Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Les raisons des difficultés d’insertion professionnelle des docteurs

selon le Centre d’analyse stratégique

 

– En France, le marché du travail des docteurs est déséquilibré

– Le chômage des docteurs en France n’est pas lié à une « surproduction » globale de diplômés par rapport aux autres pays de
l’OCDE

– Le sous-investissement en recherche-développement et la préférence pour les ingénieurs pèsent sur l’insertion en entreprise des
docteurs

– Certaines disciplines concentrent davantage les difficultés d’insertion

 

Si l’insertion des diplômés en France augmente avec le niveau de formation, il existe depuis le début des années 2000 une césure
au niveau du diplôme le plus élevé de la formation universitaire : alors qu’en 2007 les jeunes diplômés de niveau Master ont un taux de chômage de 7 %, celui des titulaires d’un doctorat culmine
à 10 %. Or, les docteurs constituent une ressource humaine essentielle dans le secteur de la recherche, donc un élément de compétitivité croissant dans les économies de la
connaissance.

 

5 propositions du Centre d’analyse stratégique :

Proposition n° 1 : Améliorer l’information des établissements et des étudiants

Proposition n° 2 : Réaffirmer le rôle central des PRES

Proposition n° 3 : Associer davantage les grandes écoles

Proposition n° 4 : Améliorer la proportion de thèses financées par les entreprises

Proposition n°5 : Reconnaître le doctorat dans les conventions collectives

 

Pour accéder au détail
des propositions : http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1230

Le Lean, avons nous manqué quelque chose ?

Les entreprises où la démarche Lean a produit les effets les plus remarquables ont toutes un point
commun, la mise en œuvre du Lean est un moyen au service d’une vision motivante de leur avenir et non l’objectif.

 

Voici, à ce propos, les avis Philip Marris Fondateur et Directeur Général de Marris Consulting et Michel Prud’homme,
Consultant Manager secteur Industrie Automobile chez Marris Consulting

 

« Qui, dans l’industrie, peut aujourd’hui s’offrir le luxe d’ignorer le Lean, interrogeait
l’Usine Nouvelle en janvier 2009. Elaborée dans l’industrie automobile par Toyota au lendemain de la seconde guerre mondiale, la démarche Lean vise l’optimisation des processus en
diminuant les sources d’inefficacités et de gaspillages. Elle est applicable dans tous les secteurs d’industrie (y compris pharmaceutique ou agroalimentaire) et à toutes les activités
(production, organisations de service, fonctions support). Plébiscitée en période de croissance, cette approche est aujourd’hui questionnée à la lumière de la crise économique. La question posée
est cependant moins de savoir si la démarche Lean reste applicable dans un contexte de crise que celle des adaptations incontestablement nécessaires.

 

Ne pas éluder le problème

Dans un marché en croissance comme celui que nous avons connu jusqu’en 2008, cette approche semble
tout à fait cohérente. L’augmentation de l’activité absorbe au fur et à mesure les gains de productivité, qu’ils concernent la production ou d’autres fonctions.

Il en va autrement dans un contexte de crise, caractérisés par la stagnation voire la baisse de
l’activité. Dans une première période, les entreprises ont, d’une certaine façon, éludé le problème, en affectant les gains de productivité réalisés à la réduction des coûts. Ainsi, elles
pouvaient maintenir leur rentabilité dans un contexte de marché plus tendu. Dans certains cas, l’objectif de réduction des coûts est devenu la principale motivation de mise en œuvre des méthodes
Lean, sinon la seule. Il s’agit d’une perspective à court terme, tournée vers un résultat immédiat qui s’est souvent traduit par la compression des effectifs.

 

Un principe gagnant-gagnant

Au bout du compte, les entreprises qui se sont engagées dans cette voie sont aujourd’hui doublement
confrontées à une impasse. Pour la plupart, ces gains de performance reposent en effet sur l’implication des équipes liées à la production. Chacun, à son niveau, et c’est l’un des principes
fondateurs du Lean, est sensé contribuer à l’amélioration globale de la production par ses suggestions et par son action.

Chez Toyota par exemple, chaque collaborateur fait environ une suggestion par mois, contribuant ainsi
à l’amélioration continue de l’entreprise. Pour qu’un tel système fonctionne, chaque contributeur doit pouvoir y trouver son compte, en termes de maintien ou d’amélioration de sa situation
professionnelle. Les méthodes Lean reposent avant tout sur un principe gagnant-gagnant. Et c’est précisément cet équilibre qui se trouve remis en cause par la perspective des réductions
d’effectifs, vécue comme une sanction.

 

Changer sans changer

Cet équilibre n’est pas seulement nécessaire au maintien d’un bon climat social dans l’entreprise. Sa
remise en cause affecte également l’une des valeurs fondatrices commune à tout type d’entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur d’activité. Il s’agit de sa volonté de progresser. Car
lorsque la démarche Lean est utilisée pour la réduction des coûts et des effectifs, toute l’entreprise adopte mécaniquement une position purement défensive, comparable à celle de l’assiégé en
infériorité numérique. Il ne s’agit plus d’aller de l’avant mais juste de tenir une position, survivre. L’utilisation du Lean dans le seul objectif de réduire les coûts aboutit ainsi à une
position paradoxale, changer sans changer. Les gains de productivité sont utilisés pour maintenir l’entreprise en l’état; elle produit la même quantité avec des moyens humains réduits. Les
pratiques demeurent, mais le sens et l’objectif sont perdus.

 

Un corps “lean” est un corps de marathonien

Si le phénomène n’était limité qu’aux entreprises françaises, il pourrait peut-être s’expliquer par
une traduction imparfaite du mot Lean qui en anglais, ne signifie pas maigre mais sans superflu, comme celui d’un marathonien. Ce ne devrait absolument pas être un corps mal nourri qui de
surcroît craint pour son avenir.

