Les Journées de l’Économie (JECO) dévoilent le thème de l’édition 2021 et accueillent 5 nouveaux mécènes

Pour la quatorzième année consécutive, les Journées de l’Économie (JECO), portées par la Fondation pour l’Université de Lyon, reviennent les 3, 4 et 5 novembre 2021. Après une édition 100 % digitale réussie, qui a réuni plus de 50 000 connexions, cette nouvelle édition phygitale accueille cinq nouveaux mécènes : le Groupe Seb, Advance Capital, le Groupe LP Promotion, Euler Hermès France et Transdev. Seront présents des intervenants de renom tels que Daron Acemoglu, économiste turco-américain, Romano Prodi, économiste et ancien 1er Ministre italien, Philippe Aghion, Stéphanie Stancheva et Daniel Cohen, économistes.  Cet événement, entièrement gratuit et accessible à tous, permet d’appréhender les mécanismes de société à travers un événement national de référence pour le grand public en matière de réflexion sur les grandes questions économiques. Cette année, le programme des JECO sera notamment articulé autour des sorties de crise et des transformations majeures qu’elles incombent, qu’elles soient politiques, économiques ou sanitaires, si les opportunités sont saisies.

Les utopies et l’opportunité, au cœur des JECO 2021

Les JECO, organisées par la Fondation pour l’Université de Lyon et dirigées par Pascal Le Merrer, proposent aux citoyens de tous horizons des clés pour mieux comprendre le monde qui les entoure en échangeant sur une grande diversité de sujets d’actualité abordés avec un éclairage économique. Pour cette quatorzième édition, les débats et tables rondes seront déclinés autour de la problématique : « Faire des utopies une opportunité ».

Parmi les thèmes abordés cette année :

  • Un chemin vers un monde plus résilient ?
  • Rebâtir la souveraineté technologique
  • Penser l’économie post-pandémie
  • L’épidémie du Covid a-t-elle creusé les inégalités femmes/hommes
  • Comment le télétravail change l’emploi ?

« Les sorties de crise sont porteuses de changements majeurs qu’elles soient politiques, économiques ou sanitaires. L’espace des possibles s’ouvre brutalement comme on a pu le voir avec la pandémie : mise au point de vaccins dans un temps record, forte réactivité des acteurs publics, essor du télétravail, revanche du local sur le global… Pourtant dans le flou de cette nouvelle réalité émergent de nombreuses menaces avec la montée des rancœurs de ceux qui ont vu s’effondrer leur activité, avec des systèmes politiques fragilisés, avec des défis environnementaux que l’on tarde à relever, avec des tensions internationales qui nous éloignent de la croyance dans une mondialisation heureuse. Il faudra construire un nouveau monde avec une société civile acteur à part entière dans une économie qui ne peut se limiter au débat entre l’Etat et le marché. Vivre dans une société désirable pour le plus grand nombre sera un défi crucial à relever. », explique Pascal le Merrer.

Cinq nouveaux mécènes viennent soutenir cette 14e édition

Les JECO annoncent l’arrivée de quatre nouveaux mécènes, qui soutiennent et participent à la tenue de cette édition : Le Groupe Seb, référence mondiale du petit équipement domestique ;  Le Groupe LP Promotion, acteur incontournable sur le marché de l’immobilier résidentiel ; Advance Capital, cabinet de conseil qui accompagne les entreprises dans leur développement ; Euler Hermes France, leader de l’assurance-crédit en France ; Transdev, groupe français multinational de transport. Ils rejoignent la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes, la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon, le Groupe Apicil, la Banque de France, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Groupe Caisse des Dépôts, Algoé, GRDF, l’Insee, Keolis Lyon, RTE, JC Decaux, Voisin, l’Inseec, l’Ucly et l’ENS.

Les grand témoins

Daron Acemoglu est un économiste turco-américain dont le champ de recherche large couvre l’économie de la politique, le développement économique, la croissance économique, l’inégalité salariale et de revenu, la technologie, la modélisation théorique, le capital humain, l’économie des réseaux ou encore l’économie de travail. Actuellement professeur d’économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il détient la « chaire Charles P. Kindleberger », il est médaillé du John-Bates-Clark.

Romano Prodi est un économiste et homme d’État italien. Ministre de l’Industrie entre 1978 et 1979, il dirige à deux reprises l’Institut de reconstruction industrielle (IRI), dont il assure avec succès le démantèlement. En 1999, il est désigné président de la Commission européenne et mène à bien l’élargissement de l’Union européenne de 2004, qui voit dix pays rejoindre l’UE.

www.journeeseconomie.org

www.fondation-pour-universite-lyon.org

Les outils de PLM (Product Lifecycle Management) vont-ils migrer dans le Cloud ?

Après les CRM, les outils de management des stocks ou encore les données de gestion entreprises, serait-ce au tour des outils de PLM (Product Lifecycle Management) de migrer dans le Cloud ? Certains grands groupes industriels s’engagent déjà dans cette voie, et c’est une petite révolution dans les projets de transformation digitale des entreprises.

Les solutions de PLM sont des outils quasiment substantiels pour les entreprises, car ils sont intégrés à la chaine de production de l’industrie. Ils permettent de maîtriser les process de conception et de fabrication, et de suivre les cycles de vie des produits. Souvent longs et complexes, ces derniers nécessitent l’intervention de nombreux acteurs au fil des ans. Au-delà de la rupture technologique que cela représente, positionner les outils PLM dans le Cloud constitue donc un véritable changement de paradigme. Les gains en matière d’agilité, de réactivité, de suivi en temps réel et de performance sont considérables, mais certains freins risquent de ralentir un déploiement plus généralisé. Voyons ici comment les lever pour capitaliser sur les avantages d’une démarche SaaS et gagner en fluidité dans la gestion du cycle de vie des produits.

