Les femmes progression dans les sociétés de capital-investissement

Deloitte et l’AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance) publient, pour la sixième année consécutive, une étude sur la mixité dans le capital-investissement en 2015. Conduits auprès de 100 investisseurs en capital membres de l’AFIC, ces travaux dressent un panorama de la dynamique de la mixité au sein de la profession en France.

Pour le capital-investissement : une féminisation progressive depuis 6 ans

La part des femmes dans les équipes d’investissement continue de progresser au sein des équipes (+1% versus 2014) à 21%. Elles n’étaient que 17% en 2009. La proportion de femmes décroit linéairement au fur et à mesure qu’elles progressent dans la hiérarchie : sur 100 femmes travaillant pour des fonds de capital-investissement, seules 18 ont un statut senior contre 55 pour les hommes. L’étude montre cependant une féminisation régulière des grades les plus expérimentés : ainsi 22% des Directeurs de Participations sont des femmes (16% en 2009).

“Nous ne pouvons que nous réjouir des progrès réalisés ces dernières années. Pour autant, la dynamique engagée doit s’amplifier pour devenir une pratique durable et s’étendre encore plus dans les sphères décisionnaires “, estime Claire Deguerry, Associée Financial Advisory chez Deloitte.
La proportion de femmes dans les recrutements des équipes d’investissement est stable et se situe à 28% en 2015.

État des lieux des politiques de diversité

La connaissance de la loi n° 2011-103 relative à la mixité dans les Conseils d’Administration est en progression depuis l’année passée (+19 points à 77%) parmi les fonds interrogés. 50% des sociétés de gestion interrogées ont fixé un objectif de mixité. Notamment, 37% ont un objectif de mixité au sein des Conseils d’Administration de leurs participations, et 28% des participations des sociétés de gestion ont des femmes membres du Comité Exécutif.

“Les politiques de mixité dans les sociétés de gestion se concrétisent au travers d’objectifs fixés pour les recrutements : ces sociétés utilisent principalement (à 60%) un objectif de panel mixte de candidats et des comités de recrutement mixtes sont également mis en place. En revanche, seulement 13% des sociétés de gestion mettent en place des actions spécifiques en faveur des femmes” analyse Claire Deguerry.

La mixité facteur d’attractivité auprès des investisseurs

58% des répondants affirment que la mixité est un facteur d’attractivité auprès des investisseurs, en hausse de 8 points par rapport à l’année précédente. La mixité au sein des équipes de gestion est très largement perçue comme un facteur impactant positivement l’excellence organisationnelle et la gestion des crises et conflits. 18% des répondants reconnaissent que la mixité fait partie des critères de due diligence pour une majorité ou quelques-uns des investisseurs, en hausse de 5 points par rapport à 2014. Enfin, et d’une manière générale, un nombre grandissant de répondants perçoivent la mixité comme un facteur d’amélioration de l’activité.
“La part grandissante de la mixité dans les critères de sélection des investisseurs est un facteur supplémentaire de motivation pour les sociétés de gestion à aller vers plus de mixité”, analyse Alexandra Dupont, Présidente d’AFIC avec Elles et Associée de Raise.

deloitte capital-investissement

ESSEC Ventures offre un an d’accompagnement à la startup Ze-Watt

Le 5 novembre dernier, l’ESSEC Business School a remis à la startup Ze-Watt son Prix de la créativité Futurapolis ESSEC lors du Marathon des créatifs. Il s’agit d’une journée dédiée aux startups organisée en marge de l’événement Futurapolis. Cette jeune entreprise dynamique et innovante pourra ainsi intégrer durant une année la pépinière ESSEC Ventures de l’ESSEC située sur le Campus de La Défense. Ce prix vient une nouvelle fois démontrer l’importance de l’entrepreneuriat à l’ESSEC et l’expertise de l’institution dans l’accompagnement des startups innovantes.

ESSEC Ventures : le premier incubateur dans une école

L’ESSEC Business School est l’école pionnière dans l’accompagnement de l’entrepreneuriat en France puisqu’elle a été la première business school à mettre en place un incubateur, une pépinière et un fonds d’amorçage à travers ESSEC Ventures, créé en 2000. Aujourd’hui, ESSEC Ventures est largement reconnu pour ses résultats et le vaste écosystème qu’il a développé dans le temps.

Les dates clés de l’entrepreneuriat à l’ESSEC :

  • 1999 : mise en place de la filière entrepreneuriat dans le programme Grande École
  • 2000 : naissance de l’incubateur étudiant
  • 2006 : création d’un fonds d’amorçage
  • 2008 : signature d’une convention d’objectifs ESSEC-CCIV (Chambre de Commerce et d’industrie de Versailles/Val d’Oise Yvelines) pour la promotion de l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur
  • 2010 : ouverture d’une pépinière d’entreprises innovantes au cœur de La Défense et lancement du dispositif Chèques Conseil

ESSEC Ventures, un dispositif pour accompagner les startups innovantes

Depuis 2000, 385 entreprises ont été accompagnés par ESSEC Ventures et 287 entreprises y ont été créées. « Bénéficier de l’accompagnement d’ESSEC Ventures a permis aux startups incubées de lever plus de 100 millions d’euros en fonds propres, grâce à des conseils de professionnels. ESSEC Ventures a également financé 30 entreprises via le fonds d’amorçage », précise Julien Morel, directeur exécutif d’ESSEC Ventures, pôle entrepreneuriat de l’ESSEC.

ESSEC Ventures est ainsi constitué :

  • d’une pépinière : Idéalement située sur le campus de l’ESSEC à la Défense, au cœur du centre d’affaires (CNIT), la pépinière est destinée aux entreprises innovantes déjà créées et en phase de développement. La pépinière ESSEC Ventures, qui n’est pas seulement réservée aux étudiants et diplômés ESSEC, permet ainsi l’immersion des startups dans un écosystème favorable à leur développement grâce à des locaux design et confortables en open-space, un réseau de partenaires à disposition et un accompagnement à la carte, coaching, formations ainsi que des synergies avec des programmes de formations de l’ESSEC.
  • d’un incubateur : Situé sur le campus de l’ESSEC à Cergy, il propose aux étudiants de l’ESSEC un soutien logistique et administratif pour la création de leurs startups. « Développer l’entrepreneuriat étudiant a toujours été dans les objectifs de l’ESSEC. C’est en accompagnant au mieux nos étudiants dans leurs démarches que nous verrons émerger les entreprises de demain et que nous formerons les étudiants à l’esprit entrepreneurial », explique Julien Morel. Afin de profiter de l’incubateur de l’ESSEC, l’équipe de fondateurs du projet doit comporter au moins un étudiant de l’ESSEC (BBA, Grande Ecole, Mastères spécialisés, MBA, Management général) toujours en cours de formation. Le Business Plan doit être déjà construit et présenté lors d’un entretien afin de pouvoir y adhérer. « La période moyenne d’incubation est de 9 mois mais elle peut être raccourcie ou prolongée en fonction des besoins de la startup. Elle prend cependant obligatoirement fin à l’obtention du diplôme de l’étudiant de l’ESSEC », précise Julien Morel.
  • d’un fonds d’amorçage : Au-delà de la formation et de l’accompagnement, l’ESSEC a mis en place un fonds d’amorçage pour soutenir les projets dans leur phase de démarrage en prenant des participations minoritaires dans le capital des jeunes pousses.

Les startups accompagnées et soutenues par ESSEC Ventures bénéficient d’un réseau de 40 entreprises partenaires qui les conseillent, les aiguillent…, parmi lesquelles des avocats, cabinets de conseil, banques, grands groupes, partenaires institutionnels, etc. « Les résultats de notre accompagnement sont très bons puisque nous notons un taux de survie de 72% à 5 ans des startups incubées, contre une moyenne nationale de 30% », poursuit Julien Morel.

Le Prix de la créativité Futurapolis ESSEC

Le Marathon des créatifs, qui s’est déroulé le 4 novembre à Toulouse dans le cadre du Forum Futurapolis, avait pour objectif de faire émerger des projets innovants et de dénicher de nouvelles pépites technologiques et créatives autour du thème « réalité virtuelle, intelligence artificielle, mobilité autonome, drones, ville durable ». C’est à cette occasion que, en tant que partenaire de l’événement, l’ESSEC a remis le Prix de la créativité Futurapolis ESSEC. Julien Morel, membre du jury, a assisté aux présentations des 20 start-ups en compétition et décerné le prix ESSEC à Ze-Watt qui remporte un an d’accompagnement à la pépinière ESSEC Ventures.

