Économiste des politiques agricoles (H/F)

Vous êtes attiré(e) par la dimension internationale du développement, par la recherche. Le Cirad recrute un(e) économiste pour renforcer ses capacités d’analyse des politiques agricoles pour l’aide à la décision en Afrique Sub-saharienne dans un contexte d’élargissement des objectifs assignés à l’agriculture : création d’emploi, croissance inclusive, développement territorial, (en plus des objectifs plus conventionnels de sécurité alimentaire, compétitivité, durabilité) afin de répondre aux défis d’une population rurale en croissance continue pour les prochaines décennies.

Référence à rappeler : 2525 Date de publication : 27/01/2017
  Date de clôture : 27/03/2017
Type de contrat : CDI Date de prise de fonction : 2ème trimestre 2017

Descriptif du poste

Au sein de l’unité Acteurs Ressources et Territoires dans le Développement (60 chercheurs dont 25 du Cirad), vous aurez pour mission de confronter le contenu des politiques agricoles avec les processus de transformation des économies rurales africaines afin de mettre en exergue les blocages qui limitent les effets attendus de ces politiques et d’alimenter le débat sur les orientations de politique agricole au sein des administrations nationales, régionales et des institutions de développement bi- et multilatérales.
Cette mise en perspective des dynamiques rurales et des objectifs de politiques agricoles reposera sur une solide capacité d’analyse des processus de transformation des économies rurales à l’échelle des ménages ruraux et des méso-systèmes (territoires, filières) par une maîtrise de méthodes quantitatives et qualitatives.
Vous serez en mesure : 1/de mobiliser ces résultats pour débattre sur, et critiquer les référentiels qui fondent les politiques agricoles (y compris les outils et modèles à partir desquels ces politiques sont conçues) et leur articulation avec les objectifs de développement durable et les trajectoires de transformation structurelle à l’échelle macro-économique, 2/de concevoir des projets de recherche et de répondre aux demandes d’expertises au sein d’une équipe multidisciplinaire comprenant des économistes, géographes, sociologues et politistes.

Lieu d’affectation

France – Montpellier (un à deux ans) puis Afrique subsaharienne

A noter que l’affectation dans des pays du sud est une forme privilégiée de la recherche au Cirad. Après une première affectation à Montpellier, d’autres affectations en France ou à l’étranger seront envisagées.

Profil souhaité

  • Thèse de doctorat en économie – économie rurale ou économie du développement
  • Maîtrise des outils d’analyse quantitative pour le traitement et l’analyse des données
  • Une expérience dans l’implication et éventuellement le montage d’au moins un projet de recherche dans un pays en voie de développement en lien avec des enjeux de politiques agricoles
  • Une première expérience d’interactions avec des entités nationales de formulation de politique agricole et/ou de travail dans un organisme de développement bi ou multilatéral serait un plus
  • Aptitude à travailler en équipes pluridisciplinaires
  • Capacité à s’adapter à des situations culturelles variées.
  • Capacité rédactionnelle avérée et capacité à travailler en langue anglaise (écrite et orale) exigée

Contraintes du poste

  • Mobilité nécessaire pour une affectation dans un pays d’Afrique de l’ouest et du centre à moyen terme
  • Travail prolongé sur écran
  • Missions en milieux tropicaux

emploi cirad économiste politiques agricoles

Fraudes, Frontières et Territoires

“Fraudes, Frontières et Territoires”, un appel pour un colloque international qui prendre place au sein du Ministère de l’Économie et des Finances les 23-24 novembre 2017.

Appel Fraudes, Frontières et Territoires

Consubstantielle de nos économies contemporaines, la fraude sous toutes ses formes  (fraude fiscale, contrefaçon, contrebande, etc.) conduit à douter des capacités de contrôle des États et de l’utilité des frontières qui les séparent. Elle sape les fondements du consentement à l’impôt et provoque la défiance à l’égard des autorités politiques. Sa banalisation prive les États de leurs capacités d’intervention, étend les zones de non droit et accroît les inégalités.

Les déclarations d’intention pour lutter contre ces fléaux ne manquent pas ; les projets d’harmonisation fiscale et de renforcement des instances du contrôle et de lutte contre les paradis fiscaux ou contre la contrefaçon se succèdent, entraînant parfois des résultats très positifs. Mais les changements techniques les plus récents, qu’il s’agisse de la financiarisation, de la dématérialisation des communications, de la systématisation des containers ou bien encore de l’ouverture de nouvelles zones de commerce, participent au développement des pratiques illicites.

Le montant actuel des détournements de richesses liés aux trafics frauduleux est d’une importance inégalée, mais la fraude est un fait social aussi ancien que les prélèvements fiscaux. Dès l’Ancien Régime, elle peut aussi résulter de la méconnaissance de dispositifs réglementaires souvent complexes. Depuis une trentaine d‘années, plusieurs recherches, ouvrages et colloques ont éclairé les temporalités de la fraude fiscale et douanière, spécifié les délits selon la conjoncture politique et économique, cerné le moment de l’infraction, souligné le caractère contestataire de la fraude et pointé les caractéristiques et les pratiques des contrevenant et des agents du contrôle et de la répression.

Il reste à mieux intégrer l’étude de ces comportements illicites dans les dynamiques de l’économie, pour cerner davantage les motivations des acteurs et en faire une variable explicative de la structuration du marché et des échanges. L’enjeu n’est plus seulement d’étudier la fraude pour elle-même, mais d’en tirer des informations sur le système qui la produit. Dans cette optique, la question de l’espace dans lequel se développent ces comportements illicites (l’Europe, par exemple), celle de leurs logiques de territorialisation, de leurs échelles (internationales, nationales, régionales, etc.) et l’analyse plus fine de certains de leurs lieux de prédilection, qu’ils soient géographiques (ports, zones frontalières) ou professionnels (finance de marché), ou de leurs conjonctures de prédilection (crises de toutes natures, guerres, occupations, etc.) sera centrale.

Nous souhaitons aborder la fraude comme un processus qui rétroagit sur son environnement, ce qui suppose de l’examiner dans des configurations historiques, culturelles et géographiques diversifiées. Il faudra croiser les échelles d’analyse des praticiens de la lutte contre la fraude, des chercheurs confirmés ou non, provenant de différents champs disciplinaires, mais aussi des archivistes et des responsables de musées des douanes, dont les ressources sont indispensables. Les économistes, les sociologues et les psychologues cherchent à évaluer (au sens de la mesure et au sens de l’analyse des comportements et des motivations) le phénomène et son impact, les juristes définissent le périmètre de la légalité et ses transformations, les spécialistes des sciences de gestion s’intéressent aux organisations publiques et privées, les médecins analysent l’effet des trafics de médicaments sur la santé publique, les chimistes permettent de prendre en compte les évolutions des moyens des douaniers, les informaticiens, les politistes apportent d’autres éclairages. Chacun est conscient de la nécessité de s’enrichir des points de vue des autres disciplines pour saisir la complexité du phénomène et de ses implications.