 

Un projet qui donne envie à tous d’y contribuer

Parce qu’elle est le résultat d’un processus d’amélioration continu dans tous les compartiments de
l’entreprise (ateliers, services de support, R&D, ventes, management), la mise en œuvre des méthodes Lean ne peut se satisfaire d’objectifs à court terme. Elle doit au contraire s’appuyer sur
une stratégie crédible d’absorption sur le long terme des gains de productivité réalisés, par la conquête de nouveaux marchés, la dynamisation des ventes, l’augmentation de la qualité du service,
etc. Le mot clé ici est perspectives. Il s’agit de dessiner, à l’échelle de l’entreprise, une perspective d’absorption des gains de productivité qui ne passe pas par la réduction des effectifs.
Il faut un projet crédible et mobilisateur.

 

Changer l’entreprise

Ce genre de perspective ne peut être fourni que par un projet industriel ambitieux, inscrit dans la
durée (une ou plusieurs décennies) et qui mettrait l’entreprise à l’abri de la volatilité du marché. Au service d’un tel projet, la démarche Lean doit naturellement être étendue au delà de son
champ traditionnel d’application, l’atelier ou l’usine de production. C’est l’ensemble des acteurs de la chaîne qui se trouve impliqué dans la recherche de gains de productivité, l’identification
des bonnes pratiques et des idées innovantes. La mise en œuvre du Lean produira d’autant plus d’effets positifs qu’elle sera mise au service d’une vision d’avenir crédible, motivante et partagée
par tous. Nous oublions trop souvent que “le modèle Toyota” est un modèle de forte croissance et que c’est pour cela que tous les collaborateurs ont envie d’y contribuer. »

 

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Philip Marris – Fondateur et Directeur Général de Marris Consulting

Philip Marris est le Fondateur et Directeur Général de Marris Consulting, société de conseil en
management créée en 2005 et focalisée sur les activités industrielles. Spécialiste du Management Par les Contraintes (MPC) / Théorie des Contraintes (TOC), Philip Marris est l’auteur du seul
ouvrage de référence en français sur le sujet : « Le Management Par les Contraintes en gestion industrielle ».

Philip Marris a été responsable de l’activité « Manufacturing » en France et en Europe au sein de
grands Cabinets de Conseil comme Bossard Consultants, Gemini Consulting ou encore Cap Gemini Ernst & Young. Il dispose aujourd’hui d’une expérience de plus de 25 ans dans le monde de
l’industrie et du conseil.

Homme de terrain, Philip Marris a démarré sa carrière en 1982 en tant qu’ingénieur chez Vallourec dans
l’Usine d’Aulnoye-Aymeries et a occupé les postes de Chef d’atelier, Chef de projet GPAO, Ingénieur Méthodes, SAV.

Ingénieur en Electro Mécanique, Philip Marris est diplômé de l’Université du Sussex en Angleterre. De
nationalité anglaise, il passe aisément de la culture française à la culture anglo-saxonne.

 

Michel Prud’homme – Consultant Manager

Fort de 25 ans d’expérience en milieu industriel, Michel Prud’homme a rejoint Marris Consulting en
2008 en tant que Consultant Manager pour le secteur de l’industrie automobile.

Auparavant Michel Prud’homme a travaillé au sein du groupe EXIDE, équipementier automobile, en tant
que Directeur d’Usine (plasturgie ; production de batteries PL et VL). Michel Prud’homme a démarré sa carrière en 1984 chez Beghin-Say en tant que Technicien instrumentiste avant d’occuper le
poste d’Ingénieur Qualité et Chef de projet certification ISO chez CASE POCLAIN. Par la suite, il a rejoint la Division Systèmes de Freinage de BOSCH au poste de Responsable Qualité et a occupé
également les fonctions de Responsable Production et de Responsable Technique Europe.

Michel Prud’homme est diplômé de l’école des Mines de Douai, option métrologie et qualité, formation
qu’il a complétée par un DESS en Management.

 

www.marris-consulting.com

Rencontre réseaux d’aide à la création d’entreprise et chercheurs

“Regards croisés sur les pratiques de l’accompagnement”

Le 19 octobre 2010 à Lille

 

L’accompagnement à la création et reprise d’entreprise est au cœur des préoccupations. Celles des enseignants
chercheurs et doctorants qui y consacrent certains de leurs travaux et celles des structures qui soutiennent, au quotidien, les projets des entrepreneurs (porteurs de projet, créateurs et
repreneurs) sur le terrain.

Croiser les regards permettrait d’enrichir les pratiques d’accompagnement à la création d’entreprise, mais peu
d’occasions existent pour échanger et approfondir ces différents points de vue. L’APCE, le « Pôle d’animation Je Crée en Nord Pas de Calais » et l’Académie de l’Entrepreneuriat et de
l’Innovation, avec le soutien de la région Nord Pas-de-Calais, proposent une demi journée d’échange et de confrontation d’idées sur ce qu’il est plus juste d’appeler « les pratiques
d’accompagnement ».

 

Contact :

Franck Seels

seels@jecree.com

 

Lieu de la manifestation :

Conseil régional du NPDC

boulevard Hoover – Salle Passerelle

 

Participation
GRATUITE sur inscription

2 milliards pour le très haut débit : coup d’envoi du programme

Michel Mercier, ministre de l’Espace rural et de l’aménagement du territoire, Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, et René Ricol, commissaire général à l’Investissement, engagent aujourd’hui la phase de lancement opérationnel du programme national « très haut débit ». Annoncé par le Premier Ministre le 14 juin dernier, ce programme sera financé par les investissements d’avenir à hauteur de 2 milliards d’euros.

