Programme du Retail Tour du 19e colloque Etienne Thil

Le mercredi 12 octobre 2016, dans le cadre du 19e colloque Etienne Thil, un Retail Tour est organisé. 25 places sont disponibles.

Programme prévisionnel du Retail Tour

Les inscription sont faites par ordre d’arrivée sur le site ethil.org, onglet inscription, module retail tour. Un tarif unique de 120€, comprenant le transport, le déjeuner et l’entrée au salon Conext sur Lille est proposée.

9H30 Accueil gare Lille Europe / Bus
10-12€H La Redoute
Présentation de la stratégie de repositionnement par un responsable marketing
Visite commentée du nouvel entrepôt qui sera inauguré cet été.
Questions/réponses pour boucler la visite
12H30-13H45 Pause déjeuner à Blanchemaille by Euratechnologies
Rencontre avec des start-up présentes dans l’incubateur (possibilité de déposer les bagages de ceux qui logeront à Roubaix)
14-16H Showroomprive.com
Présentation de la stratégie par Irache Martinez (directrice de la marque) et Coline Rivière (Responsable des relations institutionnelles et des partenariats)
Visite de leurs installations de back-office implantées à Roubaix depuis début 2016.
Métro ou Tram 30 mn Roubaix-Lille
16H30-18H30

 

 

Salon Conext – Le salon du commerce connecté
Lille Grand Palais – accueil avec rafraîchissements
Visite New Shopping Experience
Présentation par le PICOM, rencontre avec les start-up innovantes et des distributeurs qui utilisent leurs innovations technologiques.
Visite libre du salon

NB :  Le Retail Tour sera suivi de l’Assemblée Générale de l’Association E.Thil à  19H à Skema (Centre EuraLille)

colloque thil 2016 Retail Tour

Charte du doctorat de la Confédération des Jeunes Chercheurs

Charte du doctorat n’est pas un gros mot. La charte du doctorat constitue en effet un engagement entre toutes les parties impliquées dans un doctorat, dans le but de produire une recherche de qualité dans un cadre de travail approprié.
Les jeunes chercheur-e-s sont attachés à la forme que peut prendre localement ce document et rappellent leur expertise sur le sujet, développée de longue date (http://cjc.jeunes-chercheurs.org/expertise/chartes-des-theses/).

En accord avec les principes définis par l’arrêté du 25 mai 2016 relatif à la formation doctorale ainsi que ceux déclinés dans la Charte européenne du chercheur et le Code de conduite pour le recrutement des chercheurs, nous proposons un modèle de charte (voir pièce jointe). Nous espérons qu’elle pourra servir de document de référence pour les discussions qui auront lieu au niveau des écoles doctorales et des établissements accrédités. Elle peut être adoptée en l’état.

La charte du doctorat du ressort des écoles doctorales

Si la mise en place d’une charte du doctorat au sein des établissements de recherche n’est plus une obligation réglementaire, puisqu’il appartient maintenant aux écoles doctorales de se munir d’une charte, sous la responsabilité des établissements accrédités, une charte du doctorat unique doit perdurer pour chaque établissement afin de garantir la lisibilité des conditions dans lesquelles s’y effectue le doctorat.

La Confédération des Jeunes Chercheurs regrette que le ministère chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche n’ait pas retenu l’idée d’une charte nationale, préférant ainsi ignorer le vote du CNESER du 18 avril 2016 sur ce point. Cette charte aurait permis en effet de rappeler les éléments communs minimaux de toute charte.

Les chef-fe-s d’établissement qui choisiraient de continuer à promouvoir une charte unifiée en leur sein enverraient un message fort à leurs jeunes chercheur-e-s en montrant un véritable intérêt pour leurs conditions de travail et d’encadrement.

La Confédération des Jeunes Chercheurs

confederation jeunes chercheurs cjc charte du doctorat

Revues de gestion les plus reconnues : La RSG au Top 10 de la FNEGE

Ici et là on évoque le classement des revues gestion spécialisées. Pour donner du grain à moudre sur la question à toutes les personnes qui s’intéressent à la question, voici une étude très complète réalisée à la demande de la FNEGE qui permet notamment de revenir sur un classement des revues de gestion, notamment de notoriété des revues de recherche en gestion.

La RSG classée 4e. Pour ses autres classements voir également la page Indexation de notre site.

top 10 revues management revues de recherche en gestion Revues de gestion

Pour ceux qui souhaite retrouver d’autres sources de réflexion.

L’enquête de la FNEGE sur les revues de gestion

Quel est l’impact de la recherche sur les managers ? Telle était la question que cherchait à éluder l’enquête FNEGE sur l’impact de la recherche en management. Réalisée par Michel KALIKA, Professeur à l’IAE Lyon, BSI, Sébastien LIARTE, Professeur à l’Université de Lorraine et Jean MOSCAROLA, Professeur à l’Université de Savoie.

Quels sont les auteurs et les connaissances que les managers considèrent comme utiles pour leurs pratiques ? Sont-ils informés sur la recherche en management ? Comment et qu’en pensent-ils ? Les 1557 réponses obtenues sur l’enquête FNEGE, menée en partenariat avec Sphinx Institute, permettent à présent d’appréhender la manière dont l’impact de la recherche est perçu par les managers.

Classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues

On sein de cette étude, on retrouve le classement des revues de recherche en gestion les plus reconnues.
Peu de managers sont réellement informés sur la création de nouvelles connaissances en gestion / management, notamment les « Jeunes cadres » ayant un rôle opérationnel. Les mieux informés se trouvent parmi les « Dirigeants Consultants » et « Spécialistes fonctionnels ». Cependant, la moitié des répondants considère que la recherche en management peut leur être utile. A peine un tiers pour ceux qui ne sont pas informés ! La recherche est d’autant mieux connue et appréciée que les managers sont âgés et dans des positions de direction. Les dirigeants sont considérés par les praticiens comme des producteurs de connaissance pouvant rivaliser avec les chercheurs. Il apparaît ainsi nécessaire d’inciter la communauté des chercheurs à plus communiquer les résultats des recherches aux praticiens et pour cela de développer des outils d’évaluation de l’impact managérial des publications venant compléter leur évaluation académique.
Etude FNEGE 2016 “L’impact de la recherche en management”

 

FNEGE : Bruno LAFONT nouveau Président

Le 7 juin 2016 s’est tenu le Conseil d’Administration biannuel de la FNEGE durant lequel Bruno LAFONT a été élu Président de la Fondation. Il succède à Michel BON, en poste depuis 2008. Le nouveau Président prendra ses fonctions à compter du 1er octobre 2016.

