Archives de catégorie : La recherche

Revues de gestion les plus reconnues : La RSG au Top 10 de la FNEGE

Ici et là on évoque le classement des revues gestion spécialisées. Pour donner du grain à moudre sur la question à toutes les personnes qui s’intéressent à la question, voici une étude très complète réalisée à la demande de la FNEGE qui permet notamment de revenir sur un classement des revues de gestion, notamment de notoriété des revues de recherche en gestion.

La RSG classée 4e. Pour ses autres classements voir également la page Indexation de notre site.

top 10 revues management revues de recherche en gestion Revues de gestion

Pour ceux qui souhaite retrouver d’autres sources de réflexion.

L’enquête de la FNEGE sur les revues de gestion

Quel est l’impact de la recherche sur les managers ? Telle était la question que cherchait à éluder l’enquête FNEGE sur l’impact de la recherche en management. Réalisée par Michel KALIKA, Professeur à l’IAE Lyon, BSI, Sébastien LIARTE, Professeur à l’Université de Lorraine et Jean MOSCAROLA, Professeur à l’Université de Savoie.

Quels sont les auteurs et les connaissances que les managers considèrent comme utiles pour leurs pratiques ? Sont-ils informés sur la recherche en management ? Comment et qu’en pensent-ils ? Les 1557 réponses obtenues sur l’enquête FNEGE, menée en partenariat avec Sphinx Institute, permettent à présent d’appréhender la manière dont l’impact de la recherche est perçu par les managers.

Classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues

On sein de cette étude, on retrouve le classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues.
Peu de managers sont réellement informés sur la création de nouvelles connaissances en gestion / management, notamment les « Jeunes cadres » ayant un rôle opérationnel. Les mieux informés se trouvent parmi les « Dirigeants Consultants » et « Spécialistes fonctionnels ». Cependant, la moitié des répondants considère que la recherche en management peut leur être utile. A peine un tiers pour ceux qui ne sont pas informés ! La recherche est d’autant mieux connue et appréciée que les managers sont âgés et dans des positions de direction. Les dirigeants sont considérés par les praticiens comme des producteurs de connaissance pouvant rivaliser avec les chercheurs. Il apparaît ainsi nécessaire d’inciter la communauté des chercheurs à plus communiquer les résultats des recherches aux praticiens et pour cela de développer des outils d’évaluation de l’impact managérial des publications venant compléter leur évaluation académique.
Etude FNEGE 2016 “L’impact de la recherche en management”

 

Classement des revues de recherche en gestion

Ici et là on évoque le classement des revues de recherche en gestion. Pour donner du grain à moudre sur la question à toutes les personnes qui s’intéressent à la question, voici une étude très complète réalisée à la demande de la FNEGE qui permet notamment de revenir sur un classement des revues de gestion, notamment de notoriété des revues de recherche en gestion.

L’enquête de la FNEGE

Quel est l’impact de la recherche sur les managers ? Telle était la question que cherchait à éluder l’enquête FNEGE sur l’impact de la recherche en management. Réalisée par Michel KALIKA, Professeur à l’IAE Lyon, BSI, Sébastien LIARTE, Professeur à l’Université de Lorraine et Jean MOSCAROLA, Professeur à l’Université de Savoie.

Quels sont les auteurs et les connaissances que les managers considèrent comme utiles pour leurs pratiques ? Sont-ils informés sur la recherche en management ? Comment et qu’en pensent-ils ? Les 1557 réponses obtenues sur l’enquête FNEGE, menée en partenariat avec Sphinx Institute, permettent à présent d’appréhender la manière dont l’impact de la recherche est perçu par les managers.

Classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues

On sein de cette étude, on retrouve le classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues.
Peu de managers sont réellement informés sur la création de nouvelles connaissances en gestion / management, notamment les « Jeunes cadres » ayant un rôle opérationnel. Les mieux informés se trouvent parmi les « Dirigeants Consultants » et « Spécialistes fonctionnels ». Cependant, la moitié des répondants considère que la recherche en management peut leur être utile. A peine un tiers pour ceux qui ne sont pas informés ! La recherche est d’autant mieux connue et appréciée que les managers sont âgés et dans des positions de direction. Les dirigeants sont considérés par les praticiens comme des producteurs de connaissance pouvant rivaliser avec les chercheurs. Il apparaît ainsi nécessaire d’inciter la communauté des chercheurs à plus communiquer les résultats des recherches aux praticiens et pour cela de développer des outils d’évaluation de l’impact managérial des publications venant compléter leur évaluation académique.
Etude FNEGE 2016 “L’impact de la recherche en management”

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Pour ceux qui souhaite retrouver d’autres sources de réflexion.

Colloque : Financement et gouvernance des jeunes entreprises innovantes : Nouveaux outils, nouvelles perspectives

Université Mohammed Premier d’Oujda
Faculté pluridisciplinaire
Nador
L’Equipe de recherche en Gouvernance territoriale, entrepreneuriat et durabilité du laboratoire d’Études et de Recherches Interdisciplinaire en Territoire, Entrepreneuriat et Droit des Affaires (LERITEDA)

organise

en collaboration avec le LARIGO[1], la FNEGE[2], La RSG[3] et l’AAIG[4]

la 1re édition du colloque international « entrepreneuriat et gouvernance des entreprises »

Nador, les 26 et 27 Novembre 2020

Financement et gouvernance des jeunes entreprises innovantes : Nouveaux outils, nouvelles perspectives

ARGUMENTAIRE

Le financement des jeunes entreprises et principalement les startups a connu, ces dernières années, une évolution significative, en séduisent un public d’investisseurs aussi large que divers (particuliers, financeurs privés, financeurs publics…) (Mason, Botelho et Harrison, 2016). Des nouvelles modalités de transaction émergent. Il s’agit d’architectures originales d’offre de financement qui passent par des mécanismes de coordination spécifiques qui intéressent une clientèle d’entrepreneurs. La finance devient participative, partenariale, alternative, utile et connectée. Les métiers du financement se métamorphosent. Des participants hétérodoxes s’ajoutent à la communauté financière, des quasi marchés privés s’installent, des investisseurs d’un genre nouveau, les particuliers, apparaissent, des intermédiaires financiers organisent la désintermédiation. La disruption est dans l’air et elle serait porteuse de solutions originales qui intéressent la finance entrepreneuriale (C. Cadiou et K. Kadiou, 2016).

La prise de conscience de cette évolution oblige le chercheur à intégrer ces considérations dans la formulation des problématiques financières. Les questions méritant la réflexion des chercheurs en finance entrepreneuriale devraient tenir compte de l’hétérogénéité des acteurs de l’économie financière, dans une perspective plus holistique, plus transversale, « dé-segmentée » (Cumming et Vismara, 2017). Elles doivent mettre l’accent tout particulièrement sur l’entrepreneur qui, en raison d’une offre pléthorique de financement, peut développer une véritable stratégie de financement (Bellavitis et al., 2017) et construire une véritable trajectoire de financement (Bessière, Stéphany et Wirtz, 2020). Ces différentes pistes de réflexion qui peuvent demander des efforts importants aux chercheurs sont essentielles pour l’avancement des connaissances à ce sujet et surtout utiles aux jeunes pousses et au tissu économique qu’elles constituent.

En complément de cette dynamique, se pose la question de la gouvernance des jeunes entreprises innovantes qui reste aujourd’hui un thème de recherche encore émergent. En effet, d’une manière générale, la plupart des travaux réalisés jusqu’à présent n’accordent que peu d’importance, d’une part à l’analyse de l’impact des dynamiques économiques, technologiques et institutionnelles contemporaines sur les modes de gouvernance de ces entreprises, et d’autre part aux problèmes de leurs financement, d’organisation et de croissance qui deviennent souvent davantage multilatéraux que strictement bilatéraux, et appellent donc des mécanismes de gouvernance spécifiques. En effet, la diversification des apporteurs de fonds et, parallèlement, la nécessité pour ces entreprises de déployer des relations contractuelles et partenariales de plus en plus denses et diversifiées, élargissent, par la force des choses, l’éventail des parties prenantes à la vie de l’entreprise et, partant, complexifient le contenu de la problématique de leur gouvernance (Cumming et al., 2019). Cela nécessite ainsi de considérer la rentabilité des activités d’innovation comme étant inscrite dans un cadre collectif et dynamique de partage de « gains de coalition » et de gestion de rapports de forces (« vertueux ») entre partenaires-concurrents (Depret et Hamdouch, 2004).

La recherche d’une prise en compte des problèmes spécifiques de financement et de gouvernance auxquels sont pourtant confrontées ces jeunes entreprises innovantes semble ainsi incontournable. D’où le nécessaire élargissement du champ d’application des approches traditionnelles de la corporate governance en prenant véritablement en compte la diversité (cognitive) et l’interdépendance de l’ensemble des stakeholders, à commencer par les partenaires stratégiques de la firme (Depret et Hamdouch, 2004). La gouvernance de ces entreprises doit donc s’inscrire dans un cadre partenarial et dynamique par nature (Burkhardt, 2019) au sein duquel les mécanismes de gouvernance sont progressivement co-produits, à chaque étape de leur processus de développement et de croissance. Cette nouvelle approche effectuale (Cohen, 2017) de la gouvernance ouvre de nouvelles perspectives adaptées aux contextes du capital d’amorçage.

Les travaux attendus des chercheurs et professionnels de finance entrepreneuriale devront porter sur les problématiques actuelles de financement et de gouvernance des startups et les perspectives qui s’ouvrent pour demain. Nous suggérons, mais sans exclusive, à aborder l’un ou l’autre des thèmes encore émergents suivants :

  • Genèse de la gouvernance des jeunes entreprises innovantes aux premiers stades de leur existence ;
  • Financement des trajectoires entrepreneuriales ;
  • Acteurs du financement de l’innovation et gouvernance des startups ;
  • Processus d’innovation et création de la valeur ;
  • Gouvernance entrepreneuriale et co-construction du projet d’entreprise ;
  • Fonctions de management des jeunes startups (GRH, Marketing, etc.) ;
  • La gestion financière des startups en temps de crise.
  • Les startups et la RSE ;
  • Les enjeux du financement des startups marocaines à la lumière des lectures d’expériences étrangères ;
  • L’internationalisation des startups ;
  • La transformation digitale : opportunités et risques pour les startups ;
  • Système d’information et gouvernance des startups ;
  • La fiscalité et la gouvernance des startups ;
  • Les Mesures institutionnelles et réglementaires pour l’Accompagnement des startups au Maroc : bilan et perspectives ;
  • Regards juridiques sur la gouvernance des startups ;
  • Les jeunes entreprises innovantes et la régionalisation avancée ;
  • Approche comparative internationale.

Seront les bienvenus tous les travaux de recherche portant sur la gouvernance des startups à l’heure de la Covid-19, traitant d’autres axes et relevant d’autres disciplines.

PROCÉDURES POUR LA SOUMISSION DES COMMUNICATIONS

Deux types de contributions sont attendus :

  • Des articles de 20 pages au maximum dont les meilleurs seront publiés dans une revue spécialisée ou un ouvrage collectif ;
  • Des résumés de 4 pages pour les communications qui seront présentées oralement uniquement.

Les textes de communication et les travaux de recherche doctorale doivent être envoyés sous format électronique à l’adresse émail suivante :  coll.egentreprise@gmail.com

CALENDRIER A RETENIR

  • 25 septembre 2020 : Date limite de soumission des résumés des communications orales et des articles complets
  • 25 octobre 2020 : Notifications aux auteurs des communications acceptées
  • 5 novembre 2020 : Date limite de réception des communications modifiées
  • 12 novembre 2020 : Envoi du programme aux participants
  • 26 et 27 novembre 2020 : Tenue du colloque

MODALITES DE PARTICIPATION :

  • En présentiel, le 26 novembre 2020 : séance plénière et ateliers ;
  • En présentiel et/ou visioconférence, le 27 novembre 2020.

NORMES DE REDACTION

Les contributions devront être envoyées sous format Word. Elles peuvent être rédigées en langue arabe, française ou anglaise.

Les contributions qui seront présentées oralement uniquement devront se décliner en quatre pages conformément aux recommandations suivantes :
• Première page : titre de la communication + statut et coordonnées de l’auteur ;
• Deuxième, troisième et quatrième pages : Une synthèse de la contribution (plan détaillé, problématique soulevée, construction théorique et outils conceptuels exploités, thèse soutenue, méthodologie retenue, résultats, etc.) ; en 10 références maximum, une bibliographie déclinant les principales références à exploiter par l’auteur.

Pour les articles, le texte complet doit être conforme aux instructions suivantes :

– La première page contiendra les noms, qualités, l’université, le laboratoire d’affiliation, l’adresse, le courriel et le téléphone des auteurs, et le titre de la communication (times new roman, 12).

– La deuxième page ne contiendra que le titre de la communication (times new roman, gras, 16), un résumé dans la langue de l’article et dans une autre langue parmi des langues retenues pour les communications et 3 à 5 mots clés (times new roman, 12, interligne simple, justifié). Le résumé doit reprendre la teneur exacte de la contribution et permettre aux évaluateurs de connaître les points essentiels de son contenu : problématique, méthodologie, résultats et discussion.

– Le texte sera présenté sous format Word, caractères Times new roman 12, Marges de 2,5 cm, Simple interligne, paginé (en bas centré).

– Les parties suivent une numérotation simple : 1., 1.1., 1.1.1., etc. elles doivent être écrites sur une ligne séparée et justifiées à gauche.

– Titre 1. : 14 en gras ;

– Titre 1.1. et autres sous-titres : 12 en gras.

– Les supports méthodologiques de la recherche sont à présenter en annexes dans la limite de 3 pages maximum (grille d’entretien, questionnaire d’enquête, tableaux complets des résultats, etc.).

– Les tableaux et les figures doivent être en nombre limité. Ils sont numérotés et placés dans le corps du texte avec un titre au-dessus et la source au-dessous du tableau ou de la figure.

– Les références bibliographiques sont à signaler dans le texte (Mintzberg, 1982, p. 51), pour la pagination en cas de citation uniquement.

– Les références du texte doivent être rappelées en fin de document dans l’ordre alphabétique du nom du premier auteur, et présentées selon les normes suivantes :

  • Pour un ouvrage : Mintzberg, H. (1982), Structures et dynamique des organisations, Editions d’Organisation, Paris.
  • Pour un article de revue : Martinet A.C. (1990), « La logique paradoxale du management stratégique », Cahiers Lyonnais de recherche en gestion, vol. 5, n°11, pp. 197-209.
  • Pour un chapitre dans un ouvrage collectif : Pasquero J. (2005), « La RSE comme objet de sciences de gestion : le concept et sa portée », In Turcotte M.F. & Salmon A. (dir.), Responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise, Presse de l’Université du Québec.
  • Pour un article présenté lors d’un colloque : Valiorgue & al. (2009), « La RSE, comme enjeux organisationnel et managérial : l’héritage oublié du courant Corporate Social Responsiveness », AIMS, Grenoble, 3-5 Juin.