La phase de lancement du programme national « très haut débit » se décline en deux volets :

  • un appel à projets pilotes, destiné à expérimenter le déploiement de ces réseaux ;
  • un appel à manifestation d’intentions d’investissement afin de recenser les projets de déploiement pour les 5 années à venir.

L’appel à projets pilotes

Il s’adresse aux collectivités territoriales en partenariat avec les opérateurs nationaux. L’Etat a prévu d’investir jusqu’à 500 000 euros par projet. Le calendrier des différents déploiements s’étendra sur une période maximale de 9 mois, de l’automne 2010 à l’été 2011. Les porteurs de projets ont jusqu’au 5 octobre 2010 pour remettre leur dossier de candidature.

Les 5 projets sélectionnés devront être représentatifs du territoire français et concerneront des zones à faible et moyenne densité. Le retour d’expérience de ces expérimentations permettra de préparer le lancement du programme national « très haut débit » à l’échelon national.

L’appel à manifestation d’intentions d’investissement

Les opérateurs et collectivités locales sont appelés à faire connaître, avant le 31 janvier 2011, leurs intentions d’investissement dans les réseaux à très haut débit. Ce recensement porte sur les projets ne nécessitant pas d’aides publiques.

Il permettra d’établir la première cartographie prévisionnelle du très haut débit à l’horizon 2015. Ainsi, l’Etat pourra, en complément, concentrer les investissements publics à venir sur les zones les moins rentables. Pour ce faire, il s’appuiera notamment sur les schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique élaborés par les collectivités locales.

L’ouverture des guichets de financements

Une fois les deux volets de cette phase de lancement terminés, le Gouvernement ouvrira, au 1er semestre 2011, les différents guichets de financement prévus par le programme national « très haut débit » et s’adressant aux opérateurs et aux collectivités locales.

Ainsi, le soutien du Gouvernement au déploiement de réseaux à très haut débit sera effectif dès 2011 de façon simultanée dans les zones rurales et dans les zones plus denses. Ces financements permettront d’accélérer le déploiement du très haut débit, offrant ainsi à notre pays un formidable levier pour le maintien de la compétitivité de nos entreprises et l’attractivité de nos territoires.

Télécharger les cahiers des charges de l’appel à projets-pilotes et de l’appel à manifestations d’intentions
d’investissement sur :

http://www.telecom.gouv.fr

http://www.datar.gouv.fr/

Hausse du nombre d’entreprises exportatrices sur le début 2010

Cette hausse enregistrée sur les cinq premiers mois de l’année 2010 de 4,3% par rapport à la même période en 2009
est la première enregistrée depuis 2002. Le nombre d’exportateurs à la fin du mois de mai (près de 95000) retrouve le niveau de fin 2008, effaçant ainsi la baisse connue en 2009, année de
contraction sans précédent du commerce international.

Ce résultat positif témoigne du travail entrepris depuis deux ans pour structurer autour d’Ubifrance, l’agence
française pour le développement international des entreprises, une Equipe de France de l’export qui détecte les entreprises ayant le potentiel d’exporter et les accompagne tout au long du
processus. De la phase initiale de prospection jusqu’à la vente, du financement à la couverture des risques, Christine Lagarde et Anne-Marie Idrac ont souhaité que les opérateurs intervenant en
accompagnement des entreprises à l’international se coordonnent et travaillent plus efficacement ensemble pour accroître le nombre d’exportateurs français.

Anne-Marie IDRAC a déclaré : « Cette hausse du nombre
d’exportateurs correspond à l’un des objectifs que j’ai fixé à l’Equipe de France de l’Export rassemblée autour d’Ubifrance. Les efforts commencent à porter leurs fruits et doivent être
poursuivis. L’objectif est de confirmer cette tendance à la hausse et aussi de fidéliser les entreprises exportatrices. Celles qui réussissent le mieux à l’international sont celles qui
persévèrent et capitalisent sur l’expérience acquise. C’est ce à quoi le dispositif public pour l’exportation doit aussi aider
 ».

Jean-Yves GILET nommé directeur général du FSI

Le conseil d’administration du Fonds stratégique d’investissement (FSI) présidé par Augustin de
Romanet, directeur général de la Caisse des Dépôts, a désigné monsieur Jean-Yves GILET comme Directeur général du Fonds stratégique d’investissement, en remplacement de monsieur Gilles
MICHEL.

Conformément aux statuts du FSI, cette nomination a été effectuée sur proposition de l’Etat et de la
Caisse des Dépôts, coactionnaires du FSI.

Monsieur GILET prendra ses fonctions en septembre 2010.

Christine LAGARDE a déclaré : «Le Gouvernement se
félicite que le conseil d’administration ait pu choisir un industriel expérimenté, familier du secteur public, qui saura poursuivre et accroître l’action du FSI en faveur de l’économie
française.»

Augustin de ROMANET a déclaré pour sa part : « En
poursuivant dans la voie ouverte depuis la création du FSI par Gilles MICHEL et son équipe, je suis sûr que Jean-Yves GILET saura amplifier encore le soutien apporté par le FSI aux entreprises,
priorité stratégique du Groupe Caisse des Dépôts. »

 