Situer le processus de la fraude dans les dynamiques de l’économie suppose de saisir les motivations des acteurs de l’illicite et de s’intéresser aux limites entre le licite et l’illicite, à ceux qui les définissent et qui les légitiment et à ceux qui les transgressent. Il s’agit aussi de faire intervenir des « praticiens » de la lutte contre la fraude afin de croiser plusieurs échelles : celle, micro, du terrain, celle, macro, de la décision politique, et celle, méso, des syndicats de douaniers, des corps du contrôle fiscal.

Pour réunir tous ces intervenants autour d’une thématique aussi large, il paraît important d’adopter un thème fédérateur qui pourrait être celui des frontières et de leur rôle dans les dynamiques de l’économie. Il s’agit d’aborder la fraude à travers son inscription dans les territoires, privilégiant l’étude des limites, des bornes géographiques ou professionnelles inscrites dans les paysages, mais aussi des barrières psychologiques qui aboutissent ou non au contournement de la norme. Ce colloque a vocation à construire une  synergie entre les approches disciplinaires et à mettre en évidence des liens entre les échelles d’analyse proposées dans les communications.

Plusieurs niveaux d’analyse suscitent différentes questions dont la liste n’est pas exhaustive. À l’échelle macro-économique tout d’abord : existe-t-il des territoires plus propices que d’autres à la fraude ? Dans quelle mesure la présence d’une frontière politique incite-t-elle à la fraude ? Quels sont les effets du déplacement de cette frontière ou des changements des réglementations fiscales et douanières ? Existe-t-il des configurations économiques plus favorables à la fraude ? Dans quelle mesure ces conditions contribuent elles à la formation ou au contraire à l’effritement du marché national, à l’accélération des échanges ?

D’autres questions se posent à l’échelle micro et méso du phénomène et renvoient à sa dimension socioéconomique : comment la fraude s’inscrit elle dans les trajectoires biographiques de ceux qui franchissent la limite de la légalité ? S’agit-il d’une stratégie de survie du groupe ou de l’individu ? Pourquoi certains résistent ils à la tentation de frauder ? Dans quelle mesure ces comportements sont-ils induits par une pression macro-économique ou sociale ? 

Les interventions de collègues étrangers seront bienvenues pour débattre plus largement de la question.

Les propositions de communication sont à envoyer avec un titre et un résumé d’une page maximum accompagnés des nom et prénom, statut et institution de leurs auteurs ainsi que d’une brève biographie de 10 lignes maximum contenant une ou deux publication éventuellement. La date limite de réception des propositions est fixée au 30 juin 2017. Les auteurs des communications retenues seront avisés avant la mi-août  2017 et leur texte sera attendu pour le début de novembre 2017.

Ces propositions sont à adresser à beatrice.touchelay@free.fr avec Fraude en objet, toute question peut être posée à cette adresse mail

Contact :
Béatrice Touchelay, professeure d’histoire contemporaine
Univ. Lille, CNRS, UMR 8529-IRHiS-Institut de Recherches Historiques du Septentrion, F-59000 Lille, France
http://irhis.recherche.univ-lille3.fr/0EC-Touchelay.html

Composition du comité scientifique

  • Aprile Sylvie, histoire, université de Lille
  • Bazar Cécile, économie, université de Montpellier
  • Blancheton Bertrand, économiste, université de Bordeaux
  • Blary-Clément Édith, juriste, université de Lille
  • Blayac Thierry, économiste, université de Montpellier.
  • Bonein Aurélie, économiste, université Rennes 1
  • Cardoni Fabien, histoire, IGPDE-IDHES
  • Campion Jonas, histoire, IRHiS-Lille, UCL Louvain-la-Neuve
  • Chambost Isabelle, sciences de gestion, CNAM Paris
  • Chatriot Alain, histoire, IEP Paris
  • Conchon Anne, histoire, université Paris1
  • Danjean Claude, histoire, université de Perpignan
  • Denys Catherine, histoire, université de Lille
  • Galeano Diego, histoire, Pontificia Universitade Catolica of Rio de Janeiro Brazil
  • Huret Romain, histoire, EHESS Paris
  • Laffort  Emmanuel, sciences de gestion
  • Lambert Jerman, sciences de gestion, HEC Montréal
  • Lebrun Nicolas, géographe université d’Artois
  • Leroy Marc, sociologue, vice-président de la Société française de finances publiques, université de Reims
  • Ligier-Belair Philippe, sociologie, IEP Lille
  • Margairaz Michel, histoire, université Paris1
  • Marty Nicolas, histoire, université de Perpignan
  • Michaël Girardin, histoire ancienne
  • Montenach Anne, histoire, université Aix-Marseille
  • Muller Yvonne, juriste, université Paris X-Nanterre
  • Pellier Karine, économiste  IE CNRS, LAMETA.
  • Pons Jean-Baptiste, sociologie, Centre de sociologie de l’innovation Ecole des Mines, Paris
  • Schiller Sophie, juriste, université Paris Dauphine
  • Spire Alexis, sociologie, CNRS Paris
  • Touchelay Béatrice, histoire, université de Lille

Économie et lien social

L’Association des Économistes Catholiques (AEC) et Amitié Politique organisent le samedi 25 mars après-midi à Paris un colloque sur le thème “Économie et lien social”.
Le programme, les intervenants, les horaires, le lieu et enfin un lien vous permettant de vous inscrire en ligne. Je précise que l’inscription préalable est obligatoire, mais, bien entendu, totalement gratuite.

Samedi 25 mars 2017
14H15 – 18h30

ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris

Conférence d’ouverture :

Mgr Eric de Moulins-Beaufort
Évêque auxiliaire de Paris

Table ronde #1 : Lien social et entreprise 

L’entreprise est essentielle au lien social. Elle est le cadre habituel du travail, qui est, avec la famille, le lieu le plus important où s’épanouit d’une façon pratique le lien social entre les hommes; et c’est principalement à partir des liens tissés entre les hommes dans le travail, et de la façon dont l’entreprise les organise, que dérivent à la fois la production de celle-ci (dans sa quantité, sa qualité et son utilité), son profit (dans sa quantité et sa répartition), et la santé économique (ou pas) de son écosystème (fournisseurs, clients, prestataires, etc…). Cependant le développement de l’économie moderne, la mondialisation, et aussi une certaine conception matérialiste du travail, influent aujourd’hui considérablement sur les rapports intra-entrepreneuriaux, sur le type de produits créés par l’entreprise, sur la répartition de ses profits et sur son écosystème. Trois questions se posent alors :

  • Le fonctionnement de l’entreprise d’aujourd’hui est-il « bon » ? Favorise-t-il le développement harmonieux du lien social ?
  • Si ce n’est pas le cas, quelles sont les causes de ce dysfonctionnement ?
  • Quelles sont les solutions possibles pour y remédier ?