Qui est Bruno LAFONT

Bruno LAFONT, né en 1956, est diplômé de HEC (1977) et ancien élève de l’ENA (1982). Il commence sa carrière au sein du Groupe Lafarge en 1983, occupant différents postes à la direction financière et à l’international. En 1995, il est nommé Directeur général adjoint Finances du Groupe, puis Président de l’activité Plâtre en 1998. En mai 2003, Bruno LAFONT est nommé Directeur Général délégué du Groupe, et en janvier 2006, il devient Directeur Général. Bruno LAFONT est nommé Président-Directeur général du Groupe Lafarge en mai 2007.

En juillet 2015, Bruno LAFONT est nommé co-Président du Conseil d’Administration de Lafarge Holcim et Président d’Honneur de Lafarge. Il est également membre du Comité Exécutif du Conseil Mondial des Entreprises pour le Développement Durable (WBCSD). Bruno LAFONT préside le groupe de travail « Energy & Climate Change » au sein de l’ERT (European Roundtable of Industrialists) ainsi que le Pôle Développement Durable du Medef. Il est administrateur d’EDF et d’Arcelor Mittal et conseiller du maire de Chongqing (Chine).

Comment est composé le Conseil d’Administration ?

Le Conseil d’Administration de la FNEGE est paritaire, composé de représentants des pouvoirs publics et d’entreprises. Son Président est un dirigeant d’entreprise. Il est actuellement composé de : Hervé BACULARD (CONSULT’IN France), Simone BONNAFOUS (MESR), Marc FILSER (IAE Dijon), Franck BOURNOIS (ESCP Europe), Daniel BURLIN (TECHNIP-COFLEXIP), Hélène DUCHENE (Ministère des Affaires Étrangères), Martial GEORGET (Ministère de l’Économie, de l’Industrie et des Services), Jean-Pierre HELFER (IAE Paris), Jean-François PILLIARD (UIMM), Jérôme RIVE (IAE France/IAE Lyon), Loïck ROCHE (Conférence des Grandes Écoles/Grenoble EM), Philippe TASSI (Médiamétrie), Daniel VITRY (Université Paris II Panthéon-Assas), Jean-Louis WALTER (Pôle Emploi).

Bruno LAFONT

L’Anact et l’ANLCI partenaires pour 3 ans

Hervé Lanouzière, Directeur général de l’Anact et Hervé Fernandez, Directeur général de l’ANLCI ont signé un accord de partenariat le mercredi 15  juin 2016 dans les locaux de l’Anact à Lyon.

Anact et ANLCI signent pour 3 ans

La signature de cet accord a eu lieu dans le cadre de la Semaine pour la qualité de vie au travail 2016 qui porte sur le thème « Mieux travailler à l’ère du numérique », en phase avec les enjeux qui sous-tendent l’accord de partenariat.

En effet, l’évolution du travail et de ses conditions d’exercice risque de mettre toujours plus à l’écart les 2,5 millions de personnes concernées par l’illettrisme en France. Le numérique peut encore accélérer ce processus. Il peut être également une opportunité pour accompagner des changements d’organisation favorables aux individus menacés sur le marché du travail. C’est le pari pris par les deux agences nationales décidées à mener des actions communes. Actions de sensibilisation, manifestations et aussi expérimentations en entreprises.

L’Anact et l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) signent un accord de partenariat afin de favoriser la prise en compte des situations d’illettrisme dans le cadre des actions d’amélioration des conditions de travail, favorisant la réduction du stress des salariés concernés, tout en améliorant la performance des entreprises sensibilisées. Les deux agences souhaitent développer leur collaboration sur l’échange d’informations et de pratiques pour sensibiliser leurs partenaires sur les effets de l’illettrisme sur les conditions de travail, comme facteur de risque professionnel et comme frein dans le développement des parcours professionnels.

Les responsables référents de ce partenariat sont pour l’Anact, Olivier Liaroutzos (o.liaroutzos@anact.fr) et pour l‘Anlci Armelle Delample (armelle.delample@anlci.fr).

La Semaine pour la qualité de vie au travail, un rendez-vous incontournable de la vie sociale et économique française.

Déployée sur tout le territoire par le réseau Anact-Aract, elle met en lumière les actions concrètes et la réflexion menées autour des questions de développement de la qualité de vie au travail. Avec plus de 100 événements chaque année, la « Semaine pour la qualité de vie au travail », contribue concrètement à l’évolution des représentations des acteurs sociaux sur le sujet, en expérimentant des approches innovantes à leur côté.

Anact ANLCI

Finale de Tremplin Entreprises le 20 juin 2016, au Sénat

Co-organisé par le Sénat et l’ESSEC Business School, cette finale de Tremplin Entreprises, concours de référence pour les entreprises innovantes en France, présentera, le 20 juin prochain au Sénat, les 30 startups finalistes aux investisseurs et business angels.

Cette année, 380 porteurs de projets ont participé au concours, un nouveau record pour cette 16e édition. Après avoir été sélectionnées par notre jury de 45 experts, 30 pépites de l’innovation sont prêtes à relever le dernier défi : séduire les investisseurs et recevoir l’un des 8 Prix à la Finale.

Les 30 startups finalistes seront dévoilées aux investisseurs

Originaires de la France entière, les 30 startups finalistes recherchent entre 500 k€ et 14 M€ pour un montant cumulé de 77 M€. En moyenne, elles cherchent à lever 1 M€ pour le secteur « Energies, matériaux et composants », 1,4 M€ pour « Internet et services », 2,1 M€ pour « Logiciels et systèmes », et 5 M€  pour « Sciences de la vie ».

