NOVELLI missionne Brigitte LONGUET sur les professions libérales

Herve NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes
entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation confie une mission à Brigitte LONGUET visant à une meilleure prise en compte de la spécificité des activités libérales dans la
définition des politiques publiques. Cette mission dégagera des propositions destinées à favoriser la création d’entreprises et le développement de ces professions.

Comme l’a rappelé Hervé NOVELLI, à l’occasion de la 5e université d’été de l’Union Nationale des
Professions Libérales le 11 septembre dernier, il est essentiel d’engager une véritable réflexion sur les nouveaux enjeux auxquels sont confrontées les professions libérales dans un contexte de
mutation des métiers traditionnels et d’une concurrence internationale accrue.

En particulier, cette mission devra proposer une définition juridique du secteur des professions libérales, étudier l’opportunité
d’un ajustement des régimes de responsabilité personnelle applicables aux professionnels libéraux et proposer des mesures pour mieux accompagner le développement des activités libérales en
France, y compris pour les professionnels libéraux non règlementés.

Maître LONGUET est membre de la Commission Nationale de Concertation des Professions Libérales, ancien membre du Conseil National
des Barreaux, et ancien membre du Conseil de l’Ordre des Avocats de Paris.

L’alliance CEMS : la diversité en pratique

La nouvelle année académique voit l’alliance CEMS s’élargir tant au niveau de sa promotion d’étudiants (pour la
première fois au-delà de la barre des 800, avec toujours plus de diversité culturelle) que de ses membres. L’alliance réunit en effet 28 membres académiques, dont 10 extra-européens, et continue,
malgré la crise, d’attirer de nouvelles entreprises multinationales. Elles sont désormais plus de 50 à soutenir le modèle de la CEMS. Dans le même temps, anciens et nouveaux diplômés du Master en
Management International de la CEMS (CEMS MIM) restent très courtisés sur le marché du travail.

 

La promotion la plus importante et la plus cosmopolite du marché

La CEMS est bien partie pour atteindre la cible des 1 000 étudiants pour la promotion 2011-12, un objectif
établi lors de la stratégie de globalisation adoptée en 2007. La promotion de cette année compte en effet 821 étudiants, soit une augmentation de 43 % en 5 ans. Par ailleurs, les étudiants n’ont
jamais été aussi cosmopolites, avec une classe de 54 nationalités, dont 18 extra-européennes. Cela représente une nette avancée en l’espace d’un an seulement (43 nationalités dont 13
extra-européennes pour l’année 2008-09).

Cette forte croissance, qui s’inscrit dans la mission globale de l’alliance, est une évolution naturelle. Outre ces
statistiques impressionnantes, ce que retient François Collin, le Directeur exécutif de la CEMS, c’est surtout « les opportunités qui s’offrent à cette promotion d’étudiants multiculturels
et polyglottes. L’exposition internationale de nos étudiants sera d’autant plus grande cette année et le mélange des cultures d’autant plus fécond. Avec la CEMS, l’étudiant a le choix entre 28
écoles différentes et peut travailler sur tous les continents. Ce dernier point était un des principaux objectifs quand nous avons décidé d’élargir l’alliance. »

 

De nouveaux membres aux quatre coins du globe

Le portefeuille académique et corporate de la CEMS s’agrandit avec l’admission de deux nouvelles écoles : la
Koç University Graduate School of Business (Turquie) et la Richard Ivey School of Business, University of Western Ontario (Canada). Leur nouveau statut sera ratifié lors de l’Assemblée Générale
en décembre, à Cologne en Allemagne. Ainsi, ces deux nouvelles écoles pourront délivrer le programme CEMS MIM à la rentrée 2010.

Malgré la crise, 4 nouvelles multinationales ont rejoint l’alliance depuis le début du calendrier scolaire:
Itaú Unibanco et Santander pour le secteur bancaire, Hewlett Packard et Vodafone pour le secteur high-tech/télécommunications.

Un des plus récents partenaires, Reckitt Benckiser, explique les raisons pour lesquelles il a choisi de travailler
avec la CEMS. Bart Becht, PDG de Reckitt Benckiser, déclare : « nous savons que nous avons besoin des meilleurs talents pour être à la pointe sur le marché international. Nous
recherchons des décideurs audacieux, des penseurs innovants, des personnes avec une vision véritablement globale et l’envie de faire une belle carrière. La réputation d’excellence de la CEMS et
le niveau de ses étudiants font de cette alliance un partenaire évident pour Reckitt Benckiser ».

Un tel soutient de la part de l’une des plus importantes multinationales témoigne non seulement de la qualité du
programme CEMS MIM, mais aussi de la capacité des diplômés à occuper des postes à fortes responsabilités. Les opportunités internationales qui s’ouvrent aux étudiants CEMS ont encore de beaux
jours devant elles.