COMITE SCIENTIFIQUE

Abdalkabir AKRIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Oujda – Maroc
Abdelhamid SKOURIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Fès – Maroc
Abdelkader DERBALFaculté des sciences économiques et de gestion – Oran – Algérie
Abdelkader MAAROUFIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Oujda – Maroc
Abdelouahid ASSAIDIUniversité Laurentienne – Ontario – Canada
Abdelwahed OMRIInstitut Supérieur de Gestion – Université de Tunis -Tunisie
Abderrazak EL HIRIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Fès – Maroc
Ahmed SAFSAFIFaculté pluridisciplinaire – Nador – Maroc
Alain BURLAUDConservatoire national des arts et métiers -Paris – France
Alexandru MINEAEcole d’économie de l’université Clermont Auvergne – Clermont-Ferrand – France
Amina BENRAISSFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Marrakech -Maroc
Aziz BOUZEGGOUFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Aziz HMIOUI Ecole Nationale de Commerce et de Gestion – Fès – Maroc
Abdelhamid ADNANEFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Salé – Maroc
Aurèlie SANNAJUSTUniversité de Saint-Etienne – France
Baghdad CHAIBFaculté des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion -Tlemcen – Algérie
Boualem ALIOUATUniversité Côte d’Azur – Nice – France
Chérif LAHLOUFaculté des sciences économiques et de gestion – Oran – Algérie
Christophe SCHMITTMetz School of Management – Metz – France
Claude BEKOLOFaculté des sciences économiques et de gestion – Yaoundé – Cameroun
Didier BENSADONUniversité Paris Dauphine – Paris – France
Driss EL KADIRI BOUTCHICHEcole supérieure de technologie – Oujda – Maroc
Eric BIDETFaculté de droit, économie et gestion – Mans – France
François CASSIEREIAE Clermont Auvergne – Clermont-Ferrand – France
Gérard DUTHILCREAM-Université de Rouen- France
Ghizlane CHOUAYFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Hatem MHENNIEcole Supérieure de Commerce – La Manouba – Tunisie
Hubert DE LA BRUSLERIEUniversité Paris Dauphine – Paris – France
Imen LATROUSUniversité du Québec à Chicoutimi – Québec – Canada
Inès BOULIFA TANBOURAInstitut des Hautes Études Commerciales – Carthage- Tunisie 
Isabelle RICHELLETax Institute, HEC – Management School – Université de Liège – Belgique
Jamal TAHIRIFaculté pluridisciplinaire – Nador – Maroc
Jamil CHAABOUNIFaculté des sciences économiques et de Gestion – Sfax – Tunisie
Jean-Claude CASALEGNOClermont Business School – Clermont-Ferrand – France
Jerome MAATIInstitut d’administration des entreprises – Valenciennes – France
Louise CADIEUXÉcole de Gestion de l’université du Québec – Trois-Rivières – Canada
Malika AMGHARFaculté des sciences économiques, de Gestion et Commerciales – Béjaïa – Algérie
Michel ALBOUYGrenoble École de management – Grenoble – France  
Mohamed AL MAACHEFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Oujda – Maroc
Mohamed AROURIUniversité de Nice Sophia Antipolis – Nice – France
Mohamed BAYADConservatoire national des arts et métiers -Paris – France
Mohammed BENSEDDIKEcole Nationale de Commerce et de Gestion – Oujda – Maroc
Morad ASSERAJFaculté pluridisciplinaire – Nador – Maroc
Nadine RICHEZ-BATTESTIUniversité d’Aix-Marseille – Marseille – France
Nicolas MOUMNIUniversité de Picardie-Jules-Verne – Amiens – France
Patricia DAVIDESDES School of Management – Lyon – France
Philippe LORINOESSEC Business School – Cergy – France
Roger TSAFACK NANFOSSOFaculté des sciences économiques et de gestion – Yaoundé – Cameroun
Said CHAHIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Casablanca -Maroc
Salah KOUBAAFaculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales – Casablanca – Maroc
 Salmata OUEDRAOGOUniversité du Québec à Chicoutimi – Québec – Canada
Sanae SOLHIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Rabat – Maroc
Serigne DIOPDépartement Economie et Gestion de l’université Assane Seck de Ziguinchor – Sénégal
Tahar SAADIFaculté pluridisciplinaire – Nador – Maroc
Yassine HILMIEcole Nationale de Commerce et de Gestion – El Jadida – Maroc
Yvon PESQUEUXConservatoire national des arts et métiers -Paris – France

COMITE D’ORGANISATION

Coordonnateurs :
Aziz BOUZEGGOUFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Zouhir AJAIRFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Membres du comité :
Abdalkabir AKRIFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Oujda-Maroc
Abdelali ADNANEFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Salé-Maroc
Abdelhamid ADNANEFaculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Salé-Maroc
Abdennasser TOURICadre administratif et docteur en sciences de gestion
Ahmed SAFSAFIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Aicha ALLALIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Bouzid EL AMINEFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Ghizlane CHOUAYFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Ilyass MEHDATICadre administratif et membre du Réseau Académique International Francophone (CEDIMES)
Imen LATROUSUniversité du Québec à Chicoutimi – Québec – Canada
Jamal TAHIRIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Mohamed KABOURIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Morad ASSERAJFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Mounir EL MACHKOURFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc
Tahar SAADIFaculté pluridisciplinaire -Nador – Maroc

CONTACT

Pour tout renseignement concernant ce colloque, veuillez contacter :

  • Le professeur Aziz BOUZEGGOU, Coordonnateur et responsable du colloque, Tél : +212 661  900873, Courriel : a.bouzeggou@ump.ac.ma
  • Le professeur Zouhir AJAIR, coordonnateur du colloque, Tél : +212 662 211 004, Courriel : z.ajair@ump.ac.ma

Adresse : Faculté Pluridisciplinaire de Nador, B.P 300, Selouane, 62700 Nador
Tél : 05 36.35.89.41
Site web : http://fpn.ump.ma/
Email fpnador07@gmail.com


[1] Laboratoire de recherche et d’intervention en gouvernance des organisations, université du Québec à Chicoutimi

[2] Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (www.fnege.org)

[3] La Revue des Sciences de Gestion (www.larsg.fr)

[4] L’association Académique Internationale de Gouvernance (www.aaig.fr)

1res journées du marketing de l’IDRAC BUSINESS SCHOOL

Sous la splendeur des lumières de Lyon, IDRAC Business School vous invite aux premières journées du marketing.

Les premières journées du marketing

Invité d’honneur Biswas Dipayan, éditeur Associé de Journal of Business Research et éditeur de Journal of Consumer Marketing

Lyon, le 8 et 9 décembre 2016

Le marketing connait une évolution rapide au regard des innovations technologiques et le changement du comportement du consommateur. Les techniques classiques du marketing ne suffisent plus et le digital prend une place de plus en plus importante dans la vie des individus et des organisations. C’est autour de thématiques d’actualités comme celles-ci que l’IDRAC Business School invite académiciens et professionnels à se réunir et présenter leurs travaux.

Les rencontres seront organisées auront lieu sur deux journées :

Programme de la journée du 8 décembre (Amphi B003)

  • 14h – 14h 15 : discours d’ouverture par Mounia Benabdallah directrice de la recherche et du corps professoral – IDRAC Business School
  • 14h 15 – 16h 30 : l’atelier « Meet The Editor »  est organisé avec notre invité d’honneur Biswas Dipayan, éditeur de Journal of Consumer Marketing et éditeur associé de Journal of Business Research,  ainsi que Jean-Michel Sahut, éditeur associé de Gestion 2000.
  • 16h 30 – 17h : pause-café / échange
  • 17h – 18h 30 : table ronde autour de l’innovation

Programme de journée du 9 décembre

  • 8h 30 – 9h : café
  • 9h – 10h : présentation des travaux de mémoire de fin d’étude des étudiants du programme grande école en cinquième année (PGE 5)
  • 10h – 10h 15 : pause
  • 10h 15 – 12h 15 : atelier « étude de cas » (production intellectuelle du corps professoral d’IDRAC Business School)
  • 12h 15 – 14h : pause déjeuner
  • 14h – 17h : présentation des contributions scientifiques

Comité Scientifique et Editeurs Invités :

  • Adel BEN YOUSSEF- Université Côte d’Azur – Nice – France
  • Mounia BENABDALLAH – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Karim BENKAHLA – ISCAE – Tunisia
  • Maher GASSAB – ESC MANOUBA – Tunisia
  • Walid HADHRI – CENTRALE DG- Tunisia
  • Maher KACHOUR – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Jessica LICHY – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Fraser McLEAY – Northumbria University Newcastle Business School- UK
  • Ludovic RAGNI – Université Côte d’Azur – Nice – France

Contact

Mounia.benabdallah@ecoles-idrac.com et Maher.kachour@idraclyon.com

Les meilleurs articles sélectionnés seront publiés dans des revues classées (CNRS / FNEGE) :

  • Journal of Consumer Marketing
  • Management et Sciences Sociales
  • Gestion 2000

LIEU

La conférence aura lieu sur le campus de l’IDRAC Business School à Lyon au 45-47 Rue Sergent Michel Berthet 69009.

journées du marketing

 

L’influence de la culture sur le management international au 21e siècle

L’influence de la culture sur le management international au 21e siècle

APPEL A COMMUNICATION

5th INTERNATIONAL RESEARCH EVENT:
International Studies in Management and Organisations (ISMO)

Tunisie 15-16 décembre 2016

Conference Committee & Guest Editors :

  • Adel BEN YOUSSEF- Université Côte d’Azur – Nice – France
  • Mounia BENABDALLAH – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Karim BENKAHLA – ISCAE – Tunisia
  • Maher GASSAB – ESC MANOUBA – Tunisia
  • Walid HADHRI – ISG- Tunisia
  • Maher KACHOUR – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Jessica LICHY – IDRAC BUSINESS SCHOOL – France
  • Fraser McLEAY – Northumbria University Newcastle Business School- UK
  • Ludovic RAGNI – Université Côte d’Azur – Nice – France

THEMATIQUES DE RECHERCHE

Dans le contexte mondial actuel, les organisations font face à un environnement continument instable : la conjoncture économique, l’évolution technologique, le changement climatique, l’instabilité géopolitique …  Par ailleurs, avec la globalisation, la dimension culturelle a pris une place importante dans la réflexion à la fois des académiciens et des praticiens. La culture est une des notions les plus utilisées en management, mais paradoxalement, trouver un cadre pour la définir devient de plus en plus difficile. En effet, la culture est collective et individuelle à la fois, elle est globale et locale, voire universelle pour certains. La culture est d’autant plus influente de nos jours au regard du développement technologique et de la digitalisation des produits et services, au regard des guerres qui engendrent des flux migratoires importants, au regard de la résistance que manifestent les individus pour préserver leur culture régionales et locales… Ainsi, la compréhension de cette dimension et ses impacts est devenu un défi crucial pour l’ensemble des acteurs de l’écosystème d’une part et des chercheurs en sciences de gestion d’autre part. Ce challenge est  souvent lié à des facteurs dynamiques, complexes et interconnectés : sociétaux, sociaux, politiques, économiques et technologiques, etc.

Devant cette variable si difficile à maitriser mais dont dépend l’existence des organisations, l’IDRAC Business School et ses partenaires ouvrent les champs de la réflexion aux académiques et aux professionnels, à l’occasion de la 5ème édition d’ISMO.

L’objectif de cet événement est à la fois :

  1. Pragmatique : en créant une synergie entre des universitaires et des entrepreneurs afin de donner plus de sens à ce défi et d’envisager un plan d’action.
  2. Scientifique : en publiant les contributions autour de tous les sujets relatifs à la culture comme (liste non exhaustive) :
  • Le management stratégique au défi de la diversité culturelle,
  • La gestion du personnel multiculturel
  • La culture et la gestion des conflits au travail
  • L’impact de la culture dans l’évolution des Business Models
  • La culture et les nouveaux modes de travail (robotisation, travail à distance, etc.)
  • La culture et la consommation (culture et produits technologiques, adaptation de produit à des environnements culturels diverses, culture et marketing, etc.)
  • L’influence de la culture sur le transfert des connaissances et la collaboration dans le monde virtuel

SOUMISSION ET L’EVALUATION

Date limite pour la soumission des résumés  (500-700 mots) : 28 Octobre 2016 -> repoussé au 6 novembre 2016

Les soumissions sont à transmettre à :

Mounia.benabdallah@ecoles-idrac.com et jessica.lichy1@idraclyon.com

Le comité d’évaluation examinera l’ensemble des articles soumis. Les auteurs des travaux retenus seront informés par courriel électronique le 4 novembre 2016.

La date limite de la soumission du papier complet : 9 décembre 2016

Notez que, les articles soumis doivent être des œuvres originales (non publiées ailleurs).

Les travaux envoyés seront soumis à une évaluation en double aveugle.

Langue de rédaction : Anglais ou Français

Taille : entre 3000 and 6000 mots.

Les papiers doivent respecter les contraintes de style et de format de :

  • Journal of Management Development (pour les papiers en anglais)

http://www.emeraldgrouppublishing.com/products/journals/author_guidelines.htm?id=jmd

  • La Revue des Sciences de Gestion (pour les papiers en français)

https://www.larsg.fr/mise-en-page-des-articles/

Les auteurs des articles acceptés sont invités à présenter leurs travaux lors de la conférence. Les présentations ne devraient pas durer plus de 20 minutes / 8-10 diapositives maximum (riche en image, de préférence).

Après l’événement, une sélection des meilleurs articles de la conférence seront publiés dans des revues classées (CNRS / FNEGE) :

  • Journal of Management Development
  • Revue des sciences de gestion
  • Questions de Management

LIEU

La conférence aura lieu à l’Hôtel El Mouradi Gammarth 5*

Frais d’inscription

  • 300 Dinars tunisiens pour les chercheurs issus des pays du Maghreb arabe
  • 150 Dinars tunisiens pour les doctorants issus des pays du Maghreb arabe (payable via  IBAN l’ordre d’IDRAC Lyon / date limite : 02.12.2016)
  • 300 euros pour les chercheurs internationaux [Hors le Maghreb arabe ]
  • 150 euros pour les doctorants internationaux (payable via IBAN à l’ordre d’IDRAC Lyon / date limite : 02.12.2016)

management-international

Prix académique de la Recherche en Management

Le Prix académique de la Recherche en Management, en partenariat avec la FNEGE, récompense les meilleures publications de recherche, ainsi que le meilleur ouvrage de management de l’année.

En 9 ans, ce Prix est devenu une référence dans le monde académique, plébiscité par les chercheurs en sciences de gestion qui considèrent son obtention comme une véritable opportunité de valorisation de leurs travaux auprès du monde de l’entreprise et de développement de leur notoriété.

Consult’in France, syndicat professionnel des métiers du Conseil en Management et la FNEGE, vous invitent à participer à ce concours dédié aux enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur, dont les établissements sont localisés en France, quelle que soit leur nationalité. Cette initiative a pour objectif de renforcer les liens entre la profession du Conseil en stratégie & Management et le « monde académique » en favorisant la rencontre d’Hommes et d’Idées neuves.

C’est aussi l’opportunité d’offrir une fenêtre sur la profession et ses enjeux d’innovation aux professeurs des options ou spécialités Conseil de dernière année d’études de master ou de diplôme de Grande École.