Biographie de Jean-Yves GILET

Né en mars 1956, diplômé de l’Ecole polytechnique et ingénieur au Corps des Mines, Jean-Yves GILET
commença sa carrière en 1981 au ministère de l’Industrie comme adjoint au directeur de la direction interdépartementale de l’industrie de la région Picardie. En 1984, il rejoignit
l’administration centrale et devint successivement, chef du service d’interventions industrielles et du bureau de financement de l’industrie à la direction générale de l’industrie, puis en 1986,
directeur de cabinet du directeur général de l’industrie et responsable de l’équipe industrielle de la DATAR en 1987. En 1988, il fut nommé directeur de cabinet du  ministre de l’Aménagement du Territoire et des Reconversions (Jacques CHEREQUE). Entré dans le groupe Usinor en 1990, il prit la direction de la stratégie et du
plan, puis, en 1993, la direction de la stratégie, du plan et des affaires internationales. A partir de 1995, il occupa plusieurs fonctions exécutives au sein de la branche Inox d’Usinor ;
directeur général de La Meusienne, puis de Imphy SA (1996) et de Ugine Savoie (1997). En 1998, il fut nommé Chief executive officer d’Acesita au Brésil et en 1999, fut élu président du conseil
d’administration de CST. Il fut membre du comité exécutif d’Usinor de 1999 à 2002. Au sein du nouveau groupe issu de la fusion d’Aceralia, Arbed et Usinor en 2002, Jean-Yves GILET devint
directeur général d’Arcelor, en charge de la direction générale du secteur Aciers Inoxydables. Il est depuis août 2006, Executive vice-president, responsable de la branche acier inoxydable monde
d’Arcelor Mittal. Depuis 2003, il est président du conseil d’administration de l’Ecole nationale supérieure des techniques industrielles et des mines d’Albi-Carmaux.

En juillet 2004, il devint parallèlement président de l’Association française des entreprises pour
l’environnement ; il en est le vice-président depuis juillet 2009. Depuis 2004 il a été successivement président du comité « environnement » et du comité « responsabilité
sociétale des entreprises » du Medef.

 

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Rappelons que le conseil d’administration est composé
des 7 membres suivants :

Augustin de ROMANET, Directeur général de la Caisse des Dépôts,

Président du conseil d’administration du FSI

Patricia BARBIZET, Directeur général d’Artemis, Présidente du comité d’investissement du
FSI

Bruno BEZARD, Directeur général de l’agence des participations de l’Etat (APE)

Xavier FONTANET, Président d’Essilor international

Denis KESSLER, Président-directeur général de Scor, Président du comité des nominations et des
rémunérations du FSI, Président du comité d’Audit du FSI

Alain QUINET, Directeur des finances du groupe Caisse des Dépôts,

Luc
ROUSSEAU, Directeur général de la compétitivité, de l’industrie et des services

L’IUM lance un Master en management de la vente des produits de luxe

Le commerce des produits de luxe a fortement évolué depuis ces
dernières années. Mais la marque ne suffit plus à vendre un produit de luxe à elle seule. Le secteur a besoin de gérants de magasin et de managers innovants.

Le nouveau Master in Luxury Retail Management proposé par IUM prend en compte ces nouveaux défis. Lancé dès cette rentrée
à IUM, il sera aussi proposé à Paris par le groupe INSEEC, en janvier 2011 et octobre 2011.

 

Former les nouveaux managers du luxe

« Le Groupe INSEEC, grâce à notre expertise à l’IUM, ambitionne de créer un nouveau pôle en luxe», explique Annalisa
Tarquini, Directeur de ce nouveau programme. « Le Management de la vente au détail des produits de luxe est un secteur critique pour les grandes marques et le besoin en managers bien formés
est impératif. » Le Master in Luxury Retail Management vise à former des managers capables d’apporter de nouvelles idées et solutions au secteur.

Le programme s’attache a développé 4 types de compétences :

          Connaître et comprendre l’histoire, les tendances majeures (acteurs, produits, icônes, etc.) et les dynamiques de l’industrie du
luxe

          Apprendre à manager et gérer un point de vente (contrôle du budget, du stock, de la logistique, etc.), monter des équipes solides,
anticiper les besoins et attentes des clients

          Développer la dimension immatérielle et sensorielle du luxe (étiquette, protocole, rituels, etc.)

          Savoir théorique (avec des témoignages de professionnels du secteur) et connaissance pratique (stage d’orientation d’une semaine au
sein d’une entreprise du luxe et stage d’immersion de sept mois dans une boutique de luxe à l’issue des cours).

 

Débouchés

Les diplômés du Master se prédestinent à des postes de manager des stocks, assistant-manager de magasins, gérant de
magasin, responsable de régions ou de pays, etc.

« Aujourd’hui, la vente au détail représente une opportunité professionnelle importante et unique avec un fort
potentiel international. Le parcours professionnel des diplômés de nos Masters et MBA en biens de luxe illustre combien les industries du luxe souhaitent investir dans les jeunes talents »
déclare Annalisa Tarquini.

Le programme MLUX est également accessible en formation continue de 18 mois, sous forme de séminaires, cours et
conférences accessibles en ligne. Il peut être également modelé en fonction des besoins spécifiques de chaque entreprise.

 

Information pratique

 

Durée du programme: 10 mois + 7 mois de stage

Langue d’enseignement : anglais

Conditions d’admissions:

          Diplôme de niveau licence

          Expérience dans le secteur de la vente ou du luxe préférable mais pas obligatoire

          Test
d’anglais réussi (TOEFL, TOEIC, IELTS ou équivalent)

          Deux
lettres de recommandation de professeurs ou d’employeurs

          Entretien

 

Frais de scolarité : 19 500 € + 1 900 € (frais d’inscription)

 

www.monaco.edu

Un CA de 1,1 milliard d’euros au premier semestre 2010 pour les auto-entrepreneurs

Hervé NOVELLI,  le Secrétaire d’État chargé du Commerce,
de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, se félicite du montant élevé de chiffre d’affaires généré par les auto-entrepreneurs, qui
dépasse 1,1 milliard d’euros sur le seul premier semestre 2010, contre 969 millions d’euros pour toute l’année 2009.

Au 31 juillet 2010, 524 000
personnes sont affiliées au régime de l’auto-entrepreneur d’après les données de l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS). Le premier semestre 2010 a enregistré un record
d’affiliation, avec 211 200 nouveaux auto-entrepreneurs.