 

www.cems.org

 

 

CEMS ACADEMIC MEMBERS

 

Australia                                  Faculty of Economics and
Business, University of Sydney

Austria                                     WU, Vienna University of Economics and Business

Belgium                                   Louvain School of
Management

Brazil                                       Fundação Getulio
Vargas-EAESP

Canada                                    Richard Ivey School of
Business, University of Western Ontario**

China (Beijing)                         Tsinghua University*

China (Hong Kong)                  Chinese University of Hong Kong*

Czech Republic                        University of Economics, Prague

Denmark                                  Copenhagen Business
School

Finland                                    Helsinki School of
Economics

France                                     HEC Paris

Germany                                 University of Cologne

Hungary                                   Corvinus University of
Budapest

Ireland                                     Michael Smurfit Graduate
School of Business, UCD

Italy                                         Università Bocconi

Japan                                      Keio University, Tokyo*

Mexico                                    EGADE, Tec de
Monterrey

Norway                                    Norwegian School of Economics
and Business Administration

Poland                                     Warsaw School of
Economics

Portugal                                  Faculdade de Economia da Universidade Nova, Lisbon

Russia                                      Graduate School of Management, St. Petersburg State University

Singapore                               National University of
Singapore Business School

Spain                                       ESADE Business School

Sweden                                   Stockholm School of
Economics

Switzerland                             University of St.
Gallen

The Netherlands                      Rotterdam School of Management, Erasmus University

Turkey                                     Koç University Graduate School of Business**

United Kingdom                       LSE, London School of Economics & Political Science

 

* Associate Academic Member

** Full membership status to be ratified

Chicago Booth enregistre un nombre record d’inscriptions

Les 592 étudiants de première année du MBA, dont les cours débuteront à plein temps le jeudi 24 septembre à
l’Université Chicago Booth School of Business, constituent le nombre le plus important de nouveaux arrivants dans l’histoire de l’école ; un événement qui coïncide avec le taux de
désistement le plus faible jamais enregistré par Chicago Booth.

Ce que Chicago Booth appelle le « summer melt » (ou désistement estival) correspond à un étudiant admis au
premier semestre et ayant effectué un paiement partiel de son inscription, qui renonce à ses arrhes et décide de ne pas s’inscrire pour des raisons professionnelles ou personnelles.

« Cette année, le taux de désistement est infime par rapport aux années précédentes », indique Stacey
Kole, adjointe du doyen en charge du programme MBA à plein temps. « Du fait du nombre important de demandes, nous avons dû mettre de nombreux candidats très doués sur liste
d’attente. »

« Plusieurs facteurs, notamment notre image de marque consolidée aux États-Unis et dans le monde, semblent avoir contribué à la hausse du nombre d’inscriptions
et à la baisse du taux de désistement », ajoute-t-elle. « Chicago Booth a pris plusieurs mesures pour améliorer sa notoriété, par exemple l’utilisation accrue de la publicité et du
marketing », déclare-t-elle.

La promotion 2010, composée de 592 étudiants, dépasse le précédent record de 577 inscriptions pour la promotion
2009. L’école compte ainsi 1 169 étudiants en première et deuxième années.

35 % des élèves de la nouvelle classe de MBA sont des femmes, un taux record équivalent à celui de l’an passé.
L’âge moyen des nouveaux étudiants est de 28 ans ; 18 % d’entre eux ont déjà obtenu un diplômé de niveau Bac +4. 16 % sont mariés et 36 %
vivent à l’étranger.

Le étudiants étrangers viennent principalement d’Inde (34 étudiants), de Chine (16), du Canada (15) et du Brésil
(14). Le nombre d’élèves originaires d’Europe occidentale est passé de 24 l’an dernier à 40, et ce grâce à l’augmentation du nombre d’étudiants français, au nombre de 10 cette année, contre 6
l’année dernière et 2 en 2007. Les étudiants venant d’Asie sont 78, alors qu’ils étaient 94 en 2008. (Les chiffres ci-dessus n’incluent pas les étudiants de l’EMBA de Londres et de
Singapour.)

L’étudiant
type a obtenu un score de 714 au Graduate Management Admission Test (GMAT) et, à l’issue de son premier cycle, une note moyenne de 3,53.

Un nouveau directeur pour le programme Grande Ecoles de Montpellier

Dès le 21 septembre, l’équipe de direction du Groupe Sup de Co Montpellier s’agrandit avec l’arrivée d’Olivier Guyottot à la direction
du programme Grande Ecole.

 

Le Groupe Sup de Co Montpellier poursuit le processus de développement dans lequel il s’est engagé depuis une dizaine d’années. Riche aujourd’hui de 3 grands
programmes principaux (l’ESC, l’EIM et les MBA), d’un laboratoire de recherche (le CEROM), de nombreux parcours de formation continue, le Groupe Sup de Co ne cesse d’accroître ses activités pour
répondre aux objectifs ambitieux de sa politique dans les domaines de l’international, de la recherche et des relations avec les entreprises.

Afin d’adapter son organisation aux nécessités de son développement, le Groupe Sup de Co Montpellier vient donc de recruter un directeur pour
son programme Grande Ecole : Olivier Guyottot, nommé Directeur de l’Ecole Supérieure de Commerce de Montpellier. Il rejoindra l’équipe de Didier Jourdan, Directeur du Groupe, à partir du 21
septembre.

Olivier Guyottot est diplômé de Bordeaux Ecole de Management et titulaire d’un Phd obtenu à l’Aston University en Grande Bretagne. Agé de 37 ans, il possède une
solide pratique du conseil, de l’enseignement et de la direction de programmes de formation en France et à l’étranger.
Après une expérience dans le conseil en Argentine (Buenos Aires) et la direction d’un master international à l’Université
Externado de Bogota (Colombie), il a exercé les fonctions d’enseignant chercheur et de responsable des projets internationaux à l’Ecole de Management de Bordeaux.

Aujourd’hui, en intégrant l’équipe de direction du Groupe Sup de Co Montpellier, Olivier Guyottot met ses compétences dans le domaine de la
formation et son expérience internationale au service du développement du programme ESC.

 

FinanCités, 1er fonds solidaire spécialisé pour les TPE des quartiers

sera présent les 7, 8 et 9 octobre prochains au Salon des Micro Entreprises – Palais des Congrès – à Paris.