PLM dans le Cloud : il y aura un avant et un après !

Jusqu’à présent, les logiciels de PLM étaient déployés au cœur des entreprises, selon le modèle on premise, tout simplement parce qu’il n’existait pas de solutions SaaS suffisamment robustes pour une problématique aussi complexe. L’avènement d’outils PLM directement dans le Cloud est donc une véritable avancée technologique, et ouvre des perspectives majeures pour les entreprises, tant PME que grands groupes industriels. Pourquoi ? Parce que cela va permettre d’harmoniser les process et de simplifier les échanges entre toutes les parties prenantes, à l’échelle de l’entreprise étendue.

C’est bien là qu’est la clef du succès d’un PLM. Prenons l’exemple d’un groupe industriel qui s’est développé suite à plusieurs opérations de fusions et acquisitions. Chaque entreprise initiale travaille sur un outil propre, avec ses process particuliers et son fonctionnement. Un projet industriel international, ce sont des dizaines de sites et des centaines d’équipes qui travaillent ensemble. Dans un environnement aussi complexe, si les intervenants n’utilisent pas le même outil, il est alors difficile de suivre et d’optimiser le cycle de vie d’un produit de façon transversale.

L’hébergement d’un PLM dans le Cloud va permettre cela : l’utilisation d’un même outil standardisé favorise en effet l’harmonisation des processus métiers, l’agilité, et donc la collaboration multi-sites, multi-régions et multi-partenaires. Ces derniers pouvant aussi, grâce au principe SaaS, être plus facilement intégrés aux projets. Tous les acteurs travaillent sur le même référentiel de données produits, mis à jour en temps réel. C’est un atout considérable pour les projets.

Le Cloud : bien plus sécurisé qu’on ne le pense

Les croyances ont la vie dure. Celle qui soutient que le risque d’espionnage industriel serait plus important dans le Cloud que via des serveurs internes ne fait pas exception. Car les solutions de PLM dans le Cloud ne sont pas moins sécurisées que les PLM on premise. Ce serait même l’inverse.

Par effet d’échelle, les moyens de supervision sont plus pointus et efficaces chez les fournisseurs de solutions Cloud que chez un industriel seul. A partir du moment où l’univers Cloud est segmenté par client – ce qui doit faire l’objet d’une convention de service entre l’industriel et le fournisseur de solutions Cloud – cette problématique de fuite de données n’est plus d’actualité. Le risque de cyber-attaques reste cependant présent, mais principalement sur les données qui transitent, comme c’est déjà le cas aujourd’hui, que les serveurs de solutions PLM soient dans l’entreprise ou sur le Cloud.

En finir avec la personnalisation à outrance 

Un autre point critique que le développement d’outils PLM dans le Cloud devrait permettre de solutionner est celui de la sur-customisation des solutions informatiques. Traditionnellement, les outils PLM de conception produit sont très customisés dans les entreprises. Ils sont identifiés comme une preuve de richesse pour l’organisation. Or, si la façon de développer les produits fait partie du patrimoine immatériel de l’entreprise, elle n’est pas intrinsèquement liée aux outils. On peut tout à fait mettre en place des process de conception innovants en utilisant les outils standard. Cela est même souhaitable, tant pour l’agilité des équipes que pour adapter les solutions au développement des projets. Les infrastructures informatiques on demand ont l’avantage d’adapter leur dimensionnement et leur puissance de calcul en fonction des besoins de l’entreprise et du projet. En architecture Cloud, les éditeurs vont aussi être en mesure de faire monter les nouvelles versions des logiciels et de les rendre accessibles à tous, ce qui n’est pas forcément possible aujourd’hui avec les solutions sur-customisées et intégrées on premise chez les industriels. Faire le choix d’un PLM dans le Cloud, c’est donc aussi lutter contre l’obsolescence des outils informatiques.

Des barrières plus humaines que technologiques

Comme c’est le cas dans nombre de projets de transformation digitale, l’engagement des équipes dans la réussite du programme est primordial. La barrière technologique étant désormais levée (puisque de grands groupes industriels adoptent les derniers outils des éditeurs de solutions de PLM), il s’agit d’accompagner les collaborateurs dans cette transition. Or, il existe aujourd’hui une certaine défiance des populations d’ingénieurs par rapport aux solutions dans le Cloud. Cela rejoint la problématique de la sur-customisation. Les individus étant habitués à travailler sur des logiciels extrêmement customisés, ils ont l’impression qu’un outil plus standard ne couvrira pas le même périmètre et ne pourra être aussi performant. C’est donc tout un état d’esprit qu’il faut faire évoluer avec l’avènement des solutions PLM dans le Cloud. Cela nécessite un accompagnement fort, pour faire adhérer les équipes à une vision globale qui va encourager la création de valeur et permettre de concevoir de nouveaux modes de travail, plus collaboratifs et plus efficaces. Le défi ici est à la fois humain et pédagogique.

Une transition capitale, mais qui s’annonce ardue

Au-delà de la question de l’adhésion des collaborateurs, plusieurs problématiques risquent de ralentir le déploiement des solutions PLM dans le Cloud dans les entreprises, en particulier au sein des grands groupes. Ces derniers ont tellement investi depuis des années dans la customisation de solutions de modélisation 3D que cela risque de prendre du temps pour basculer leurs outils et leur historique de données dans un environnement Cloud. Il est possible que la migration se fasse par étapes : IaaS (d’abord les infrastructures dans le cloud), puis SaaS (l’hébergement des services et donc des solutions PLM). Ce sont probablement les nouveaux projets industriels qui bénéficieront en premier des outils PLM dans le Cloud. Nous nous orienterions donc plutôt sur une période de transition qui utiliserait ces deux solutions opérationnelles. Cependant, s’appuyer sur des référentiels de données séparés risque d’être problématique dans les cas (fréquents) de réutilisation de composants d’anciens modèles dans de nouveaux projets. Les seuls grands groupes capables de basculer rapidement vers une offre intégrale Cloud directement en SaaS sont donc ceux qui commencent seulement aujourd’hui à utiliser davantage les solutions PLM ou BIM. Pour faire face à cette situation, il revient aux éditeurs d’outils SaaS de développer des solutions de migration de données, pour faciliter le passage de l’ancien vers le nouveau monde dans le Cloud.

