Le sujet du post-doctorat proposé par Sciences Po Grenoble porte sur les modèles économiques et des formes de coopération inter-organisationnelle dans le covoiturage. Le détail du projet est en pièce jointe
Le post-doctorat débutera en septembre ou octobre 2019 à 80% de quotité de travail.
Le ou la candidat.e recruté.e sera hébergé.e au laboratoire PACTE, basé à Sciences
Po Grenoble.
Pour candidater, envoyez un CV, ainsi qu’une publication ou un chapitre de thèse
en lien avec le thème avant le 25 juin 2019, par mail à amelie.Artis@iepg.Fr
Des entretiens auront lieu à Sciences Po Grenoble le mardi 9 juillet 2019.
Sciences Po Grenoble 1030 av. centrale – Domaine Universitaire 38400 Saint-Martin-d’Hères Tél. 04 76 82 60 00
Cnam incubateur lance cette année sa troisième e édition du Prix des femmes entrepreneures. Avec pour objectif de récompenser le dynamisme des femmes créatrices d’entreprises, ce concours, totalement gratuit, est ouvert depuis le 15 avril 2019. Les femmes porteuses d’un projet, ou ayant créé leur structure en France, ont d’ailleurs jusqu’au 13 juin 2019 pour candidater. Il faut faire vite…
CNAM INCUBATEUR
Lorsque le Cnam incubateur propose d’incuber
Les projets présentés se doivent d’être innovants et de receler un fort potentiel de croissance au niveau national ou international. Les candidates présélectionnées seront auditionnées par un comité de sélection. Les critères d’évaluation reposent sur la base du profil de l’équipe fondatrice, de la présentation, du potentiel de développement et du caractère novateur du projet.
Deux
lauréates seront récompensées par le Prix des femmes entrepreneures Cnam
Incubateur 2019, lors de la cérémonie de remise des prix le mercredi 19 juin
2019. Elles bénéficieront d’une incubation en résidence fixe d’une durée de six
mois pour le projet retenu. Cet accompagnement comprend des rendez-vous
privilégiés avec des mentors et des expert·e·s juridiques et financiers, des
ateliers thématiques, un accès à un espace de travail, à des salles de réunion
et à l’espace BtoB.
Banque
Populaire soutient le Cnam Incubateur et la création d’entreprise. Sabine
Calba, directeur du développement des Banques Populaires, sera la présidente
d’honneur du jury du Prix des femmes entrepreneures 2019.
Pour
participer, il suffit de télécharger le dossier de candidature sur le site du
Cnam incubateur : http://www.cnam-incubateur.fr/ et l’envoyer complété par voie
électronique au plus tard le 13 juin 2019 à 17h à l’adresse suivante : incubateur@cnam.fr
Sophie Mougard, directrice de l’École des Ponts ParisTech, a nommé Roger Frank référent à l’intégrité scientifique de l’École. Roger Frank est professeur honoraire de l’École des Ponts ParisTech et directeur de recherche émérite au Laboratoire Navier (équipe géotechnique – Cermes).
Pour la déontologie scientifique et à l’intégrité scientifique
L’École des Ponts ParisTech attache depuis toujours la plus grande importance à la déontologie scientifique et à l’intégrité scientifique. À cet égard, elle a récemment adhéré à la Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche du 26 janvier 2015, élaborée par le CNRS et de nombreux autres organismes de recherche français.
Déclinée en sept
principes, la charte a pour objet « d’expliciter les critères d’une démarche
scientifique rigoureuse et intègre, applicable notamment dans le cadre de tous
les partenariats nationaux et internationaux ». Les sept principes d’intégrité précisés sont les
suivants :
respect des dispositifs législatifs et réglementaires
;
fiabilité du travail de recherche ;
communication ;
responsabilité dans le travail collectif ;
impartialité et indépendance dans l’évaluation et
l’expertise ;
travaux collaboratifs et cumul d’activités ;
formation.
L’École des Ponts ParisTech estime ainsi nécessaire de nommer un référent à l’intégrité scientifique afin d’aider à la mise en œuvre de la charte et à la résolution d’éventuels problèmes relevant de cette intégrité. L’intégrité scientifique doit concerner tous les acteurs impliqués dans les activités de recherche de l’École : chercheurs, doctorants, ingénieurs, techniciens, personnels de soutien et d’appui. Pour l’École, il s’agit non seulement de donner du crédit à sa production scientifique, mais également d’assurer un rapport de confiance entre elle, ses chercheurs et la société.
Qui est Roger Frank ?
Roger Frank a consacré toute sa carrière aux Ponts et Chaussées (au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées, le LCPC, puis à l’École des Ponts ParisTech), où il a notamment mené des recherches sur les essais en place en géotechnique et le calcul des fondations. Il a dirigé le Centre d’enseignement et de recherche en mécanique des sols (CERMES, centre commun ENPC-LCPC) de 1992 à 2002. De 1998 à 2004, il a présidé le Comité européen en charge de l’Eurocode 7 « Calcul géotechnique ». Roger Frank a notamment reçu le prestigieux prix De Beer Award du Groupement belge de mécanique des sols pour la période 2009-2013, « destiné à récompenser un ingénieur hors pair qui a apporté des contributions importantes aux aspects théoriques, expérimentaux et de conception dans les domaines de la mécanique des sols et de la géotechnique ».
De 2013 à 2016, il a été membre extérieur élu du Conseil d’Établissement de l’Université Nationale Technique d’Athènes (NTUA). De 2013 à 2017, il fut le président de la Société internationale de mécanique des sols et de géotechnique.
