Candidatez au « Prix de la Recherche Coopérative » au plus tard le 30 octobre 2016 !

Un jury universitaire désignera les lauréats qui se partageront la dotation de 5 000 euros :

  • 1er prix : 2 000 €
  • 2e prix : 1 500 €
  • 3e prix : 1 500 €

Pour participer, c’est très simple ! Envoyez votre mémoire et un résumé de 2 pages. Joignez-y un courrier de votre directeur de Master2 attestant l’obtention de la mention.

Faites nous parvenir le tout par email à cncm-rse@creditmutuel.fr et recma@recma.org en indiquant en objet « Candidature Prix de la Recherche Coopérative ».

La remise des prix aura lieu début janvier 2017 à la Fondation du Crédit Mutuel – 88, rue Cardinet 75017 Paris.

fondation Crédit Mutuel

Le droit de la presse menacé par le projet de loi relatif à l’égalité et à la citoyenneté

Le projet de loi relatif à l’égalité et à la citoyenneté, tel qu’issu de la commission spéciale du Sénat, comporte plusieurs dispositions qui mettent en danger la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Les organisations professionnelles de la presse alertent sur la nécessité de préserver la cohérence de cette loi, qui organise l’équilibre entre les garanties individuelles et la protection des libertés fondamentales en démocratie, toujours pertinente à l’ère des médias numériques.

Comme l’ensemble des syndicats d’éditeurs de presse l’ont encore souligné l’année dernière, la loi de 1881 est régulièrement menacée, dans une inspiration qui traduit une certaine méfiance à l’égard de l’information en ligne. Ses dispositions en matière de défense de la liberté d’expression comme d’engagement de la responsabilité des médias sont pourtant essentielles à notre vie démocratique. Son équilibre complexe, validé par une abondante jurisprudence, doit être pleinement préservé, comme le Conseil Constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’homme le rappellent régulièrement.

Une perte d’autonomie du droit de la presse en élargissant la compétence du juge civil

Le texte en discussion prévoit de permettre au juge civil de requalifier un délit de presse. Le Sénat y ajoute la possibilité d’une réparation des préjudices nés des abus de la liberté d’expression sur le fondement de la responsabilité civile de droit commun (article 1382 du Code civil), alignant de ce fait les délais de prescription.

Ainsi  pourraient être attaqués tous les propos ou articles estimés négatifs ou péjoratifs qui ne constitueraient pas une infraction à la loi sur la presse.

La nature pénale et la philosophie de la loi de 1881, basée sur une énumération d’infractions très précises, seraient ainsi entamées. Elles sont pourtant fondamentales à la protection de la liberté de la presse, par les garanties que les procédures offrent à la défense.

Une modification dangereuse du délai de prescription pour la presse en ligne

Aujourd’hui, le délai de prescription en matière de délit de presse (papier ou numérique) court à compter du premier jour suivant la mise à disposition des utilisateurs du message.

Le projet de loi relatif à l’égalité et à la citoyenneté issu de la commission spéciale repousse, pour la presse numérique uniquement, le point de départ du délai de prescription au jour où cesse la mise à disposition du public du contenu mis en cause.

Cette disposition est doublement dangereuse :

  • Elle crée une discrimination injustifiée entre presse imprimée et numérique.
  • Dans les faits, elle supprime la prescription, puisqu’une publication en ligne a vocation à rester accessible sans limite de temps. Ce faisant, elle porte gravement  atteinte  aux équilibres du droit de la presse, sans atteindre le cœur du problème : les abus sous couvert d’anonymat.

Cette modification est en contradiction avec la décision du Conseil constitutionnel qui avait censuré une disposition identique dans la loi pour la confiance dans l’économie numérique.

Si les abus constatés sur les réseaux sociaux appellent une réponse adaptée, cet objectif poursuivi par les sénateurs ne saurait être mis en œuvre au détriment de l’exercice de la liberté de la presse qui, elle, s’exerce en toute transparence.

Toute évolution de la loi de 1881 ne saurait en outre être élaborée sans concertation avec ses parties prenantes.