 

FinanCités, premier fonds solidaire spécialisé dans l’aide au financement des TPE (Très Petites Entreprises) des quartiers, sera présente les 7, 8 et 9 octobre
prochains au Salon des micro entreprises, stand E11, au Palais des Congrès de Paris, Porte Maillot.

Le Salon des micro-entreprises propose aux créateurs et dirigeants de TPE des solutions pour créer, gérer et
développer une entreprise. Il accueillera 290 exposants, et plus de 30 000 visiteurs autour de  200 conférences visant à maximiser les rencontres, le
partage d’expériences et les conseils pratiques.

A cette occasion, FinanCités accueillera sur son stand les entrepreneurs de TPE à la recherche de financement pour
développer leur activité.

FinanCités s’adresse aux TPE en phase de développement ayant au moins 1 an d’activité, situées dans les quartiers en
difficulté, ou aux entrepreneurs issus de ces quartiers, en leur apportant un financement complémentaire en capital pour se développer (entre 15 000 et 100 000 euros).

Grâce à son réseau de coachs bénévoles expérimentés composé d’entrepreneurs ou d’anciens chefs d’entreprise, elle
leur assure conseil et assistance pendant toute la durée de l’investissement (5 ans en moyenne).

 

Ilyace Dramé a pu développer sa société de location de véhicules grâce au soutien de FinanCités : « Je n’arrivais
pas à obtenir un prêt de la part des banques. FinanCités m’a permis d’être plus crédible face à elles et m’a aidé à gagner leur confiance. Grâce au coach, j’ai pu discuter avec quelqu’un qui a de
l’expérience, prévoir les échéances à respecter et avoir un conseil au quotidien sur la gestion de mon entreprise ».

 

www.financites.fr

Inauguration du chantier du futur bâtiment d’ADVANCIA

Réunis autour de l’apprentissage et de la création d’entreprises, Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d’Ile-de-France, Pierre Simon, président de la
Chambre de commerce et d’industrie de Paris, et Philippe Houzé, président du conseil d’établissement d’ADVANCIA, ont planté, lundi 28 septembre, les « premières pousses » du nouveau bâtiment
d’ADVANCIA, la grande école de l’entrepreneuriat.

Des bambous ont remplacé la traditionnelle « première pierre », pour illustrer la sortie de terre des bâtiments qui
accueilleront à la rentrée 2010 les jeunes apprentis se lançant dans l’entrepreneuriat. Des « jeunes pousses » élèves et diplômés de l’école participaient à la cérémonie.

Situé à proximité de la gare Montparnasse (3, rue Armand Moisant), le bâtiment de 15.000 m² créé par le cabinet
Architecture studio est cofinancé par la Région Ile-de-France et la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. Il coûtera 41,15 millions d’euros, dont 17,5 millions provenant du budget
régional.

Le projet architectural se veut tout aussi créatif que le contenu éducatif. Seul établissement d’enseignement
supérieur français entièrement dédié à la formation et à l’accompagnement des entrepreneurs, ADVANCIA, membre de la conférence des grandes écoles, a été créé en 2004 par la CCIP.

Située actuellement avenue Trudaine (Paris 9ème), l’école où les projets prennent vie compte une cinquantaine de
professeurs permanents et 300 entrepreneurs-formateurs qui révèlent, guident et conseillent 1100 jeunes (de bac à bac+5) et 3 500 stagiaires en formation continue.

Depuis trois ans, 120 « jeunes pousses » d’ADVANCIA sont « passées à l’acte » de la création d’entreprise.

Ce projet témoigne de l’engagement commun de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris et de la Région
Ile-de-France en faveur de l’entrepreneuriat et de l’apprentissage, voie d’excellence qui prépare les jeunes au monde du travail et facilite leur entrée dans la vie active.

Près de 90 000 jeunes ont fait leur rentrée dans les 178 CFA d’Ile-de-France pour l’année 2009-2010,soit une
augmentation de 50% en 10 ans. L’objectif de 100 000 jeunes en formation dans les CFA franciliens est en passe d’être atteint.

La Région soutient activement la création et la transmission d’entreprises, facteurs de développement économique et
sources de création d’emplois, à travers son dispositif Cap entreprises, programme d’accompagnement des porteurs de projets, ses couveuses et pépinières d’entreprises et sa gamme complète d’aides
financières au démarrage ou au développement.

Du 6 au 8 octobre prochains, elle sera le partenaire prestige de la 11e édition du Salon de la micro-entreprise qui
se tiendra au Palais des Congrès de Paris. ADVANCIA, partenaire du salon depuis 2007, sera présente sur le salon et organisera des micro-conférences à destination des jeunes créateurs
d’entreprise.

La crise bouleverse les valeurs fondamentales de l’emploi des cadres

Les jeunes cadres

 

Depuis quelques années, ils ont remis en question la relation cadre/entreprise et leur
rapport au travail :

 

– Ils ont été marqués par l’ostracisme envers les seniors (leurs parents !) qui a
accompagné jusqu’en 2000 les politiques permanentes de préretraites.

– Certains n’ont pas apprécié la précarité imposée par leurs employeurs en début de
carrière.

– Ils sont devenus plus infidèles, plus individualistes, « offreurs de
services » dans une relation plus équilibrée avec l’entreprise, incluant une redéfinition des frontières avec la vie privée. Ils sont souvent tentés par l’entreprenariat.

Avec l’effondrement des recrutements, ils sont les plus touchés par la crise, notamment les jeunes
diplômés. Cela va conforter et accélérer cette mutation.