La transformation numérique désigne le processus qui conduit une entreprise à intégrer les technologies digitales dans l’ensemble de ses activités dans le but de renforcer sa performance. Il s’agit d’une démarche centrée sur la donnée qui repose significativement sur l’exploitation d’un ensemble d’algorithmes plus ou moins sophistiqués. La finalité étant de favoriser l’acquisition de nouveaux prospects, de faciliter leur transformation en clients, et de garantir leur fidélité grâce à une exploitation optimale et augmentée des différentes fonctions de l’entreprise (marketing, supply chain, finance, RH, etc.).
Une transformation réussie est en effet censée garantir une organisation cohérente et « intelligente » capable de prévenir l’attrition d’un client, d’anticiper les attentes d’un prospect, d’élaborer une offre dédiée, etc. Les potentiels sont nombreux et ce, qu’elle que soit le maillon de la chaîne de valeur concerné. Amazon n’a-t-il pas déposé en 2013 un brevet lui permettant d’acheminer un colis avant même que son « acheteur » ait passé commande ?
Appel à contributions coordonné par José ALLOUCHE – Professeur (émérite) des Universités, IAE/Sorbonne Graduate Business School – Paris 1 Panthéon Sorbonne Directeur scientifique de la Chaire RGCI/Responsabilité Globale Capital Immatériel
On retrouve aussi l’emploi de robots conversationnels, véritables majordomes 2.0, dans le but de garantir une disponibilité permanente. L’avantage est double, d’un côté l’utilisateur est informé en temps réel, de l’autre l’entreprise accède à un gisement de commentaires, véritable mine d’or marketing, qui permet de raffiner le fonctionnement et l’offre de l’organisation. Résultat, le rêve d’une offre entièrement personnalisée est désormais envisageable. L’algorithme de recommandation Netflix repose par exemple sur une connaissance approfondie de ses utilisateurs. Même l’illustration de la jaquette du film suggéré est adaptée en fonction du parcours de l’abonné ciblé. La plateforme recense, pour ce faire, pas moins de 80 000 micro-genres et 2000 « communauté de goût ». Netflix exploite par ailleurs les données massives dans le but d’élaborer des offres nouvelles. Les datascientist de l’entreprise californienne ont par exemple pu identifier que les internautes qui apprécieraient un remake d’une série britannique des années 90, aimaient également les films de David Fincher et l’acteur Kevin Spacey : c’est ainsi qu’ « House of Cards » est né. Le succès commercial de cette série iconique étant notamment gagé sur la compilation schématique de ces trois observations. La transformation numérique est sans nul doute un levier inédit d’opportunités stratégiques.
Il importe cependant de noter que si la transformation numérique revêt de nombreux avantages, il s’agit néanmoins d’une démarche complexe. Qui n’a jamais été confronté à un chatbot aux performances désespérantes ? A une publicité supposément personnalisée qui « tombe à l’eau » ? Par ailleurs, la transformation digitale entraine un bouleversement organisationnel majeur (désilotage, collaborations adhoc, etc.) et suscite de nombreux séismes à l’échelle du marché (disparition des barrières spatiales et temporelles, redistribution des modes d’intermédiation, etc.). Les acteurs historiques se voient en conséquence confrontés à de nouveaux entrants « data natives » qui redéfinissent les frontières du marché et les business models traditionnels. Les acteurs en place doivent ainsi faire face à la prolifération de plates-formes numériques qui les contournent en mettant directement en relation prestataires et demandeurs. A ce propos, Brian Chesky, directeur d’Airbnb, tweetait : « Marriott veut proposer 30 000 chambres de plus cette année. Nous les ajouterons en deux semaines ». Airbnb est en effet le premier acteur mondial de l’hôtellerie alors qu’il ne possède pas un seul hôtel. Qui aurait pu imaginer, il y a seulement 10 ans, une telle configuration ? Le risque qu’une entreprise perde pied en raison d’une modification des règles du jeu portée par le digital concerne désormais toutes les organisations. Entre opportunités et menaces, la transformation digitale est un enjeu fondamental qui revêt de nombreuses problématiques complexes, et ce tant au niveau opérationnel que stratégique.
C’est pourquoi le GReMOG/Groupe de Recherche en Management des Organisations Globalisées, laboratoire de recherche de l’Ecole PPA, en partenariat avec La Revue des Sciences de Gestion (La RSG) et Management & Data Science (MDS), organise le 24 Janvier 2020 une journée de recherche et d’études consacrée à la digitalisation de la vie économique et en particulier, à la transformation digitale de l’entreprise. Au cours de la journée, des chercheurs, des experts et des chefs d’entreprises auront l’occasion de s’interroger sur les évolutions et tendances de fond de la digitalisation de l’entreprise, dans ses aspects managériaux, marketing et stratégiques.
Les papiers présentés peuvent prendre la forme de résultats d’études et d’expérimentation, de recherches en cours ou d’états de l’art dans les domaines suivants :
Digitalisation et Marketing – Big Data et connaissance client – Fidélisation/Churn – Marketing prédictif – Transparence des algorithmes
Digitalisation et Communication – Communication digitale et medias sociaux – Communautés de marque – Contenus personnalisés
Digitalisation et RH – Transformation digitale et enjeux organisationnels – Le recrutement prédictif – Big data et diversité
Digitalisation et Stratégie d’entreprise – La digitalisation comme levier concurrentiel – L’impact de la digitalisation sur la gouvernance des entreprises – Le nouveau monde vs l’ancien monde : évolution des jeux d’acteurs au sein des filières
Procédure d’évaluation des papiers
Les participations soumises à cette journée de recherche devront être adressées par courrier électronique à Monsieur José Allouche (jose.allouche@orange.fr).