Ze-Watt fournit, installe et gère des « stations-services électriques » sur les parkings des entreprises pour que les salariés et employés basculent vers l’électromobilité et diminuent leurs émissions de CO2. L’offre clé en main a déjà séduit des grandes entreprises ainsi que quelques belles ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) et Administrations. « Nous sommes ravis d’accueillir l’équipe de Ze-Watt au sein de la pépinière de l’ESSEC afin de lui faire bénéficier de notre accompagnement, de nos conseils et de notre réseau de partenaires », conclut Julien Morel.

www.essec.edu/fr/pages/propos-de-lessec/lentrepreneuriat/essec-ventures/

Essec Business School ESSEC Ventures

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG)

La communauté scientifique en sciences humaines et sociales s’intéresse de plus en plus à l’innovation : aussi bien à l’action d’innover qu’à son résultat concret (produit, procédé…). Or, dans une économie de la connaissance, une part importante de la croissance des pays occidentaux est tirée par le progrès scientifique et technologique. Dans ce contexte les positions stratégiques des organisations comme les fortunes des individus peuvent se faire et se défaire à grande vitesse. L’analyse de cette réalité devient donc un impératif pour comprendre la création de richesse dans nos sociétés.

L’Abbé Grégoire, fondateur du Cnam en 1794, innova dans l’enseignement en proposant un nouveau format éducatif afin de « perfectionner l’industrie nationale », et cela dans une approche multidisciplinaire. Son œuvre compte aussi d’innovantes propositions sociales et politiques : l’abolition de l’esclavage, des privilèges, et l’instauration du suffrage universel. C’est ainsi que cet amoureux des sciences et des techniques mit à profit son énergie et sa conviction au service de l’amélioration de son époque.

Le Cnam et son laboratoire LIRSA (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action), ont décidé avec les Journées Abbé Grégoire de suivre cet héritage de multidisciplinarité et de diversité dans l’analyse de l’innovation. L’idée est donc de donner à voir la richesse des recherches dans le domaine, tant en termes de champs scientifiques (management, économie…) qu’en termes d’objets étudiés, de la création à la régulation, de l’innovation politique aux biotechnologies, des pôles de compétitivité aux brevets, et bien d’autres.

Cet événement vise donc à rassembler la communauté scientifique travaillant sur l’innovation.

Pour cela, il bénéficie de nombreux soutiens :

  • Le Professeur Philippe Aghion (Collège de France, chaire Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance) introduira la journée par une conférence plénière ;
  • De nombreux et prestigieux SIG Chairs, sur plus de 30 thèmes, animeront des sessions de présentations d’articles scientifiques ;
  • La plupart des associations scientifiques françaises qui traitent de l’innovation nous font la joie de nous soutenir et de nous accompagner : Association Internationale de Management Stratégique (AIMS), l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation (AEI), Association Académique Internationale de Gouvernance (AAIG) ; Réseau de Recherche sur l’Innovation (RRI), et l’Association Française de Science Economique (AFSE) ;
  • Sans oublier quelques (innovantes) surprises !

Pour plus d’informations et les détails sur les thématiques abordées, visitez le site internet de la journée.

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire (JAG) a noué des accords avec plusieurs revues académiques partenaires. Les auteurs désireux de soumettre leurs articles à ces revues pourront le faire dans le cadre des numéros, dossiers ou articles spéciaux liés à la JAG :

  • Entreprendre & Innover
  • Entreprise & Société
  • European Review of Service Economics and Management
  • Finance Contrôle Stratégie
  • Innovations, Revue d’Economie et de Management de l’Innovation (REMI) / Journal of Innovations Economics and Management (JIEM)
  • International Journal of Entrepreneurship and Innovation Management
  • International Journal of Entrepreneurship and Small Business
  • International Journal of Manufacturing Technology & Management
  • Revue de l’entrepreneuriat
  • Technologie & Innovation

SPECIAL INTEREST GROUPS

Pour accéder aux présentations détaillées des SIG disponibles sur le site internet de la journée.

Thématique Special Interest Group (SIG) SIG Chair
Finance & innovation Business-angels Jean Rédis, ESSIE Paris

Gilles Certhoux, Audencia Nantes

Venture capital et Corporate-venture capital Benjamin Le Pendeven, Cnam
Crowdfunding Armin Schwienbacher, Skema BS
Financement public de l’innovation Anita Quas, EM Lyon

Yan Alperovych, EM Lyon

Innovation financière Alexis Collomb, Cnam
Fusions-acquisitions & innovation Jean-Gabriel Cousin, Université Lille 2
Innovation collaborative L’innovation dans les supply chain Richard Calvi, IAE Savoie Mont-Blanc

Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique

Co-création et innovation avec les utilisateurs Aurélie Hemonnet-Goujot, IAE Aix

Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse

Stéphane Salgado, IAE Aix-en-Provence

Créativité et communautés créatives Patrick Cohendet, HEC Montréal
Espaces pour l’innovation et fab-labs Lionel Roure, Cnam

Julie Fabbri, EM Lyon

Anna Glaser, Novancia

Management de l’innovation collaborative et des plateformes Anne Berthiniet-Poncet, Cnam
Clusters, réseaux et places de l’innovation Jérôme Vincente, IEP de Toulouse

Raphaël Suire, IAE Nantes

Management & innovation Capacités dynamiques & innovation David W. Versailles, PSB

Nicolas Aubouin, PSB

Valérie Merindol, PSB

Design et innovation Frédérique Pain, Strate Design

Ioana Ocnarescu, Strate Design

Management de l’innovation Gilles Garel, Cnam
Management des projets d’exploration Sylvain Lenfle, Cnam
Marketing de l’innovation Emmanuelle Le Nagard-Assayag, ESSEC
Méthodes et théories de la conception Sophie Hooge, Mines ParisTech

Benjamin Cabanes, Mines ParisTech

Internationalisation & innovation Sihem Jouini, HEC
Innovation et Pérennité des organisations Sophie Mignon, Université de Montpellier
Innovation managériale : regards critiques Sébastien Damart, Dauphine
Entrepreneuriat & innovation Effectuation Philippe Silberzahn, EM Lyon
Entrepreneuriat étudiant Jean-Pierre Boissin, IAE Grenoble
Entrepreneur et innovateur Léo-Paul Dana, Montpellier BS

Alain Fayolle, EM Lyon

Entreprendre et innover dans les entreprises familiales Didier Chabaud, IAE Paris 1
Incubateurs et accompagnement entrepreneurial Karim Messeghem, Université de Montpellier
Economie de l’innovation Brevets & innovation Julien Penin, Université de Strasbourg
Transformations du travail et de l’emploi dans l’innovation  Thierry Weil, Mines ParisTech
Gouvernance & innovation Carine  Girard, Audencia
Veille, intelligence économique & innovation Philippe Baumard, Cnam
Secteurs et technologies innovantes Industries aérospatiales Pierre Barbaroux, CReA

Victor Dos Santos Paulino, Toulouse BS

Agro-industries Fatma Fourati, LaSalle Beauvais
Défense Jean Belin, Université de Bordeaux
Eco-innovations Sylvie Faucheux, Cnam
Impression 3D Thierry Rayna, Novancia
Innovation politique Arnaud Lacheret, IDRAC
Innovation sociale Thibault Cuénoud, ESC La Rochelle

Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle

Nanotechnologies Emmanuel Frémiot, Novancia

Sonia Ben-Slimane, Novancia

CALENDRIER et CONSIGNES

La 2nde Journée de l’Innovation Abbé Grégoire aura lieu le 28 mars 2017, au Conservatoire national des Arts et Métiers, à Paris.

Quelques dates importantes :

  • 15 janvier 2017 : limite pour les soumissions de contributions ;
  • 25 février 2017 : retour aux auteurs pour acceptation totale, avec révisions, ou rejet ;
  • 25 mars 2017 : envoi des soumissions complètes.

La soumission devra au choix être

  • un résumé étendu: times new roman 12, espacement double, de 5 à 10 pages bibliographie comprise.

ou

  • L’article complet: times new roman 12, espacement double, de 15 à 25 pages bibliographie et annexes comprises.

Les soumissions se feront à partir de la mi-décembre via la plateforme accessible depuis le site internet de la journée.

Les contributions peuvent être soumises en français ou en Anglais.

Toutes les formes de contributions sont les bienvenues : revues de littérature à forte valeur ajoutée, travaux conceptuels, théoriques, empiriques, études de cas, monographies.