Pour Olivier SPIRE : « La rébellion
des jeunes cadres se transforme en une révolution, vécue durement à court terme mais positive pour l’avenir, qui tend vers un nouvel ordre social
 ».

 

Les cadres confirmés

 

Agés de 30 à 45 ans, ils ressentent depuis longtemps une frustration que nous avions déjà
mis en évidence en 2007, dans une étude menée avec le sociologue Christian GATARD :

Disparition de leurs repères. Perte de leur équilibre donnant-donnant avec
l’entreprise (statut, reconnaissance sociale, loyauté). Interrogations sur leur raison d’être professionnelle (apport d’expérience, participation au projet d’entreprise, respect mutuel avec la
hiérarchie).

– Sentiment que le pouvoir est aux mains des actionnaires financiers, qu’ils sont exclus
des décisions stratégiques, qu’ils sont des fusibles soumis à la tyrannie du court terme.

– Stéréotypes alarmistes : promesses trahies, retraite illusion, stress, entreprise
vécue en menace, impression de rupture.

La crise amplifie leur malaise en leur imposant une vision économique catastrophique, une baisse de
pouvoir d’achat et la participation à des actions de restructuration. De plus, ce sont les actionnaires financiers, déjà contestés par eux, qui sont impliqués dans les origines mêmes de la
crise.

 

Les cadres seniors

 

Déjà encouragés par les nouvelles dispositions en faveur des salariés âgés, la crise leur
donne l’occasion d’un retour en force sur le marché du travail, pour répondre aux importants besoins de missions temporaires. Ils deviennent managers de transition en s’appuyant sur
leur expérience.

Mais ils sont contraints d’abandonner le principe absolu de l’emploi en CDI, car ils ont
du mal à se faire réembaucher sous cette forme quand ils quittent un employeur. En revanche, ils apprécient les avantages d’indépendance et de responsabilité des missions.

Pour Olivier SPIRE, qui s’est toujours battu pour une non-discrimination des
seniors: « L’avènement du management de transition, à travers la crise, constitue pour les cadres de direction aussi bien que pour le middle
management senior une occasion historique de mutation vers des formes d’emploi alliant autonomie et flexibilité
 ».

Les britanniques sceptiques sur le G20 mais pas sur les rémunérations

Alors que les chefs d’Etat se sont réunis à Pittsburgh pour discuter des recommandations
des ministres des finances du G20 pour réformer le secteur financier, la dernière enquête d’eFinancialCareers.com, le site leader en gestion de carrière pour les professionnels de la finance,
indique que les banquiers du Royaume-Uni sont très partagés sur les propositions prévues et sur leur impact potentiel sur la stabilité du système bancaire. En effet si elles étaient appliquées,
une petite majorité (53 %) estime que cela pourrait être positif, alors qu’une forte minorité (47 %) pense le contraire.

Toutefois, l’étude réalisée auprès de 465 professionnels de la finance montre qu’il
existe un large consensus sur la limitation future des rémunérations dans la finance : 44 % pensent que les enveloppes de rémunération globales devraient diminuer en conséquence, et 35 % pensent
qu’elles resteraient identiques. Néanmoins, 21 % estiment que les niveaux de rémunération pourraient encore augmenter à l’avenir.

Parmi les professionnels de la finance qui pensent que les niveaux de rémunération
pourraient baisser suite à la mise en œuvre des recommandations du G20, l’enquête menée par eFinancialCareers.com montre que les avis sont partagés sur l’ampleur des réductions qui en résultent.
La majorité (56 %) déclare prévoir une chute de 10-25 % des packages de rémunération, 15 % pensent que la réduction sera inférieure à 10 % et un quart (24 %) anticipe une baisse de 26 à 50
%.

Toutefois, les résultats de l’enquête indiquent qu’une grande majorité des sondés ne se
sent pas concernée par une réduction immédiate des enveloppes de rémunération dans le cas où les recommandations du G20 seraient mises en œuvre. 88 % des répondants estiment que tout impact
potentiel sur le versement des bonus ne devrait se manifester qu’à partir de 2010, voire au-delà.

Et quand on interroge les sondés sur les quatre mesures qui pourraient avoir le plus
grand impact sur les niveaux de rémunération, 35 % citent les restrictions sur les bonus garantis, 33 % les augmentations en exigence de capital et 26 % la possibilité de récupérer les bonus
versés en cas de pertes (Clawbacks). Seulement 6% pensent que ces propositions auront un impact significatif sur les packages de rémunération.

Les opinions des participants à l’enquête eFinancialCareers ont été beaucoup plus
tranchées lorsqu’on leur a demandé quel élément de la réglementation sur les bonus en cours de discussion ils préféreraient ne pas voir être mis en œuvre à la suite du sommet du G20. Le
plafonnement des bonus en fonction d’un pourcentage du salaire a clairement été perçu comme étant le pire résultat possible.

John Benson, président et fondateur d’eFinancialCareers.com, commente : « Actuellement,
les professionnels de la finance basés à Londres sont divisés sur l’impact futur des changements proposés sur la stabilité du système bancaire. De même, seul un petit nombre d’entre eux envisage
un impact immédiat sur leur niveau de rémunération dans les mois à venir ».

Le sondage a été réalisé par eFinancialCareers.com auprès de 465 professionnels de la
finance basés au Royaume-Uni entre le 17 et 24 septembre 2009. 49 % des personnes interrogées travaillaient dans le front office, 28 % dans le middle office et 23 % dans le back office. 37 % des
sondés avaient plus de 10 ans d’expérience en finance.