Les organisations professionnelles de la presse demandent donc au Parlement et au Gouvernement de ne pas porter atteinte à ces équilibres essentiels à la liberté d’information au détour d’une loi adoptée en procédure accélérée dont l’objet est éloigné du droit de la presse.

droit-de-la-presse

Communiqué commun du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), du Syndicat de la presse quotidienne départementale (SPQD), du Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM), de la Fédération nationale de la presse spécialisée (FNPS), de la Fédération de la presse périodique régionale (FPPR), du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) et du Groupement des éditeurs de contenus et de services en ligne (GESTE)

Le Centre d’études de l’emploi (CEE) change de nom

Le centre d’études de l’emploi devient le centre d’Études de l’emploi et du travail

Le 1er octobre 2016, le Centre d’études de l’emploi (CEE) intègre le Conservatoire national des Arts et Métiers (Cnam).

Le CEE devient alors le Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET), un programme transversal visant à développer la recherche pluridisciplinaire sur le travail et l’emploi, dans une perspective académique et de réponse à la demande sociale. Le CEET s’appuie sur trois laboratoires de recherche du Cnam : le CRTD, le Lirsa et le Lise.

Il mène ses travaux selon quatre axes : ♦ inégalités, discriminations, genre  ♦ politiques publiques, emploi et travail ♦ parcours professionnels et de travail ♦ transformations des organisations, changement technologique et évolutions du travail et de l’emploi.

Le CEET conserve un conseil d’orientation propre où siégera notamment le ministère du Travail.

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Aides à la recherche du Comité d’histoire de l’électricité et de l’énergie

AIDES À LA RECHERCHE 2016 / 2017 

Le Comité d’histoire de l’électricité et de l’énergie soutient les travaux d’étudiants en sciences humaines sur l’électricité et l’énergie à travers un programme sélectif de soutiens financiers à la recherche dont le montant est compris entre 1500 et 3000 euros.

Nous attirons l’attention des professeurs et des candidats sur les critères de sélection et de classement des dossiers qui seront les suivants : originalité du sujet, sérieux de la préparation de la recherche, qualité de la présentation du dossier.

Le dossier de candidature devra être rédigé en anglais ou en français. 

Les sujets acceptés devront porter, au moins partiellement, sur l’histoire de l’électricité, ou plus généralement de l’énergie, en France, en Europe ou ailleurs dans le monde (mais avec une approche croisée ou comparée avec l’Europe dans ce dernier cas). Le versement des sommes est soumis au respect d’une convention d’études signée dès l’obtention du soutien financier.

Le soutien donnera lieu à la rédaction d’un mémoire pour les masters ou d’une thèse pour les doctorants qui pourront être rédigés dans la langue du choix de l’étudiant. Néanmoins, ces travaux devront tous être accompagné d’un résumé en français ou en anglais.

Les dossiers doivent être envoyés par voie électronique le dimanche 13 novembre 2016 au plus tard à l’adresse suivante :

Mél : comite.histoire.electricite@gmail.com

Comité d’histoire de l’électricité et de l’énergie

Les dossiers comprendront les documents suivants attachés à un courriel indiquant les nom, prénom, adresse, coordonnées téléphoniques et électroniques du candidat :

  • le formulaire de candidature ci-joint dûment rempli ;
  • une lettre par laquelle le candidat demande une aide pour un sujet défini en accord avec le directeur de recherches et s’engage à respecter la convention d’études s’il est retenu ;
  • un projet de recherche dactylographié (6 à 10 p.), mentionnant la problématique générale du sujet, les sources et les méthodes qui seront utilisées, et des éléments de bibliographie ;
  • un curriculum vitæ détaillé du candidat ;
  • une lettre de recommandation du Professeur sous la direction duquel la recherche sera menée, présentant l’étudiant et approuvant son projet ;
  • une photocopie de la carte d’étudiant ou une attestation de recherche fournie par l’université ou le centre de recherche du candidat.