Tous les travaux soumis feront l’objet d’une revue en double aveugle.

COMITE SCIENTIFIQUE et COMITE D’ORGANISATION

La 2nde Journée de l’innovation Abbé Grégoire est organisée sous la supervision académique d’un Conseil Scientifique de chercheurs du Cnam et d’autres établissements, faisant référence dans leurs champs scientifiques respectifs et représentatifs de la diversité des axes d’analyse de l’innovation.

Un comité d’organisation du LIRSA est impliqué dans l’organisation scientifique et pratique de cette journée de recherche.

Comité Scientifique

  • Laurice ALEXANDRE-LECLAIR, Université Paris Descartes
  • Yan ALPEROVYCH, EM Lyon
  • Nicolas AUBOUIN, PSB
  • Pierre BARBAROUX, CReA
  • Philippe BAUMARD, Cnam
  • Pierre-Jean BENGHOZI, ARCEP
  • Jean BELIN, Université de Bordeaux
  • Sonia BEN-SLIMANE, Novancia
  • Anne BERTHINIET-PONCET, Cnam
  • Héloïse BERKOWITZ, Ecole Polytechnique
  • Jean-Pierre BOISSIN, IAE Grenoble
  • Christophe BONNET, Grenoble Ecole de Management
  • Karima BOUAISS, Université Lille 2
  • Sylvain BUREAU, ESCP Europe
  • Benjamin CABANES, Mines ParisTech
  • Richard CALVI, IAE Savoie Mont-Blanc
  • Gilles CERTHOUX, Audencia Nantes
  • Didier CHABAUD, IAE Paris 1
  • Patrick COHENDET, HEC Montréal
  • Alexis COLLOMB, Cnam
  • Jean-Gabriel COUSIN, Université Lille 2
  • Thibault CUENOUD, ESC La Rochelle
  • Douglas CUMMING, Schulich School of Business – University of York
  • Sébastien DAMART, Dauphine
  • Léo-Paul DANA, Montpellier BS
  • Albert DAVID, Université Paris-Dauphine
  • Cécile DEJOUX, Cnam
  • Faridah DJELLAL, Université Lille 1
  • Victor DOS SANTOS PAULINO, Toulouse Business School
  • Hervé DUMEZ, Ecole Polytechnique
  • Béatrice DUMONT, Université Paris 13
  • Philippe DURANCE, Cnam
  • Thomas DURAND, Cnam
  • Julie FABBRI, EM Lyon
  • Sylvie FAUCHEUX, Cnam
  • Alain FAYOLLE, EM Lyon
  • Fatma FOURATI, LaSalle Beauvais
  • Emmanuel FREMIOT, Novancia
  • Faiz GALLOUJ, Université Lille 1
  • Géraldine GALINDO, ESCP Europe
  • Gilles GAREL, Cnam
  • Carine  GIRARD, Audencia
  • Anna GLASER, Novancia
  • Alexander GROH, EM Lyon
  • Aurélie HEMONNET-GOUJOT, IAE Aix-en-Provence
  • Sophie HOOGE, Mines ParisTech PSL
  • Sihem JOUINI, HEC
  • Arnaud LACHERET, IDRAC
  • Blandine LAPERCHE, Université du Littoral Côte d’Opale
  • Philippe LEFEVRE, Mines ParisTech
  • Emmanuelle LE NAGARD-ASSAYAG, ESSEC
  • Sylvain LENFLE, Cnam
  • Benjamin LE PENDEVEN, Cnam
  • Valérie MERINDOL, PSB
  • Karim MESSEGHEM, Université de Montpellier
  • Christophe MIDLER, Ecole Polytechnique
  • Sophie MIGNON, Université Montpellier 2
  • Tim MINSHALL, University of Cambridge
  • Frédérique PAIN, Strate Design
  • Claude PARAPONARIS, Aix Marseille Université
  • Julien PENIN, Université de Strasbourg
  • Anita QUAS, EM Lyon
  • Dimbi RAMONJY, ESC La Rochelle
  • Thierry RAYNA, Novancia
  • Jean REDIS, ESIEE Paris
  • Lionel ROURE, Cnam
  • Stéphane SALGADO, IAE Aix
  • Sylvie SAMMUT, Université de Montpellier
  • Romaric Servajean-Hilst, Ecole Polytechnique
  • Armin SCHWIENBACHER, Skema BS
  • Philippe SILBERZAHN, EM Lyon
  • Raphaël SUIRE, IAE Nantes
  • Alain VALLEE, Télécom ParisTech
  • François-Xavier de VAUJANY, Dauphine
  • David W. VERSAILLES, PSB
  • Cyrielle VELLERA, IAE Toulouse
  • Jérôme VINCENTE, IEP de Toulouse
  • Thierry WEIL, Mines ParisTech
  • Peter WIRTZ, Université de Lyon

Comité d’organisation

abbe-gregoire

L’association ARPEJEH, et les académies de Créteil, Paris et Versailles se mobilisent

L’association ARPEJEH, et les académies de Créteil, Paris et Versailles se mobilisent pour favoriser la rencontre entre les élèves et étudiant-e-s en situation de handicap et le monde du travail

Après 7 éditions dans chacune des académies, pour la première fois cette année, les 3 académies d’Île-de-France se réunissent autour d’un seul et même Atelier Découverte des Métiers qui aura lieu à Paris.

Cet événement de sensibilisation au monde du travail, organisé autour des familles de métiers que l’on retrouve dans tous les secteurs d’activité, permettra aux collégien-ne-s, lycéen-ne-s en situation de handicap des académies, de rencontrer des collaborateur(trice)s des entreprises ARPEJEH (opérationnels, managers et responsables mission handicap) pour échanger sur leur projet professionnel.

Les partenaires vous donnent rendez-vous, le jeudi 24 novembre 2016, à partir de 9h30 au :
Lycée Honoré de BALZAC
118 Boulevard Bessières
75017 Paris
(Ligne 13 et RER C arrêt Porte de Clichy)

L’objectif de cette journée est d’offrir aux élèves un premier contact avec les professionnels des entreprises ARPEJEH qui leur présenteront leurs métiers, leurs secteurs d’activité, leurs pratiques quotidiennes, leurs cultures d’entreprise, leurs cursus de formation ; ces rencontres peuvent aussi permettre dans un second temps, d’envisager l’accueil en stage des jeunes.

Cela sera également l’occasion de les informer, grâce à la présence de représentants des établissements d’enseignement supérieur d’Ile-de-France, sur les parcours de formation permettant d’accéder aux métiers présentés. Nous espérons que cela incitera et encouragera les jeunes en situation de handicap à poursuivre le plus loin possible leurs études en essayant de leur donner ou redonner confiance.

Pour sensibiliser les plus jeunes au monde de l’entreprise, ARPEJEH a aussi conçu un livret d’information didactique : Cap sur le taf. Ce support, destiné aux élèves et enseignants de l’Education Nationale, leur sera remis à cette occasion.

Les entreprises membres ARPEJEH

Les entreprises ARPEJEH sont engagées dans des actions concrètes : informations sur les métiers et les politiques d’accueil des salariés handicapés, accueil des élèves et étudiants en stage, rencontres de professionnels et visites d’entreprise, échanges avec les enseignants, accompagnement sous forme de tutorat et ateliers de préparation professionnelle pour les étudiants.

SFR, Air France, LVMH, RTE, L’Oréal, Generali, Société Générale, Bayer, EDF, Malakoff Médéric, Renault, Deloitte, Total, Lagardère Active, Capgemini, Fondation Groupe Adecco, Aberdeen, BNP Paribas, Mersen, Accor, EY, Groupe Havas, Orange, Groupe L’Occitane, PMU, Manitowoc, Ipsen, Galderma, Groupe Pierre & Vacances Center Parcs, Réseau Club Bouygues Telecom, EFOM Boris Dolto, France Télévisions, Digitick, Engie, Fare, La France Mutualiste, Ortec, BNP Paribas Personal Finance, Meeschaert, Bouygues Bâtiment Sud-Ouest, IFP Energies Nouvelles, Carrefour, ADP, Bobst, Lilly France, Razel-Bec, Hachette Livre, GRT Gaz, Leo Pharma, Institut Gustave Roussy, Disneyland Paris, Egis, SNCF, Schindler, Edenred, Kiko, Crédit Agricole, BUT, Eurosport, Arkadin, Synhorcat, Axa Assistance, AstraZeneca, MDBA, Agence Australie, Storengy.