 

www.eFinancialCareers.fr

LINKEDIN dépasse le million de membres en France

Selon Kevin Eyres, directeur général de LinkedIn Europe : « Ce succès montre que LinkedIn a été adopté en France de manière très
rapide par une large part de professionnels, qui se connectent, échangent et discutent sur le réseau. En franchissant ce cap, la France devient l’un des pays européens où nous avons la plus forte
présence. Nous sommes très fiers de ce succès, qui renforce notre leadership au niveau mondial avec 48 millions de membres. »

 

LinkedIn a également attiré de nombreuses entreprises françaises. Parmi celles du CAC 40, 35 ont un profil d’entreprise sur LinkedIn. Et près de
20% d’entre elles font confiance au réseau pour diffuser des offres d’emploi, dont LVMH, Capgemini, GDF Suez?

Pour postuler, rien de plus simple : une fois sur le texte de l’annonce, il suffit de cliquer sur « postuler maintenant ».
Le membre voit instantanément s’il a des contacts qui le relient à l’entreprise en question, et bien sûr, au recruteur. D’autres offres d’emploi sont disponibles sur le réseau, via l’onglet
« Carrières ».

 

10 astuces pour construire un bon profil sur LinkedIn

 

1. Ne faites pas un
copier-coller de votre CV

LinkedIn vous donne accès à un réseau, non à un département de ressources humaines. Vous ne tendriez pas votre CV à
quelqu’un avant de vous présenter : ne le faites pas non plus ici. Décrivez plutôt vos expériences et votre savoir-faire comme quand vous rencontrez quelqu’un. Adaptez le ton rédactionnel au
format de l’écran, sous forme de paragraphes courts avec des points de repère visuels ou textuels.

 

2. Marketez-vous

Dynamisez le ton de votre profil. Utilisez des verbes d’action et des constructions de phrases dynamiques :
préférez « J’ai piloté l’équipe sur le projet » à « Responsable de la gestion de l’équipe de projet ». Restez naturel, n’écrivez pas à la troisième personne à moins que cela
ne vous corresponde. Imaginez-vous en réunion client : comment vous présentez-vous ? C’est là votre ton authentique : utilisez-le.

 

3. Formulez une
signature personnelle

La ligne de texte sous votre nom est la première chose que les gens lisent sur votre profil. Elle suit votre nom dans
la liste des résultats de recherches. C’est votre signature de marque, sauf s’il s’agit de votre adresse email. Votre entreprise peut parfois avoir une marque tellement forte que, combinée avec
votre titre, elle est suffisante. Mais vous pouvez aussi avoir besoin de distiller votre personnalité professionnelle dans une phrase accrocheuse, quelques mots qui font comprendre qui vous êtes
en un coup d’oeil.

 

4. Faites fonctionner
votre argumentaire express

Revenons à votre présentation en réunion client. Cette description de trente secondes de qui vous êtes et de ce que
vous faites, l’essence de votre situation professionnelle, constitue votre argumentaire express. Utilisez la dans la section « Résumé » pour séduire les lecteurs. Vous avez 5 à 10
secondes pour attirer leur attention. Plus votre résumé est chargé de sens, plus le nombre de lecteurs augmentera.

 

5. Mettez l’accent sur
vos compétences

Considérez les domaines de « Compétences » comme un optimisateur de moteur de recherche, un outil pour
augmenter les chances de vous trouver et de se souvenir de vous. C’est dans cette section que vous devez mettre tous ces mots-clés propres à votre secteur et à vos domaines de compétences. Sans
oublier vos intérêts, les valeurs que vous mettez à l’œuvre dans l’exercice de votre métier, voire une touche d’humour ou de passion.

 

6. Détaillez votre
expérience

Aidez le lecteur à saisir les éléments clés de votre parcours professionnel. Dites brièvement ce que fait
l’entreprise dans laquelle vous êtes et ce que vous avez réalisé pour eux. Là encore, imaginez-vous en réunion client. Après vous être présenté, comment décrivez-vous ce que vous faites, ce que
fait votre entreprise ? Utilisez des phrases courtes et claires et coupez les en plusieurs morceaux plus faciles à intégrer.

 

7. Sortez du
lot

Utilisez la section « Informations complémentaires » pour compléter votre profil de quelques centres d?intérêts
pertinents. Ajoutez des sites qui montrent vos compétences ou vos passions. Et n’oubliez pas de modifier le titre par défaut « Mon site web» pour encourager les clics.

 

8. Répondez aux
questions et posez-en

Des questions bien pensées et des réponses utiles construisent votre crédibilité. Les meilleures donnent une bonne
raison aux gens de lire votre profil. Appliquez-vous à répondre aux questions relatives à vos domaines de compétence pour faire connaître votre expertise, augmenter votre visibilité et surtout
échanger avec les personnes de votre réseau. Vous pourrez peut-être avoir besoin d’une réponse à une question plus tard.

 

9. Construisez votre
réseau

Vos connexions restent l’un des aspects les plus importants de votre marque : votre entourage en reflète la
qualité. Qu’arrive-t-il lorsque vous lisez le profil de quelqu’un et que vous découvrez que vous avez une connaissance commune ? Le crédit que vous lui accordez monte en flèche. La valeur de
la communauté fonctionne dans les deux sens. Identifiez donc les connexions qui renforcent votre crédibilité et cultivez-les.