15 octobre 2019 : Proposition d’un article, étude de cas ou avis d’expert (consignes aux auteurs)
15 novembre 2019 : Notification aux auteurs
15 décembre 2019 : Proposition de la version finale
Management & Data Science est une revue scientifique de l’AIM, en open access, qui analyse l’impact du big data et de la transformation digitale sur le management (Stratégie, Marketing, Ressources Humaines, etc.).
15 décembre 2019 : Proposition de la version finale
Depuis plus de cinquante ans, La Revue des Sciences de Gestion vise à offrir une tribune à des recherches originales et innovantes en gestion. Sans se limiter à une thématique, sans exclusivité disciplinaire, sans parti-pris méthodologique, La RSG, est une revue indépendante, internationale, généraliste et innovante.
Gras Savoye Willis Towers Watson publie son panorama mondial des rémunérations en 2018, le « Global 50 Remuneration Planning Report 2018 ». Le rapport détaille les conditions d’emploi et les pratiques salariales à l’œuvre dans 60 pays et pour 50 postes définis, tout en tenant compte du contexte socio-économique. En France, les réformes pour fluidifier le marché de l’emploi permettent au pays d’être l’un des pays d’Europe de l’Ouest les plus animés en la matière ; malgré tout, le salaire moyen et le pouvoir d’achat des Français placent le pays tout juste dans la moyenne européenne.
Le pouvoir d’achat c’est aussi cela…
Des salaires et un pouvoir d’achat dans la moyenne européenne
Sur les vingt-et-un pays européens décrits dans le rapport de Willis Towers Watson, la France se place dans la moyenne, à la fois concernant le salaire moyen et le pouvoir d’achat, soit à la 12e place du classement. Le salaire moyen s’établit en effet à 34 486 euros, juste avant le Royaume-Uni (30 131 euros) mais derrière l’Irlande (35 722 euros). Quant au pouvoir d’achat, il représente 27 236 euros pour les salariés français : entre l’Espagne (25 135 euros) et la Suède (27 292 euros). Les pays d’Europe bénéficiant du meilleur salaire moyen sont, dans l’ordre : la Suisse, le Luxembourg et le Danemark. En termes de pouvoir d’achat, les pays les mieux placés sont toujours la Suisse et le Luxembourg, l’Allemagne se positionnant en troisième position.
Concernant les fonctions managériales, la situation est sensiblement la même concernant les salaires puisque l’Hexagone se place à la 11e place du classement. Les managers français touchent en moyenne 77 254 euros, entre les Finlandais (72 373 euros) et les Britanniques (79 701 euros). En revanche, la situation est meilleure concernant leur pouvoir d’achat : il s’établit en France à 55 477 euros pour les managers, soit à la 7e place du classement, juste avant l’Espagne (54 518 euros) et juste après le Royaume-Uni (57 832 euros).
Des spécificités françaises depuis 2018 impactant le marché de l’emploi
Le rapport de Willis Towers Watson souligne cependant des disparités entre les vingt-et-un pays européens analysés.
« Le contexte est très diversifié d’un pays à l’autre, notamment entre pays d’Europe de l’Ouest. Chaque pays présente une culture très singulière, notamment dans les politiques salariales et celles liées à la protection de l’emploi ».
Propos de Ludovic Wolff, responsable de l’activité rémunération chez Willis Towers Watson
Depuis 2018 et la série de réformes engagées par le Gouvernement d’Emmanuel
Macron sur le marché de l’emploi, la France s’ouvre quant à elle à de grandes
perspectives de changement, contrairement à la plupart de ses voisins
européens. L’entrée en vigueur de la réforme du code du travail, celle
concernant la réglementation sur l’égalité femmes/hommes en entreprise, mais
aussi le vote de la loi Pacte et la réforme de l’épargne retraite à venir
concourent à la flexibilisation du marché de l’emploi en France devenant, de
fait, un pays plus attirant pour les entrepreneurs français et investisseurs
étrangers.
Ludovic Wolff souligne : « Dans un environnement français complexe en raison de la multiplication des dispositifs (intéressement, participation, abondement, PERCO, article 83, etc), on recherche désormais plus de flexibilité. Si on enlève de la rigidité, on développe du même coup de l’employabilité. » Et conclut : « Reste à offrir aux collaborateurs un certain
nombre de choix concernant leur vie professionnelle et en particulier
l’individualisation des rémunérations qui permettra d’améliorer sensiblement
l’attractivité de la France. »
À propos du Global 50 Remuneration Planning Report 2018
Le Global 50 Remuneration Planning Report 2018 de Willis Towers Watson
Global est conçu pour les multinationales qui ont besoin d’informations fiables
et cohérentes sur la rémunération, les avantages et le contexte économique
actuel. Il contient les dernières informations sur les salaires de 50 postes
dans 60 pays du monde.
Jérôme Baray, Professeur d’université à l’Université de Nouvelle Calédonie et spécialiste en géomarketing, vient de réaliser le tour de force de compiler les travaux de 8200 enseignants-chercheurs en Sciences de Gestion.
