Télécom Ecole de Management (ex-INT Mgt) : les moyens de ses ambitions

Télécom Ecole de Management (TEM) a formalisé un plan stratégique ambitieux. Placée aujourd’hui parmi les 8 meilleures écoles de commerce de France et très appréciée des DRH, TEM entend conquérir les trois accréditations internationales (EQUIS, AACSB, AMBA) et figurer parmi les 50 meilleures Business Schools européennes d’ici 2012. A cette échéance, l’école comptera 1 300 étudiants, soit une croissance de 50 % en 3 ans. TEM s’est donné les moyens de ses ambitions en modifiant sa gouvernance, son organisation interne et son business model. L’école souhaite grandir en conservant ses singularités : statut public, engagement social et forte empreinte des TIC (technologies de l’information et de la communication) dans ses enseignements.

Grandir tout en conservant sa vocation sociale et son expertise dans les TIC

TEM est une école originale dans l’univers des écoles de commerce. Publique, elle défend des valeurs de diversité et d’ouverture sociale. Elle propose les frais de scolarité les plus accessibles du marché : 2 500 euros par an, contre 6 500 euros par an en moyenne pour ses concurrentes. Elle distribue un grand nombre d’aides sociales et dispose d’une capacité exceptionnelle de 700 logements. L’autre particularité de TEM est de placer les TIC au cœur de ses enseignements de gestion et de management grâce à ses interactions avec son école sœur, Télécom SudParis, grande école d’ingénieurs dont elle partage le campus. Cela donne aux diplômés de TEM une véritable double culture « ingénieur-manager » très appréciée des entreprises. TEM souhaite grandir en conservant sa singularité et en capitalisant sur celle-ci.

Un nouveau business model

Gouvernance revue. TEM continuera à partager son campus avec Télécom SudParis pour développer des projets pédagogiques communs : formations, soutien à l’entreprenariat, etc. Mais elle se dote de services dédiés et gérera directement ses départements d’enseignements et de recherche.

Augmentation des ressources propres. A dotation constante de l’Etat, TEM augmentera son budget en développant ses ressources propres. Elles comptent actuellement pour 30 % du budget de l’école et atteindront 50 % en 2012. Pour cela, TEM a actionné quatre grands leviers :

  1. Augmentation des droits de scolarité du programme Grande Ecole. TEM va augmenter ses droits de scolarité, qui devraient passer jusqu’en 2012 deux paliers supplémentaires, « sans que
    les frais de scolarité ne deviennent une barrière à l’entrée de l’école 
    » précise Denis Lapert, son directeur.
  2. Croissance de la taille des promotions de 50 %. TEM forme aujourd’hui des promotions d’environ 200 étudiants. Ils seront 300 en 2012, soit une croissance de 50 %.
  3. Ouverture d’une filière en apprentissage. TEM a créé cette année une filière en apprentissage au sein de son programme Grande Ecole. Elle concernera 30 apprentis dès
    septembre 2009 et une centaine en 2012. Cette mesure doit permettre d’accroître la taxe d’apprentissage perçue par l’école.
  4. Apport de l’Executive Education et de la recherche. TEM projette d’ouvrir 2 nouveaux Mastères Spécialisés et 2 nouveaux Master of Science d’ici 2012. La recherche produite par l’école devra également générer un chiffre d’affaires croissant.

Création du fonds social TEM

L’école va injecter 30 % de ses nouveaux revenus dans un fonds social, qui proposera davantage de bourses et offrira de nouvelles aides aux étudiants. Le budget consacré à ce fond augmentera de près de 100 % entre 2009 et 2012, une croissance deux fois plus importante que celle des effectifs de l’école (50 %).

TEM développera de nouvelles mesures sociales : participation au logement, contribution aux repas, encouragement et soutien aux départs d’étudiants à l’étranger, fourniture d’ordinateurs portables à tous les étudiants boursiers et développement de prêts par l’association des diplômés.