 

10. Un dernier conseil

Lorsque vous avez obtenu suffisamment de connexions et de recommandations, votre profil devient une sorte
d’évaluation de vous et de votre marque par vos pairs. Assurez-vous que ce tableau est cohérent, bien structuré et facile à trouver. Modifiez l’URL de votre profil public pour qu’il reflète votre
nom ou signature, et ensuite médiatisez-le : ajoutez-le à votre blog, créez un lien depuis votre site Internet, placez-le dans votre signature d’email. Et démarrez la conversation.

Serious Games – projet UPMC plébiscité par Nathalie Kosciusko-Morizet

La secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de
l’économie numérique, vient d
attribuer 20
millions d’euros au secteur du “serious gaming”, jeux destinés à l’apprentissage, la formation, l’entraînement ou encore la communication. Parmi 48 dossier sélectionnés sur les 166, Donjon et
Radon est un des trois projets retenus par Nathalie Kosciusko-Morizet. Ce projet auquel participent le laboratoire LIP6 (UPMC/CNRS), le studio Ad-Invaders, le rectorat de Créteil et un Think Tank
de l’ENS et Microsoft, s’inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les plus jeunes aux sciences.

 

“Donjon & Radon”, la science à portée de clic. Donjons et Radon s’inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les
collégiens et les lycéens à la physique. Donjon & Radon se déroule dans un univers Heroic fantasy.

L’élève devra utiliser ses connaissances en sciences, principalement en
physique et en chimie, pour battre les dragons et avancer dans le scénario. L
enseignant pourra ajouter des
« niveaux » au jeu, grâce à un outil auteur. Se déroulant entre le Moyen Âge et l’époque moderne, Donjon & Radon s’inspirera de l’Humanisme et de la Renaissance. Le studio AD Invaders, le
laboratoire LIP6 de l
UPMC/CNRS, le rectorat de
Créteil, un Think Tank de l’ENS et Microsoft participent à cette aventure.

48 dossiers sélectionnés sur 166 projets déposés. La secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie
numérique vient de présenter les résultats de l’appel à projets sur le Web 2.0 et le ‘serious gaming’ lancé fin mai dans le cadre du plan de relance, avec la DGCIS*. Sur 166 dossiers déposés pour
le ‘serious gaming’, 48 ont été retenus et sur les 340 projets proposés autour du Web 2.0, 44 ont été sélectionnés. Les 48 projets retenus représentent un budget total de
48 M
.

Le Laboratoire d’informatique de Paris (LIP6). Le LIP6 est un laboratoire de recherche sous tutelle de l’Université Pierre et Marie
Curie et du CNRS. Avec 128 chercheurs permanents et 231 doctorants, il est l
un des principaux laboratoires
de recherche en informatique en France, et le plus gros laboratoire d
informatique de la région
parisienne. Au sein du laboratoire, l
équipe MOCAH
h
ttp://www.lip6.fr/recherche/team.php?id=390
(Modèle et outils en ingénierie des Connaissances pour lApprenant Humain) développe
des recherches sur les Environnements Informatiques pour l
Apprentissage Humain, en
particulier sur les outils auteurs, le diagnostic cognitif et le serious gaming. Outre Donjons & Radon, l
équipe MOCAH a eu un autre
projet sélectionné, Play&Cure, projet portant sur la médecine, en partenariat avec les sociétés Game-Consulting, IBC Integrative Biocomputing, la Faculté de Médecine de Rennes et Télécom
SudParis.

 

* Direction Générale
de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services

L’association ARPEJEH et les académies d’Ile-de-France

se mobilisent pour favoriser la rencontre entre les élèves en situation de handicap et le monde du travail

Sous le haut patronage de Monsieur Luc Chatel

Ministre de l’Education nationale et Porte-parole du Gouvernement

 

L’association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d’Etudes de Jeunes Elèves et Etudiants Handicapés) créée en avril 2008, réunit à ce jour vingt
entreprises qui s’engagent, en concertation avec les familles et les équipes enseignantes, dans des actions d’accueil et d’accompagnement des jeunes en situation de handicap, afin de leur faire
découvrir la variété des métiers de l’entreprise et de les conforter dans leurs parcours d’études.

Les chiffres parlent d’eux mêmes : 27 % de la population élèves handicapés du secondaire passe en lycée,
contre 68,5 % pour la population élèves non handicapés, et après Bac les étudiants handicapés sont quatre fois moins nombreux que les étudiants non handicapés.

« Majoritairement ces élèves abandonnent leurs études ou se dirigent vers des formations très courtes
par méconnaissance du champ des possibles, tant en matière d’orientation que de professionnalisation
» explique Boris Bertin, délégué général ARPEJEH.

 

30 septembre en matinée – Une mobilisation conjointe des académies d’Ile-de-France et des entreprises

L’association ARPEJEH et les académies de Paris, Créteil et Versailles, ont organisé le 30 septembre, à Sciences Po
Paris, une matinée d’échanges sur la question des parcours d’études des élèves en situation de handicap.

Cette matinée, à destination de l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale d’Ile-de-France, a présenté les
actions que propose l’association ARPEJEH pour promouvoir l’information, l’orientation et l’accompagnement des jeunes en situation de handicap dans leur parcours de formation. Elle s’est
articulée autour d’une table ronde, réunissant l’ensemble des acteurs de la communauté éducative, sur le thème « le projet professionnel : entre choix d’orientation et parcours de formation
».

La matinée s’est conclue par la signature de la première convention interacadémique liant ARPEJEH aux trois
académies d’Ile-de-France, en présence de

messieurs les Recteurs.