Partenaires et soutiens historiques : Ministère de l’Education Nationale, Délégation interministérielle aux personnes handicapées, CNSA, AGEFIPH, FIPHFP, Onisep, Droit au savoir, Sciences Po, L’agence Entreprise et Handicap, CIDJ, Apel.

ARPEJEH
Servane CHAUVEL
06 72 56 06 13
servane.chauvel@arpejeh.com
19, rue la Boétie – 75008 Paris
www.arpejeh.com
Rectorat de l’académie de Créteil
Pascale DERRIEN – CT-ASH
06 33 89 28 11
pascale.derrien1@ac-creteil.fr
4, rue Georges Enesco – 94010 Créteil Cedex
www.ac-creteil.fr
 
     
 

Rectorat de l’académie de Paris
Odile FAURE-FILLASTRE – CT-ASH
01 44 62 35 16
odile.faure-fillastre@ac-paris.fr
12, boulevard d’Indochine – 75020 Paris
www.ac-paris.fr

 

Rectorat de l’académie de Versailles
Florence JANSSENS – CT-ASH
01 30 83 46 78
florence.janssens@ac-versailles.fr
3, boulevard de Lesseps – 78017 Versailles Cedex
www.ac-versailles.fr

arpejeh

Lancement du Tage Executive : test pour la formation continue

La famille TAGE s’agrandit. Destiné à l’entrée en cycle de formation continue en école de commerce ou de management, ce nouveau test initié par la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) s’adresse aux professionnels souhaitant développer leurs compétences ou envisager une reconversion professionnelle. Pour Emmanuel MARGERIE, responsable des tests TAGE : «Le test, peu contraignant, est conçu pour que le candidat, ayant quitté les cursus classiques, parfois depuis longtemps, ne soit pas obligé de se replonger dans des notions trop scolaires. Les questions sont contextualisées et adoptent un langage pratique du quotidien de l’entreprise.»

Tage : un test fondé sur l’évaluation des aptitudes

Le TAGE Executive vise à évaluer les aptitudes et les qualités personnelles (gestion du stress, du temps, concentration…), offrant ainsi les mêmes chances de réussite à tous les candidats, quel que soit leur profil professionnel. Il s’agit alors de comparer leurs capacités sans considération du niveau socioculturel ou d’études. Présentée sous forme de Questionnaire à Choix Multiples (QCM), l’épreuve s’articule autour de trois dimensions : compréhension et communication d’entreprise technique quantitative pour l’entreprise ainsi que raisonnement et logique d’entreprise. Il n’existe pas de programme spécifique pour s’y préparer et les 60 questions n’exigent aucune compétence particulière en gestion.

www.tageexecutive.fr

tage executive

L’obsolescence et ses déclinaisons : quels regards sur le progrès ?

Journée de recherche interdisciplinaire de l’IUT de Sceaux
L’obsolescence et ses déclinaisons : quels regards sur le progrès ?

Lundi 19 juin 2017

« Il ne suffit pas de changer le monde. Nous le changeons de toute façon. Il change même considérablement sans notre intervention. Nous devons aussi interpréter ce changement pour pouvoir le changer à son tour. Afin que le monde ne continue pas ainsi à changer sans nous. Et que nous ne nous retrouvions pas à la fin dans un monde sans hommes ».

Günter Anders, L’obsolescence de l’homme : sur la destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle, 1956, éd. française 2011.

L’IUT de Sceaux organise chaque année une journée de recherche interdisciplinaire autour d’un thème fédérateur. L’objectif d’une telle journée est de permettre à des chercheurs de partager leur manière d’appréhender un concept avec leurs homologues, issus de disciplines sans lien apparent avec la leur. L’expérience montre que ce type de croisement disciplinaire est généralement très fécond et permet d’engager des échanges très stimulants.

L’appartenance disciplinaire n’a pas d’importance ; elle peut relever aussi bien des sciences formelles (chimie, informatique, mathématiques, physique, etc.) ou de la nature (agronomie, biologie, géologie, etc.) que des sciences humaines et sociales (économie, gestion, histoire, etc.). La finalité d’une telle journée est d’ouvrir de nouveaux champs de réflexion pour chacun et de décloisonner les approches méthodologiques et les disciplines scientifiques. L’objectif est de nous donner à penser autrement et différemment nos propres champs de recherche. Tel un laboratoire d’idées, ce moment partagé doit permettre de faire émerger une pluralité de définitions établies, de défricher ensemble de nouveaux possibles, d’interroger nos certitudes et d’élaborer des pistes nouvelles de réflexion. Toutes les contributions sont donc bienvenues avec un seul impératif : rendre accessible ses connaissances pour qu’elle puisse être l’objet de discussions et d’interrogations de la part de chacun, avec la bienveillance indispensable à un échange fécond et constructif.

Si vous souhaitez assister à la journée, vous devez adresser un mail à nicolas.praquin@u-psud.fr avant le 10 juin 2017. La journée est gratuite mais l’inscription obligatoire.

Le thème de cette année est consacré au concept d’obsolescence(s) (cf. texte ci-dessous).

Texte introductif

Dans le langage commun, l’obsolescence, ou désuétude, désigne l’état de ce qui a perdu son utilité et n’est plus employé.

Transversale, la notion est régulièrement employée dans différentes disciplines. En linguistique par exemple, elle renvoie à la disparition de mots ou d’expressions, soit car le signifiant a été abandonné, soit car le signifié a lui-même disparu. En sociologie, elle renvoie à la disparition de certaines pratiques, coutumes ou usages sociaux. En droit, elle concerne certains textes de lois, progressivement abandonnés. En gestion, elle désigne la perte de valeur résultant de facteurs internes ou externes à l’entreprise. En philosophie, elle a été pensée dans sa globalité en considérant que la modernité a pour corollaire la désuétude de tout ce qui constitue notre histoire et donc notre présent.

Au nom commun peut être accolé un adjectif qualificatif afin de mieux en déterminer la nature. Ainsi, l’obsolescence peut être dite « économique » car liés à des facteurs extérieurs à l’objet lui-même, « fonctionnelle » car déterminés par son inadaptation partielle ou totale aux besoins actuels,  ou encore « programmée » car décidés par le concepteur de l’objet. Ce dernier cas a fréquemment attiré l’attention des pouvoirs publics, des associations de consommateurs ou, plus largement du grand public, car l’obsolescence n’est alors plus déterminée par l’objet ou son environnement, mais résulte d’une action délibérée visant à augmenter la fréquence d’achat et de renouvellement du bien considéré.

Quels que soient son objet et le domaine dans lequel elle se manifeste, l’obsolescence s’inscrit dans une perspective dynamique : la plupart du temps, elle implique à la fois un abandon mais aussi un renouvellement.

Un tel constat conduit à interroger différentes disciplines (sociologie, gestion, économie, , linguistique, épistémologie…) pour comprendre les tenants et les aboutissants de la désuétude, qu’elle soit naturelle ou planifiée.

Reposant à la fois sur les idées de disparition et de nouvellement, la désuétude est-elle une conséquence inévitable de l’évolution et du progrès ? Est-elle légitime, c’est-à-dire dans l’ordre « naturel » des choses ? Sur quels fondements et pour quelles raisons peut-on parfois la refuser ? Quels en sont alors les risques ?

Si vous souhaitez soumettre une communication, vous devez envoyer votre projet (2 pages maximum) à nicolas.praquin@u-psud.fr avant le 15 mai 2017. Vous serez averti avant le 5 juin 2017 si votre communication est retenue ou pas. Votre projet doit notamment comporter l’indication de votre spécialité scientifique, vos coordonnées, votre laboratoire de recherche et votre institution de rattachement.

iut sceaux obsolescence

Prix d’Amsterdam 2017

Placé et organisé sous le haut patronage de l’Initiative franco-néerlandaise et de l’ambassade des Pays-Bas en France, le Prix d’Amsterdam a pour objectif de récompenser tous les deux ans un/e étudiant/e français/e afin de l’inciter à poursuivre des recherches en sciences humaines et sociales aux Pays-Bas. Le Prix d’Amsterdam sera décerné pour la quatrième fois en 2017.