Intervenants :

Joseph Thouvenel
Vice-président de la CFTC

Vanessa Mendez
Consultante, ex- Secrétaire Générale du Positive Economy Forum

Michel Hervé
Président-fondateur du Groupe Hervé

François Martin
Consultant & membre fondateur d’Amitié Politique

Table ronde #2 : Lien social et subsidiarité

Créer des liens, les entretenir, les activer, requiert une certaine proximité. Les grands systèmes créent entre acteurs des liens impersonnels : je ne connais pas la personne qui me facture mon électricité ! Les liens se personnalisent dans des cadres plus restreints : la famille, l’entreprise ou telle subdivision de l’entreprise, le cercle d’amis, l’association, etc.  Le principe de subsidiarité consiste à privilégier ce qui est à taille humaine lorsque le recours direct à de très grandes organisations ne s’impose pas. Il découle largement de l’importance reconnue au lien interpersonnel, et celui-ci se porterait beaucoup mieux si ce point important de la « doctrine sociale » de l’Église inspirait davantage tout un chacun, à chaque niveau de responsabilité.

Intervenants :

Jacques Bichot
Economiste et membre fondateur d’Amitié Politique

Jean-Yves Naud
Économiste et président de l’Association des Économistes Catholiques (AEC)

Pierre de Lauzun
Délégué général de l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI) et ancien Directeur général délégué de la Fédération Bancaire Française (FBF)

Jean-Baptiste de Foucauld
Ancien commissaire au plan et coordinateur du «Pacte Civique

Conférence de clôture

François de Lacoste Lareymondie
Président fondateur d’Amitié Politique

Inscription & réservation :

Adresse : ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris
Entrée gratuite – libre participation sur place
Inscription en ligne : Cliquez ici
Informations par mail à : amitiepolitique@gmail.com

lien social association des économistes catholiques

D’adhérent à responsable syndical, quelles évolutions dans l’engagement des salariés syndiqués ?

En 2013, 11 % des salariés âgés de 18 à 65 ans déclarent adhérer à une organisation syndicale, 30 % d’entre eux participent régulièrement aux activités de leur syndicat, alors qu’un peu plus de 50 % n’y ont jamais pris part ou très rarement.

Qui sont les syndiqués ?

Les syndiqués les plus engagés sont plus âgés, moins diplômés et plus souvent ouvriers, que la moyenne des salariés adhérents. En dépit d’un taux de syndicalisation moins élevé que dans la fonction publique, les syndiqués du secteur marchand sont en proportion plus engagés.

Les salariés syndiqués participent plus souvent aux élections professionnelles et aux conflits du travail. Cette plus grande implication dans des causes collectives dépasse les limites de l’entreprise. Ils déclarent plus souvent être membres d’associations caritatives, de défense des droits et intérêts communs, de protection de l’environnement ou de partis politiques. Ils participent plus fréquemment à des activités bénévoles.

Entre 1983 et 2013, la part des adhérents qui participe régulièrement aux activités syndicales a sensiblement diminué dans un contexte de repli de la syndicalisation et l’adhésion intervient de plus en plus tardivement au cours de la carrière. Cette moindre attractivité pour l’engagement syndical va de pair avec un fort recul de l’adhésion à d’autres associations qui marquent un engagement citoyen. Pour autant, les syndicats de salariés comptent plus d’adhérents que la plupart des autres organisations.

Détail de l’étude Dares

syndiqués

Déficit commercial record : la France doit davantage s’appuyer sur ses PME dixit la CPME

En janvier 2017, le commerce extérieur a atteint un niveau record de déficit commercial sur un seul mois à -7,9 Mds €. L’appareil exportateur français est de plus en plus concentré sur quelques grandes entreprises. Moins de 125.000 entreprises françaises ont exporté en 2016 dont plus de 20.000 sont des primo exportateurs, et ce chiffre est en baisse par rapport à l’année précédente. Il est impératif d’inverser cette tendance avec de vrais projets. La question de la compétitivité des PME françaises se pose et ce au-delà des coûts, en termes de positionnement et de montée en gamme.

Il s’agit là d’un enjeu majeur pour les années à venir

En 2016, la CPME a organisé des missions en Iran, Russie, Tunisie, Maroc. En 2017 elle accompagnera des chefs d’entreprise en Côte d’Ivoire, en Iran, au Vietnam, au Portugal pour nouer des contacts et faire découvrir aux PME les opportunités d’affaires. Mais cela ne saurait suffire.

Aussi la Confédération des PME dans ses 89 propositions pour les TPE/PME, adressées aux candidats à la Présidence de la République, préconise des mesures pour encourager les entreprises à se tourner vers l’export mais aussi pour renforcer celles qui produisent en France. Fonds propres des PME, baisse du coût du travail, allègement de la fiscalité, des normes et règles administratives, réciprocité des relations commerciales, sont notamment au menu pour agir à court et moyen terme.

Le déficit commercial n’est pas inéluctable

Proposition N°10 : Ramener l’Impôt sur les Sociétés (IS) à 25%, taux moyen en Europe. Le Royaume Uni a ainsi diminué son taux d’IS de 15 points en 7 ans. Au-delà du handicap que cela constitue pour nos entreprises, le taux d’IS est un des points clés de l’attractivité fiscale d’un territoire.

Proposition N°11 : Instaurer un taux réduit d’IS pour la fraction des résultats réintégrés au capital des PME pour favoriser, par effet de levier, le financement et donc l’investissement.

Proposition N°14 : Inciter les PME à se tourner vers l’export en élargissant le champ du crédit impôt export aux salaires des salariés dédiés à l’export.

Proposition N°15 : Mettre en place sur le modèle du Crédit Impôt Recherche (CIR) un Crédit Impôt Production (CIP) pour soutenir les entreprises qui maintiennent ou montent des chaines de production en France.

Proposition N°38 : Ouvrir des “exonérations administratives” lorsqu’un projet français est concurrencé par un produit étranger non soumis aux obligations en vigueur dans notre pays.

Proposition N°44 : Fusionner les allègements de cotisations patronales existants en un dispositif unique remplaçant tout à la fois la réduction générale Fillon, le CICE et les allègements du Pacte de Responsabilité. En lieu et place les cotisations patronales partant de 0 au niveau du SMIC seraient progressives jusqu’à 3,5 SMIC.

Proposition N°60 : Instaurer un principe de réciprocité dans les relations commerciales de l’Union Européenne. Les entreprises appartenant à des pays dont les marchés sont restreints ou fermés aux entreprises européennes ne doivent pas pouvoir accéder librement aux marchés européens.

Proposition N°61 : Veiller au respect de la réglementation communautaire de la part des entreprises des pays tiers qui interviennent sur le marché intérieur. Combattre ce dumping réglementaire n’est pas simplement une question d’équité. Il y va aussi de la sécurité des consommateurs.