Jérôme Baray met en image les enseignants-chercheurs en sciences de gestion
Un site dynamique d’analyse sémantique sur 8200 enseignants-chercheurs en Sciences de Gestion
Jérôme Baray, du fait de sa spécialité en géomarketing, a l’habitude de faire tourner les données. Il aura mis cette fois sa connaissance des Systèmes d’information géographique (SIG), dans le domaine de la représentation spatiale, au service des Sciences de Gestion.
« C’est pour mieux comprendre les domaines de spécialité que j’ai utilisé cette technique, précise-t-il. J’ai réalisé cette analyse à partir d’un scraping des articles sur le site d’archives ouvertes HAL de 2013 à 2019, du repérage des mots-clés et d’un algorithme de détermination automatique de communautés thématiques. C’est comme cela, en utilisant javascript ainsi que des bibliothèques de fonctions (sigma.js, OII, D3) que j’ai découvert qu’il y avait 31 communautés thématiques de recherche différentes, ce que l’on ne pouvait imaginer avant de faire cette étude. »
Ce travail a été fait dans le cadre des activités du groupe de veille scientifique de l’AFM animé également par Mathilde Gollety, Professeur à l’Université Paris 2, et Amina Bécheur, Professeur à l’UPEM et présenté au congrès AFM du Havre le 16 mai 2019.
Jérôme Baray met les Sciences de Gestion en couleur
Grâce à cette représentation sous forme de graphe relationnel coloré, chacun des 8200 enseignants-chercheurs peut à présent se situer par rapport à ses propres thèmes de recherche et tisser de nouveaux liens avec la communauté, à l’image de ce que fait La Revue des Sciences de Gestion depuis sa création pour favoriser l’échange d’idées.
C’est la raison pour laquelle ces données sont rassemblées dans un site web dynamique d’analyse sémantique en libre accès où chacun des enseignants-chercheurs en Sciences de Gestion peut dorénavant retrouver sa communauté sur https://section06.000webhostapp.com/
La Confédération des Jeunes Chercheurs dénonce, dans un communiqué de presse du 23 mai 2019 dont nous reprenons en intégralité le contenu – la rémunération des vacations d’enseignement payées sous le SMIC horaire, alors que les jeunes chercheur-es vacataires sont au moins titulaires du grade de Master.
La Confédération des Jeunes Chercheurs fait une demande au Ministre de l’enseignement supérieur pour la revalorisation des rémunérations des jeunes chercheur-es vacataires
Sous le SMIC horaire
Depuis la hausse automatique du SMIC au 1er janvier 2019 à 10,03 euros brut, les enseignant‑es vacataires sont désormais payé‑es à l’heure de travail effectif 17 centimes en dessous du SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance). En effet, une heure de vacation équivalent TD est payée 41,41 euros brut[1] et représente 4,2 heures de travail effectif[2].
Rappelons que les 133 000 vacataires du supérieur estimés[3] ne sont que très rarement payé‑es mensuellement, mais parfois des mois voire plus d’un an après la fin de leur service. Par ailleurs, ils et elles ne bénéficient ni de la prise en charge partielle des frais de transport, ni des droits sociaux associés au paiement des cotisations sociales, sous prétexte qu’ils et elles disposeraient déjà d’une activité principale[4].
Les vacataires sont ainsi une main d’œuvre très bon marché qui,
dorénavant, ne bénéficie même plus d’un droit social aussi élémentaire que le
salaire minimum. Ce statut inique permet aux universités de faire peser sur les
plus précaires l’austérité budgétaire qui leur est imposée ou qu’elles mettent
en œuvre d’elles-mêmes.
En outre, une part importante des vacataires sont des doctorant‑es ne disposant d’aucun contrat de travail, dits agents temporaires vacataires (ATV), ou bien des docteur‑es devant se déclarer auto-entrepreneur‑es[5] pour justifier d’une activité principale auprès de l’université qui les emploie, comptant alors parmi les chargés d’enseignement vacataires. Aujourd’hui, la CJC estime à plus de 17 000 le nombre d’enseignant-es vacataires réalisant plus de 96 heures équivalent TD par année universitaire, soit au moins la moitié du service enseignement d’un-e maître-sse de conférence ou d’un-e professeur-e des universités, en étant rémunéré-es sous le SMIC horaire.
La situation actuelle des vacataires, et en particulier des ATV, doit alarmer l’ensemble de la communauté universitaire, à commencer par les responsables des composantes et les présidences d’université, qui font fonctionner leurs établissements et leurs UFR grâce à la précarisation d’une part importante de leur personnel enseignant. Et ce d’autant plus lorsqu’une part non négligeable de ces travailleuses et travailleurs réalisent leur recherche sans rémunération dédiée.
La demande au Ministre de l’enseignement supérieur
Cette année encore, la CJC demande donc à Frédérique Vidal,
Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation,
d’abroger le statut d’agent temporaire vacataire, et de contractualiser
l’ensemble des jeunes chercheur-es vacataires.
[1] Bulletin officiel de l’Éducation nationale n° 25, 13 juillet 2017 [lien].
[2] L’arrêté du 31 juillet 2009 indique qu’« une heure de travaux dirigés en présence d’étudiants correspond à 4,2 heures de travail effectif et une heure de travail effectif équivaut à 0,24 heure de travaux dirigés ».
[3] Sur la base de MESRI, DGRH, « Les enseignants non permanents affectés dans l’enseignement supérieur. Bilan de l’année 2016-2017 », mai 2018 [lien].
[4] CJC, « Enseignant-es vacataires du supérieur : la CJC appelle la ministre F. Vidal à passer de l’instrumentalisation aux actes », 4 mai 2018 [lien].