Principales mesures du plan stratégique TEM 2012

·  Triple accréditation EQUIS, AACSB, AMBA (2010)

· Double diplôme ingénieur-manager avec Télécom Sud Paris (2010)

· Ouverture d’une salle des marchés (2010)

· 20 millions d’euros de budget (2012)

· Promotions de 300 étudiants dans le programme Grande Ecole (2012)

· 1 300 étudiants toutes formations confondues, dont 30 % d’étudiants étrangers (2012)

· 90 enseignants-chercheurs (2012)

· 100 apprentis (2012)

· 650 000 € de dépenses sociales par an (2012)

· 30 % de boursiers d’Etat (2012)

· 2 nouveaux Mastères spécialisés et 2 nouveaux Masters of science (2012)

· Développement et internationalisation de l’incubateur (2012)

· Signature de nouveaux accords de coopération internationale (2012)

www.telecom-em.eu/

L’ESC Chambéry, encore plus de serious games dans la pédagogie

 

Déjà largement utilisé au sein des enseignements, les jeux de simulations représentent une base de la recherche et
du développement des connaissances des étudiants de l’ESC Chambéry. Forte de son expertise, l’école applique son savoir faire à l’évaluation de ses étudiants en fin de programme au travers d’un
jeu de conduite d’entreprise. Par groupe de 5 étudiants issus d’options différentes, la promotion participera pendant 3 jours de 8 heures à 19h à ce jeu de reprise d’entreprise où les équipes se
concurrencent à l’intérieur d’univers ou marchés de cinq entreprises. Chaque marché ou univers sera suivi par un administrateur. Le classement se fera par groupe sur l’ensemble de la promotion.
Les étudiants seront jugés sur leur performance financière, sociale et commerciale ainsi que sur leur comportement au cours de cette mise en situation.

L’objectif est de créer l’événement autour de cette clôture de scolarité. La compétition donnera lieu à une
animation spéciale, journal en temps réel, interviews, remise de prix.

« Toute la difficulté d’un jeu comme celui-ci réside dans la maîtrise du jeu par le joueur dès la première
journée. La compétence des animateurs et leur disponibilité est extrêmement importante » explique Gabriel Guallino, responsable des troisièmes années.

Il conclut : « L’intérêt du jeu porte sur ce qu’en retient l’étudiant. Il lui permet de prendre conscience
de la concurrence, de ses erreurs, et de ses acquis »

Le grand oral des troisièmes années aura lieu les 31 août, 1er et 2 septembre2009

 

Au croisement du jeu video et du e-learning,  les serious games sont de
plus en plus utilisés dans les formations académiques et professionnelles. 

Pour utiliser les résultats de ses recherches en innovation pédagogique, le Groupe ESC Chambéry lance avec
l’entreprise SYMETRIX une collection de Serious Games en Management. Tous les étudiants de troisième année du Groupe ESC Chambéry participeront à une mission innovation. Ils travailleront à
l’élaboration de scénarios pour  le contenu des jeux et vérifieront la faisabilité marketing et commerciale tandis que SYMETRIX assurera leur
programmation.

L’ESC Chambéry s’appuie sur la méthode de l’active learning. A chaque étape de l’élaboration les étudiants seront
accompagnés par des cours théoriques de business plan, plan marketing, études de marché, viabilité commerciale et financière.

 

www.esc-chambery.fr

ETHIC s’exprime à l’ONU dans le cadre du GLOBAL ETHICS FORUM

Le 1er Forum Mondial de la Nouvelle Ethique du Capitalisme, à l’initiative de Sophie de Menthon, Présidente du Mouvement ETHIC et organisé par la société EIE GLOBAL, sur le thème de la RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprise), se tient, à l’ONU, à Genève, au Palais des Nations les 2 et 3 juillet 2009.

Le colloque rencontre un grand succès avec la présence de 23 pays (plus de 500 participants accrédités). Comme intervenants, entre autres, les professeurs en charge des chaires d’éthique des Universités de Shanghai et de Harvard.

Les débats ont traité de l’incidence de la crise par rapport à l’investissement des entreprises en matière de RSE.

Alain Dinin, Président de NEXITY, a témoigné que son intention d’orienter l’immobilier du Groupe NEXITY vers des cibles moins aisées dans un souci d’éthique, avait contribué à le préserver au mieux de la crise de son secteur.

Dan Vogel, PDG de la société ENABLON lance à l’occasion du forum, un site web communautaire destiné à créer le lien entre tous les acteurs mondiaux engagés dans la recherche d’un capitalisme intégrant mieux l’éthique. Tous les travaux engagés seront mesurés à l’occasion du Forum 2010.

Sophie de Menthon déclare : « Ce mouvement initié aujourd’hui à
l’échelle mondiale vers une métamorphose du capitalisme pour une économie d’équilibre ne s’arrêtera pa
s là !».

Des représentants du « World Economic’s Forum » sont présents en observateur : les thématiques sociales et éthiques ne sont en effet pas constitutives du programme de Davos. C’est pourquoi le GLOBAL ETHICS FORUM sera un rendez-vous incontournable.