Pour lutter contre le déficit commercial, Michel Leclerc lance également un appel aux candidats à la présidentielle.

Déficit commercial CPME

JHMO 2017 – 22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations

Organisée les 22, 23 et 24 mars 2017 au  Paris les 22e Journées d’Histoire du Management et des Organisations – JHMO 2017 – traitent cette année d’une double thématique : “Biographies et histoire du management”.

JHMO

Organisé par :

  • l’AHMO (Association pour l’histoire du management et des organisations)
  • le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers)
  • le LIRSA (Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l’action, EA 4603)
  • le laboratoire HT2S (Histoire des technosciences en société,
  • EA 3716)

Programme
Cnam – 2, rue Conté, 75003 Paris

Première journée du jeudi 23 mars 2017
MATINEE
8h30 Accueil des participants                                                
9h00 – 10h15

 

OUVERTURE DU COLLOQUE Olivier FARON, administrateur général du Cnam

Jean LAINE, directeur du Lirsa, Cnam &
Jean-Claude RUANO-BORBALAN, directeur du laboratoire HT2S, Cnam

Éric PEZET, président de l’AHMO

CONFERENCES INAUGURALES Marc NIKITIN, Université d’Orléans,
Taylor, Fayol, Herbert Simon et les principes du management.
  Claudine FONTANON & André GRELON, EHESS, Les professeurs du Cnam à l’époque des Trente Glorieuses : une approche biographique.
10h30 – 12h00 Séances en ateliers
Atelier 1 : Cahiers d’histoire du Cnam.
Les professeurs du Cnam et la comptabilité : des économistes aux gestionnaires (1819-1993)

Présidé par : Alain BURLAUD, Cnam            

Régis BOULAT, Université de Haute-Alsace, France Jean Fourastié, « un professeur pur ? ».
Béatrice TOUCHELAY, Université de Lille, France André Brunet (1906-1996), une carrière d’inspecteur des finances consacrée à la comptabilité privée.
Jean-Guy DEGOS, Université de Bordeaux, Yves LEVANT, Université de Lille & Laurence MORGANA, Cnam, France Claude Pérochon : l’enseignement modulaire appliqué à la dynamique de la comptabilité. 
Atelier 2 : Médias, mentalités et management

Présidé par : Jean-Michel SAUSSOIS, ESCP Europe

Anne PEZET, HEC Montréal, Québec La constitution du management au Québec à travers le journal Les Affaires de 1928 à 1933 : influences, résistances, substance.
Catherine VUILLERMOT, Université de Bourgogne Franche-Comté, France La biographie à partir des nécrologies d’hommes d’affaires : Un révélateur des valeurs et des mentalités d’une époque (L’exemple des 4 générations de Schneider : 1845-1960).
Yves SOULABAIL, IDRAC Business School, France Rerum Novarum comme source d’un nouveau paradigme du management : le cas des Centres Distributeurs E. Leclerc.

 

Première journée du jeudi 23 mars 2017
APRES-MIDI
13h30 – 15h30 Séances en ateliers (suite)
Atelier 3 : Figures d’entrepreneurs

Présidé par André GRELON, EHESS     

Adrien Jean-Guy PASSANT, Université Paris I Panthéon Sorbonne, France Reforger l’identité organisationnelle par le récit biographique : la vie d’Adolphe Blanqui, directeur d’école de commerce.
Valérie BAROTEAUX, EHESS, France Robert Owen (1771-1858) : Itinéraires d’un industriel biographié.
Bruno EVANS, Université de Toulouse, France Justin Acher (1714-1792), du marchand de jais de Sainte-Colombe au “Secrétaire du roi du Grand collège”. Quelles furent les modalités de l’ascension socio-économique de cet entrepreneur né au pied des Pyrénées.
Marc-Daniel SEIFFERT, Université de Reims, France Les trajectoires opposées de deux dirigeants de l’industrie aéronautique française : Marcel Dassault versus Henri Ziegler. Les deux faces du “Colbertisme aéronautique”.
Atelier 4 : Des personnages hauts en couleur

Présidé par Claudine FONTANON, EHESS

Héléna KARJALAINEN, Ecole de Management de Normandie, France Bronislaw Malinowski, ethnographe et homme de terrain engagé. Anthropologue britannique d’origine polonaise (1884-1942).
Denis MALHERBE, France Robert Michels (1876-1936) : Retours sur le parcours équivoque d’un théoricien de l’oligarchie organisationnelle.
Béatrice TOUCHELAY, Université de Lille, France De Francis-Louis Closon à Edmond Malinvaud : le directeur général de l’INSEE, Résistant et Savant face au politique (1946-1983).
Christine DATTIN, Ecole de Management de Normandie, France Lucien Bailly (1871 – x) : chevalier blanc des actionnaires minoritaires ou simple spéculateur ? Une petite histoire de l’activisme des actionnaires minoritaires au début du XXème.
deuxième journée du vendredi 24 mars 2017
MATINEE
8h30 Accueil des participants                                        
9h00 – 10h30 Séances en ateliers
Atelier 5 : Itinéraires familiaux et entrepreneuriaux

Présidé par Patrick FRIDENSON, EHESS                                       

Sophie MIGNON, Université de Mont pellier, France, Elisabeth WALLISER, Université de Nice, France & Roland PEREZ, Université de Montpellier, France, Itinéraires familiaux et évolution des entreprises – l’exemple des familles Carasso, Riboud et du groupe Danone.
Éric GODELIER, Ecole Polytechnique, France Revisiter le modèle de l’entreprise managériale de A. Chandler. Deux trajectoires de familles indiennes : les Tata vs les Mittal.
François BOBRIE, Université de Poitiers, France L’invention de « l’hypermarché », une histoire de familles : les dimensions biographiques de la naissance de Carrefour de 1945 à 1963.
Atelier 6 : La biographie en Sciences de gestion, méthodes et apports

Présidé par Muriel LE ROUX, IHMC, ENS

Nicolas PRAQUIN, Université Paris Sud, France Historiographie, épistémologie et méthodologie du genre βίος. Ses apports possibles aux sciences de gestion.
Nicolas GUILHOT, IFROSS – Université Jean Moulin Lyon 3, France Pour une approche collaborative d’une prosopographie des Sciences de gestion en France.
Eve LAMENDOUR, Université de La Rochelle, France L’histoire qui affecte. Les autobiographies familiales.
11h00 – 12h30 Séances en ateliers
Atelier 7 : Les principes comptables dans l’histoire et leur interprétation