Trois catégories de prix selon vos thèmes de recherche :

  •  « Refonder la relation Entreprise et Société vers de nouveaux modèles de croissance »
  • « Ré-inventer le Management »
  • « Accélérer la transformation digitale des affaires et des organisations »
  • La remise des prix se déroulera en mai / juin 2019 (date à venir).
  • Date limite d’inscription : le 31 janvier 2019

Informations & Inscriptions

6e séminaire d’études du groupe GEM – La question du langage et de la communication dans le management international

28 – 30 mars 2012

ESSEC Business School

Avenue Bernard Hirsch B.P. 50105
95021 Cergy-Pontoise Cedex
France

Tel : +33 (0)1 34 43 30 00 end_of_the_skype_highlighting

La question du langage et de la communication dans le management international : un défi pour les hommes et les organisations

Appel à communication

Dans un éditorial récent de la revue académique, Management & avenir (Revue Management & Avenir, n° 31, Janvier 2010), Luc Boyer
évoquait les deux dimensions du management. La dimension scientifique, celle des sciences de l’organisation, et la dimension humaine dans l’aspect gestion des Hommes, défini par Peter Drucker
comme la « transformation en performance de l’effort humain ». Si l’entreprise et les institutions éducatives ont mis en valeur le premier aspect, il y a aujourd’hui une prise de conscience accrue du facteur humain au sein des organisations, à savoir la gestion des Hommes, de leurs talents, de leur épanouissement personnel et de leur efficacité professionnelle, à l’heure où la carrière joue plus que jamais un rôle prépondérant dans l’équilibre de l’individu.

Au sein même des écoles de management, où l’épanouissement personnel des étudiants est une composante importante du projet éducatif, la question de la revalorisation des Sciences humaines et sociales dans la formation au management surgit à la faveur des crises des modèles économiques et éthiques dominants. Replacer l’Homme au cœur du projet éducatif en intégrant l’apport scientifique des SHS constitue donc un défi pour les organismes de formation dont nous faisons partie.

Dans le mouvement caractérisé par les approches subjectivistes de la recherche en management, la langue, outil de représentation du monde et de communication, est au cœur des démarches qui placent l’Homme au centre des travaux de recherche. Tout un courant de recherche autour de l’individu et du rôle du langage dans l’organisation s’est développé, notamment en France (Chanlat, 1990; Girin, 1995; 2001; Usunier, 1987; 1990). La compréhension du facteur humain dans les organisations appelle la fertilisation croisée des disciplines des sciences humaines, telles que la linguistique, la psychologie cognitive et sociale, la sociologie des organisations, la psychanalyse, l’anthropologie et l’ethnologie pour tenter de comprendre (dans les deux sens d’intelligibilité et d’inclusion) l’Homme au sein de l’organisation.

Les travaux menés dans les milieux professionnels sur des problématiques où il est question de langage et de langue, montrent la complexité des mutations qui caractérisent les environnements professionnels souvent devenus multilingues et multiculturels et ils soulèvent bien d’autres questions telles que le management à distance, les technologies de l’information et de la communication, la ou les langue(s) d’entreprise, le management de la connaissance et son transfert entre le siège de l’entreprise et les filiales, la communication interculturelle dans l’entreprise mondialisée. Les programmes innovants dans la formation au management soulignent l’importance des approches multidisciplinaires.

Comme le relevaient déjà Mintzberg en 1973, ou encore Rebecca Marschan Piekkari et al. dans un article de 1997 au titreéloquent (Marschan, R., Welch, D., & Welch, L. (1997).Language: « The forgotten factor in multinational management ». European Management Journal, 15(5), 591-598.), ces activités langagières, qui sont au cœur des pratiques quotidiennes des managers, sont peu ou pas convoqués dans les sciences de gestion. Une étude, menée sur 1128 articles publiés entre 2002 et 2010 dans des revues classées dans la liste de référence de la section 37 du CNRS « Economie et gestion » (soit 71% de taux de couverture), montre que les questions inhérentes aux langues sont peu abordées et semble ainsi confirmer que depuis 1997 les académiques des Ecoles de Management françaises négligent cet aspect du management. Les langues seraient-elles ainsi toujours le “forgotten factor in multinational management” ?

Ce colloque s’adresse donc à toutes les disciplines du management ayant une sensibilité particulière pour les questions d’interaction langagière et culturelle au sein des entreprises multinationales /multiculturelles et a pour but de faire le point sur les avancées de la recherche en ce domaine, en appelant au dialogue interdisciplinaire
et à l’échange entre chercheurs, praticiens de la formation et acteurs de l’entreprise. Les communications théoriques et/ou pratiques les plus variées, couvrant les questions suivantes seront
particulièrement appréciées :

Quelle contribution de la linguistique appliquée à la recherche en management?

Quelle contribution de la recherche en communication interculturelle pour améliorer la communication interne au sein des entreprises
multinationales ?

Que nous apprend l’ethnologie sur le dialogue entre les cultures nationales des maisons mères et des filiales des grands groupes?

Quels sont les derniers enseignements de la psychologie sociale et de la sociologie des organisations pour la compréhension des organisations
multiculturelles?

Comment comprendre et réguler la part de l’affectivité et de l’émotionnel dans les interactions au sein d’un groupe multiculturel?

Quels sont les apports de l’analyse du discours pour comprendre la culture des organisations?

Quel est l’impact des NTIC sur la communication virtuelle des équipes multilingues et multiculturelles?

Quelle contribution de la traductologie et de l’interprétariat dans la compréhension des problèmes de communication en milieu
interculturel?

Comment relever le défi linguistique et sémantique posé aux organisations qui consiste à diffuser des concepts n’existant pas dans une culture
donnée? Par exemple, comment faire passer des éléments de l’identité d’entreprise tels que le développement durable et la RSE dans des filiales internationales aux cultures très éloignées?

Quelle orientation donner aux objectifs et aux contenus pédagogiques dans un enseignement rénové des langues et des cultures au sein des Ecoles
de management?

De l’innovation en matière de formation aux contextes interculturels de l’entreprise mondialisée.

Quelle place pour les études de rhétorique, les théories de la narration dans la recherche et la formation au management?

Quel est le rôle du récit dans les organisations ? Dans quelle mesure le rôle du langage en tant que dimension ontologique de l’individu peut-il
remettre en question l’approche socio-constructiviste.

Comment les grands groupes définissent-ils leur choix entre une communication unilingue ou multilingue?

Dans quelle mesure les grands groupes gèrent-ils le facteur langue dans l’entreprise?

Comment s’articule la communication formelle et informelle dans l’entreprise multinationale?

Comment la question des langues et du langage est-elle traitée dans la littérature managériale française et internationale? Quel est l’état de l’art depuis la fin des années 90?

Les propositions de communication sous forme d’abstract en français ou en anglais (maximum 500 mots), accompagné de mots-clé, devront parvenir à Philippe Lecomte (p.lecomte@esc-toulouse.fr) au format Word avant le 15 octobre 2011.

Les communications définitives en français ou en anglais peuvent être de deux formes :

Communication longue (6000-8000 mots)

Communication courte, étude de cas, revue de littérature (4000-6000 mots)

Les premières versions des communications devront être envoyées à Philippe Lecomte (p.lecomte@esc-toulouse.fr ) au format Word avant le 10 janvier 2012, les communications définitives pour le 15 février
2012 en vue de la publication des Actes de ce colloque.

Les meilleurs articles seront publiés dans un cahier spécial de la revue Management & Avenir.

Guide de mise en page

Mise en page des communications :
Format du traitement de texte Word pour PC
Titre : Times New Roman, 18, majuscules, gras
Nom de l’auteur: Times New Roman, 14, minuscules, gras
Nom de l’institution de rattachement: Times New Roman, 10, majuscule, gras
Corps de texte: Times New Roman, 12

Guide de mise en page pour publication dans Management & Avenir :

Planning

Abstract (500 words) : 15 Octobre 2011

Acceptation notifiée aux auteurs: 15 Novembre 2011

Première version de l’article: 10 janvier 2012

Rapport du comité de lecture: 25 Janvier 2012

Communication définitive: 15 février 2012

Comité scientifique

Annick Bourguignon ESSEC Business School

David Boje NMSU New Mexico

Denis Lemaître ENSTA

Eric Cornuel EFMD

Hanne Norreklit Aarhus School of Business

Jacques Igalens Toulouse Business School

Jean-François Chanlat Université Paris Dauphine

Luc Boyer Université Paris Dauphine; Management & Avenir

Ludovic Bot ENSTA

Mette Zolner Kopenhagen Business School

Olivier Fourcadet ESSEC Business School

Pierre-Louis Dubois FNEGE

Stefanie Stadler Nanyang Technological University, Singapore

Susan Schneider Université de Genève

Thierry Sibieude ESSEC Business School

Yvon Pesqueux CNAM Paris

16° Rencontre sur la prospective des métiers

Quelles configurations RH Demain ?
Nouveaux enjeux pour la fonction RH ?
Quelles compétences ? Quels métiers ?
Quelles responsabilités demain en RH ?

Le 12 décembre 2016 dans les locaux de SOPRA HR SOFTWARE

Tour Manhattan, 5 place de l’Iris – Courbevoie
92095 La Défense Cedex – France
(Métro ligne 1, arrêt esplanade de la Défense, prendre la sortie Courbevoie)

Programme provisoire

Les mutations actuelles, de nature géopolitique, économique ou socio-culturelle, bouleversent la façon d’appréhender le travail et ses représentations. La fonction RH est – ou devrait être – la première fonction à penser ou repenser les configurations dans lesquelles le travail se réalise. Les évolutions liées à “l’ubérisation”, à la cybercriminalité, à la montée des violences au travail, aux modalités de plus en plus variées de travailler en temps et en espace de travail, la “digitalisation”, la recherche de l’hédonisme, etc. viennent perturber les façons classiques de gérer les hommes et les femmes au travail. Dans ce contexte, il nous a semblé pertinent de nous interroger sur les configurations RH de demain afin de pouvoir anticiper les contours possibles de la fonction RH.

Cette 16° journée de Prospective des Métiers sera l’occasion de contribuer à une enquête “omnibus” pilotée par l’AGRH, l’ANDRH, Entreprise et Personnel et l’APEC. En effet, grâce une récolte de données lors de cette journée, puis de l’Université d’hiver d’Entreprise et Personnel en janvier 2017, puis un questionnaire en extension, un traitement des données sera réalisé et les résultats seront présentés lors de l’ évènement-anniversaire des 70 ans de l’ANDRH en 2017.

8H30 : ACCUEIL

9H00 : Ouverture de la 16° journée de prospective des métiers par :
– Edgar Dahdah, Directeur général de SOPRA HR SOFTWARE
– Maurice Thévenet, Délégué général de la FNEGE
– Patrice Georget, Directeur de l’IAE CAEN
– Luc Boyer et Aline Scouarnec, Fondateurs des journées de Prospective des Métiers

9H30 – 10H30 : PREMIERE TABLE RONDE
Regards croisés sur les configurations RH de demain, animée par Aline Scouarnec avec la participation de :

– Amiral Olivier Lajous, Past DRH de la Marine
– Bénédicte Ravache, Secrétaire générale de l’ANDRH
– Pascale Levet, Vice-présidente LeDoTank, living lab des entreprises moyennes
– Pierre Lamblin, Directeur du Département Etudes et Recherche de l’APEC
– Patrick Storhaye, Président de Flexity
– Charles-Henry Besseyre des Horts, Professeur émérite (HEC) et Julie Machillot, Fondatrice de la start-up Apitalent

10H30 – 10H45 : PAUSE CAFE

10H45-11H45 : SESSION 1, l’impact du territoire sur les nouvelles configurations RH animée par Marc Bonnet (Université de Lyon 3)
– Le territoire : de nouvelles opportunités pour la fonction RH ? par Thierry Colin (Université de Lorraine) et Estelle Mercier (Université de Lorraine)
– L’approche territoriale de la RH par Laëtitia Lethielleux (Université de Reims)
– Le territoire marocain et les facteurs d’attraction organisationnelle par Naoual Farissi (Université Hassan II Casablanca) et Abdellatif Komat (Université Hassan II Casablanca)
– Territoire et réseaux : de la relation d’emploi organisationnelle à la relation d’emploi collaborative. Comment le Groupement Hospitalier de Territoire favorise-t-il la structuration d’une GRH territoriale ?, par Régine Roche (Université Montpellier 3)

11H45-12H45 : SESSION 2, l’impact du digital sur les nouvelles configurations RH animée par Charles-Henry Besseyre-des-Horts (HEC)
– La contribution de la recherche-intervention socio-économique pour transformer en opportunités les menaces liées à la digitalisation de l’économie par Marc Bonnet (Université Lyon 3) et Olivier Voyant (Université Lyon 3)
– Les effets des SIRH sur la transformation des pratiques Ressources Humaines au sein des organisations par Karim Bouakaz (Université de Montpellier)
– Utilisation de l’intranet comme outil de communication interne dans les établissements bancaires : la Fonction RH entre tradition et rénovation par Germain Sonkeng (Université de Dschang, Cameroun) et Serge Francis Simen Nana (Université Cheikh Anta Diop de Dakar)
– Pour une vision renouvelée des enjeux du digital par François Silva (Kedge Business School)

12H45-14H00 : DEJEUNER

14H00-15H00 : DEUXIEME TABLE RONDE
Regards croisés sur les innovations RH animée par Franck Brillet (Université Paris II) avec la participation de :
– Rémy Février, Maître de conférences au CNAM, Colonel (r) de la Gendarmerie Nationale
– Jean-Marc Barféty, consultant SIRH, ancien directeur SIRH de PSA
– Catherine Guyonnet, Directrice de l’innovation, OPCALIM
– Véronique Montamat, Directrice Marketing de SOPRA HR SOFTWARE
– Chantal Barrata, Directrice générale adjointe d’Entreprise et Personnel
– Jean-Marie Peretti, Professeur à l’Essec et Président de l’IAS

15H00-16H15 : SESSION 3, les enjeux de demain en matière de management et de développement des compétences animée par Franck Brillet (Université Paris II)
– Les soft skills au cœur du nouveau portefeuille de compétences des managers de demain par Delphine Theurelle-Stein (Université de Strasbourg) et Isabelle Barth (Université de Strasbourg)
– Quelles orientations managériales mises à l’ordre du jour dans le contexte des innovations organisationnelles ? par Michel Dalmas (Pôle universitaire de Vinci)
– La GRH au service de l’articulation entre le management des projets et le management des compétences «Cas spécifique du Groupe OCP Jorf Lasfar» par Bouchra Belmouffeq (Université Hassan II Casablanca), Youssef Moflih (Université Hassan II Casablanca), Kamal Dazia (Université Hassan II Casablanca)
– Pratiques de développement des compétences et turnover des ingénieurs : cas des SSII Tunisiennes par Rihab Kchaou (Université de Sfax)

16H15-17H15 : SESSION 4, les enjeux de la veille et de la prospective pour penser les nouvelles configurations RH animée par Pascale Levet (Vice-présidente LeDoTank, living lab des entreprises moyennes
– Les enjeux de la mise en place d’une veille sociale RH par Florence Noguera (Université Montpellier 3), Miguel Delattre (Université Lyon 3) et Marie-Christine Chalus-Sauvannet (Université Lyon 3)
– La prospective appliquée : retour d’expériences par Franck Brillet (Université Paris II)
– Les apports de la prospective des métiers pour penser les nouvelles configurations RH par Mohammed Tissioui (Université Caen Normandie), Sébastien Payre (Université Caen Normandie) et Aline Scouarnec (Université Caen Normandie)

17H15-17H45 : SYNTHESE DE LA JOURNEE avec les interventions de :
– François Silva (Kedge Business School)
– Luc Boyer et Aline Scouarnec (Fondateurs des journées de Prospective des Métiers)
– Véronique Montamat (Directrice Marketing de SOPRA HR SOFTWARE)

INSCRIPTION

Pour s’inscrire envoyer le bulletin ci-joint complété à l’adresse suivante :

16° Rencontres PM
Editions EMS-MPE
17 rue des Métiers
14123 Cormelles-le-Royal
Mail : rencontres.pm@gmail.com

logos

8e colloque international du GEM&L – Toulouse, 26-28 mars 2014

Toulouse Business School
Appel à communication

Langage et performance de l’entreprise

En fondant la linguistique moderne, Saussure institua une profonde dichotomie entre langue et parole. Le langage considéré comme acte de parole (Austin, 1962) a longtemps été ignoré dans le champ du management international (Marschan et al. 1997). Si aujourd’hui, on ne peut plus dire qu’il soit le facteur oublié des études en management international, le langage, considéré comme un acte social, constitue encore une « boîte noire » qu’il appartient aux chercheurs d’explorer.
En dépit des querelles qui ont opposé linguistes et sociologues par le passé, force est de constater que ces deux orientations sont non seulement compatibles, mais encore qu’elles sont les deux faces d’une même réalité et répondent à un certain nombre de préoccupations communes, telles que l’impact sur le sens du message et l’importance du contexte situationnel dans le choix des mots. Autrement dit, les aspects formels d’un message et les aspects sociaux et contextuels sont à prendre en considération si on veut faire avancer nos connaissances sur la communication en entreprise et le transfert de connaissances.

