Archives de catégorie : Actualité de la gestion

Mise en œuvre de l’annonce du Président de la République visant à céder des titres EDF pour financer un plan d’investissement pour la modernisation des universités

Le Président de la République a annoncé jeudi 29 novembre un plan d’investissement de l’ordre de 5 milliards d’euros pour la modernisation des universités, dont le financement repose sur la cession de titres de la société Electricité de France S.A. (EDF) détenus par l’Etat.

Donnant une suite immédiate à cette orientation, Christine Lagarde, ministre de l’économie, des finances et de l’emploi, annonce que l’Etat,
actionnaire majoritaire d’EDF, engage aujourd’hui la cession d’environ 2,5% du capital de la société.
A travers cette opération, l’Etat se donne les moyens de disposer des ressources financières permettant de rendre possible le lancement du plan d’investissement dans les universités, afin que celles-ci puissent faire face aux importants investissements nécessaires à leur rénovation et à leur développement.
Cette cession prendra la forme d’un placement accéléré auprès d’investisseurs institutionnels. Elle portera sur 45 millions d’actions EDF détenues directement par l’Etat (soit environ 2,5% du capital d’EDF), ce nombre pouvant être, selon la demande exprimée, porté à un maximum de près de 67,3 millions d’actions (soit environ 3,7%
du capital d’EDF).
Au terme de ce placement et dans le respect de la loi n° 2004-803 du 9 août 2004 qui fixe à 70% la participation minimale de l’Etat au capital d’EDF, l’Etat continuera de détenir directement plus de 83,6% du capital de la société.
Comme le prévoit la loi, et afin d’associer davantage les salariés et anciens salariés de l’entreprise à son développement, une offre réservée leur sera ultérieurement proposée par l’Etat.

ATELIERS DE L’ECONOMIE DE BERCY

La séance inaugurale des ATELIERS DE L’ECONOMIE DE BERCY aura lieu le jeudi 14 février à 13h à Bercy. Organisées sous l’égide du CODICE (Conseil pour la diffusion de la culture économique) en partenariat avec l’Ajef, animées par des experts et hauts fonctionnaires de Bercy, ces rencontres sont destinées à un large public de journalistes et d’étudiants soucieux d’approfondir leurs connaissances économiques à travers une approche informative, pédagogique et interactive.

Leur vocation est d’alimenter la réflexion de ceux qui ont ou auront à informer au quotidien, et de leur permettre d’aborder en profondeur et de façon privilégiée les grands dossiers économiques avec ceux qui en sont les acteurs.

Elles se dérouleront dans la convivialité, une fois par mois, à Bercy, de 13h à 14h30.

Nouvelle tête au CA de l’IAE Toulouse

Gérard Lopez, Président Directeur Général de BVA, prend la tête du Conseil d’Administration de l’IAE
Toulouse

 

Titulaire d’un DESS de Gestion de l’IAE Toulouse, Gérard Lopez a créé la société d’études KHI 2
avec Pascal Gaudin. Il en assuré la direction jusqu’en 2002, date à laquelle il a pris les rênes de BVA. Depuis, en tant que Président du Directoire de BVA, Gérard Lopez s’attèle à consolider les
activités de BVA en France et il impulse et coordonne le développement de l’institut à l’international.


Quelles sont vos priorités à la tête du Conseil d’Administration de l’IAE Toulouse ?

En intégrant le Conseil d’Administration de l’IAE Toulouse, je compte faire bénéficier l’école de
mon expérience de la gestion d’entreprise dans différentes situations et de ses enjeux. Pour assurer son rayonnement, l’IAE doit développer des projets en adéquation avec l’actualité du marché.
Ma priorité est donc de contribuer à son rapprochement avec le monde de l’entreprise.


Comment transposer votre expérience des études de marché et d’opinion à l’univers de l’enseignement de la gestion ?

Les études de marché et d’opinion sont des indicateurs précieux pour le pilotage d’une
entreprise, au même titre que les données comptables. Je tiens à ce que les étudiants en soient convaincus lors de leur entrée sur le marché du travail.