Comité d’histoire de l’électricité et de l’énergie
Espace Fondation EDF
6, rue Récamier
F-75007 Paris
+33 (0)153632346
histoire.edf.com

Partenariat d’insertion entre l’AFB et la fédération des entreprises d’insertion

A l’occasion de la présentation du Plan d’insertion dans le secteur bancaire des jeunes éloignés de l’emploi à tous les Directeurs des Ressources Humaines des banques membres de l’AFB, l’Association Française des Banques (AFB) et la fédération des entreprises d’insertion signent un partenariat.

En avant pour l’insertion

L’objectif de ce partenariat, au travers de la fédération des entreprises d’insertion, est de pouvoir proposer à la profession bancaire une expertise et une animation dans le développement de parcours d’insertion des personnes éloignées de l’emploi. « Dans cette démarche, l’AFB choisit de privilégier les partenariats avec les professionnels de l’insertion et l’expertise de la fédération des entreprises d’insertion est pour nous une porte d’entrée essentielle pour un accompagnement de terrain, au plus près des besoins de la profession » a souligné Marie-Anne Barbat-Layani, Directrice Générale de l’AFB, lors de la signature.  De son côté, Olivier Dupuis, Secrétaire général de la fédération des entreprises d’insertion, a rappelé « nos entreprises répondent aux enjeux d’achats responsables inscrits dans les actions RSE des entreprises et sont un appui au recrutement de nouveaux talents ». Ce partenariat s’inscrit dans un plan d’action de la profession bancaire pour l’insertion dans l’emploi des publics en difficulté. Il répond ainsi aux engagements pris par la profession lors de la signature du relevé de conclusions du Pacte de Responsabilité.

afb insertion

Nouvelle réglementation des doctorants contractuels : les jeunes chercheurs abasourdis

C’est avec une très grande déception que les jeunes chercheur-e-s prennent acte des nouvelles réglementations du 29 août 2016 relatives aux doctorant-e-s sous contrat doctoral(1), de facto contrat de référence pour les doctorant-e-s. Ce gouvernement a une fois de plus ignoré les propositions construites d’amélioration des textes, proposées par la Confédération des Jeunes Chercheurs(2) : la nouvelle réglementation fragilise un peu plus la reconnaissance du doctorat par un effritement de la contractualisation des doctorant-e-s.
Pourtant, un nombre encore trop important de doctorant-e-s ne sont pas contractualisés pour leur travail de recherche. La Confédération des Jeunes Chercheurs demande des actions concrètes.

Effritement de la contractualisation relative aux doctorant-e-s contractuels

Le contrat doctoral permet désormais aux employeurs de ne plus couvrir la totalité des activités qui concourent aux objectifs de la recherche par un-e doctorant-e sous contrat doctoral. D’une part, la nouvelle réglementation ouvre la porte à une année de travail non-financée avant la prise d’effet du contrat doctoral(3). D’autre part, elle autorise une année de césure, qui là encore ouvre la porte au travail dissimulé. Les jeunes chercheur-e-s appellent les établissements et les écoles doctorales à prendre leurs responsabilités afin que ces situations ne se généralisent pas. Il en va de l’image de la recherche nationale et de son attractivité internationale.

De plus, sous prétexte d’amélioration positive en instituant la modulation annuelle du service d’activités complémentaires, les changements de réglementations rendent possible la transformation des missions complémentaires en vacations, notamment en ce qui concerne l’enseignement. Les jeunes chercheur-e-s appellent les établissements employeurs à ne pas dégrader leurs conditions de travail : les vacations n’ouvrent pas droit aux cotisations sociales ou à toute autre forme de couverture salariale donnée par les activités complémentaires intégrées au contrat doctoral, et sont souvent payées en retard.