Présidé par : Bernard COLASSE, Paris Dauphine                           

Michel GLADU, Cnam, France L’établissement des comptes au XVIIIe siècle : une comparaison avec les règles et pratiques actuelles françaises.
Pierre LABARDIN, Paris Dauphine, France & Lambert JERMAN, HEC Montréal, Québec Du pouvoir visuel des nombres comptables : les apports de la phénoménologie d’Husserl.
Benjamin DI GENNARO, Véronique BLUM, Université Grenoble-Alpes, France Le règlement ANC 2014-05 : une innovation comptable historique. 
Atelier 8 : Biographie et vérité

Présidé par Yannick LEMARCHAND, Université de Nantes

Cédric POIVRET, Université Paris-Est, France Les gestionnaires français connaissent-ils leur histoire ? Quelques réflexions sur l’histoire de la pensée managériale française, et son faible développement chez les chercheurs en science de gestion.
Sylvain AUDUREAU, ESDES, Ecole de commerce de l’Université Catholique de Lyon, France L’entrepreneur dévoilé par son récit.
David ALEXANDER, Department of Accounting, Business School, University of Birmingham UK The accountant as a nobody (le comptable et ses fausses illusions).
deuxième journée du vendredi 24 mars 2017
APRES-MIDI
14h30 – 16h00 Séances en ateliers (suite)
Atelier 9 : Evolution de méthodes de gestion

Présidé par Alain MICHEL, Université Paris Sud                            

Isabelle CHAMBOST, Cnam & Nicolas PRAQUIN, Université Paris Sud, France Les voies d’institutionnalisation d’un outil de gestion interne. Retour sur les impensés du tableau de financement.
Marion DEMONTEIL, Paris Dauphine, France Les inspecteurs font-ils une inspection ? Etude de l’inspection générale des affaires culturelles (1959-2016) à partir de la prosopographie des inspecteurs généraux.
Irina PALADI, Pierre FENIES, Eric PEZET, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France The evolution of management control in a transition contexte. A moldovan case study. 
Rémi BOURGUIGNON, Université Paris Panthéon Sorbonne, France & Mathieu FLOQUET, Université de Lorraine, France When a union strategy meets a business strategy: the union voucher and the financing of French unionism.
Atelier 10 : Biographies de grands auteurs comptables

Présidé par LUC MARCO, Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité

David ALEXANDER, Department of Accounting, Business School, University of Birmingham UK, Roberta FASIELLO, Department of Economics, Management, Mathematics and Statistics, University of Salento, Italy & Francesco GIACCARI, Department of Economics, Management, Mathematics and Statistics, University of Salento, Italy Gino Zappa, 1879-1960; An academic Biography.
Eddy FELIX, Expert-comptable, Belgique Hector Blairon : L’unification des méthodes de comptabilité et de calcul des prix de revient (1944).
Didier BENSADON, Paris Dauphine, France André Cibert (1912-2001) : Pionnier de l’enseignement et de la recherche en contrôle de gestion en France.
   
           

 

Santé mentale et travail

Les formations sanitaires et sociales de l’Université d’Évry Val d’Essonne (LP service à la personne et DEUST Travail social) participent comme chaque année, aux semaines nationales d’information sur la santé mentale (SISM) en organisant une journée sur le thème 2017 : « Santé mentale et travail ».

Cette manifestation gratuite et ouverte à tout public se tient à l’Université d’Évry (91) le 16 mars 2017 de 9h à 17h

Elle se tient en partenariat la MGEN et l’UNAFAM

Cette journée se décompose en deux parties :

  • Le matin : deux tables animées par des acteurs du handicap et de la santé mentale
  • L’après-midi : un spectacle de théâtre interactif

Pour tout contact : Philippe Naszályi, philippe.naszalyi@univ-evry.fr – 0614253916

à propos de

Les formations sanitaires et sociales de l’Université d’Evry

Le DEUST travail social est une formation généraliste qui permet de trouver un emploi immédiat ou aide à une poursuite d’études souvent en LP.

La formation à la médiation et la préparation au Certificat National de Compétences (CNC) de délégué aux prestations familiales sont inclus dans ce diplôme, et renforcent la professionnalisation pour offrir des débouchés en liaison avec ce secteur du travail social qui est multiforme par ces acteurs et par les structures qui emploient.

Les deux parcours spécialisent les diplômés autour de deux axes :

  • médiation urbaine et sociale qui correspond plus aux profils de l’apprentissage en collectivité locale et associations ;
  • médiation éducative et sportive qui correspond à la demande de plus en plus importante de contrats en milieu scolaire pour des postes d’éducateur en école, collège et de plus en plus en internat, avec des publics souvent difficile

La LP Service à la Personne Cette formation est unique en France par la complémentarité des 3 pôles d’enseignement : droit et gestion, appréhension des pathologies et santé, et management et création de structures. Les trois pôles de formation permettent d’accomplir trois familles de métiers :

1/ Métiers de Tuteur, Curateur, Délégué aux prestations familiales. La LP MAP permet en plus, de valider dans le cursus, selon les conditions prévues à cet effet, les 3 certificats nationaux de compétence (CNC) de mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MAJ et MJPM) et de délégué aux prestations familiales (DPF).

2/ Le référent d’intervention et de coordination soit dans le cadre environnant le patient, soit dans celui d’un service dans un organisme ou un établissement.

3/ Le management des équipes et des hommes dans les structures de l’Aide à la Personne : http://deust.hautetfort.com/fiches-diplomes-en-alternance/

Les SISM : semaines nationales d’information sur la santé mentale

Les SISM sont un moment privilégié pour réaliser des actions de promotion de la santé mentale. Ces semaines sont l’occasion de construire des projets en partenariat et de parler de la santé mentale avec l’ensemble de la population.

Les cinq objectifs des SISM

  1. SENSIBILISER le public aux questions de Santé mentale.
  2. INFORMER, à partir du thème annuel, sur les différentes approches de la Santé mentale.
  3. RASSEMBLER par cet effort de communication, acteurs et spectateurs des manifestations, professionnels et usagers de la santé mentale.
  4. AIDER au développement des réseaux de solidarité, de réflexion et de soin en santé mentale.
  5. FAIRE CONNAÎTRE les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité.

Santé mentale

Première Ecole d’Eté Européenne sur l’Economie Solidaire

C’est dans le cadre de la première école d’été européenne sur l’économie solidaire qu’est posée la question : peut-on promouvoir un agenda commun pour l’économie solidaire en Europe ?

4 – 8 septembre 2017, CES-Lisboa (Picoas Plaza, Rua Viriato – 13, Lojas 117/118)

Applications ouvertes jusqu’au 20 avril 2017

Organisation : Centre d’Études Sociales de l’Université de Coimbra

L’économie solidaire couvre un large éventail d’initiatives et d’organisations qui cherchent à établir des relations économiques et sociales fondées sur des intérêts communs, l’entraide et la participation démocratique.