Quelles sont, selon vous, les atouts de l’IAE Toulouse aujourd’hui ?

L’IAE de Toulouse bénéficie d’une notoriété importante de part la multiplicité des savoir-faire
et des expertises qu’il dispense. L’ouverture à l’international et sa relation étroite aux entreprises sont deux des atouts de l’IAE qui lui permettent d’accroître sa notoriété et d’offrir à ses
étudiants des partenariats de qualité dans le monde professionnel.


Hervé Penan Directeur de l’IAE Toulouse commente cette nomination
 :

« L’IAE noue des partenariats avec des entreprises représentatives dans leur secteur d’activités. Depuis
plusieurs années, la Société BVA participe aux activités du département Marketing et de ses activités : interventions dans les masters, Conférences, … c’est donc naturellement que ces
partenariats se sont transformés en une chaire en 2005. Cette nomination est symbolique à deux titres : au titre du parcours du PDG de BVA, Gérard Lopez, ancien diplômé de l’IAE Toulouse et au
titre de l’activité de nos deux structures, puisque BVA est de fait une société qui gère et crée des connaissances à travers des techniques de sondages, d’enquêtes et des études de marché à forte
valeur ajoutée.

                                                                                               
                                                         

A propos de L’IAE Toulouse www.iae-toulouse.fr

Quelles sont les langues de travail de la recherche publique

Quelles sont les langues de travail de la recherche publique ? En quelle langues publient, se réunissent et débattent les scientifiques ? Que pensent-ils de l’usage des langues dans la recherche ?

L’Institut national d’études démographiques (INED), en collaboration avec le ministère de la Culture, mène actuellement une enquête sur l’usage des langues dans la recherche publique en France (ELVIRE).

Dans un premier temps, nous avons interrogé les directeurs des unités de recherche (ou laboratoires, services, centres) sur les pratiques de l’ensemble de leur unité et sur leurs opinions en matière de langues dans la recherche. Plus de la moitié a répondu.

La deuxième phase de l’enquête consiste maintenant à interroger les membres de ces unités (chercheurs et enseignants-chercheurs, ingénieurs, doctorants). L’objectif est de dresser un état des lieux plus approfondi des pratiques et des opinions individuelles sur la question des langues dans les sciences et de donner la parole à tous les acteurs de la recherche.

Un questionnaire est disponible jusqu’au 14 décembre 2008 sur les pages sécurisées http://elvire.site.ined.fr

Deux bourses doctorales

Dans le cadre d’un financement de la Fondation Emile Bernheim, l’université de Louvain (Belgique) va offrir deux
bourses doctorales couvrant des recherches relatives à la “responsabilité sociale dans la vie économique”. L’une de ces bourses commencera en septembre 2009. Par le passé, ce projet a financé une sociologue et un philosophe, tous deux basés à la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale. Mais nous serions très intéresses par des candidats historiens, par exemple sur des thématiques
comme :

– perceptions par les patrons ou par une autre catégorie de la finalité de l’entreprise à une époque x

– histoire du droit des sociétés et étude des débats à ce sujet

– évolution des mouvements de démocratisation interne des entreprises (expériences réelles, arguments
utilises)

– évolution du paternalisme a la RSE.

Deux précisions :

– il subsiste une incertitude quant à l’éligibilité de candidats ne disposant pas d’un diplôme belge. Mais nous
espérons qu’elle sera levée d’ici peu.

– nous sommes particulièrement à la recherche de candidats aptes à interagir dans le contexte d’une équipe
interdisciplinaire.

Marques d’intérêt des candidats à communiquer d’urgence (et certainement avant le 20 décembre) à Axel Gosseries
(axel.gosseries@uclouvain.be), responsable de ce projet, en utilisant la mention “projet Bernheim”.