[5] « Mathieu, 32 ans, devenu autoentrepreneur pour être professeur précaire à l’université », Le Monde, 26 avril 2017 [lien].
En 10 ans, le Prix Académique de la recherche en management est devenu une référence pour le monde de la recherche comme dans le secteur du conseil. Qu’il s’agisse des stratégies de management innovant, de la dynamique des innovations, de l’innovation responsable… les lauréats sélectionnés cette année par le jury ont mis en lumière les moteurs et les freins face aux innovations dans la société, au regard des enjeux liés avec les entreprises.
Prix académique de la recherche en management en partenariat avec la FNEGE
Le Prix Académique de la recherche en management met l’innovation à l’honneur
Porté par Syntec Conseil (instance représentative du conseil en stratégie et management français), en partenariat avec la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE), le Prix Académique de la Recherche en Management vient de récompenser – pour sa 10e édition – les trois meilleures publications de recherche et le meilleur ouvrage de management de l’année, avec un maître-mot : « innovation ».
Le prix offre ainsi aux lauréats des opportunités nouvelles de recherches et leur permet de bénéficier du regard des entreprises sur leurs travaux pour les aider à mieux les adapter aux besoins des professionnels.
« L’innovation est au cœur de la transformation des entreprises, poussées par un environnement de plus en plus digitalisé et de nouvelles attentes de la part des salariés et de la société dans son ensemble. De nouveaux termes émergent : de la co-construction à la co-opétition, les systèmes collaboratifs révolutionnent les pratiques managériales. Depuis 10 ans, le Prix Académique de la Recherche en Management a toujours permis d’anticiper les tendances industrielles et sociétales qui auront un impact sur les organisations et le management. Pour les cabinets de conseil, il est important de rester à l’avant-garde de ces réflexions, afin de les mettre en pratique dans les entreprises qu’ils conseillent »
Rémi Legrand, président de la commission stratégie et management de Syntec Conseil
Les lauréats 2019
Prix de la catégorie « Refonder la relation Entreprise et Société vers de nouveaux modèles de croissance »
« Experimentations in emerging innovation ecosystems: specificities and roles. The case of the Hydrogen Energy Fuel Cell Leveraging Technological Change: the Role of Business Models and Ecosystems », article publié dans l’International Journal of Technology Management (Janvier 2017) Auteures : Florence CHARUE-DUBOC (École Polytechnique- CNRS) et Sihem BEN MAHMOUDJOUINI (HEC).
Les auteures se sont attachées à démontrer le rôle des écosystèmes dans le succès des innovations. Elles démontrent comment les prototypes et les expérimentations, en contribuant aux connaissances et à la réduction des incertitudes, favorisent la stabilité des relations entre de multiples acteurs. L’article s’intéresse à une innovation particulière et souligne les 4 intrants nécessaires pour un développement réussi : la coopération entre acteurs, l’expérimentation en condition réelle, la transparence des données et enfin, une solution industrielle complète et pertinente.
Prix de la catégorie « Ré-inventer le Management »
La co-opétition, ou coopération entre acteurs concurrents, est devenue une stratégie omniprésentepour les entreprises innovantes. L’article primé analyse les effets de la coopétition en interne, sur le partage des connaissances et de l’innovation. Il souligne le rôle essentiel des « knowledge broker » (courtier en connaissance) dans la gestion des tensions liées aux innovations. S’appuyant sur l’exemple d’une entreprise de jeux vidéo, l’article met en exergue le rôle limitatif des tensions en internes dans le partage des connaissances entre unités. Les auteurs proposent 3 mécanismes de résolution des tensions pouvant être mises en place dans les organisations pour les surmonter.
Prix de la catégorie « Accélérer la transformation digitale des affaires et des organisations »
L’Internet des objets (IoT) soulève des défis liés au développement des services dits « intelligents ». Montres, téléphones, voitures, maisons… l’heure du tout connecté est technologiquement possible, pour autant, les consommateurs sont-ils prêts à changer leurs habitudes ? L’article primé par Syntec Conseil analyse les résistances des consommateurs aux services intelligents, afin d’identifier les freins à leur adoption : vulnérabilité technologique (l’anxiété technologique et la dépendance à la technologie), barrières idéologiques (le scepticisme du consommateur) ou barrières individuelles (l’inertie).
Internet, manipulations génétiques, transhumanisme, nanotechnologies, les innovations technologiques soulèvent des problématiques nouvelles dont les conséquences sont aussi importantes qu’irréversibles. L’innovateur, incarné par Steve Jobs, Mark Zuckerberg ou Elon Musk, apparaît comme une personnalité aussi géniale quedestructrice, qui ambitionne de changer le monde en dépit dela violence de son innovation. Il est alors nécessaire d’établir l’innovation-responsable, dans laquelle l’innovateur devrait rendre compte de ses actes et revoir sa position de héros.
Mars 2011, la catastrophe de Fukushima. De par l’enchaînement des péripéties et l’épaisseur des personnages, le témoignage de Masao Yoshida apparaît comme un « roman technique ». Il livre son expérience hors du commun avec un réalisme et une cohérence qui confèrent un sens profond à son action. Pourtant, en transgressant la procédure, Masao Yoshida a assurément empêché une catastrophe pire encore : l’explosion pure et simple de toute la centrale. Dans ce témoignage présenté et mis en lumière par deux chercheurs spécialistes de la sûreté nucléaire, il apparaît que lorsque les probabilités sont contrariées et les manuels devenus inutiles, l’humain est le dernier rempart face au pire.