Jacques Chatain, Président du Directoire d’Auriga Partners et partenaire Grand Prix Logiciels et systèmes déclare : « En tant que partenaire historique, je constate une évolution de la maturité des startups candidates – chaque année, le niveau est meilleur, les entrepreneurs sont de plus en plus souvent de multi-entrepreneurs avec de grandes ambitions et notamment une volonté internationale très affirmée. Ces 30 pépites ont moins de 5 ans d’existence et près de la moitié d’entre elles ont déjà réalisé une première augmentation de capital ! »

Un cru prometteur

À l’image de la France qui innove,  les lauréats développent des projets ambitieux : capteurs wireless ; robot sous-marin ; matériaux polymères ; biocolorants ; streaming P2P ; cyber-sécurité ; bots ; assurance P2P ; économie collaborative ; emotech ; e-RH; mobilité ; intelligence artificielle ; vidéo mapping ; thérapies ciblées ; bioconversion; radiothérapie ; seconde peau ; molécule anti-stress ; etc.

Président du comité de sélection, Philippe Adnot, Sénateur et Président du conseil départemental de l’Aube salue « la qualité qui le dispute à la variété des projets. La dynamique de cette édition atteste de la richesse de notre diversité entrepreneuriale. Elle nous rappelle aussi que notre recherche, qui gagne en pluridisciplinarité, est un formidable générateur de projets innovants ».

Jean-Michel Blanquer, Directeur général de l’ESSEC Business School souligne quant à lui que : « les projets primés témoignent de la vitalité de la création d’entreprise en France. L’ESSEC, qui a fait de l’entrepreneuriat, l’une des dimensions essentielles de son modèle pédagogique, est fière de contribuer, grâce au concours Tremplin, au développement d’idées et de start-up nouvelles, ainsi qu’à la promotion de l’esprit d’entreprise ».

Tremplin Entreprises : un levier pour les startups innovantes

Une enquête* réalisée auprès des lauréats des 5 dernières éditions a révélé que 55% des startups interrogées ont réalisé une augmentation de capital pour un montant moyen de 1,4 M€, à la suite de leur participation au concours. Les startups lauréates se développent à l’international et créent de l’emploi puisque 26% d’entre elles exercent leur activité également sur d’autres marchés et elles comptent 13,5 salariés en moyenne.

Julien Morel, directeur d’ESSEC Ventures et co-président du comité Internet et services souligne que  « la valeur d’un concours, c’est son aura, sa médiatisation, son jury, sa sélectivité, mais c’est surtout les résultats : plus de la moitié des lauréats des 5 dernières éditions de Tremplin ont trouvé leurs investisseurs et 92% sont encore en activité. »

Chiffres clés de cette finale de Tremplin Entreprises

– 380 candidatures – 30 lauréats finalistes
– 30 partenaires
– Un jury de 45 experts
– 4 Grand Prix de 10 000 euros décernés par Auriga Partners, Inserm Transfert & Inserm Transfert Initiative, l’ESSEC Business School & Stanwell Consulting et KPMG
– 3 Prix coup de cœur de 5 000 euros en sciences de la vie décernés par France Biotech
– 1 Prix coup de cœur décerné par Le Figaro Economie

Les investisseurs peuvent s’inscrire à la Finale du 20 juin 2016, au Sénat sur :  www.tremplinentreprises.com

finale de Tremplin Entreprises

Orange Gardens : écocampus de recherche et innovation

En présence de François Hollande, Président de la République Française, Stéphane Richard, Président directeur général d’Orange, et Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, Directrice exécutive Innovation, Marketing et Technologies d’Orange, ont inauguré l’écocampus Orange Gardens. Ce nouveau site, situé à Châtillon, aux portes de Paris, rassemble plus de 3 000 collaborateurs, issus de 7 sites franciliens, exerçant leur activité dans le domaine de la recherche et de l’innovation.

Orange Gardens : un lieu d’innovation

« L’innovation, ancrée dans le groupe depuis toujours, se doit d’être l’incarnation de la mission d’Orange : transformer chaque jour la technologie en progrès et mettre l’innovation au service de l’humain. Mettre toujours l’humain au centre, c’est un choix assumé et qui nous caractérise, c’est une philosophie qui porte désormais un nom : « Human Inside ». Human Inside, c’est à la fois une devise et un mot d’ordre, qui donne du sens et qui éclaire toute notre action. » a déclaré Stéphane Richard, Président-directeur général d’Orange.

  • Orange Gardens : de nouvelles pratiques favorisant la collaboration et l’émulation

Orange Gardens incarne avant tout un état d’esprit résolument tourné vers l’innovation, la croissance et les métiers du futur. Ce site est destiné à accélérer la mise en œuvre de la stratégie d’Orange.

Orange Gardens favorise de nouvelles manières de travailler pour démultiplier les capacités d’innovation d’Orange. Par exemple, la méthode « One Roof » illustre cette dynamique en rassemblant tous les membres d’une équipe projet sous un même toit.

De plus, les équipes travaillent en étroite collaboration avec l’ensemble des sites du Groupe. Ils tissent un véritable maillage, en France et à l’international, avec les centres de recherche et d’innovation, chacun, proche de leurs écosystèmes innovants et des compétences locales.

Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, Directrice Exécutive Innovation, Marketing et Technologies d’Orange précise : « Orange Gardens a été pensé pour accélérer les cycles d’innovation. Ce campus, conçu pour favoriser la rencontre des idées et des savoir-faire, rassemble une incroyable diversité de compétences. Notre volonté est d’y encourager la proximité, la transversalité et l’agilité collective pour qu’Orange Gardens soit un véritable catalyseur de l’innovation. C’est un lieu résolument ouvert, pour co-construire les écosystèmes digitaux de demain avec nos partenaires. »

  • Orange Gardens, un lieu ouvert et propice à la co-innovation

Orange Gardens dispose d’espaces d’accueil ouverts aux partenaires, qu’ils soient académiques, industriels, start-up ou grands groupes.

Il incarne la stratégie d’Open Innovation du Groupe, visant à décloisonner les expertises en collaborant avec des partenaires extérieurs, notamment avec un lieu dédié à Orange Fab, l’accélérateur de start-up du Groupe.