Conditions d’éligibilité du Prix d’Amsterdam

Pour postuler, les candidats doivent répondre aux conditions suivantes :

  • être de nationalité française ;
  • être un/e jeune diplômé/e en sciences humaines et sociales (histoire, histoire de l’art, lettres, langue et culture, sciences politiques, sociologie, anthropologie, philosophie, droit, économie, journalisme, géographie, urbanisme/architecture, arts, psychologie, éducation, etc.) ;
  • être en train de préparer un Master ou une thèse au sein d’un établissement d’enseignement supérieur (tout établissement français ou étranger est éligible) et avoir pour projet de passer une année universitaire aux Pays-Bas ;
  • le mémoire de recherche, le Travail d’Étude et de Recherche (TER) ou le sujet de thèse devra obligatoirement porter sur les Pays-Bas. Dans le cas d’une approche comparée avec d’autres pays, la partie néerlandaise de la problématique devra être suffisante pour justifier un séjour d’un an aux Pays-Bas.

Le Jury

Le lauréat sera sélectionné par un jury composé de spécialistes de grande renommée, de chercheurs et d’enseignants-chercheurs issus d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche français.

Critères d’attribution

Le Prix d’Amsterdam sera attribué selon les principaux critères suivants :

  • la motivation du candidat ;
  • l’originalité et la qualité de son projet ;
  • l’excellence du travail académique écrit soumis à l’appréciation du jury. Ce travail peut être de plusieurs natures : mémoire, TER, chapitre rédigé d’un mémoire en cours de rédaction, article etc. ;
  • la qualité de l’entretien du candidat avec le jury. Le jury auditionnera tous les candidats dont il aura retenu le dossier.

La décision du jury est irrévocable. Il n’y a pas de recours possible. Le jury est indépendant et souverain. Après examen des dossiers, il se réserve le droit de ne pas attribuer le Prix s’il estime que les dossiers ne correspondent pas aux critères du Prix d’Amsterdam.

Dotation du Prix

La dotation de ce prix d’excellence est de 15.000 €. Le montant attribué sera versé en 2017 sur le compte bancaire français du lauréat. Le Réseau franco-néerlandais prend en charge le billet de train 2e classe aller-retour de France aux Pays-Bas du lauréat. Le Prix d’Amsterdam peut recevoir des donations de divers organismes publics et privés.

Remise du prix

Le Prix d’Amsterdam sera remis au lauréat par l’ambassadeur des Pays-Bas en France, lors d’une réception à la résidence des Pays-Bas à Paris. La date de la cérémonie est fixée en concertation avec le lauréat, les membres de l’Initiative franco-néerlandaise et le jury du Prix d’Amsterdam. L’organisation du Prix d’Amsterdam proposera une liste d’invités aux services compétents de l’ambassade des Pays-Bas en France, qui se chargeront d’établir une liste définitive. Les invitations officielles seront envoyées par l’ambassade.

Obligations et engagements du lauréat

Durée du séjour : dès la remise du prix, le lauréat s’engage à organiser et effectuer un séjour d’une année dans une université néerlandaise en 2017 et 2018.

Nature du séjour : au cours du séjour, le lauréat mènera à bien le projet de recherche qui a fait l’objet de la candidature, ou la contribution qu’il souhaite apporter à celui-ci à l’occasion de son séjour aux Pays-Bas.

Hébergement : l’hébergement est à la charge du lauréat. Il pourra bénéficier à cet égard des conseils et de l’appui – autre que financier – du Réseau franco-néerlandais.

Couverture sociale : la couverture sociale (assurance maladie et responsabilité civile) du lauréat durant son séjour aux Pays-Bas est à sa charge. Le Réseau franco-néerlandais se tient à la disposition du lauréat pour le conseiller et lui indiquer la meilleure marche à suivre en fonction de sa situation.

Inscriptions : le lauréat est personnellement responsable des inscriptions nécessaires auprès des établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche localisés aux Pays-Bas, dans lesquels il souhaite effectuer son séjour d’études ou de recherche. L’organisation du Prix d’Amsterdam pourra fournir, à la demande du lauréat, des lettres de recommandation à cette fin.

Bilan des activités : le lauréat présentera dans un rapport le bilan des activités scientifiques, pédagogiques ou culturelles menées durant son séjour. Il y précisera également l’importance de l’obtention de ce prix dans son parcours personnel et donnera des conseils et des recommandations au prochain lauréat dans l’objectif de faciliter les démarches pour celui-ci. Si le candidat ne fournit pas de bilan détaillé dans un délai de 2 mois après la fin du séjour, le montant de la bourse devra être intégralement remboursé à l’ambassade des Pays-Bas en France.

Communication sur le Prix, les travaux et les lauréats

Toutes les communications réalisées par les organisateurs et/ou le/la lauréat/e sur les travaux réalisés dans le cadre de ce prix mentionneront au-delà des mentions obligatoires (nom du lauréat et source) le titre « Prix d’Amsterdam ».

L’organisation du Prix d’Amsterdam pourra, en concertation avec le/la lauréat/e, communiquer des informations sur les lauréats et leurs travaux, tel que le rapport final de son séjour, et les intégrer dans sa communication dans les conditions susvisées, à l’occasion d’actions de communication interne et de relations publiques concernant le déroulement du Prix d’Amsterdam.

Ces actions de communication et de relations publiques visent notamment toute information sur tout support à destination des organisateurs, des partenaires et du grand public, tels que les membres du jury, des représentants de l’ambassade de France, de l’ambassade des Pays-Bas, du Réseau franco-néerlandais, des départements universitaires concernés, des anciens lauréats et des sponsors, sans que cela confère une rémunération, un droit ou un avantage quelconque autre que l’attribution du Prix d’Amsterdam.

Les conditions de participation

La date limite de réception des dossiers de candidature au Prix d’Amsterdam est fixée au 31 mars 2017.

Les dossiers devront être envoyés sous format PDF à Thomas Beaufils, secrétaire du Prix d’Amsterdam, directeur du Réseau franco-néerlandais aux deux adresses e-mails suivantes (les candidats recevront un accusé de réception) : thomas.beaufils@univ-lille3.fr et christiaan.seemann@univ-lille3.fr.

Les dossiers devront comporter les pièces suivantes (réunies dans un PDF unique) :

  1. La copie d’une pièce d’identité ;
  2. Une lettre de recommandation du directeur de mémoire de Master ou de la thèse ou d’un enseignant-chercheur ayant encadré le travail du candidat.
  3. Un exemplaire du travail académique écrit : mémoire de Master, TER, article, ou à défaut une copie des chapitres déjà rédigés ou d’un résumé.
  4. Un projet de recherche argumenté et motivé concernant le séjour aux Pays-Bas (5 pages maximum).
  5. Un CV détaillé, précisant si le postulant est déjà allocataire d’un autre prix ou d’une bourse.
  6. Un Relevé d’identité bancaire

Le choix de la structure d’accueil aux Pays-Bas revient au lauréat, avec l’aide de l’ambassade des Pays-Bas en France et du Réseau franco-néerlandais.

Seuls les dossiers complets seront pris en considération.

Tous les cas non prévus par le règlement seront arbitrés et décidés par l’organisation du Prix d’Amsterdam.

http://frankrijk.nlambassade.org/

http://nlfr.eu/

pays-bas fr-nl

Appel à projet de la Global Social Venture Competition 2017

Antropia ESSEC, en partenariat avec la Fondation d’entreprise DELOITTE, lance son appel à projet pour l’édition 2017 de la Global Social Venture Competition (GSVC), le concours mondial de business plans sociaux dédiée aux étudiants et jeunes diplômés.  

L’essentiel à retenir :

  • Date limite de candidature : 5 décembre 2016
  • Type : appel à projets, entrepreneuriat social, étudiants et jeunes diplômés

La Global Social Venture Competition

La Global Social Venture Competition, portée par l’université de Berkeley en Californie, est le concours mondial de business plans sociaux dédié́ aux étudiants et aux jeunes diplômés. L’ESSEC Business School et son catalyseur d’entreprises sociales Antropia, coordonne la compétition sur toute l’Europe et l’Afrique Francophone.

Au-delà des 80.000 $ à la clef, nous apportons aux équipes l’accompagnement, la mise en réseau, et l’exposition nécessaire pour révéler tout le potentiel de leur projet. Le programme s’appuie à la fois sur l’expertise pédagogique de la Chaire Entrepreneuriat Social de l’ESSEC et le savoir-faire d’Antropia dans l’accompagnement d’entrepreneurs sociaux :

  • Mentoring et accompagnement personnalisé
  • Formations sur mesure
  • Rencontre avec des investisseurs et des experts du secteur
  • Opportunité unique de gagner un voyage pour pitcher son projet aux Etats-Unis

Sur l’ensemble des candidatures, 10 équipes sont retenues et bénéficieront d’un programme d’accélération entre Janvier et Avril pour participer à la finale francophone du concours. 2 projets sont alors sélectionnés pour aller disputer la finale internationale à Berkeley et tenter de décrocher un prix parmi les 80.000 $ à la clef.