La vision de François Le Normand sur le PLM

L’arrivée sur le marché de solutions PLM dans le Cloud ouvre des perspectives de développement et de performance inégalées pour les entreprises, grands groupes et PME. S’il y a un certain nombre de difficultés (humaines et organisationnelles notamment) à surmonter, il convient d’engager dès aujourd’hui la transition. Cette dernière doit faire l’objet d’un plan stratégique précis, et d’un accompagnement adapté à la réalité de chaque entreprise. Le développement de solutions digitales PLM en SaaS peut également favoriser l’aboutissement des projets de Cloud français et européen. Un sujet majeur qui rejoint celui de la souveraineté et donc de la sécurité des marchés.

François Le Normand, principal consultant chez Cognitive Companions

Prix FAS 2021 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié

Le Conseil scientifique de la FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires salariés et Anciens salariés) attribuera le 9 novembre 2021 le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

Prix FAS 2021 de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié.

Le Prix FAS de la recherche académique sur l’Actionnariat salarié

Doté d’un montant de 3000 euros en 2021, ce prix est destiné à récompenser annuellement des travaux de recherche académique approfondie (thèses de doctorat, ouvrages, articles de revues scientifiques, études de cas pédagogiques) sur les aspects juridiques (tous travaux juridiques relatifs à la France devront avoir pris en compte les réformes introduites par la « Loi PACTE » du 22 mai 2019), économiques, sociologiques et de gestion de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises ou étrangères, publiés à partir de 2019.

Cela inclut aussi des études d’impact sur les relations du travail et la gouvernance des entreprises. Seront également recevables des travaux réalisés notamment dans le cadre d’un contrat CIFRE.

Les personnes intéressées sont invitées à faire parvenir une fiche décrivant sur une à deux pages l’objet de leurs travaux à M. Philippe BERNHEIM, Vice-président du Conseil scientifique de la FAS, avant le 11 octobre 2021.

A l’issue d’une présélection, il sera demandé aux candidats retenus de fournir un exemplaire de leur ouvrage sous format pdf. Le Conseil scientifique de la FAS décidera de l’attribution du prix lors de sa réunion du 9 novembre 2021.

Toutes précisions pourront être obtenues auprès de M. Philippe BERNHEIM.
E-mail : contact@fas.asso.fr
Mobile : 06 71 92 84 10

A propos de la Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés

La FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés) s’est fixée comme objectif, depuis plus de 25 ans, la promotion de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié dans les entreprises françaises cotées ou non, de toutes tailles et de tous secteurs. La FAS représente les intérêts communs des 3,5 millions d’actionnaires salariés en France. Elle édite le Guide FAS de l’épargne et de l’actionnaire salarié et réalise le benchmark FAS des meilleures pratiques par les entreprises. Elle récompense chaque année les plus exemplaires à l’occasion du Grand Prix FAS de l’actionnariat salarié.

www.fas.asso.fr

Institut Godin lance un recrutement de Chargé-e de mission – Thèse CIFRE

L’Institut Godin est une organisation originale en matière de relations “sciences-société” qui lance un recrutement de chargé(e) de mission – Thèse CIFRE dans le cadre d’un CDD de 8 mois, évolution possible en CDI.

La relation « chercheurs-acteurs » est en effet généralement pensée et organisée sous l’angle de l’intermédiation (entre les chercheurs et les acteurs de terrain) ; l’Institut Godin propose une autre organisation qui n’est pas structuré selon un service de mise en relation mais par la production de connaissances scientifiques et de ses usages. L’enjeu de ses activités est double : mener en continu des recherches pour produire ces connaissances et se renouveler, et construire des modalités d’usage plurielles pour que ces connaissances soient diffusées et appropriées.
Le savoir-faire de l’Institut se situe donc dans la relation qui s’établie entre la production de recherche scientifique et le transfert. Cette relation a fait l’objet d’un travail de précision dans La méthode Institut Godin*.

Présentation du poste

L’Institut Godin recrute une personne qui participera au développement de ses activités de recherche et de transfert. La personne sera en charge de :

  • Prendre connaissance des travaux de recherche et de transfert de l’Institut ;
  • Élaborer un sujet de thèse en sciences sociales pour un dépôt auprès de l’ANRT (sollicitation de la CIFRE) en mai 2022 et auprès de l’école doctorale en septembre 2022 (inscription) ;
  • Participer aux recherches menées collectivement (construction de la problématique, revue de littérature, traitement de données (qualitatives et quantitatives), analyse et rédaction de rapports de recherche) ;
  • Participer à la construction de méthodologies en lien avec des acteurs économiques publics ou privés ;
  • Participer aux transferts des méthodologies déjà élaborées par l’Institut ;
  • Participer à l’appui aux porteurs de projet (structuration de projet, analyse, outillage).

    Cette période de huit mois pourra déboucher sur un CDI. Cette possibilité sera conditionnée par l’avancement et le dépôt effectif du sujet de thèse de doctorat auprès de l’ANRT et de l’école doctorale.