Partenaires du Forum : BNP PARIBAS – NEXITY – TOTAL – EBBF – ECOPHILOS – ENABLON – CARNEGIE COUNCIL – FEBEA –
ETHICS – ENTREPRISE ET PROGRES – PHILIAS BUSINESS & SOCIETY – UNIVERSITE INTERDISCIPLINAIRE DE PARIS – TOP MANAGEMENT – TRANSPARENCY INTERNATIONAL – CERCLE ETHIQUE DES AFFAIRES – THE GLOBAL
COMPACT – RSE – REZONANCE – PUBLICIS CONSULTANTS – SCIENCESPO – L’ENA – ICV – ISBEE – LA TRIBUNE – GWIT – UNIVERSITE DE GENEVE – CEIBS – ECCLAR – INSEAD

Pour plus d’information : www.globalethicsforum.org

 

Double diplôme entre HEC Paris et la GSOM de Saint-Pétersbourg

Bernard Ramanantsoa, Directeur Général d’HEC Paris et Valery Katkalo, Doyen de la Graduate School
of Management (GSOM) de l’Université d’Etat de Saint-Pétersbourg, annoncent le lancement d’un double diplôme de « Master of Management and International Business ».

Ce nouveau cursus est ouvert à des étudiants du monde entier, déjà titulaires d’une licence ou d’un
bachelor et désireux de se former au management international grâce à une formation académique d’excellence et à une expérience directe de l’environnement des affaires tant en Europe qu’en
Russie.

La formation, d’une durée de 2 ans, se déroule pour moitié à Paris et pour moitié à
Saint-Pétersbourg. A l’issue de celle-ci, les étudiants recevront le diplôme de « Master of Science in Management » d’HEC et le « Master in International Business » de la GSOM
de Saint-Pétersbourg. Le profil des diplômés, ainsi que leur maîtrise de l’anglais, du français et du russe constitueront des atouts décisifs pour des carrières au sein d’entreprises
internationales basées en Europe et en Russie.

La signature officielle de l’accord aura lieu ce vendredi à la Représentation Commerciale de la Fédération de Russie, à Paris, sous le haut patronage de S.E.
Alexander Orlov, Ambassadeur de Russie en France.

 

www.gsom.pu.ru

www.hec.fr

6e édition des Initiatives de l’Economie

Créés en 2004, les trophées récompensent les actions souvent méconnues des institutions publiques et privées au service des entreprises. L’objectif est de mettre en lumière ces dynamiques favorables au développement économique et à l’emploi dans les territoires. Elles sont élues par un jury de 70 journalistes).

L’organisation de la 6ème édition des Initiatives de l’Economie a pris forme aux côtés de partenaires historiques de l’entreprise que sont le Conseil Economique Social et Environnemental, l’ACFCI (l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie), l’APCM (l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers), Le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pôle Emploi, et l’APCE (Agence Pour la Création d’Entreprises). Leurs réseaux ont permis à plus de candidats de postuler.

Cette année les initiatives de l’économie se sont déroulées sous le haut patronage de Jacques Dermagne, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental.

Partenariat Université-PME, Réseau de soutien aux TPE, Résidences d’entrepreneurs…

Vendredi 3 juillet 2009, a eu lieu la remise des prix de la 6ème édition des initiatives de l’économie au Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Cette cérémonie s’est tenue en présence d’André Marcon, Vice Président du CESE, d’Edouard de Pirey représentant Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de Thierry Saussez, Délégué interministériel à la communication et Directeur du service d’Information du Gouvernement, de Jean-François Bernardin, Président de l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie, de Jean-Claude Choquet, Vice-Président de l’Assemblée
Permanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, de Bruno Lucas, Directeur général adjoint de Pôle Emploi et de Jean-Claude Volot, Président du conseil de l’Agence Pour la Création d’Entreprises.

Les initiatives de l’économie sont la seule opération en France qui récompense les actions des corps intermédiaires au service des entreprises sur les territoires.

Trophée commerce, industrie et services :

Coopération Université- TPE/PME/PMI – CCI de Dunkerque & Université du Littoral Côte d’Opale

Ø      Organiser et optimiser une collaboration entreprises/université par une gestion ciblée des stages étudiants,

Ø      Accompagner le développement entrepreneurial, stratégique et technico-commercial des projets liés à l’innovation et aux développements
techniques par la réalisation de 25 projets,

Ø      Impliquer les étudiants dans un diagnostic territorial auprès des PME – PMI du dunkerquois.