Pour découvrir les détails du programme, rendez-vous sur le site internet 

Les critères de sélection

Chaque équipe doit compter au moins un étudiant ou un jeune diplômé (moins de 2 ans) de niveau BAC +4/5 minimum. Le projet doit être en phase de création ou de développement et lancé depuis moins de 2 ans.

  1. Potentiel de viabilité économique : à but lucratif ou non, l’organisation doit chercher à être financièrement autonome.
  2. Impact social et/ou environnementalle projet doit répondre à un besoin social et/ou environnemental et viser un impact social et/ou environnemental clair .
  3. Faisabilité : le projet doit avoir de vraies chances d’aboutir.
  4. Ambition de développement : le projet doit avoir un potentiel d’impact et de réplicabilité à grande échelle.

Comment candidater ?

Télécharger avant le 5 décembre 2016 inclus votre dossier de candidature sur la plateforme de la compétition 2017 – https://gsvc2017-emea-french.startupcompete.co/. Le dossier doit contenir :

  • L’Executive Summary (3 pages)
  • La synthèse d’au moins 10 entretiens avec des parties prenantes (bénéficiaires, clients…)
  • L’organisation de votre équipe et les CV des membres
  • Une présentation au format Powerpoint des concepts clés du projet

Lauréats des éditions précédentes

  • Faso Soap : Cette entreprise sociale du Burkina Faso a développé une innovation unique, un savon qui protège des moustiques et du paludisme. Retrouvez toutes les informations sur leur site internet
    • GSVC 2013 – Vainqueur de la finale mondiale et du prix de 25 000$
  • Zephyr & Borée: conjuguer technologies de pointe et énergie éolienne pour concevoir un cargo à voile moderne, à la fois performant et respectueux de l’environnement. Retrouvez toutes les informations sur cette solution de transport écologique en haute mer sur leur site.
    • GSVC 2016 : finaliste francophone participant à la finale mondiale
  • Keri&Care développe un réseau de salon de coiffure d’insertion pour permettre aux femmes immigré d’Afrique Subsaharienne de s’insérer socialement et professionnellement, par la formation et un emploi stable.
    • GSVC 2014 – vainqueur du prix du « Quick Pitch » à la finale mondiale
  • Gold of Bengalrevalorise l’industrie bangladaise de la fibre de jute, 1er pays producteur au monde, en se servant du jute comme d’un nouvel éco-matériaux qui permettra de remplacer la fibre de verre, très polluante, dans de multiples applications industrielles. Plus d’informations ici.
    • GSVC 2015 – finaliste francophone participant à la finale mondiale

Contact

Arthur Maréchaux, Tél. : +33 6 16 63 93 88 – marechaux@essec.edu

global-social-venture-competition

 

Kerviel-Société générale : la mobilisation pour le contribuable

Engagé depuis plusieurs années sur le dossier des 2 milliards d’euros de crédit d’impôt indûment offerts à la Société Générale, Julien Bayou se réjouit de la décision de Bercy d’engager la procédure dans l’affaire Kerviel pour récupérer cette somme équivalent à 30 euros par Français. Depuis le jugement de la Cour d’appel de Versailles reconnaissant la banque responsable de ses pertes, il aura fallu 7 longues semaines pour que Michel Sapin se rende à l’évidence : cet argent appartient aux Français-e-s et il est de son devoir de tout faire pour les récupérer. Julien Bayou regrette toutefois que le ministre ait choisi l’opacité en se cachant derrière le “secret fiscal”. Cette décision confirme que Christine Lagarde et Eric Woerth doivent répondre de leurs actes devant la justice.

Kerviel contre Société Générale

Il aura surtout fallu toute la mobilisation de celles et ceux qui considèrent que l’affaire dite Kerviel est bien une affaire Société Générale et une affaire d’Etat.

Cette décision de Bercy est une première manche importante. Pour Julien Bayou, la vigilance reste de mise car les tergiversations de Monsieur Sapin et le conflit d’intérêts dans lequel est placé son directeur de cabinet (ancien dirigeant d’une banque d’investissement de la Société Générale) n’incitent pas à la confiance. “Pas plus d’ailleurs que le choix de l’opacité fait par le ministre en se cachant derrière le “secret fiscal” pour ne pas communiquer sur le sujet. Le contribuable a le droit à la transparence sur le devenir de cette somme qui lui appartient” déclare Julien Bayou.

En tout état de cause, Julien Bayou maintient son action en justice pour obtenir l’annulation du crédit d’impôt. Ainsi, si Bercy tergiversait à nouveau, la Cour administrative d’appel pourrait prochainement contraindre le ministère des Finances à récupérer cette somme équivalent à 30 euros par Français.

Cette décision de Bercy vient également légitimer la démarche en justice lancée par Julien Bayou pour obtenir que Christine Lagarde et Eric Woerth rendent des comptes devant la justice pour des faits passibles de concussion : Si l’on envisage  – enfin – de récupérer les sommes après la décision de la Cour d’appel du 23 septembre 2016, c’est qu’on n’aurait jamais dû les verser avant que la justice ne se prononce. Cette procédure a d’ailleurs peut-être incité Michel Sapin à agir puisqu’il s’exposait aux mêmes poursuites en tardant à réclamer les sommes à la Société Générale.

Quant à la Société Générale, elle est responsable de ses pertes et doit rendre l’argent. Elle s’est déjà suffisamment illustrée en étant la plus active au Panama et en réalisant plus de 30% de ses bénéfices dans les juridictions offshores selon la Plateforme paradis fiscaux et judiciaires. “Si d’aventure elle venait à refuser de rendre cet argent, alors il faudra aider ses clients à changer de banque : il est temps de mettre fin à l’impunité des banquiers” conclut Julien Bayou.

BAYOU julien Kerviel.
Julien Bayou

Féminisation des conseils d’administration : des efforts à faire

Deloitte vient de publier, pour la deuxième année, la radiographie de la gouvernance des sociétés cotées avec un regard porté sur la féminisation. Ce rapport résulte de la lecture des pratiques et de la structure de gouvernance de 343 sociétés cotées sur le marché EuroNext Paris. Il mesure ainsi pour la première fois sur un échantillon de cette taille le taux de féminisation des comex.

Say on pay : la saison de la maturité

La saison des assemblées générales de 2016 était la troisième année de mise en œuvre du vote consultatif des actionnaires, dit ” Say on pay “, sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux. Si le taux d’approbation moyen a été en très légère hausse en 2016 (89% contre 88% en 2015) au sein du SBF 120, l’événement majeur a été le rejet par les actionnaires, pour deux sociétés du CAC 40 et deux sociétés du CAC Small, de la résolution relative aux éléments de rémunération de leurs dirigeants. L’étude note également que pour les entreprises du CAC Small, le taux d’approbation moyen (90%) est en recul de 3 points par rapport à 2015.
Les assemblées générales 2016 ont aussi été l’occasion pour les conseils de solliciter auprès des actionnaires l’autorisation d’attribuer les Long Term Incentive (LTI), principalement sous la forme ” d’actions gratuites ” ou ” d’actions de performance “, bénéficiant des nouvelles dispositions introduites par la loi Macron du 4 août 2015. Les résolutions relatives à l’attribution de ces actions de performance ont été en hausse de 200% pour les sociétés du CAC 60 et de 50% pour les sociétés du CAC Mid 60. S’il n’y a eu qu’un nombre très faible de résolutions rejetées (2%), un tiers d’entre elles ont recueilli moins de 80% de suffrages favorables, ce qui en fait un des sujets les plus contestés par les actionnaires.