Profil recherché

Une personne :

  • Souhaitant mener une thèse en sciences sociales (économie, sociologie, science politique, science de gestion, etc.) ;
  • Capable de travailler en interdisciplinarité ;
  • Motivée pour développer des travaux de recherche et de transfert autour de l’économie sociale et solidaire, l’économie circulaire, l’écologie, les dynamiques collectives territoriales, l’innovation, l’économie de proximité, etc. ;
  • Capable d’interagir avec les acteurs (porteurs de projets, dynamiques collectives [ex. Tiers-lieux, Pôles Territoriaux de Coopération Économique…], réseaux, fondations, collectivités locales, services de l’Etat, Agences) ;
  • Et intéressée par la diffusion des connaissances scientifiques et les liens sciences-société.

Conditions d’exercice du poste

Le poste est basé dans les locaux de l’Institut Godin à l’ESSpace, 21 rue François Génin à Amiens.
Des déplacements fréquents en région et occasionnels en France sont à prévoir.
Rémunération : 2 245 € brut mensuel.

Candidature

Le dossier de candidature devra contenir un CV, une lettre de motivation, éventuellement un préprojet de thèse en lien avec les sujets travaillés à l’Institut Godin ou toutes autres productions (mémoire, articles, etc.). Le tout à envoyer par mail : Institutgodin.recrutement@gmail.com avant le 15 septembre 2021.

* Disponible ici : https://view.genial.ly/5ede37c4e9f5950d5de783a9

Le bureau de Défense de la langue française en Pays de Savoie prévient les conseillers départementaux

Le bureau de Défense de la langue française en Pays de Savoie vient d’envoyer un courrier aux conseillers départementaux sortants ainsi qu’à d’autres candidats à ces élections en rappelant les graves atteintes portées à la langue française, et plus largement au plurilinguisme, par une anglo-américanisation abusive et envahissante, largement relayée et encouragée par beaucoup trop de responsables politiques, administratifs et économiques.

À l’attention des conseillers départementaux 73 et 74, et aux candidats à la prochaine élection sur l’usage de la langue française

Madame, Monsieur,
Vous êtes candidat(e) aux élections départementales pour les départements de Savoie ou de Haute-Savoie les 20 et 26 juin. Aussi tenons-nous à vous faire part de nos inquiétudes et préoccupations car un grave problème, dont il ne semble pas être question dans votre programme, affecte nos deux départements (comme d’ailleurs l’ensemble de notre région et notre pays tout entier).
Il s’agit de l’anglicisation galopante qui envahit notre vie quotidienne, notre langage et nos mentalités. Tout clame notre soumission à la dictature linguistique exercée par l’empire anglo-américain.
L’invasion de l’anglais dans notre espace public devient insupportable : il suffit de se promener dans les rues de nos villes, pour être assailli de termes anglais. Noms de boutiques, slogans dans les vitrines, appellations de rayons dans les magasins de vêtements – men, women, kids, boys, girls… – l’anglais règne, le français est banni !
Les entreprises qui se créent dans notre région adoptent systématiquement des noms anglais comme « Moonbikes », « Savoies driver », « TSL Outdoor » … sous les applaudissements de notre presse régionale. Le magazine de l‘agglomération « Grand Annecy » fête les dix ans de « Outdoor (un autre « outdoor »!) Sports Valley ». Nos élus, complices, et les collectivités locales financent des manifestations sportives et culturelles dont les noms sont en anglais. La CCI de Haute-Savoie organise chaque année un « Digital Day », l’agglomération du Grand Annecy utilise comme marque territoriale « In Annecy mountains »…
En Savoie , nos élus ont soutenu des appellations en anglais comme « Be Fit », « French Tech in the Alps », « Protect and Serve Contest », « Solar Academy », « Mountain Riders » …
Pour les restaurants qui proposent de la cuisine de rue à Annecy, vous avez le choix entre « Dr Good Food », « Yogurt Factory », « Greenpoint Burgers », le « Chill Zone Food Truck ».
Malheureusement, cette anglicisation ne concerne pas que le secteur privé ; les organismes publics en usent et en abusent : ainsi, sur les trottoirs d’Annecy on peut lire « Wear face masks » à côté de l’injonction en français , mais sans traduction dans une autre langue (comme la loi l’exigerait) par exemple en hollandais ou en italien , alors que de nombreux touristes viennent de ces deux pays . Pour régler votre stationnement, vous êtes invité à « Pay by phone ».
Des Offices de Tourisme distribuent des fascicules bilingues français-anglais, là encore en contradiction avec la loi Toubon de 1994 qui impose une traduction en au moins deux langues étrangères. Comment défendre la place de notre langue dans les pays étrangers si, chez nous, la langue anglaise élimine toutes les autres ?

Franchement cela ne vous gêne-t-il pas que l’on en soit arrivé là et que l’on ait ainsi abdiqué tout amour-propre de citoyen français ?
Que comptez-vous donc faire pour lutter contre cette anglomanie ridicule et funeste et pour faire respecter dans l’espace public l’article 2 de notre Constitution qui affirme que la langue de la République française est le français ?
En tant que conseiller(e) départemental(e), vous serez amenés à délibérer pour l’attribution de subventions.
Nous vous demandons si vous êtes élu(e)s, de ne pas voter de subventions aux manifestations sportives, culturelles ou autres, qui ne respecteraient pas notre langue, et la loi.
À cet effet, nous nous permettons de vous rappeler à la fin de ce courriel (1), quelques articles de la loi n°94-665 dont l’article 15 qui conditionne l’octroi de subventions au respect de cette loi. Pour rappel, ou pour information, c’est d’ailleurs pour avoir refusé d’appliquer cet article 15 que le département 74 a été condamné à demander le remboursement d’une subvention (voir pièce jointe).