Il comprend par ailleurs des lieux spécifiquement imaginés pour concevoir l’innovation sous toutes ses formes :

  • un showroom pour découvrir les savoir-faire d’Orange et co-construire les innovations de demain
  • le Data Studio, un lieu de formation et d’acculturation des salariés au « data marketing »,
  • le 3ème lieu, espace unique issu de la culture « Do It Yourself » et « Do It Together » avec des ateliers pour susciter le partage

Orange a également imaginé une initiative pour accompagner des projets artistiques qui reposent sur le numérique : La Art Factory. Pour concevoir leurs œuvres, ces artistes sont aidés, soit en moyens technologiques, soit par des experts.

  • Un projet immobilier d’envergure, respectueux de l’environnement

L’ensemble immobilier, de plus de 72 000m² répartis sur 4 bâtiments, a été conçu à l’origine en prenant en compte les enjeux environnementaux et s’inscrit dans le droit-fil de la politique d’entreprise responsable d’Orange.

Orange Gardens est un écocampus urbain de haute qualité environnementale et ouvert sur la ville. Il promeut les usages quotidiens « verts » dans lequel s’investit l’ensemble des collaborateurs : tri et collecte des déchets, transports électriques ou encore politiques d’achats responsables.

En savoir plus : #OrangeGardens


Orange Gardens

Prix ADDES pour récompenser Thèses et Masters

ADDES (l’Association pour le Développement des Données sur L’Économie Sociale) à l’occasion de son 27e colloque le 26 janvier 2017 à Paris, et afin de favoriser le développement de la recherche sur L’Économie sociale et solidaire,  a décidé de remettre cette année :

  • un prix de thèse de 3 000 €
  • ainsi qu’un prix de mémoire d’une valeur de 1 500 €

Pour participer au prix ADDES

Pour participer à ce prix, les candidats devront faire parvenir leurs travaux dans toutes les disciplines, soutenus en 2015 ou en 2016 et non publiés à ce jour (thèses, M2, mémoires), sous un format électronique, à l’attention de Madame Véronique Larosée : addes@coopanet.com

Les informations complémentaires sont également disponibles sur le site de l’ADDES : www.addes.asso.fr

La date de limite de réception des travaux est fixée au 1er octobre 2016.

ADDES

L’état de l’enseignement supérieur et de la recherche Édition 2016

La 9e édition de L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France présente un état des lieux annuel et chiffré du système français d’enseignement supérieur et de recherche, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international..

L’Enseignement supérieur et de la Recherche en France en tableaux

Pour cette année 2016, l’E.E.S.R. s’est enrichi de nouvelles contributions et propose, dans sa version numérique, de nouvelles fonctionnalités aux utilisateurs, comme par exemple la description détaillée des principales sources mobilisées et de leur mode d’élaboration.

Chacune des 50 fiches présente au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet.

ministere_enseignement_recherche Enseignement supérieur et de la Recherche en France

Les DRH inversent la courbe des embauches

7e édition du baromètre « Défis RH» ANDRH-Inergie publié aujourd’hui dans Entreprise & Carrières*

Depuis un an, les DRH ont recommencé à recruter et pensent continuer dans les mois à venir. Selon le baromètre « Défis RH 2016 », réalisé par Inergie pour l’ANDRH et Entreprise & Carrières, les indicateurs d’emploi ont atteint cette année leur plus haut niveau depuis la première édition (2010) et leur plus belle progression. Cette embellie confirme les tendances amorcées l’an dernier dans un contexte où les professionnels des ressources humaines restent confiants dans la santé économique de leur entreprise et voient les perspectives de leur secteur d’activité s’améliorer. La baisse des charges, qui se fait également davantage ressentir, même si tous les DRH ne l’ont pas encore perçue, devraient soutenir ces tendances. Par ailleurs, le climat social devrait rester stable ou s’améliorer pour la majorité d’entre eux.