Plus généralement, les jeunes chercheur-e-s craignent une séparation, à terme, de la recherche et de l’enseignement, dont l’association fait pourtant la spécificité de l’Université. Aujourd’hui, l’activité d’enseignement peut être complètement externalisée du contrat doctoral. Demain, la création de contrats d’enseignement de trois ans sans recherche associée, déjà évoquée4, pourrait devenir un ersatz de contrat pour les doctorant-e-s qui ne subsistent actuellement qu’avec un service de vacations, sans même être contractualisés pour leur travail de recherche. Un tel contrat ne garantirait pas de bonnes conditions de travail aux doctorant-e-s et nierait l’expérience professionnelle de recherche attachée au doctorat(5).

Rémunération : un signal en demi-teinte

C’est dans une volonté totalement assumée du ministère que la hausse de la rémunération des doctorant-e-s sans activité complémentaire s’est faite au détriment de celle des doctorant-e-s avec activité complémentaire. Malgré l’annonce en 2006 de rémunération des doctorant-e-s à 1,5 SMIC, seule la rémunération des doctorant-e-s contractuels avec activité d’enseignement tendait initialement à respecter cette promesse. Le gel des rémunérations de la fonction publique et l’augmentation du SMIC y ont progressivement mis fin. Avec la réforme de 2016, cet objectif de salaire de tout-e doctorant-e contractuel semble avoir été totalement oublié, même pour les doctorant-e-s enseignant-e-s.

La rémunération de l’activité d’enseignement est réduite de manière conséquente, ce qui envoie un signal résolument négatif sur l’importance que donne le ministère à l’enseignement dans le supérieur et diminue dans le même temps l’attractivité de cette activité.

Par ailleurs, si le ministère indique que ces changements de rémunérations se font à budget total constant, il pourrait s’agir en réalité d’une mesure d’économie. Cela sera le cas si la rémunération des activités d’enseignement se fait à l’avenir sous forme de vacations et non plus dans le cadre du contrat doctoral, les charges associées étant inexistantes dans le cadre des vacations.

À défaut d’une augmentation du niveau maximum de rémunération, la Confédération des Jeunes Chercheurs demande à ce qu’un effort budgétaire conséquent soit engagé dès à présent afin de tendre vers une contractualisation de tou-te-s les doctorant-e-s pour leur travail de recherche.

Gestion des conflits et représentation des doctorant-e-s

Les jeunes chercheur-e-s restent vigilants concernant les dispositions prises quant à la gestion des conflits. La disparition de la commission consultative des doctorant-e-s contractuels au profit du rattachement des doctorant-e-s contractuels à la commission mixte paritaire ne saurait être une évolution positive si les établissements employeurs ne s’assurent d’une présence effective, dans cette commission, des doctorant-e-s en tant que personnels.

La Confédération des Jeunes Chercheurs réitère son appel adressé à l’ensemble des établissements d’inscription en doctorat : la création d’une commission de médiation pour tous les doctorant-e-s, quelles que soient leurs conditions contractuelles.

CONFEDERATION DES JEUNES CHERCHEURS contact@cjc.jeunes-chercheurs.org

confederation jeunes chercheurs cjc doctorant-e-s contractuels

La CJC (Confédération des Jeunes Chercheurs) est une association de loi 1901, nationale et pluridisciplinaire. Elle regroupe une quarantaine d’associations de doctorant-e-s et de docteur-e-s en emploi non permanent, bénévolement impliqués dans la valorisation du doctorat. Au niveau national, par son expertise sur le doctorat, elle est un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics (syndicats, Parlement, Ministères, Élysée, Commission Européenne…). Au niveau européen, elle participe à la réflexion sur le doctorat et les jeunes chercheur-e-s par l’intermédiaire du conseil EURODOC, dont elle est membre fondateur.


1 https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/8/29/MENH1619632D/jo/texte et https://www.legifranc e.gouv.fr/eli/arrete/2016/8/29/MENH1619655A/jo/texte

2 http://cjc.jeunes-chercheurs.org/positions/communique_cjc_simplification_vacations_2016_06_24.pdf et http://cjc.jeunes-chercheurs.org/positions/CP-06-03-2016-Décret.pdf

3 Article 3 du Décret n° 2009-464 du 23 avril 2009 modifié par l’Article 2 du Décret n° 2016-1173 du 29 août 2016

4 http://www.letudiant.fr/static/uploads/mediatheque/EDU_EDU/8/3/1150683-agenda-social-original.pdf

5 reconnue tant par la loi (article L612-7 du code de l’Education) que par la Charte européenne du chercheur & le Code de conduite pour le recrutement des chercheurs , créés en particulier par les efforts de la France

Atlas des risques sociaux d’échec scolaire

Les jeunes sortants sans diplôme du système éducatif  sont très fortement exposés au chômage et au sous-emploi. En cette période de crise, leurs difficultés vont bien au-delà de la période d’insertion.