Trophée entrepreneuriat et développement durable :

Mobilier scolaire éco-conçu – P.I.T.E. Bois – Association de Promotion de l’Artisanat du Massif-Central

Ø      Soutenir les entreprises artisanales du secteur de la fabrication de meubles en adaptant l’offre de mobilier scolaire et la demande des
collectivités,

Ø      Valoriser une matière première locale : le bois, et sensibiliser les élus locaux à l’économie de proximité,

Ø      Réaliser un kit de fabrication et un kit de communication pour les ébénistes du Massif Central.

Trophée métiers et artisanat :

Outil de recherche de solutions à l’élimination des déchets des entreprises artisanales – Chambre de Métiers et d’Artisanat du
Gard

Ø      Faciliter et optimiser
la gestion des déchets du BTP des artisans,

Ø      Créer un site Internet,
outil de recherche des solutions de proximité pour la prise en charge des déchets des artisans du bâtiment.

 

Trophée de la création d’entreprise :

Résidences d’entrepreneurs – Agence régionale de développement des territoires d’Auvergne

Ø      Accueillir de nouvelles populations par la création ou la reprise d’entreprises grâce à un dispositif calqué sur celui des résidences d’artistes,

Ø      Proposer deux sortes de résidences (résidence courte ou résidence longue) et personnaliser l’accompagnement des créateurs d’entreprises.

 

Trophée de la recherche et de l’innovation :

Pyramide de l’innovation – THESAME de Haute Savoie

Dispositif de formation et d’incubation technologique

Ø      Construire un « parcours d’innovation » pour les entreprises industrielles depuis la performance industrielle jusqu’à la R&D,

Ø      Faire progresser l’entreprise sur 5 niveaux d’innovation (Organisation industrielle, Système d’information, Stratégie et positionnement, Développement produit et conception, R&D et réseau d’entreprises innovantes).

 

Trophée entreprendre autrement :

Entreprendre pour la Solidarité – Groupe SOS de Paris

Ø      Développer, dans un cadre associatif, des activités sociales et commerciales sans recours à une logique de rentabilité de capital,

Ø      Intervenir dans les secteurs du sanitaire, social et médico-social, de l’insertion, de la presse du commerce équitable et du développement durable.

 

Trophée durablement le transport fluvial :

45’ PW : Transporter durablement sur le Fleuve – UPM Marfret Syctom de Haute Normandie

Dispositif de formation et d’incubation technologique

Ø
Gérer les flux de déchets de papier du SYCTOM en transport fluvial en respectant des contraintes économiques et techniques,

Ø
Développer des outils intermodaux permettant la gestion des flux de déchets de papier dans un sens et celui des bobines de papier dans l’autre
sens,

Ø
Réduire l’empreinte environnementale de ces flux ainsi que leur impact négatif sur la congestion routière.

 

Trophée Spécial du jury :

Réseau A.I.D.D.E – 2009 – Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Moselle

Ø      Sensibiliser les chefs
d’entreprises à la prévention,

Ø      Détecter en amont les
entreprises connaissant des difficultés par une démarche de prospection,

Ø      Agir et préconiser
rapidement des solutions aux dirigeants.

Le Groupe ESC Dijon Bourgogne de nouveau certifié ISO

La SGS,
leader mondial en matière de vérification, de contrôles, d’analyses et de certifications, vient de renouveler la certification ISO du Groupe ESC Dijon Bourgogne en lui attribuant lanorme ISO
9001:2008. Relative aux systèmes de gestion de la qualité, elle donne les exigences organisationnelles requises pour l’existence d’un système de gestion de la qualité. Quatre grands domaines sont
concernés : Responsabilité de la direction, Système qualité, Processus et Amélioration continue. Ainsi la politique d’excellence et la démarche qualité initiées il y a plusieurs années
par le Groupe ESC Dijon Bourgogne affirment leur reconnaissance, et cette certification traduit les bons résultats du processus d’amélioration continue mis en place.

  

merlane s’associe à l’IAE de Toulouse sur l’Outsourcing RH

Partenaire de la Chaire “Management des Ressources Humaines” de l’IAE de Toulouse, merlane, cabinet de
conseil en Management et Ressources Humaines, aidé des étudiants de la promotion 2008/2009 du Master et de la contribution de cinq Directeur des Ressources Humaines (
Philippe Touraine, D.R.H. Crédit Social des Fonctionnaires, Donald Fraty, D.R.H. EADS Share services, Annie Sanz,
R.R.H. EADS Astrium, Norbert BELTROL, R.R.H. Continental Automotive, Jean-Luc Estremo, Directeur de la Formation de Turbomeca – Groupe SAFRAN)
, a réalisé une Etude sur la Performance de l’Outsourcing RH.