Principaux enseignements de l’étude sur les DRH

  • Un contexte économique plus porteur qui favorise la confiance
    Près des trois quarts des DRH (72%) sont confiants dans les perspectives économiques de leur entreprise, au même niveau que l’an dernier ; ils sont par ailleurs plus positifs sur l’évolution de leur secteur d’activité (+5 points à 64%) et confirment en cela la tendance entamée depuis 2014.  
  • Des indicateurs d’emploi au plus haut niveau depuis 2010
    La proportion d’entreprises ayant conduit des plans de recrutement a progressé de 15 points cette année à 38%, avec à l’inverse, un net recul du gel des embauches (-11 points à 24%). « Les DRH ont fait ce qu’ils avaient prévu l’an dernier : ils ont davantage embauché », constate Luc Vidal, directeur général adjoint d’Inergie-groupe Obea ; une embellie portée par les PME de moins de 500 salariés. Le recours à l’intérim a également fortement progressé, dans les mêmes proportions (+12 points), pratiqué par 48% des entreprises, notamment dans le secteur des services. Une dynamique d’emploi qui devrait perdurer cette année, selon les DRH interrogés, pour l’ensemble des indicateurs, hors intérim. Jean-Paul Charlez, président de l’ANDRH et DGRH d‘Etam est néanmoins confiant « J’ai le sentiment que la courbe du chômage devrait se stabiliser ou s’inverser. J’y crois plus qu’il y a quelques mois ».
  • Les baisses de charges se font davantage ressentir
    Près de la moitié des professionnels de la fonction RH (44%) constate aujourd’hui la baisse des charges décidée par le gouvernement dans le cadre du pacte de responsabilité. C’est 10 points de plus que l’an dernier, même si la majorité d’entre eux ne semble pas encore en avoir perçu la réalité. Comme en 2015, pour 55% des DRH ayant constaté cette baisse de charges, cela servira d’abord l’investissement, bien avant la création d’emplois directs (22%). Faut-il voir cependant un premier effet « retard » des mesures prises en 2015 dans les chiffres d’emploi de ce baromètre, corroborés par ceux de Pôle Emploi sur ces deux derniers mois ?  
  • Un climat social stable ou en amélioration
    La tendance est à la stabilisation ou à l’amélioration du climat social pour 75% des DRH ; un climat social perçu comme bon pour 80% d’entre eux. « Une perception très en ligne avec celle des salariés, dans les entreprises pour lesquelles nous menons des baromètres internes », souligne Luc Vidal.  
  • Le poids des contraintes économiques toujours perçu par les DRH
    Dans ce contexte plus porteur, les politiques RH dépendent cependant toujours largement des contraintes économiques (56%), notamment dans le secteur de l’industrie (66%) où elles ont progressé de 9 points depuis 2015 (contre une baisse de 4 points pour les entreprises de service). Les contraintes légales semblent peser un peu moins fortement sur les entreprises (49%), alors que les enjeux restent constants en matière de rétention des talents (49%).  
  • L’accompagnement managérial au cœur des enjeux de la fonction RH
    Comme lors des précédentes éditions, l’accompagnement des managers arrive en tête des enjeux des DRH, tant en ce qui concerne leur mission RH (46%), que pour le développement de leurs compétences (43% – en recul de 5 points cependant) ; on retrouve ensuite, de manière constante, l’accompagnement des réorganisations (35%) et plus fortement cette année la formation des salariés (36% en évolution de 5 points).  
  • Des DRH toujours mobilisés sur la GPEC et le dialogue social… avant la digitalisation
    Les professionnels de la fonction RH sont toujours focalisés, à la fois sur le dialogue social et sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (59%) ; avec en seconde position l’attraction et la rétention des talents (44%). A contrario, les questions de responsabilité sociale (diversité, seniors, jeunes, handicap, égalité), sont toujours placées en bas de la hiérarchie (pour moins de 15% des répondants). La digitalisation, sur laquelle les DRH ont été interrogés cette année, arrive en 6ème position, citée par 26% d’entre eux.  
  • Des actions menées en matière de qualité de vie au travail, mais des DRH encore réservés sur leur impact
    Les risques psychosociaux restent une réalité dans 20% des entreprises, et progressent même sensiblement dans les entreprises de plus de 1 000 salariés (+7 points à 32%) ; force est de constater que si plus de la moitié des entreprises (52%) ont mené des actions sur le sujet cette année (notamment les plus grandes et celles ayant réalisé une évaluation des risques), seuls un tiers des DRH répondants (32%) constate des améliorations sur le champ de la qualité de vie au travail ; des actions qui portent aujourd’hui essentiellement sur la sensibilisation des managers (68%), avant d’aborder les conditions ou la charge de travail (respectivement 47% et 28%).
  • Pas d’évolutions majeures en matière d’emploi des jeunes et des seniors
    Concernant l’emploi des jeunes, la part d’alternants dans les effectifs reste stable depuis deux ans (3,4% en moyenne) en dépit du relèvement des quotas de 4% à 5% en 2015. Aucune intention d’en augmenter le nombre pour 56% des DRH, même s’ils estiment à 64% que le dispositif les incite à intégrer des jeunes dans leur entreprise. Coté seniors, les préretraites continuent d’être utilisées par 46% des entreprises (20% pour les retraites progressives, 16% pour les préretraites d’entreprise, 10% pour les préretraites publiques), avant les dispositifs d’aménagement du temps de travail (43%). « Les préretraites d’entreprise coûtent cher mais elles ont déjà été provisionnées, explique Jean-Paul Charlez. Il s’agit sans doute de dispositifs préexistants ».
  • Une transformation numérique qui impacte les entreprises, mais touche encore modérément les DRH
    Pour plus des deux tiers des DRH répondants, la transformation numérique a un impact sur l’activité (68%) ou l’organisation (69%) de leur entreprise, notamment dans les plus grandes (80% des plus de 2 000 salariés) et les entreprises de service (77%). Mais à ce jour, l’enjeu RH porte plus à leurs yeux sur de l’accompagnement, comme l’adaptation des collaborateurs aux nouveaux outils (pour 65% des DRH), que sur de l’anticipation : mise en place de nouveaux modes de travail (42%) ou développement d’une culture de l’innovation (35%). Il n’en demeure pas moins que sur le périmètre qui les concerne directement, la digitalisation est en marche pour 2 DRH sur 5, en matière de gestion des données, de recrutement et de formation ; avec en perspective, la gestion des parcours professionnels et la fidélisation des talents.  
  • Le télétravail se développe au sein des entreprises ayant signé un accord
    Si le nombre d’accords de télétravail n’a pas évolué depuis un an et concerne 17% des entreprises ayant participé au baromètre, la pratique s’est, en revanche, développée selon les DRH de ces entreprises. Ce sont aujourd’hui 37% des effectifs qui sont concernés (contre 14% l’an dernier), mais sur moins de jours : 61% des DRH déclarent que leurs salariés bénéficient d’un jour de télétravail par semaine, contre 36% en 2015. Sur la même période, le télétravail sur deux jours est passé de 45% à 25%.   

* Étude réalisée par internet du 15 mars au 13 avril 2016, auprès des professionnels de la fonction RH, membres de l’ANDRH ; échantillon répondant constitué de 246 DRH.

ANDRH

L’Insee et la Drees ouvrent le code source du modèle Ines 

L’Insee et la Drees mettent leurs données à disposition depuis de nombreuses années. Le 14 juin, ils iront encore plus loin et partageront le code source d’un de leurs outils de simulation, le modèle Ines, qui fête ses 20 ans cette année. Cette ouverture sera précieuse pour tous ceux qui souhaitent utiliser un modèle fiable et éprouvé, afin de mener des évaluations de politiques publiques. Elle le sera également pour l’Insee et la Drees qui pourront améliorer le modèle grâce aux contributions libres.

Mais qu’est Ines ?

Créé en 1996, Ines est l’acronyme d’« Insee-Drees », les deux organismes qui développent conjointement le modèle. Le modèle Ines simule les prélèvements sociaux et fiscaux directs et les prestations sociales à partir de données représentatives de la population française que fournit l’enquête Revenus fiscaux et sociaux. Il est largement mobilisé par l’Insee et la Drees pour éclairer le débat économique et social dans les domaines de la redistribution monétaire, la fiscalité ou la protection sociale.