Pour l’économie solidaire dans le monde entier

Le fait qu’elle constitue une réalité émergente dans le monde entier nous amène à cerner en particulier les points communs et les différences entre les modalités que l’économie solidaire a pris en Europe et sur d’autres continents, afin de mettre en évidence la multiplicité et la diversité de ces expériences et, en même temps, réfléchir sur la possibilité de construire un programme de dialogue entre les chercheurs et les militants de différents pays, visant à une plus grande visibilité de l’économie solidaire. Cette École d’Été bénéficie d’un important soutien des partenaires nationaux (ISCTE, Réseau Portugais d’Économie Solidaire, Association des Études Économiques de l’Atlantique) et internationaux (RIPESS – Économie Solidaire en Europe, Collège d’Études Mondiales de Paris).

 

l'économie solidaire CES-Lisboa

DFCG : livre blanc sur les meilleures pratiques de pilotage des Services Publics

La DFCG identifie et publie dans son livre blanc les meilleures des pratiques en matière de dispositif de pilotage de la performance dans les organisations publiques.

La performance des services publics est un sujet récurrent, dans le débat public pour la DFCG

Au-delà des annonces politiques, cette question concerne les professionnels de la performance publique : les dirigeants et managers des organismes publics et les responsables des fonctions finance-gestion du secteur public.
A la tête d’administrations centrales ou déconcentrées, de collectivités locales, d’hôpitaux ou d’établissements publics, ils doivent mettre en place les méthodes, les processus, les indicateurs, la culture qui permettent d’orienter l’action publique vers davantage de performance.

Avec son groupe «Services Publics», la DFCG a mené une étude rassemblant les meilleures pratiques, les exemples concrets de ce qui se pratique en matière de dispositif de pilotage de la performance dans les organisations publiques pour repérer et en promouvoir pour transposition, les outils et pratiques qui participent à installer une culture du pilotage de la performance de la dépense publique.

“Nous avons rencontré une dizaine de responsables de fonctions de gestion dans des organismes publics qui nous ont présenté leur propre expérience,” explique Philippe Baron, Vice-Président du groupe «Services Publics» de la DFCG et pilote de cette étude.” Nous en présentons ici la synthèse en dégageant les points forts de ces pratiques, mais également les aspects plus délicats sur lesquels il est possible de s’améliorer.”

Association de référence de tous les professionnels de la finance, la DFCG a pour mission et ambition d’enrichir professionnellement ses membres par l’échange d’idées et d’expériences et d’intervenir sur les problématiques financières et comptables.

“Notre étude n’a pas pour objet de confronter gestion publique et gestion privée ” souligne Emmanuel Millard, Président du groupe «Services Publics» de la DFCG et Directeur financier, des achats et des affaires juridiques et du contrôle interne d’Universcience ; “elle vise à montrer que ces objectifs de performance publique peuvent être atteints.”

Mettre en œuvre : une question de volonté politique

Véritable état des lieux du pilotage de la performance dans les services publics, ce Livre Blanc apporte un certain nombre de propositions qui permettront d’améliorer significativement l’efficacité de notre dépense publique.

Philippe Audouin, Président de la DFCG, souligne que si “ les méthodes sont désormais identifiées, il reste le plus difficile : leur mise en œuvre, qui ne relève plus de notre expertise, mais de volonté politique.”

Les contributeurs

Télécharger Le Livre Blanc

LE GROUPE DE TRAVAIL
Outre Emmanuel  Millard et Philippe Baron, ont apporté leur expertise et leur expérience au Livre Blanc :
– Véronique Fouque, Chef du bureau de la performance de la dépense publique et de la fonction financière, Ministère de l’Economie et des Finances
– Esther Veaux, directrice des affaires financières, Museum National d’histoire naturelle
– Michel Monier, Directeur Général Adjoint, UNEDIC

Avec les témoignages de

  • Yannick Wendling, Directeur de l’audit, du contrôle interne et de la gestion des risques, Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis
  • Guillaume Robert, Directeur Financier; François Desgardin, Directeur de la comptabilité; Dominique Frentz, sous-directeur Budget; Gaël Hilleret, chef du service partenariat et affaires transversales, Mairie de Paris
  • Laurianne Cruzol, adjointe au DAF; Emmanuel Berthenaud, responsable budget; Florence Gerard, responsable mission qualité; Cyrille Funes, mission qualité, INSERM
  • Mathias Emmerich, Directeur délégué Performance et sécurité, SNCF
  • M. Seillan, Directeur Financier, CNES
  • Monsieur Michaël Ohier, Directeur général Adjoint, en charge du réseau. Anciennement Directeur de la Performance, Pôle Emploi
  • Mme Veaux, Directrice des Affaires Financières, Museum National d’Histoire Naturelle
  • Commissaire général Thierry Levrier, Directeur Général Adjoint, Economat des Armées
  • Amélie Verdier, Secrétaire Générale, AP-HP

Le Livre Blanc est préfacé par Jacques Rapoport, Inspecteur général des Finances Ministère de l’Economie et des Finances. Ancien Président de RFF et de SNCF RESEAU et Président délégué de SNCF.

DFCG

 

BBA INSEEC lance Academ’Quiz

Les étudiants du BBA INSEEC de Bordeaux et de Lyon utilisent depuis près d’un mois, une web appli innovante : Academ’Quiz, la web appli qui repense les méthodes de révision. 

Avec Academ’Quiz BBA INSEEC aide les étudiants

Développée par Frédérique Channac-Nadal, Enseignant permanent au sein du BBA, cette appli, disponible sur PC, tablettes et smartphone, repense les méthodes de révision de façon ludique, interactive et participative. Devant traiter à terme l’ensemble des matières enseignées, ce jeu propose différents modes de révision, en solo ou en duel, avec des questions contenant du texte, du son ou des images, toutes rattachées à des fiches pédagogiques visant à approfondir les connaissances sur le thème abordé : micro- et macro- économie, culture générale, géopolitique, anglais, marketing, etc. Si des applications de quiz existent déjà, la variété des supports et des contenus est ici une première et séduit les étudiants qui sont de plus en plus nombreux à se connecter et à se mesurer les uns aux autres, au sein d’une même promotion ou entre campus.

Au‐delà de l’importance des révisions, répondre à des questions qui n’auraient pas été examinées en cours pour une des matières proposées permet à l’étudiant d’approfondir ses connaissances et de stimuler son envie d’apprendre. Chaque nouvelle connaissance est l’occasion d’aborder la question avec un enseignant ce qui favorise les échanges et dynamise les cours. Par ailleurs, les étudiants peuvent eux-mêmes devenir animateurs du jeu en proposant des questions et des fiches pédagogiques de révision, ce qui est aussi une autre manière de les inciter à participer activement tout en s’instruisant. Le jeu est donc conçu comme un jeu autoalimenté tant par les enseignants que les étudiants des différentes promotions du BBA INSEEC.

Academ’quiz est aussi un outil d’évaluation des connaissances puisque les points gagnés comptent dans la moyenne des partiels.