 

L’Outsourcing RH : la réelle délégation d’un service pour créer de la
valeur.

Dans le cadre du travail d’investigation pour la réalisation de cette étude, merlane et l’IAE de Toulouse se sont
intéressés au besoin croissant des entreprises qui, pour se recentrer sur la cohésion de leur organisation, favorisent l’externalisation de la fonction Ressources Humaines.

Le document réalisé retrace ainsi l’ensemble des procédures de la prestation, le périmètre d’intervention du
prestataire et les objectifs que ce dernier se doit d’atteindre. Et ce, malgré une réticence qui peut exister au départ pour ce type de prestation (perte de maîtrise et de compétence, conflits de
pouvoir, crainte d’une dépendance vis-à-vis du prestataire…).

Cette étude met ainsi en avant les facteurs clés de succès dans la mise en œuvre d’une action d’externalisation, afin
que celle-ci soit ciblée et créatrice de valeur ajoutée stratégique pour l’entreprise (répartition des rôles, transparence, transfert de compétences, coproduction…).

 

Un Outsourcing performant préconisé par merlane et l’IAE

Les consultants de merlane ont apporté leur expertise dans ce domaine, en soutenant les étudiants dans leur
préconisation d’un outsourcing performant, offrant une relation pérenne entre l’entreprise qui externalise et le prestataire.

Il en ressort que l’outsourcing RH contribue à crédibiliser et à redonner du sens à la fonction RH, en l’aidant à
déployer ses énergies.

Mais la recommandation principale avant le recours à l’externalisation de la fonction RH est tout d’abord une bonne
analyse de la stratégie RH de l’entreprise, l’identification pertinente des activités à outsourcer et des éventuels freins à cette externalisation… pour ne pas répondre à un seul phénomène de
mode.

« Avec
un besoin croissant des entreprises à se recentrer sur la cohésion de leur organisation, la notion d’outsourcing performant est essentielle et se caractérise par l’ensemble des éléments clés, tels
que le ciblage de la mission ou la mise en place d’un contrat de prestations clairs, qui permettent de délimiter les domaines d’intervention de chacun des acteurs, et donc d’optimiser la qualité de
la prestation », précise Jean-Claude Merlane, Président de merlane.

Situation de l’emploi et mobilisation du Gouvernement face au chômage

En ce qui concerne les chiffres du chômage pour l’année 2009, les dernières prévisions disponibles
sont celles de l’UNEDIC, qui prévoient une hausse de 639 000 chômeurs.

Les institutions de prévision mettront ces chiffres à jour en fonction de l’évolution de la situation
économique.

Face à cette situation, le travail du Gouvernement est de tout faire pour accompagner ceux qui
sont touchés par la crise. La réunion que le Président de la République a tenue le 1er juillet avec les partenaires sociaux a été l’occasion de tirer un premier bilan des mesures
prises pour lutter contre la crise et son impact sur l’emploi : développement de l’activité partielle, création du fonds d’investissement social, baisse de charges sociales pour les
embauches dans les très petites entreprises, renforcement de l’indemnisation et de l’accompagnement des licenciés économiques, mesures spécifiques pour l’emploi des jeunes, en particulier pour
développer l’alternance.

Par rapport à ses voisins européens, la France parvient à amortir le choc du chômage : la hausse
du nombre de chômeurs sur un an y atteint 19%, contre 43% pour le Royaume-Uni, 51% pour la Suède et 87% pour l’Espagne, selon Xavier
Darcos, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité et Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’État chargé de l’Emploi
Auprès du
Ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi

Conseil d’Orientation de la Déontologie des Dirigeants Salariés

Code de bonne conduite des dirigeants

Par une signature solennelle au Sénat le 29 juin, les principaux réseaux de dirigeants salariés viennent d’élaborer leur « code de bonne conduite » sous l’égide de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants (FNCD) en publiant leur charte de déontologie, installent leur C.O.D.

Chargé d’assurer le suivi de cette charte et d’élaborer un rapport annuel sur l’application et les orientations de leur déontologie.

Le C.O.D. est constitué d’un collège de mandataire des dirigeants salariés et d’un « collège d’honneur » de personnalités qualifiées représentant, par leur fonction ou leur expérience, les différentes parties prenantes de l’Entreprise.