À partir d’Ines, l’équipe Insee – Drees publie chaque année un dossier dans France Portrait Social qui décrit l’impact des mesures fiscales et sociales de l’année précédente sur le niveau de vie moyen et les inégalités : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=FPORSOC15h_D4_fiscal

Ines permet également l’estimation des indicateurs avancés du taux de pauvreté monétaire et des inégalités : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ia23

Il est aussi utilisé comme outil d’appui à la réflexion, notamment en réponse aux sollicitations des ministères de tutelles, de divers Hauts Conseils, ou d’organismes de contrôle (IGF, Cour des Comptes, Igas).

Que pourra-t-on faire à partir du code source d’Ines ?

Mener des travaux de recherche à partir d’un outil performant et éprouvé

Fort de ses vingt ans d’existence, le modèle Ines est un modèle de référence en matière de simulation des prélèvements obligatoires et des prestations sociales. Le mettre à disposition, c’est permettre aux  équipes de recherche ayant accès aux données sur lesquelles s’appuie le modèle, de mener des travaux pointus et approfondis, notamment à des fins d’évaluation de politiques publiques.

De plus, l’Insee et la Drees joignent au code source une documentation très complète et continuellement alimentée via un wiki, pour permettre à chacun une utilisation autonome du modèle.

Contribuer à l’amélioration du modèle

L’Insee et la Drees se réjouissent de pouvoir bénéficier ainsi des contributions d’experts extérieurs à la conception du modèle Ines. Un dispositif sera mis en place dès le 14 juin pour recueillir les propositions d’amélioration. Les utilisateurs pourront communiquer entre eux et s’adresser à l’équipe qui administre le modèle pour signaler des erreurs dans le code et/ou proposer des améliorations, via un forum dédié. Ces propositions seront étudiées par l’équipe Insee – Drees et pourront être intégrées au modèle.

insee ines

n°278-279 – Et si l’on faisait (enfin) appel à un gestionnaire!?

Et si l’on faisait (enfin) appel à un gestionnaire !?

par Philippe Naszályi – Directeur de La RSG

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Philippe Naszalyi LaRSG Stratégies et innovations

Nos lecteurs non hexagonaux pourront s’étonner de ce titre en forme d’interpellation ou d’interrogation, mais il témoigne d’un vide qui devient abyssal, devant l’absence de solution en matière de croissance et de développement de la France comme de ses partenaires européens.
Qu’on ne se méprenne pas, je n’adhère pas à cette idéologie mortifère qui fait une fin en soi, de l’équilibre des comptes à un moment donné (parfaitement arbitraire d’ailleurs, comme tout ce qui est temporel !) ou de la soumission à un pourcentage (devenu le dieu des imbéciles[1]) de je ne sais quel PIB, dont tous les experts savent, depuis belle lurette, que cet agrégat qui a succédé à bien d’autres, est approximatif et inexact.
Pas plus que je n’estime efficiente, cette dérive de la gestion publique qui institue le modèle privé comme source de validation. La finalité d’un hôpital n’est pas l’équilibre de ses comptes ; calculé d’ailleurs selon quelles bases ? La finalité d’un hôpital est d’abord de soigner efficacement les patients de son territoire. C’est évident, mais pas pour les tenants du New Public Management (NPM), cette « nouvelle forme de gestion publique basée entre autres sur une culture du résultat et l’emprunt de pratiques et d’outils issus du privé »[2].
Fondée sur des postulats faux, tordant le cou à des auteurs anciens, appelés à la rescousse pour masquer le vide théorique, évitant les faits pour ne retenir que des calculs fondés sur des bases imposées pour obtenir le résultat escompté, cette théorie, ce sophisme plutôt, détruit progressivement nos services publics, désertifie nos territoires et instaure un management suicidaire au vrai sens du terme !

C’est ce qu’il y a 20 ans déjà, j’appelais la « gestionite » avec cette formule lapidaire : « La gestionite est à la gestion ce que la démagogie est à la démocratie ! »[3]
J’aurais dû en 1996, orthographier« gestionite » avec 2 « n » pour mieux faire connaître cette maladie épidémique dont on ne se relève que très diminué…lorsque l’on s’en relève.
Des auteurs plus éminents que moi, comme Vincent de Gauléjac, en 2005, ont popularisé cette idée que la Société est malade de la gestion[4].
Ils ont aussi contribué, avec les dérives de la finance dans les organisations, à démonétiser la gestion et les gestionnaires dans une grande frange de la population, y compris savante ou prétendue telle lorsque l’on pense à la plupart des médias.
Pendant ce temps, et il n’est que d’allumer un poste de radio ou de télévision, ou de lire les journaux réputés économiques ou sérieux, les deux étant très rares les mêmes, pour se rendre compte que si les gestionnaires ne sont pas présents, ils sont largement remplacés par toutes sortes d’experts qui serinent la vulgate néo-libérale, assurés qu’ils ne seront pas contredits par les journalistes puisque ni les uns ni les autres ne savent de quoi ils parlent.

J’avais commis, 10 ans après le « gestionite », en 2006 donc, un éditorial qui se voulait un peu sarcastique en paraphrasant un homme que j’apprécie peu pourtant, « L’entreprise est une chose trop sérieuse pour être confiée à des économistes ? »[5]. Il ne s’agissait pas d’une attaque de la section 06 (gestion) contre la section 05 (économie) du Conseil National des Universités (CNU), puisque nous collaborons (sous la férule autoritaire des économistes « mainstream » cependant) dans la célèbre section 37 du CNRS.

Un vrai galimatias pour nos lecteurs étrangers !

En effet, même si comme Thierry Burger-Helmchen, nous pensons que « l’opposition entre les sciences économiques et la gestion est stupide et non productive »[6], même s’il est des domaines communs dans les deux ou trois premières années de Licence, il est aussi des spécialisations qui sont propres à chacun. Le vaste champ des organisations est celui du gestionnaire, pas celui des autres qui ignorent les règles, les pratiques, les théories qui portent cette science nouvelle qui est celle des sciences de gestion.
Si neuve même, qu’un ancien ministre du Budget, trésorier d’un grand mouvement politique et formé par une école pourtant prestigieuse et qui se targue de faire la loi en gestion dans une université en création, s’étonnait à la question que je lui posais justement sur le management public, qu’il pût y avoir des sciences de gestion !