 

30 septembre après-midi – Une rencontre entre élèves et professionnels

Les entreprises ARPEJEH sont engagées dans des actions concrètes : information sur les métiers et les politiques
d’accueil des salariés handicapés, accueil des élèves en stage, rencontres de professionnels et visites d’entreprise, échanges avec les enseignants, accompagnement sous forme de tutorat…

En particulier, l’après-midi du 30 septembre a été consacrée à la sensibilisation au monde du travail des élèves
handicapés de 3
ème et de
2
nde de l’académie de
Paris réunis, dans le cadre du lycée Louis le Grand, autour d’ateliers découverte métiers avec l’ensemble des entreprises membres de ARPEJEH. Des actions similaires seront organisées avec les
académies de Créteil et de Versailles dans le courant de l’année scolaire.

Les ateliers ARPEJEH ont illustré huit familles de métiers, présentées par des collaborateurs handicapés ou valides
des entreprises membres de l’association, dans divers secteurs d’activité. Ils ont également permis aux élèves de rencontrer les responsables mission handicap des entreprises ARPEJEH et des
référents handicap d’établissements du supérieur (Sciences Po, ESSEC, Ecole Centrale Paris, Université Paris 8), mobilisés pour cette manifestation. Près de cent cinquante élèves ont assisté à
cet événement.

 

Les signataires de la Convention inter académique/ ARPEJEH

Les entreprises membres ARPEJEH représentées par le Président de l’association SFR, Air France, LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, RTE, L’Oréal, Alcatel-Lucent, Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, Generali, Hachette Filipacchi Associés, Société générale,
Générale de santé, Bayer CropScience, Deloitte, Total, Bouygues Telecom, Capgemini, Crédit Suisse, Groupe Banque populaire, TF1, Adecco

 

Les personnalités signataires :

– Patrick Gérard, Recteur de l’académie de Paris

– Jean-Michel Blanquer, Recteur de l’académie de Créteil

– Alain Boissinot, Recteur de l’académie de Versailles

– Stéphane Roussel, Président de ARPEJEH, Directeur général des Ressources Humaines Vivendi

Prise de risques dans les affaires et testostérone

Une étude démontre que la testostérone joue un rôle dans les prises de décisions financières risquées et dans les
choix de carrière chez la femme

 

La guerre des sexes continue à faire rage ; cette fois c’est le domaine des affaires qui en fait les frais.
Alors que les débats sur les différences biologiques et sociales entre les hommes et les femmes se succèdent depuis bien longtemps, une nouvelle recherche menée conjointement par le Département
de développement humain comparatif, de la Booth School of Business de l’université de Chicago et la Kellogg School of Management de la Northwestern University, se penche sur l’importance du rôle
de la testostérone dans les différences entre les sexes en ce qui concerne l’aversion pour le risque financier et les choix de carrière.

 

D’une étude à une autre

Une recherche antérieure avait démontré que la testostérone accentuait l’esprit de compétitivité et de domination
tout en réduisant la peur. Les comportements à risques tel que l’addiction pour les jeux d’argent ou pour l’alcool lui étaient aussi imputés. Mais jusqu’à présent, les effets différents de la
testostérone entre hommes et femmes en ce qui concerne la prise de risques financiers n’avaient jamais été étudiés.

Le 24 août 2009 était publiée dans le premier numéro annuel de la revue Proceedings of the National Academy of
Sciences
(PNAS), la nouvelle étude sur les effets de la testostérone dans la prise de risque expliquant ainsi les différences entre hommes et femmes. Intitulée : « Le rôle de la
testostérone dans les différences entre les sexes en matière d’aversion pour le risque financier et de choix de carrière » (« Gender differences in financial risk aversion and career
choices are affected by testosterone »), cette recherche a été menée conjointement par Dario Maestripieri, professeur au Département de développement humain comparatif de l’université de
Chicago, par Paola Sapienza, professeur associée de la Kellogg School of Management à la Northwestern University et par le professeur Luigi Zingales (de Robert McCormick) pour la Booth
School of Business de l’Université de Chicago.

 

Une recherche innovante

Paola Sapienza explique : « En général, les femmes ont moins tendance à prendre des risques lorsqu’il
s’agit de décisions financières importantes, cette attitude de prudence peut avoir d’ailleurs une incidence sur leurs choix de carrière. Par exemple, parmi les étudiants de MBA sondés, 36 %
des femmes ont choisi de s’orienter vers des carrières financières à hauts risques, telles que les banques d’investissement ou les transactions boursières, contre 57 % des hommes. Nous
voulions savoir si ces différences hommes/femmes avaient un rapport avec la testostérone qui, en moyenne, est présente en plus forte concentration chez les hommes que chez les
femmes. »

Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont pris comme sujets de recherche des étudiants d’un cours de MBA de la
Booth School of Business de l’Université de Chicago présentant des caractéristiques relativement identiques concernant leur âge, leur milieu culturel et éducatif et leur statut socioéconomique,
réduisant ainsi les effets potentiels d’autres variables non biologiques. Deux échantillons de salive ont été prélevés, un avant l’expérience et un après, pour mesurer le taux de testostérone et
les changements hormonaux qui pourraient intervenir durant l’exercice. Puis, durant deux jours en octobre 2006, les étudiants se sont livrés à un jeu sur ordinateur destiné à évaluer leurs
attitudes en matière de prise de risques. Ils ont ainsi répondu à une série de questions leur demandant de choisir entre accepter une somme d’argent garantie ou participer à une loterie
présentant de forts risques, mais un potentiel de rémunération plus élevée. Les étudiants devaient choisir à plusieurs reprises entre la loterie et un gain fixe, avec des valeurs croissantes. Les
participants présentant un taux de testostérone élevé optaient plus fréquemment pour la loterie, alors que les individus avec un taux plus bas choisissaient davantage la somme garantie.
Globalement, les hommes étaient nettement moins hostiles au risque que les femmes et leur taux de testostérone salivaire était considérablement plus élevé.