La féminisation croissante des conseils

La loi Copé-Zimmermann du 27 janvier 2011 a introduit la règle d’une représentation minimale de 40% de chaque sexe au sein des conseils à l’issue de la première assemblée générale de 2017. Sous cette contrainte, la proportion de femmes au sein des conseils des sociétés du CAC 40 a progressé de 180% en 6 ans. Pour autant, à un an de l’échéance, le nombre de femmes manquantes est encore très significatif, même s’il a progressé de manière positive, notamment dans les groupes faisant référence au code AFEP MEDEF dont la date butoir était 2016.
Sur la base des hypothèses retenues, les sociétés du CAC All tradable (SBF 120 + CAC Small) font ainsi face à un déficit de 235 administratrices au sein de leurs conseils. A la condition que l’arrivée d’une administratrice soit associée au départ d’un administrateur, et si les sociétés du SBF 120 poursuivent leurs efforts en 2017, une large majorité d’entre elles devraient être au rendez-vous en 2017, leur déficit d’administratrices étant comparable aux progrès enregistrés en 2016.
En revanche, pour les sociétés du CAC Small, le déficit est à ce jour de 165 administratrices, à comparer aux 47 entrées comptabilisées en 2016. Dès lors, il est probable que beaucoup de sociétés ne seront pas en conformité avec les exigences de la loi Copé-Zimmermann à l’issue de leur assemblée générale de 2017.
Nous ne pouvons que nous réjouir des progrès réalisés en quelques années. Pour autant, la dynamique engagée doit s’amplifier pour devenir une pratique durable et s’étendre aux sphères du pouvoir exécutif, encore trop masculin avec un tiers des comités exécutifs du SBF 120 composé exclusivement d’hommes “, estime Denis Lesigne, Directeur Capital humain chez Deloitte.

Des administrateurs français moins rémunérés que leurs collègues européens

La rémunération des administrateurs, versée sous la forme de ” jetons de présence “, est très variable d’une entreprise à l’autre et fortement dépendante de la participation et de la présidence de comités spécialisés du conseil. Ceci explique pour partie l’écart de rémunération constaté entre les administrateurs indépendants et les administrateurs non indépendants (34% au sein du CAC Small et 29% au sein du CAC 40) et, dans une moindre mesure, l’écart existant entre les femmes et les hommes (8% au sein du CAC 40 et 6% au sein du CAC Small).
Concrètement, si le montant médian d’un administrateur du CAC 40 (hors dirigeant exécutif) est de 65 k€, il est de 39 k€ pour le CAC Next 20, de 35 k€ pour la CAC Mid 60 et de 15 k€ pour le CAC Small. Alors que la charge de travail et les responsabilités des administrateurs ne cessent de croître, cette pratique positionne la France très en retrait par rapport à de nombreux pays européens (UK, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas…).

Prédominance des pratiques de l’autoévaluation du conseil

L’évaluation des travaux du conseil, recommandée par toute les bonnes pratiques de gouvernance, est encore très largement limitée à un processus d’autoévaluation. En effet, l’autoévaluation au sein du CAC 40 demeure très majoritaire avec seulement une société sur quatre qui fait appel à un cabinet externe. Au sein du CAC Small, un peu plus d’une entreprise sur deux déclare procéder régulièrement à l’évaluation des travaux du conseil, c’est également le processus de l’autoévaluation qui est le plus souvent retenu (82%).
” Pour les grandes entreprises, l’évaluation du conseil est un exercice rodé dont l’apport est reconnu. Néanmoins, le CAC Mid 60 et le CAC Small restent encore réticents à l’idée de faire appel à un cabinet externe. Autre voie de progrès, l’évaluation demeure un processus plutôt autocentré. Les relations avec les actionnaires ou les parties prenantes n’y sont pas évoquées et il est rare que le conseil considère son action de manière pluriannuelle ou revienne sur l’évaluation des décisions qui ont été prises (ou pas) “, conclut Carol Lambert, Associée Ethique et Gouvernance responsable du Centre de Corporate Governance de Deloitte France.

deloitte féminisation

Affaire Kerviel : Michel Sapin en plein conflit d’intérêts ?

Alors que le gouvernement gagne du temps depuis fin septembre sur le dossier du remboursement par la Société Générale des 2,2 milliards d’euros de déduction fiscale perçus dans le sillage de l’affaire Kerviel, Michel Sapin a annoncé le 9 novembre que la décision de Bercy sera couverte par le “secret fiscal”.

Julien Bayou, porte-parole d’EELV, dénonce le choix de l’opacité fait par Michel Sapin. “Il s’agit d’une décision scandaleuse qui protège uniquement les intérêts de la banque au mépris de ceux des Français. Elle illustre les conflits d’intérêts majeurs à l’oeuvre dans cette affaire. Ce type d’agissements ne fait que renforcer la défiance des Français à l’égard du pouvoir politique”.

Que fait Monsieur Michel Sapin ?

Quel pire jour que la victoire “anti-élites” de Trump choisir pour annoncer qu’on va couvrir la Société Générale, l’ex banque de son directeur de cabinet ?

Julien Bayou dénonce une hypocrisie manifeste. En effet, il faudra attendre le prochain rapport annuel de la banque pour connaître le sort fait à ce crédit d’impôt : les 2 milliards d’euros n’y passeront pas inaperçus (ils figuraient d’ailleurs dans les rapports annuels 2009 et 2010). On ne saura donc que dans un an si l’administration a récupéré les sommes, ou pas. Entre temps, Michel Sapin sera parti. Il sera trop tard pour le poursuivre pour avoir agi trop légèrement avec l’argent du contribuable.

Pour Julien Bayou, “les 2,2 milliards, soit 30 euros par Français, appartiennent aux Français. A ce titre, ils doivent être informés des démarches engagées par le Ministère. Il appartient d’ailleurs au ministre de tout faire pour récupérer cette somme”.

Dans un contexte de profonde défiance vis à vis de cette oligarchie qui donne trop souvent l’impression de privilégier des intérêts privés à l’intérêt général, la seule réponse possible c’est la transparence” explique Julien Bayou. “Comment peut-on prétendre combattre la montée des populismes alors que l’on encourage l’opacité sur des décisions de cette importance ?

Les actionnaires comme les salariés ont intérêt à la transparence sur une décision qui peut atteindre le cours de l’action de l’entreprise.

Les citoyens contribuables ont bien évidemment intérêt à la transparence sur une décision aussi importante pour le budget français. “Les Français ont droit à la vérité, ces transactions ne doivent pas être faites derrière des portes closes. Il ne doit pas y avoir de secret sur de telles sommes”.

Seuls la banque et le directeur de cabinet de Michel Sapin, Thierry Aulagnon, ancien dirigeant d’une banque d’investissement de la Société Générale, ont intérêt à la discrétion.

Le conflit d’intérêt est manifeste.

Depuis le début du quinquennat Hollande, l’administration fiscale protège la banque, dans le secret.

Le secret entourant cette affaire dure depuis 2012. Julien Bayou est en effet encore en attente de la décision du tribunal administratif sur la publication de l’enquête interne à l’administration fiscale de 2012. L’existence de ce rapport, sur les conditions dans lesquelles la décision de déduire la somme de 2 milliards à la Société Générale a été prise, a été prouvée par la publication d’un Procès Verbal d’audition du directeur adjoint de la DVNI au ministère des Finances, dans le livre Kerviel : une affaire d’État – 2 milliards pour la société en général, publié en septembre 2016.

Quand est-ce que ce gouvernement fera-t-il preuve de courage ? Quand va-t-il cesser de courber l’échine face à la Finance ?” s’interroge Julien Bayou.

Le Président de la République doit trancher entre l’intérêt des Français et celui de la banque, défendu par son Ministre des Finances, et faire appliquer la loi.

BAYOU julien Michel Sapin

Les objectifs de la CJC

La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC), durant son Assemblée Générale accueillie par les associations Addal (Association des doctorants et docteurs d’Alsace) et StrasAir (Association of the International Researchers of Strasbourg) des 5 et 6 novembre 2016, a présenté ses objectifs prioritaires pour l’année 2016-2017 et renouvelé son bureau.

Objectifs de la CJC pour l’année 2016-2017

La CJC a renouvelé ses engagements afin d’améliorer les conditions de travail des jeunes chercheur-e-s en situation précaire en France et pour participer activement à la promotion du doctorat.

Réforme du doctorat : surveiller et accompagner la mise en application

Suivre l’application des nouveaux textes réglementaires tout en évitant la mise en œuvre d’interprétations préjudiciables aux doctorant-e-s. S’inscrire dans une logique d’amélioration continue des pratiques menant à la contractualisation de tous les doctorant-e-s pour effectuer leurs recherches.

Guide du doctorat : encourager les réflexions

Valoriser les bonnes pratiques décrites dans l’ensemble des fiches du “Doctorat à la Loupe” en interpellant les structures et personnes concernées par le doctorat.