Prof. Dr. Axel Gosseries

Permanent Research Fellow (Chercheur qualifie)

Fund for Scientific Research (FRS-FNRS – Belgium)

Chaire Hoover d’éthique économique et sociale (UCL)

Place Montesquieu, 3

1348 Louvain-la-Neuve (Belgium)

Tel: 32 10 47 29 03; Fax: 32 10 47 39 52

Salon Européen de l’Education

Les événements marquants de la journée du vendredi 28 novembre

10h00 : Visite de Fadela Amara – Secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville
10h30 : Visite de Xavier Darcos, le Ministre de l’Education Nationale
14h00 : Lancement de l’opération « GoodPlanet » avec et par Yann-Arthus Bertrand
14h30 : « Relations Universités – entreprises : coopération, co-investissement ou co-développement ? »
15h30 : « Enseignants – jeunes : regards croisés sur les médias » (espace MGEN)
16h30 : Tirage au sort du Quizz du Parlement Européen
16h30 : « Dessinateurs pour la Paix »
20h00 : Concert Sanseverino à la Cigalle pour soutenir la campagne « Pas d’école, pas d’avenir »
NOTA BENE : Présentez-vous à l’Accueil presse au niveau 2 du Pavillon 7 avec le badge presse reçu le premier jour du salon ou la carte de presse.

Salon Européen de l’Education
du 27 au 30 novembre 2008
à Paris Expo (Porte de Versailles) Pavillon 7
Ouverture au public de 9h30 à 18h en continu

Les enseignes du Commerce et de la Distribution s’impliquent

Les 28 et 29 novembre, les Banques Alimentaires organisent, comme chaque année, une grande collecte nationale de
produits alimentaires au profit des plus démunis.

Le contexte économique actuel difficile appelle au renforcement de l’action. C’est pourquoi, depuis plusieurs mois,
les enseignes du commerce et de la distribution travaillent avec les Banques Alimentaires pour que la collecte de cette année soit à la hauteur de leurs besoins. Pour les 90 000 bénévoles
mobilisés pendant ces deux jours, l’objectif est d’aller plus loin et de collecter 10 000 tonnes de denrées, ce qui permettrait d’assurer l’équivalent de plus de 20 millions de repas.

Pour atteindre cet objectif, les enseignes du Commerce et de la Distribution se sont mobilisées afin d’amplifier la
collecte dans leurs magasins. Un travail de partenariat avec les Banques Alimentaires doit permettre d’augmenter le nombre de magasins collectés. La collecte des Banques alimentaires mobilise de
nombreux bénévoles et la difficulté est de trouver suffisamment de volontaires pour collecter tous les magasins. Ainsi, la Fédération des Banques Alimentaires et la FCD ont souhaité, pour cette
année, amplifier les actions sur Paris et la région parisienne, ainsi que dans dix autres grandes villes (Avignon, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nancy, Rouen, Strasbourg et Toulouse).
Sur les départements concernés, les magasins, qui n’étaient pas collectés, ont été sensibilisés et entreront, autant que possible, dans la démarche. L’objectif de ce travail en commun a aussi été
une meilleure coordination entre les enseignes du Commerce et de la Distribution et les Banques Alimentaires afin de permettre une meilleure répartition des bénévoles entre les magasins pour
qu’un maximum d’entre eux soit collecté. De plus, les enseignes incitent leurs salariés à appuyer les bénévoles des Banques Alimentaires en participant à la collecte.

Ce partenariat traduit une problématique simple : la réussite d’une collecte repose sur une grande mobilisation des
citoyens, tant pour donner des produits aux associations que pour donner de leur temps comme bénévoles.

Cette
collecte revêt une importance particulière. En effet, certains produits ne sont pas faciles à se procurer auprès des autres sources d’approvisionnement des Banques Alimentaires. Ces produits sont
plus spécifiquement ciblés pour cette collecte : les conserves de fruits, de légumes ou de poisson, les huiles végétales sont tout particulièrement réclamées cette année, et, parce que l’aide
alimentaire ne peut se conjuguer sans plaisir, les produits tels que le sucre, le café, le thé sont également les bienvenus.