Grâce aux échanges entre linguistes et chercheurs en affaires internationales et en sciences organisationnelles, nous comprenons mieux aujourd’hui la double facette de la langue en tant que message structuré et en tant qu’acte social, ainsi que ses implications pour la performance en entreprise. Dans cet appel à communications, nous entendons par « performance » les progrès faits par les entreprises, les équipes, ou les individus dans leur poursuite des objectifs financiers ou
non-financiers de l’entreprise (Venkatraman & Ramanujam, 1986). La recherche sur le langage et la performance explorent donc la manière dont le langage favorise ou gêne la réalisation des
objectifs stratégiques.

La vision mécaniste de la communication, souvent centrée sur la problématique de la structure de la langue et du message à décoder, s’est
transformée ces dernières années au contact de la réalité complexe des échanges entre les membres des équipes désormais internationalisées. Dès le début des années 90, ce qu’il est convenu d’appeler le linguistic turn dans les sciences sociales, a fait apparaître le rôle central du langage dans le contrôle social et dans la structuration des identités sociales.

On pourra se demander quelle est la liberté des acteurs par rapport à la politique linguistique de l’entreprise, quand elle existe. Si l’on veut bien considérer que l’anglais n’est pas toujours la lingua franca que l’on imagine et que les libertés d’acteurs (Crozier & Friedberg, 1977) jouent un rôle déterminant dans le choix d’une langue commune de communication, on s’intéressera aussi au développement des langues d’entreprises (corporate language) qui différent des langues nationales parlées par les divers acteurs (national languages) et les interactions entre celles-ci et celles-là. La langue d’entreprise est souvent considérée comme une donnée reçue, non problématisée (Louhiala-Salminen, 2013) alors qu’elle joue un rôle fondamental dans le processus de partage et de transfert de connaissances. Quelle langue de l’entreprise se développe, à l’instar de « l’airbusien » parlé à Airbus, sorte d’anglais simplifié issu d’un transnational space (Appadurai, 1996) ? Dans quelle mesure peut-on considérer que se développe une multilingua franca, concept à mi-chemin entre la lingua franca et le multilinguisme, constituant un corporate language (Janssens & Steyeart, 2013). Peut-on sortir d’une conception statique des langues, comme nous y invitent certains chercheurs qui développent le concept de translanguaging (Janssens & Steyeart, 2013) et d’interfaces langagiers dynamiques -« dynamic language boundaries »- (Saulière, 2013).

La politique linguistique des entreprises ne se limite pas à une simple question technique, mais constitue un enjeu stratégique, influençant
le succès des négociations internationales, la gestion des connaissances et les relations entre l’entreprise et ses partenaires dans le monde (Brannen & Doz, 2012). Au-delà des questions de stratégie globale, nous savons aujourd’hui que les enjeux organisationnels sont touchés par les choix liés à la langue. La capacité des collaborateurs à contribuer pleinement à l’atteinte des objectifs, les jeux du pouvoir au sein de l’entreprise et la gestion optimale des ressources humaines découlent directement de la manière dont les langues sont – ou ne sont pas – gérées.
Que nous apportent les approches discursives du langage pour l’étude de l’implication des managers dans le développement stratégique de l’entreprise (Mantere & Vaara, 2008), ainsi que la notion de « circuits de pouvoir » pour la description des rapports de pouvoir induits par les politiques linguistiques (Vaara et al. 2005) ? Comment se négocie l’usage de la (des) langue(s) de communication dans un groupe multilingue (cf. les linguascapes de Steyeart, Ostendorp & Gaibrois, 2011) et la notion de répertoire discursif (Gaibrois, 2013) comme descripteurs des tensions sociales provoquées par la coexistence d’acteurs de cultures et de langues différentes ? Quel rôle joue le pouvoir symbolique du langage (Bourdieu, 1982) ?

Dès lors, le lien entre langage et performance est central. L’étymologie du mot (de l’anglais à travers l’ancien français parformance) nous renvoie depuis le XIIe siècle à l’idée d’achèvement, d’accomplissement, de résultats réels, de réalisations. Sans communication ou compréhension réussies, sans désignations efficaces du monde ou des actions à accomplir, sans identification des objectifs ou des discours pertinents, les résultats escomptés ne peuvent voir le jour. Savoir ce que l’on fait, comment on doit le faire et pour quels objectifs, sont au cœur de l’activité des organisations et des entreprises.

Si le développement concomitant de l’anglais et de la formation au management a donné à l’anglais la position hégémonique (Tietze, 2004) qu’il occupe, les autres langues n’ont pas cessé pour autant d’exister dans le quotidien des entreprises. Quel est l’impact, à double tranchant, des acteurs bilingues/biculturels, notamment des expatriés, qui peuvent soit utiliser l’avantage linguistique et culturel à des fins personnelles (gatekeepers), soit servir de passeurs interculturels (language nodes), de facilitateurs dans le processus collectif de construction du sens (Marschan, et al., 1997) ? Quel rapport y a-t-il entre l’hétérogénéité des compétences linguistiques des acteurs dans la performance des équipes multilingues ou encore comment se manifeste l’impact
de la prononciation de l’anglais lingua franca (ELF) ou d’autres langues (Piekkari et al., 2005) sur les perceptions et attitudes des acteurs (Rogerson-Revell, 2007). Comment prépare-t-on les uns et les autres à la rencontre pour que la performance globale soit satisfaisante ?

De ces considérations émergent de nombreux thèmes :

  • Langue, gestion de carrière et performance
  • Quel est le rôle de la langue dans la gestion des carrières en termes de performance ?
  • Les expatriés, leurs « nouvelles langues » et leur(s) performance(s), quels critères ?
  • Quel rapport existe-t-il entre la culture d’entreprise, ses langues et la performance ?
  • Quelle est la place de l’écrit dans la performance ?
  • Existe-il de bonnes pratiques attestées de politique linguistique contribuant à la performance des organisations ?
  • Comment la langue peut-elle constituer un « accélérateur de carrière » ?
  • La formation linguistique améliore-t-elle la performance des managers ?
  • Traduction, interprétariat et technologies
  • Qu’est-ce que traduire en entreprise veut dire ?
  • Quels types de traduction y sont pratiqués (texte, intention, contenu) ?
  • Quelles technologies servent les traductions en entreprise ?
  • En interprétation, y a-t-il des pratiques spécifiques visant à la performance ?
  • Les langages contrôlés sont-ils une garantie absolue de performance ?
  • Traductions « officielles » et traductions « officieuses » : qui traduit quoi et pourquoi ?
  • Quelle est la place de la localisation dans la performance ?
  • Sociolinguistique des entreprises et des organisations
  • Y a-t-il un rapport entre les tensions linguistiques en entreprise et la performance ?
  • Comment le multilinguisme ou le monolinguisme contribuent-ils à la performance des organisations ? Est-ce mesurable ?
  • Quels problèmes de communication interne ou externe liés aux langues ont un impact sur la performance ?
  • L’accent peut-il nuire à la performance du/des individu(s) ?
  • Quelle relation existe-il entre accent et représentation sociale ?
  • Quelles dynamiques existent entre les frontières linguistiques dans les organisations ?

Autres thématiques mettant en rapport les questionnements du colloque.

Les propositions attendues touchent à l’ensemble des thématiques et des questions évoquées (mais non limitatives) tant du point de vue théorique qu’empirique et ayant une perspective applicative. Merci pour vos contributions que nous espérons nombreuses. Bien à vous. [Le comité scientifique du GEM&L]

Comité consultatif du GEM&L 2014
Mary-Yoko Brannen, Gustavson School of Business, University of Victoria
Josiane Boutet, Université Paris Diderot – EILA, France
Sylvie Chevrier, Université Paris-Est, France
Bernard Cova, Kedge Business School, France
Dardo de Vecchi, Kedge Business School, France
Geneviève Tréguer-Felten, CNRS, France
John Humbley, Université Paris Diderot – EILA, France
Helena Karjalainen, EM-Normandie, France
Leena Louhiala-Salminen, Aalto University School of Business, Finlande
Ulrike Mayrhofer, Université Lyon 3, France
Terry Mughan, University of Victoria, Canada
Yvon Pesqueux, CNAM, France
Susan Schneider, Université de Genève, Suisse
François Silva, CNAM, Dicen, France
Mette Zølner, Copenhagen Business School, Danemark

Présentation de la communication :

Page de garde avec l’identité du/des auteurs et son/leur affiliation et coordonnées.

Page suivantes anonymes comportant le texte de la proposition au format Word. Résumé en français et en anglais accompagné de 6-7 mots clé (1500 caractères espaces compris). Texte justifié partout, toutes marges 2.5 cm. Titres : Times New Roman, gras, taille 16. Texte Times New Roman, taille 12. Bibliographie : voir modèle ci-dessus.

Communication en français ou en anglais, longueur maximale : 40 000 caractères espaces compris.

Au plus tard le 10 janvier à l’adresse suivante : scientifique@geml.eu

Notification des réviseurs (accepté, accepté avec modifications mineures ou rejeté) :20 février 2014. Si accepté avec modifications mineures,
communication définitive : le 10 mars 2014en vue de la publication des actes. Feuille de style téléchargeable à partir du 1er octobre 2013 à l’adresse suivante : www.geml.eu

Pour tout renseignement concernant les journées, veuillez vous adresser àscientifique@geml.eu

Planning
Proposition de communication :
10 janvier 2014
Notification d’acceptation / modification : 20 février 2014
Communication définitive : 10 mars 2014 

Ouverture des inscriptions au 8e colloque international du GEM&L :
1er février 2014

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Appel à communication : “Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé”

Ce colloque plus actuel que jamais : “Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé” est organisé par :

La Revue des Sciences de Gestion – Direction et Gestion des entreprises – LaRSG.fr

La Revue des Sciences de Gestion - Direction et Gestion des entreprises - LaRSG.fr

le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action

la chaire de Gestion des Services de Santé du Cnam

Programme provisoire

Pouvoir d’agir des usagers : bilan et perspectives de la démocratie en santé

La loi n°2002-303 du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, élargit les droits individuels et collectifs des usagers, reconnaissant ainsi la complémentarité de l’expertise de ces derniers avec celle des professionnels. Grâce à l’action individuelle et collective encouragée par le dialogue et la concertation, cette loi permet à chacun de prendre part à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique en santé. Cette réforme majeure fait écho, plus de deux siècles plus tard, aux fondements de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « les Représentants du Peuple Français […] ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs […].

La Revue des Sciences de Gestion, le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Sciences de l’Action (LIRSA – EA4603) et la chaire de Gestion des services de santé du CNAM proposent une journée pour croiser les regards des chercheurs, des professionnels et des usagers sur la démocratie en santé.

Cette journée traitera à la fois :

  • des droits individuels (accès à une information fiable, accès au dossier médical, confidentialité des données, consentement, réparation des accidents médicaux) ;
  • et des droits collectifs (participation aux instances et aux prises de décision).

La démocratie en santé sera abordée sous deux angles afin de nourrir les débats et les réflexions des chercheurs, des usagers et des professionnels :

  • la prise en considération des usagers par les professionnels dans les parcours de soins et d’accompagnements ;
  • le pouvoir d’agir des usagers sur le système de santé, tant sur le volet sanitaire que sur le volet médico-social ;

Dans le cadre de cet appel à communications, il s’agit de réfléchir aux apports, limites et perspectives de cette loi pour les services et établissements sanitaires et médico-sociaux, publics et privés. Il sera important également d’articuler aux réflexions académiques, les réflexions des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social, et bien sûr celles des patients/résidents-citoyens.

Les organisations sont traversées par des tensions multiples, largement exacerbées depuis la promulgation de la loi en 2002 : crise de la Covid-19, manque de personnel médical, soignant et d’accompagnement, exigences accrues des publics, etc.

Ce contexte turbulent et incertain appelle une réflexion et des témoignages notamment sur :

  • la démocratie en santé comme nouveau modèle de gouvernance ;
  • la place de la démocratie en santé dans les projets de service ou les projets d’établissement ;
  • le rôle de la démocratie en santé dans l’organisation du travail des services et des établissements ;
  • la capacité de réponse des équipes de terrain aux attentes et besoins des publics accueillis et de leurs proches ;
  • la place de l’expérience patient, du patient expert et de l’éducation thérapeutique au sein des organisations de santé ;
  • la place des usagers et des associations d’usagers dans la gestion de la crise sanitaire ;
  • l’apprentissage et l’appropriation des droits et des devoirs des usagers par les usagers ;
  • la diffusion d’une information large et fiable afin de favoriser des prises de décisions éclairées de la part des usagers ;
  • l’impact des innovations en santé (NBIC, e-santé, mon espace santé, etc.) sur la démocratie en santé ;
  • la place des représentants des usagers dans les organismes de protection sociale au regard de la démocratie en santé ;
  • le rôle et la place des aidants dans les parcours de santé : autre forme de démocratie en santé ?
  • les expériences à l’étranger de collaboration entre patients et professionnels de santé qui peuvent nous inspirer.

Cette liste n’est pas exhaustive, les propositions qui apporteraient une contribution qui ne s’inscrirait pas dans l’un des axes proposés seront examinées avec la plus grande attention.

Deux types d’article peuvent être proposés 

1) Articles académiques. Ils pourront se fonder sur des études empiriques tout autant que déboucher sur des approches pluridisciplinaires. Leur pertinence sera appréciée au regard de l’apport académique et de l’apport managérial.

2) Témoignages. Cette dimension ouverte se fondera sur une expérience individuelle ou collective mais ne se contentera pas d’une forme narrative, elle devra inclure une problématisation débouchant sur des pistes éventuelles de solution ou de recherche.

Modalités de soumission

MODALITÉS DE SOUMISSION des communications au colloque et sélection des articles pour un numéro spécial de la revue des sciences de gestion

  • Remise des résumés pour le colloque : 21 avril 2023
  • Retours aux auteurs : 2 mai 2023
  • Date limite des inscriptions au colloque : 26 mai 2023
  • Date du colloque : 20 juin 2023
  • Remise de la version intégrale de l’article (50.000 signes espaces compris, bibliographie, schémas, figures, tableaux compris) : le 30 septembre 2023
  • Retour aux auteurs : 28 février 2024
  • Réception des articles modifiés : 15 avril 2024
  • Publication du numéro spécial de La Revue des Sciences de Gestion : septembre 2024
  • Possibilité d’un ouvrage collectif en complément

COMITÉ D’ORGANISATION (ordre alphabétique)

  • Sandra BERTEZENE, Professeur, titulaire de la Chaire de Gestion des Services de Santé · Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)
  • Gérard CHEVALIER, Docteur d’État en sciences de gestion, Président du Comité stratégie de CYBEL Group
  • Francine LAIGLE, Présidente de la Commission des Usagers du groupe Saint Thomas de Villeneuve, membre du Conseil de l’engagement des usagers de la Haute Autorité de Santé (HAS)
  • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion
  • Yves SOULABAIL, enseignant-chercheur en gestion à l’ISTEC, Vice-président de l’Académie des sciences commerciales
  • Jean-Michel TOULOUSE, Docteur en Droit Public, Directeur honoraire du Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF)

COMITÉ SCIENTIFIQUE (ordre alphabétique)

  • Alice AMBEREE, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Aude d’ANDRIA, Maître de conférences HDR en Sciences de Gestion, Université d’Évry-Val d’Essonne, Paris-Saclay
  • Daniel BACHET, Professeur émérite en sociologie, Université d’Évry-Val d’Essonne, Paris-Saclay
  • Philippe BANCE, Professeur des Universités en sciences économiques, Université des Antilles, Président du Conseil scientifique international du CIRIEC (Centre International de Recherches et d’Information sur l’Économie Publique, Sociale et Coopérative)
  • Mohamed BAYAD, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Jérôme BARAY, Professeur des Universités en sciences de gestion à l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne
  • Sandra BERTEZENE, Professeur du Cnam, titulaire de la chaire de Gestion des services de santé
  • Marie-Aline BLOCH, Professeur des Universités en biologie et en sciences de gestion, École des Hautes Études en santé publique, Collectif de recherche sur le handicap, l’autonomie, société inclusive (CoRHASI)
  • Jean-Philippe CAPGRAS, Maître de conférences en sciences de gestion, IFROSS, Université Jean Moulin Lyon 3
  • François CASSIERE, Maitre de conférences en sciences de gestion, IAE, Université de Clermont-Auvergne
  • Angélique CHASSY, Enseignant-Chercheur, École de Management de Normandie
  • Stéphanie CHATELAIN-PONROY, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Karine GALLOPEL-MORVAN, Professeur des Universités, École des Hautes Études en Santé Publique (EHSP), Présidente d’ARAMOS
  • Corinne GRENIER, Professeur de stratégie et d’innovation HDR, Kedge Business School
  • Olivia GROSS, Maître de conférences en sciences de l’éducation et de la formation HDR, Titulaire de la Chaire de recherche sur l’Engagement des patients
  • Julien HUSSON, Professeur des Universités en sciences de gestion, IAE Metz School of management 
  • Jérôme LARTIGAU, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Marie-Astrid LE THEULE, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam
  • Michel NAIDITCH, Médecin de Santé Publique, intervenant au Pôle Ressources Ile de France en Éducation Thérapeutique du Patient et chercheur associé à l’Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé
  • Philippe NASZÁLYI, Professeur émérite HDR, Directeur de La Revue des Sciences de Gestion
  • Thierry NOBRE, Professeur des Universités en sciences de gestion, EM Strasbourg Business School
  • Gilles PACHÉ, Professeur des Universités en sciences de gestion, Aix Marseille Université
  • Christophe PASCAL, Maître de conférences HDR en sciences de gestion, IFROSS, Université Jean Moulin Lyon 3
  • Jean-Jacques PLUCHART, Professeur émérite à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Club Turgot
  • Christelle QUERO, Maître de Conférences, IAE Lille University School of Management, Lumen ULR 4999
  • Abdelkader RACHEDI, Maître de Conférences, Université de Saïda (Algérie)
  • Madina RIVAL, Professeur des Universités en sciences de gestion, Cnam
  • Arnaud RIVIERE, Professeur des Universités en sciences de gestion, Université de Tours
  • Corinne ROCHETTE, Professeur des Universités en sciences de gestion, IAE, Université de Clermont-Auvergne, Co-titulaire de la chaire de recherche “santé et territoires”
  • Fatima YATIM-DAUMAS, Maître de conférences en sciences de gestion, Cnam

Contact

Les propositions et questions sont à faire suivre à l’adresse : colloque@larsg.fr

Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) n° 1 Premier Semestre 2020

Support scientifique de la naissante Association Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (ACAHES), la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale (RECAHES) lance à l’intention des chercheurs spécialisés ou intéressés, cet appel à contribution en vue de son premier numéro à paraître au premier semestre 2020.

La RECAHES poursuit plusieurs objectifs

La RECAHES cherche notamment à répondre aux objectifs suivants :

  1. Promouvoir les études et la recherche en histoire économique et sociale axées sur l’Afrique noire ;
  2. Offrir un cadre d’épanouissement intellectuel et de partage des savoirs aux chercheurs de divers horizons ;
  3. Donner aux décideurs des éléments d’analyse en vue de la décision politique ;
  4. Encourager les jeunes chercheurs en Histoire économique et sociale à la production scientifique

La RECAHES a pour principale aire géographique l’Afrique noire, sans distinction de période ou d’espace. Le champ de recherche devra inclure des faits économiques et sociaux à caractère local, régional, national ou international. L’interdisciplinarité est vivement encouragée.

Soumission et présentation des articles à la Revue Camerounaise d’Histoire Economique et Sociale

Les articles soumis par la RECAHES ne doivent pas faire l’objet d’une publication simultanée ailleurs dans une autre revue scientifique ou un ouvrage. Les opinions exprimées par les auteurs n’engagent en rien la revue.

La RECAHES accepte les articles publiés en français et en anglais.

Tout article soumis à la RECAHES doit se conformer aux normes suivantes :

  • Le texte doit être original et sa longueur n’excédera pas 15 pages (y compris les résumés, les tableaux, les graphiques et les références bibliographiques)
  • A la première devront figurer le titre de l’article, le nom de l’auteur ainsi que son adresse email ainsi que son affiliation institutionnelle
  • Un résumé en français et en anglais (abstract) d’au plus 10 lignes avec 5 mots-clés
  • Le texte est rédigé en caractère Times New Roman, Taille 12, Interligne 1 et justifié à gauche et à droite
  • Les graphiques et les tableaux sont numérotés séquentiellement en chiffres arabes. Ils sont appelés dans le texte par leur numéro d’ordre et sont insérés à l’endroit le plus proche de leur premier appel
  • Ecrire les nombres inférieurs à dix en toutes lettres et utiliser le signe de pourcentage dans le texte et les tableaux, en prenant soin de les séparer du nombre par un espace
  • Mettre en retrait et sans guillemets les citations d’au moins quatre lignes et en taille 10
  • Les parties du texte seront numérotées selon un classement simple. Trois niveaux de titres au maximum sont acceptés (I, II, III….puis A, B, C….puis 1, 2, 3)
  • Les sigles et abréviations utilisés dans le texte seront développés systématiquement à l’occasion de leur première occurrence
  • Limiter les notes aux explications absolument nécessaires ; les numéroter consécutivement et les présenter en notes de bas de page ; la numérotation doit être continue
  • Les références bibliographiques doivent être incorporées dans le texte avec le nom de l’auteur, la date de publication et la page entre parenthèses par exemple : (Balanga, 1998), (Obenga, 1987, p. 13), (Mbokolo, 1990, chap. 2)
  • Les sources d’archives peuvent être référencées en notes de bas de page
  • Les références bibliographiques complètes sont mises par ordre alphabétique à la fin de l’article. Les indiquer comme suit :

– Pour un ouvrage : Balanga L. (1991), De la grandeur de l’Afrique contemporaine, Dakar, Editions du CODESRIA.
– Pour un article de revue : Balanga L. (1995), « Les lamidats du Nord-Cameroun face à la pénétration allemande », Revue d’histoire d’Outre-mer, N° 3, Vol. 1, Mars 1988, pp. 113-135.
– Pour un article dans un ouvrage : Balanga L. (1988), « Examen de quelques problèmes économétriques de l’Afrique noire » in Inankow P et Nemour A. (éds), Stratégies de développement comparée en Afriques, Paris, L’Harmattan, pp. 157-164.

Pour le Numéro 0 à paraître au premier trimestre 2020, les articles doivent être transmis au Comité de rédaction au plus tard le 15 février 2020, sous format Word à l’adresse : recahes@gmail.com

Symposium international – Regards croisés sur les transformations de la gestion…

Pour son édition 2016-2017, le Symposium international a pour thème “Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques”. L’événement, organisé par Université Panthéon-Assas, Paris II, Maison des Sciences de Gestion, CIFFOP, Laboratoire de recherche en gestion Panthéon-Assas : LARGEPA, aura lieu le 23 et 24 février 2017. Un appel à contribution est lancé.

Conçu et déployé dans le but de stimuler les échanges entre chercheurs, praticiens et consultants des affaires publiques de pays d’expression française, le 8e Symposium International « Regards croisés sur les transformations de la gestion et des organisations publiques » sera consacrée aux « Nouvelles réalités humaines des administrations et organisations publiques». A cette occasion, l’Atelier doctoral international de recherche en Management et Stratégie des organisations publiques (ADIMAP) sera aussi tenu afin d’encourager et d’orienter des approches innovantes en gestion des administrations publiques et organisations de l’État.

Ces deux événements scientifiques auront lieu au CIFFOP, Panthéon-Assas, Paris 2, les 23 et 24 février 2017.

Symposium international

Les textes issus des meilleures communications au Symposium et à l’ADIMAP 2017 seront proposés à deux revues savantes d’expression française opérant à l’échelle internationale (Management International et RFAP), pour une publication éventuelle dans un Dossier thématique coordonné par Véronique Chanut, Bachir Mazouz et Jacques Rojot.

THÈME ET AXES DE RÉFLEXION du Symposium international

Pour cette 8e édition du Symposium, nous vous invitons à explorer les « nouvelles réalités humaines des organisations publiques ».

Promue dès les années 1990 comme fer de lance de la réforme administrative, la gestion des ressources humaines a désormais partie liée avec la modernisation de l’Etat. La fonction RH engage ainsi une mue spectaculaire : naguère reléguée à l’intendance, elle brigue de plus en plus une place stratégique (Vallemont, 2005) et s’impose comme un facteur clé de succès des réformes (Mazouz et al., 2004). Cette réhabilitation amorce plus largement une véritable mutation de l’emploi public (Bacache et Outin, 2013).

C’est dans un contexte de rationalisation des dépenses publiques que s’opère cette évolution, avec un triple défi à relever pour la GRH d’être à la fois moins coûteuse, plus performante et de meilleure qualité. Le secteur public se trouve ainsi mis sous pression (Gautié, 2012). Se dessinent alors les contours d’une nouvelle gestion publique des ressources humaines autour de trois tendances majeures : le recours à une forte instrumentation, l’individualisation croissante des procédures de gestion (évaluation des performances individuelles, individualisation des rémunérations, parcours individuels de carrières, etc.) ; enfin, une tendance à l’intégration facilitée par le recours aux systèmes d’information et l’implantation de SIRH.

En dépit de cette attention croissante portée à ce facteur essentiel que constituent les ressources humaines, les réalités humaines, dans les administrations publiques, restent paradoxalement assez mal connues. Les raisons de cette méconnaissance sont multiples. Elles tiennent d’abord à la persistance de certaines idées reçues sur les fonctionnaires. Cette méconnaissance est caractéristique également des tentatives pour transposer au secteur public des modes de gestion traditionnellement associés au privé, en ignorant les spécificités des réalités humaines du secteur public, notamment la singularité des régulations professionnelles (Saglio, 1999), qui bien souvent d’ailleurs résistent à l’intrusion d’un nouvel ordre gestionnaire (Rouban, 2014).

Fondamentalement, les réalités humaines renvoient aussi à des phénomènes difficilement observables, comme les pratiques de travail réelles et concrètes des agents, qui se transforment discrètement (Arborio, 2008). De surcroît, les réalités humaines sont confrontées à des phénomènes émergents, l’entrée dans l’ère digital (Hood, 2007), l’intrusion des « Big data » ou encore l’apparition de nouveaux métiers, toute sorte de phénomènes qui ne sont pas faciles à cerner et à comprendre.

Enfin, ces réalités humaines sont d’autant plus difficiles à saisir qu’elles sont au cœur de dilemmes (Farnahm, 2004 ; Emery, Giauque, 2007) et des tensions entre logique bureaucratique et logique managériale, débattues lors du Symposium de 2014 (Revue française de gestion N°250 et 251). Il en résulte souvent quelques écarts entre les ambitions réformatrices en matière de RH et la réalité des pratiques. Les recherches empiriques font d’ailleurs état d’une réalité mitigée et plutôt contrastée, décrivant une fonction RH qui peine à trouver sa place stratégique (Boyne et al, 1999), et soulignant la portée somme toute limitée des outils de gestion quand ils ne s’inscrivent pas dans des pratiques et des combinaisons cohérentes (Chanut, Rojot, 2011). Rien n’assure en définitive que les nouvelles ambitions affichées en matière de RH aient débouché sur une réelle rénovation des pratiques.

La révélation des effets controversés, des tensions et des limites du nouveau management public conduit ainsi à réaffirmer l’importance de la dimension humaine comme une façon de contrebalancer les excès d’une logique managériale essentiellement tournée vers l’efficience. Quelle place dans ce contexte laissée aux réalités humaines ? Cette question revêt aujourd’hui d’autant plus d’importance, par suite de ces difficultés constatées pour gérer les effets du nouveau management public. L’enjeu est maintenant celui de la post-réinvention (Beatle et Osborne, 2008) avec l’idée de proposer des alternatives viables au nouveau management public.

Le thème des « nouvelles réalités humaines des administrations » mérite donc des explorations conceptuelles originales, des enquêtes inédites et appelle à des pratiques et idées novatrices. Ce 8e Symposium souhaite particulièrement mettre en lumière ces mutations ou ruptures qui émergent ou se confirment sur cette large thématique.

Les organisateurs entendent le faire en privilégiant une approche à la fois réaliste et constructive, montrant que les approches, concepts, méthodes ou dispositifs des sciences de gestion peuvent fournir des contributions pertinentes et originales, pour le renouvellement des politiques RH comme pour le traitement des problèmes RH par les administrations et les autres organisations de l’État.

Cette nouvelle édition du Symposium privilégiera donc des approches conceptuelles renouvelées, des méthodologies innovantes et des résultats de recherches récentes qui permettent d’identifier, de comprendre et de penser ces nouvelles réalités humaines de la sphère publique.

Dans cette perspective, les communications proposées pourront contribuer à éclairer les questions suivantes qui ne sont toutefois ni exhaustives ni limitatives :

  • Axe 1 : La gestion des ressources humaines à l’épreuve des nouvelles réalités humaines du secteur public : approches, pratiques, processus
    A l’épreuve de réformes administratives axées essentiellement sur la performance publique (LOLF, LAP, …), comment repenser la gestion des ressources humaines ? Quels sont les modèles alternatifs ? Quel rôle pour les ressources humaines dans la revitalisation des administrations publiques ?
    Dans quelle mesure les ressources humaines publiques sont-elles une ressource stratégique (Perry, 1993) ? Comment le renforcement des capacités du système d’administration publique contribue-t-il au développement national ? Quelle approche pour un « management stratégique d’une ressource stratégique » (Mc Grégor, 1988) ? Comment adapter la GRH aux réalités post-industrielles d’une société de la connaissance, faire des RH à la fois un input et un output et mettre en œuvre de nouveaux process de gestion adaptés (Mc Grégor, 1988) ? Comment organiser dans cette perspective le cycle de management des RH (sélection, évaluation des performances, rémunération, formation et développement) ? Comment la fonction RH intègre-t-elle elle-même ces nouvelles réalités humaines (Truss, 2008) ?
    D’aucuns suggèrent que la notion même de ressources humaines serait datée et quelque peu discutable, ne serait-ce que par ce qu’elle est très réductrice des réalités humaines : quelle pertinence d’autres approches, en termes de capital humain, de capacité ou de talent ?
  • Axe 2 : Nouvelles réalités humaines et nouvelles réalités organisationnelles
    Les réalités humaines s’affirment de plus en plus dans de ”nouvelles” structures publiques souvent très éloignées des bureaucraties traditionnelles (agences, structures partenariales, réseaux coopératifs, méta-organisations, organisations basées sur des projets, etc…). L’action publique se développe ainsi dans des formes organisationnelles dont les contours sont difficiles à identifier et à anticiper. Dans ce contexte, que reste-t-il du phénomène bureaucratique et faut-il réinventer la bureaucratie (Du Gay, 2005) ? Comment cerner ces nouvelles configurations organisationnelles et quel est leur impact sur la réalité quotidienne du travail et sur l’environnement humain des administrations publiques ?
    Ces nouvelles formes organisationnelles, réputées plus décentralisés et plus agiles, permettent-elles d’organiser plus efficacement des coopérations, ou encore de valoriser les compétences et la créativité des agents ? Quelle est leur fiabilité ?Dans quelle mesure les recherches sur ces organisations ont-elles intégré les nouveaux courants de la théorie des organisations (courants pratique, processuel, matériel) (de Vaujany et al., 2016) qui ont précisément en commun de placer au cœur de leur réflexion les réalités quotidiennes et ordinaires des acteurs ?
  • Axe 3 : Nouvelles réalités humaines et nouvelles réalités numériques
    Le développement en continu de nouvelles réalités numériques modifie le cadre de l’action collective. L’entrée dans l’ère digitale questionne ainsi la réalité des dispositifs administratifs, autant que la place des acteurs. Il en résulte également des temps et des espaces professionnels de plus en plus éclatés.
    Comment se développent ces nouveaux espaces numériques ? Comment gérer ces nouveaux territoires de travail ? Quel impact sur l’activité des agents ? Comment s’articulent ces nouvelles réalités numériques et les pratiques de travail des agents ? En particulier, quel effet de la dématérialisation sur les processus de travail ? Quelle place dans les administrations pour un humanisme numérique ? Quel impact de ces innovations technologiques sur les motivations de service public ?
  • Axe 4 : Les identités professionnelles à l’épreuve des nouvelles réalités de gestion
    Le fait professionnel est également profondément bousculé par les nouvelles réalités de gestion (Bezes et Demazière, 2011 ; Champy, 2012) : mise en cause des identités de métiers (Thomas, Davies, 2005) et des corporatismes, demande accrue d’expertise (Brint, 1994), érosion de l’autonomie des professionnels (Belorgey, 2010).
    Quelles recompositions des groupes professionnels face aux logiques managériales (Le Bianic et Vion, 2008) ? Quelles sont les nouvelles professionnalités qui émergent ? Quel impact sur l’expérience individuelle et collective du travail ? Comment les acteurs composent-ils avec ces nouvelles réalités managériales et professionnelles ? Comment gérer ces nouveaux parcours de socialisation ? Quels effets sur l’engagement professionnel et institutionnel des agents ? Quels modèles d’analyse pour penser le développement professionnel des agents ? Au-delà de la gestion des compétences ou de l’évolution des carrières, l’approche par les capacités ne permet-elle pas de lier développement professionnel et développement personnel (Salais, 2007) ?
  • Axe 5 : Les réalités humaines à l’épreuve de l’approche par les performances
    De nombreuses études sont attentives à évaluer l’efficacité de ces politiques de personnel (Elling et Thompson, 2006, Forbes et Lynn, 2005) même si les liens entre le management des ressources humaines et la performance publique restent encore peu documentés (Jordan, 2014). Quels effets de l’augmentation des compétences professionnelles des agents publics sur l’amélioration des prestations de service ?
    En réalité, ces nouvelles politiques de personnel visent surtout l’efficience, au risque de privilégier une approche essentiellement interne (Kellough et al., 2003 ; Kim, 2010). Comment éviter les risques de déconnexion avec les finalités de service public et restaurer une approche orientée « service » qui permettre d’inscrire les politiques RH dans le développement des politiques publiques (Osborne et al., 2013) ?
    Les nouvelles politiques RH, soutenues par une logique de performance, se déploient à grand renfort d’outils souvent importés du privé. Ces instruments d’Etat questionnent quant à leur appropriation, à l’usage qui en est fait et quant à leur efficacité. Quelles pratiques de ces technologies de pilotage des RH par la performance ? Quelle efficacité ? Quelle compatibilité entre ces technologies managériales et le contexte public (Lozeau, Langley et Denis, 2002) ? Au-delà de la question des usages et des effets de ces outils, c’est aussi celle des apprentissages croisés qui est soulevée.
  • Axe 6 : Les réalités du travail administratif à l’épreuve des évolutions de gestion
    Les pratiques actuelles de GRH, qui s’orientent dans plusieurs pays vers une réévaluation complète de l’ensemble des métiers publics, à travers une revue détaillée des fonctions exercées, offrent un matériel précieux pour repenser la valorisation du contenu du travail de l’emploi public mais aussi la nature de l’engagement institutionnel. Outre la piste de la «motivation de service public », largement documenté à la suite des études de Perry et Wise (1990, 2010) celle du « nouveau contrat psychologique » au sein des services publics (Lemire, Rouillard et al., 2001 ; Bellou, 2007) paraît très prometteuse.
    Simultanément, l’environnement de travail évolue. Il est observé une évolution des conditions de travail, avec l’intensification dans le secteur public des contraintes liées au rythme de travail, du fait de changement organisationnels et d’un accroissement du contrôle informatisé du travail (DARES, 2014). Plus généralement, de nombreuses études alertent sur les effets pathogènes du nouveau management public sur les risques psychosociaux (Abord de Chatillon, Desmarais, 2012).
    Ces évolutions interrogent sur les réalités du travail dans les environnements publics. Comment s’organisent les pratiques de travail ? En quoi consiste le travail ordinaire des gestionnaires publics (Spire, 2008) ? Comment composent-ils entre normes, rôles et règles ? Comment évoluent les rapports hiérarchiques et les relations de travail ? Quels espaces de dialogue ouvrent ces nouvelles technologies de management ? Quels effets sur la gestion des relations sociales ? Comment valoriser le professionnalisme et la fierté au travail (Senett, 2008) ?
  • Axe 7 : Les RH à l’épreuve de la dynamique des valeurs publiques
    Les effets paradoxaux des réformes menées sous le couvert de la nouvelle gestion publique ont amplement souligné les risques liés à la diffusion d’une éthique opposée aux valeurs traditionnelles gouvernant l’action publique (Emery, Giauque, 2005).
    Quelles possibilités pour combiner harmonieusement éthique et performance publique (Bartoli et al., 2011) ? Dans quelle mesure les valeurs publiques sont-elles l’expression de ces nouvelles réalités humaines ? Comment évolue l’éthique à l’épreuve des réalités humaines ?
    En termes de gestion, quelles conséquences sur la nature du contrat psychologique qui relie l’agent public et son organisation, ses élus, ses dirigeants ? Quelles conséquences également sur la nature même des professions dans le secteur public ?
  • Axe 8 : Nouvelles réalités du leadership dans le secteur public
    Les nouvelles réalités humaines des administrations publiques se traduisent également par une évolution des rapports de travail et par des évolutions dans l’exercice du leadership.
    Dans la littérature, la nature spécifique du leadership public est ainsi discutée à l’aune de la gestion par résultats (Denis et al., 2008) mais aussi des exigences propres au secteur public. Les compétences en leadership sont débattues, à la recherche d’un style optimal (Van Wart, 2003). De plus en plus d’études soulignent également l’importance de la spiritualité et des émotions dans le leadership public ou encore de l’exemplarité.
    Parallèlement, la nature collective du leadership est de plus en plus souvent mise en avant, avec les processus de leadership qui se structurent dans les organisations pluralistes (Denis et al., 2007) ou dans les réseaux d’organisation, contribuant ainsi à l’affirmation d’une véritable dirigeance publique.
    Dans quelle mesure le renforcement des responsabilités et de l’autonomie des managers publics participe-t-il de la transformation des réalités humaines des administrations ? Quelles connexions de ces nouveaux managers publics aux les réalités humaines des administrations qu’ils gèrent ? Quelle articulation entre leadership administratif et politique ?
  • Axe 9 : Les RH publiques transformées et l’offre en formation : nouvelles perspectives pour la recherche et pour la pratique
    Le développement des ressources humaines s’est accompagné d’un effort de formation intensif.
    Quel rôle de ces programmes dans le renforcement des capacités des administrations publiques ? Quel impact en particulier des programmes de développement du leadership ?
    Comment former à ces nouvelles réalités humaines (Llorens et al., 2007)? Quelle légitimité et quelles méthodes pour un Etat didactique (Chanut, 2004) ?
  • Axe 10 : Prospective RH
    Les ressources humaines sont souvent envisagées à travers une série d’exercices prospectifs, qu’il s’agisse de formaliser la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, de procéder à une prospective des métiers, de dessiner le bureau du futur ou encore de réinventer les futurs de l’administration à travers des utopies. Les pronostics sont en fait assez divergents, entre ceux qui annoncent de profonds bouleversements et ceux qui prévoient une certaine stabilisation et en réalité, assez peu de changement, avec un relatif consensus s’établissant entre valeurs managériales, valeurs politiques et valeurs légales (Rosenbloom, 2010).
    Comment penser les futurs possibles des réalités humaines ? Quelles sont les grandes tendances à l’œuvre ? Le mouvement de convergence avec le secteur privé amorcé par le nouveau management public est-il appelé à se confirmé ou évolue-t-on vers des approches et des pratiques spécifiques à la ressource humaine publique ?
  • Axe 11 : Penser les réalités humaines pour réinventer la gestion publique des RH : pour un programme fort de recherche
    La littérature s’est amplement saisie de la question des ressources humaines publiques comme d’un objet spécifique, notamment parce que les transformations intervenues dans ce domaine invitaient à dresser un bilan de l’impact des réformes. Les ressources humaines du secteur public tendent ainsi à se développer comme un domaine distinct dans les études sur la gestion publique, avec des revues académiques dédiées au sujet (Jordan, Bataglio, 2014).
    L’accumulation des travaux empiriques dans ce domaine interroge néanmoins sur le développement de ce champ de recherche et sur la possibilité d’aller au-delà de théories à moyenne portée (Perry, 2010).
    De quelle manière les nouveaux chemins qu’empruntent les recherches empiriques sur les ressources humaines participent-ils d’un renouvellement conceptuel ? Comment les catégories d’analyse et les types de problèmes classiquement abordés se trouvent-il retravaillés ou bien déplacés ?
    La difficulté à saisir les réalités humaines engage aussi la question des méthodes de recherche et invite à s’ouvrir à d’autres principes d’observation et d’action : quelles sont les approches pertinentes, quelles sont les plus utilisées à ce jour et quels sont les obstacles éventuels ? Comment élargir le spectre des sources et des méthodes ? Les réalités humaines sont-elles observables, expérimentables mesurables, numérisables, évaluables ? Bref, comment enquêter sur ces nouvelles réalités humaines ?
    Enfin, quelle stratégie de recherche et quelles questions pour construire ce champ (Perry, 1991, 2010) ? Comment développer et structurer les connaissances sur la ressource humaine publique ? Quel corpus de connaissance distinctif pour les RH publiques ? Quel agenda de recherche pour construire des théories, informer et éclairer les réalités humaines ?

Toutes ces questions soulignent la nature problématique et controversée des réalités humaines en environnement public, en même temps qu’elles marquent le caractère assez balbutiant des recherches dans ce domaine.

Les enjeux révélés par les débats sur les réalités humaines interpellent et mobilisent tous les spécialistes de la gestion et de l’analyse de l’action publique.

Nous sollicitons donc vos contributions pour ce 8e Symposium consacré aux nouvelles réalités humaines du secteur public.

REFERENCES SELECTIVES

Abord de Chatillon E. et Desmarais C. (2012), Le Nouveau Management Public est-il pathogène ? Management international, 16(3), pp. 10-24.

Arborio A.-M. et al., Observer le travail, Paris, La Découverte.

Bacache-Beauvallet M. et Outin J.-L., Introduction : L’emploi public : nouvelles règles, nouvelles stratégies Formation emploi, 121, janvier-mars.

Bartoli A. et al. (2011), Vers un management public éthique et performant, Revue française d’administration publique, Vol. 4, n° 140, p. 629-639.

Beatie R. & Osborne, S., eds. (2008), Human Resource Management in the Public Sector, New York, Routledge.

Bellou, V. (2007). Shaping psychological contracts in the public and private sector s: A human resources management perspective. International Public Management Journal, 10, p.327-349.

Belorgey N. (2010). L’hôpital sous pression. Enquête sur le nouveau management public, Paris, La Découverte.

Bezes Ph. & Demazière D. (dir.) (2011), New public Management et professions dans l’Etat : au-delà des oppositions, quelles recompositions ?, Sociologie du travail, 53(3), juillet-août, n°53, p.293-348.

Boyne G., Jenkins G. & Poole M. (1999), Human Resource Management un the Public and Private Sectors. An empirical Comparaison, Public Administration, 77, 2, p.407-420.

Brint S. (1994), In an Age of Experts. The Changing Role of Professionals in Politcs and Public Life, Princeton, Princeton University Press.

Champy, F. (2012) Sociologie des professions, Paris, PUF.

Chanut V. (2004) L’Etat didactique. Paris, L’Harmattan.

Chanut V. et Rojot J. (2011), Réinventer l’évaluation. Les nouvelles règles du jeu RH dans une administration publique”, Management et Avenir, n°49, p.195-222.

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Auditoire visé

La promotion d’une culture d’échange et de débats entre universitaires, praticiens et consultants des affaires publiques ainsi que le transfert des connaissances élaborées de manière scientifique vers les organisations du bien commun, de l’intérêt général et du service public sont particulièrement visés par les organisateurs du Symposium.

Par conséquent, les conférenciers et panélistes qui seront retenus pour la 8ème Édition du Symposium s’adresseront à des dirigeants publics, hauts fonctionnaires et des professionnels de l’administration publique, des doctorants et des chercheurs‐enseignants intéressés ou œuvrant à l’élaboration des politiques, l’administration et le management des affaires publiques à l’échelle des pays d’expression française.

Format des projets de communication et dates importantes

Langue officielle du Symposium : Français

Projet de communication : Les auteurs sont invités à décrire de manière la plus claire possible la problématique, le cadre théorique ou conceptuel, les résultats de recherche ou l’étude de cas à étayer ultérieurement et les références sélectives en appui à leur projet de communication (1 500 mots).

Date limite de réception des projets de communication (1 500 mots) – 12 septembre 2016

Réponse du Comité d’organisation aux auteurs – 14 octobre 2016

Confirmation de la part des auteurs (engagement de participation) – 18 novembre 2016

Remise des présentations en format Powerpoint – 12 décembre 2016

Date du 8e Symposium et de l’ADIMAP – 23 et 24 février 2017

Lieu de la tenue du Symposium et de l’ADIMAP : Université Panthéon-Assas, Paris II, CIFFOP, Maison des Sciences de Gestion, 1, rue Guy de la Brosse, 75005 Paris (France)

Les projets doctoraux destiné à l’ADIMAP : dates importantes

Date limite de réception des projets de communication 28 novembre 2016
Réponse du Comité d’organisation aux auteurs 19 décembre 2016
Confirmation des doctorants et remise des présentations Powerpoint 16 janvier 2017
Date de l’ADIMAP 24 février 2017

Formats des textes destinés à la revue associée au Symposium

Les articles doivent être déposés pour le 22 mai 2017 sur le site internet de la revue désignée en mentionnant dans la lettre d’accompagnement le titre du numéro thématique « nouvelles réalités humaines des organisations publiques». Ils devront respecter les consignes éditoriales de la revue. Tous les manuscrits feront l’objet d’une évaluation en « double aveugle ».

Inscriptions au 8a Symposium et à l’ADIMAP 2017 : Disponible à partir du 28 novembre 2016

Correspondance

A : Véronique CHANUT

Professeure des Universités

UNIVERSITE PANTHEON ASSAS – PARIS II

Co-Directeur CIFFOP

Tel. : +33 (0)1 83 97 68 40

chanut.veronique@wanadoo.fr

Cc : Bachir MAZOUZ

Professeur Titulaire

ENAP – Université du Québec

Président-Fondateur/ Symposium

Tel : + 1 514 849 39 89

bachir.mazouz@enap.ca

Cc. Jacques ROJOT

Professeur Émérite

UNIVERSITE PANTHEON ASSAS – PARIS II

Co-Directeur du Master Executive Luxembourg

Tel. : +33 (0)1 83 97 68 40

rojot@wanadoo.fr

Comité scientifique restreint du 8e symposium

Nehme Azoury, Université Saint-Esprit de Kaslik, Liban.

Annie Bartoli, Institut supérieur de Management, Université de Versailles Saint Quentin, France

Anissa Ben Hassine, Université de Tunis, Tunisie

Franck Brillet, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2, France

Hervé Chomienne, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles Saint Quentin, France

Paul Crozet, Université d’Amiens, France

Céline Desmarais, HEIG du canton de Vaud, Suisse

Benjamin Dreveton, Université de Poitiers, France.

Yves Emery, IDHEAP, Suisse

Irène Georgescu, Université de Montpellier, France.

David Giauque, Université de Lausanne, Suisse

Marie Goransson, Université libre de Bruxelles, France

David Huron, Université de Nice, France

Fabrice Larat, Ecole Nationale d’Administration, France

Alice Le Flanchec, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France

Antoine Masingue, Université de Valenciennes, France.

Bachir Mazouz, ENAP – Réseau de l’université du Québec, Canada.

Tessa Melkonian, EM Lyon, France.

Florence Noguerra, Université de Montpellier, France.

Yannick Pagnerre, Université de Poitiers, France.

François Pichault, Université de Liège, Belgique.

Madina Rival, CNAM, France

Giseline Rondeaux, Lentic, Belgique

Anne Rousseau, UCL Belgique et LIST-Luxembourg

Isabelle Sauviat, Université de Limoges, France

Véronique Zardet, Université Jean Moulin, Lyon 3, France

Comité d’organisation

Véronique Chanut, Présidente du 8e symposium, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2

Franck Brillet, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2

Muriel de Fabrègues, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Patrick Hetzel, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2

Yasmina Jaïdi, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Quentin Lefèvre, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Etienne Maclouf, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Jean-Michel Olivier, Professeur, Université Panthéon-Assas Paris 2

Jacques Rojot, Professeur émérite, Université Panthéon-Assas Paris 2

Emilie Soufflet, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Catherine Voynnet-Fourboul, Maître de conférences, CIFFOP, Université Panthéon-Assas Paris 2

Comité scientifique permanent du Symposium et de l’ADIMAP

Bernard AUGE, ISEM-Université Montpellier, France

Boualem ALIOUAT, Université Nice Sophia Antipolis, France

Habib BENBAYER, Université d’Oran 1, Algérie

Christophe Assens, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France

Olivier Babeau, Université Paris-Dauphine, France

Corinne Baujard, Université D’Evry, France

Anissa Ben Hassine, Université de Tunis, Tunisie

Karim Ben Kahla, ISCAE Tunis, Tunisie

Geert Bouckaert, Instituut voor de Overheid, Public Management Institute, Belgique

Jacques Bourgault, ENAP et UQAM, Université du Québec, Canada

Yves Boisvert, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Michel Boyer, IAE Université de La Réunion, La Réunion, France

David Carassus, IAE-Université de Pau et des Pays de l’Adour, France

Camille Chamard, IAE Pau-Bayonne, Université de Pau et des Pays de l’Adour, France

Véronique Chanut, Université Paris 2, France

Hervé Chomienne, Institut Supérieur de Management, Université de Versailles, France

Pascal Corbel, ISM-Université de Versailles, France

Jean-Louis Denis, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Céline Desmarais, Université de Savoie, France

Philippe Durance, CNAM et Institut des Futurs souhaitables, École Management & Société, France

Alain Eraly, Université Libre de Bruxelles, Belgique

Yves Emery, IDHEAP Lausanne, Suisse

Rémi Fabbri, Croix Rouge Luxembourgeoise et Membre associé au Cerefige, Luxembourg

Christophe Favoreu, ESC-Toulouse, France

Isabelle Fortier, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Robert Fouchet, Université Aix-Marseille 3, France

Irène GEORGESCU, ISEM-Université de Montpellier, France

David Giauque, Institut d’études politiques et internationales, Université de Lausanne, Suisse

Martin Goyette, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Stéphane Guerard, Université Lille2, France

Taïeb Hafsi, HEC Montréal, Canada

Mohamed HARAKAT, GLOBAL GOVERNANCE CENTER et REMA, Maroc

David Huron, IAE-Université Nice-Sophia Antipolis, France

Olivier Kéramidas, IMPGT, Aix-en-Provence, France

Frédéric Kletz, École des Mines Paris-Tech, France

Daniel Labaronne, Université Montesquieu Bordeaux IV, France

Romain Lauffer, HEC Paris, France

Norbert LEBRUMENT, Université d’Auvergne, France

Lilly Lemay, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada.

Christophe Maurel, Université Le Mans, France

Ababacar MBENGUE, Université de Reims Champagne-Ardenne et SAM, France

Alain-Charles Martinet, Université Lyon 3, France

Frédéric MARTY, CNRS, Université de Nice, France

Bachir Mazouz, ENAP-Université du Québec, Président-Fondateur du Symposium et de l’ADIMAP, Canada

Pierre-Xavier MESCHI, IAE Aix Graduate School of Management – Aix Marseille Université, France

Gérald Naro, Université de Montpellier, France

Hadj NEKKA, université d’Angers, France

Gérald Orange, IAE-Université de Rouen, France

Philippe Pailot, IAE-Université de Lille 1 et Skema, France

Thierry Pauchant, HEC Montréal, Canada

François Pichault, HEC Liège, Belgique

Jean-Luc Pissaloux, Université de Bourgogne, France

Christelle Perrin, Université de Versailles à St-Quentin, France

Marie-Claude Prémont, ENAP-Réseau de l’Université du Québec, Canada

Claude Rochet, IMPGT-Université Paul Cézanne, France

Anne Rousseau, Centre de Recherche Public Henri Tudor, Luxembourg

Christian Rouillard, Université d’Ottawa, Canada

Guy Solle, IAE de Metz, France

Frederic Teulon, Pôle universitaire de Léonard de Vinci, France

Alexandre VERNHET, ISEM-Université de Montpellier, France

Philippe Very, EDHEC, France

Olfa Zeribi, HEC Carthage et ENA de Tunisie, Tunisie

REVUE de L’ENTREPRENEURIAT – Appel e à papier

Entrepreneuriat culturel et créatif : réalités et enjeux

Rédacteurs invités :

– Dr Caroline Chapain (coordonnatrice du réseau « Creative Region in Europe » et membre du département “Entrepreneurship & Local Economy” de l’université Birmingham)

– Sandrine Emin (Maître de conférences, Université d’Angers)

– Nathalie Schieb-Bienfait (Maître de conférences HDR, Université de Nantes)

Résumé : 30 septembre 2016

Texte définitif : 15 mars 2017 – Article final : 30 octobre 2017

Depuis une vingtaine d’années, l’intérêt porté par les pouvoirs publics, les acteurs socio-économiques mais également le monde académique au secteur créatif et culturel s’est particulièrement développé en Europe (EC, 1998 ; EP, 1999 ; KEA, 2006 ; EC, 2007 ; EC, 2010 ; EP, 2012; TERA, 2014; Fleming, 2015). Concernant les acteurs politiques et socioéconomiques, l’attention nouvelle portée à la culture est à relier à sa contribution à la dynamique économique mise en évidence par de nombreux rapports1, à la fois en termes de contribution directe à la croissance économique (emplois, valeur ajoutée) mais aussi indirecte en termes de ‘spillovers’ et contribution indirecte à l’innovation dans l’ensemble de l’économie (Fleming, 2015 ; Chapain and Hargreaves, 2016 ; Hartley et al. 2013). Cet engouement a été conforté par les travaux de Richard Florida (2002, 2005) sur la « classe créative ». De nombreuses collectivités territoriales ont alors cherché à asseoir leur développement économique sur le secteur culturel et créatif et/ou sur la « classe créative ».

Elles ont misé sur la mise en œuvre de politiques supposées rendre leur territoire plus attractif (Hall, 2000 ; Landry 2001 ; Li et Li, 2011 ; Musterd and Murie, 2010 ; Musterd and Kovacs, 2013), de stratégies territoriales fondées sur la culture (Scott, 2006a, b) ou ont également soutenu le développement de clusters et de quartiers créatifs (Zheng, 2010 ; Andres et Chapain, 2013), souvent en combinant des politiques économiques, culturelles et de développement urbain (Andres and Chapain, 2015 ; Emin et Schieb-Bienfait, 2016).

En France, la commande du rapport sur l’apport de la culture à l’économie de la France par l’Inspection Générale des Finances et l’Inspection Générale des Affaires Culturelles témoigne de ce rapprochement entre culture et économie, jusqu’il y a peu encore impossible. Cerapprochement s’inscrit dans un double tournant culturel (O’Connor, 2010 ; Ambrosino et Guillon, 2014). Le premier mouvement d’économicisation de la culture donne à voir les implications économiques des politiques culturelles en termes d’effet de levier, de création d’emplois ou encore de revenus directs et indirects. Le second mouvement de culturalisation de l’économie s’inscrit dans l’économie de la connaissance. L’économie culturelle et créative y 1 Voir par exemple, le rapport sur « l’apport de la culture à l’économie de la France » (2013), les études KEA ou encore les études du European Center for Creative Economy (ECCE) désigne l’ensemble des activités ayant recours à la propriété intellectuelle et orientées vers l’exploitation marchande de la création artistique, esthétique et sémiotique. Dans ce contexte, les définitions du secteur culturel et créatif se redessinent au travers de sa capacité à se positionner comme un secteur économique à part entière et de son impact positif sur l’économie et l’emploi. Selon l’union européenne, les industries créatives appelées aussi « industries culturelles » sont « des industries qui trouvent leur origine dans la créativité, les compétences et le talent d’une personne et qui ont un fort potentiel de croissance et d’emploi à travers la production et l’exploitation de la propriété intellectuelle » (DCMS and Creative Industries Task Force,1998). Elles recouvrent des réalités socio-économiques très hétérogènes plus ou moins étendues selon les définitions (cinéma et audiovisuel, édition et presse, musique, arts du spectacle, patrimoine artistique et monumental et également jeux électroniques, design, architecture, mode,…), avec une forte prépondérance de travailleurs indépendants et de petites et moyennes entreprises (EC, 2010).

Le développement de la notion d’« entrepreneuriat culturel et créatif» durant les dix dernières années s’inscrit dans cette redéfinition (Rae, 2004 ; DCMS, 2006 ; Henry, 2008 ; NESTA, 2009 ; Hagoort and Koymann, 2009 ; HKU, 2010 ; Henry and De Bruyn, 2011 ; Markusen, 2013). Les Nations Unis défendent l’émergence d’un nouveau paradigme dans lequel l’entrepreneuriat, la créativité et l’innovation sont les principaux moteurs de l’économie mondiale (Rapport sur l’économie créative de l’UNESCO/PNUD, 2013). L’intérêt porté à l’activité créative comme ferment de nouvelles dynamiques entrepreneuriales s’est affirmé, à la fois pour mieux comprendre les effets de la créativité sur l’entrepreneuriat et l’innovation, mais aussi pour favoriser les conditions sociales, culturelles, géographiques de son développement (interactions, mise en réseau, ‘spillover’…) (Scott, 2006 a et b ; Chapain et Comunian, 2010).