Atlas des risques sociaux d’échec scolaire

Même si une partie d’entre eux acquiert de façon différée une qualification, leur destinée professionnelle est fortement marquée par l’insécurité de l’emploi ou/et des emplois de mauvaise qualité. De par son approche territoriale, la deuxième édition de l’Atlas que viennent de coéditer le centre associé au Céreq pour la région Normandie – laboratoire Espaces et Sociétés, UMR CNRS ESO, et la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) – ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, apporte un éclairage original sur la situation de chaque académie. L’ouvrage décrit finement la situation de chaque académie d’un double point de vue : il analyse et cartographie, à l’échelon cantonal, les facteurs plus ou moins propices à la réussite scolaire et les difficultés qui peuvent conduire à l’abandon précoce des études.

La première parution de l’Atlas en 2014  a donné lieu à de nombreux échanges dans les différentes académies et régions. Une forte demande s’est exprimée pour son actualisation et en particulier pour prendre la mesure des effets de la crise économique et sociale. Les données ont été actualisées essentiellement à partir du recensement de 2011. De plus, cette édition est enrichie par des données inédites sur les départements d’Outre-Mer.

Pour observer les spécificités de chaque académie et leurs disparités internes en matière de risques sociaux et de décrochage scolaire, des indicateurs de contextes territoriaux combinent sept variables susceptibles d’agir sur l’échec scolaire et l’orientation des élèves : le niveau de revenu des ménages, le chômage et la précarité en emploi,  le niveau de diplôme des parents, le fait de vivre dans une  famille monoparentale, le nombre d’enfants, les conditions de logement.

De nombreuses analyses nationales sur le décrochage accordent une place très modeste à la dimension territoriale. Cet atlas souligne l’importance du rôle du territoire dans la reproduction sociale. Dans le cadre de la mise en place d’une politique de lutte contre le décrochage renforcée sur sa partie prévention, l’utilisation de cette cartographie permettra d’apporter des réponses territorialisées adaptées aux besoins spécifiques des jeunes.

Auteurs : Gérard Boudesseul, Patrice Caro, Yvette Grelet, Laure Minassian,  Céline Vivent (centre associé du Céreq pour la région Normandie), et Olivier Monso (Depp).

Atlas des risques sociaux d’échec scolaire : l’exemple du décrochage en France métropolitaine et dans les DOM (2016, données 2011).

Pour en savoir plus : Ouvrage et focus Céreq en ligne sur le site du Céreq et sur le site du  ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

cereq risques sociaux

n°280 – Sécurité

Sécurité

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

La sécurité est l’une des six fonctions qu’Henri Fayol dans son ouvrage fondateur et toujours fondamental du management[1] tient à définir.

Revenir aux principes et à leur origine est toujours une opération profitable en toute science, car cela secoue la poussière des études accumulées. « Le levier le plus maladroit pour nous aider à soulever des faits aujourd’hui accumulés vaut mieux que rien, car il nous rend maître de ces faits et non leur esclave »[2]

En effet, si nous sommes bien ces « nains juchés sur les épaules de géants », regarder sur quoi s’appuient ces fameux géants, peut éviter de s’effondrer en ayant pris un géant pour un de ces nombreux colosses au pied d’argile  du prêt-à-penser médiatico-économique…

Ainsi pour réaffirmer cette lutte constante contre ce qu’il faut bien appeler la « médiocratie » selon l’excellent ouvrage du philosophe Alain Deneault[3] et laisser à d’autres, l’office de thuriféraire, que nous présentons une analyse à trois voix, d’un livre à la mode, celui de Jean Tirole (page 101). Cela précède nos habituelles chroniques bibliographiques.