Au Royaume-Uni et en Australie, les banques de sperme utilisent des images et des slogans associés à la masculinité pour attirer des donneurs, car la législation leur interdit de rémunérer le don de sperme.
Dans une nouvelle étude dont elle est le coauteur, le Dr Laetitia Mimoun de la Cass Business School (City University of London) a analysé les stratégies marketing utilisées par les banques de sperme au Royaume-Uni et en Australie. Elle a ainsi découvert qu’elles étaient fondées sur des archétypes masculins afin de créer de la valeur en échange d’une ressource impossible à acheter légalement.
Au
niveau mondial, le secteur du don de sperme est estimé à plus de
3,5 milliards de dollars américains ; l’acceptation croissante des
relations homosexuelles et l’augmentation de la demande de traitements contre
l’infertilité devraient stimuler la croissance du secteur au cours des
prochaines années.
Les
banques de sperme du Royaume-Uni et d’Australie sont désavantagées au sein de
ce secteur, car elles ne sont pas en mesure de payer les donneurs ni de
protéger leur anonymat. En effet, elles font l’objet de limitations concernant
le nombre de dons qu’un homme peut effectuer. De plus, l’importation et
l’exportation de sperme sont strictement règlementées.
Ces
contraintes ont contribué à des pénuries de sperme dans les deux pays,
notamment après que le Royaume-Uni ait mis fin à l’anonymat des donneurs en
2005, entraînant la fermeture de la banque nationale de sperme.
Pour surmonter les contraintes réglementaires et augmenter le nombre de donneurs, les banques de sperme du Royaume-Uni et d’Australie commencent à présenter le don de sperme comme une façon d’affirmer sa masculinité.
“le don de sperme fera de vous un véritable homme…”
« Autrement dit, elles veulent vous convaincre que le don de sperme fera de vous un véritable homme, meilleur que tous ceux qui ne peuvent pas le faire pour une raison quelconque ».
Propos de Dr Laetitia Mimoun de la Cass Business School
La
chercheuse explique que cette stratégie repose sur deux archétypes de la
masculinité : le « soldat » qui sert son pays et le « héros
de tous les jours » qui sauve une demoiselle en détresse.
L’archétype
du soldat utilise des images et des slogans associés au devoir, à l’honneur et
à l’héroïsme pour affirmer sa masculinité ; un donneur est prêt à se
sacrifier et à donner de son temps, sans rien attendre en retour.
On
retrouve des exemples de l’archétype du soldat dans une reprise de la célèbre
affiche de propagande « Lord Kitchener » utilisée pour recruter des
soldats du Corps expéditionnaire britannique en 1914 et dans une campagne
décrivant les pénuries de sperme comme une « véritable crise
bancaire ».
L’archétype
du héros de tous les jours utilise des images d’hommes dont le métier permet de
sauver des vies, par exemple des pompiers ou des sauveteurs. Cela établit un
lien entre la création et le sauvetage d’une vie.
Les
chercheurs ont découvert que des images d’hommes hypersexualisées ou romancées
étaient parfois utilisées dans les campagnes exploitant l’archétype du héros de
tous les jours, dans le but de rendre ces dernières plus attrayantes.
On
trouve notamment des exemples dans les affiches de campagne montrant des hommes
athlétiques en maillot de bain ou en sous-vêtements, mais également des vidéos
mettant en scène des hommes préparant un barbecue ou offrant des roses à une
femme.
Le Dr
Laetitia Mimoun explique que l’utilisation de ces stratégies marketing a eu des
effets notables sur le secteur du don de sperme au Royaume-Uni et en Australie.
« Cela
a aidé les secteurs britannique et australien à combler la pénurie de donneurs
dans une large mesure », déclare la chercheuse.
« Il
est très intéressant de constater que les banques de sperme sont en mesure de
se procurer du sperme gratuitement tant qu’elles le présentent comme un moyen
d’affirmer la masculinité des donneurs, en particulier dans le contexte actuel,
où la notion de masculinité est sans cesse remise en question. »
L’étude « Soldiers and Superheroes Needed! Masculine Archetypes and Constrained Bodily Commodification in the Sperm Donation Market » (Soldats et super-héros recherchés ! Archétypes masculins et marchandisation corporelle forcée dans le secteur du don de sperme) a été acceptée pour publication chez notre consœur la revue Marketing Theory.
IVF “Everyday Heroes” Campaign. Agency : The Core Agency Client : IVF Australia IVF “Everyday Heroes” Campaign. Agency : The Core Agency Client : IVF Australia
L’objectif de l’Observatoire lancé par la FNEGE est d’accompagner les écoles de management françaises dans leur transformation digitale dans le nouveau contexte de l’économie numérique et collaborative.
Pourquoi un tel Observatoire de la Transformation Digitale ?
En effet, pour faire face à une compétition accrue, à une pression à la production scientifique et à l’in- novation pédagogique et aux accréditions, elles sont amenées à faire évoluer leurs offres de formation, leurs pratiques pédagogiques, leurs pratiques de recherche, leurs modes d’organisation et parfois même leurs modèles d’affaire (Business Models). La thématique de la transformation digitale des Ecoles de Management dépasse la seule transformation pédagogique et concerne de nombreuses facettes de leur projet et de leur fonctionnement. Il devient donc nécessaire pour un établissement d’évaluer sa maturité dans ce processus de transformation numérique de manière à l’accélérer, l’ajuster et l’optimiser dans une démarche d’amélioration continue.