Place à l’innovation sociale

Appel à projets 2009

 

www.alterincub-lr.coop

 

Alter’Incub a pour mission de rapprocher la Recherche, experte des mutations sociales et sociétales, les territoires, au plus près des besoins
des habitants et les équipes porteuses de projets d’entreprise aptes à apporter des réponses conciliant intérêt collectif, innovation et création d’emplois.

Depuis janvier 2008, Alter’incub accompagne cinq projets d’entreprises sociales innovantes ; ce nouvel appel à projets permettra de sélectionner
5 nouveaux projets.

En impliquant les territoires et la recherche en sciences humaines et sociales dans la création d’entreprises innovantes, Alter’Incub vise à
développer de nouvelles filières de l’économie sociale, basées sur la coopération et la synergie de compétences multiples.

Alter’incub est un département de Scop Entreprises LR, créé en 2007 en partenariat avec la Région LR, l’Europe, la Caisse des Dépôts et
Consignations et plusieurs grands acteurs du secteur de l’économie sociale.

 

Vous avez un projet d’entreprise susceptible d’apporter de nouvelles réponses à des préoccupations d’intérêt collectif ? N’hésitez pas à nous
contacter… Alter’Incub se charge de créer les coopérations et l’environnement les plus favorables pour consolider et concrétiser votre projet.

 

Qui peut répondre à
l’appel à projets
?

une équipe ou un porteur de projet souhaitant créer une
entreprise en région Languedoc-Roussillon
une
association de développement local ou une collectivité territoriale quelle que soit sa taille et sa nature (quartier, commune, intercommunalité, Pays, Parc naturel Régional…),
w une équipe de recherche en Sciences Humaines et Sociales :
sociologie, géographie, économie, gestion, droit, environnement, agronomie, psychologie sociale…

Comment répondre à l’appel à
projets
?

en téléchargeant un dossier de candidature et l’appel à
projet détaillé sur www.alterincub-lr.coop

en déposant le dossier de candidature complété avant le
16 janvier 2009

 

Les étapes de sélection des projets

1. Date limite de dépôt des
dossiers : 16 janvier 2009

2. Présélection des projets :
23 janvier 2009

3. Audition des projets
présélectionnés : 29 et 30 janvier 2009

4. Lancement d’une ou deux
pré-études sur le potentiel économique des projets et sur la faisabilité du projet territorial : février 2009

5. Démarrage de la phase d’incubation : 1er mars 2009 pour une durée de 12 à 18
mois

 

Contact :

Fatima Bellaredj Coordinatrice d’ALteR’Incub

fbellaredj@scop.coop – Tél : 04 67 06 01 20

Scop Entreprises LR

4 rue du Lantissargues 34 070 Montpellier

Emploi : pour les financiers français, la crise ne fait que commencer

Selon un sondage eFinancialCareers.

 

Les financiers français ne sont aujourd’hui pas très optimistes quant à l’avenir de leur emploi, indique un
sondage réalisé sur eFinancialCareers.fr, le 1er site d’offres d’emplois en Finance en France. Et ce, alors même que le marché hexagonal a été jusque là nettement moins affecté que les
places financières américaines, anglaises, allemandes ou encore suisses,

Un sondage, réalisé entre le 7 et le 19 novembre 2008 (286 répondants) révèle que la majorité des financiers
français (55,9%) anticipent de nouveaux plans sociaux similaires à ceux qui ont déjà touché Natixis et Calyon. Plus d’un autre tiers pensent qu’il y aura des suppressions d’emplois mais de
manière plus limitée et diffuse.

S’il on en croit les professionnels de la finance, la France ne serait donc plus très longtemps épargnée par les
vagues de suppressions d’emploi. Seules deux banques de financement et d’investissement ont annoncé des plans sociaux (Natixis et Calyon). Dans le monde, plus de 160 000 postes ont été
supprimés depuis le début de la crise.

 

Plans sociaux en finance, la France, relativement épargnée, jusqu’à quand ? 