En vous remerciant pour votre attention.
Cordialement,

Le bureau de Défense de la langue française en pays de Savoie

(1) Loi N°94-665 relative à l’emploi de la langue française(extraits).
Version complète disponible sur le site internet officiel Legifrance : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000005616341/

Article 3
Toute inscription ou annonce apposée ou faite sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport en commun et destinée à l’information du public doit être formulée en langue française.
Si l’inscription rédigée en violation des dispositions qui précèdent est apposée par un tiers utilisateur sur un bien appartenant à une personne morale de droit public, celle-ci doit mettre l’utilisateur en demeure de faire cesser, à ses frais et dans le délai fixé par elle, l’irrégularité constatée…

Article 14
L’emploi d’une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d’une expression ou d’un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu’il existe une expression ou un terme français de même sens approuvés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires relatives à l’enrichissement de la langue française.
Cette interdiction s’applique aux personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public, dans l’exécution de celle-ci.

Article 15
L’octroi, par les collectivités et les établissements publics, de subventions de toute nature est subordonné au respect par les bénéficiaires des dispositions de la présente loi.
Tout manquement à ce respect peut, après que l’intéressé a été mis à même de présenter ses observations, entraîner la restitution totale ou partielle de la subvention.

Lauréats du Prix Académique de la Recherche en management 2021

Depuis 12 ans, le Prix Académique de la Recherche en management organisé par SYNTEC CONSEIL en partenariat avec la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE) est devenu une référence dans le monde académique. Il récompense les meilleurs articles de recherche en management publiés dans des revues scientifiques etest plébiscité par les chercheurs en sciences de gestion, qui considèrent son obtention comme une véritable opportunité de valorisation de leurs travaux auprès du monde de l’entreprise et de développement de leur notoriété.

140 candidatures pour le Prix Académique de la Recherche en management 2021

L’édition 2021 a reçu près de 140 candidatures, examinées par un jury académique de présélection. Les articles finalistes ont ensuite été évalués par un jury  de professionnels du conseil. Les lauréats se verront remettre une récompense de 1000 euros pour leur article. Comme chaque année, des articles seront également rédigés par les membres du jury professionnel et les lauréats pour une publication dans la Harvard Business Review.

En raison du contexte sanitaire, la cérémonie de remise des prix sera à nouveau remplacée par des webinaires mettant à l’honneur les lauréats.

Les lauréats des 4 thématiques et du meilleur ouvrage 2021

Thématique 1 : Refonder la relation entreprise et société

(Mme) Dirk Schneckenberg – ESC Rennes School of Business et Susanne Pankov et Vivek. K Velamuri, Leipzig Graduate School of Management. 

Pour le travail présenté dans l’article « Advocating sustainability in entrepreneurial ecosystems : Micro-level practices of sharing ventures » publié dans Technological Forecasting and Social Change (mai 2021)

Thématique 2 : Réinventer le management

Benjamin Cabanes, Pascal Le Masson et Benoît Weil de Mines ParisTech. Pour les travaux présentés dans l’article « Organiser la création de connaissance pour l’innovation de rupture : Des communautés aux sociétés proto-épistémiques d’experts » et publié dans Revue Française de Gestion (mars 2020)

Thématique 3 : Les nouveaux enjeux de la transformation numérique des entreprises

Laurent Giraud – Toulouse School of Management (Université Toulouse 1 Capitole), Ali Zaher – IAE Lyon, Selena Hernandez et Akram Al Ariss – Toulouse Business School. Pour leur article « Artificial Intelligence and the evolution of managerial skills : An exploratory study » en cours de révision pour publication dans International Journal of Information Management

Thématique 4 : Transformer le marketing et la relation client 

Jean-Baptiste Suquet et Aurélien Rouquet – Neoma Business School. Pour l’article « Knocking sovereign customers off their pedestals ? When contact staff educate, amateurize, and penalize deviant customers » publié dans Human Relations (août 2020)

Prix du meilleur ouvrage

Albéric Tellier – Université Paris Dauphine, pour l’ouvrage « Nouvelles Vibrations » publié aux éditions EMS (2020)

Aux chercheurs en ESS et sujets connexes

Aux chercheurs en ESS et sujets connexes : « The Independant Social Research Foundation (ISRF) seeks to fund innovative research which breaks with existing explanatory frameworks so as to address afresh empirical problems with no currently adequate theory or investigative methodology.
Innovation may also come from controversial theoretical approaches motivated by critical challenge of incumbent theories. Interdisciplinarity in the generation of new investigative initiatives may be achieved by combining and transforming empirical methods and theoretical insights from the social sciences. Projects ranging across the breadth of the social scientific disciplines and interdisciplinary research fields are welcome, and relevant applications from scholars working within the humanities and the natural sciences are also encouraged.”

Independant Social Research Foundation ISRF
Independant Social Research Foundation ISRF


Voici les liens pour les différents types de financement :

https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/early-career-fellowships/

https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/political-economy-fellowships/

https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/small-group-projects/

https://www.isrf.org/funding-opportunities/grant-competitions/independent-scholar-fellowships/

https://www.isrf.org/funding-opportunities/essay-competitions/2022-essay-prize-in-economics/  (climate change : RIODD ; critical mangement study; interdisciplinary)

Les post-doctorant.e.s et collègues français.e.s étant très sous-représenté.e.s dans les candidatures, la Fondation souhaiterait remédier à cette situation. 

CDJM : Webinaire « Comment faire progresser la déontologie des médias » le 17 juin

Créé en décembre 2019, le CDJM entend contribuer au dialogue et au retour de la confiance entre le public, les journalistes et les médias. Outre le recours offert au public lorsqu’il s’interroge sur le respect des règles déontologiques, il se veut aussi un lieu d’échange et de réflexion. Dans ce cadre, il organisera régulièrement des webinaires ouverts au public et/ou aux professionnels.