Reconnaissance du doctorat par l’ensemble de la société

Encourager et engager les actions concrètes pour favoriser la reconnaissance des docteur-e-s comme atouts aussi bien dans tous les secteurs socio-professionnels, qu’ils soient publics ou privés.

Jeunes chercheur-e-s internationaux

Veiller aux bonnes conditions d’accueil et de travail en France des jeunes chercheur-e-s internationaux, notamment en suivant l’application réglementaire de la loi du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France.

Europe : une vision européenne du doctorat

Développer les réflexions de la CJC au sujet des enjeux européens des politiques de recherche, entre autre par des collaborations entre les jeunes chercheur-e-s européens.

Egalité femme-homme

Recueillir des informations sur les discriminations liées au genre au sein de l’ESR et travailler à une sensibilisation afin de promouvoir de bonnes pratiques.

Elections 2017

Placer les problématiques des jeunes chercheur-e-s au cœur des débats politiques qui vont accompagner les élections présidentielles et législatives 2017.

Renouvellement du bureau

La CJC a renouvelé son bureau composé de doctorant-e-s issus de l’ensemble du territoire et de disciplines variées :

A la présidence a été élu Yoann Abel de l’association A-Team of BioSE (Association des doctorants en Biologie, Santé et Environnement de l’Université de Lorraine).

A la vice-présidence ont été élus Farouk Alloush de l’association StrasAIR (Association of the International Researchers of Strasbourg), Manon Houbre de l’association Par(en)thèse (Association des doctorant-e-s de l’école doctorale Stanislas) et Alexandre Matic de l’association A’Doc (Association des Jeunes Chercheurs de Franche-Comté).

A la trésorerie a été élu Maximilian Lesellier de l’association Addal.

Au secrétariat a été élue Ophélie Morand de l’association Par(en)thèse.

confederation jeunes chercheurs cjc

 

Derrière l’affaire Kerviel, une affaire Christine Lagarde

Julien Bayou saisit la justice pour signaler des faits passibles de “concussion” par les anciens ministres Christine Lagarde et Eric Woerth, un délit puni de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 500 000 €.

“… pour favoriser la Société Générale”

Dans le sillage de l’affaire dite Kerviel, la Société Générale a touché plus de 2 milliards d’euros du contribuable en vertu d’un dispositif fiscal réservé aux victimes d’escroquerie.

Le 23 septembre 2016, la justice a décidé que la banque portait la plus grande part de responsabilité, au point que l’administration Sapin réfléchit – lentement – à réclamer les sommes à la Société Générale.

Pour Julien Bayou, “si l’on se pose – enfin – la question de récupérer les sommes après la décision de la Cour d’appel du 23 septembre 2016, c’est qu’on n’aurait jamais dû les verser avant que la justice ne se prononce”.

L’octroi d’un tel avantage, sans vérifier les responsabilités respectives de la banque et de son trader et en écartant tous les rapports d’experts estimant que la banque ne pouvait bénéficier de ce cadeau fiscal, témoigne d’une précipitation et d’une légèreté constitutives de graves négligences de la part de ministres chargés de la conduite des affaires de l’État au moment de l’octroi, en 2008, et pire s’il est démontré que les autorités de tutelle ont cherché à s’affranchir intentionnellement des textes applicables pour favoriser la Société Générale.

Christine Lagarde et Eric Woerth visés

Les ministres Christine Lagarde et Eric Woerth doivent donc rendre des comptes pour des carences, négligences et fautes passibles du délit de concussion puisqu’il s’agit bien d’avoir accordé […] une exonération d’impôts en violation des textes légaux ou réglementaires. es agissements des membres de leurs cabinets ou des hauts fonctionnaires éventuellement responsables pourraient également être passibles de poursuites devant la Cour de discipline budgétaire et financière.

Il appartient désormais au procureur de la République d’engager les poursuites qu’il estime pertinentes.

Pour Julien Bayou, “les ministres Sapin et Eckert s’exposent aux mêmes poursuites s’ils tardent à réclamer les sommes à la Société Générale”.

Julien Bayou
bayou julien Christine Lagarde

Mme Najat VALLAUD-BELKACEM pour la fin du pluralisme en économie ?

Madame Najat VALLAUD-BELKACEM Souhaitez-vous vraiment la fin du pluralisme en économie ?  Madame la Ministre, vous le savez l’économie est en crise. C’est un constat que nul ne conteste. Cette crise est une crise externe car sa capacité à expliquer et à comprendre le fonctionnement contemporain du capitalisme est légitimement mise en doute compte tenu de son incapacité à prévoir la crise de 2008 et plus encore à en décrire de possibles voies de sortie. Elle est aussi, et c’est lié, une crise interne consécutive à une entreprise de purification idéologique en cours depuis maintenant vingt ans.

Cette entreprise de purification a pris un visage plus explicite et inquiétant avec la parution de l’ouvrage Le Négationnisme économique et comment s’en débarrasser paru début septembre 2016. Mis à part l’AFEP, aucune association savante n’a dénoncé la violence et l’indignité du propos, qui se situe bien au-delà de la controverse scientifique, ainsi que son incroyable indigence. Lorsqu’un texte appelle à se « débarrasser » d’une partie des contradicteurs scientifiques, et que celui-ci n’est condamné par personne, ne peut-on légitimement considérer qu’il y a urgence à agir ? Vous êtes vous-même directement accusée d’être dans le camp des négationnistes : « La ministre Najat Vallaud-Belkacem avait formellement promis à l’AFEP la création d’une section CNU (…) ouverte à toutes les formes de négationnisme économique » (op cit, p.197).

Cette violence est à l’appui d’un programme politique explicite : celui d’éradiquer toute forme de discussion politique sur l’économie pour laisser libre cours à une approche qui ne peut se perpétuer que par la terreur intellectuelle. M. Hautcoeur, Président de l’École des Hautes études en sciences sociales (EHESS) indique ainsi dans Le Monde du 20/09/2016 : «Ici, on pourrait s’amuser de voir des partisans de la concurrence réclamer le monopole professionnel, des partisans de l’autorité des revues spécialisées publier un ouvrage dans un domaine (l’épistémologie) qu’ils ne connaissent pas, des victimes du prétendu « négationnisme» dénier le droit de s’exprimer à leurs opposants, et des chercheurs éminents affirmer que sont définitivement trouvées les solutions à tant de questions aussi complexes que débattues et évolutives. On pourrait en conclure que, décidément, l’économie est trop sérieuse pour être laissée aux seuls économistes. Malheureusement, ce scientisme étroit contribue aussi à la mise en doute de toute science sociale et à la montée des violences de tout genre qui va avec. ». P-C. Hautcoeur reprend ici à son compte le cœur de notre argumentaire pour créer un appel d’air et sauver la possibilité d’un débat.

Madame la Ministre, vous nous avez assuré de votre plein soutien, de celui du gouvernement et du Président. Nous vous avons convaincue que l’unique solution durable qui permettrait d’assurer le pluralisme en économie serait de créer une nouvelle section CNU reliant économie et sciences sociales. Vous avez signé un décret l’instituant. Plus de 600 chercheurs la réclament. 350 ont déjà indiqué qu’ils la rejoindraient si elle était créée. Une pétition en ligne a recueilli plus de 5 000 signatures de chercheurs français et étrangers internationalement connus. De nombreux étudiants en économie réclament une telle section depuis plusieurs années pour permettre l’ouverture de parcours de formation diversifiés. Une telle section n’enlèverait évidemment rien aux collègues économistes qui souhaitent continuer dans la même voie. Elle ouvrirait simplement à la diversité !

Nous sommes, et nous avons toujours été favorables aux débats car nous pensons que c’est seulement dans la confrontation d’interprétations opposées que progresse la connaissance.   Madame La Ministre, le constat est connu. Si vous n’agissez pas, le pluralisme de la pensée disparaîtra sous peu. C’était un fait statistique. C’est maintenant un programme politique dûment annoncé et argumenté.

Madame la Ministre, votre responsabilité est grande : vous avez la possibilité d’un geste institutionnel qui pourra rendre possible une pensée pluraliste, ouverte et dynamique en économie.

Madame la Ministre : publiez maintenant le décret que vous avez signé et qui institue une nouvelle section CNU « économie et société »

André Orléan, Président de l’AFEP
et l’ensemble du Conseil d’Administration de l’AFEP

Najat VALLAUD-BELKACEM

Pétition en ligne sur : http://assoeconomiepolitique.org/petition-pour-le-pluralisme-maintenant/

afep Najat VALLAUD-BELKACEM

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