 

Après Natixis et Calyon, d’autres établissements suivront très
bientôt

55.9%

Pas de nouvelles réductions d’emplois, l’essentiel des coupes  a eu lieu

7.3%

Les suppressions de postes continueront mais de manière limitée et
diffuse

36.7%

 

 « En France, le bilan des suppressions d’emplois reste limité
en comparaison avec d’autres places financières européennes, comme Londres ou Frankfort. Les banques françaises semblent pour le moment privilégier les mobilités internes, le gel des embauches,
ainsi qu’une probable nette baisse des bonus. De nouvelles annonces de réduction des effectifs ne seraient cependant pas surprenantes dans le contexte actuel
 », souligne Julia
Lemarchand, responsable éditoriale d’eFinancialCareers.fr.

 

www.eFinancialCareers.fr

Remise du Grand prix de la Réflexion impertinente

Remise du Grand prix de la Réflexion impertinente sur l’innovation par Valérie Pécresse, le 3 décembre au siège de
l’UIMM

 

Le Grand prix de la Réflexion impertinente sur l’innovation sera remis le 3 décembre par Valérie Pécresse, ministre
de l’Enseignement supérieur et de la recherche, en présence du recteur Christian Forestier, président du jury et administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), et de
Frédéric Saint-Geours, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (IUMM). Cette cérémonie se déroulera à partir de 18h30 au siège de l’UIMM*. 

 

Le Grand prix de la Réflexion impertinente sur l’innovation, organisé par le Cercle des entrepreneurs du futur, vise
à favoriser l’émergence d’une réflexion autour de thèmes controversés. L’appel à contribution de cette deuxième édition était centré sur le développement durable, l’entrepreneuriat, le
développement des territoires et les services. Deux Grands prix, d’un montant de 5 000€, et deux prix spéciaux, de 2 500€ chacun, sont décernés par un jury présidé par Christian Forestier et
composé d’universitaires, de professionnels qualifiés et de journalistes. Ces prix récompensent les communications de chercheurs, consultants ou professionnels, qui auront fait preuve
d’impertinence intellectuelle et remis en cause les idées dominantes.

 

* 56 avenue de Wagram, Paris 17e.

 

INSCRIPTIONS
Martine
Rivaud – mrivaud@uimm.fr

“Une France plus forte et une recherche moins dispersée”

La commission des finances plaide pour une France plus forte dans un
espace européen de la recherche simplifié

 

La commission des finances, présidée par M. Jean Arthuis (UC, Mayenne), a
entendu une communication de MM. Philippe Adnot (NI, Aube), Denis Badré (UC, Hauts-de-Seine) et Christian Gaudin (UC, Maine-et-Loire), rapporteurs spéciaux, sur la recherche
européenne et la position de la France en Europe en matière de recherche.

M. Denis Badré, rapporteur spécial, a estimé que la recherche
européenne souffrait moins d’un manque de moyens publics en valeur absolue que d’une certaine dispersion persistante des efforts financiers. Il a souligné que « 
la superposition d’acteurs nationaux, communautaires, intergouvernementaux dont l’intervention n’est
pas hiérarchisée, fait de la recherche européenne un « dédale », où seules les structures de recherche de taille significative peuvent s’orienter
 ». Cette sophistication croissante de l’édifice européen de la recherche n’est
donc pas de nature à donner un signal clair aux acteurs privés de la recherche et peut expliquer la raison pour laquelle l’investissement privé dans la R&D est si faible en Europe.

Afin d’y remédier, M. Christian Gaudin, rapporteur spécial, a plaidé
pour que l’Europe fasse un choix clair en scindant, d’une part, les crédits « élitistes », et, d’autre part, les crédits à vocation de rattrapage, qui devraient passer par les fonds
structurels. Dans un tel schéma, les crédits du programme-cadre de recherche et développement (PCRD) européen devraient financer uniquement une recherche d’élite. Le PCRD devrait également se
focaliser sur un nombre limité de priorités à fort enjeu sociétal, chaque pays choisissant alors de se positionner ou non sur chacune de ces problématiques. Il a également souhaité la mise en
place d’un marché du travail européen unique pour les chercheurs et l’aboutissement des négociations sur le brevet communautaire.