Ce premier rendez-vous sera l’occasion d’échanger avec l’équipe, faire le point sur les seize premiers mois d’activité du CDJM, ses décisions, les attentes du public ou encore les interrogations des professionnels.

Jeudi 17 juin 2021,
de 18 heures à 19 h 30.

34e Edition du PRIX TURGOT du meilleur livre d’Économie de l’année

La 34e édition du Prix Turgot, ce grand rendez-vous annuel de la littérature et de la culture économique s’est tenu, comme année à Bercy, à l’invitation et en présence du Ministre, Bruno LE MAIRE.

34e édition du PRIX TURGOT du meilleur livre d’Économie de l’année
Cérémonie du 34e Edition du PRIX TURGOT du meilleur livre d’Économie de l’année

Les résultats du 34e Prix Trugot

Présidé par Jean-Louis CHAMBON, le Prix Turgot réunissait un plateau exceptionnel cette année qui a permis de distinguer des lauréats de grand talent.

Le palmarès était prononcé par le Président du Jury, Jean-Claude TRICHET qui félicitait très chaleureusement l’ensemble des « nominés » et les lauréats des prix spéciaux de l’Edition.

  • Le Grand Prix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre est revenu à la Présidente de la Banque Européenne, Christine LAGARDE, qui, dans son allocution, devait rappeler : « … l’engagement de l’Institution à maintenir des conditions de financement favorables pour les Etats de l’Union… »
  • Le Prix de l’Edition revenait à Olivier BABEAU, Professeur d’Université, économiste et essayiste pour son ouvrage : « le nouveau désordre numérique » chez Buchet Chastel.
  • Le Prix du Jury à Joëlle TOLEDANO pour son essai : « Gafa, reprenons le pouvoir » chez Odile Jacob.

Journée de Recherche Ripco

L’inscription à la Journée de Recherche Ripco est désormais ouverte à tout le monde. Elle est gratuite et soumise à inscription en renseignant ce court formulaire.

Vous êtes invités à suivre la journée dans son intégralité dans la mesure de vos possibilités (ouverture, sessions parallèles, conférence plénière et clôture). A l’issue de la session plénière un point sera fait sur cette journée, serons annoncés les les lauréats des distinctions (meilleure communication en lien avec le focus de la journée, meilleure communication en dehors du focus et meilleure communication jeune chercheur).

Toutes les informations relatives à l’inscription sont disponibles en ligne : https://ripco-online.com/fr/jr/2021/home.asp

Avant de vous inscrire, vous pouvez télécharger la version PDF de la brochure avec l’ensemble des informations.

Seront adressés, à tous les inscrits avant le 15 juin, les liens de connexion Zoom pour se connecter aux ateliers et aux autres sessions de la journée.

L’équipe éditoriale de la RIPCO espère vous voir nombreuses et nombreux lors de cette journée et reste à votre disposition pour toutes questions : contact@ripco-online.com

Valérie Pécresse serait-elle à contre-courant de la Francophonie ?

Valérie Pécresse – comme présidente du conseil d’administration de la société Île-de-France Mobilités et présidente de la région Île-de-France – serait-elle à contre-courant de la Francophonie avec « Navigo Easy » ?

C’est l’Association Francophonie Avenir, que nous avions évoqué lorsque son président s’était ému de la mise en place de la carte nationale d’identité en anglais, qui a décidé de défendre l’usage de la langue française dans le cadre d’un procès qu’elle a engagé contre l’usage de la marque déposée « Navigo Easy » par Île-de-France Mobilités (Syndicat des transports d’Île-de-France), établissement public administratif dirigé par Valérie Pécresse. L’affaire, portée devant le tribunal administratif de Paris le mardi 22 avril 2021, reste à ce jour en attente de jugement.

Selon le rapporteur public, le mot « Easy » n’aurait pas d’équivalent en Français

Pour Nicolas Bacaër, le représentant de l’association lors de l’audience, la requête pourrait être rejetée si le tribunal venait à suivre les arguments du rapporteur public. En effet, pour ce dernier, le mot anglais “Easy” n’a pas d’équivalent français dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française (consultable sur http://www.culture.fr/franceterme), et ne contrevient donc pas, ce faisant, à l’article 14 de la loi Toubon.

Cet article 14 stipule que : « L’emploi d’une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d’une expression ou d’un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu’il existe une expression ou un terme français de même sens approuvés dans les conditions prévues par les dispositions réglementaires relatives à l’enrichissement de la langue française. »

Il est vrai, la décision du tribunal est encore en délibéré. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit là d’un raisonnement « complètement aberrant » selon le représentant de l’association qui précise : « Ce registre de la commission d’enrichissement de la langue française contient environ 9000 termes, 9000 équivalents français seulement, alors que si on suivait le raisonnement du rapporteur public, uniquement pour la langue anglaise, il en faudrait plus de 200 000. Autrement dit, à raisonner comme l’a fait le rapporteur public, 191 000 (200 000 – 9 000) termes anglais ne contreviendraient pas à l’article 14 de la loi Toubon s’ils étaient employés dans une marque relevant d’un organisme public. »

Ainsi, des marques comme « Navigo Sunshine », « Navigo Summer Life », « Navigo Speed and Security », « Navigo Love it »… seraient légales au titre de l’article 14 de la loi Toubon, puisque aucun des termes anglais utilisés n’a d’équivalent dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française.

Raisonnement réducteur, d’autant que « le dispositif actuel, institué par le décret du 3 juillet 1996 (modifié le 25 mars 2015) n’a que pour mission de combler les lacunes de notre vocabulaire scientifique et technique » !