Le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs au premier trimestre 2010, initialement évalué à 393
millions d’euros en mai dernier, a été nettement revu à la hausse par l’ACOSS à 521 millions d’euros, du fait de la prise en compte de déclarations retardataires. Le chiffre d’affaire du deuxième
trimestre, évalué fin juillet à 587 millions d’euros, devrait également être revu à la hausse pour les mêmes raisons.

Le nombre de déclarations continues à progresser rapidement, avec 165 273 auto-entrepreneurs
ayant déclaré un chiffre d’affaire positif au premier trimestre 2010, contre 120 078 au dernier trimestre 2009. Le taux de déclaration d’un chiffre d’affaire positif, de 45% au premier
trimestre 2010, devrait rester stable au deuxième trimestre après prise en compte des déclarations retardataires.

Hervé
NOVELLI a déclaré : « Le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs en 2010 devrait dépasser 2,5 milliard d’euros, du fait de la montée en charge rapide du dispositif. Sur l’ensemble de
l’année 2009, le nombre de créations d’entreprises avait atteint le niveau inédit de 580 000, soit 75 % de plus qu’en 2008 : l’année 2010 devrait marquer un nouveau record de création
d’entreprises, et le chiffre de 320 000 créations d’auto-entreprises enregistré en 2009 devrait également être dépassé en 2010. » 

La Caravane des Entrepreneurs au service des entrepreneurs

Pour contribuer à la création, à la reprise / transmission, l’installation en franchise et au développement des
entreprises, la Caravane des Entrepreneurs, pôle itinérant d’expertise pour les Entrepreneurs, pour sa septième année, installe ses chapiteaux dans votre région :
 

 

J 2/9

Paris 12° – Place de la
Bastille

V 3/9

La Défense – Place de la
Défense

S 4/9

Issy-les-Moulineaux – Place de
l’Hôtel de Ville

Me 8/9

Lyon – Place de la
République

J 9/9

Avignon – Cours Jaurès, face à la
Cité Administrative

V 10/9

Aix-en-Provence – Place Jeanne
d’Arc

S 11/9

Nice – Jardins Albert 1er (face
Kiosque à Musique)

L 13/9

Cannes – Allées de la Liberté
(Mairie)

Ma 14/9

Toulon – Quai Cronstadt, avenue de
la République

Me 15/9

Marseille – Cours Honoré
d’Estienne d’Orves

J 16/9

Montpellier – Place Paul
Bec

V 17/9

Toulouse – Place Saint
Aubin

S 18/9

Bordeaux – Allées de
Tourny

L 20/9

Limoges – Place de la
République

Ma 21/9

Orléans – Place du
Martroi

Me 22/9

Evry – Parking Nord du Centre
Commercial Evry 2

J 23/9

Paris 14° – Terre Plein Edgar
Quinet

V 24/9

Compiègne – Place du Marché aux
Herbes

S 25/9

Boulogne-Billancourt – Rue Paul
Constans

Son entrée est gratuite.

Chaque visiteur (créateur, repreneur, candidat franchisé, chef d’entreprise en développement ou voulant céder) est
orienté individuellement vers des conseils et experts, des conférences et des formations.

Les visiteurs sont reçus individuellement dans des espaces conseils par des experts : avocats, experts-comptables,
banquiers, assureurs, conseils en reprise / transmission d’entreprises, sociétés de portage salarial, consultants en développement commercial et marketing, etc.

 

Les experts de la Caravane des Entrepreneurs animent 6 conférences :

9h00 – Trouver une entreprise à reprendre (Le marché de la reprise / transmission. Définir son projet de reprise. Savoir chercher et trouver une entreprise à
reprendre)

10h15 – Développez votre entreprise grâce aux réseaux sur Internet (Les réseaux sociaux comme moyen intelligent, performant et peu coûteux pour développer votre entreprise)

11h30 – Développez votre entreprise dans l’éco-business (Les différents types de marchés liés au développement durable. Les perspectives. Les places à prendre)

12h45 – Mesdames, réussissez votre entreprise (10 conseils pratiques pour aider les femmes à entreprendre)

14h00 – Combien puis-je vendre mon entreprise et combien d’impôts aurais-je à payer
(Les différentes méthodes d’évaluation des entreprises. Le marché de la reprise / transmission en 2010. Le calcul de
la plus-value de cession et les règles d’imposition)

15h30 – Réussir à financer vos projets (Les différents types de financements du haut et du bas de bilan. Savoir convaincre les financeurs)

 


www.caravanedesentrepreneurs.com
 

Ecarts salariaux entre travailleurs homosexuels et hétérosexuels

Thierry
Laurent et Ferhat Mihoubi, tous deux économistes au centre d’étude des politiques économiques de
l’Université d’Évry Val d’Essonne, viennent de publier une étude sur les
rémunérations comparatives entre gays et hétérosexuels en milieu professionnel.

La première étude de ce type, réalisée en France, permet d’établir que les homos hommes gagnent 6,5% de moins que leurs collègues
hétéros dans le secteur privé, et 5,5% dans le secteur public.

Pour en savoir plus, lire notamment « Salaires : être homosexuel se paie »

 

Pour une Année européenne du patrimoine industriel et technique

En novembre 2009, à Calais, se sont réunies des associations impliquées dans l’étude, la conservation et la mise en
valeur de l’héritage industriel et technique belge (Flandre), allemand, britannique, espagnol (Catalogne, Pays basque,…), français, grec… Au-delà du fait que ces organisations ont décidé
de hausser leur degré de collaboration, il y a eu aussi un grand consensus à propos de la proposition de lancer en commun une Année européenne du Patrimoine industriel et technique.

Il s’agit tout d’abord de rassembler le plus grand nombre d’organisations – qu’elles soient nationales, régionales,
locales ou thématiques – derrière un mémorandum commun.