M. Philippe Adnot, rapporteur spécial, a relevé que la France, qui a
récolté, jusqu’à présent, 13,3 % des crédits du 7e PCRD, occupe la 3e place en Europe en matière de recherche, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Cependant, il a pointé un fort contraste entre quelques organismes publics de recherche très performants (CNRS, CEA, etc.) et des universités obtenant peu de crédits européens. Se félicitant de
ce que les appels d’offre de l’Agence nationale de la recherche (ANR) instillent une culture de projets dans la recherche publique française, il a jugé qu’il fallait développer un « réflexe
Europe » dans ces mêmes équipes, en particulier au sein des universités, et renforcer les réseaux de partenariats des universités françaises avec leurs homologues européennes.

Le support de la communication des
rapporteurs spéciaux est en ligne :

http://www.senat.fr/commission/fin/controle/recherche_europ.ppt

www.lautoentrepreneur.fr

Herve NOVELLI,
secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services a annoncé ce matin la création du site de l’auto-entrepreneur à l’occasion
du 1er jour de la semaine mondiale de l’entreprenariat.

 

Ce site, www.lautoentrepreneur.fr, contient toutes les informations disponibles sur l’auto‑entrepreneur. Il permet également à toutes les personnes intéressées de
s’inscrire pour recevoir dès le 1er janvier, date à laquelle le régime sera opérationnel, les documents nécessaires pour devenir auto-entrepreneur. A partir de cette même date, le site
permettra aux auto-entrepreneurs de déclarer leur activité puis leur chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres.

 

Ce nouveau régime,
créé par la Loi de Modernisation de l’Economie, sera applicable à partir du 1er janvier 2009. Il permettra à tous les Français qui le souhaitent, – salariés, retraités, fonctionnaires,
chômeurs, étudiants… – de créer leur propre activité, en parallèle ou non de leur activité principale, de façon simple et rapide.

 

Pour promouvoir ce
nouveau régime, Hervé Novelli va présenter à tous les Français et les Françaises qui veulent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, ce nouveau
régime qui simplifie considérablement l’acte d’entreprendre.

Ainsi, il
rencontrera dans les prochains jours :


        
les prestataires de services à
la personne lors du salon des services à la personne (jeudi 20 novembre) ;


        
les étudiants pendant le Salon
de l’étudiant (vendredi 28 novembre) et au 79ème Congrès National des Junior-Entreprises (samedi 29 novembre) ;


        
les maisons d’hôtes (fin
novembre) ; 


        
les vendeurs professionnels
sur internet à l’occasion d’une rencontre et d’un chat (début décembre) ;


        
les jeunes en difficulté de
quartiers défavorisés (début décembre).

 

Hervé NOVELLI a
déclaré : « Il existe en France une énergie considérable. Tous les jours, des gens me parlent de leur volonté d’entreprendre. A partir du 1er janvier, grâce au régime de
l’auto-entrepreneur tous ceux qui ont une idée ou un projet mais qui hésitent pourront « sauter le pas » sans être rebutés par la complexité administrative. Ce dispositif est révolutionnaire par
sa simplicité et va contribuer, j’en suis convaincu, à faire de la France une terre d’entrepreneurs ».

DÉVELOPPEMENT DURABLE DES TERRITOIRES

Economie sociale, environnement et innovations

Marché et
Organisations
 n°7

Sous la direction de Hassan
Zaoual

ECONOMIE
ENVIRONNEMENT, NATURE, ÉCOLOGIE GESTION, MANAGEMENT,
ENTREPRISES
SOCIOLOGIE URBANISME,
AMÉNAGEMENT, SOCIOLOGIE URBAINE
TERRITOIRES, COLLECTIVITÉS LOCALES, COLLECTIVITÉS TERRITORIALES, DÉVELOPPEMENT DURABLE, ÉCONOMIE SOCIALE Canada France
Maroc

 

Les grands problèmes sociaux et environnementaux se déclinent dans
les économies locales : ils sont ici explorés en mobilisant les concepts de proximité et d’innovation. Savoirs et territoires se conjuguent, donnant lieu à l’innovation “territorialisée” ou
“située”. Ce sont les acteurs qui, par leurs valeurs partagées, leurs réseaux d’appartenance et leurs capacités d’auto-organisation, sont à l’origine des dynamiques territoriales et de leurs
régulations sociales et environnementales.