Quelles
missions s’est fixé l’Observatoire ?
Elles
sont au nombre de trois :
Produire tous les deux ans une cartographie de la transformation digitale des écoles de management permettant à chacune de se situer et de bénéficier d’expériences et de pratiques mises en œuvre dans d’autres établissements ;
Proposer aux établissements un Label certifiant leur prise en compte du phénomène et l’évolution de leurs pratiques pour s’adapter et tirer profit des nouvelles opportunités offertes par la transformation digitale ;
Accompagner les établissements, qui le souhaitent, dans la mise en place de processus, pratiques de travail, formations pour accompagner cette mutation.
Comment a émergé l’idée de cet Observatoire de la Transformation Digitale ?
Cet Observatoire prolonge l’étude menée sur ce thème par la FNEGE en 2018, en partenariat avec les établissements d’enseignement supérieur de son réseau.
L’animation
est confiée à Aurélie DUDEZERT, Professeur à l’Université Paris Sud, et Imed
BOUGHZALA, Professeur à Institut Mines-Télécom Business School, coordinateurs
de l’étude de 2018.
Aurélie Dudezert, Professeur à l’Université Paris Sud, et Imed Boughzala, Professeur à IMT – Telecom EM, reviennent sur l’étude FNEGE sur “La transformation numérique des écoles de management”
L’Observatoire
utilise un outil développé par la FNEGE, déjà testé auprès de plusieurs
établissements-pilotes. La grille d’autodiagnostic sera déployée auprès de
l’ensemble des établissements du réseau FNEGE dans les prochaines semaines. La
première parution de l’Observatoire de la Transformation Digitale des Ecoles de
Management devrait paraître en fin d’année 2019.
La lutte contre les retards de paiement interentreprises change de braquet avec les premières amendes de plus de 500 000 € en application de la loi du 9 décembre 2016.
Les retards de paiement dans le viseur
Dans le cadre de ses contrôles du respect des délais de paiement interentreprises, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a sanctionné au cours des derniers jours trois entreprises à des amendes d’un montant supérieur à 500 000 € :
670 000 € pour CIMENTS CALCIA
501 000 € pour FRANCE MANCHE
500 000 € pour MMA IARD
Ces
sanctions sont ainsi les premières à dépasser le seuil des 375 000 € qui
constituait auparavant le plafond applicable en la matière.
La loi « Transparence » du 9 décembre 2016 a en effet relevé de 375 000 € à 2 millions d’euros le plafond de l’amende en cas de retards de paiement. Cependant, ce nouveau cadre n’est applicable que lorsque toutes les factures analysées par la DGCCRF ont été émises après cette date de promulgation de la loi.
Les
contrôles devant porter sur un échantillon important de factures (par exemple,
plus de 20 000 factures reçues sur une durée de 6 mois dans le cas de
l’entreprise CIMENTS CALCIA), et étant donné le temps nécessaire pour analyser
ces factures et permettre un échange contradictoire avec les entreprises
concernées, le relèvement de ce plafond s’applique pour la première fois pour
ces sanctions.
Garante de
l’ordre public économique, la DGCCRF s’assure du respect des délais de paiement
interentreprises par des contrôles réguliers. Ainsi, en 2018, 263 décisions de
sanction ont été notifiées par la DGCCRF aux entreprises contrôlées,
représentant un montant total d’amendes de 17,2 millions d’euros. Ces contrôles
constituent une priorité d’action pour la DGCCRF, les retards de paiement étant
susceptibles de provoquer des défaillances d’entreprises en fragilisant leur
trésorerie, en particulier pour les PME.
« La lutte contre les retards de paiement interentreprises constitue un enjeu majeur pour le bon fonctionnement de l’économie. Les retards de paiement sont en effet à l’origine des difficultés de trésorerie d’une PME sur quatre et les privent de 19 milliards d’euros de trésorerie, selon l’Observatoire des délais de paiement. C’est inacceptable ! C’est pour ces raisons que j’ai demandé à la DGCCRF de poursuivre de manière déterminée ses contrôles des délais de paiement. Les premières sanctions de plus de 500 000 € viennent ainsi d’être prononcées. C’est un signal fort adressé aux mauvais payeurs : les sanctions prononcées seront dorénavant à la hauteur des dommages qu’ils induisent sur l’économie. »
Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances
Proposer aux entreprises des prestations de qualité à un coût moins onéreux en les mettant en relation avec des étudiants freelance désireux de se professionnaliser, telle est l’idée de départ de Gilles et Anaïs Bellaloum, fondateurs de Comall. Lancée il y a moins d’un an, la plateforme recense des profils qu’elle met à disposition d’entreprises qui souhaitent gagner en notoriété et avoir recours à des compétences précises le temps d’un projet.
Comall, une startup française spécialisée
Face à
une jeune génération autonome qui refuse le carcan imposé par l’entreprise
traditionnelle, les recruteurs peinent à embaucher de nouveaux talents. En
permettant à des étudiants d’enrichir leur expérience professionnelle et de
réaliser des missions variées, Comall fournit un vivier de talents à
l’entreprise en lui évitant un process de recrutement parfois rigide et long.