Par cet acte symbolique, répondant à une attente pressante et large de l’opinion, ils réaffirment leurs valeurs et les principes de comportement et d’action pour lesquels ils s’engagent avec leurs pairs.

Ils tiennent à rappeler qu’ils représentent la composante principale (à près de 90 %) des équipes de direction en charge de la conduite de la politique des entreprises, ce qu’ils réalisent de façon exemplaire – pour une écrasante majorité d’entre eux – en assumant l’ensemble des risques de leur
métier.

CONSEIL D’ORIENTATION DE LA DEONTOLOGIE DES DIRIGEANTS SALARIES

Cette instance indépendante, placée sous l’égide de la FNCD, a une double mission :

– Assurer la mise en place et le suivi de la charte de déontologie des dirigeants salariés dans les réseaux signataires,

– Elaborer un rapport annuel sur l’application et les orientations de la déontologie.

Par ailleurs, le C.O.D. pourra être saisi, à titre consultatif, pour émettre un avis sur les problématiques susceptibles d’apparaître dans l’actualité sociale en ce domaine.

Le C.O.D. est constitué d’un mandataire de chacun des réseaux de dirigeants salariés – les premiers réseaux signataires de la charte étant considérés comme membres fondateurs – et de personnalités qualifiées représentant, par leur fonction ou expérience, les différentes parties prenantes de l’Entreprise.

Le bureau du C.O.D. est composé,

– d’un président : Jean-Louis CHAMBON (FNCD)

– de trois vice-présidents : Daniel BACQUEROET (DFCG), François DESPORTES (ADOM) et William NAHUM (L’ACADEMIE)

– d’un secrétaire général – François-Xavier SIMON – et de 6 membres.

Le collège des personnalités qualifiées se compose de :

– Franck BOURNOIS. Professeur d’université – Paris II. Directeur général du CIFFOP

– Daniel BURLIN. Président de l’IAFEI (International Association Financial Executive Institut)

– Jacques-Henri DAVID. Président du Cercle Turgot

– Jean-Bertrand DRUMMEN. Président du Tribunal de
Commerce de Nanterre

– Bernard ESAMBERT. Président du Club des Vigilants

– Marcel JAYR. Membre de la commission Epargnants de l’AMF, Membre des comités d’actionnaires individuels de l’ANSA et d’Euronext

– Philippe LANGLOIS. Professeur émérite de droit et Avocat

– William NAHUM. Président de l’Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières, Médiateur national du crédit délégué

– Raymond POULAIN. Coach, accompagnateur de dirigeants. Past président de Syntec Recrutement, Général (2ème s) Jean-Gilles SINTES. Conseiller du président du Groupe Viel &
Cie

– Daniel VITRY.Professeur d’université. Directeur au Ministère de l’Education Nationale

Le bureau est, par ailleurs, assisté de quatre commissions : Finance, banque et assurance – Coopération, économie sociale et mutualité –
Industrie – Secteur libéral, public et santé

COLLEGE DES MEMBRES FONDATEURS

– L’ACADEMIE des Sciences et Techniques Comptables et Financières

– ACSED. Association des Cadres Supérieurs et Dirigeants de France Telecom

– AD-PA. Association des Directeurs au service des Personnes Agées

– ADOM. Association des Directeurs d’Organismes de Mutualité

– AEIHFI. Association des élèves et anciens élèves de l’Institut de Haute Finance

– CED. Culture Economie Défense

– DFCG. Association Nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion

– DIRCA. Mouvement des Cadres Dirigeants de la Coopération Agricole et de l’Agroalimentaire

– EOA. European Outsourcing Association

– EUROLAW

– FNCD. Fédération Nationale des Cadres Dirigeants

– FNCSEG. Fédération Nationale des Cadres Supérieurs de l’Electricité et du Gaz

– SNAD MSA. Syndicat National des Agents de Direction de la MSA

– SNCD. Syndicat National des Cadres de Direction du Crédit Agricole

– SNCDEG. Syndicat National des Cadres de Direction des Entreprises de Groupama

– SNDCA. Syndicat National des Directeurs de Chambres d’Agriculture

– SND CER. Syndicat National des Directeurs de Centres d’Economie Rurale

– SNDOPA. Syndicat National des Directeurs d’Organismes Professionnels Agricoles

– SND SAFER. Syndicat National des Directeurs de SAFER

– SNPMA. Syndicat National des Praticiens de la MSA

COMMISSIONS SPECIALISEES

Finance, Banque et Assurance

Président : Daniel BACQUEROET (DFCG)

Vice-président : Gérard CROS (SNCD)