 

ISBN : 978-2-296-06718-9 • novembre 2008 •
240 pages

Prix éditeur : 23 € / 151 FF

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=revue&no=130

Union pour la Méditerranée (UPM)

Luc CHATEL et son homologue égyptien Rachid Mohamed Rachid ont réuni les ministres de l’Industrie de l’UPM pour renforcer leur partenariat industriel.

Luc CHATEL, secrétaire d’État chargé de l’Industrie et de la Consommation, Porte-parole du
Gouvernement et Rachid Mohamed RACHID, ministre égyptien du Commerce et de l’Industrie, ont réuni aujourd’hui à Nice les Ministres de l’Industrie de l’Union pour la Méditerranée (UPM), à
l’occasion de la 7e conférence « Union pour la Méditerranée : Industrie».

A l’issue de cette réunion, les Ministres ont approuvé de nouveaux projets pour concrétiser le
partenariat euro-méditerranéen.

Au cours de cette journée, s’inscrivant dans le cadre du « processus de Barcelone : Union pour la
Méditerranée »,  et en présence de Günter VERHEUGEN, vice-Président de la Commission européenne, les Ministres se sont penché sur 3 questions :

1) Comment porter les pays membres de l’Union pour la Méditerranée aux meilleurs niveaux de
compétitivité ?

2) Comment optimiser la coopération industrielle pour promouvoir l’économie du
savoir ?

3) Comment placer le développement industriel durable au cœur de la
coopération industrielle de l’Union pour la Méditerranée ?

 

Les Ministres ont pris des engagements concrets :

– Le programme Invest in Med, lancé en juillet dernier avec 12 millions € sur 3 ans pour accompagner
l’investissement dans les pays de l’UPM ;

– Le programme Med Connect : ce programme d’extension de très haut débit dans les pays du Sud
sera doté d’un budget de 5 millions € sur deux ans. Il permettra un accès haut débit à 2000 à 3000 chercheurs et universitaires, dans une quinzaine d’universités et centres de
recherches ;

– La création d’un label Med Tech : décerné par une agence d’expertise indépendante, il aidera
les projets innovants labellisés à trouver des financements ;

– Sur le développement industriel durable : demande à la BEI de faire des propositions d’ici juin
pour le financement d’un plan de développement de l’énergie solaire dans la zone euro-méditerranéenne.

Par ailleurs, les Ministres ont convenu d’une réunion en janvier 2009 au Caire avec les principales
institutions financières arabes, européennes, et méditerranéennes pour mettre en place les financements des projets industriels notamment dans les axes prioritaires définis le 13 juillet dernier
à Paris par les chefs d’Etat et de Gouvernement (autoroutes de la mer, dépollution de la Méditerranée, plan solaire méditerranéen…).

S’inscrivant dans le cadre du processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée, dont le
premier Sommet a eu lieu le 13 juillet 2008 à Paris, cette conférence réunissait les Etats membres de l’Union européenne et les partenaires méditerranéens (Albanie, Algérie, Egypte, Israël,
Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Syrie, Territoires Palestiniens, Tunisie, Turquie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Monaco, Monténégro et la Libye) membres de l’Union pour la Méditerranée en
présence de Günter Verheugen, vice-président de la Commission européenne. Des représentants du secteur privé et des fédérations professionnelles
euro-méditerranéennes participaient également aux travaux.

Il s’agit d’un partenariat multilatéral visant à accroître le potentiel d’intégration et de cohésions
régionales.