Le rapporteur aurait-il oublié l’article 1 de cette même loi : « Langue de la République en vertu de la Constitution, la langue française est un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. Elle est la langue de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics. »

Selon la même logique, en suivant le raisonnement du rapporteur public, des marques comme « Navigo Sicherheit » (allemand) ; « الأمان  Navigo » (arabe) ; « Navigo 安全 » (chinois) ; « Navigo безопасность » (russe), « Navigo bezpieczeństwo » (polonais), etc. seraient également légales au regard de l’article 14 de la loi Toubon puisque tous ces mots étrangers n’ont pas d’équivalent français dans le registre terminologique de la Commission d’enrichissement de la langue française.

Il faut sauver le soldat Toubon…

Face à l’interprétation étonnante de l’article 14 de la loi Toubon faite par le rapporteur public, il serait donc temps pour sauver la loi, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que les responsables de la Commission d’enrichissement de la langue française puissent expliquer aux juges quel est le rôle de cette commission, un rôle qui n’est certainement pas de trouver des équivalents français à tous les mots des langues étrangères, et de tous les mots anglais en particulier.

Il serait temps aussi pour sauver la loi Toubon, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que le ministère de la Culture intervienne auprès de l’École nationale de la Magistrature pour que soit mis au programme la loi Toubon afin que les futurs juges comprennent que c’est dans l’esprit de la loi qu’il faut juger.

Il serait temps encore pour sauver la loi Toubon, et, ce faisant, notre langue de l’anglicisation en marche, que l’Académie française, en tant que gardienne de la langue française, puisse rappeler aux juges qu’elle seule a autorité pour traduire le mot anglais « easy » et que le dictionnaire regorge d’équivalents : facile, simple, aisé… dont plusieurs sont même avec des consonances proches des termes équivalent anglophones.

Si les juges devaient confirmer l’avis du rapporteur public, l’association serait alors obligées d’aller en appel, car c’est l’avenir de l’article 14, et plus largement de l’avenir même de la loi Toubon, qu’il s’agit de sauver.

À contre-courant du mouvement pour la Francophonie

Au même moment, au Québec, la langue française devient la seule langue officielle et un ministère lui est dédié. Les organismes publics en France, et leurs dirigeants, seraient-ils finalement à contre-courant de la francophonie ?

Préparation du 6e Forum franco-allemand

Séminaires du Comité Énergies. Mobilités. Innovations. (CEMI)
Visioconférence

La transition énergétique est une réalité, l’Europe s’est engagée sur un programme ambitieux en 2050 : la neutralité carbone. Les sources de production d’énergie sont variées, au regard de la protection du climat et des exigences écologiques elles seront plus décarbonées. C’est pourquoi, il faut s’attendre à une demande accrue d’électromobilité avec toutes les transformations qui vont avec : la mutation des transports (véhicules électriques…), la redynamisation des territoires, l’habitat mieux connecté, les nouveaux emplois. Et aussi, quelle sera la place des innovations dans le contexte d’une triple transition : énergétique, numérique et sociale.

Le 1er juin 2021 de 8h30 à 10h

Les mix énergétiques en Europe

– Les modèles français et allemand : spécificités et convergences ?
– Les bilans carbone de l’énergie ?
– Où en sommes-nous avec l’hydrogène ?

Intervenants

  • Thierry Kalfon, Directeur Général de la Global Business Line Renouvelables d’Engie
  • Ulrich Benterbusch, Deputy Director General II B – Efficiency and heat in industrie and households, sustainable mobility, Federal Ministry of Economic Affairs and Energy
  • Alain Vallée, Président, NucAdvisor
  • Mathieu Marrony, Group Manager in Hydrogen, EIFER
  • Nurten Avci, Directrice générale d’EIFER

Débats modérés par :

  • Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
  • Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques

Le 21 septembre 2021 de 8h30 à 10h

Les financements et la compétitivité de la transition énergétique

Intervenants :

  • Olivier Appert, Ingénieur général des mines, Académie des technologies
  • Jean-Philippe Gouy, Chef du secteur Euratom
  • Jean-Paul Bouttes, ancien directeur de la stratégie et de la prospective et professeur chargé de cours en sciences économiques

Débats modérés par :

  • Émile H. Malet, Directeur de la Revue Passages & de l’ADAPes
  • Xavier Boullet, Consultant, spécialiste des affaires publiques

Séminaire gratuit, inscription obligatoire.
Inscription à passages4@wanadoo.fr ou sur https://www.passages-adapes.fr/s%C3%A9minaires-energies-mobilit%C3%A9s-innovations/

Vous recevrez le lien de la visioconférence après l’inscription.

In memoriam : Michel ROUX nous a quitté ce 30 mars 2021

Michel ROUX nous a quitté ce 30 mars 2021, victime de la pandémie. Nous avions travaillé de multiples fois en commun, bien-sûr pour La Revue des Sciences de Gestion où il avait coordonné le cahier « La banalisation de la sphère financière mutualiste : comment résister, actualiser ou affirmer ses valeurs ?[1] » et où il était un évaluateur précis, bienveillant, prompt à répondre à toutes mes sollicitations, tant il savait que celles et ceux qui soumettent une contribution doivent être respectés y compris dans le délais pour leur répondre.

Il m’avait sollicité à plusieurs reprises pour parler d’histoire de la finance mutualiste et la dernière fois en 2019[2], pour le numéro de la Revue d’Economie financière[3] qu’il dirigeait et qui avait été récompensé par le prix Turgot en 2020[4].

Autrement dit, c’est d’abord un ami que je tiens à saluer pour le pleurer.