Ces étudiants freelance souhaitent de leur côté fidéliser leurs clients en effectuant un travail de qualité. Liés au domaine de la communication, du marketing, du webdesign, de la mode, de la photographie ou encore du graphisme, ils bénéficient du statut d’auto entrepreneur. Cette variété de profils représente un avantage certain pour les clients qui peuvent à la fois cibler un étudiant pour booster la productivité de leur entreprise dans le cadre d’une mission spécifique mais également recourir à plusieurs talents pour une mission plus globale. Ainsi, l’entreprise pourra avoir recours dans le cadre d’une même prestation à un photographe, un modèle, un community manager…
Le coût de la prestation représente également un avantage pour le client qui définit lui-même le montant de la rémunération et a donc l’opportunité de respecter ses budgets.
Comall
atteindra déjà d’ici peu 5 000 talents et compte une quarantaine de clients,
parmi lesquels des grands comptes, des PME et des TPE issus principalement des
secteurs de la distribution, de la mode et de la communication. Afin de leur
proposer un service irréprochable et de qualité, les 180 demandes d’inscription
hebdomadaires que reçoit Comall sont scrupuleusement étudiées. Les étudiants
sont présélectionnés en ligne puis au travers d’entretiens téléphoniques.
Comall intervient en prenant en charge la relation entre les deux parties, à travers
la facturation et le paiement en ligne et prélève une commission de 10% à 15%.
Comall peut intervenir également, selon le type d’abonnement choisi par le
client sur la plateforme, dans la recherche et la sélection de profils.
Comall, les ambitions d’une communauté de freelances ‘nouvelle génération’
En permettant aux entreprises d’avoir recours à des étudiants, contrairement à d’autres plate-forme avec des profils plus guéris, Comall propose une approche du monde du travail différenciante. La startup valorise le travail de ses talents en les accompagnant dans les premières étapes de la vie active et en leur proposant d’intégrer une communauté de freelances nouvelle génération.
«La valorisation du travail des étudiants est au cœur de la stratégie de Comall. Grâce à la communauté Comall, ils peuvent se professionnaliser et revaloriser leurs compétences dans la suite de leur expérience,ce qui constitue un avantage concurrentiel lors de leur entrée dans la vie active. D’ici fin 2019, nous souhaitons d’ailleurs élargir notre offre aux professionnels afin de répondre toujours au plus près des besoins des entreprises» déclare Gilles Bellaloum, fondateur de Comall et de plusieurs autres entreprises.
Une
présence sur l’ensemble du territoire national – Bien
implantée à Paris, la startup souhaite également se développer en région, en
nouant notamment des partenariats avec des écoles à Lyon, Marseille, Lille et
Toulouse. Pour ce faire, un responsable de communauté sera recruté très
prochainement afin de devenir, dès le mois de juillet l’ambassadeur de Comall
en régions auprès des entrepreneurs et des écoles.
A propos de Comall
Comall est la plateforme de mise en relation entre freelances nouvelle génération et entreprises pour leurs besoins en image, communication et marketing. Fondée par Gilles et Anaïs Bellaloum, elle propose une solution économique agile et créative, qui répond à la fois aux enjeux des étudiants et à ceux des entreprises. Comall collabore avec de nombreuses marques dans les univers de la mode, la food, l’hôtellerie, la communication et les médias, dont Pierre Hermé. Izipizi, Smallable, Hôtel National des arts et métiers, Jennifer, 3 Suisses et Agence WinWin…Par ailleurs, Comall est partenaire d’Axa Assurance dans le cadre de la protection sociale des étudiants et de leur assurance.
L’ESSEC Business School et Guanghua School of Management à Pékin lancent un double diplôme qui sera proposé à compter de la rentrée de septembre 2020 aux étudiants du programme Global BBA de l’ESSEC. L’initiative fait partie du programme « Future Leaders » initié par l’Université de Pékin.
Deux années à la Guanghua School of Management
Chaque année, cinq étudiants ayant achevé leur 2e année du Global BBA de l’ESSEC à Cergy seront sélectionnés afin de poursuivre deux années d’études sur le campus de Guanghua. Enfin, ils reviendront à l’ESSEC pour un dernier semestre consacré au stage de fin d’études.
Ce partenariat
permet à l’école de management française d’intégrer le programme « Future Leaders
», conçu pour doter les dirigeants de demain des compétences nécessaires pour évoluer
en toute confiance dans le monde des affaires en Chine. Les candidats seront sélectionnés
sur dossier. Les étudiants retenus devront satisfaire des exigences académiques
et avoir passé leurs deux premières années d’études sur le campus de Cergy. Ils
bénéficieront d’un programme qui met l’accent sur les dynamiques économiques, politiques
et de gestion en Europe et en Asie, et qui offre aux étudiants une riche combinaison
de cours et d’apprentissage par l’expérience.
À l’issue
de ce parcours unique, ils obtiendront le diplôme Bachelor of Business Administration
de l’ESSEC Business School ainsi que le diplôme Bachelor of Arts degree in Management
de Guanghua.
« Ce partenariat est une occasion unique pour nos étudiants d’interagir avec des camarades venus du monde entier, et de développer une compréhension fine des enjeux mondiaux auxquels est actuellement confrontée la Chine. Cette immersion augmente les possibilités d’apprentissage par l’expérience et permet d’obtenir les diplômes de deux institutions académiques prestigieuses ».
Propos de Hugues Levecq, directeur académique du programme Global BBA de l’ESSEC Business School
« L’initiative Belt and Road a donné une nouvelle signification à la mondialisation et l’Université de Pékin souhaite donner aux jeunes du monde entier la possibilité de poursuivre leurs rêves. En parallèle, nous voulons contribuer à enrichir l’enseignement supérieur ».
Propos de Hao Ping, président de l’Université de Pékin
Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion