Mouvements sociaux : l’exaspération des patrons de PME

Un message de la CGPME reçu par la rédaction.

La CGPME tient à faire entendre le ras-le-bol et l’exaspération de ceux qui font la croissance et l’emploi. Elle souligne les
difficultés auxquelles se heurtent les salariés pour parvenir sur leur lieu de travail et s’interroge sur le système d’organisation des transports en commun pouvant être bloqués par une minorité.
Il est scandaleux que la France du travail, de l’initiative, de la création de richesses voit ses efforts minés par les partisans de l’immobilisme aujourd’hui regroupés pour défendre une simple
addition d’intérêts catégoriels. Les artisans, les TPE/PME du commerce, de l’industrie et des services sont frappés de plein fouet par un mouvement social rétrograde qui se traduit pour eux par
une perte de clientèle, une diminution de chiffre d’affaires et des difficultés d’approvisionnement. Les entreprises dont la trésorerie est la plus fragile risquent de disparaître; menaçant
directement des dizaines de milliers d’emplois. La Confédération appelle les acteurs du conflit à la responsabilité. Elle réclame par ailleurs que les pouvoirs publics prennent dès à présent les
mesures qui s’imposent, en particulier vis-à-vis des organismes sociaux afin que les entreprises aient la possibilité de bénéficier, à tout le moins, d’étalement du paiement des cotisations et
d’absence de pénalités en cas de retard.