Il est demandé à toutes les associations de faire approuver ce texte par leur Conseil d’Administration ou leur
Assemblée Générale, de le reproduire sur du papier à leur en-tête et de l’envoyer signé par deux ou plus de leurs responsables à :

 

Le mémorandum est rédigé en anglais.

Son texte est repris ci-après dans des traductions (officieuses) en : allemand, catalan, espagnol, espéranto,
français, italien, latin, néerlandais, polonais, portugais, roumain, suédois

Vous pouvez nous aider en rédigeant une traduction dans votre langue maternelle et en nous l’expédiant par courrier
électronique

 

 

E-FAITH

Campagne pour

une Année Européenne du Patrimoine

Industriel et Technique

MEMORANDUM

 

Les associations européennes du patrimoine industriel,

 

Vu la Résolution n°2, par. A-ii, de la 2e Conférence Européenne des Ministres Responsables du Patrimoine
Architectural (Grenade, 3-4 octobre 1985), qui recommande une extension des catégories de biens à protéger incluant entre autres le patrimoine industriel et technique ;

Vu la Résolution n°3, par A.a, de la 3e Conférence Européenne des Ministres Responsables du Patrimoine Culturel
(Malte, 16-17 janvier 1992), qui demande de donner priorité à l’approfondissement de la notion de protection du Patrimoine culturel, en particulier à travers l’identification de catégories de
patrimoine insuffisamment protégées ou même non encore protégées et la définition de stratégies spécifiques appropriées; ainsi que la nécessité de sensibiliser les Communautés européennes aux
valeurs du patrimoine (comme décrit dans le par. C.b. de la même Résolution)

Vu la Résolution n°2, par II.b, de la 4e Conférence Européenne des Ministres Responsables du Patrimoine Culturel
(Helsinki, 30-31 mai1996), qui explique que les stratégies en faveur d’un tourisme culturel durable peut concourir à la mise en valeur de catégories diversifiées de biens culturels telles que les
patrimoines techniques et industriels;

Vu la Recommandation N° R (90) 20 du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe relative à la protection et à la
conservation du patrimoine technique, industriel et des ouvrages d’art en Europe (13 septembre 1990), qui constate la nécessité de promouvoir la connaissance et la mise en valeur de ce patrimoine
au moyen d’actions de sensibilisation du grand public et d’un encouragement particulier du tourisme;

Vu la contribution unique et irréfutable de l’Europe à la croissance de la société moderne industrielle et
technologique;

Vu l’importance du patrimoine européen meuble et bâti industriel et technique, et les menaces innombrables qui
pèsent sur ce patrimoine et qui en mettent le futur en cause;

Se référant à l’impact qu’a eu l’Année Européenne du Patrimoine Architectural (1975), ainsi que des initiatives
telles que les Journées du Patrimoine, pour la promotion de la conscience de la conservation du patrimoine;

 

demandent au Conseil de l’Europe, à l’Union Européenne, aux états membres, aux organismes internationaux concernés
par l’étude, la conservation et la mise en valeur du patrimoine

de lancer une vaste campagne de sensibilisation du grand public, des autorités et instances publiques, et des
organismes non gouvernementaux, pour l’urgente nécessité de sauver le patrimoine industriel et technique de l’Europe, et de lui rendre la juste place qu’il mérite par sa valeur historique et
scientifique, par les raisons profondes et la compréhension qu’il offre aux situations sociales et économiques actuelles de nos régions.

 

C’est pourquoi les associations européennes du patrimoine industriel proposent

 

que soit lancée une campagne pour une Année européenne du Patrimoine Industriel et Technique.

 

 

 

Si votre association souscrit à ce mémorandum nous vous demandons d’en recopier le texte sur du papier à votre
en-tête et de le renvoyer daté et dûment signé par vos représentants, dès qu’il aura été adopté par votre Conseil d’Administration ou votre Assemblée Générale, à une des adresses suivantes
:

 

 

Nicolas Marty

———–

Histoire contemporaine

+33 (0)4 68 21 50 Ligne directe

+33 (0)4 68 21 55 Secrétariat

nicomar@univ-perp.fr

Université de Perpignan Via Domitia

CRHiSM EA 2984

Les 150 ans de la Société de Statistique de Paris

Vendredi 24 septembre 2010

à l’Institut Henri Poincaré, 11 rue Pierre et Marie Curie, 75005 Paris

Amphithéâtre Hermite (Rez-de-chaussée)

Métro : R.E.R. Luxembourg

La Société de Statistique de Paris (SSP) a été créée en 1860 et la parution de son Journal (JSSP) a commencé cette
même année pour se terminer en 1997, relayé par la création de la Société Française de Statistique (SFdS) et du Journal de la SFdS.

Pour marquer cet anniversaire, le groupe “Histoire de la Statistique, des Probabilités et de leurs Usages” de la
SFdS en collaboration avec le séminaire d’Histoire du Calcul des Probabilités et de la Statistique (CAMS, EHESS) organisent un colloque scientifique ouvert à tous.

 

08h45 – 09h00 Accueil des participants.