Coopération, Economie Sociale et Mutualité

Président : François DESPORTES (ADOM)

Vice-président : Gérard BARANGER (DIRCA)

Industrie

Président : Guy SALZIGER (ACSED)

Vice-président : Jacques BOISSEAU (FNCSEG)

Secteur Libéral, Public et Santé

Président : Philippe MAHOT (SNPMA)

Vice-président : Pascal
CHAMPVERT (AD-PA)

http://www.fncd.fr

Partage de la valeur ajoutée : les Scop témoignent

Dans son édition du lundi 13 juillet, le quotidien Libération publiera un point de vue de Patrick Lenancker, président de la Confédération générale des Scop sur le partage des profits et de la valeur ajoutée, deux jours avant que n’expire le délai proposé aux partenaires sociaux pour remettre au président de la République leurs propositions sur la question de la répartition des richesses.

 

Eclairage sur les tarifs de l’électricité par EDF

En ce qui concerne les tarifs
réglementés de vente de l’électricité, les évolutions tarifaires sont décidées par le Ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et par le
Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, après avis de la Commission de régulation de l’énergie.

Selon un communiqué officiel conjoint Jean-Louis BORLOO et Christine LAGARDE, s‘agissant d’une évolution tarifaire en 2009, aucune
décision n’a été prise par le Gouvernement sur son opportunité et son niveau. La Commission de régulation de l’énergie n’a pas été saisie d’une proposition du Gouvernement.

Les chiffres évoqués récemment dans la presse par le président d’EDF n’engagent donc que
lui.

Les prix pratiqués en France sont inférieurs de 15 à 30 % aux prix pratiqués chez nos voisins
européens, grâce à la compétitivité du parc électronucléaire construit essentiellement dans les années 1980.

La compétitivité du parc de production électrique français, au bénéfice des consommateurs et de notre
industrie, est donc une priorité stratégique du Gouvernement.

Les prix de
l’électricité doivent naturellement permettre de financer l’important programme d’investissement attendu en France dans les 10 prochaines années, tant pour la production que pour l’amélioration du
réseau. Cet effort doit être financé par les gains de productivité de l’entreprise EDF et par des majorations tarifaires. Celles-ci doivent cependant tenir compte de la situation fragile de
nombreux ménages et entreprises dans le contexte économique actuel, ce qui exclut une progression trop rapide.

L’Université Pierre et Marie Curie et le Collège des Ingénieurs

lancent un double diplôme de Doctorat et de MBA : Science et Management

Dès septembre prochain, l’UPMC www.upmc.fr et le Collège des Ingénieurs

www.cdi.eu
joindront leurs compétences et leur expérience pour proposer un nouveau programme doctoral exigeant à double compétence : « Science & Management ». Ce double cursus, qui débouche sur un double diplôme de Doctorat et de MBA,
s’appuiera sur une formation théorique et pratique au management associée à la conduite d’un projet doctoral original et innovant. Ce programme doctoral est particulièrement attractif pour les jeunes scientifiques qui se destinent à des postes de haute responsabilité au sein d’entreprises publiques ou privées après avoir suivi une formation de haut niveau par la recherche. Un atout de ce programme est l’affectation des participants dans une entreprise, ce qui offre à chacun d’entre eux l’opportunité unique de travailler comme consultant-junior dans des entreprises internationales.

Le Grand Dijon s’engage avec le Groupe ESC Dijon Bourgogne

En 2007, le Groupe ESC Dijon
Bourgogne s’est lancé dans un plan de développement stratégique 2007-2012 intitulé « ESC Dijon Bourgogne Horizons 2012 ». Les objectifs : renforcer la place du Groupe ESC
Dijon Bourgogne dans le panorama des Grandes Écoles de management françaises, lui donner une dimension européenne et acquérir un rayonnement académique international sur des domaines d’excellence
en lien avec les atouts du territoire.

Rattachée à la CCI Dijon, déjà engagée financièrement dans cette démarche, l’École concrétise aujourd’hui le soutien
du Grand Dijon sous la forme d’une contribution à ce plan de développement, à hauteur de 600 000 € sur une période de 3 ans. Cette signature constitue donc une étape importante dans la
consolidation des acquis et la progression vers l’excellence de l’École, compte tenu notamment de son articulation très forte avec son territoire.
La
signature de cette convention de partenariat a eu lieu le 2 juillet sur le campus de l’École en présence de François Rebsamen, Président du Grand Dijon et Sénateur-Maire de Dijon, Patrick
Laforêt, Président de la CCI Dijon, et Stéphan Bourcieu, Directeur du Groupe ESC Dijon Bourgogne.