 

La testostérone, l’hormone du risque

En utilisant une mesure basée sur une approche économique, les chercheurs ont découvert que les femmes présentant
des niveaux de testostérone élevés avaient un goût plus prononcé pour le risque, mais ce constat ne se confirme pas dans le cas des hommes. En revanche, ils ont observé que cette différence
disparaissait chez les hommes et les femmes présentant des niveaux de testostérone similaires. Les chercheurs ont par ailleurs remarqué que la corrélation entre la peur de prise de risques et la
testostérone influait sur les choix de carrière après l’obtention du diplôme. En effet, les individus présentant un taux de testostérone élevé et par conséquent n’ayant pas peur de prendre des
risques optent pour des carrières plus risquées dans la finance.

Maestripieri conclut ainsi cette recherche : « C’est la première étude faisant apparaître que les
différences hommes/femmes en matière d’aversion pour le risque financier ont une origine biologique et que les différences de niveaux de testostérone entre les individus peuvent affecter des
aspects importants du comportement économique et des choix de carrière. C’est également la première étude à démontrer que les effets de cette hormone sur l’aversion pour le risque sont plus
marqués chez les personnes présentant des taux faibles à moyens de testostérone et que cette conclusion est similaire à celle tirée pour les effets de la testostérone sur le repérage dans
l’espace. »

Pour Luigi Zingales : « Cette étude a d’importantes conséquences sur la façon dont la testostérone peut
affecter la prise de risques sur les marchés financiers, puisque bon nombre de ces étudiants vont devenir des acteurs majeurs dans le monde de la finance. Par ailleurs, elle pourrait nous
éclairer quelque peu sur les différences hommes/femmes dans les choix de carrière. D’autres études devraient suivre, afin d’explorer plus avant les mécanismes par lesquels la testostérone influe
sur le cerveau. »

C. Margaria nommé conseiller spécial pour l’enseignement supérieur

A compter du 1er octobre 2009, Christian Margaria, Directeur de L’institut Télécom Sud-Paris, est nommé conseiller
spécial pour l’enseignement supérieur auprès du Commissaire à la diversité et à l’égalité des chances Yazid Sabeg.

Christian Margaria a été Président de la Conférence des Grandes Ecoles de 2003 à 2009.

Dans le cadre de ces responsabilités, il a été à l’initiative de la charte pour l’ouverture sociale des
établissements d’enseignement supérieur, signée entre la CGE, la CPU et le gouvernement en janvier 2005, et de la création de la commission « Diversité » de la CGE. Depuis la fin de son mandat de
Président, il a pris la suite de Pierre Tapie, nouveau Président de la CGE, comme Président de la commission Diversité, qui regroupe les équipes de la CGE traitant de parité homme/femme,
d’intégration du handicap, et d’ouverture sociale.

La conférence des Grandes Ecoles se réjouit de voir l’un de ses experts, universitaire de métier et de renom, être choisi par le gouvernement pour une mission
importante qui irriguera tout notre dispositif d’enseignement supérieur. Nous savons qu’il y apportera, à plein temps désormais, toute la compétence, l’énergie et la puissance de travail
considérables qui sont les siennes. Le modèle de méritocratie républicaine sur lequel est fondé notre pacte social doit faire l’objet de constante attention ; l’accès de chacun aux savoirs et aux
compétences les plus qualifiées en fonction de son goût et de ses talents constitue l’horizon démocratique pour lequel Christian Margaria oeuvrera.

Christian Margaria sait qu’il pourra compter sur la totale disponibilité des équipes des écoles et de la conférence pour s’engager à ses côtés.

Christian
Margaria, un expert de la diversité et de l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur Conscient des problèmes liés à la désaffection des jeunes pour les études scientifiques, de la
nécessité d’ouvrir ces filières aux jeunes filles et de certains problèmes d’ascension sociale, Christian Margaria s’est fortement impliqué depuis plusieurs années déjà dans de nombreuses actions
pour la diversité et l’égalité des chances dans les grandes écoles françaises. En tant que directeur de Télécom et Management SudParis (qui réunit l’école d’ingénieur Télécom SudParis et l’école de
management Télécom Ecole de
Management)
depuis 2004 et en tant que président de la Conférence des Grandes Ecoles depuis 2003.

500 000 embauches Zérocharges et prolongation de la mesure en 2010

Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi auprès du Ministre de l’Economie, de
l’Industrie et de l’Emploi,
se rendra, le mardi 6 octobre 2009 à 09 h 00, à Paris chez un artisan boulanger à l’occasion des
500 000 embauches ayant bénéficié de l’aide « Zérocharges » et dans le contexte de la prolongation de cette mesure pour 2010.

Cette mesure vise à aider les très petites entreprises (moins de 10 salariés) à créer ou maintenir
leurs emplois malgré la crise, et consistant en une mesure leur permettant d’exonérer totalement des charges patronales au niveau du SMIC toutes les embauches réalisées depuis la fin de l’année
2008. L’aide est ensuite dégressive jusqu’à 1,6 SMIC. « Zérocharges » constitue ainsi un coup de pouce décisif pour soutenir l’activité dans les TPE. Instituée dans le cadre du plan de
relance, annoncé par le Président de la République le 4 décembre 2008, cette mesure représente pour le budget de l’Etat un effort financier d’environ 400 millions d’euros pour
2009.

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