Michel Roux
Michel Roux – D’après une photo de la Mutualité Française

Evidemment, Michel était aussi et d’abord pour tous les autres un brillant universitaire. Ce professionnel de la banque qui avait cofondé le Groupe international de recherche en éthique financière et fiduciaire installé à Montréal[5] était Doyen Honoraire de l’Université Paris 13 -Sorbonne Paris Cité, ancien doyen de la faculté de sciences économiques et de gestion de l’université Paris 13 et directeur de mention de masters en banque, finance, assurance et de la spécialité comptabilité-contrôle-audit. Il avait été aussi co-fondateur et responsable pédagogique du MBA Post « Marché » en partenariat avec l’AFTI (Association des Professionnels des Titres). Il était également administrateur-responsable du Prix de thèse annuel de l’Association Nationale des Docteurs en Sciences Economiques et en Gestion (ANDESE). Il avait enseigné le droit bancaire et l’éthique en finance au CNAM, à la Faculté de Droit de l’Université de Strasbourg et au Centre de Formation de la Profession Bancaire…

On ne résume pas une aussi brillante carrière sans parler de ses ouvrages individuels[6], de la centaine d’articles publiés dans diverses revues dont une dizaine dans Revue Banque et Banque Stratégie. Il exerçait aussi de nombreux engagements dans des revues : « Vie et Sciences de l’Entreprise » dont il était le rédacteur en chef, « l’Année des Professions Financières » (Revue Banque Edition) où il participait au comité de rédaction…

Ses engagements et compétences en faisait aussi un membre du Centre des Professions Financières, un administrateur de l’Association Française de Gouvernement d’Entreprise (AFGE). Il a été membre du Comité de sélection du Fonds de Capital Risque INNOVACOM. Avocat, Il enseignait toujours le droit bancaire et l’éthique en finance (au CNAM, à la Faculté de Droit de l’Université de Strasbourg, au Centre de Formation de la Profession Bancaire.

A son épouse qui se bat aussi contre la COVID, à ses enfants, à sa famille, j’adresse toutes mes condoléances et je leur témoigne de ma sympathie attristée.

Ph. NASZÁLYI


[1] La Revue des Sciences de Gestion, 2012/6 (n°258) https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2012-6-page-51.htm

[2] « Mutuelles et coopératives : une histoire commune », Revue d’économie financière, vol. 134, no. 2, 2019, pp. 35-46. https://www.cairn.info/revue-d-economie-financiere-2019-2-page-35.htm, https://doi.org/10.3917/ecofi.134.0035

[3] La finance mutualiste, Revue d’économie financière 2019/2 (N° 134) https://www.cairn.info/revue-d-economie-financiere-2019-2.htm

[4] Prix Turgot des ouvrages collectifs : « La finance mutualiste » Revue d’économie financière, dirigé par le professeur Michel Roux, https://cercle-turgot.org/ceremonie-de-remise-du-prix-turgot-le-12-mars-2020/

[5] www.giref.uqam.ca

[6] Roux Michel, Étude pour la Délégation Interministérielle à l’Innovation, à l’Expérimentation Sociale et à l’Économie Sociale, Rapport restitué en janvier 2008.

  • Roux Michel : « Finance éthique, structures, acteurs et perspectives en France », Revue Banque édition, Paris 2005.
  • Roux Michel : « Les sociétés mutuelles d’assurance, un statut à l’épreuve du développement » ESKA 2009.
  • Roux Michel : « La banque coopérative en Europe, stratégies et défis », Les Essentiels de la banque et de la finance, Revue Banque Edition, 2009.
  • Roux Michel : « La Banque de détail », Edition ESKA, Paris 2010.
  • Roux Michel : « Management de la Banque », Editions Vuibert, Paris 2013.
  • Roux Michel : « Stratégie et gouvernance des Institutions Financières Mutualistes », Revue banque Edition, 2015.
  • Roux Michel : « la Finance responsable », MA Editions, 2018.

Agir pour une transition citoyenne avec l’économie sociale et solidaire

Le séminaire coorganisé par l’ADDES et la République de l’ESS dans le cadre du centenaire de la RECMA est : ‘Agir pour une transition citoyenne avec l’économie sociale et solidaire’. il aura lieu le 4 juin, de 9h30 à 12h30 en distanciel autour des thèmes :

  • Comment fabriquer la transition écologique et sociale ?
  • Comment dépasser les seules propositions en termes d’innovations technologiques pour introduire des processus participatifs pérennes orientés vers la solidarité ?

Inscription obligatoire : https://attendee.gotowebinar.com/register/5525545521059943183

L’ADDES et la République de l’ESS proposent deux tables rondes pour explorer ensemble des initiatives citoyennes et des pistes d’action, ouvrir le champ des possibles et identifier les leviers de l’essaimage.

A l’issue des deux tables rondes, remise du prix de thèse de l’ADDES.

Programme

Introduction
Nadine Richez-Battesti, Aix-Marseille Université et LEST-Cnrs
Eric Bidet, Le Mans Université et ARGUMans
Timothée Duverger, Sciences Po Bordeaux

Quelles stratégies de transformation ? Polliniser, transformer et faire système (1h15)

Cadrage et animation : Jean-François Draperi, CNAM, CESTES
Jérôme Du Boucher, représentant du projet Licoornes
Olivier Palluault, cofondateur et gérant d’Ellyx
Marion Besse, présidente d’Ïkos
Maelle Coppey, présidente du Réseau des Territoires pour l’Economie Solidaire (RTES)

État d’urgence écologique : des solutions citoyennes et solidaires (1h15)

Cadrage et animation : Thomas Lamarche, Paris-Diderot Sorbonne Paris Cité et Ladyss-cnrs
Alexandra Debaisieux, Directrice générale déléguée de Railcoop
Catherine Dulong, coordinatrice d’Episol
Damien Gaucherand, directeur d’Innovales

Conclusion

Danièle Demoustier, Sciences Po Grenoble

12h 15 Remise du prix de thèse de l’ADDES

recma addes

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