Les services résistent mieux à la crise

Le Groupement des Professions de Services, en collaboration avec l’institut Coe-Rexecode, a rendu public jeudi 9 juillet son tableau de bord économique des services
en France, véritable état des lieux du secteur des services interrogeant sa place dans l’économie, l’emploi, le climat des affaires.

 

Les services subissent la récession mais
résistent grace à leur modele de croissance

Après avoir connu une progression de leur activité de 1,2 % en 2008, soit davantage que les autres branches (-2,4 % pour l’industrie, +0,6 %
pour l’ensemble des branches) mais beaucoup moins que les années précédentes (3 % en 2007 et 3,6 % en 2006), les services sont entrés de plein fouet dans la crise.

Le quatrième trimestre 2008 a ainsi vu la valeur ajoutée du secteur des services chuter de 4 %, une tendance confirmée au premier trimestre
2009, avec une baisse de 3,2 %. Au total, l’acquis de croissance pour l’année 2009 est de -1,5 %, ce qui représente toutefois une chute moins prononcée
que dans les autres secteurs
(-9,2 % pour l’agriculture, -3,7 % pour l’industrie, -2,2 % pour l’ensemble des branches).

 

Cette résistance tient à la spécificité du modèle de croissance des services, qui se distinguent
par :

·         une croissance endogène, 60 % des clients des services étant les services eux-mêmes. Ainsi,
l’impact de la considérable baisse de l’activité industrielle (-18,5 % au quatrième trimestre 2008 et -17,8 % au premier trimestre 2009) a été limité, les
entreprises industrielles et agricoles ne consomment en effet que 21 % des services fournis en France.

·         une économie largement fondée sur des
contrats longs
(annuels, voire pluriannuels).

 

Une situation contrastée

Les services, qui représentent 57 % du PIB et 47 % de l’emploi marchand, ont par conséquent plutôt tenu leur rôle traditionnel d’amortisseur,
sans pour autant que ce mécanisme ait joué à plein compte tenu de l’ampleur de la crise. Au cours, des 30 dernières années, les services ont en effet constitué le socle de la croissance, avec un
taux moyen de 2,9 % par an, contre 2 % pour l’ensemble de l’économie.

Les situations des entreprises de services sont cependant contrastées. Les plus tributaires de l’activité industrielle souffrent
particulièrement. Première « variable d’ajustement » de toutes les entreprises, le travail temporaire, qui réalise près de la moitié de son chiffre
d’affaires avec l’industrie, chute de 5,8 % au premier trimestre 2009
(après une perte de 6,5 points de croissance sur l’année 2008). En revanche, le secteur du nettoyage voit son activité
augmenter de 1,1 %.

 

Emploi : des pertes considerables liees à
l’interim

Compte tenu de leur forte composante en ressources humaines (de 50 à 80 % du chiffre d’affaires selon les branches), il était à craindre que les
services contribuent à « amplifier » l’impact de la crise en termes d’emplois, par d’importants ajustements de main d’œuvre.

Une prévision que les chiffres confirment : au premier trimestre 2009, les services perdent 167 000 postes par rapport au premier trimestre 2008. A titre de
comparaison, toujours en rythme annualisé, le nombre de pertes d’emplois dans l’ensemble de l’économie s’élève à 214 000, dont 92 000 dans le secteur industriel (le secteur non-marchand, et en
particulier public a créé dans le même temps 64 000 emplois).

La situation est toutefois, ici aussi, très contrastée : hors intérim, les effectifs des services aux entreprises sont stables sur un an,
alors que, de leur côté, les services aux particuliers ont créé 24 000 emplois
.

D’après l’enquête de conjoncture de juin 2009 réalisée auprès des chefs d’entreprise des services, ceux-ci
anticipent une poursuite des suppressions d’emplois dans les services aux entreprises. Le ralentissement enregistré dans les services aux particuliers devrait lui aussi se prolonger.

Selon Georges Drouin,
président du GPS, « cet état des lieux inquiétant doit conduire à mobiliser toutes les énergies pour accélérer la sortie de crise. Or, la remise en
cause des allègements de charge sur les salaires, ou le projet d’une taxe sur la valeur ajoutée applicable à toutes les entreprises (même les petites) seraient autant de mesures « anti-services »
qui constitueraient des contresens majeurs ».

Première revue francophone de management – Revue gestion REVUE GESTION Revues de Gestion