Et pourtant, elles existent bien ! Notre revue en est la preuve depuis plus de 50 ans !

C’est pour cela que j’enrage presque quotidiennement, pour tous ces gestionnaires que je lis, que notre revue publie, de ne pas les voir traités comme des experts des organisations et des entreprises qu’ils sont, dans les médias et auprès du grand public, mais aussi de la petitesse des guerres que se livrent les différentes écoles de la gestion. Picrochole n’est jamais loin !

Je ne vois aucune émission de France-Culture voire de Canal-Académie, de France 24 ou des chaînes parlementaires confiée à un gestionnaire. Si certaines chaînes invitent un patron, un inventeur, un cadre d’entreprise, c’est pour témoigner, débattre parfois avec des syndicalistes voire des politiques, mais jamais aucun gestionnaire n’est là pour poser enfin, les bonnes questions, tirer les enseignements ou faire une synthèse.

Tout est donc toujours approximatif, inexact voire totalement erroné dans le domaine précis des organisations et de leur fonctionnement. Inviter un gestionnaire pour expliquer la loi travail vue de la part des vraies entreprises aurait gagné du temps et de l’efficacité, mais à croire que ce n’est pas ce qu’on cherche !

Prenons un seul exemple : dans un article de 2012, Thierry Burger-Helmchen, cité plus haut, publiait une fort intéressante comparaison fondée sur un échantillon d’entreprises françaises et allemandes du secteur de la mécanique industrielle de précision « pour déterminer l’impact de la consommation de services externes pour développer la capacité à innover, la qualité des produits et la performance des entreprises ». Une étude réelle de terrain qui seule permet de savoir de quoi l’on parle. Si le titre n’est pas accrocheur pour un journaliste moyen, voire moyen supérieur, la conclusion, elle, pouvait intéresser un journaliste et mêmes plusieurs, les organisations patronales si elles avaient une veille de recherche efficace, je ne parle même pas des partis politiques ou des cellules de réflexion des ministères « pondeurs » de tant de réformes sur l’entreprise…Je cite juste le début de cette conclusion pour ne pas déflorer la lecture complète ! Elle ouvre un vaste champ de réflexions sur l’organisation et sur l’acculturation différente selon les pays (on est loin du modèle unique tant prôné à Bruxelles). « Cette étude nous permet de montrer que les entreprises françaises et allemandes bénéficient toutes deux de l’utilisation de services innovants. Elles améliorent la qualité de leurs produits, leur efficacité productive et leur capacité à innover. Néanmoins les entreprises françaises profitent plus de ces services pour améliorer leurs capacités d’exploration que d’exploitation (à l’inverse des entreprises allemandes)… »[7]

Ce travail où la réalité des choses constatées est l’apport essentiel, rapproche le gestionnaire de la méthodologie de l’historien plus que de la modélisation économique. « Dans un champ où les préoccupations opératoires revêtent une importance primordiale, elle (la gestion) conduit à explorer le rapport entre la validité théorique des connaissances et l’efficacité pratique que leur application permet d’atteindre » écrivait déjà il y a près de vingt ans Elie Cohen en s’interrogeant sur l’épistémologie de la gestion[8].

Avant la théorisation et l’exposition publique, il y a le travail modeste du chercheur, pas celui qui publie à tout va pour je ne sais quelle comptabilité boutiquière bibliométrique anglophone, qui témoigne certes de publications, mais n’équivaut certainement pas à de la recherche et annonce encore moins une découverte. Il y a des experts pour cela, il suffit de siéger dans un nombre de « conseils académiques restreints » pour s’en rendre compte et constater que la médiocrité, de ce fait, préside aux carrières et ne signifie nullement une véritable recherche.

À court terme, c’est comme au XVIIIe siècle, l’effondrement intellectuel des universités françaises. C’est aussi pour tous ces politiques « pressés de faire vite », la certitude que l’intelligence déserte leurs constructions babyloniennes, mais comment pourrait-ils s’en rendre compte, puisque ne sachant pas, ils n’interrogent pas non plus ceux qui pourraient introduire le doute, le fameux doute cartésien, méthodologique, dans leurs certitudes d’ignorants !

Ce numéro apporte donc son pesant de connaissances qui pourraient être utiles à ceux qui décident. Les deux dossiers que j’ai intitulés : « satisfaire le client » et « mesures de la performance », apportent des conclusions certaines, fondées sur les réalités vécues dans les organisations.

La pluralité de leurs sujets est elle-même le signe que chacun, suivant ses appétences, peut y picorer. Encore faut-il avoir l’envie de savoir et de comprendre. « On ne saurait faire boire un âne s’il n’a pas soif » dit-on communément !

Un cahier de recherche, rattaché à un numéro de 2015 que faute de place nous n’avions pas pu publier alors, illustre notre propos et complète les deux dossiers. « Le changement de Business model : quelles conséquences organisationnelles ? » est une problématique dont les apports que constituent les différentes contributions permettent, d’apporter une réponse. Réponse modeste toujours que celle du véritable chercheur. Libéré des modèles, il ou elle sait que sa réponse est imparfaite et temporelle, c’est-à-dire temporaire ! Le chercheur interroge les faits, il n’assène pas de vérités dogmatiques et de fausses certitudes !

Oui, il y a bien raison d’interroger les gestionnaires, car ils apportent la fraîcheur sans cesse renouvelée de la véritable connaissance, celle des réalités !


[1] Olivier Geradon de Vera, ancien vice-président d’IRI-Secodip, ne disait-il pas d’ailleurs que « la moyenne est la forme la plus évoluée du mensonge ».

[2] Chappoz, Yves, Pupion, Pierre-Charles, « Le New Public Management », Gestion et management public 2/2012 (Volume 1/n°2), p. 1-3. URL : www.cairn.info/revue-gestion-et-management-public-2012-2-page-1.htm. DOI : 10.3917/gmp.002.0001.

[3] Naszályi Philippe, « La gestionite », Direction et gestion des entreprises, n°155-156, 1995, pp 6-7.