Sécurité : La sécurité « des biens et des personnes »,  s’exprime parfaitement dans ce numéro où finance et organisation recouvrent les réalités actuelles de cette fonction qu’H. Fayol fait remonter en quatrième position dans l’ordre des fonctions de la version définitive de son ouvrage de  1916.

L’expérience nous montre que la sécurité, en ces périodes troublées et dans cet environnement turbulent ; si l’on ne parle que du monde des affaires, doit être une priorité pour les chefs d’entreprise, notamment dans le domaine en plein développement de la cybercriminalité.

Les cinq articles qui constituent le 1er dossier : Sécurité en finance : information et développement entendent rappeler que la sécurité n’est plus seulement affaire de police ou d’armée, mais est un facteur fondamental du développement (OCDE, 2001)[4].

  • « Les déterminants du recours à la divulgation volontaire d’informations dans les états financiers au format XBRL » par Pierre Teller, Dominique Dufour, Philippe Luu et Éric Séverin ouvrent une voie conceptuelle originale, fondée sur un échantillon de 2 924 entreprises.
  • François-Éric Racicot, Raymond Théoret et Christian Calmès s’interrogent « sur les mesures qui doivent donc être mises en œuvre par les autorités des marchés financiers aux Etats-Unis et au Canada pour revigorer la titrisation afin de diminuer la procyclicité de la croissance du crédit ».
  • L’article de Jonathan Bauweraerts et Julien Vandernoot pose une question bien actuelle qui est celle de la fiscalité des entreprises. Un colloque sur la sécurité fiscale organisé par Fondafip (Fondation internationale de finances publiques) s’est d’ailleurs tenu au ministère des finances et des comptes publics à Bercy, le 13 avril 2015 sous le haut patronage du ministre des finances et des comptes publics. Il y a été constaté que  le monde comptable n’a pas la parole dans les contrôles fiscaux alors que la comptabilité se complexifie et s’internationalise. L’étude qu’ils ont  faite entre 2002 et 2010, de 215 entreprises belges, « non cotées mettent en évidence une relation positive entre le caractère familial et le niveau d’agressivité fiscale ». Elle apporte en outre une appréhension de la stratégie des entreprises familiales qui manquait à leur compréhension fine.
  • Le « Cadastre de la présence des investisseurs institutionnels en Belgique : le cas des petites et moyennes capitalisations » que font Maxim Allart, Carole Monaco et Alain Finet est exemplaire de la sécurité ou de l’insécurité de la propriété capitalistique des PME belges du fait  notamment de l’arrivée massive de fonds de pension.
  • Cécile Bredelet et Améziane Ferguène achèvent ce dossier en nous amenant sur le continent africain, mais à une faible encablure de l’Europe. « Trois projets menés au Maroc de 2006 à 2011, et fondés en partie sur le microcrédit, offrent l’opportunité d’étudier la pertinence de cet outil». Insécurité de l’extrême pauvreté et développement du territoire sont les enjeux de cette étude nuancée.

Dans le 2e dossier : Sécurité en organisation : image et psychologie,  nous avons voulu marier les ressources humaines et le maniement des hommes par et pour le marketing. Ce n’est évidement pas notre conception, mais c’est à coup sûr un élément à prendre en compte et à étudier.

Dans un article fort original qui ouvre ce dossier, Christian Everaere s’interroge pour savoir «pourquoi le groupement d’employeurs, cette forme d’emploi atypique sécurisante est-elle si marginale? » en France.