09h00 – 09h30 Présentation de la journée : AVNER BAR-HEN, Président de la SFdS, JEAN-PHILIPPE COTIS, Directeur
général de l’Insee, et MARC BARBUT, EHESS Séminaire d’Histoire de la Statistique

09h30 – 11h00 Session 1 : Historiographie et genèse de la SSP

– MICHEL ARMATTE (Univ. Paris Dauphine et Centre A. Koyré) : Sur l’historiographie de la SSP et les contenus de son
Journal en matière de statistique économique

– ANTOINE DE FALGUEROLLES (Univ. Toulouse) : Les Précurseurs de la Société de Statistique de Paris » de Fernand
Faure (1909)

11h00 – 11h15 Pause café

11h15 – 12h45 Session 2 : Points de vue disciplinaires

– BEATRICE TOUCHELAY (Univ. Paris12 Créteil) : La Société de Statistique de Paris et les fondations de l’expertise
publique de statistique (1936-1975)

– LAURENT MAZLIAK (Univ Paris) : Borel, Fréchet, Darmois : la découverte des statistiques par les probabilistes
français dans les années 1920

12h45 – 14h00 Déjeuner

14h00 – 16h15 : Session 3 : la SSP dans le contexte international ; Londres et Bruxelles

– ROSER CUSSO (EHESS, Univ Paris 8) : Ce que la Société statistique de Paris (SSP) et les premiers congrès de
statistique nous apprennent sur la « statistique internationale

– JOHN ALDRICH (University of Southampton, UK) : Tales of Two
Societies-London and Paris

– JEAN-JACQUES DROESBEKE (ULB, Bruxelles) : La statistique belge en 1860 et ses relations avec la France

16h15 – 16h30 Pause café

16h30 – 18h00 : Session 4 : la SSP dans le contexte international ; Pays-Bas et Russie

– IDA STAMHUIS (Free University of Amsterdam) : German ‘Knowledge of State
Power’ or French ‘Numbers and Equations’, Opinions on Statistics during the Defeat of the  Dutch Statistical Society

– MARTINE MESPOULET (Univ. Nantes) : La section de statistique de la Société juridique

de Moscou

18h00 : Pot de clôture de la journée.

 

Les 150 ans de la Société de Statistique de Paris

Vendredi 24 septembre 2010

La participation à la journée du 24 septembre 2010 est gratuite, mais l’inscription obligatoire.

Merci de bien vouloir vous inscrire en retournant le présent coupon par email à sfds@ihp.jussieu.fr

M. Mme Mlle Nom :………………………………………. Prénom :…………………………………

Organisme :…………………………………………………………………………………….………..

Adresse :…………………………………………………………………………………………………

Tél. :…………………………. Fax :……………………… E-mail : ……………………………………

SFdS – IHP, 11 rue Pierre et Marie Curie, 75231 Paris cedex 05

Tél. 01.44.27.66.60 – Fax 01.44.07.04.74 – sfds@ihp.jussieu.fr

http://www.sfds.asso.fr

 

Fêter les 150 ans de la Société Statistique de Paris (SSP), c’est honorer la longue vie d’une société savante qui a
su accompagner pendant toute cette durée l’éclosion puis le développement d’une discipline, la Statistique, qui bien avant d’être la discipline de mathématique appliquée à la description et
l’inférence inductive contrôlée de données qu’elle est aujourd’hui, fut d’abord la matrice méthodologique des sciences de l’État puis de la Population et enfin de la Société. Cette société de
statistique, créée en 1860 après d’autres avatars qui n’eurent pas la même pérennité, fut cependant l’oeuvre d’un groupe de savants et de politiques de tous bords, dans lequel les économistes
libéraux qui venaient de signer les premiers traités de Libre-échange et les cadres des Administrations centrales et de la Statistique Générale de la France (SGF), dont les données et
problématiques vont alimenter le Journal, avaient la première place, mais qui sut rassembler également des hommes politiques de premier plan – ministres, parlementaires et publicistes -, des
médecins, hygiénistes et des cadres de santé publique, des démographes, des actuaires et des assureurs, des banquiers et financiers, des mathématiciens et probabilistes etc.

C’est dire que l’activité de la SSP eut partie liée aussi bien avec les débats épistémologiques de diverses sciences
d’observations – certaines anciennes, comme l’économie politique, d’autres toutes nouvelles comme la sociologie – qu’à toutes les formes de questions politiques et sociales qu’ont connus les
différents régimes : Fin d’Empire et guerre franco-prussienne, troisième république et crise de fin de siècles, lourdes remises en causes de l’après crise des années 1930, occupation et régime de
Vichy, Libération etreconstruction, Trente glorieuses…la SSP aura traversé tout cela en accumulant dans son Journal des traces de tous les débats et controverses, des évolutions, innovations et
changements de paradigme – du libéralisme au solidarisme par exemple – que la statistique enregistrait, accompagnait, fabriquait parfois. La SSP fut un fabuleux lieu de rencontre entre la demande
d’expertise provenant des administrations, des organismes consultatifs nationaux ou municipaux, ou encore des institutions financières, et les compétences accumulées par l’élite politique et
savante qu’elle rassemble.

A tout moment, mais surtout au tournant du siècle, la SSP a occupé une position originale dans cette chaîne de
l’expertise et de l’ingénierie sociale, une façon d’incarner la science républicaine, soucieuse d’articuler le progrès du savoir, le progrès social et un certain respect de l’ordre et des
hiérarchies constituées. Son rôle dans la mise en place d’un Etat-Providence au plus fort moment de la lutte des classes, puis d’un État régulateur et entrepreneur après la crise de 1929, s’est
d’ailleurs largement étendu au-delà des frontières, assurant une large circulation des élites administratives et savantes à l’échelle internationale, soit au travers d’une ouverture de ses
manifestation et de son Journal aux économistes et statisticiens étrangers, soit au travers d’échanges avec des Sociétés de Statistique d’autres nations, soit enfin par sa présence dans les
sessions du Congrès International de Statistique (jusqu’en 1872), puis de l’Institut International de Statistique (depuis 1885, et dont notre manifestation fera donc écho au 125e
anniversaire).

Pour marquer cet anniversaire, la SFdS organise une journée qui rendra compte de ce rôle si particulier d’une
société savante ayant rempli très honorablement trois missions complémentaires :

– Favoriser la mise en place d’une discipline théorique et pratique – la Statistique – se dégageant petit à petit de
ses objets propres (l’État, la Population) pour offrir une base empirique et méthodologique sérieuse à l’émergence d’un bouquet de nouvelles sciences d’observation.