[4] Gaulejac, Vincent de, « La société malade de la gestion, Idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social », Seuil, Collection : Économie Humaine, Paris Parution 2005, 275 p.

[5] Naszályi Philippe, « L’entreprise est une chose trop sérieuse pour être confiée à des économistes ?», La Revue des Sciences de Gestion 3/2006 (n°219), p. 5-6 URL : www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2006-3-page-5.htm. DOI : 10.3917/rsg.219.0005.

[6] Le Blog d’Olivier Rollot, 7 novembre 2014.

[7] Burger-Helmchen, Thierry, « Innovation dans les services : Différences technologiques et similarités organisationnelles dans les entreprises de mécanique françaises et allemandes », La Revue des Sciences de Gestion, 2012/5 (N° 257), pp.81-89, https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=RSG_257_0081

[8] Cohen, Elie (1997), Épistémologie de la gestion, article 59 dans Encyclopédie de la gestion, Y. Simon et P. Joffre, Paris, Economica, page 1065.

Accueil des étudiants internationaux : colloque annuel de Campus France

Un accueil des étudiants internationaux de qualité en France est la mission prioritaire de Campus France. Pour cette raison l’établissement public Campus France organise le mardi 7 juin 2016 une journée consacrée à cette thématique.

Les étudiants internationaux au cœur de la croissance française

Cette manifestation permettra de revenir, entre autre, sur la nouvelle législation, de présenter des dispositifs mis en place et des expériences menées par des collectivités territoriales, des universités ou associations étudiantes.

Plus précisément les tables rondes débattront de :

  • La nouvelle législation en faveur des étudiants étrangers (cf. LOI n°2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France) ;
  • La promotion par Campus France des opérations de parrainage menées par des associations (ex : IXESN France et eREIMSmus…). Le parrainage permet aux étudiants étrangers de s’intégrer plus facilement grâce à l’accueil par des étudiants français ou étrangers déjà installés en France ;
  • La coordination des acteurs locaux pour la qualité de l’accueil (quelles sont les clefs de l’attractivité territoriale et un exemple d’une stratégie collective) ;
  • La dimension interculturelle de l’accueil de l’étudiant (le choc culturel et la communication interculturelle) ;
  • L’accueil du doctorant.

150 représentants des établissements d’enseignement supérieur et des COMUE de toute la France, essentiellement des responsables des relations internationales, sont attendus pour ce rendez-vous Campus France.

Pour rappel : la France a accueilli en 2014-2015 près de 300 000 étudiants étrangers et est le 3e pays d’accueil des étudiants internationaux.

Mardi 7 juin 2016
Alliance Française
101, boulevard Raspail 75007Campus France étudiants internationaux

ALTEN rencontre les étudiants au stade Charléty le 4 juin

ALTEN rencontre les étudiants le 4 juin au stade Charléty qui ouvrira pour l’occasion ses portes à un événement sportif pas comme les autres.

ALTEN mouille le maillot

Ce sont en effet les salariés et les étudiants qui tomberont la chemise pour s’affronter toute une journée sur une série d’épreuves sportives. Cette année, ALTEN, leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies, relève ainsi pour la première fois le Challenge du Monde des Grandes Ecoles et des Universités.

Une cinquantaine de collaborateurs viendront à la rencontre de plus de 7 000 étudiants issus de 250 écoles et universités.

ALTEN rencontre les étudiants sur le terrain

Pour ALTEN, aucun doute, sport et vie professionnelle forment une équipe de choc. Récompensée de nouveau par le label « Top Employer » en 2016, ALTEN sponsorise les projets personnels de ses collaborateurs, y compris les initiatives sportives, au travers de son programme « Nos salariés ont du talent ».

Le sport agit en effet comme un révélateur des personnalités et des compétences au sein d’une entreprise  qui met en avant le dépassement de soi et le travail en équipe. Deux grands champions parmi les équipes d’ALTEN seront d’ailleurs présents le 4 juin pour encourager les équipes : Ronald Pognon, champion du monde du relais 4X100 mètres en 2005 et médaillé olympique du relais 4X100 mètres aux J.O de Londres en 2012, et Jérémy Reymond, pilote automobile arrivé 3ème en équipe aux 24h de Silverstone cette année.Recruteur majeur avec 3000 postes ouverts en 2016 sur toute la France et partenaire privilégié de plus de 60 écoles d’ingénieurs, ALTEN part régulièrement à la rencontre de ses futurs candidats pour échanger sur leurs opportunités de carrière tout en leur transmettant le désir d’innover et de se surpasser. Au travers du Challenge du Monde des Grandes Ecoles et des Universités, ALTEN crée cette année de nouveaux liens avec les étudiants dans un cadre festif, propice aux échanges conviviaux et aux belles rencontres professionnelles.

Au programme pour ALTEN

  • 10h30 : Départ du 10km
  • 15h20 : Départ de la course des légendes avec Ronald Pognon
  • 18h00 : Départ du 100 mètres des mascottes

Et toute la journée, les équipes ALTEN retrouveront les étudiants sur l’esplanade du stade Charléty.

ALTEN est le leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies (ICT), ALTEN réalise des projets de conception et d’études des grands comptes industriels, télécoms et tertiaires (les Directions Techniques et les Directions des Systèmes d’Information). Créé en 1988, présent dans 20 pays, le Groupe ALTEN a réalisé un chiffre d’affaires de 1,54 milliard d’euros en 2015 et compte 20 400 collaborateurs, dont 88% sont des ingénieurs de haut niveau.Références clients : Airbus, Total, Volvo, Safran, Orange, Alstom, PSA, Renault, Bouygues, SFR, EDF, Volkswagen, BMW, BNP Paribas, Thales, Société Générale, Technip, ENGIE

Pour toutes informations : www.alten.fr

Focus sur la course des légendes :

La course des légendes est un 4x100m qui regroupera des athlètes de haut niveau spécialistes du sprint : Ronald Pognon, Christophe Lemaître, Christine Arron, Muriel Hurtis. Ronald Pognon, Business Manager ALTEN et sprinter professionnel prendra le départ de cette course.

ALTEN rencontre les étudiants

 

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