  • « Les antécédents psychologiques de l’attitude à l’égard de la promotion des marques de luxe » étudiés par Mouna Damak Turki,
  • « L’influence de l’image du magasin et des types de marque de distributeur sur le capital marque : » pour les produits alimentaires en France durant la période de crise que décrivent Joseph Kaswengi et Andry Ramaroson
  • et l’« impact de l’ambivalence du style nostalgique sur l’efficacité publicitaire » que Wiem Berrabah et Samira Zine-Danguir sont allées chercher à partir d’une enquête faite sur Facebook, apportent ensuite trois visions de la psychologie des hommes et femmes. Ils constituent une étude anthropologique dans la logique de la méthode comparative « qui ne consiste pas à collationner sans règle le plus grand nombre possible d’observations, mais à vérifier des hypothèses précises à l’aide d’observations choisies selon un protocole rigoureux »[5] car ces échantillons visent à installer une représentation de la diversité culturelle anthropomorphique.

Doit-on y voir aussi une illustration d’un propos du recteur de l’Université de Montréal, qui a affirmé sur le ton de l’évidence à l’automne 2011 que « les cerveaux doivent correspondre aux besoins des entreprises. » [6]? Patrick Lelay, patron de la première chaîne de télévision française voulait déjà en 2000, formater les cerveaux humains pour consommer du Coca-Cola. [7]

L’université rejoignant l’idéologie manipulatrice mercantile, voilà qui peut donner lieu à de nombreux débats et être une «  bien sinistre preuve qu’une pensée innovatrice et un zèle total pour l’étude ne sont pas toujours essentiels pour nos universités »[8]. Intéressant débat mais qui n’est pas le sujet de ce numéro.

Toutefois, l’on ne peut oublier que le principe de tous ces classements universitaires, dont l’un des plus nuisibles, parce qu’il est inutile et inadapté, celui de Shanghai, n’est pas pour rien dans cette dérive morale de ces « médiocrates – intellectuels, journalistes et communicants[9] » et maintenant universitaires que nous réprouvons.

« Il semble que le principe de la subordination de l’intérêt particulier à l’intérêt général ne devrait pas être rappelé. Il y a cependant une lutte continuelle à soutenir pour le faire respecter », décidément l’Henri Fayol  de 1916 est bien toujours d’actualité !

______________________

[1] Henri Fayol, (1916), Administration industrielle et générale- Prévoyance, Organisation, Commandement, Coordination, Contrôle. Rééd. : Administration industrielle et générale, édition présentée par P. Morin, Paris, Dunod, 1979, 156 pages.

[2] Arthur-Maurice Hocart (1935),  Le progrès de l’Homme, éditions Payot, page 10.

[3] Alain Deneault (2015), La Médiocratie, édition Lux, 224 pages

[4] « 1. La sécurité en tant que facteur de développement », Revue de l’OCDE sur le développement 3/2001 (no 2), p. 137-152 -URL : www.cairn.info/revue-de-l-ocde-sur-le-developpement-2001-3-page-137.htm.

[5] Lucien Scubla (2005) « Préface » à  A.M.Hocart, Au commencement était le rite, De l’origine des sociétés humaines, La Découverte, MAUSS, page 30.

[6] Cité par Alain Deneault, http://www.telerama.fr/idees/en-politique-comme-dans-les-entreprises-les-mediocres-ont-pris-le-pouvoir,135205.php

[7] Patrick Lelay, PDg de TF1, The digital Deluge, « The Harold Innis lecture », Innis College, Université de Toronto, 16 novembre 2000, cité par Mario Cardinal : Il ne faut pas toujours croire les journalistes, Bayard Canada, Montréal 2005, page 49.

[8] Rodney Needman (1978), « Introduction », in A.M. Hocart,  Rois et courtisans , Paris, Editions du Seuil, page 76.

[9] Eric Delbecque (2006), L’Europe puissance ou rêve français ; chronique de la guerre des mondes, Editions des Syrtes, Paris, 286 pages, page 101-102

BNP Paribas et Antropia ESSEC aident les entrepreneurs sociaux

BNP Paribas, BNP Paribas Cardif et Antropia ESSEC s’associent pour accompagner les entrepreneurs sociaux et dévoilent les trois premières start-ups soutenues dans le cadre de ce partenariat.