Cette appli répond aux enjeux de la transformation digitale et de l’innovation pédagogique des écoles du Groupe INSEEC, qui place ainsi l’utilisateur au centre de cette transformation. L’outil sera prochainement proposé aux autres écoles du Groupe.

Frédérique Channac-Nadal

Diplômée de Sciences Po Bordeaux, Frédérique Channac-Nadal est Docteur en Science politique et Relations internationales. Après avoir été consultante pour l’ONU et effectué des séjours d’échange académique à l’étranger (Institut Universitaire Européen de Florence, Italie, Université des Nations Unies au Collège de l’Europe à Bruges, Belgique), elle a intégré l’INSEEC et le BBA INSEEC à Bordeaux en 2007. Elle y dispense des cours de culture générale, de sociologie politique, de relations internationales, mais assure également la formation et le suivi des étudiants de quatrième année pour le mémoire de recherche appliquée de fin d’études. Chargée d’enseignements à Sciences Po Bordeaux, parallèlement à ses activités pédagogiques, elle poursuit des recherches sur la genèse de la gouvernance mondiale des migrations internationales, et sur l’évolution des interactions entre États, Organisations internationales et Organisations non gouvernementales dans ce domaine.

Academ’Quiz

20e Colloque International Etienne Thil

Le thème majeur du 20e colloque est celui du « commerce en profonde mutation ». Nous invitons toutes les communications – quelle que soit la discipline – à présenter des réflexions sur le commerce et la consommation qui permettront de nourrir mais aussi de renouveler notre analyse des processus stratégiques, décisionnels et opérationnels dans les organisations du commerce de gros et de détail. Anthropologues, économistes, géographes, juristes, historiens,  sémioticiens, sociologues, spécialistes de finance, logistique,  marketing, ressources humaines, comment appréhendons-nous les enjeux du  commerce suivants ? Quelles évolutions en matière d’expériences de  shopping, de concepts et formats, de stratégie des enseignes et des  réseaux, de gestion des canaux de distribution, de politique  d’assortiment, de prix, de merchandising ou de communication ? Quelles  évolutions de la gestion des réseaux de points de vente (forme  organisationnelle, marque, système d’information, ressources  humaines) ? Quelle est la place du commerce dans la société, le  territoire, la ville, le quartier, ou encore la famille ? Quid des liens  entre identité et commerce, plaisir et commerce, éthique et commerce ? En quoi, et comment, les 20 dernières années nous invitent-elle à  (re)penser le commerce, la distribution et la relation marchande ?

Dates-clés prévisionnelles

  • 21 Février 2017 : date d’ouverture des soumissions en ligne
  • 21 avril 2017 : date limite des soumissions en ligne
  • 9 juin 2017 : date de notification des décisions aux auteurs
  • 9 juillet 2017 : date limite de soumission des communications modifiées

Formats des soumissions

  • Communication courte, en français ou anglais, de 7 pages maximum présentant une recherche aboutie ou une recherche en cours
  • Candidature au prix de thèse multidisciplinaire en distribution, sur la base d’un résumé de la thèse en 5 pages, d’un CV et du rapport de soutenance.
  • Soumission électronique via https://thil2017.sciencesconf.org/

Principales nouveautés 2017

  • La remise de prix « Thil d’or, d’argent et de bronze » Les trois meilleures thèses et les trois meilleures communications seront présentées en séance plénière, et récompensées par un Thil d’or, Thil d’argent et Thil de bronze. Les Thil d’or recevront un prix de 1000€. • L’accueil de personnalités du commerce de premier plan Parmi elles, nous aurons notamment le plaisir d’accueillir Sébastien Badault, Directeur Général d’Alibaba France.
  • Des moments festifs pour les 20 ans
    Nous célébrerons toutes celles et ceux qui ont contribué depuis 20 ans au succès du colloque.

Présidence du Comité Scientifique

Karine Picot-Coupey, IGR-IAE Rennes, Université de Rennes 1, CREM UMR CNRS 6211

Lieu du Colloque

Institut du Marketing et du Management de la Distribution (IMMD)
651 avenue des Nations Unies, Roubaix.

Le guide des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS

Le Conseil supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire vient d’adopter le guide des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS ainsi qu’un rapport Égalité Femmes-Hommes

Dans le cadre des missions confiées à cette instance par la loi de 2014 relative à l’ESS, le Conseil supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS) a élaboré deux rapports qu’il a adoptés ce jour.Le premier, un « guide définissant les conditions d’amélioration continue des bonnes pratiques des entreprises de l’ESS » a déjà été présenté lors du CSESS de juin dernier. Il a depuis fait l’objet d’une phase d’expérimentation de la part de quelques entreprises volontaires.

Pour la Commission « gouvernance » qui a produit ce rapport, l’objectif était de travailler entre familles de l’ESS à développer un cadre global souple, profitable au changement d’échelle des entreprises de l’ESS.

A travers ce guide dédié aux entreprises de l’ESS, il s’agit donc de valoriser les bonnes pratiques existantes au sein de ces organisations, sous forme de « soft law », définie par les acteurs eux-mêmes, dans leur propre intérêt.

Le guide des bonnes pratiques a été pensé pour instiller l’idée que, dans les entreprises de l’économie sociale et solidaire, les valeurs et les pratiques devaient être en progrès constant.

Par ailleurs, l’article 4-V de la loi sur l’économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014 prévoit que le CSESS est chargé d’établir, tous les trois ans, un rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ESS et de formuler des propositions pour :

  • assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’ESS, en permettant notamment une meilleure articulation entre la vie personnelle et professionnelle des salarié(e)s
  • favoriser l’accès des femmes à tous les postes de responsabilité, de dirigeant(e)s salarié(e)s comme de dirigeant(e) s élu(e)s ;
  • assurer la parité entre les femmes et les hommes dans toutes les instances élues des entreprises de l’ESS.

Aussi, 11 propositions ont été formulées par la Commission « Egalité Femmes-Hommes »  dont la première consiste à satisfaire l’objectif d’une représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les instances dirigeantes élues des entreprises de l’ESS, égale au moins à 40% des sièges attribués à chaque sexe.L’ensemble de ces propositions concernent à la fois les modes et pratiques de gouvernance de l’ESS, l’égalité dans l’emploi et les métiers, la création d’entreprises et initiatives au féminin, et enfin, les moyens qui peuvent être envisagés pour rassembler, soutenir et dynamiser les ressources existantes pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ESS.

À l’ordre du jour également, un projet d’avis sur le sujet de l’« Écosystème de l’innovation sociale », l’occasion de travailler à la caractérisation de l’innovation sociale.