– Assurer au travers de ce domaine d’expertise, et par un positionnement à la charnière de l’administration et de la
science, une véritable percolation du tissus économique et social capable de construire et d’accompagner la mise en place de formes successives de contrat social, au niveau local ou
national.

– Jouer un rôle de premier plan dans les échanges internationaux sur la Statistique économique et sociale, dans un
but de comparaison et d’harmonisation des savoirs théoriques et pratiques, et d’institution de dispositifs permanents de gouvernance (le BIT par exemple).

Le Colloque donnera lieu ultérieurement à la publication d’un numéro thématique du Journal Electronique d’Histoire
des Probabilités et de la Statistique (www.jehps.net).

L’actualité de la CGE en ligne

La dernière lettre d’information Grand Angle, consacrée en septembre aux 25 ans des Mastères Spécialisés et à l’ensemble des actualités de la CGE disponible sur http://www.cge-news.com.

Le prochain congrès annuel aura lieu les jeudi 7 et vendredi 8 Octobre 2010 sur le thème : « Quelle réponse au défi de l’international pour l’enseignement supérieur ? »

Proposition de bourses d’étude de la Cité de la dentelle

www.cite-dentelle.fr

Pour la seconde année, la municipalité de Calais et le conseil scientifique de la Cité internationale de la
dentelle et de la mode de Calais
offrent des bourses d’études dans le cadre du programme de recherche pluridisciplinaire consacré à l’histoire de la dentelle.

Afin d’aider les jeunes chercheurs dans leurs travaux, cinq bourses annuelles d’un montant de 600 à 1200 €,
destinées aux étudiants inscrits en Master 1 et 2 et en thèse, ont été prévues. Cette aide est accordée par le Comité scientifique dans le cadre d’une convention passée entre l’étudiant et la
Cité de la dentelle, sur la recommandation et avec l’accord du directeur de recherche. Une commission sélectionnera les bénéficiaires de cette aide parmi les dossiers arrivés avant la date du
10 novembre 2010.

Les dossiers devront être composés

– d’un projet de recherche accompagné d’une bibliographie et des sources disponibles

– d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitæ

d’un courrier du directeur
de recherche validant le projet

d’une photocopie de la carte
d’étudiant en cours de validité

La date limite de réception (par courrier postal et par courrier électronique) des dossiers de
candidature pour l’année 2010-2011
est fixée au 10 novembre
2010
.

Les courriers sont ・adresser par voie postale ・:Mme Martine FOSSE, Conservateur en chef de la Cité internationale de
la dentelle et de la mode, 135 Quai du Commerce 62100 Calais ET par courrier électronique à l’adresse suivante : linda.hamlaoui@mairie‐calais.fr

 

 

Propositions de sujets :

1/ Techniques de la dentelle :

Dynamique de l’innovation au Royaume-Uni et en France. Protection et
diffusion des inventions (Pusher, Circular bolt, traverse warp, Straight bolt)

Etude biographique des inventeurs

Automatisation du métier Leavers, après sa mécanisation

Recours aux énergies motrices : vapeur, gaz, électricité et les
adaptations techniques liées

2/ Entreprises, entrepreneurs et économie

Les centres dentelliers au XVIIe s. (France du Nord et Pays-Bas) : Les
manufactures royales : Le Quesnoy, Arras, Reims, Sedan

Les ateliers de dentellières du Nord–Pas-de-Calais
(XVIII
e et
XIX
e s.)

Les entreprises et les entrepreneurs de la dentelle mécanique et du
tulle (Calais, Lille, Douai, Cambrai, Saint-Quentin, Rouen)

Davenière, patron dentellier

Maison Dognin et Isaac (Lyon et Calais)

La production dentellière au travers des registres du dépôt légal,
1836-1935

Les associations professionnelles, syndicats patronaux, chambre de
commerce et d’industrie

L’économie calaisienne en dehors de la dentelle : industrie, banque,
finance

Les entreprises liées à la dentelle : Filature, savonnerie,
teinturerie, Fonderie, mécanique, Chandelles

Production d’énergie : usines à gaz, constructeur de machine à
vapeur, les compagnies de distribution à Calais…

Les marchés de la dentelle : du produit au consommateur

Contrebande et fraude textile entre France et Royaume-Uni,
XVIII
e–XIXe s.

La dentelle mécanique à Lyon

3/ Aspects sociaux

L’esquisseur-dessinateur

Les métiers de la dentelle mécanique : formation, évolution,
pratiques

Les équipements socioculturels et leurs usages

Le mouvement syndical ouvrier dans la dentelle mécanique à
Calais

Les populations immigrées à Calais :

4/ Produits et usages

La mode enfantine et la dentelle

Matières à dentelles : soie, coton, lin, fibres synthétiques et
artificielles

Genre et dentelle

Dentelle et ameublement

Dentelle, arts industriels et arts décoratifs

Les motifs de la dentelle : sujets champêtres, exotiques,
littéraires, politiques…

Dentelle et design dans le second vingtième siècle

Les réutilisations de la dentelle

5/ Architecture et urbanisme à Calais

L’architecture industrielle

Logements ouvriers et logements patronaux

Les bâtiments à usages économiques : banques, sièges sociaux,
chambre de commerce, poste…

La gestion des déchets dans la ville

6/ L’industrie dentellière en représentation

La dentelle de Calais dans les images publicitaires

Les usines dentellières représentées sur les gravures

Quelle histoire de la dentelle de Calais par les cartes postales
?

Le port de la dentelle mécanique dans les classes populaires,
1860-1914, au travers de l’image


Calais et
la dentelle dans l’histoire du Cinéma