Les entrepreneurs sociaux pour forger demain

En s’associant avec Antropia ESSEC, le groupe BNP Paribas contribue à l’accélération de l’activité de sept entrepreneurs sociaux sur 18 mois sur les thématiques de la santé et du maintien de l’autonomie.

Les 3 premières start-ups sélectionnées dans le cadre de ce dispositif d’accompagnement sont :

  • APA de Géant : qui sensibilise au handicap à travers la pratique sportive mixte
  • Humaniteam- Design&Healthcare un laboratoire de design centré sur la santé et l’accessibilité
  • EPISONIK SONOsphère. qui propose une expérience musicale et sensorielle destinée aux jeunes et adultes en situation de polyhandicap mais également aux personnes âgées en perte d’autonomie placés dans des structures médicalisées.

Un programme de mécénat de compétences est notamment mis en place afin de faire émerger ces start-ups aux ambitions sociales et durables.

Antropia ESSEC, premier catalyseur d’entreprises sociales lancé par une Ecole de Commerce en France, a pour mission d’encourager l’émergence et le développement d’entreprises à fort impact social ou environnemental. Créé en 2008 par la Chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC, Antropia ESSEC a accompagné à ce jour plus de 100 projets innovants avec un taux de pérennité supérieur à 80% à 3 ans. « Nous offrons un accompagnement individuel et collectif aux entrepreneurs pour les aider à définir un modèle économique pérenne et à maximiser leur impact social. Nous nous appuyons sur les travaux de recherche-action de la chaire entrepreneuriat social et plus largement sur l’expertise académique accumulée par l’ESSEC dans le cadre de son activité en faveur de l’entrepreneuriat depuis 2001 » explique Thierry Sibieude, Professeur titulaire de la chaire de l’entrepreneuriat sociale à l’ESSEC et trésorier d’Antropia.

Accompagner les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire dans leur croissance et leur développement fait, pour BNP Paribas, partie intégrante du métier de banquier. Depuis 2013, le Groupe a renforcé son engagement en faveur des entreprises qui font de leur finalité sociale une priorité, à travers un dispositif d’accompagnement dédié aux entrepreneurs sociaux et la mise a disposition d’expertise (financière, assurance, immobilière…) par ses collaborateurs.

Près de 630 M€ ont ainsi été dédiés à plus de 750 acteurs de la microfinance et de l’Entrepreneuriat Social en 2015, à travers plusieurs leviers d’action. « Etre associé à Antropia ESSEC est une étape supplémentaire dans notre engagement. Coopérer avec la Chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC est une double opportunité : celle d’affiner encore notre connaissance et notre compréhension d’un modèle économique en plein essor ; celle aussi d’aider à faire grandir des start ups nouvelle génération qui mettent leur talent au service de l’intérêt général » affirme Raphaèle Leroy, Responsable RSE et Entrepreneuriat Social, BNP Paribas, Réseaux France.

« Il nous semblait naturel de nous associer à l’ESSEC dans ce projet. Soutenir le développement de l’entrepreneuriat social en Europe est au confluent de notre responsabilité économique et de notre responsabilité civique. Dans chaque pays où nous avons une présence de banque de détail, nous avons choisi de consolider notre engagement vis-à-vis de l’entrepreneuriat social via des partenariats locaux ou des produits spécifiques (lien vers le .com). Avec l’ESSEC, nous mettons en place une passerelle qui nous permettra on l’espère d’offrir aux Antropiens les services bancaires les mieux adaptés à leurs besoins, via nos métiers de Banque de Détail et BNP Paribas Cardif », déclare Laurence Pessez, déléguée à la RSE du groupe BNP Paribas.

« Ce partenariat, qui intégre une composante sociale, est une nouvelle étape dans notre démarche de responsabilité sociétale d’entreprise. Nous élargissons le mécénat de compétence aux entrepreneurs sociaux d’Antropia ESSEC. L’accompagnement que nous proposons fait partie d’une démarche plus globale destinée à renforcer nos investissements à fort impact social et environnemental», conclut Héloise Lauret, Responsable RSE et Innovation de BNP Paribas Cardif.

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