En effet, si une définition en est donnée dans la loi, elle est difficilement intégrée dans les indicateurs : « C’est un domaine sur lequel il est pourtant essentiel de bénéficier d’un référentiel communément admis, voire partagé au niveau européen » selon la secrétaire d’État Martine PINVILLE. La prochaine réunion du Conseil supérieur en avril prochain sera l’occasion cette fois de travailler à la stratégie de développement de l’ESS, confiée là encore par la loi, aux soins du CSESS.

Indexer les répertoires des Ponts et chaussées

Les registres des avis rendus par le Conseil général des ponts et chaussées et ses sections sont le reflet de la politique de l’aménagement du territoire. Ils concernent toutes les décisions des Ponts et Chaussées, relatives aux infrastructures des transports (ponts, routes, voies navigables, ports et chemins de fer) et à la gestion des zones humides et des irrigations, sur l’ensemble du territoire français. Pour y accéder, des tables et répertoires ont été constitués de 1814 à 1965.

Les Archives nationales, en partenariat avec le comité d’histoire du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer (MEEM), l’École nationale des ponts et chaussées et l’association Rails et histoire, mettent en oeuvre le projet collaboratif des Ponts et Chaussées consistant en un relevé des informations contenues dans ces tables et répertoires, afin d’en permettre un accès par le moteur de recherche de la salle des inventaires virtuelle accessible sur internet. La participation des contributeurs permettra d’accéder à cette source.

Pour en savoir plus : http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/

84% des jeunes diplômés envisagent leur avenir professionnel en France

Deloitte dévoile aujourd’hui les résultats de son baromètre de « L’humeur des jeunes diplômés » en partenariat avec OpinionWay. Cette sixième édition dresse un état des lieux du marché de l’emploi des jeunes dans une année fortement politique.

  • 77% (contre 70% fin 2015) des jeunes diplômés sont actuellement en poste. Score le plus élevé depuis 2012
  • 59% des jeunes en recherche d’emploi déclarent être confiants en ce qui concerne leurs perspectives de trouver un emploi avant l’automne
  • Le délai pour trouver un emploi n’a jamais été aussi court : 8 semaines (près d’un tiers ont trouvé en moins de 15 jours)
  • 41% des jeunes diplômés ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau personnel
  • Les jeunes en quête d’expatriation souhaiteraient plutôt travailler en Europe (67%) qu’en Amérique du Nord (52%)
  • Startup, Gafa, CAC 40 n’ont pas la cote : 53% plébiscitent la PME/ETI
  • 1 jeune sur 2 (48%) envisage de créer sa propre entreprise
  • Plus de trois jeunes sur quatre (75%) estiment être trop souvent absents dans la campagne pour l’élection présidentielle

Les jeunes diplômés et la recherche d’emploi : le réseau comme principal levier

L’embellie de la situation professionnelle des jeunes diplômés se poursuit pour la troisième année consécutive : 77% des diplômés depuis moins de 3 ans sont en poste dans une entreprise, soit une hausse de 7 points en un an. Ce chiffre atteint son plus haut niveau depuis 2012. Les jeunes diplômés en poste sont en grande majorité en CDI (70%, en hausse de 2 points) et à temps plein (84%).

Dans ce contexte favorable à l’emploi, les jeunes non employés aujourd’hui croient de plus en plus en la possibilité de remédier à cette situation à moyen terme : 59% d’entre eux déclarent être confiants en ce qui concerne leurs perspectives de trouver un emploi avant l’automne, soit une hausse de 8 points en deux ans.

Néanmoins, une fracture se creuse entre les jeunes diplômés ayant trouvé un emploi et ceux toujours en recherche. Alors que les jeunes en poste ont en moyenne décroché leur emploi actuel en 8 semaines, ceux en recherche d’emploi ont largement dépassé ce délai (plus de 5 mois), soulignant leur difficulté à s’extraire de ce chômage qui perdure et à franchir le cap de l’embauche.

À l’évidence, le réseau, qu’il soit personnel ou professionnel, est une des clés pour trouver un emploi plus rapidement : 41% d’entre eux déclarent qu’ils ont trouvé leur emploi actuel grâce à leur réseau personnel, au bouche à oreille (23%), à leur réseau professionnel en étant recrutés à la fin de leur stage ou de leur alternance (18%).

 « Le taux d’emploi des jeunes est le plus fort depuis l’existence de ce baromètre. On constate un retour de l’embellie et de la confiance sur le marché de l’emploi des jeunes diplômés. En matière de recrutement, malgré la diversité de l’offre, c’est le réseau personnel, un moyen traditionnel et informel, qui fonctionne le mieux auprès des jeunes pour trouver un emploi. La finesse de l’intuition humaine et de la confiance l’emportent sur la technologie », commente Sami Rahal, Associé DRH de Deloitte France.

Leur entreprise idéale : une ETI ou une PME en France, offrant autonomie et flexibilité

Dans un contexte d’incertitude, l’expatriation séduit moins tandis que la France gagne en attractivité : 84% des jeunes diplômés voient leur avenir en France. Ceux qui envisagent de partir le voient avec une durée déterminée (67%) dans un périmètre européen proche de la France : 67% (+11 points) en Europe vs 52% en Amérique du Nord.

Les jeunes diplômés expriment de fortes attentes vis-à-vis de l’entreprise qui doit entamer sa mutation en matière d’organisation du travail. Ils plébiscitent la flexibilité des horaires (87%) et le choix des missions (78%), montrant ainsi leur souhait de pouvoir évoluer dans un environnement de travail où la confiance et l’autonomie sont favorisées. En outre, l’entreprise doit leur proposer des services permettant la convivialité comme le restaurant d’entreprise (68%) et la cafétéria (69%) en priorité.

 « La manière de travailler dans les entreprises se transforme, progressivement poussée par l’arrivée des nouvelles générations exprimant des attentes fortes à leur égard. Le détachement physique, que ce soit chez soi ou dans un espace professionnel prévu à cet effet, est apprécié mais ne représente pas un enjeu majeur. Sceller une relation de confiance entre employeur et salarié en privilégiant une plus grande autonomie est aujourd’hui au cœur des préoccupations des jeunes diplômés », analyse Géraldine Segond, Associée DRH adjointe chez Deloitte France.

À l’image de leurs attentes vis-à-vis de l’entreprise, les jeunes préfèrent travailler dans une ETI (29%) ou une PME (24%) plutôt que dans une entreprise du CAC 40 (11%), une start-up (10%) ou un des GAFA (5%).

Près d’un jeune sur deux (48%) a comme projet de créer un jour sa propre entreprise.

Les jeunes, grands absents de la campagne présidentielle de 2017

75% des jeunes ont le sentiment d’être trop souvent absents des discours des candidats à l’élection présidentielle. Pourtant, ils attendent des mesures fortes concernant l’emploi. Plus qu’une réforme de l’éducation, ils attendent des actions au niveau de l’entreprise : favoriser les premiers contrats à l’emploi, soutenir l’embauche des jeunes, une baisse des charges en faveur de l’emploi.

jeunes diplômés

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