D’un point de vue académique, la parution en 2000 de l’ouvrage de Richard Caves sur les industries créatives constitue une étape importante, à partir de laquelle les chercheurs en sciences humaines et sociales vont s’intéresser aux problématiques des industries créatives et de l’entrepreneuriat culturel (Swedberg, 2006) dans une perspective plus théorique. Les ouvrages de Henry (2008) et Henry et De Bruyn (2011) offrent, par exemple, des débuts de réflexion sur de nombreuses questions en lien avec la nature de l’entrepreneuriat créatif, les défis pour les créateurs de réconcilier objectifs artistiques et commerciaux, les processus de création et d’innovation et les types de politiques qui peuvent être mises en place pour soutenir et encourager l’entrepreneuriat culturel et créatif. En Angleterre, certains auteurs et institutions ont par exemple commencé à s’intéresser à la manière de promouvoir les compétences entrepreneuriales dans le secteur culturel et créatif au sein des cursus universitaires ou autres à partir du milieu des années 2000 (Rae, 2004 ; DCMS, 2006 ; NESTA, 2009). Cependant, les apports scientifiques notamment menés par des chercheurs en entrepreneuriat et plus largement en sciences humaines et sociales sont encore limités. Il existe aussi peu de recueils offrant des perspectives comparatives, tenant compte de l’influence des contextes culturels, sociaux, économiques et politiques sur les dynamiques entrepreneuriales dans le secteur culturel et créatif. Or, les recherches en économie géographique ont démontré à quel point ceux-ci peuvent influencer à la fois la dynamique entrepreneuriale (Sam, Florida and Acs, 2004 ; Bosma et Schutjens, 2010) et créative (Chapain, Clifton and Comunian, 2013). Cette question est particulièrement intéressante dans le contexte européen étant donné la diversité des politiques mises en place à la fois aux niveaux local, régional, national et de la Commission Européenne en matière d’entrepreneuriat comme souligné par HKU (2010) et des forces différentielles des villes, régions et pays européens dans le secteur culturel et créatif (Power, 2011). Il est donc important de continuer à développer notre compréhension de l’entrepreneuriat culturel et créatif et de ses multiples manifestations à travers l’Europe.

Par exemple, la définition proposée dans le rapport Hearn « Sur le développement de l’entrepreneuriat dans le secteur culturel en France » (2014) montre le chemin encore à parcourir et encourage à se tourner vers la communauté scientifique pour éclairer ce champ d’étude. L’entrepreneur culturel y est présenté comme « le fondateur d’une personne morale immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS) qui commercialise un produit ou service culturel, dont il est ou non à l’initiative, en s’insérant dans des logiques entrepreneuriales (rentabilité, croissance, profit) ». L’entrepreneuriat dans le secteur culturel serait donc « d’abord statutaire, avant de se définir par domaine, par filière (musique, spectacle vivant, art contemporain notamment) ou par seule posture entrepreneuriale » (Rapport Hearn, 2014 : 12). Et ce, paradoxalement dans la mesure où, d’une part, l’entrepreneuriat culturel et créatif s’articule avec l’univers associatif (Emin et Guibert, 2009 ; Emin, Guibert, Parent, 2015), d’autre part, l’entrepreneuriat culturel s’inscrit dans un « nouvel esprit du capitalisme » (Boltanski et Chiapello, 1999). Ainsi, en France, environ un tiers des établissements culturels sont des structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) et la culture est l’un des tout premiers secteurs de l’ESS (CNCRES, 2014). Reconnaître et mieux comprendre l’articulation des objectifs économiques, sociaux et culturels inhérent au secteur culturel et créatif a été mis de l’avant par plusieurs auteurs (voir Chapain and Hargreaves, 2016 pour une revue). De plus, si le secteur culturel compte des acteurs industriels, il repose également sur des travailleurs indépendants (free-lance, artistes, auto-entrepreneurs…) et sur des configurations organisationnelles réinventées, dans lesquelles les acteurs créatifs collaborant en mode projet (Menger, 2002), sont impliqués dans des réseaux d’échange trèsinterconnectés, fondés sur toutes les formes de proximité, à l’échelle de métropoles urbaines,de quartiers spécifiques ou encore de clusters dédiés (Evans, 2009 ; Emin et Schieb-Bienfait,2016). L’artiste ou l’acteur culturel est tout à la fois et tour à tour « travailleur au projet,créateur de son propre emploi, chef d’équipe quand il doit réunir autour de lui des collaborateurs aux talents divers, agent de son propre succès commercial ou médiatique, inventeur de structures nouvelles… » (SmartBe, 2011 : 12). Dans ce cadre, se saisir de la dimension entrepreneuriale de l’activité artistique ainsi que des caractéristiques créatives de l’activité entrepreneuriale (Menger, 2002), rapprocher l’artiste de l’entrepreneur pour mieux aborder la fonction entrepreneuriale, explorer les travaux d’économistes et de sociologues(comme Schumpeter ou Weber) pour éclairer conceptuellement l’entrepreneuriat culturel et créatif (Swedberg, 2006), sont autant de perspectives intéressantes pour progresser dans la caractérisation de l’entrepreneuriat culturel et créatif.

Notre compréhension du phénomène entrepreneurial doit également passer par l’observation et la compréhension des pratiques individuelles et sociales des entrepreneurs culturels, dans une perspective pragmatique (Marchesnay, 2012) ; le pragmatisme (Dewey) constituant, selon Joas (2004), une voie féconde à une compréhension de l’agir humain axée sur la dimension créative. D’autres travaux récents (Dupuy et al., 1999, Hatchuel, 2005), consacrés à ouvrir denouvelles perspectives pour une épistémologie de l’action, nous invitent à examiner les représentations et dispositifs de l’action repérés dans l’entrepreneuriat culturel et créatif. Le secteur créatif et culturel, lieu privilégié d’expérimentation et de dynamiques entrepreneuriales variées individuelles ou collectives (mutualisation, groupement d’employeurs, collectif d’artistes, mode projet…), offre des terrains particulièrement propices pour penser l’émergence de l’action collective (Bréchet, Schieb-Bienfait, Desreumaux, 2009) et repérer une « révision inventive » de modèles collectifs de l’action (Hatchuel, 2005) ainsi 4 que pour questionner les objets, pratiques et dispositifs de gestion (modèles d’activité, modes de financement, pratiques de management de projet…).

Aussi beaucoup de choses restent à clarifier et étudier au sujet de l’entrepreneuriat culturel et créatif qui nécessite une théorisation solide et des travaux empiriques que ce soit au niveau de sa caractérisation, de son processus ou de sa rationalisation. De plus reconnaitre sa diversité à travers les différents contextes européens nous semble important. Le présent appel à communication a pour objectif de réunir différents types de contributions sur le thème de l’entrepreneuriat créatif et culturel en Europe. Des travaux issus des différents domaines des sciences de gestion ainsi que des sciences humaines et sociales (telles que la sociologie, la psychologie, le droit, la géographie) peuvent être proposés. Les contributions pourront répondre aux axes problématiques identifiés ci-dessous, sans exclusive.

Caractérisation de l’entrepreneuriat et de l’entrepreneur culturel et créatif

Les contributions s’attachant à asseoir des définitions de l’entrepreneuriat culturel et créatif et une meilleure compréhension de l’entrepreneur culturel sur des fondements théoriques ou ancrées dans les pratiques sont attendues. Elles pourront répondre à tout ou partie des questions suivantes : Quels sont les contours de l’entrepreneuriat culturel et créatif ? Quelles en sont les formes et les modalités concrètes ? Quels sont ses rapports à l’entrepreneuriat social, à l’entrepreneuriat en économie sociale et solidaire ? Quels éclairages conceptuels et théoriques sont proposés par les sciences humaines et sociales sur ces questions ?

Quelles sont les relations entre identités artistiques et entrepreneuriales ? Quelles peuvent être les motivations et les tensions qui traversent l’« artiste-entreprise » qui doit gérer la mise en synergie des deux dynamiques, artistiques et économiques, de production de ses œuvres (Greffe, 2012) ? Quelles sont les figures de l’artiste entrepreneur ou de l’entrepreneur culturel ? Quels éclairages apportent le fait de voir l’artiste comme un «entrepreneur » ou au contraire l’entrepreneur comme un artiste ? Etc.

Dynamiques entrepreneuriales / processus entrepreneuriaux dans le secteur culturel et créatif

Les recherches s’attachant à décrire et analyser les processus d’émergence dans le secteur créatif et culturel et créatif sont attendues. Quels sont les modes spécifiques des artistes et travailleurs créatifs pour identifier, explorer et exploiter des opportunités ? Quelles sont les particularités des processus d’émergence, bricolage, effectuation dans les industries culturelles et créatives ? Entre émergence spontanée et démarche structurée, quels sont les processus entrepreneuriaux individuels et collectifs observables dans le secteur culturel et créatif ? Quelles connaissances peut-on tirer de l’analyse des processus d’expérimentation à l’œuvre dans ces secteurs ?

Quelles sont les pratiques des entrepreneurs culturels et créatifs ? Quels sont les acteurs parties prenantes des dynamiques entrepreneuriales culturelles et créatives (rôle des pouvoirs publics, des collectifs, des intermédiaires, des structures d’accompagnement à la création…) ?

Quels sont les rôles des réseaux sociaux ou encore de l’espace physique dans ces dynamiques ? Observe-t-on de nouvelles dynamiques avec le développement de tiers lieux, d’espaces de co-working voire de structures d’accompagnement dédié à l’entrepreneuriat culturel et créatif ? Existe-il des dynamiques nouvelles d’innovation, des processus de fertilisation croisée avec les secteurs traditionnels et sur quoi reposent-ils ? Etc.

Pratiques et dispositifs de gestion en entrepreneuriat culturel et créatif

Il s’agit notamment d’interroger les usages des outils de gestion, entre conformité et innovation (Avare et al., 2008), en entrepreneuriat culturel et créatif. Pourront donc être questionnés les modes de financement du démarrage et du développement de l’entrepreneuriat artistique et culturel (crowdfunding, mécénat…), les modèles économiques dans le secteur culturel (liens entre projet artistique et activités génératrices de revenus, diversité des modèles selon les filières…), les pratiques sur le plan juridique (place du statut associatif, modalités du travail au projet…). Ou encore l’influence de la formation et de l’accompagnement sur l’entrepreneuriat culturel et créatif (qualités et aptitudes nécessaires pour créer et soutenir des projets créatifs, renforcement des compétences et développement des capacités entrepreneuriales des artistes et travailleurs créatifs), etc.

Calendrier de la publication :

30 septembre 2016 : date limite de soumission des résumés par les auteurs.

30 octobre 2016 : retour aux auteurs des évaluations.

15 mars 2017 : date limite de réception des textes complets par les auteurs.

30 juin 2017 : retour aux auteurs de la décision finale.

30 octobre 2017 : envoi des textes définitifs pour parution dans le numéro thématique.

Contact : Sandrine Emin et Nathalie Schieb-Bienfait

L’envoi des résumés et des propositions doit être réalisé par mail, avec l’objet « numéro spécial Entrepreneuriat culturel et créatif », à sandrine.emin@univ-angers.fr ET nathalie.schieb-bienfait@univ-nantes.fr (destinataire), et soumission@entrepreneuriat.com (copie). Les résumés et textes soumis doivent être envoyés sous format word.

Les résumés, de 1200 mots au maximum, doivent préciser le sujet, la problématique, le cadre théorique, la méthodologie et comporter une bibliographie.

Les propositions doivent respecter le format de présentation de la Revue de l’entrepreneuriat.

Voir la note aux auteurs : http://www.entrepreneuriat.com/pole-recherche/la-revue-nouvelleformule/note-aux-auteurs/#c958

Bibliographie indicative

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Appel à articles

Numéro thématique
Entrepreneuriat et GRH : pour un regard croisé
Co-Rédacteurs en chef invités du numéro thématique :
Professeur Mohamed BAYAD et Professeur Pierre LOUART
 
Le développement actuel de la recherche en Entrepreneuriat fait émerger de nouveaux concepts et des modèles propres à éclairer les performances en matière
d’innovation ou de création d’affaires. Certains de ces développements proposent une lecture particulière du processus entrepreneurial où la cognition, les comportements et les compétences au
niveau individuel (l’entrepreneur) ou organisationnel (les ressources humaines) constituent des vecteurs importants de performance. Parallèlement, la Gestion des Ressources Humaines (GRH)
apparaît de façon croissante comme un paramètre incontournable de compétitivité des organisations. Le personnel est une ressource à gérer de manière tout aussi efficace que les ressources
financières, technologiques ou organisationnelles. Si les chercheurs en Entrepreneuriat et en GRH mettent les « acteurs et systèmes sociaux » au coeur de leurs programmes de recherche, la
question de la variété et de l’intensité des liens entre ces deux champs de recherche demeure encore trop peu explorée.
L’objectif de ce numéro thématique de la Revue de l’Entrepreneuriat est de faire appel à des contributions originales qui éclairent les liens
théoriques, conceptuels ou pratiques entre Entrepreneuriat et GRH. La philosophie de cet appel à contributions repose sur l’idée de « fertilisation croisée ». Par exemple, les recherches en
Entrepreneuriat et en GRH s’intéressent toutes les deux aux questions d’engagement ou de motivation, de cognition ou d’apprentissage, de connaissances ou de gestion des compétences, de leadership
ou de coaching, de management d’équipe ou de management de projet, de travail collaboratif ou de communutés de pratiques, de culture entrepreneuriale ou de culture d’entreprise, de créativité ou
d’Intrapreneuriat, de responsabilité sociale (RSE) ou de développement durable… Par ailleurs, le besoin créativité, la gestion de l’innovation, le management de projet, la gestion du changement
sont autant d’enjeux stratégiques de GRH pour lesquels l’Entrepreneuriat est un creuset d’inspiration. Il est aussi nécessaire de rappeler que les Entrepreneurs et les organisations qu’ils
conduisent sont des acteurs à part entière du système économique dont les contributions en termes d’innovations, de création d’emplois, et de développement local sont largement reconnues. Qu’il
s’agisse de viser la pérennité ou la croissance, que l’organisation soit naissante ou en développement, les RH et leur gestion jouent un rôle crucial.
Cette liste est non exhaustive de l’ensemble des réflexions autour de la thématique du regard croisé entre Entrepreneuriat et GRH.
L’Entrepreneuriat et la GRH sont à considérer dans leurs différentes dimensions (création d’affaires, franchise, reprise, intrapreneuriat, … dans le cadre de PME ou de firmes plus grandes ou
encore d’association, … dans le secteur de l’économie sociale et solidaire, de l’art ou de la culture, …). Les propositions peuvent être théoriques ou appliquées.
 
Dates à retenir :
31 janvier 2008 : date limite de réception des premières versions des textes
10 mars 2008 : retour d’évaluation
10 avril 2008 : date limite de réception des versions révisées
9 mai 2008 : avis du comité de direction
avant fin juin 2008 : mise en ligne du numéro thématique
Les textes sont à envoyer au format Word © à la direction de la revue : thierry.verstraete@u-bordeaux4.fr

La mise en forme doit respecter les critères de la revue (voir le site http://www.revue-entrepreneuriat.com)